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  • CHIMULUS

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  • Persécution contre l'Eglise catholique: la Cour suprême américaine n'accorde pas l'immunité au Vatican

    La Cour suprême américaine s'est rangée, lundi, derrière l'avis d'un juge de l'Oregon, en n'accordant pas d'immunité au Vatican. 

    Le Pape est-il l'employeur de tous les prêtres du monde? Pour l'Église catholique, la réponse est non parce que le lien qui unit le successeur de Pierre à chacun des 400.000 prêtres catholiques n'est pas celui d'un PDG d'une multinationale avec ses employés. Mais la réponse est oui pour la Cour suprême américaine. Par un vote d'abstention, lundi, les neuf sages se sont rangés derrière l'avis d'un juge de l'Oregon qui pourrait dorénavant poursuivre au civil le Saint-Siège dans la gestion par l'Église du cas d'un prêtre pédophile.

     

     

    Part de responsabilité

     

    Décédé en 1992, le père Andrew Ronan fut effectivement déplacé à la suite de comportements pédophiles d'Irlande à Chicago, puis à Portland dans l'Oregon où une victime anonyme l'accuse d'agressions sexuelles dans les années 1960. Le juge en charge de cette plainte estime aujourd'hui que le Saint-Siège a sa part de responsabilité dans le déplacement de ce prêtre pédophile - pourtant décidé au niveau des évêchés. Et, jusqu'à lundi, l'interprétation d'une loi américaine accordait l'immunité aux entités souveraines étrangères comme le Saint-Siège.

     

    Ce verrou vient de sauter mais l'avocat du Vatican aux États-Unis a aussitôt prévenu qu'il plaiderait pour démontrer que «le Saint-Siège ne peut être considéré comme l'employeur dudit prêtre».

     

    C'est justement à l'issue d'un jugement en première instance qui mettait le Vatican en cause et pour éviter une telle perspective que le Saint-Siège avait fait appel auprès de la Cour suprême. Cette dernière avait sollicité l'avis de l'Administration Obama pour savoir s'il fallait lever l'immunité du Vatican. Mais l'Administration avait renvoyé les neufs juges de ladite Cour à leur responsabilité. Ils l'ont exercé lundi.

    Le Figaro - 28 juin 2010

     

     

     

     

     

     

  • Les rails d'Auschwitz profanés par deux Canadiens

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    Deux Canadiens d'une vingtaine d'années ont tenté de dérober des crampons des voies ferrées du site de l'ancien camp d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau, a annoncé un porte-parole du musée du site.

    "Les vigiles ont arrêté samedi peu avant midi deux Canadiens d'une vingtaine d'année en possession de deux crampons maintenant les rails des voies ferrées" sur le site d'Auschwitz II-Birkenau, a déclaré Bartosz Bartyzel du bureau de presse du musée. Cette voie a servi aux Allemands à transporter des centaines de milliers de Juifs vers les chambres à gaz à Birkenau.

    "Les deux hommes ont été par la suite remis à la police", a-t-il ajouté.
    "Pour nous, il s'agit de la profanation d'un lieu de mémoire. Ces objets ont une valeur inestimable", a encore déclaré M. Bartyzel.

    Un million de Juifs ont trouvé la mort à Auschwitz-Birkenau, ainsi qu'entre 70.000 et 75.000 Polonais non juifs, 21.000 Tziganes, 15.000 prisonniers de guerre soviétiques et 10.000 à 15.000 autres prisonniers, dont des résistants, selon les données du musée du camp.
    Le Figaro - 29 juin 2010

  • Gaza: le massacre continue - Un Palestinien tué, deux autres blessés

    Un Palestinien a été tué et deux blessés cet après-midi par des tirs israéliens à l'est de la ville de Gaza, a-t-on appris de sources hospitalières palestiniennes. Les services hospitaliers à Gaza ont précisé avoir récupéré un corps et avoir été informés de deux personnes blessées. Toutefois, les ambulances n'ont pas été en mesure de pénétrer dans la zone des affrontements pour ramener les blessés.

    Selon des témoins, l'artillerie israélienne a ouvert le feu contre un groupe de combattants du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, extrême gauche). L'armée israélienne s'est refusée à tout commentaire dans l'immédiat.

    Le Figaro - 29 juin 2010

  • Fillon inaugure une mosquée à Argenteuil pour reconquérir la communauté musulmane: et la laïcité républicaine?

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    (Cliquez sur la photo)

    François Fillon a inauguré lundi une mosquée en région parisienne, un geste rare dans l'histoire de la République et fort pour tenter de rassurer la communauté musulmane échaudée par les débats sur l'identité nationale et le voile intégral.

    Entre dattes et thé à la menthe, plusieurs centaines de personnes, dont les principaux responsables de l'islam de France, avaient été réunis à la grande mosquée Al Ihsan d'Argenteuil, ancien garage Renault de 3.000 mètres carrés qui a conservé ses rampes d'accès automobiles, en plus, désormais, d'un minaret.

    Absent de taille, le ministre de l'Intérieur et des cultes, Brice Hortefeux, pourtant annoncé. Selon Matignon, c'est à la demande du Premier ministre que ce dernier a préféré plancher sur le dossier des collectivités territoriales, en discussion lundi soir au Sénat.

    Une défection jugée "stupéfiante" par le maire PS d'Argenteuil Philippe Doucet, qui y a aussitôt vu la marque du "discrédit" qui touchant le ministre depuis sa condamnation début juin à 750 euros d'amende pour "injure raciale" après des propos sur les Arabes, un jugement dont il a fait appel.

    C'est donc sans ministre à ses côtés que François Fillon a répété, à une semaine du début du débat parlementaire sur l'interdiction du voile intégral, que son gouvernement n'entendait aucunement discriminer la deuxième religion de France.

    "La réalité de l'islam de France aujourd'hui, c'est celle d'un islam de paix et de dialogue", un "islam de juste milieu où le croyant vit sereinement sa foi" dans le respect de la République, a-t-il lancé.

    "Tirailleurs, spahis, tabors, moi, je n'oublie jamais tous ces soldats épiques, descendus de l'Atlas et des Aurès pour faire don de leurs vies à la France", a poursuivi M. Fillon en référence aux combattants, souvent musulmans, des anciennes colonies qui ont combattu sous l'uniforme français.

    "Aujourd'hui, les personnes de confession musulmane et leurs lieux de culte sont encore trop souvent l'objet de discriminations, et la cible d'agressions que nous ne pouvons tolérer. Oui, il y a en France des actes anti-musulmans", a-t-il embrayé, promettant d'être "intraitable" contre ces faits.

    Dans le même temps, il a estimé que "l'ennemi de la cohésion nationale" était "le repli clanique et le communautarisme", dont l'une des formes les plus dangereuses était "l'intégrisme religieux".

    "En renvoyant une image sombre et sectaire, les personnes qui dissimulent leur visage au prétexte de leur foi sont, consciemment ou non, les opposantes à l'islam de France que vous avez contribué à construire", a enchaîné François Fillon, appelant les musulmans à se dresser contre "ce détournement du message religieux".

    Un pan du discours accueilli plutôt fraîchement par une partie de l'auditoire, opposée à un texte sur le voile intégral, à l'image du président du Conseil français du culte musulman, Mohammed Moussaoui.

    Prenant la parole à son tour, ce dernier a répété que "des pratiques et des comportements marginaux comme le port du voile intégral ne doivent pas conduire à la stigmatisation de la pratique musulmane dans son ensemble", un passage chaudement applaudi par l'assistance.

    Mais dans l'ensemble, lui comme les autres responsables musulmans ont salué cette inauguration, "un signe de respect" et une "grande première qui restera gravée dans les mémoires". En juillet 1926, le président Gaston Doumergue avait inauguré la grande Mosquée de Paris.

    "Le gouvernement se rachète une conduite", a commenté Adel Jeddi, un adjoint au maire d'Argenteuil. "Il est important de se réconcilier avec une communauté avec laquelle il y a eu beaucoup de malentendus", a-t-il dit.

    France-Soir - 28 juin 2010

     

  • Procès de Villiers-le-bel: quatre témoins sur cinq se sont désistés par peur des représailles

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    Entrée de la Cour d'assises de Pontoise - (Cliquez sur la photo)

    Un seul témoin sous X a été entendu lundi par la cour d'assises de Pontoise au procès de tireurs présumés sur les forces de l'ordre à Villiers-le-Bel en novembre 2007, alors que cinq témoignages étaient programmés, dont un à visage découvert.

    Dès l'ouverture de l'audience, l'avocate générale, Marie-Thérèse de Givry, a annoncé un premier désistement : "Un témoin que nous devions entendre depuis Paris ce matin à 09H30 ne s'est pas présenté (...) Les autres témoins ne se sont pas présentés non plus".

    Dans la foulée, un autre témoin attendu dans l'après-midi à visage découvert a fait savoir à la presse via son avocat, Me Gilbert Collard, qu'il ne se présenterait pas non plus. "Il attend un mandat d'amener afin d'avoir une protection policière", a déclaré à l'AFP Me Collard. "Il fait des crises d'angoisse", a ajouté une enquêtrice.

    D'après la police, ces désistements n'ont qu'une explication : "La peur".

    Le témoin anonyme 19/07 ne s'en "sentait pas la force" et "a peur pour son intégrité et celle des siens", un autre "est introuvable" et la police est en "pourparlers" avec un troisième, selon les enquêteurs.

    "La peur est un sentiment irrationnel", a souligné à la barre le commissaire Yann Sourisseau, de la DRPJ de Versailles. "Ils sont paniqués à l'idée d'être confrontés une nouvelle fois aux personnes qu'ils ont désignées comme les auteurs des faits", ajoute-t-il.

    Quatre jeunes, incarcérés, sont jugés depuis une semaine à Pontoise pour tentative de meurtre en bande organisée sur des policiers dans les nuits des 25 et 26 novembre 2007 à Villiers-le-Bel, ainsi que pour détention et port d'arme prohibés. Le cinquième, sous contrôle judiciaire, soupçonné d'avoir fourni un fusil à pompe, comparaît pour complicité.

    Le 25 novembre 2007, la mort de deux adolescents - Moushin et Lakamy - tués à Villiers-le-Bel dans une collision entre leur moto et une voiture de police avait provoqué deux jours d'émeutes et d'échauffourées entre jeunes et forces de l'ordre.

    Ces dernières semaines, plusieurs tentatives de meurtre et un meurtre samedi à Villiers-le-Bel ont alimenté l'angoisse de représailles contre les témoins, "alors que ces faits n'ont rien à voir avec le procès", a assuré M. Sourisseau.

    Il a fallu finalement attendre l'après-midi pour avoir le premier témoignage sous X, celui du matricule PT02/08.

    Caché derrière un store, la voix déformée, PT02/08 a raconté par visio-conférence avoir "vu tirer sur les forces de l'ordre" l'un des accusés, Maka Kante, dit Mara, le soir des émeutes qui avaient commencé le 25 novembre 2007.

    "J'ai vu un individu tirer sur les forces de l'ordre à deux ou trois reprises. Il portait une capuche, quand il s'est retourné je l'ai reconnu, c'est un nommé Mara", a déclaré le témoin, confirmant mot pour mot sa déposition.

    Ce témoin PT02/08 avait déjà été évoqué pendant l'audience lorsque la défense avait parlé de lui comme d'un informateur des services de police avec lesquels il a d'ailleurs reconnu à l'audience avoir "collaboré une fois" en matière de drogue.

    "Qu'est-ce qui motive votre témoignage ?", a interrogé Me Bruno Bourrier, avocat des policiers blessés.

    "Ce sont des faits très graves, des choses qui ne doivent pas arriver", a expliqué le témoin, également entendu pour le passage à tabac d'un commissaire de police le même soir.

    L'audience doit se poursuivre mardi avec deux témoins à visage découvert.

    France -Soir - 28 juin 2010

  • Golfe du Mexique, "zone morte"

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    Oil Price, Wayne Madsen, 23 juin 2010

          Les mauvaises nouvelles concernant la catastrophe pétrolière du Golfe continue à affluer des sources de la Federal Emergency Management Agency (FEMA) et du Corps des ingénieurs de l’armée. Les planificateurs des situations d'urgences s’occupent d’une éventuelle « zone morte » dans un rayon de 200 miles autour du site de la catastrophe de Deepwater Horizon dans le Golfe.


          Un désastre environnemental paraît imminent et le déplacement des populations se prépare dans le Golfe. Les sources de la FEMA considèrent que le dispersant d’hydrocarbures utilisé par BP, le Corexit 9500, se mélange à l'eau du Golfe qui s’évapore, est absorbé par les nuages, et produit des précipitations toxiques qui menacent de continuer à massacrer la vie marine et la faune terrestre, la flore et les humains dans un rayon de 200 miles autour du site du désastre de Deepwater Horizon dans le Golfe.


          S’ajoutant aux inquiétudes de la FEMA et du Corps des ingénieurs, de grandes quantités de méthane s'échappent du gisement pétrolier sous la zone de forage Macondo du Golfe du Mexique.


          Lors d'une visite récente dans la région sinistrée, le président Obama a promis que la côte du Golfe « retournera à la normale. » Pourtant, les fonctionnaires fédéraux qui s'occupent de l'impact à court et long terme rapportent que la « zone morte » de la marée noire, créée par une combinaison de méthane et de pluie de Corexit toxique, nécessite l'évacuation et l'abandon à long terme des zones urbaines dans un rayon de 200 miles (320 km) autour du volcan du pétrole.


          Des plans sont mis en place en vue de l'évacuation obligatoire des villes de : Nouvelle-Orléans, Baton Rouge, Mandeville, Hammond, Houma, Belle Chase, Chalmette, Slidell, Biloxi, Gulfport, Pensacola, Hattiesburg, Mobile, Minette Bay, Fort Walton Beach, Panama City, Crestview, et Pascagoula.


          Les pluies toxiques du Golfe, qui devraient empoisonner les réserves d'eau douce poissonneuses et les lacs, les ruisseaux et les rivières, auront également un impact désastreux sur l'agriculture et l'élevage, ainsi que sur l'eau potable dans la région touchée.


          Les fonctionnaires de la FEMA affirment également que le fonds de 20 milliards de dollars de compensation mis de côté par BP est loin d'être suffisant pour couvrir les coûts de la catastrophe. Les sources de la FEMA disent que la catastrophe coûtera bien plus d’un billion de dollars (1000 milliards), et s’approchera vraisemblablement de 2 à 3 billions de dollars.



    Original : oilprice.com/Environment/Oil-Spills/Government-Insiders-Get-Ready-for-the-Gulf-Dead-Zone.html
    Traduction copyleft de Pétrus Lombard

    Alter Info - 2- juin 2010

     

     

  • L'Air Force One de Sarkozy volera cet été: coût 176 M€

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    (Cliquez sur l'image)
    Nicolas Sarkozy devrait disposer dès l’automne d’un nouvel Airbus A-330-200 spécialement aménagé. Le vol d’essai aura lieu le mois prochain. Les hangars à avions de l’aéroport Bordeaux-Mérignac (Gironde) sont très sécurisés, mais l’un d’eux l’est encore plus que les autres.
    Dans le plus grand secret, on y aménage depuis un an le futur avion de la présidence de la République. Un Airbus A-330-200 qui se trouve à l’écart des autres appareils.
    Seules les personnes dûment accréditées et soumises au secret-défense sont autorisées à l’approcher. Mais l’A-330 ne devrait plus rester à l’ombre très longtemps. Les derniers aménagements sont en cours et, selon nos informations, le premier vol d’essai devrait avoir lieu courant juillet, au plus tard début août. Le ministère de la Défense, futur propriétaire, ne confirme ni ne dément, mais un connaisseur souffle que « les premiers tests au sol ont été réalisés ». C’est d’ailleurs à la suite de ces tests que quelques problèmes techniques ont été découverts et que le vol d’essai, initialement prévu pour fin juin, a été retardé de trois semaines. « Ces problèmes sont mineurs, mais avec ce type d’appareil, nous ne voulons prendre aucun risque », explique un employé. Si le calendrier est respecté, Nicolas Sarkozy devrait pouvoir monter à bord à l’automne.
    Elysée et gouvernement seront alors enfin dotés d’un avion capable de rallier la côte ouest des Etats-Unis sans escale, ce que ne permettait pas l’A-319, le moyen-courrier généralement utilisé pour les déplacements de la présidence. L’opération aura coûté 176 M€ (lire ci-contre). Annoncée par la Direction générale de l’armement à l’été 2008, elle avait fait grand bruit.
    Cela fait plus d’un an que les équipes de Sabena Technics, déjà chargée d’entretenir les Airbus de l’armée de l’air, transforment l’A-330 en avion VIP. La tâche n’est pas mince. Autrefois propriété de Swissair, puis d’Air Caraïbes, cet appareil âgé de onze ans, immatriculé à Pointe-à-Pitre, était destiné à transporter les passagers entre la métropole et les Antilles. Rien à voir avec sa nouvelle mission. Pour respecter le cahier des charges de l’Elysée, il a fallu désosser entièrement la cabine. A présent, une soixantaine de fauteuils business remplacent les 324 sièges initiaux et une grande salle de réunion a été dessinée. A bord, le président disposera d’une chambre et d’une vraie douche. Côté technologie (fax, téléphone, ordinateur), on a choisi le dernier cri, et les passagers auront la possibilité de surfer sur le Net à 10000 m d’altitude. Enfin, la carlingue a été renforcée et l’avion équipé d’un système de leurre antimissiles.
    Le ministère de la Défense réclamait avec insistance le renouvellement des avions de l’Etec, la flotte de l’escadron gouvernemental, vieillissante. Les quatre Falcon 50 ne peuvent transporter que neuf personnes, et comme ils sont anciens, leurs indispensables « grandes révisions » les immobilisent plus de deux mois au sol. Quant aux deux A-319, livrés sous la cohabitation et baptisés Chirac et Jospin, leur rayon d’action de 7000 km ne leur permet pas de rallier Mayotte ou La Réunion d’une traite. L’A-330-200 remédie au problème puisqu’il peut parcourir plus de 11000 km sans escale.
    En revanche, il a fallu trouver une solution pour accueillir l’appareil. Deux fois plus long et quatre fois plus lourd que l’A-319, l’A-330-200 ne peut pas décoller de la base militaire de Villacoublay, la piste étant trop courte. Aux dernières nouvelles, les vols devraient être opérés de l’aéroport d’Orly.
    Boursorama - 27 juin 2010

  • L'original de la lettre des Bleus à Domenech

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
    NPI - 27 juin 2010

  • L'Iran a assez d'uranium pour fabriquer deux bombes selon le patron de la CIA

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    Leon Panetta
    WASHINGTON — L'Iran dispose de suffisamment d'uranium faiblement enrichi "pour fabriquer deux armes" nucléaires, a déclaré dimanche le patron de la CIA Leon Panetta sur la chaîne ABC, ajoutant que ce pays pouvait mettre au point un engin en deux ans s'il le voulait.

    "Nous pensons qu'ils ont assez d'uranium faiblement enrichi pour fabriquer deux armes", a affirmé dimanche le directeur de la CIA.

    "Cela leur prendrait sans doute un an (pour fabriquer la bombe) et ensuite une autre année pour développer un système opérationnel d'utilisation de cette arme", a ajouté M. Panetta.

    Tout en indiquant qu'il existait au sein de l'Iran "un débat" interne actuellement sur la décision ou non de développer une bombe, M. Panetta a estimé que l'Iran "continuait de développer son savoir-faire, ainsi que sa capacité nucléaire". "Ils continuent à travailler sur la conception des armes", a-t-il ajouté.

    "Cela soulève des inquiétudes quant à leurs intentions, jusqu'où ils veulent aller", a poursuivi le directeur de la CIA alors que jeudi le Congrès américain a adopté un projet de loi de sanctions contre l'Iran pour forcer Téhéran à abandonner ses ambitions nucléaires.

    Interrogé sur les inquiétudes d'Israël, le chef de la CIA a indiqué que "du point de vue du renseignement", Israël et les Etats-Unis partageaient leurs informations sur l'évaluation de la capacité nucléaire iranienne.

    "Je pense qu'ils ont davantage le sentiment que la décision a été prise (par l'Iran) de fabriquer la bombe", a affirmé M. Panetta.

    "En même temps, ils savent que les sanctions vont avoir un impact", a-t-il assuré.

    Les sanctions américaines que le président Barack Obama doit promulguer visent notamment à perturber l'approvisionnement en essence de Téhéran qui ne dispose pas de capacités de raffinage suffisantes.

    L'UE a également décidé à la mi-juin de sanctions visant le secteur sensible du raffinage du pétrole. Ces mesures européennes et américaines sont destinées à accompagner celles de la résolution adoptée début juin au Conseil de sécurité de l'ONU.

    Evoquant les menaces terroristes, le patron de la CIA a cité la prolifération nucléaire: "j'ai des craintes quant à la prolifération nucléaire et qu'une de ces armes puisse tomber entre les mains d'un terroriste".

    "Il y a beaucoup de ces matériaux en circulation et nous sommes préoccupés de savoir où elles atterrissent et entre les mains de qui".

    M. Panetta a également évoqué la cybersécurité. "Nous sommes aujourd'hui dans un monde où la cyberguerre est une réalité. On peut menacer notre système électrique, on peut menacer notre système financier. Cela peut paralyser ce pays", a déclaré M. Panetta ajoutant: "il faut qu'on y porte davantage attention".

    AFP. 27 juin 2010

  • Mondial: l'Allemagne écrase l'Angleterre 4 à 1

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    L'Allemagne, très impressionnante, s'est qualifiée pour les quarts de finale du Mondial-2010, en écrasant l'Angleterre 4 à 1 en 8e de finale, dimanche au Free State Stadium de Bloemfontein.

    Avec cette performance, la Mannschaft atteint pour la huitième fois d'affilée les quarts de finale d'un Mondial (et pour la 15e fois en 17 participations). Plaisir suprême: pour la troisième fois dans un match à élimination directe, elle barre la route d'un Mondial à un adversaire historique, comme en quart de finale en 1970 et en demi-finale en 1990.

    Les Anglais, sortis de leur groupe au forceps, ratent pour la troisième fois d'affilée la qualification pour les quarts de finale d'une Coupe du monde. Et échouent dans leur objectif de décrocher une deuxième Coupe du monde après celle de 1966, remportée contre... l'Allemagne.

    France-Soir - 27 juin 2010

  • Les lingots de l'héritier Peugeot: une nouvelle affaire gênante pour Woerth?

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    Robert Peugeot
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    Eric Woerth pourrait ne pas en avoir fini avec les polémiques fiscales. L'héritier de la famille Peugeot, Robert Peugeot, s'est fait voler à Paris en décembre des lingots d'or, dont la valeur a été revue à la baisse… Sans doute par crainte d'une enquête fiscale, à propos de laquelle il a rencontré le ministre. C’est ce que raconte, ce dimanche, le JDD.

    L'héritier Peugeot a dîné chez "L'ami Louis", quelques jours après ce cambriolage, avec Eric Woerth, alors ministre du Budget, craignant «une enquête sur l'origine de son or» alors qu'il était «déjà sous le coup d'un litige fiscal», selon le Journal du dimanche.

    «Le montant du vol, sur la base de sa déclaration initiale a d'abord été estimé à 500.000 euros... puis aujourd'hui à 150.000 euros», écrit le journal. «Le préjudice réel de 150.000 euros, sur lequel l'assurance a remboursé 82.000 euros, est conforme à l'ISF de M. Peugeot», a réagi un de ses conseillers cité par le JDD.

    L'entourage de Woerth dément au journal une intervention du ministre, assurant que la différence entre les deux montants serait une «erreur de calcul de la police».

    Le JDD précise que Robert Peugeot a reçu la Légion d'honneur des mains d'Eric Woerth début juin.

    Interrogé par l'AFP, le porte-parole de la famille Peugeot a confirmé que le domicile de Robert Peugeot à Paris avait été cambriolé en fin d'année dernière, mais a refusé de commenter le détail de ce qui avait été dérobé, arguant que c'était «une information privée». Il dément le montant de 500.000 euros de préjudice. «Le montant qui fait foi, sur la base de l'attestation de la compagnie d'assurance, c'est bien 82.000 euros», s’en tient le porte-parole : le préjudice global pourrait donc être estimé entre 100 et 150.000 euros.

    «On ne nie pas qu'Eric Woerth et Robert Peugeot se connaissent», dit le porte-parole, qui refuse de commenter un dîner entre le ministre et l'héritier. Il dément l'existence d'un litige fiscal touchant Robert Peugeot, assurant qu'il «est totalement clair sur sa situation fiscale».

    (Source AFP) - Libération - 27 juin 2010

  • ANNA DE NOAILLES (1876-1933)

    Le pays

    Ma France, quand on a nourri son coeur latin
    Du lait de votre Gaule,
    Quand on a pris sa vie en vous, comme le thym,
    La fougère et le saule,

    Quand on a bien aimé vos forêts et vos eaux,
    L'odeur de vos feuillages,
    La couleur de vos jours, le chant de vos oiseaux,
    Dès l'aube de son âge,

    Quand amoureux du goût de vos bonnes saisons
    Chaudes comme la laine,
    On a fixé son âme et bâti sa maison
    Au bord de votre Seine,

    Quand on n'a jamais vu se lever le soleil
    Ni la lune renaître
    Ailleurs que sur vos champs, que sur vos blés vermeils,
    Vos chênes et vos hêtres,

    Quand jaloux de goûter le vin de vos pressoirs ;
    Vos fruits et vos châtaignes,
    On a bien médité dans la paix de vos soirs
    Les livres de Montaigne,

    Quand pendant vos étés luisants, où les lézards
    Sont verts comme des fèves,
    On a senti fleurir les chansons de Ronsard
    Au jardin de son rêve,

    Quand on a respiré les automnes sereins
    Où coulent vos résines,
    Quand on a senti vivre et pleurer dans son sein
    Le coeur de Jean Racine,

    Quand votre nom, miroir de toute vérité,
    Émeut comme un visage,
    Alors on a conclu avec votre beauté
    Un si fort mariage

    Que l'on ne sait plus bien, quand l'azur de votre oeil
    Sur le monde flamboie,
    Si c'est dans sa tendresse ou bien dans son orgueil
    Qu'on a le plus de joie...

  • Découverte de nouveaux documents sur le séjour d'Hitler en prison

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    Adolf Hitler a bénéficié d'un traitement de faveur lors de sa détention à la prison de Landsberg en 1924: des centaines de personnes lui ont rendu visite, dont plusieurs dizaines pour célébrer son 35e anniversaire, montrent des documents de l'établissement pénitentiaire, situé près de Munich.

    Ces pièces ont été découvertes récemment par un habitant de Nuremberg dans les objets personnels de son défunt père. Ce dernier les avaient achetées sur un marché aux puces dans les années 1970, précise Werner Behringer, dont la maison de vente à Fürth, en Bavière, les mettra aux enchères le mois prochain. Selon M. Behringer, les quelque 500 documents se trouvaient avec des livres sur la Première Guerre mondiale que son père avait achetés.

    Robert Bierschneider, un employé des Archives du Land de Bavière, qui a examiné des copies des documents transmises par M. Behringer, a précisé qu'elles portaient des tampons caractéristiques de la prison de Landsberg à l'époque. "Les documents semblent authentiques, mais pour procéder à un réel examen, il faut avoir les originaux entre les mains", a-t-il déclaré à l'Associated Press.

    Les documents seront vendus aux enchères le 2 juillet, le prix de départ ayant été fixé à 25.000 euros. Un seul porte la signature d'Hitler. Le dirigeant nazi avait été incarcéré à la prison de Landsberg après "le putsch de la brasserie", tentative avortée de prise de pouvoir par la force en Bavière en 1923. Condamné à cinq ans de prison, il avait bénéficié d'une libération anticipée, ne restant que neuf mois derrière les barreaux.

    Il avait des amis très influents, dont le héros de la Première Guerre mondiale Erich Ludendorff, qui lui a rendu visite plusieurs fois durant sa détention. Les documents montrent que le général prussien était autorisé à voir l'ancien caporal sans surveillance aussi longtemps qu'il le voulait.

    Les documents montrent également que 30 à 40 visiteurs ont pu entrer dans la prison pour célébrer l'anniversaire d'Hitler avec lui le 20 avril 1924, seulement 19 jours après le début de sa détention. "Son séjour en prison ressemblait plutôt à des vacances", remarque M. Behringer.

    Dans une note datée du 18 septembre 1924, le directeur de la prison, Otto Leybold, évoque un détenu "raisonnable, modeste, humble et poli avec tout le monde".
    Hitler a passé une grande partie de sa détention à écrire son manifeste "Mein Kampf", mais les documents montrent qu'il avait également du temps pour des pensées plus prosaïques.

    Dans une lettre à un concessionnaire automobile de Munich, le futur dictateur explique vouloir acheter une voiture mais hésiter entre deux modèles Benz, et demande s'il pourrait obtenir un rabais, selon une copie dactylographiée de la missive.
    Alliance - Samedi 26 Juin 2010 - 14 Tammuz 5770

  • Clymène, la société qui fait évaporer l'argent de Liliane Bettencourt

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    Florence Woerth

    Le site internet Médiapart révèle ce soir une partie des curieux comptes de la société Clymène, chargée de gérer l’argent reversé par L’Oréal à Liliane Bettencourt. C’est là que travaillait Florence Woerth, la femme du ministre du Travail. Entre 2000 et 2008, Clymène a perdu des sommes énormes, sans qu’il soit possible pour l’instant de savoir ce qu’elles sont devenues.

    A en croire les révélations ce soir du site internet Médiapart, Liliane Bettencourt avait du souci à se faire sur la gestion de sa fortune. Selon Mediapart, la société qui gérait les sommes reversées par L’Oréal à la femme la plus riche de France est une formidable machine à perdre de l’argent.

    Liliane Bettencourt est la seule actionnaire et la seule cliente de la société Clymène. C’est là que travaillait Florence Woerth, la femme du ministre du Travail. Elle a démissionné depuis que l’affaire Bettencourt a éclaté. Si les comptes de Clymène tels que les révèle Médiapart sont exacts, Florence Woerth n’a peut-être pas trop intérêt à valoriser son expérience. Entre 2000 et 2008, Clymène aurait en effet perdu 107 des 170 millions d’euros de son capital. Non contente de cette hémorragie, Clymène aurait aussi fait perdre à sa cliente-actionnaire des sommes considérables en bourse, alors même qu’elle était en pleine expansion.

    Pour une société chargée de faire fructifier de l’argent, ces résultats posent des questions. Soit ses responsables ont fait preuve d’une rare incompétence. Incompétence tenace qui plus est, puisque les chiffres avancés par Médiapart couvrent huit années.
    Seconde hypothèse l’objectif de Clymène était de placer de l’argent discrètement dans des paradis fiscaux, autrement dit, à faire de l’évasion fiscale. Impossible pour l’instant de pencher en faveur d’une hypothèse ou l’autre, alors qu’un gestionnaire de la fortune de la milliardaire, chargé de régulariser les sommes placées à l’étranger a découvert 78 millions d’euros laissés par “négligence” sur des comptes.

    Quoi qu’il en soit, les salariés de Clymène n’ont pas eu à souffrir des souffrir des déboires de la société. En 2008, les charges salariales sont passées de 424.000 euros à 1,5 millions d’euros.

    France Info - 26 juin 2010

  • Rugby: lamentable défaite du XV de France en Argentine

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    (Cliquez sur la photo)

    BUENOS AIRES — Le XV de France, totalement dépassé, a subi la plus large défaite de l'histoire de ses confrontations avec l'Argentine, victorieuse 41 à 13 samedi à Buenos Aires en clôture d'une tournée estivale française qui a viré à l'humiliation la plus totale.

    Les Français ont achevé leur tournée par une prestation encore plus désastreuse que leur défaite inaugurale le 12 juin en Afrique du Sud (47-12).

    AFP. 26 juin 2010

  • Des politiques à la Gay Pride

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    AFP - Des dizaines de milliers de personnes ont défilé et dansé au son de musiques techno dans les rues de Paris samedi pour la Gay Pride, Marche des fiertés lesbiennes, gay, bi et transsexuelles, avec pour mot d'ordre "Violences, discriminations, assez ! Liberté et égalité, partout et toujours !".

    La Marche a été ouverte par une vingtaine de motards de la gay moto club (GMC), vêtus de débardeurs moulant et brandissant des drapeaux arc-en-ciel.

    Suivaient les élus, avec notamment le numéro 2 du PS Harlem Désir. Le président PS du conseil régional d'Ile-de-France Jean-Paul Huchon, a affirmé : "C'est la neuvième marche à laquelle je participe et je viens redire ici que nous sommes favorables au mariage entre personnes du même sexe et à l'adoption pour les homosexuels". "Sur ces sujets, la France est en retard par rapport aux autres pays européens", a ajouté la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot.

    Un conseiller de Paris UMP, Thierry Coudert, écarté du groupe des élus par le service d'ordre a dénoncé "une attitude incompréhensible, car je suis dans mon parti favorable au mariage et à l'adoption pour les gays".

    Le porte-parole de l'Interassociative lesbienne, gay, bi et transsexuelle (Inter LGBT), qui réunit 60 associations et organise la Marche, Vincent Loiseau, a justifié cette exclusion en rappelant "que n'étaient accueillis dans la tête du cortège que les représentants des partis défendant les revendications de l'Inter LGBT".

    "Selon les sondages, 65% des Français sont favorables au mariage gay et 57% favorables à l'adoption, l'ensemble des forces de gauche est favorable au mariage et l'adoption, il y a donc un blocage d'une partie de la droite, qui bloque toute avancée des droits", a t-il dit.

    Le cortège s'est ébranlé dans une ambiance bon enfant, avec beaucoup de déguisements débordant d'inventivité : des hommes travestis, portant strings, bas résilles et bottes à plate-forme, des hommes papillons, des anges avec de grandes ailes blanches, des Ecossais en kilt laissant voir les fesses, ou des tenus cuir avec colliers de chien et fouet.

    Mais de nombreux hétéros ont participé à la fête. Arnaud Batisse, 20 ans, qui a écrit au feutre "Hétéro" dans son dos, explique que cette mention "lui permet d'éviter de nombreuses mains aux fesses". Une autre hétéro, Elodie Depagnat explique que "la gay pride, c'est un super endroit pour faire la fête".

    Parmi les 80 chars décorés avec sono et danseurs, tous les partis de gauche et écologistes étaient représentés, ainsi que les UMP de Gay Lib, les syndicat CGT et CFDT, les homos chrétiens de David et Jonathan, les homos juifs de Beit Haverim.

    Dans le char de la police, avec l'affiche "uniformes que dans la tenue", des policiers arrosaient la foule avec des pistolets à eau et distribuaient des préservatifs.

    Des entreprises diverses ont profité de cette Marche pour des actions commerciale. Renault, avec le magazine Tetu, présentait sa nouvelle décapotable et Daihatsu présentait un nouveau modèle avec la mention "le droit à la différence".

    Le théâtre Mogador présentait sur une immense pièce montée sa nouvelle pièce "Mamma mia" et le club Holenext invitait les marcheurs à une "after pride fétichiste.

    Trois minutes de silence ont été observées en hommage aux victimes du VIH-SIDA.

    Un concert est organisé à l'arrivée du cortège, place de la Bastille.

    Les "Soeurs de la perpétuelle indulgence", association de lutte contre le Sida, composée d'hommes habillés en religieuses portant des cornettes, prononceront une "bénédiction générale".

    Click here to find out more!AFP. 26 juin 2010
  • Des politiques à la Gay Pride

    Click here to find out more!

  • Meurtre de Tarbes: Jérémy Priour, 18 ans et demi, toxicomane, mis en examen pour meurtre

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    De très lourdes charges pèsent sur Jérémy Priour selon la PJ
     
    Nom + photo donnés par les médias!
     
    Et la présomption d'innocence?
     
     

    C'est vers 9 heures, hier matin, que Jérémy Priour est arrivé au palais de justice de Pau, solidement encadré par les forces de l'ordre. Le jeune majeur de 18 ans et demi a été déféré au parquet avant d'être mis en examen par un juge du pôle de l'instruction pour meurtre ayant pour objet de préparer ou de faciliter un délit (le vol dans ce cas) et actes de torture et de barbarie sur personne vulnérable avec arme.

    Des charges très lourdes passibles de la réclusion à perpétuité.

    Selon une source judiciaire, les actes de barbarie sur Colette Tanguy, âgée de 79 ans, ne sont pas encore avérés. Il appartiendra au magistrat instructeur de mener des investigations pour déterminer si les entailles au cutter ont été faites avant ou après la mort de la vieille dame. Jérémy Priour a été incarcéré à Pau.

    Lundi, le jour de la Fête de la musique, Jérémy Priour se serait alcoolisé avec trois amis une partie de l'après-midi. Selon l'enquête de la PJ, c'est seul qu'il aurait pénétré par le balcon pour cambrioler le petit appartement qu'occupait Colette Tanguy, au rez-de-chaussée dans cette résidence de la place au Bois.

    « MEURTRE ABOMINABLE »

    Agée de 79 ans, Mme Tanguy, qui vivait seule, avait des problèmes de santé, selon le procureur de la République de Tarbes Gérard Aldigé. Elle marchait avec une canne et avait des problèmes de vue. Cette ancienne couturière était très appréciée dans son immeuble. Sociable, elle ne manquait jamais de dire bonjour à ses voisins, de donner des gâteaux aux enfants. Elle appréciait particulièrement regarder la place au Bois depuis son balcon.

    C'est dans l'appartement que se noue le drame. Le jeune homme aurait porté de très violents coups à Mme Tanguy. Des coups mortels selon les résultats de l'autopsie. Un acharnement qui ne va s'arrêter là puisque le corps de Mme Tanguy a été découvert lardé de nombreux coups de cutter. C'est baignant dans une mare de sang que Mme Tanguy a d'ailleurs été trouvée par les policiers. Le procureur de la République de Tarbes a qualifié « d'abominable ce meurtre » qui ne cadre pas avec Tarbes. Ce déchaînement de violence interroge sur l'état de l'agresseur au moment des faits. Jérémy Priour consomme régulièrement de l'alcool et du haschich. Il a dit aux enquêteurs s'être mis à l'héroïne depuis six mois.

     C'est un chéquier volé chez sa victime qui a permis à la police judiciaire de remonter jusqu'à Jérémy Priour, déjà connu du tribunal pour enfants. Une riveraine a vu arriver dans son jardin le carnet de chèques et s'est immédiatement intéressée à qui venait de le jeter. Elle a ainsi repéré un groupe de quatre jeunes. Le lendemain, elle s'est rendue à la banque pour signaler la découverte du chéquier. Tous les quatre interpellés, les trois amis de Jérémy Priour ont finalement été relâchés à l'issue de leur garde à vue. Lors de leurs perquisitions, les policiers ont retrouvé une paire de chaussures portant des traces de sang. Durant sa garde à vue, Jérémy Priour, qui a reconnu commettre des cambriolages, a dit ne se souvenir de rien, a précisé Gérard Aldigé.

    L'instruction qui commence va tenter de faire la lumière sur les zones d'ombre qui entourent encore ce drame, tenter de comprendre comment un jeune majeur peut ainsi basculer dans l'ultra-violence jusqu'à la barbarie et au meurtre.

    LA DEPÊCHE - 26 juin 2006

  • Persécutions policières contre l'Eglise catholique de Belgique, qui n'exclut pas une action en justice

    BRUXELLES - L'Eglise belge n'exclut pas une action en justice après la perquisition de plusieurs de ses dépendances jeudi, lors d'une opération de policiers enquêtant sur d'éventuels nouveaux cas de pédophilie, a annoncé samedi un porte-parole.

    "Nous ne pouvons pas exclure le fait qu'il puisse y avoir une action en justice, si cela est nécessaire", a indiqué le père Eric De Beukelaer, porte-parole de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles, citant l'avocat de l'Eglise Fernand Keuleneer.

    Mandatés par le parquet de Bruxelles, les enquêteurs ont perquisitionné le palais épiscopal de Malines, au nord de Bruxelles, au moment où s'y déroulait une réunion des évêques belges, qui ont été retenus pendant plusieurs heures.

    L'Eglise belge est également outrée par les perquisitions de la police dans la crypte de la cathédrale de Malines et des forages dans deux tombes archiépiscopales, a expliqué le porte-parole.

    "Pour le moment, en tant que simples citoyens, nous avons le droit de poser des questions. Mais qu'ils aient été regarder dans les tombes de cardinaux décédés, je pense que nous pouvons dire que cela nous a un peu surpris", a-t-il ajouté.

    Les policiers étaient à la recherche de documents, notamment de courriers entre des victimes présumées de prêtres pédophiles et les autorités catholiques, échangés dans le cadre d'un comité interne à l'Eglise belge, destiné à recueillir les confidences des victimes.

    "L'action policière met en danger le travail et la confidentialité du comité", a regretté M. De Beukelaer. Cette instance avait été mise en place en avril, après la démission de l'évêque Roger Vangheluwe qui avait admis avoir abusé d'un enfant pendant des années.

    "Nous savons qu'il s'agit d'abus sexuels sur mineurs, c'est donc un problème important mais on ne sait pas qui est concerné ou de quoi il retourne, donc c'est encore trop vague pour que l'on décide ce que nous allons faire", a indiqué le porte-parole.

    Dans une interview à Radio Vatican, l'archevêque André-Joseph Léonard, à la tête de l'Eglise catholique de Belgique, a regretté que "les fouilles et la détention des évêques aient donné l'impression qu'ils étaient suspects".

    "En quelques heures, l'image de l'Eglise belge a été ternie", a-t-il déploré selon l'agence de presse Belga.

    "Il semblerait que la police cherche le Da Vinci Code", avait-il déclaré un peu plus tôt, faisant référence au roman policier teinté d'ésotérisme du romancier Dan Brown.

    (©AFP / 26 juin 2010 17h10)

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