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  • Les parents d'ophélie veulent comprendre comment leur fille a pu se noyer

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    Le transport vers la France du corps de l'étudiante française Ophélie Bretnacher, disparue début décembre à Budapest, a été retardé car la police hongroise voulait certifier l'identification de la dépouille avec des tests ADN. Une certification nécessaire au transport du corps vers la France.

    Lundi après-midi, ces tests ADN sont venus confirmer qu'il s'agissait bien du corps de l'étudiante française. Il a été retrouvé dans le Danube jeudi dernier. Reste donc à savoir quand les autorités hongroises comptent faire rapatrier le corps. "Après avoir reçu le rapport final d'autopsie, nous prévoyons d'intégrer d'autres experts médicaux dans la procédure", ajoute la police.

    C'est "urgentissime" afin de procéder à une "autopsie complémentaire", affirme Me Chouraqui, l'avocat des parents Bretnacher qui veut relancer au plus vite l'enquête en France. Car "la piste criminelle reste ouverte", selon l'avocat (dans le JDD : lire notre article), alors que l'autopsie hongroise n'a révélé aucun signe d'agression ou d'acte criminel sur le corps.

    L'autopsie en a conclu ainsi, nonobstant certains éléments, selon le défenseur. Comme la présence d'un hématome sur la cuisse droite. Et le témoignage d'une femme ayant vu la nuit du drame une voiture à l'arrêt sur le pont, à peu près à l'endroit où le sac d'Ophélie a été retrouvé...

    Ophélie Bretnacher, 22 ans, a disparu dans la nuit du 4 décembre dans la capitale hongroise après avoir passé la soirée dans une discothèque du centre-ville avec des amis. Son sac à main, avec ses papiers d'identité et son téléphone portable, a été retrouvé sur un pilier du pont des Chaînes reliant les deux rives de Budapest.

    "Pas une bonne publicité"

    L'hypothèse d'un suicide est "réfutée" par les parents, qui voient dans la dernière vidéo d'Ophélie (celle prise par les caméras de surveillance juste avant sa disparition : voir la vidéo) la preuve d'une jeune femme en forme, marchant d'un pas rapide et assuré. Quant à la piste d'un accident, elle est "extrêmement improbable", explique l'avocat, rappelant la présence sur le pont des Chaînes de parapets assez hauts, de croisillons de protection et d'une margelle. Sans vouloir directement mettre en cause la police hongroise, le défenseur estime que cette dernière a "pendant six semaines traité ce dossier avec une certitude originelle que c'était un suicide ou un accident". 
     
    Pour l'avocat, les conclusions de la police hongroise s'expliquent par la volonté  de "couper court à toute rumeur". "Budapest est une ville très ‘secure', où il y a des milliers d'étudiants, énormément de touristes : l'idée qu'il puisse y avoir des petits malfrats nocturnes qui puissent errer dans Budapest, la violer, la jeter dans le fleuve, évidemment ce n'est pas une bonne publicité", analyse-t-il. Les parents, qui résident à Vienne, en Autriche, où le père est employé par Gaz de France, "veulent savoir ce qui a pu se passer ce soir-là", insiste-t-il.

    LCI.fr - 16.02.09

  • L'article diffamatoire de Jean Guisnel - Chauprade et le 11-septembre

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    "Chauprade, l'homme qui forme les officiers et déforme l'histoire" par Jean Guisnel, paru dans le Point  du 04/02/09

    << Aymeric Chauprade est un géopoliticien qui ne cache pas ses convictions. Directeur de campagne de Philippe de Villiers aux européennes de 2004, en charge de la Revue française de géopolitique , il est très réservé sur l' adhésion de la Turquie à l'Union européenne , et a planché en juillet 2007, parmi d'autres intervenants aux idées affirmées, lors des Universités d'été du mouvement Renaissance catholique sur le thème : " le nationalisme est-il un péché ? " Il s'est montré critique sur le récent Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, ce qui ne manque pas de courage pour un enseignant censé se trouver en phase avec la politique de défense nationale.

    Chroniqueur expert au Figaro , auteur prolifique dont les livres sont acquis chaque année à des centaines d'exemplaires par nombre d'écoles militaires, il a récemment publié un gros ouvrage très illustré sur le thème du choc des civilisations cher à l'Américain Samuel Huntington décédé le mois dernier. Logiquement, s'agissant d'un spécialiste de géostratégie, Aymeric Chauprade s'intéresse au monde de "l'après-11-septembre", dont il décline les évolutions d'une manière conforme à sa conception politique. Certes, c'est son droit. C'est tout juste si l'on se demande s'il est logique que le ministère de la Défense confie à un idéologue aux convictions aussi affichées, la chaire de géopolitique du CID ( Collège interarmées de défense , anciennement École de guerre).

    Rappelons que tous les officiers français promis à un avenir d'encadrement dans les armées, mais aussi de très nombreux officiers étrangers, soit
    plusieurs centaines de cadres militaires chaque année , suivent son enseignement à l'École militaire, à Paris.


    Or, il se trouve que ce professeur affiche dans son livre une perception pour le moins
    curieuse des attentats du 11-septembre. Dans son introduction générale qui s'étend sur dix pages, il présente les théories du complot qui foisonnent autour de cet événement, comme "une hypothèse qui ne manque pas d'argument à défaut de forcément convaincre". Cette "hypothèse" étant en réalité la vision de "ceux qui pensent qu'un machiavélique complot américano-israélien a été le point de départ d'une guerre américaine contre le reste du monde". Le point de vue est-il balancé, les sources contradictoires ? Non. Des recherches personnelles de celui qui se présente comme ayant "puissamment contribué à la renaissance des études géopolitiques en France" viendraient-elles conforter des sources inédites, des travaux scientifiques incontestables, sur ce prétendu complot ? Pas davantage. Le lecteur a seulement le droit à une compilation complaisante et sans recul, le plus souvent à l'indicatif.

    Autorité "scientifique"

    L'attaque des tours jumelles du World Trade Center de New York et du Pentagone par des terroristes préparés par al-Qaïda ? "Le nouveau dogme du terrorisme mondial", une "version officielle", donc sujette à caution. Au World Trade Center, "l'incendie n'a pas été si violent que le prétend la commission d'enquête". "L'onde de choc n'a pas pu provoquer l'effondrement. Seule une démolition contrôlée par des explosifs permet d'obtenir un effondrement aussi rapide et parfait."


    Ce qui pose problème sous la plume de cet enseignant qu'on penserait enclin à une certaine rigueur, c'est qu'il conforte de son autorité "scientifique" ces théories complotistes qu'il ne conteste pas, avec lesquelles il ne prend pas de distance. Un seul exemple : il prend à son compte la fable accusant George W. Bush et/ou les services secrets américains d'avoir organisé les attentats pour justifier une entrée en guerre. Cette version voudrait qu'il existât un "mystère" autour de l'effondrement du bâtiment 7 du World Trade Center, lequel a été détruit sans avoir été touché par un avion.

    Alors que les services officiels américains ont pris la peine de répondre à ces questions, dans un document publié le 21 août dernier , le professeur Chauprade ne cite pas cette source dans son ouvrage imprimé en décembre 2008 ! Comment s'en étonner, puisque la bibliographie qu'il propose sur ce sujet comprend sept sources univoques, toutes favorables à la thèse du complot ?
    À la fin de ces dix pages intégralement biaisées, l'auteur se pose une question : "Comment une telle conspiration n'a-t-elle pas pu être démasquée dans un pays où tant de contre-pouvoirs peuvent jouer ?" Mais c'est tout simple, professeur : elle n'a pas existé ! >>

  • Un scandale de plus: l'épuration d'Aymeric Chauprade

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     Chauprade porte plainte contre Morin pour "discrimination" devant la Cour de Justice de la République

    Il avait promis de "la bagarre", nous y sommes. Aymeric Chauprade, qui a été congédié le 5 février du Collège interarmées de Défense à la suite de la parution d'un texte mettant en doute ce qu'il appelle la "version officielle" des attentats du 11 septembre, estime que le ministre de la Défense Hervé Morin "a commis un acte de discrimination au sens des dispositions des articles 225-1 et 225-2 du Code Pénal qui punit de trois ans de prison le fait de sanctionner autrui pour ses idées".

    Son avocat, Maître Antoine Beauquier, va saisir la Cour de Justice de la République pour obtenir des sanctions à l’encontre du ministre de la Défense.


    Se définissant lui-même comme appartenant à la "droite conservatrice", très hostile au courant "néo-conservateur", Aymeric Chauprade affirme que "ses opinions politiques et ses convictions religieuses déplaisaient à  Hervé Morin. Croyant plaire à l’entourage du Président de la République, monsieur Morin, qui n’a pas caché que sa décision avait été prise en considération de ce que monsieur Chauprade, de religion catholique, était critique à l’égard de la politique américaine devra répondre de son comportement devant la juridiction compétente" peut-on lire dans un communiqué qu'il publie ce matin.

    Il ajoute qu'Hervé Morin "a manqué à ses devoirs de ministre, au mépris des principes élémentaires qui gouvernent notre droit public, notamment le droit au débat contradictoire".

    Par ailleurs, Chauprade devrait attaquer Le Point en diffamation. La décision du ministre a été prise à la suite de la lecture d'un article de Jean Guisnel sur le site Défense ouverte du Point.fr. Cette affaire devrait également avoir un volet devant le tribunal administratif.

  • Un ministre italien propose de castrer les violeurs

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    Roberto Calderoli
    ROME (AFP) — L'Italie doit pouvoir recourir dans certains cas à la castration chirurgicale des personnes coupables d'agression sexuelle, a estimé lundi Roberto Calderoli, ministre de la Simplification administrative et membre de la Ligue du Nord, le parti anti-immigration du gouvernement Berlusconi.

    "Face à certains cas, je ne pense pas qu'une réinsertion soit possible, je crois que la castration chimique peut être insuffisante et qu'il ne reste que la castration chirurgicale. La société doit se défendre", affirme le ministre dans une interview au quotidien La Stampa.

    L'Italie a été confrontée à trois affaires de viols ces derniers jours, notamment celui d'une adolescente samedi dans un parc de Rome.

    Le gouvernement a réagi en annoncent qu'il présenterait dans les jours qui viennent un décret-loi pour que les auteurs d'agression sexuelle soient systématiquement mis sous les verrous et qu'ils ne puissent être assignés à résidence dans l'attente de leur jugement.

    Une autre mesure envisagée serait, selon la presse, l'autorisation donnée aux maires de former des groupes de "citoyens volontaires non armés" pour surveiller les zones à risque.

    L'opposition de centre gauche a immédiatement rejeté cette hypothèse. "Elle risque surtout d'entraîner plus de violence. Le monopole de la sécurité doit rester à l'Etat", a déclaré lundi dans La Repubblica Marco Minniti, ministre de l'Intérieur du cabinet fantôme du Parti Démocrate (PD) de Walter Veltroni.

  • Territoires palestiniens occupés: une odeur d'argent

    Veolia, Alstom, Dexia... Colonies illégales, tramway colonial...Quand des entreprises françaises financent l’occupation ou y participent.

    Cela rappelle étrangement des situations vécues déjà sous d’autres cieux, c’est-à-dire là où l’argent est roi et qu’il n’y a pas de place pour les états d’âme. Au nom d’une logique aussi inhumaine que froide, des pays ferment les yeux dans des cas de flagrante injustice, en contradiction avec un discours supposé défendre les droits de l’homme.

    C’est ainsi que trois multinationales et une PME françaises sont accusées d’avoir tiré économiquement profit de la colonisation de la Cisjordanie par Israël. « . Les multinationales Alstom et Veolia comptent transporter leurs habitants à travers Jérusalem. La PME Manitou participe à la construction du mur de séparation. Toutes font du business en totale violation du droit international », indique une La banque franco-belge Dexia finance plusieurs coloniesONG (organisation non gouvernementale) française sur son site. Ainsi apprend-on, « en 2003, le gouvernement israélien a lancé un plan de financement des communes qui ont du mal à boucler leurs budgets. 67 municipalités israéliennes, dont une dizaine de colonies, bénéficient d’un emprunt auprès de Dexia Israël ».

    « L’implantation de colonies israéliennes en Cisjordanie viole la Convention de Genève, ratifiée par Israël, et plusieurs résolutions de l’Onu, notamment la résolution 446 du 22 mars 1979 », ne cesse t-on de rappeler y compris aux gouvernements qui se montrent d’une extrême complicité avec leurs milieux économiques.

    Cette résolution considère que la politique et les pratiques israéliennes consistant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 n’ont aucune validité en droit et font gravement obstacle à l’instauration d’une paix générale, juste et durable au Moyen-Orient. L’ONG « Intal », avec une trentaine d’organisations belges, vient de lancer une campagne « Dexia, out of Israel », contre le financement des colonies israéliennes par la banque franco-belge. Plusieurs communes belges ont déjà adopté des motions allant dans ce sens.

     Deux multinationales françaises sont impliquées dans le consortium Citypass aux côtés d’entreprises et de banques israéliennes : Veolia transport et Alstom, pour la réalisation du tramway d’El Qods, devant relier El Qods-Ouest, aux colonies israéliennes d’El Qods-Est, en Cisjordanie palestinienne. Alstom doit fournir 46 rames de tramway et a obtenu une concession de 30 ans pour l’exploitation de la ligne et c’est fort logiquement que l’Autorité palestinienne a porté plainte contre les deux multinationales.

     

    De nombreuses ONG ont dénoncé la participation des deux groupes à la réalisation de ce projet. Grâce à leur travail, Veolia a directement pâti de sa participation au consortium.

    En effet, le conseil municipal de Stockholm a annoncé, le 20 janvier, que Veolia, en charge du métro de la capitale scandinave depuis dix ans, était évincée au profit d’un autre opérateur. « Un contrat de 3,5 milliards d’euros est parti en fumée officiellement pour des raisons commerciales mais sur fond d’une intense campagne médiatique », rappelle-t-il.

    La dernière entreprise directement impliquée auprès des colonies israéliennes n’est pas une multinationale mais une société de taille moyenne. « Manitou » se présente comme « leader mondial de la manutention tout terrain », au chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros, fournit machines et bulldozers pour la construction et l’entretien du mur de démarcation, érigé par le gouvernement israélien, dont le tracé empiète largement sur le territoire palestinien. Et ces entreprises n’ont jamais été rappelées à l’ordre dans leur pays d’origine.

    AFPS - 16 février 2009

  • Le Conseil d'Etat déclare la France coupable dans la déportation des juifs - La question des indemnités

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    Mémorial de la Shoah à Paris

    Le Conseil d'Etat a solennellement affirmé que «la responsabilité» de l'Etat français était engagée dans les déportations pendant la Seconde Guerre mondiale mais qu'il avait depuis réparé globalement les préjudices.

    Pour la première fois de manière aussi solennelle, le Conseil d'Etat a estimé lundi que la «responsabilité» de l'Etat français était engagée dans la déportation des Juifs sous le régime de Vichy. Une décision dans la lignée de ses précédents avis sur ce sujet, mais qui cette fois-ci a valeur historique, puisqu'il sera publié au Journal Officiel.

    Le Conseil cite ainsi l'exemple «des arrestations, internements et convoiements à destination des camps de transit, qui ont été, durant la Seconde Guerre mondiale, la première étape de la déportation de ces personnes vers des camps dans lesquels la plupart d'entre elles ont été exterminées».

    La plus haute juridiction administrative a estimé que la «responsabilité» de l'Etat est «engagée en raison des dommages causés par les agissements qui, ne résultant pas d'une contrainte directe de l'occupant, ont permis ou facilité la déportation à partir de la France de personnes victimes de persécutions antisémites».

    «C'est une décision qui me satisfait», réagit Serge Klarsfeld, président de l'association des Fils et filles des déportés juifs de France, et vice-président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, contacté par lefigaro.fr.

    «La France montre maintenant qu'elle est à l'avant-garde des pays qui assument leur passé, ce n'était pas le cas jusque dans les années 90», souligne-t-il.

     

    «Indemnisation satisfaisante»

     

    Dans son avis, le Conseil d'Etat précise aussi que l'Etat a réparé, «autant qu'il était possible, l'ensemble des préjudices». Ces indemnisations ont été prises «dans le respect des droits garantis par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales», et sont «comparables» à celles prises par les autres Etats européens dans la même situation, estime le Conseil d'Etat.

    Pour Serge Klarsfeld, les indemnisations sont effectivement «tout à fait convenables». Il rappelle qu'il existe différents dispositifs, issus de la commission Mattéoli, qui avait été créée en 2000 pour faire la lumière sur le sort des biens juifs: «une rente pour les orphelins, une commission des spoliations, qui, par exemple, a indemnisé cette année à hauteur de 500 millions d'euros, ainsi que la Fondation pour la mémoire de la Shoah, qui a reçu cette année une dotation de l'Etat de 393 millions d'euros ». Par ailleurs, les déportés reçoivent une «pension convenable, une des plus importantes d'Europe», précise Serge Klarsfeld. « Les personnes qui demandent actuellement d'autres indemnisations ont souvent déjà obtenu quelque chose avec le dispositif existant», précise-t-il.

    Saisi par le tribunal administratif de Paris du cas de la fille d'un déporté, le conseil d'Etat ferme par sa décision un peu plus la porte aux éventuelles autres demandes d'indemnisations. C'est maintenant au tribunal administratif de juger cette affaire.

    Le Figaro - 16 février 2009

  • Obama: ce sera Geithner qui gérera directement la crise de l'iindustrie automobile...

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    Tim Geithner à Washington le 11 février 2009

    Le président américain Barack Obama va charger son secrétaire au Trésor Timothy Geithner de piloter directement la restructuration de l'industrie automobile, toujours au bord de l'abîme malgré l'aide de l'Etat, a-t-on appris lundi.

    La Maison blanche a décidé de ne pas nommer d'administrateur fédéral unique pour superviser le redressement des constructeurs renfloués par l'Etat comme envisagé jusqu'ici, a indiqué à l'AFP une source ayant requis l'anonymat.

    Il n'y aura pas de "tsar de l'automobile"", a assuré cette source à la veille de la présentation par General Motors (GM) et Chrysler de leurs plans de restructuration, qui nécessitent l'aval de Washington.

    A la place, le président Obama va confier cette tâche à son grand argentier, Timothy Geithner, flanqué du conseiller économique à la Maison Blanche Lawrence Summers.

    Le secrétaire au Trésor, déjà au coeur des chantiers de redressement d'une économie américaine au plus mal depuis les années 30, aura sous sa coupe une équipe d'experts venant de diverses agences gouvernementales (Economie, Travail, Transports, Commerce, Energie).

    Toujours selon la même source, Ron Bloom, ex-banquier d'affaires et expert des restructurations, devenu proche conseiller du président du syndicat de l'industrie United Steelworkers, fera partie des troupes. AFP. 16.02.09
  • Ophélie: identité confirmée par les tests ADN - la police hongroise va procéder à de nouvelles expertises

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    Les tests ADN confirment que le corps découvert jeudi dernier sur les bords du Danube à Budapest est bien celui de la jeune étudiante française Ophélie Bretnacher, disparue début décembre, a annoncé lundi la police hongroise.

    "Les résultats des tests obtenus le 16 février confirment sans nul doute que c'est bien le corps de la jeune étudiante française de 22 ans disparue le 4 décembre qui a été retrouvé", a annoncé la police dans un communiqué dont l'AFP a pris connaissance.

    "La police de Budapest a officiellement informé la famille des résultats des tests. La police désire faire appel à des expertises supplémentaires, et en fonction de leurs résultats, rendra le corps à la famille", a précisé la police.

    La police de Budapest a souligné également que l'enquête pour enlèvement et séquestration était toujours en cours. Le parquet de Budapest attend les résultats de ces nouvelles expertises pour décider si elle doit être poursuivie ou suspendue.

    La police a répété que la première autopsie effectuée dans la nuit de jeudi à vendredi dernier n'avait révélé aucun signe d'agression ou d'acte criminel.

    Ophélie Bretnacher, 22 ans, avait disparu dans la nuit du 4 décembre dans la capitale hongroise après avoir passé la soirée dans une discothèque du centre-ville avec des amis.

    Son sac à main, avec ses papiers d'identité et son téléphone portable, avait été retrouvé sur un pilier du pont des Chaînes reliant les deux rives de Budapest.

    Selon l'opinion du médecin légiste, le décès est lié à une suffocation causée par noyade, le drame résultant d'un accident ou d'un suicide.

    AFP. 16.02.09

    Pourquoi est-elle repartie seule en pleine nuit de cette discothèque? Aucun de ses amis ne pouvait-il la raccompagner?

    Le trajet était assez long et elle devait traverser le pont des Chaînes pour se rendre chez les personnes qui l'hébergeaient.

    Aucune ville du monde n'est sûre la nuit pour une jeune femme seule.

    La police hongroise semble écarter d'emblée une "mauvaise rencontre" suivie de viol. Le ou les coupables ont pu se débarrasser ensuite de la jeune fille en la précipitant dans le fleuve. Mais ils auraient oublié son sac, retrouvé ensuite par deux étudiants italiens dont la police ne parle plus.

  • Pierre Vial: il faut se débarrasser de ces sangsues

    http://www.terreetpeuple.com/actualite/chroniques-par-pierre-vial/guadeloupe-et-martinique-il-faut-se-debarrasser-de-ces-sangsues.html?2d4883b0bf7db295e9826020acb22e07=52cc1af3fc6dc1048b22554ece5ca3e1

  • Coucher de soleil sur le Mont Canigou... vu de Cassis

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    Le soleil se couche sur le Mont Canigou, dans les Pyrénées-Orientales, le 14 février 2009.
    Altitude du Canigou: 2.784m
    La photo est prise des hauteurs de Cassis, près de Marseille. Merci à ZL pour cette photo magnifique!

  • Jean-Marie Le Pen: "on n'atteindra pas le port"

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    Jean-Marie Le Pen à Saint-Cloud - 10 février 2009
    Président du Front national, Jean-Marie Le Pen, 80 ans, sera candidat aux européennes en juin en Provence-Alpes-Côte d’Azur et candidat en 2010 aux régionales.

    Politiquement parlant, est-il difficile d’avoir l’âge que vous avez ?
    Jean-Marie Le Pen.
    Non. Même si beaucoup l’ignorent encore, la durée de la vie dans notre pays a augmenté de quinze ans en l’espace de cinquante ans. Autrement dit, avec les critères anciens, j’ai aujourd’hui 65 ans et pas 80. J’ai toujours détesté le mot retraite, aussi bien dans le civil que dans le militaire. Clairement, je ne serai plus champion du 100 m. Mais, pour la politique, je suis suffisamment lucide pour savoir à quel moment il faudra me retirer. Je crois, en France en tout cas, que l’image du père celle du vieux chef n’est pas repoussante.
    De De Gaulle à Pétain, on en a eu déjà pas mal d’exemples.

    Le Conseil représentatif des institutions juives de France et le Conseil français du culte musulman sont scandalisés des « propos antisémites et xénophobes » que vous avez tenus à Marseille en parlant notamment de « M. Ben Gaudin »…
    En quoi est-ce choquant de dire que, s’il y a demain 800 000 musulmans à Marseille, le maire serait forcément musulman ?

    La communauté musulmane est outrée…
    Il n’y a pas de « communauté musulmane ». Il y a juste quelques types qui parlent en son nom.

    Comprenez-vous que le pape ait levé l’excommunication d’un évêque d’extrême droite qui déclare ne pas croire à la Shoah ?
    Je crois à la liberté de penser et à la liberté d’opinion. Je ne vous en dirai pas plus dans une matière où, en France, il n’y a pas de liberté et où on est judiciairement condamné quand on a une opinion qui diverge de celle de l’établissement.

    Pourquoi avez-vous assisté au dernier spectacle de Dieudonné ?

    Je suis le parrain de sa fille. J’ai été une fois le voir au Zénith. Je n’étais pas ce soir-là dans la salle mais au promenoir. Je reconnais à M. Dieudonné, qui est un chansonnier, le mérite de la liberté.

    La crise mondiale, à qui ou à quoi vous l’imputez ?
    Je l’impute à la mise en oeuvre de l’utopie européo-mondialiste. On a voulu détruire les systèmes nationaux, les frontières, les cloisonnements, les règles pour nous imposer un monde libertaire où tout est autorisé, surtout aux puissants. A l’arrivée, on débouche sur une financiarisation de l’économie, sur des jeux de comptes sur la politique raciale des subprimes…

    « Raciale » ?
    Oui. On a voulu fournir des maisons à des gens qui n’avaient pas les moyens de se les payer et on l’a fait parce qu’ils étaient noirs. En pensant ainsi calmer des tensions éventuelles. Aujourd’hui, on n’en est qu’à la première étape de la crise car si les CDS (« credit default swaps ») suivent, ce sont des milliers de milliards de dollars qui peuvent alors faire sauter le système.

    Le « système » capitaliste ?
    Le capitalisme financier aboutissant à la réunion en quelques mains de moyens inimaginables. Quand on sait que M. Madoff a pu escroquer 50 milliards de dollars… et j’en connais en France des petites gens ruinées par Madoff…


    Seriez-vous favorable à la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu ?
    Ce n’est pas une bonne idée. La notion qu’à M. Sarkozy des classes moyennes cela va du salarié au smic jusqu’au portier du Fouquet’s m’apparaît assez farfelue.
    La vérité, c’est que le président Sarkozy, quoi qu’il en dise, a très peu de moyens d’agir sur la crise parce que, dans le Vendée Globe, nous sommes sur un bateau qui a déjà 2 t d’eau dans la coque et la voile déchirée. On n’atteindra pas le port.

    Nicolas Sarkozy réclame une « moralisation »du capitalisme…
    Comment se fait-il que M. Sarkozy, qui connaît très bien ces milieux-là, ne se soit pas aperçu qu’il y avait dans la constitution même de certaines grandes fortunes pas mal d’immoralité ?

    Certains ne sont-ils pas allés trop loin ?
    Sans doute…

    Vous paraissez très sceptique devant l’idée de « moralisation » ?
    Je suis assez sceptique, oui.

    Olivier Besancenot est-il le Le Pen de la gauche ?
    Besancenot est un trotskiste qui a, médiatiquement, le soutien du président et des milieux dirigeants. Parce que ces derniers souhaitent une extrême gauche forte pour qu’elle broute dans les champs du PS. Entre lui et moi, il n’y a rien de commun.

    Encouragez-vous l’idée d’un partage en trois (actionnaires, salariés, investissement) des profits de l’entreprise ?
    Les actionnaires sont des gens libres. S’ils estiment que le rapport de leurs investissements n’est pas suffisant, ils les retireront. Et l’action de l’entreprise chutera verticalement à la Bourse.

    Comment se porte le Front national ?
    En 2007, M. Sarkozy a capté une partie de mon électorat en copiant une partie de mon discours. C’était une arnaque car depuis, comme prévu, il dérive à gauche. Sarkozy répète sans cesse qu’il a tué le FN. Eh bien, il se trompe : le FN n’est pas mort car il chante encore. Les deux tiers de ceux de nos sympathisants qui s’étaient laissés tenter par Sarkozy sont en train de décrocher. Qui trop embrasse mal étreint. M. Sarkozy ne peut pas espérer aller de l’extrême droite à MM. Besson et Kouchner. Maintenant, « l’Huma » est citée dans toutes les revues de presse du matin...

    Le FN sera-t-il présent à la présidentielle de 2012 ?
    La présidentielle est l’élection clé.

    Et vous, vous serez là ?
    Moi ? Non. Sauf circonstances exceptionnelles. Si une campagne électorale devait avoir lieu très vite, seul un homme d’expérience pourrait y aller. Et, dans ce cas seul, j’irais.

    Que vous inspire le sort réservé à Rachida Dati ?
    Cette petite bonne femme ne se défend pas si mal. Elle a une certaine dignité, une certaine allure. Certains sont bien cruels avec elle.

    L’heure est-elle toujours aux réformes ?
    C’est un choix : ou on accepte le bras de fer et on fait respecter sa politique, ou on capitule. Mais, avec Sarkozy, on connaît la réponse : il a enfilé les bottes de Chirac. Il va diriger à gauche, en essayant de conquérir par le charme ce qu’il ne peut plus obtenir par l’autorité. A l’arrivée, ce sera évidemment l’échec.

    Si vous deviez demain choisir, à une présidentielle, entre Nicolas Sarkozy et Martine Aubry…
    Oh, ne me mettez pas, Seigneur, devant ce cruel dilemme ! Mais bon, si je ne peux pas faire autrement, je ne sais pas si je n’essaierais pas Mme Aubry.

    Le Parisien -15 février 2009

  • La France le fait suer!

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     Et après, une bonne douche!
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

     

  • Philémon et Baucis, un couple de la Grèce antique

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    Philémon et Baucis - Tableau d'Adam Elsheimer (1600)
    Dans la mythologie grecque, Philémon et Baucis sont un couple de vieillards phrygiens.
    Leur histoire ne nous est connue que par Les Métamorphoses d'Ovide : Zeus et Hermès, sous les traits de mortels, « frappent à mille portes, demandant partout l'hospitalité ; et partout l'hospitalité leur est refusée. Une seule maison leur offre un asile ; c'était une cabane, humble assemblage de chaume et de roseaux. Là, Philémon et la pieuse Baucis, unis par un chaste hymen, ont vu s'écouler leurs plus beaux jours ; là, ils ont vieilli ensemble, supportant la pauvreté, et par leurs tendres soins, la rendant plus douce et plus légère». La question de l'hospitalité des habitants est d'autant plus importante pour Zeus que celui-ci se doit de prendre sous sa protection tous les voyageurs cherchant logis, ainsi que les hôtes.

    Pour les récompenser de leur bon accueil, les dieux les préservèrent d'un déluge dont ils inondent la contrée (punissant ainsi ses habitants inhospitaliers), et changèrent leur cabane en temple. Philémon et Baucis émettent le souhait d'en être les gardiens et de ne pas être séparés dans la mort. Zeus les exauce: ils vivent ainsi dans le temple jusqu'à leur dernière vieillesse et mourant en même temps, ils sont changés en arbres qui mêlent leur feuillage, Philémon en chêne et Baucis en tilleul. Ovide fait donc ici l'éloge du mode de vie simple et sans excès, préconisé par l'empereur Auguste.

  • Un couple français d'autrefois

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    Devant leur maison à Mérignac - 12 février 2009
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    Andrée montre leur photo de mariage en 1937
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Fêter la Saint-Valentin? Quand on a fêté ses noces d'or voici 20 ans, c'est une question superflue: Jean et Andrée, 106 et 91 ans, vivent l'amour "tous les jours" depuis 71 ans de vie commune sans l'ombre d'un orage.

    "J'avais 34 ans, elle était gosse. J'ai trébuché devant elle et elle m'a ramassé. Voilà!", résume, l'oeil rieur, Jean, les mains appuyées sur le pommeau de sa canne, dans leur maison de la banlieue bordelaise. C'était avant-guerre, en 1937 à Chinon (Indre-et-Loire) et depuis "chaque jour est un beau cadeau".

    Des résultats d'analyses médicales traînent sur la toile cirée, quelques photos de petits-enfants ici et là, une pile de journaux déjà lus. Et les éclats de rire d'Andrée, mariée à 18 ans et demi pour tourner la page d'une enfance malheureuse pavée de deuils.

    "Quand je me suis mariée, ça a été le paradis. Et s'il y avait quelque chose qui ne me plaisait pas, Jean faisait des grimaces dans la glace jusqu'à ce que je me mette à rire", avoue Andrée, chevelure blanche peignée en arrière.

    "On ne s'est pas marié à l'église, le curé n'a pas voulu de nous parce que j'avais refusé de me confesser", se rappelle Jean sans s'émouvoir. La belle robe de mariée est restée dans les rêves d'Andrée, par manque d'argent. "On était en costume de tous les jours", regrette-elle un peu aujourd'hui.

    Un an de séparation pendant la deuxième guerre mondiale, puis deux enfants -Jean l'aîné, âgé aujourd'hui de 70 ans, et Michèle sa soeur cadette de cinq ans- et "pas une dispute" en 71 ans de vie conjugale...

    Comment faire durer l'amour si longtemps ? "Il faut être patient et que chacun se comprenne", répond simplement Andrée, qui passe de temps à autre la main sur le crâne lisse de son "petit mari" et corrige un peu les dates qui s'embrouillent dans la mémoire de Jean.

    Pour l'ancien électricien, à la retraite depuis 1958 après avoir participé à l'électrification des campagnes dans les années 30, la jalousie pourrait pimenter un peu l'affaire: "tous les jours je suis jaloux. Chaque fois que tu vas au portail je regarde à qui tu parles!", reconnaît-il devant sa femme amusée.

    "Je n'ai rien à lui reprocher. Si la soupe n'est pas prête à l'heure, j'attends, je ne dis rien", illustre avec humour le centenaire, en chemise à carreaux. "On s'aime comme au premier jour. On n'a pas vu le temps passer", disent-ils en choeur, les rides du sourire au coin des yeux.

    AFP. 15.02.09

  • Correspondances

    La Nature est un temple où de vivants piliers
    Laissent parfois sortir de confuses paroles:
    L'homme y passe à travers des forêts de symboles
    Qui l'observent avec des regards familiers.

    Comme de longs échos qui de loin se confondent
    Dans une ténébreuse et profonde unité
    Vaste comme la nuit et comme la clarté,
    Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

    Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
    Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
    Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,

    Ayant l'expansion des choses infinies,
    Comme l'ambre, le muse, le benjoin et l'encens,
    Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.

    Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, 1857

  • Face au "cruel dilemme"...

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    Face au "cruel dilemne" entre Nicolas Sarközy ou Martine Aubry en 2012, le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, pourrait pencher plutôt pour la première secrétaire du PS, déclare-t-il dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France à paraitre dimanche.

       Interrogé sur son choix entre M. Sarközy ou Mme Aubry, il déclare que face à ce "cruel dilemne", "si je ne peux pas faire autrement, je ne sais pas si je n'essaierais pas Mme Aubry".

    Il exclut de se présenter à la prochaine présidentielle, "sauf circonstances excceptionnelles". "Si une campagne électorale devait avoir lieu très vite, nuance-t-il, seul un homme d'expérience pourrait y aller. Et dans ce cas seul, j'irais".

    "J'ai toujours détesté le mot retraite. Je crois, en France en tout cas, que l'image du père -celle du vieux chef- n'est pas repoussante", ajoute-t-il, citant "pas mal d'exemples", de "De Gaulle à Pétain".

    Interrogé sur l'opportunité de poursuivre les réformes dans la crise, il répond : "ou on accepte le bras de fer ou on capitule. Mais avec Nicolas Sarkozy on connait la réponse: il a enfilé les bottes de Chirac".

    "Il va diriger à gauche, en essayant de conquérir par le charme ce qu'il ne peut plus obtenir par l'autorité. A l'arrivée, ce sera évidemment l'échec", estime le chef de file du FN.
    AFP.14.02.09
  • Maria Riesch

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     Maria Riesch, reine du slalom à Val d'Isère. (Reuters)
    En tête du classement de la spécialité, Maria Riesch a tenu son rang en décrochant ce samedi 14 février la médaille d'or du slalom des Mondiaux de Val d'Isère. L'Allemande a signé le meilleur temps de la deuxième manche pour devancer la Tchèque Zahrobska et la Finlandaise Poutiainen. Déception pour Sandrine Aubert, 3e temps de la première manche, partie à la faute, tout comme Vonn et Moelgg.

     Tout le clan tricolore y croyait. Sandrine Aubert avait la médaille au bout de la spatule après son troisième temps de la première manche. Portée par tout le public de Val d'Isère, la skieuse des Deux-Alpes a tout donné, trop peut-être puisqu'elle est partie à la faute dans le haut du parcours. Comme Jean-Baptiste Grange lors du super-combiné, la Française n'a pas calculé, un quitte ou double qui lui a finalement été fatal. Le Club France se languit de cette troisième médaille que "JB" et Julien Lizeroux tenteront d'accrocher dimanche, lors du slalom messieurs, ultime épreuve de ces Mondiaux.

    Maria Riesch n'a quant à elle pas manqué son rendez-vous. En embuscade après le premier tracé (6e temps à 0"63 de l'Italienne Manuel Moelgg), l'Allemande a sorti le grand jeu dans le deuxième manche en signant le meilleur temps. La face de Bellevarde, marquée par les passages répétés des skieuses, n'a pas contrarié ses plans. Sa puissance et sa technique hors pair ont fait le reste.
    En tête de la Coupe du monde de la spécialité, Maria Riesch s'est offert à 24 ans un premier titre mondial. Une consécration.
    AFP.14.02.09

  • La destruction de Dresde, appelée aussi la "Florence de l'Elbe"

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      Dans les ruines de Dresde - 1945

    Un site conseillé (nombreuses photographies): http://www.witzgilles.com/dresde.htm

    Lire aussi: LA DESTRUCTION DE DRESDE par David Irving - 1987 (Editions Art et Histoire d'Europe)

     

  • Israël ne veut pas de trêve, il veut l'extermination de Gaza!

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    Sans parole ni honneur
    Israël ne conclura aucun accord de trêve avec le Hamas dans la bande de Gaza sans la libération du soldat israélien Gilad Shalit, a affirmé samedi le Premier ministre Ehud Olmert dans un communiqué.
     

    "L'ordre des priorités sont la sécurité des habitants du sud (du pays) et la libération de Shalit. Israël investira tous ses efforts pour atteindre ces deux objectifs", ajoute le texte, soulignant que toute "décision sera prise en tenant compte des nouvelles circonstances créées par les élections".

    La droite israélienne, tenante d'une ligne dure face au Hamas, est pratiquement assurée de former le prochain gouvernement dans la foulée des élections législatives du 10 février.

    Le caporal franco-israélien Gilad Shalit a été fait prisonnier en juin 2006 par des groupes armés palestiniens, dont le Hamas, dans une opération menée à la frontière de la bande de Gaza.

    "Il n'existe aucun lien entre les deux dossiers" de la libération du soldat et de l'ouverture des points de passage de la bande de Gaza, a réagi auprès de l'AFP le porte-parole de l'administration du Hamas à Gaza, Taher al-Nounou.

    "Les discussions se poursuivent en Egypte avec les Egyptiens. Plusieurs questions sont à l'étude", a-t-il ajouté sans plus de précisions, soulignant: "Il est peu probable qu'une date soit fixée à l'heure actuelle pour l'anonce de la trêve tant que ces questions ne sont pas réglées".

    Plus tôt, le Hamas avait accusé Israël d'être revenu sur ses positions concernant la durée d'un éventuel accord de trêve.

    Le Hamas dénonce "la marche arrière" d'Israël concernant la trêve.

     Ils (les Israéliens) ont demandé une trêve sans limite de temps et non d'un an et demi comme convenu", a déclaré dans un communiqué un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum.

    Les récents raids à Gaza menés par Israël et son "obstination sont des obstacles placés par Israël devant les efforts pour parvenir à une trêve", a-t-il ajouté, soulignant que son mouvement faisait porter à l'Etat hébreu "la responsabilité des conséquences de cette escalade dangereuse".

    Le Hamas avait annoncé jeudi avoir donné son accord pour une trêve de 18 mois dans la bande de Gaza contre la levée du blocus imposé par Israël à ce territoire palestinien. Selon lui, l'Egypte devait annoncer officiellement dans les 48 heures un tel accord.

    Mais le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, avait exprimé dès vendredi à Doha des doutes sur une annonce d'ici dimanche par l'Egypte d'un accord de trêve, faisant part à l'AFP d'une "complication" israélienne dans les négociations.

    Omar Souleimane, chef des services de renseignement égyptiens et homme clé des négociations, a rencontré plusieurs fois les responsables israéliens et du Hamas pour tenter de mettre en place une trêve à long terme sur Gaza.

    L'offensive israélienne dans la bande de Gaza (27 décembre-18 janvier) a fait 1.330 morts palestiniens et des milliers de blessés, dont 65% étaient des civils.

    AFP. 14.02.09