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  • La France avance: zéro en dictée pour deux lycéens sur trois en classe de seconde!

    C'est le bilan d'une expérience menée sur des élèves de seconde au moment où sort une note du ministère de l'Education montrant que les écoliers font en moyenne 4 fautes de plus par dictée qu'il y a vingt ans.

    La lecture et les mathématiques souffrent également d'une baisse de niveau.

    Alors que les élèves de CM2 attendent les résultats de l'évaluation nationale passée la semaine dernière, une note du ministère de l'Éducation nationale remet sur le devant de la scène le sujet du niveau en orthographe et en mathématiques de nos "chères têtes blondes". Dans cette note publiée en début de semaine, la Direction de l'évaluation et de la prospective (DEEP) compare sur vingt ans - entre 1987 et 2007 - l'évolution des compétences des élèves de fin de primaire, via l'enquête «Lire écrire compter». Au programme, 40 items de lecture et 33 items de calcul. Alors qu'une enquête intermédiaire, publiée en 1998, avait montré une grande stabilité en dix ans, la situation s'est nettement dégradée en lecture, notamment pour les élèves les plus faibles. «Ainsi, deux fois plus d'élèves se situent en 2007 au niveau de compétence des 10 % d'élèves les plus faibles en 1987», note la DEEP.

    Même constat pour l'orthographe. Sur la même dictée, un texte d'une dizaine de lignes (voir ci-dessous), le nombre d'erreurs a augmenté en moyenne de 10,7 en 1987 et 14,7 en 2007. Le pourcentage d'élèves qui faisaient plus de 15 erreurs est passé de plus de 26 % il y a 20 ans, à 46 % aujourd'hui ! Ce sont principalement les erreurs grammaticales qui ont augmenté. Quelques exemples parmi d'autres : 87 % des élèves savaient à l'époque conjuguer le verbe tomber, ils ne sont que 63 % aujourd'hui. Quant à la conjugaison du verbe voir, le taux de réussite passent de 61 % à 44 %.

      Pour enfoncer le clou sur cette baisse de niveau, l'association Sauvez les lettres a réalisé à la rentrée une dictée pour les élèves de seconde. Cette association de professeurs de lettres milite pour un retour à un enseignement plus traditionnel de la grammaire et de l'orthographe. Les enseignants ont soumis à un échantillon représentatif de 1 348 élèves de seconde une dictée d'une vingtaine de lignes. Conclusion : deux tiers des élèves ont eu zéro et à peine 14 % s'en tirent avec la moyenne ! Le barème était de deux points pour une faute de grammaire et un point pour une faute sur un mot.

    Face à ces différents constats, le ministère de l'Éducation nationale ne cesse de tirer la sonnette d'alarme. Et de rappeler les mesures mises en œuvre depuis l'arrivée de Xavier Darcos pour restaurer un enseignement en primaire. Nouveaux programmes recentrés sur les fondamentaux de français et de mathématique, deux heures de cours de soutien pour les élèves en difficulté…

    «C'est précisément parce que nous avions conscience de cette baisse de niveau que nous avons lancé la réforme du primaire, explique Jean-Louis Nembrini, directeur général de l'enseignement scolaire. D'autant que les plus touchés sont les enfants des catégories sociales les plus défavorisées.» Pas question, bien au contraire, de lâcher sur l'orthographe et la grammaire : clairement, le ministère affiche sa volonté de retrouver chez les écoliers un meilleur niveau d'orthographe. «En deçà d'un niveau de respect de la langue française, il n'y a plus de compréhension possible !» martèle Jean-Louis Nembrini.

    Reste la question centrale du respect de l'orthographe, non seulement chez les écoliers, mais aussi chez les plus âgés, les étudiants et même les cadres en entreprise… De son côté, l'Académie française s'est penchée sur le sujet. Dès 1990, elle a approuvé un ensemble de rectifications orthographiques, proposées par le Conseil supérieur de la langue française. Ces rectifications portent sur les accents et l'orthographe de certains mots, ou encore le singulier et le pluriel des noms composés comportant un trait d'union. Les nouveaux programmes de l'école primaire précisent que l'orthographe enseignée tient compte de ces révisions.

      Le texte de la dictée :

    L'atelier 76.

    Gilles ouvrit le battant d'une lourde porte et me laissa le passage. Je m'arrêtai et le regardai. Il dit quelque chose, mais je ne pouvais plus l'entendre, j'étais dans l'atelier 76. Les machines, les marteaux, les outils, les moteurs de la chaîne, les scies mêlaient leurs bruits infernaux et ce vacarme insupportable, fait de grondements, de sifflements, de sons aigus, déchirants pour l'oreille, me sembla tellement inhumain que je crus qu'il s'agissait d'un accident, que ces bruits ne s'accordant pas ensemble, certains allaient cesser. Gilles vit mon étonnement.

    - C'est le bruit, cria-t-il dans mon oreille.

    Il n'en paraissait pas gêné. L'atelier 76 était immense. Nous avançâmes, enjambant des chariots et des caisses, et quand nous arrivâmes devant les rangées des machines où travaillaient un grand nombre d'hommes, un hurlement s'éleva, se prolongea, repris, me sembla-t-il, par tous les ouvriers de l'atelier. Gilles sourit et se pencha vers moi.

    - N'ayez pas peur. C'est pour vous. Chaque fois qu'une femme rentre ici, c'est comme ça.

    Je baissai la tête et marchai, accompagnée par cette espèce de «Ah !» rugissant qui s'élevait maintenant de partout. A ma droite, un serpent de voitures avançait lentement, mais je n'osais regarder.»

    Claire Etcherelli, Elise ou la vraie vie.

    (Le Figaro - 30/01/09)

     Comment expliquer alors le pourcentage très élevé d'élèves reçus au bac général: 87,8% en 2008?

    http://www.ac-rouen.fr/rectorat/academie_rentree/reunion08-09/presentation01.pdf

  • Le Grand rabbin de France veut des réponses claires

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    Camp d'Auschwitz (Pologne)
    La polémique sur les propos de l'évêque anglais Richard Williamson niant l'existence des chambres à gaz enfle. Le cardinal archevêque de Lyon Philippe Barbarin a qualifié, samedi sur RTL, les excuses présentées par l'évêque intégriste au pape de "tout à fait insuffisantes".
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    Gilles Berheim, Grand rabbin de France

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    Joël Mergui, président du Consistoire israélite de France

    Et, dans un entretien au Monde de samedi (daté dimanche-lundi, ndlr), le Grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a qualifié les déclarations négationnistes de Mgr Williamson de "propos abjects", ajoutant attendre des "réponses claires" de l'Eglise.

      
    L'évêque intégriste, récemment réintégré au sein de l'Eglise, a bien exprimé vendredi ses "regrets sincères" pour les "souffrances" causées au pape Benoît XVI par ses "remarques imprudentes".  Mais pour l'archevêque de Lyon, "ce sont des excuses qui ne correspondent pas à celles qu'avait exprimé son supérieur qui avait dit je demande pardon au pape et à tous ceux que ces propos ont blessés, il n'a eu aucune rétractation". Les déclarations négationnistes "sont des propos lamentables, scandaleux, révoltants, pour les juifs comme pour les catholiques, c'est ce que le Pape a dit", ajoute le primat des Gaules.
     
     
    Excuses valables ou pas, le Grand rabbin de France n'en a cure et revient quant à lui, sur les propos négationnistes de l'évêque et sur l'attitude du pape. "Les paroles de Monseigneur Williamson sont abjectes", assène Gilles Bernheim, qui doit être officiellement investi dans ses fonctions dimanche. "Cette annonce m'a fait très mal en tant que juif et en tant que militant du dialogue entre les religions", ajoute-t-il. "Une fois passé le choc, j'ai entendu les condamnations de mes amis chrétiens", assure-t-il, alors que la levée de l'excommunication des quatre évêques intégristes de la Fraternité Saint-Pie, dont Monseigneur Williamson, suscite des remous chez les catholiques.


     
    Toutefois, le grand rabbin de France s'interroge: "comment le pape pouvait-il ignorer le négationnisme de Mgr Williamson ? Si la levée de l'excommunication est une invitation à la réconciliation, comment se réconcilier avec celui qui s'est exclu de la chrétienté par ses propos ? (...) Que se passera-t-il si les quatre évêques qui ne sont plus excommuniés continuent de refuser Vatican II" et notamment l'affirmation du lien historique entre judaïsme et christianisme ? "Ces questions m'inquiètent... Comme beaucoup de chrétiens et de juifs, j'attends des réponses claires".

    LCI.fr - 31/01/09
  • George Obama arrêté au Kenya

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    George Obama

    George Obama, un des demi-frères du président américain Barack Obama, a été arrêté à Nairobi (Kenya) en possession de cannabis, ont indiqué samedi des sources policières.

    George Obama a été arrêté vendredi 30 janvier et a été placé en détention, a déclaré à l'AFP un haut responsable de la police sous couvert d'anonymat.


    «Il a été attrapé à Huruma (un quartier de Nairobi) avec trois autres jeunes gens», a ajouté l'officier de police, précisant qu'ils allaient tous comparaître devant un tribunal lundi.

    Dans ses mémoires, le nouveau président américain avait décrit son demi-frère comme «une affaire douloureuse».
    George Obama fait partie des quelques proches du président américain qui n'a pas assisté à sa cérémonie d'investiture à Washington le 20 janvier.
  • Le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, n'avait pas payé ses impôts...

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    Le secrétaire au Trésor Timothy Geithner et Obama le 29 janvier 2009

    Encore privé de son secrétaire au Trésor, Barack Obama a confirmé son intention d'agir vite sur le front économique, alors que la crise semble s'aggraver et que plusieurs grandes banques du pays vacillent au bord de l'abîme.

    Choisi par M. Obama pour succéder à Henry Paulson à la tête du Trésor, Timothy Geithner, qui travaillait au FMI,
     a vu son processus de confirmation par le Sénat ralenti après des révélations sur ses revenus non déclarés au fisc il y a quelques années, une situation qu'il a depuis régularisée.

    Estimant que la situation économique dramatique du pays imposait de ne pas retarder davantage sa nomination, la commission sénatoriale chargée d'évaluer M. Geithner l'a blanchi jeudi 29 janvier, et sa nomination doit être mise aux voix lundi.

    M. Obama, qui a demandé à ses conseillers économiques de lui rendre compte chaque jour de la situation, a réuni vendredi les dirigeants républicains et démocrates du Congrès pour les exhorter à adopter rapidement un plan de relance de 825 milliards de dollars. Ce plan prévoit de consacrer 550 milliards à des dépenses d'investissements et 275 milliards à des réductions d'impôts.

    Les républicains ont présenté un contre-projet, jugeant que la facture était trop lourde, au moment où le Bureau du budget du Congrès (CBO) pronostique un déficit budgétaire gigantesque.

    Le CBO a par ailleurs estimé dans la semaine que la moitié seulement des dépenses prévues seraient effectivement engagées en 2009 et 2010, et plutôt la seconde année.

    Pour Alec Phillips, économiste de Goldman Sachs, toute la question est de savoir si l'argent arrivera "suffisamment tôt".

    Or tout le monde convient que l'économie américaine a besoin d'une injection rapide de liquidités.

    Malmenées en Bourse pendant la semaine, les banques américaines sont apparues encore extrêmement fragilisées malgré les quelque 230 milliards de dollars injectés par l'Etat depuis l'automne.

    Alors que le débat a été relancé sur la façon de régler une fois pour toutes la question des actifs invendables accumulés lors de la dernière bulle immobilière, l'économiste Nouriel Roubini, l'un des premiers à avoir prédit la crise, a estimé que celle-ci coûterait 3.600 milliards de dollars aux banques de la planète. La moitié de cette facture reviendra aux seules banques américaines, qu'il juge à la "limite de l'insolvabilité".

    Après des informations de presse affirmant que le gouvernement envisagerait la création d'une structure publique de défaisance chargée de délester les banques de ces actifs, le financier George Soros écrit vendredi dans le Financial Times que cela "maintiendrait en vie artificiellement les banques à un prix considérable pour le contribuable". Et ceci, "sans les mettre en état de prêter à des taux concurrentiels".

    Selon M. Soros, le gouvernement Obama fait face à un choix cornélien entre "nationaliser partiellement les banques ou les laisser aux mains du privé mais en nationalisant leurs actifs empoisonnés".

    Alors que le marché "demande une décision rapide", M. Soros conseille au gouvernement de ne rien annoncer tant qu'aucune décision n'a été prise, et ensuite de s'en tenir à ce qui a été annoncé, à l'inverse de ce qu'avait fait M. Paulson.

    C'est la position adoptée par M. Geithner. Devant le Sénat, il a dit espérer revenir rapidement devant le Congrès avec "un plan complet" pour les banques.

     

     

  • Même Kouchner commence à avoir quelques problèmes avec Tel Aviv!

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    Un convoi de médecins jordaniens et de matériel médical en attente à Erez, point de passage entre Israël et Gaza
    Reçu par Bernard Kouchner, qui voulait protester de l'incident survenu au consul de France à Jérusalem auprès de l'ambassadeur d'Israël en France Daniel Shek, le diplomate de l'État hébreu risque d'avoir un autre souci.
     Les équipes de la sécurité civile française, arrivées le 22 janvier à Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, pour installer une station d'épuration qui puisse permettre de rendre potable et de désaliniser l'eau pour les populations de cette région, n'ont toujours pas commencé à travailler le 30 janvier, soit huit jours plus tard. La France envisage même de les rapatrier sans qu'ils aient pu remplir leur mission...
    Le motif ? Israël refuse d'ouvrir le point de passage de Kerem Shalom par où doivent transiter leurs matériels et le camion qui les transporte. L'accord passé entre l'Autorité palestinienne et Israël, lorsque celui-ci a évacué la bande de Gaza en 2005, prévoit que les produits alimentaires et les médicaments entrent à Gaza par Rafah à partir de l'Égypte. Mais Israël exige que les autres produits ou matériels transitent par son territoire. Les pompiers français n'ont donc pas eu le choix.


    Des Palestiniens sont par contre ravis de l'arrivée de la frégate française "Germinal" venue du Sud-Liban pour observer les côtes de Gaza et signaler tout bateau susceptible d'y débarquer des armes : ce sont les pêcheurs!
    Ces dernières années, la pêche était devenue un métier à haut risque. Le matin, lorsqu'ils quittaient le petit port de Gaza-ville, les pêcheurs palestiniens se faisaient bombarder régulièrement par la marine israélienne bien avant de sortir des eaux territoriales palestiniennes. Nombre d'entre eux ont abandonné la pêche devenue trop dangereuse, et le poisson était introuvable à Gaza. Mais il est revenu sur les marchés.
    L'arrivée de la frégate française, le 23 janvier, a eu pour effet immédiat d'arrêter les tirs. Non pas qu'il soit dans les attributions de ce bâtiment de contrôler les tirs israéliens, mais personne ne peut empêcher les marins de les entendre et d'éventuellement les rapporter...
    Le Point- 30/01/09

  • Battisti aurait reçu l'aide des services secrets français...

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    Un reptile a partout des amis prêts à le secourir...

    «C'est un membre des services secrets français qui a émis l'idée de ma fuite au Brésil». Cesare Battisti jette un pavé dans la mare et embarrasse Paris.

    L'ex-membre des Brigades rouges, à qui le Brésil a accordé l'asile politique après qu'il s'y soit réfugié pour fuir la justice italienne, affirme dans une interview publiée par le magazine brésilien Istoe, que son départ clandestin de France a été favorisé par l'Etat.

    Condamné par contumace en Italie pour quatre meurtres commis durant les «années de plomb», où il faisait partie d'un mouvement d'extrême-gauche, «Prolétaires armés pour le communisme», Cesare Battisti avait fui son pays pour trouver refuge en France. Dans la clandestinité, d'abord, puis au grand jour à partir de 1990 et de la doctrine Mitterrand, qui avait promis de ne pas extrader les ex-activistes italiens réfugiés en France si ceux-ci renonçaient au terrorisme.

    En 2004, le gouvernement français était revenu sur cette doctrine et avait accepté la demande de Rome d'extrader Battisti. Celui-ci avait alors plongé dans la clandestinité pour échapper à la justice et à la prison. «Il y avait un grand mouvement populaire, intellectuel en ma faveur. Il y avait aussi des fonctionnaires, dont je ne peux citer les noms, qui se sont impliqués envers nous, les réfugiés italiens. Ils avaient du mal à accepter que la France revienne sur la parole donnée», explique-t-il aujourd'hui à Istoe de la prison où il est incarcéré au Brésil.

     

    Selon lui, des membres des services de renseignements français auraient donc tout fait pour faciliter sa fuite, alors même que la justice était officiellement à sa recherche. L'un d'entre eux, explique Battisti, «m'a parlé du Brésil, rappelant qu'il y avait de nombreux réfugiés italiens au Brésil». Et «une semaine plus tard, il a envoyé une autre personne m'apporter un passeport avec ma photo et mes données personnelles».

    Les révélations de l'ex-terroriste, devenu romancier, risquent d'envenimer encore plus les relations entre Rome et Paris, déjà ternies par une campagne de la presse italienne affirmant que Carla Sarközy a demandé au président brésilien Lula de ne pas autoriser l'extradition de Battisti vers l'Italie.

    Lors d'une émission télévisée en Italie, la première dame avait démenti toute intervention. Battisti confirme : «Je pense que c'est un mensonge. Carla Bruni n'avait aucune raison d'intervenir en ma faveur».

    La justice brésilienne a d'abord refusé d'extrader Battisti, lui offrant le statut de réfugié politique et provoquant de ce fait un incident diplomatique avec l'Italie, qui a rappelé son ambassadeur au Brésil.

    Le Tribunal fédéral suprême brésilien a donné jeudi cinq jours à Rome pour formuler une nouvelle demande d'extradition. La cour, qui doit se réunir le 2 février, s'est vu recommander par le procureur général du Brésil, Antonio Fernando de Souza, de classer la demande italienne.

    Le Figaro -30/01/09

  • Mgr Richard Williamson présente ses excuses au Pape..

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    Mgr Richard Williamson, 67 ans

    L'évêque britannique Richard Williamson, qui nie l'existence des chambres à gaz, a exprimé vendredi ses "regrets sincères" pour les "souffrances" causées au pape Benoît XVI par ses "remarques imprudentes", dans une lettre publiée sur son site internet.

    Mgr Williamson, qui réside en Argentine, a adressé cette lettre au cardinal Dario Castrillon Hoyos, le prélat chargé au Vatican des négociations avec les catholiques intégristes de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X (FSSPX) et l'a publié sur son blog (http://dinoscopus.blogspot.com).

    Il évoque, sans les rappeler ni les rétracter, ses "remarques imprudentes" faites à la télévision suédoise et exprime au cardinal Castrillon Hoyos ses "sincères regrets pour avoir causé à vous-même et au Saint Père tant de souffrances et de problèmes inutiles".

    La télévision suédoise a diffusé une interview de Richard Willamson le 22 janvier, deux jours avant l'annonce par le Vatican de la levée de l'excommunication par Benoît XVI des quatre évêques de la FSSPX dont lui-même.

    "Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz. Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration, mais pas un seul dans les chambres à gaz", a-t-il dit.

    Ces propos ont provoqué une vague d'indignation parmi les associations juives ainsi que de nombreux nombreux catholiques qui ont souligné qu'un négationniste n'a pas sa place dans l'Eglise.

    Mercredi, Benoît XVI a fermement condamné le négationnisme et a exprimé sa "solidarité" aux juifs.

  • Il recevra les dirigeants syndicaux en février - aucune date n'est fixée

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    Après les importantes manifestations de jeudi, les syndicats français ont appelé le gouvernement à entendre les revendications des salariés sous peine de s'exposer à d'autres mouvements revendicatifs. Un à 2,5 millions de personnes, selon les sources, ont manifesté jeudi en France, tantôt pour dénoncer la politique de Nicolas Sarközy, tantôt pour demander une réponse sociale face à la crise.
     
    Pour Jean-Christophe Le Duigou, un des dirigeants de la CGT, "le succès des manifestations d'hier est indiscutable". "Au-delà des querelles de chiffres, c'est l'une des plus fortes journées interprofessionnelles depuis des décennies", a-t-il estimé sur RFI. Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, a estimé de son côté que cette "journée très réussie" devait être interprétée par le gouvernement comme une mise en garde. "Hier, il y avait deux millions de personnes avec nous. Le gouvernement et le président de la République devraient faire attention. C'est quelque chose de très important", a-t-il déclaré sur LCI. Il a invité Nicolas Sarközy à profiter de la rencontre prévue prochainement avec les syndicats et le patronat pour faire des propositions concrètes.
     

    Le chef de l'Etat a fait savoir jeudi soir qu'il recevrait les représentants syndicaux en février "afin de convenir du programme de réformes à conduire en 2009 et des méthodes pour les mener à bien". Aucune date précise n'a été fixée.

     "S'il écoute et qu'il entend, il doit modifier l'analyse des pouvoirs publics sur la nature de la politique économique face à la crise", a déclaré Jean-Claude Mailly, rappelant que les trois axes de revendications étaient l'emploi, le pouvoir d'achat et le service public.
       
    Pour Jean-Christophe Le Duigou, l'urgence n'est pas de "fixer l'agenda mais de discuter du contenu des réformes". "Je crois que le gouvernement et le patronat ne pourront pas tenir bien longtemps sur l'absence de discussions sur le contenu des réformes", a-t-il dit, menaçant de donner des suites à la mobilisation de jeudi. "Un mouvement de cette ampleur est une bonne base pour construire un mouvement revendicatif plus long dans le temps", a-t-il dit. Jean-Claude Mailly a toutefois tenu à modérer le message, affirmant que les syndicats n'étaient pas "dans l'esprit de manifester toutes les semaines".
     
    Invité de RTL, Raymond Soubie, conseiller de Nicolas Sarközy sur les affaires sociales, a déclaré que la rencontre avec les syndicats ne serait pas seulement "une réunion d'agenda comme l'a dit Bernard Thibault", secrétaire général de la CGT. "Il s'agit d'examiner le programme de réformes et le train de mesures pour l'année 2009 et les méthodes pour les traiter", a-t-il déclaré.

    Raymond Soubie a redit, à l'unisson de plusieurs membres du gouvernement et de la majorité, que Nicolas Sarkozy maintiendrait le cap des réformes. "Il faut que l'actuel plan de relance se déploie et produise ses effets." Jugeant la mobilisation de jeudi "importante", Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, a pour sa part soutenu que la majorité n'était pas sourde aux revendications des manifestations.

    LCI.fr - 30.01.09
     

  • Davos: le Premier ministre turc empêché de répondre à Shimon Peres

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    Erdogan (g) et Peres (d) à Davos le 29 janvier 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a laissé éclaté sa colère jeudi au cours d'un débat sur Gaza à Davos, quittant un débat public en reprochant aux organisateurs de l'empêcher de parler après une longue intervention du président israélien Shimon Peres.

    "Je ne pense pas que je reviendrai à Davos", a lancé M. Erdogan en quittant l'estrade où figuraient également le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon et le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa.

    Le dirigeant turc souhaitait répondre à un plaidoyer enflammé de M. Peres, assis à côté de lui, sur l'intervention israélienne à Gaza, mais le journaliste qui animait la rencontre l'a interrompu avec insistance pour lui signaler que le débat était terminé.

    Passant outre le refus de l'animateur, M. Erdogan a pris la parole après M. Peres pour reprocher au public d'avoir applaudi l'intervention du président israélien.

    "Je trouve très triste que des gens applaudissent parce que beaucoup de gens sont morts. Je pense qu'ils ont tort d'applaudir des actions qui ont tué des gens", a-t-il dit faisant allusion à Gaza, thème du débat.

    Des applaudissements ont également retenti quand M. Erdogan a quitté la scène du Forum économique mondial (WEF).

     M. Peres avait auparavant défendu avec véhémence l'intervention armée de son pays dans la bande de Gaza, s'emportant plusieurs fois dans une enceinte peu habituée aux éclats de voix.

    S'adressant à lui, M. Erdogan a lancé: "je pense que vous devez vous sentir un peu coupable. C'est pourquoi vous avez parlé si fort". "Vous avez tué des gens. Je me souviens des enfants qui sont morts sur des plages", a-t-il également dit.

    AFP.30.01.09

  • Tir de roquette à Corte (Haute-Corse)

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     L'avant de la voiture a été endommagé

    Impressionnante, l'explosion n'a pas fait de victime.

    Mardi soir, la voiture personnelle d'un gendarme stationnée dans l'enceinte de la brigade de Corte (Haute-Corse) a été en partie détruite par un tir de roquette. Deux véhicules stationnés à proximité ont également été endommagés. Les trente-deux familles hébergées dans le cantonnement de la gendarmerie sont sous le choc.

     

    La voiture, qui appartient à un gendarme père de trois enfants, était garée à côté des habitations de la brigade. Trente-deux familles, très choquées par cet attentat, résident dans le cantonnement de la gendarmerie de Corte.

    «Des risques inouïs ont été pris en raison de la présence d'enfants et d'adultes à proximité», a-t-on déclaré de source policière.

    La section anti-terroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête et a confié les investigations à la section de recherches de la gendarmerie d'Ajaccio ainsi qu'au groupement de la gendarmerie de Haute-Corse.

    Le général Richard Lizurey, qui commande le groupement de la gendarmerie de Corse, s'est rendu sur place, ainsi que le préfet de Haute-Corse, Hervé Bouchaert, et le sous-préfet de Corte, Tony Constant.

    Le ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, qui est attendu en Corse vendredi, a condamné dans un communiqué cet attentat qualifié «d'acte lâche, criminel et irresponsable dont les conséquences auraient pu être dramatiques».

    Leparisien.fr avec AFP - 29.01.09

  • L'arbitraire au pouvoir: Sarközy limoge sec le préfet et le chef de la police de la Manche!

    Jean Charbonniaud préfet et Philippe Bourgade à St Lô.jpg
    Le commissaire divisionnaire Philippe Bourgade (g) et le préfet Jean Charbonniaud (d) le 12 janvier à Saint-Lô

    Le directeur de la police de la Manche a annoncé jeudi à l'AFP sa "mutation", ce qui, selon des sources proches de la préfecture, peut être considéré comme la conséquence du mécontentement du président de la République ayant entendu des manifestants le siffler à Saint-Lô le 12 janvier.

    "Mon directeur central m'a appelé hier soir pour me dire qu'il fallait que je sois remplacé, que je choisisse une autre affectation", a expliqué le directeur départemental de la sécurité publique de la Manche, Philippe Bourgade, qui ne sait pas encore où il va postuler.

    Une source proche de la préfecture de la Manche qui a requis l'anonymat a indiqué à l'AFP que cette "mutation" avait, comme celle du préfet Jean Charbonniaud annoncée mercredi, un "lien" avec la visite du président de la République le 12 janvier et la manifestation organisée à cette occasion.

    "Qu'est-ce qui s'est passé de grave ? Pas grand chose, si ce n'est que le président a entendu les manifestants le siffler. Il aurait fallu plus d'effectifs pour les maintenir plus loin" du président, alors que les manifestants considéraient déjà les effectifs des forces de l'ordre comme de la "provocation", a déclaré M. Bourgade.

    "Je n'ai pas à rougir de ce qui s'est passé", a conclu le policier âgé de 59 ans arrivé en septembre 2007 à Saint-Lô.

    Dans un classement établi par Le Figaro et publié en juin 2008, Saint-Lô était arrivé en tête du palmarès de l'efficacité de la police en France (hors Paris), avec 27,4 faits élucidés par policier, soit plus du double de la moyenne nationale.

    Le préfet de la Manche Jean Charbonniaud, ancien chef de cabinet de Dominique de Villepin, a été "muté" mercredi par le conseil des ministres sept mois seulement après sa prise de fonction dans la Manche.

    Des élus UMP et PS de Normandie, et le président du MoDem François Bayrou ont dénoncé une "sanction" liée à la manifestation qui avait eu lieu dans la ville le jour de la visite de Nicolas Sarközy.

    Le président de la République avait été "très énervé" d'entendre les manifestants le siffler, selon le député UMP de la Manche Philippe Gosselin.

    AFP. 29.01.09

     

  • La justice espagnole ouvre une enquête pour crimes contre l'Humanité, colère d'Israël

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    Après le bombardement par l'aviation israélienne d'un quartier de Gaza (23 juillet 2002)
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    L'ancien ministre de la Guerre, Benjamin Ben-Eliezer, le 3 septembre 2002 en Cisjordanie

    La justice espagnole a ouvert jeudi une enquête pour "crimes contre l'Humanité" visant l'ex-ministre israélien de la Guerre Benjamin Ben-Eliezer et six hauts responsables militaires israéliens, pour un bombardement meurtrier à Gaza en 2002.

    Cette annonce a provoqué la colère d'Israël, où le ministre de la Guerre Ehud Barak a réagi en affirmant qu'il "fera tout" pour obtenir l'annulation de cette enquête "délirante".

    "La réaction d'Israël est la réaction d'Israël et la réaction du gouvernement espagnol est de respecter la justice", a déclaré pour sa part le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos.

    "Nous allons tous continuer à travailler et nous aider les uns les autres à construire la paix" au Proche-Orient, a-t-il assuré à des journalistes en début de soirée.

    Le juge madrilène Fernando Andreu a jugé recevable une plainte du Centre palestinien pour les droits de l'Homme sur le bombardement qui avait tué un dirigeant du Hamas, Salah Chehadeh et 14 civils palestiniens, "en majorité des enfants et des bébés", le 22 juillet 2002.

     Quelque 150 Palestiniens avaient également été blessés lors de cette attaque, par l'explosion d'une bombe d'une tonne larguée par un F-16 israélien à Gaza, sur une maison du quartier Al Daraj.

    Le magistrat a pris cette décision en vertu du principe de juridiction universelle reconnu par l'Espagne en matière de crimes contre l'Humanité, de génocide et de terrorisme.

    Le juge espagnol estime que les faits dénoncés "présentent des indices de crimes contre l'Humanité", dans son procès-verbal auquel l'AFP a eu accès.

    "En effet, écrit-il, nous serions confrontés à l'existence d'une attaque contre la population civile, illégitime dès le départ, car ayant pour objectif un assassinat, celui de Chehadeh".

    Evoquant une "action qu'on devine clairement disproportionnée et excessive", le juge déclare qu'Israël ne pouvait ignorer "les conséquences possibles" du lancement d'une bombe de "grande puissance" sur une zone habitée.

    Outre l'ancien ministre israélien Benjamin Ben-Eliezer, la plainte vise six hauts responsables militaires.

    Il s'agit du commandant des forces aériennes israéliennes au moment des faits, Dan Haloutz, du général Doron Almog, du président du Conseil national de sécurité israélien Giora Eiland, du secrétaire militaire du ministre de la Défense, Michael Herzog, du chef d'état-major des Forces armées Moshe Yaalon et du directeur du Service général de sécurité, Avi Dichter.

    Sommé à l'époque par la gauche israélienne et des organisations de défense des droits de l'Homme en Israël de s'expliquer, le général Haloutz avait dit que l'attaque contre Chehadeh ne l'empêchait "pas de dormir".

    Le ministre israélien de la Guerre Ehud Barak "a l'intention de se battre vigoureusement contre les accusations en Espagne et de faire tout ce qui est nécessaire pour obtenir l'annulation de l'enquête", a indiqué son ministère...

    AFP. 29.01.09

  • Des manifestants ont voulu marcher sur l'Elysée

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    Place de l'Opéra - 29 janvier 2009

    Des échauffourées ont éclaté jeudi peu avant 19H00 lors de la dispersion de la manifestation place de l'Opéra, entre un groupe de 100 à 200 personnes et les forces de l'ordre, selon une source policière et des journalistes de l'AFP.

    Les manifestants, âgés d'une vingtaine d'années, qui voulaient rejoindre l'Elysée, certains le visage masqué, harcelaient les forces de l'ordre leur barrant la route, lançant divers projectiles, dont des pierres, des bâtons et des bouteilles.

    Une voiture a été renversée et incendiée sur le boulevard peu après 20h30. Auparavant, des manifestants avaient mis le feu à des poubelles placées dans la largeur du boulevard des Capucines, dressant un mur de flammes en face d'un cinéma, à une centaine de mètres de la place de l'Opéra.

    Par une série de charges successives, les forces de l'ordre, progressant rapidement, les éloignaient de plus en plus de la place de l'Opéra, les poursuivant dans les rues adjacentes et parvenant avant 21h00 boulevard des Italiens.

    Les pompiers ont éteint les feux et porté secours à un manifestant resté à terre.

    Au moins une douzaine d'interpellations ont eu lieu, a constaté un journaliste de l'AFP.

     Les vitres d'une banque sur le passage étaient brisées.

    Auparavant, les manifestants avaient été bloqués par les forces de l'ordre boulevard des Capucines, de source policière. Lors de cette échauffourée, des poubelles ont été incendiées, a-t-on indiqué.

    "On veut aller à l'Elysée pour être entendu par Sarkozy", a affirmé à l'AFP l'un d'eux, un étudiant infirmier sous couvert d'anonymat.

    "Sarko démission ! Sarko démission !" hurlaient derrière lui les manifestants qui ont mis le feu à des cartons et des poubelles.

  • La tension monte inexorablement...

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    Un serpent à lunettes franco-israélien
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    Rafah: un résistant du Hamas marche sur des obus israéliens non-explosés (AFP. 28.01.09)

    L'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, a appelé jeudi à un cessez-le-feu durable dans la bande de Gaza où une relative accalmie, après l'offensive israélienne, est de plus en plus battue en brèche.

    "Il est important de consolider un cessez-le-feu viable et durable et nous encourageons les efforts déployés en ce sens", a déclaré M. Mitchell à l'issue d'un entretien avec le président palestinien, Mahmoud Abbas, à Ramallah, en Cisjordanie.

    Il a aussi affirmé que l'administration de Barack Obama travaillerait en vue d'une "paix durable" et qu'elle était attachée à un règlement sur la base de deux Etats, Israël et la Palestine, "coexistant dans la paix et la sécurité"... (avec la colonisation, c'est une utopie)

    Un cessez-le-feu ayant mis fin à une offensive israélienne dans la bande de Gaza, qui a fait plus de 1.330 morts, est mis à mal depuis la mort d'un soldat israélien mardi dans une "attaque à l'explosif" non revendiquée à la lisière du territoire palestinien. 

    M. Mitchell a en outre appelé à la mise en place d'un mécanisme permettant l'ouverture permanente des points de passage de la bande de Gaza aux marchandises, avec la participation de l'Autorité palestinienne, chassée du territoire par le Hamas.

    L'émissaire américain a été reçu par M. Abbas, après avoir plaidé pour la consolidation de la trêve en vigueur depuis le 18 janvier, lors des précédentes étapes de sa tournée régionale, en Egypte et en Israël.

    M. Abbas n'exerce aucun pouvoir à Gaza d'où ses forces ont été délogées par le Hamas en juin 2007, mais il demeure le principal interlocuteur de la communauté internationale qui préconise un règlement négocié du conflit israélo-palestinien.

    Tsahal a mené un raid qui a blessé un policier du Hamas circulant à moto et dix-sept autres personnes dont onze écoliers. L'armée israélienne a affirmé que le policier visé était un "terroriste" impliqué dans une attaque ayant tué mardi un soldat israélien à la lisière de la bande de Gaza et à laquelle Israël a déjà riposté par plusieurs raids...

    Le vice-ministre de la Guerre israélien, Matan Vilnaï, a prévenu qu'Israël réagirait à la reprise des "tirs de roquettes": "Il est clair que nous allons réagir, mais il faut faire preuve de patience et nous n'avons aucune intention de dévoiler nos intentions à l'ennemi".

    En recevant M. Mitchell mercredi, le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, avait lié l'ouverture permanente des points de passage de Gaza au sort du soldat israélien Gilad Shalit capturé en juin 2006 et détenu par le Hamas.

    "Nous n'acceptons pas la formule "Shalit contre l'ouverture des passages". Shalit ne sera libéré que dans le cadre d'un échange de prisonniers", a rétorqué le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, lors d'un discours à Doha mercredi soir.

    Il a affirmé que "tous les efforts politiques qui ne tiennent pas compte des droits de notre peuple et de la résistance sont voués à l'échec".

    Le Hamas exige la réouverture des passages dans le cadre d'une trêve formelle négociée actuellement sous les auspices de l'Egypte.

    AFP. 29.01.09

    Israël s'enverrait-il à lui-même ces fameuses "roquettes" qui retombent dans le désert sans jamais tuer personne... Tout est possible dans les ruses de guerre...

     
     
  • Une clause protectionniste dans le plan de relance d'Obama

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    Avec Ray LaHood, secrétaire d'Etat aux Transports américains

    Le projet de plan de relance de 819 milliards de dollars adopté mercredi par la Chambre des représentants américaine comporte une clause en faveur de l'achat de produits américains qui suscite l'indignation des partenaires commerciaux des Etats-Unis.

    L'article en question, noyé dans un projet de loi de près de 650 pages, interdirait en grande partie l'achat de fer ou d'acier étranger pour les projets d'infrastructures financés par le plan de relance.

    Pendant sa campagne, M. Obama avait plaidé pour une renégociation des accords de libre-échange signés par les Etats-Unis, faisant craindre à l'étranger un repli protectionniste de la première économie mondiale.

    Plusieurs économistes ont appelé le nouveau gouvernement à ne pas ériger de barrières protectionnistes pour protéger l'emploi américain.

    La commissaire européenne au Commerce, Catherine Ashton, a déjà dit son inquiétude. "Nous examinons la situation. Il serait prématuré de se prononcer sur ce texte avant d'avoir sa version finale", a indiqué son porte-parole, Peter Power, à Bruxelles.

    "Néanmoins, il y une chose dont nous sommes absolument sûrs, c'est que si une loi est votée qui interdit la vente ou l'achat de produits européens sur le territoire américain, nous ne pourrons pas l'ignorer et rester les bras croisés", a-t-il dit.

    Le projet de loi adopté par la Chambre interdit que les fonds prévus par le plan de relance soient alloués à des projets d'infrastructures "à moins que tout le fer et l'acier utilisés dans [ces projets] soient produits aux Etats-Unis".

    Les Républicains n'ont pas voté ce projet.

    AFP. 29.01.09

  • Un beau cambriolage bling-bling!

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    Cécilia et Richard Attias à Beyrouth le 28 janvier 2009

    Des bijoux et objets de valeur estimés à 500.000 euros ont été volés début janvier au domicile parisien de Cécilia Attias, l'ex-épouse du président Nicolas Sarközy, a-t-on appris jeudi de source proche de l'enquête.

    L'ex-première dame et son mari, le publicitaire Richard Attias, installés à Dubaï après leur mariage en mars 2008, n'étaient pas présents à leur domicile, dans la banlieue huppée de Neuilly où le président Sarközy a bâti sa carrière politique.

    L'hypothèse d'un acte d'intimidation est totalement exclue, selon la même source, qui ajoute que les cambrioleurs ne savaient pas forcément où ils se trouvaient.

    Selon Le Parisien, les malfaiteurs se sont emparés des biens (bijoux, colliers et parures) après avoir brisé une fenêtre au premier étage du luxueux appartement qui est souvent inoccupé.

    Le cambriolage a été découvert par la femme de ménage travaillant pour le couple, selon Le Parisien qui ajoute que des voisins ont été entendus par les enquêteurs.

    Cécilia Maria Sara Isabel Ciganer, 51 ans, ancien mannequin, s'est séparée du président Sarkozy à l'automne 2007 après onze ans de mariage et plusieurs années de vie commune. Elle avait épousé en première noces un animateur de télévision, Jacques Martin, décédé, avec qui elle a eu deux filles. AFP.29.01.09
  • Tsahal: consignes "d'auto-destruction" à ses soldats...

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    Tsahal préfèrerait-elle sacrifier la vie de ses soldats à  leur capture par le Hamas ? Selon une source militaire qui a gardé l'anonymat, des officiers israéliens auraient donné à leurs soldats des consignes pour éviter "à tout prix" d'être capturés par le mouvement islamiste lors de l'offensive "Plomb durci" à Gaza, quitte à ouvrir le feu sur leurs ravisseurs et à mettre leur propre vie en danger.
    Un lieutenant-colonel de l'unité d'élite Golani aurait déclaré à ses hommes avant le combat : "il ne faut à aucun prix qu'un de vous soit enlevé en vie par  le Hamas, même s'il doit se faire sauter avec les grenades qu'il porte sur  lui". 
     

    L'armée israélienne aurait ainsi voulu éviter qu'un second militaire israélien ne soit fait prisonnier, après l'enlèvement en juin 2006 du caporal Gilad Shalit, à la lisière de la bande de Gaza. Un soldat devenu monnaie d'échange pour le Hamas qui exige contre sa libération celle de plusieurs centaines de ses combattants.  Le porte-parole de Tsahal a toutefois souligné qu'aucun ordre en ce sens n'avait été donné aux soldats et que les propos de ces officiers visaient à renforcer leur combativité...
    LCI.fr -28.01.09

  • La circoncision rituelle bientôt remboursée par la Sécu?

    Journal Officiel

    Article 222

    Journal pour les droits de l'enfant n°37 - 1er trimestre 2009

    Assemblée Nationale

    Question écrite n°30856 de Madame le député Valérie Boyer
    Secrétaire nationale de l’UMP chargée de la santé

     

    Mme Valérie Boyer attire l'attention de Mme la ministre de la santé sur le cadre juridique de la circoncision pratiquée dans les règles de l'art par un chirurgien. Lorsque son indication est posée pour des raisons médicales (diagnostic phimosis), la circoncision est prise en charge par l'assurance maladie et fait l'objet d'une codification CCAM sous le titre posthectomie code JHFA009.

     

    Lorsque son indication est rituelle (signe d'appartenance religieuse pour les juifs et musulmans), la circoncision n'est pas prise en charge par l'assurance maladie puisqu'elle n'est dictée par aucune considération médicale. Elle revient entre 500 et 1000 euros à la famille qui la sollicite pour son enfant. Compte tenu de cet état de fait, nombre de circoncisions rituelles sont effectuées sous couvert d'une indication médicale car les familles ont tendance à beaucoup insister auprès du médecin voire même à ne pas décalotter l'enfant pour qu'il développe un vrai phimosis impliquant la prise en charge par l'assurance maladie. Le moindre coût financier de l'acte et la garantie qu'il soit effectué dans les règles de l'art, donc sans risque de complication en comparaison avec les méthodes artisanales, constituent les principaux arguments qui conduisent à ces détournements et aux fraudes à l'assurance maladie.

    Car la pratique ancestrale de la circoncision implique un taux important de complications (hémorragies, surinfections, plaies et mutilations du gland) nécessairement prises en charge par la sécurité sociale et générant un surcoût pour l'assurance maladie. L'évolution démographique et sociologique de notre pays pose la question de la place de cet acte chirurgical en termes de santé publique, de coût pour l'assurance maladie et de laïcité.

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    En effet, en 2006, lors du congrès annuel de l'association française des urologues, un médecin de la CNAM avait évalué à 9 millions d'euros par an la couverture de cet acte pour l'ensemble du pays

    Entre la prise en charge complète par l'assurance maladie ou par les familles de cet acte, une troisième voie serait envisageable impliquant la création d'un contrat d'assurance circoncision proposé à la naissance des enfants mâles et destiné à prendre en charge les frais de réalisation de l'acte chirurgical. Il pourrait être, en outre, envisagé sous certaines conditions préservant le principe de laïcité, une participation limitée de l'assurance maladie. Elle la remercie de lui faire connaître son avis sur le sujet et sur la possibilité de mettre en place un groupe de réflexion intégrant les différents partenaires (assurance maladie, professionnels de santé, associations d'usagers) afin d'élaborer un protocole clair et applicable à tous qui préserve la neutralité et l'égalité républicaine.

    Journal Officiel du 16 septembre 2008

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    REVUE DE PRESSE

     La circoncision traditionnelle augmente les risques d’infection .

    La circoncision traditionnelle chez les juifs, effectuée par des religieux, augmente les risques d'infection des voies urinaires chez les bébés, selon une récente étude médicale israélienne. Les chercheurs de l'hôpital Schneider, près de Tel Aviv, ont relevé deux fois plus de cas d'infection des voies urinaires chez des bébés de sexe masculin âgés de moins d'un mois que chez des filles. Quasiment tous les juifs israéliens pratiquent la circoncision. La proportion est encore plus élevée chez des bébés qui ont été opérés par un circonciseur religieux que ceux qui l'ont été par un médecin, selon cette étude dirigée par le professeur Yaakov Amir et publiée dans la revue pédiatrique Archives of Disease in Chilhood.

    La cause en est, selon les chercheurs, que les religieux (mohels) qui pratiquent la circoncision enveloppent le pénis de coton stérilisé qui risque de bloquer l'urine.

    afp.fr - 05/12/08

     

     

     

  • Israël veut "agir" à nouveau... La solution finale pour Gaza?

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    George Mitchell et le ministre de la Guerre Ehud Barak à Jérusalem le 28 janvier 2008

    Israël a menacé mercredi d'"agir" dans la bande de Gaza en riposte à la mort d'un de ses soldats dans une attaque à l'explosif, au moment où le nouvel émissaire américain George Mitchell entamait une visite à Jérusalem dans le cadre de sa première tournée régionale.

    Recevant M. Mitchell, le Premier ministre israélien Ehud Olmert a déclaré qu'il était important que l'Autorité palestinienne "reprenne pied" dans la bande de Gaza, dont elle a été chassée en 2007 par le Hama, a indiqué un haut responsable israélien.

    M. Olmert a également souligné, d'après ce responsable, qu'une "ouverture permanente des points de passage avec la bande de Gaza" était "liée à la question du soldat Gilad Shalit", enlevé en juin 2006 et "détenu par le mouvement islamiste".

    Il a aussi fait savoir que le cessez-le-feu, en place depuis le 18 janvier, "serait observé et évalué en fonction d'un retour au calme total, la fin des tirs de roquettes, des activités terroristes, et de la contrebande d'armes".

    De son côté, M. Mitchell a déclaré à la presse qu'il avait discuté avec M. Olmert "de l'importance critique de consolider le cessez-le-feu, y compris par une cessation des hostilités, la fin de la contrebande et la réouverture des points de passage sur la base des accords de 2005".

    Ces accords prévoient notamment la présence de membres de l'Autorité palestinienne au point de passage de Rafah, entre la bande de Gaza et l'Egypte.

    A Gaza, le Hamas a revendiqué le tir de trois obus de mortier en représailles sur une unité israélienne qui effectuait une incursion dans le centre du territoire.

    Des témoins ont confirmé ces tirs contre quatre chars, à la hauteur du secteur où un soldat israélien a été tué mardi dans une attaque à l'explosif non revendiquée, à la frontière entre Israël et Gaza.

    Quelques heures plus tôt, des appareils israéliens avaient bombardé des tunnels de contrebande reliant le sud de la bande de Gaza à l'Egypte. L'armée avait déjà mené mardi des raids aériens, tuant un civil Palestinien.

    "Face à une provocation aussi violente, Israël agira pour se protéger", a averti le porte-parole de M. Olmert, Mark Regev. Selon lui, Israël souhaite "le maintien du calme dans le sud, mais "l'attaque meurtrière d'hier à Gaza était une tentative de le compromettre délibérément".

    Le ministre israélien de la Guerre Ehud Barak a annulé un voyage aux Etats-Unis prévu mercredi. Il a participé à une réunion du cabinet restreint de sécurité composé également de M. Olmert et de la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, pour examiner l'éventualité d'une riposte plus élargie à Gaza, selon une source gouvernementale.

    Ce regain de tension a coïncidé avec l'arrivée de M. Mitchell à Jérusalem, où, outre M. Olmert, il a été reçu par le président Shimon Peres.

    Au Caire, où il a entamé sa tournée, M. Mitchell avait estimé d'une "importance cruciale" que le cessez-le-feu à Gaza soit "étendu et consolidé"...

    AFP. 28 janvier 2009

    Quelle horreur!