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  • Les biens nationaux appartiennent au peuple français! Les cessions immobilières de Baroin, ministre du Budget

    Le gouvernement  a un gros besoin d'argent, alors il accélère sa politique de cessions immobilières.

    François Baroin a confirmé le mercredi 9 juin la mise en vente prochaine de pas moins de 1 700 biens immobiliers appartenant à l’Etat, et cela dans les quatre ans à venir.

    Un plan pluriannuel de cessions de biens immobiliers appartenant à l’Etat, a été établi couvrant le période 2010-2013.

    Bureaux, châteaux, immeubles en pierre de taille, hôtels particuliers… Tour d’horizon rapide de quelques uns des biens mis en vente par le ministère du Budget.

    Situés en majorité en province, car les cessions à Paris ne représentent en volume qu'un peu plus de 2 % des cessions totales, ces biens sont composés de bureaux (28 %), de terrains (24 %), de logements (15 %) et de casernes (4,5 %)
    Ils ont tous été jugés " inutiles et inadaptés " d'après les déclarations du ministre du Budget , lors d'une conférence de presse.

    Les Français peuvent actuellement, en cliquant sur le site ­Internet www.budget.gouv.fr/cessions/prochaines-ventes, connaître la liste des 1700 immeubles et terrains que l'État compte vendre entre 2010 et 2013.

    Le ministre du Budget confirme que les biens seront mis en vente par le biais d’appels d’offres , qu'il juge être une procédure jugée à la fois " plus transparente et plus égalitaire " que la technique du gré à gré, qui a été privilégiée jusqu’à maintenant. Il a également promis qu'il publierait une fois par an " des points, des rapports d’étape ",  même si aucun calendrier précis ne semble avoir été arrêté.

    Si on regarde d'un peu plus près on découvre que ces ventes touchent par exemple pour Paris : un immeuble haussmannien de plus de 1 700 mètres carrés de surface utile situé au 19 boulevard de la Tour Maubourg, à proximité des Invalides, et un ancien hôtel particulier de 470 mètres carrés, édifié dans les années 1920 au 28 rue de Bourgogne, de l’autre côté de l’esplanade.

    Le Figaro nous révèle également, que l'État va vendre des maisons forestières de l'Office national des forêts (ONF), certaines n'ont rien d'une cabane! notamment le relais de chasse en forêt de Saint-Germain-en-Laye, une très belle demeure du XVIIIe siècle.

    On découvre également en province : une propriété sur les bords du lac Léman, à Thonon-les-Bains (74). Construit en 1800, ce bien d’exception dispose d’un port privé et est assorti d’une maison de gardiens d’environ 150 mètres carrés.

    Interrogé sur l’utilisation des recettes du nouveau plan, François Baroin en se basant sur l'utilisation des cessions réalisées depuis 2005, estime que seulement 15 % est destiné au désendettement de l'État, le reste étant réinvesti dans des opérations immobilières. Mais il espère que le pourcentage de 15 % sera plus élevé dans les jours à venir du fait de l'augmentation des déficits.

    Selon une information de l’AFP, retranscrit dans LaVieImmo.com Jack Lang, ancien ministre de la Culture, regrette que le patrimoine immobilier de l’Etat soit " petit à petit dilapidé ", déclaration faite en marge de l’ouverture de la vingt-septième édition des Journées européennes du patrimoine ce week end.
    Le fondateur des Journées nationales du patrimoine affirme alors  " En cherchant à renflouer les caisses de l'État à court terme, on risque de provoquer des pertes irréparables ", et d'ajouter " ce patrimoine n'est pas une charge, mais une chance inouïe pour la Nation que les pays étrangers nous envient ".
    En conclusion il déclare : "C'est justement en raison de la crise financière que l'on ne doit pas baisser la garde et qu'il faut investir dans la culture. Elle peut rapporter en retour beaucoup d'argent grâce au tourisme".

    Hélas, ce gouvernement n'analyse pas la situation comme Jack Lang, pour lui il faut combler le déficit de l'État par tous les moyens, sans état d'âme. Ma question au gouvernement est : quand vous aurez vendu la plupart de nos biens nationaux, comment allez-vous faire pour boucher ce "tonneau des Danaïdes" qu'est le déficit ?

    Il est bon de rappeler que ces biens nationaux n'appartiennent aucunement au gouvernement, ils appartiennent au peuple français, uniquement au peuple français et personne ne leurs a demandé s'ils étaient d'accord pour que le gouvernement dilapide gaiement, ce qui a été amassé, construit, et crée avec la sueur de leurs ancêtres.

    Sources : lavieimmo.com, Le Figaro

    LE POST - 18/09/10

  • Avignon: identifiés grâce à la vidéosurveillance, les auteurs d'une agression sauvage sont écroués

    Avignon agression sauvage vidéo surveillance.jpg

    Image vidéosurveillance 11 novembre 2010

    S'ils reconnaissent les faits, aucun d'eux n'a pour autant exprimé de regrets hier devant le tribunal correctionnel d'Avignon. Le 11 septembre, à 5 h 29, un couple d'étudiants qui s'engageait dans la zone piétonne à Avignon est victime d'une agression sauvage.

    Une scène d'une violence sidérante qui dure une quarantaine de secondes. Deux hommes et une femme s'attaquent au couple. Les coups pleuvent et portent. Les rôles semblent distribués au sein du trio qui s'enfuit lorsqu'arrive un camion de ramassage d'ordures ménagères. Ils ont volé au jeune homme un I-Phone et un paquet de cigarettes et le sac à main de la jeune fille. Le jeune homme, inconscient pendant de longues minutes, reprendra ses esprits dans l'ambulance des pompiers. Par miracle, les deux victimes ne sont que légèrement blessées.

    Rapidement identifié, le trio a été interpellé par les policiers : Salima Zaidi, 21 ans, mère de deux jeunes enfants qui résident chez leur père dans le Nord, habite à Bédarrides. Visiblement paniquée dans le box des accusés, elle essuie une larme en voyant ses proches dans la salle d'audience. Puis elle cache son visage entre ses mains lorsque Me Billet, partie civile, lit l'insoutenable récit de l'agression. A ses côtés, Jérémy Chatelle, 28 ans, un ex-héroïnomane traité au Subutex, qui a déjà été condamné à neuf reprises, ne manifeste aucune émotion. Antoine Zaidi, 25 ans, le cousin de Salima, qui habite depuis peu chez sa soeur à Avignon, apparaît particulièrement tendu. Assistés de Mes Barré et Dury, les prévenus, natifs de Calais, qui sont en récidive légale, sollicitent un délai pour préparer leur défense. Une défense qui, en réplique au bâtonnier Giudicelli qui parle d'une " destruction de l'ordre public", demande au tribunal de ne "pas faire, sous le choc d'une vidéo, un lynchage judiciaire". Le tribunal ordonne une expertise psychologique des trois prévenus "car les raisons du passage à l'acte sont un mystère dans ce dossier". Ils sont maintenus en détention jusqu'à leur comparution le 22 octobre prochain.

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    Une agression sauvage. Presqu'animale puisque sans aucune sommation, sans dispute, sans regard de travers préalable. Les images de vidéosurveillance que nous avons découvertes hier matin font froid dans le dos. L'ultra-violence gratuite à l'état pur, dopée par l'alcool, s'étalait sous nos yeux et l'on se disait alors que la vie ne tient qu'à un fil, au fait que l'on puisse parfois se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.

    "C'est inqualifiable" glissait le patron de la police municipale, Éric Peyriguey, qui découvrait aussi ces images. Durant cette minute hallucinante, un jeune couple-une Avignonnaise de 21 ans et son petit ami de 19 ans habitant à Mazan- empruntent la rue des Marchands. Là, les trois agresseurs- une femme et deux hommes- font semblant de parler, une bouteille d'un mélange alcool-coca à la main, et font alors exprès de croiser leur chemin. Soudain, un terrible coup de poing atteint le visage du jeune homme qui s'écroule. Il est ensuite frappé au sol alors que l'un des agresseurs moleste sa petite amie, à quelques mètres. Les cris ne sont pas audibles sur ces vidéos mais on les imagine. Les combats au sol s'éternisent, les secondes durent des siècles. On aimerait leur venir en aide. Et puis, après une minute de lutte, le coup final. Un coup qui aurait pu être fatal. L'un des agresseurs se redresse et balance son pied dans le visage du jeune garçon encore groggy au sol. Sa tête se fracasse contre un banc. Il est inconscient. Son corps gît inerte sur le carreau alors qu'un camion de la mairie fait son apparition et que les trois agresseurs s'enfuient... Dès le lendemain, vers 1 heure du matin, les opérateurs vidéo de la police municipale repèrent deux individus dont les physionomies peuvent correspondre aux suspects de la veille.

    Sur les images, on voit aisément qu'ils ont pour projet d'agresser une autre jeune fille, à l'angle des rues de la République et Joseph Vernet. Heureusement, les conditions ne seront pas réunies pour qu'ils commettent un nouveau forfait. Mais ils sont désormais identifiables grâce à la qualité de l'image et à la perspicacité des enquêteurs. Le mardi, c'est un heureux hasard et encore une fois des réflexes visuels policiers qui vont faire basculer l'enquête. Salima, serveuse à Courthézon âgée de 24 ans, l'une des trois agresseurs présumés, est convoquée au commissariat pour une banale affaire de chèques. Des policiers font le rapprochement avec les vidéos en l'apercevant; elle est placée en garde à vue. Le lendemain, son frère Antoine, âgé de 25 ans et soudeur à Montélimar, et le troisième complice, Jérémy, un chômeur de 28 ans, sont interpellés à la gare centre. Hier, ils ont été présentés au parquet, puis au juge des libertés et de la détention qui les a placés sous mandat de dépôt avant leur comparution immédiate prévue aujourd'hui. "Ils ont été choqués par les images de vidéosurveillance" expliquait hier Me Émilie Chapuis qui assistait les trois agresseurs en récidive légale pour avoir déjà été condamnés pour des faits de violences. Les deux victimes n'ont pas souhaité nous parler. Souffrant de traumatismes crâniens et de multiples contusions, le jeune homme a écopé de cinq jours d'ITT. "C'est un miracle qu'il soit encore en vie" lâchait un enquêteur en évoquant la violence avec laquelle le jeune Mazanais a été frappé: "Je n'ai jamais vu ça de toute ma carrière".

    La Provence - 17/09/10

     

     

     

  • Le scandale Sakineh

    L’essayiste Bernard-Henry Lévy et le président Nicolas Sarkozy ont mobilisé l’opinion publique française pour sauver de la lapidation une Iranienne accusée d’adultère. Submergés par leur émotion, les Français n’ont pas pris le temps de vérifier cette imputation, jusqu’à ce que Dieudonné M’bala M’bala se rende à Téhéran. Sur place, il s’avère que tout est faux. Thierry Meyssan revient sur cette spectaculaire et bien imprudente manipulation.

    Manipulations

    Dans le cas Sakineh, toutes les informations diffusées par Bernard-Henry Lévy et confirmées par Nicolas Sarkozy sont fausses.

    - 1. Cette dame n’a pas été jugée pour adultère, mais pour meurtre. Au demeurant, il n’est pas prononcé en Iran de condamnation pour adultère. Plutôt que d’abroger cette incrimination, la loi a stipulé des conditions d’établissement des faits qui ne peuvent être réunies. Il faut que quatre personnes en aient été témoins au même moment.

    - 2. La République islamique d'Iran ne reconnaît pas la Sharia, mais exclusivement la loi civile votée par les représentants du peuple au sein du Parlement.

    - 3. Mme Mohammadi-Ashtiani a drogué son mari et l’a fait tuer durant son sommeil par son amant, Issa Tahéri. Elle et son complice ont été jugés en première et seconde instance. Les « amants diaboliques » ont été condamnés à mort en première et seconde instance. La Cour n’a pas établi de discrimination selon le sexe des accusés. Il est à noter que, dans l’acte d’accusation, le relation intime des meurtriers n’est pas évoquée, précisément parce qu’elle n’est pas prouvable en droit iranien, même si elle est rapportée comme certaine par des proches.

    - 4. Le peine de mort est susceptible d’être exécutée par pendaison. La lapidation, qui était en vigueur sous le régime du Shah, et encore quelques années après son renversement, a été abolie par la Révolution islamique. Indigné par les assertions de Bernard-Henry Lévy et Nicolas Sarkozy, le vice-président du Conseil iranien de la magistrature a déclaré à Dieudonné M’bala M’bala qu’il mettait au défi ces personnalités sionistes de trouver un texte de loi iranien contemporain qui prévoit la lapidation.

    - 5. Le jugement est actuellement examiné par la Cour de cassation qui doit vérifier la régularité de chaque détail de la procédure. Si celle-ci n’a pas été scrupuleusement respectée, le jugement sera annulé. Cette procédure d’examen est suspensive. Le jugement n’étant pas encore définitif, la prévenue bénéficie toujours de la présomption d’innocence et il n’a jamais été question de l’exécuter à la fin du Ramadan.

    - 6. Me Javid Houstan Kian, qui est présenté comme l’avocat de Mme Mohammadi-Ashtiani, est un imposteur. Il est lié au fils de la prévenue, mais n’a jamais eu de mandat de cette dame et n’a jamais eu de contact avec elle. Il est membre des Moujahidines du Peuple, une organisation terroriste protégée par Israël et les néconservateurs. 

    - 7. Le fils de la prévenue vit normalement à Tabriz. Il peut s’exprimer sans entraves et téléphone fréquemment à M. Lévy pour critiquer son pays, ce qui illustre le caractère libre et démocratique de son gouvernement.

    En définitive, rien, absolument rien de la version Lévy-Sarkozy de l’histoire de Mme Sakineh Mohammadi-Ashtiani, n’est vrai. Peut-être Bernard-Henry Lévy a t-il relayé de bonne foi des imputations fausses qui servaient sa croisade anti-iranienne. Le président Nicolas Sarkozy ne peut invoquer quant à lui la négligence. Le service diplomatique français, le plus prestigieux du monde, lui a certainement adressé tous les rapports utiles. C’est donc délibérément qu’il a menti à l’opinion publique française, probablement pour justifier a posteriori les sanctions drastiques prises contre l’Iran au détriment notamment de l’économie française, pourtant déjà gravement blessée par sa politique.

    Voltairenet.org - 16/09/10

  • Les confessions de l'exorciste du Vatican

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    Le Père Gabriele Amorth, 85 ans

     Lire: http://www.lefigaro.fr/international/2010/09/18/01003-20100918ARTFIG00001-les-confessions-de-l-exorciste-du-vatican.php

     Le Figaro - 17/09/10

     

  • Dominique Cottrez gardait des bébés morts dans sa chambre

    La mère infanticide présumée de Villers-au-Tertre dans le Nord-Pas-de-Calais, a avoué qu'elle avait gardé trois petits cadavres, pendant quatre ans, dans la chambre conjugale. Mais son mari jure ne s'être aperçu de rien. Entendu par la juge vendredi, il n'a finalement pas été mis en examen.

    Les révélations de Dominique Cottrez, qui a avoué huit meurtres de nouveaux-nés cet été, ont poussé la juge d'instruction à délivrer un mandat d'amener à l'encontre de son mari Pierre-Marie Cottrez, vendredi. Dans la matinée en effet, Dominique Cottrez a affirmé qu'elle avait «gardé dans sa chambre à coucher trois sacs plastique contenant les cadavres des bébés». Elle a ajouté que «son mari lui avait demandé de s'en débarrasser car cela sentait mauvais», a expliqué le procureur de la République à Douai, Eric Vaillant, lors d'une conférence de presse. «Malgré de nouveaux éléments suffisamment importants pour justifier une nouvelle audition de Pierre-Marie Cottrez, la juge d'instruction n'a pas suivi mes réquisitions de mise en examen pour recel de cadavre et non dénonciation de crime», a ajouté le procureur. Et de conclure : «Pierre-Marie Cottrez conserve donc son statut de témoin assisté dans cette affaire et a été laissé libre».

    Fin juillet, lorsque l'aide-soignante de 45 ans avait été mise en examen pour «homicides volontaires sur mineurs de moins de 15 ans», le procureur avait déjà requis la mise en examen de son mari pour les mêmes chefs d'accusation sans être suivi par la juge d'instruction.

    L'affaire avait démarré par la découverte de deux corps de nouveaux-nés dans des sacs en plastique enfouis à l'ancien domicile des parents de cette femme, où elle avait elle-même vécu avant son mariage. Six nouveaux corps avaient ensuite été découverts dans le garage de la maison où elle vivait avec son mari.

     

    «J'ai dit toute la vérité»

     

    «Pendant son audition vendredi, Pierre-Marie Cottrez a reconnu avoir bien vu des sacs plastique dans la chambre, mais il a déclaré qu'il avait cru que c'était des vêtements. Il a aussi déclaré ne pas se souvenir d'avoir demandé à son épouse de s'en débarrasser», a précisé Eric Vaillant. S'exprimant devant les journalistes à sa sortie du palais de justice vendredi après-midi, Pierre-Marie Cottrez a lancé : «J'ai dit toute la vérité». Il a assuré ne s'être douté de «rien du tout» concernant les infanticides. Son avocat, Pierre-Jean Gribouva, s'est dit «satisfait» que son client conserve son statut de témoin assisté. Pour lui, «il n'y a eu aujourd'hui aucun nouveau rebondissement dans cette affaire, juste des éclaircissements et des détails à apporter». «Dominique Cottrez n'a porté aucune accusation contre son mari», a-t-il souligné.

    Reste une question sans réponse : Dominique Cottrez affirme toujours qu'elle n'a pas enterré les deux petits cadavres retrouvés dans le jardin de l'ancien domicile de ses parents. Alors, qui ?

    Le Figaro - 18/09/10

  • Quick halal: le vrai scandale n'est pas celui qu'on imagine

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    L'annonce par la chaîne Quick de la vente exclusive de produits halal dans 8 établissements, dont celui de Roubaix, était déjà en soi un scandale. Le consommateur est ainsi pris en otage et doit non seulement se conformer obligatoirement à la loi islamique mais de surcroît, dans ses formes les plus rigoristes.

     Le choix du « tout halal » étant la conséquence du refus imposé par les musulmans les plus radicaux de la préparation de nourriture « impure » dans les mêmes lieux que la préparation de nourriture halal. Ces mêmes consommateurs seront ainsi soumis à l'impôt islamique puisque la viande halal est taxée par des organismes musulmans de certification. 

    Le scandale prend une toute autre dimension lorsque l'on apprend que la chaîne Quick appartient depuis octobre 2006 à l'Etat Français. En effet, « Qualium investissement » détient 99,63 % du capital de Quick et n'est autre que la filiale de capital investissement de la Caisse des Dépôts et Consignations, bras financier de l'Etat. Quand on sait que la Caisse des Dépôts et Consignations devait être le fonds souverain français, on croit rêver ! C'est donc bien le chef de l'Etat qui est à la manœuvre dans le processus maintenant assumé d'islamisation forcée de la France et la mise en place de l'impôt islamique.

      Enfin, l'heureux propriétaire de Quick, Albert Frère, ami de Nicolas Sarkozy (celui-ci l'a élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur en 2008) a vu la Caisse des dépôts lui racheter sa société Quick pour 800 millions d'euros alors que celle-ci n'était valorisée qu'à 550 millions à la date de cette OPA « amicale ». Cette affaire a d'ailleurs fait l'objet de deux plaintes déposées par un acheteur évincé, l'une en France comme par hasard immédiatement classée sans suite, l'autre en Belgique, qui fait actuellement l'objet d'une instruction. Jusqu'où va-t-on aller ?

    18/09/10

     

     

  • Les néandertaliens des bords de Seine

    Des silex taillés et des ossements d'animaux datant de 200.000 ans découverts près de Rouen. 

    Le site archéologique de Tourville-la-Rivière est connu depuis les années 1960. Situé au bord de la Seine, sur une carrière de sable et de graviers, il a déjà livré de nombreux ossements d'animaux et des outils en pierre datant de 200.000 ans avant notre ère. C'est l'un des rares sites en France où l'on trouve des traces des néandertaliens anciens. Étroitement apparenté à Homo sapiens, l'homme de Neandertal a été présent en Europe de 300.000 ans à 30.000 ans avant notre ère.

    Les dernières fouilles de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) vont se terminer dans les prochains jours. Réalisées sur un hectare, ce sont les plus vastes jamais entreprises là-bas. Elles ont apporté une moisson de nouvelles données sur les hommes de Neandertal. Dans quelques jours, la dernière tranche d'exploitation de la carrière va débuter. Le site archéologique va être définitivement détruit.

     

    Os de panthère 

     

    Le site s'étage sur 30 mètres de sédiments charriés par la Seine, qui se sont déposés entre 350.000 et 130.000 ans avant notre ère. «Cette succession de dépôts sédimentaires constitue un extraordinaire enregistrement des variations climatiques et environnementales qui se sont déroulées dans la vallée de la Seine», explique l'Inrap dans un communiqué. Les découvertes ont été faites dans des strates datant de 200.000 ans, ce qui correspond à une période de climat tempéré.

    Ossements d'animaux et outils en pierre apportent toute une somme de nouveaux indices. Les chercheurs ont trouvé plus de 1500 ossements de cerfs, d'aurochs et de chevaux, d'ours, de lions, de lynx, de lièvres, de putois et de fouines… Gérard Carpentier, un archéologue amateur qui suit les travaux d'extraction depuis le début, en avait déjà une belle collection. La seule nouveauté est la découverte d'os de panthère.

    L'inventaire des espèces est finalement secondaire. «Ce qui est important, c'est que ces animaux n'ont pas été chassés par les néandertaliens. Il s'agit de carcasses d'animaux morts, explique en effet Jean-Philippe Faivre, l'archéologue responsable de la fouille organisée par l'Inrap. Le fleuve qui les charriait les a déposées sur les berges. C'est pourquoi on les a retrouvées entassées pêle-mêle dans des cuvettes naturelles.»

    Les analyses montreront bientôt si les os portent des marques de tranchants. «Rien n'est moins sûr», assure déjà Jean-Philippe Faivre. En effet, la disposition des silex retrouvés sur le site de fouilles indique que les néandertaliens n'étaient pas installés à demeure. Les archéologues ont trouvé environ 500 silex : près de 300 éclats rassemblés sur une petite aire de débitage de 2 m2 et des pierres taillées éparpillées sur une grande surface. La technique de débitage de la pierre est celle dite «de Levallois». Elle vise à obtenir des lames de pierre fines et aussi tranchantes que les couteaux d'aujourd'hui.

    «Le site de Tourville était pour les néandertaliens un lieu de passage occasionnel», estime le chercheur. Ils ont taillé des pierres sur place dans l'instant pour récupérer sur les carcasses, et en fonction de leur état de décomposition, de la viande, des tendons (pour en faire des liens) ou de la peau. «Cela révèle chez ces hommes une très bonne connaissance de leur environnement», conclut Jean-Philippe Faivre.

    Cette analyse est confirmée par Pascal Depaepe, directeur scientifique de l'Inrap et auteur de La France du paléolithique (Éd. La Découverte). Les fouilles préventives mises en place en France ont permis, depuis quelques années, d'explorer plus de sites prénéandertaliens et néandertaliens en France que dans toute l'Europe. Il confirme que «ces grands chasseurs maîtrisaient aussi parfaitement leur environnement».

    Le Figaro - 17/09/10

  • Benoît XVI: un discours majeur sur la religion et la politique

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    Benoît XVI vient de prononcer un discours majeur sur la question politique. Plus précisément sur les relations entre la religion et la politique. Il parlait dans le "Westminster Hall" devant tout le gotha de la politique (le premier ministre était absent pour le décès de son père mais tous les anciens premiers ministres vivants étaient présents). Des élus, des chefs d'entreprises, des hommes et des femmes de culture, bref toute l'intelligentsia était là.

    Je vous recommande de lire ce texte qui restera comme l'un des grands discours du pontificat. En deux mots, le pape revient sur son thème favori, la réconciliation de la foi et de la raison. Il explique que la religion tombe dans le fondamentaliste quand elle oublie la raison et que la raison se réduit à l'idéologie, quand elle fait l'impasse, sur les fondements de la religion. Appliqué à la politique, ce raisonnement tend à mettre en garde les démocraties occidentales pour leur fragilité si elles méprisent l'apport des religions.

    Cela peut paraître théorique mais cela vaut le détour et le...débat !

    Le Figaro - Religio Blog - 17/09/10

  • Absentéisme scolaire: la loi suspendant les allocations a été adoptée

    Le a adopté définitivement mercredi, après un ultime vote du , une proposition de loi prévoyant la suspension des allocations familiales pour absentéisme scolaire. Le Sénat a voté le texte conforme, c'est à dire sans y apporter de modifications, ce qui vaut adoption définitive par le parlement.

    Le débat n'est pourtant pas si vieux puisqu'il remonte au mois d'avril dernier.

     

    A l'occasion de la prise de fonction du préfet Christian Lambert, à Bobigny (Seine-Saint-Denis) le de la République Nicolas Sarkozy avait déjà annoncé lors de son discours sur la sécurité, que les allocations familiales seraient «systématiquement» suspendues en cas d'«absentéisme scolaire injustifié».

     

    Réponse graduée

     La proposition de loi du député UMP des Alpes Maritimes Eric Ciotti avait déjà été approuvée le 29 juin par les députés. Selon le texte, un élève ayant été absent plus de 4 demi-journées par mois, sans justification, recevra un avertissement. Le directeur de l'établissement en informera l'inspecteur d'académie qui rencontra les parents tout en saisissant le président du conseil général afin que soit mis en place un contrat de «responsabilité parentale».

    Si, au cours du mois suivant, l'absentéisme de l'élève est à nouveau constaté, l'inspecteur d'académie a alors «l'obligation» de saisir le directeur de la CAF qui suspendra le versement des allocations familiales. Si l'enfant retrouve le chemin de l'école et que son «assiduité» est constatée sur une durée d'au moins un mois, le versement des allocations pourra alors être rétabli.

    La possibilité de suspendre les allocations familiales est déjà inscrite dans la loi du 31 mars 2006 relative à l'égalité des chances, mais, jusqu'à présent, la décision était du seul ressort des présidents de conseils généraux. L'opposition de gauche a combattu ce texte, également dénoncé par les principaux syndicats d'enseignants et la première fédération de parents d'élèves, la FCPE. Un sondage avait pourtant mis en évidence qu'une majorité de Français était favorable à la suppression des allocations.

     Le Parisien - 16/09/10

  • Pauvres enfants! - Des familles homoparentales d'Europe réunies à Paris pour faire avancer leurs "droits"

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/les-familles-homoparentales-reunies-a-paris-1412017

    L'homoparentalité est une "réalité sociologique et sociétale majeure", affirme à l'AFP Philippe Rollandin, porte-parole de l'association française des parents gays et lesbiens (APGL), organisatrice de cette "première dans le monde" avec un réseau de 17 associations européennes homoparentales.

    L'APGL estime qu'en France 200.000 enfants sont élevés dans 80.000 à 100.000 familles homoparentales. Mais, selon l'Institut national d'études démographiques (Ined), la fourchette se situait en 2005 entre 24.000 et 40.000 familles, en grande majorité des couples de femmes, soit moins de un pour cent du nombre total de couples.

    "Les familles sont aujourd'hui très diverses, qu'elles soient monoparentales, recomposées ou homoparentales, et nous souhaitons obtenir une égalité des droits avec les familles hétérosexuelles", a déclaré M. Rollandin.

    Le droit à l'adoption, l'accès aux techniques de procréation médicalement assistée, une légalisation encadrée de la gestation pour autrui (mères porteuses) et la reconnaissance de la double filiation pour les parents homosexuels, par le mariage ou un pacte civil, constituent les principales revendications de ces familles.

    Environ 500 personnes venues de huit pays européens (France, Italie, Espagne, Portugal, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Finlande) aborderont les aspects juridiques, socio-psychologiques, religieux et éducatifs de l'homoparentalité. Ce sera l'occasion de faire le point sur des législations hétérogènes en Europe et de parler de l'homophobie à l'école.

    Des enfants et de jeunes adultes européens ayant grandi avec des parents gays, lesbiens ou transsexuels viendront apporter leurs témoignages.

  • Le Pape lance un apel aux jeunes catholiques: "Soyez les futurs saints!"

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    Des enfants catholiques attendent le Pape à Twickenham - (Cliquez sur la photo)

    "J'espère que parmi ceux d'entre vous qui m'écoutent aujourd'hui se trouvent des futurs saints du XXIème siècle", a souhaité le pape lors d'un discours prononcé devant un parterre de 4.000 élèves et 750 enseignants venus de toutes les écoles catholiques du pays, sur le terrain de sport de l'université St Mary à Twickenham.

    "Il se peut que certains d'entre vous pensent qu'être un saint ce n'est pas pour eux. Nous vivons dans une culture de la célébrité, et les jeunes sont souvent encouragés à se modeler sur des personnalités du monde du sport ou du spectacle", a-t-il déclaré.

    "L'argent à lui seul ne suffit pas à nous rendre heureux", a-t-il mis en garde. "La clé du bonheur est très simple: le vrai bonheur se trouve en Dieu", a-t-il conclu.

    Quelques minutes auparavant, il s'était adressé aux responsables des établissements d'enseignement catholique britanniques, leur demandant d'"assurer dans nos écoles un environnement sécurisant aux enfants et aux jeunes", allusion transparente aux scandales de pédophilie impliquant des prêtres.

    "En effet, la vie de la foi ne peut être éduquée avec efficacité que dans un climat de confiance respectueuse et affectueuse", a-t-il souligné.

    Benoît XVI a aussi mis l'accent sur le fait que "la présence de religieux dans les écoles catholiques est vraiment un puissant rappel de l'esprit catholique, souvent remis en cause, qui doit imprégner tous les aspects de la vie scolaire".

    L'intervention du pape a été suivie en direct par internet dans toutes les écoles catholiques du pays. L'Eglise britannique possède 2.800 établissements scolaires assurant l'enseignement à quelque 800.000 élèves et 22 instituts supérieurs et universités comptant 12.000 étudiants.

    Comme au premier jour de la visite débutée en Ecosse jeudi, les chaînes d'information en continu BBC et Sky News ont prévu de consacrer vendredi plusieurs heures de direct à la visite historique.

    AFP. 17/09/10

     

     

  • Menace terroriste contre le Pape - Rapprochement avec l'Eglise anglicane

    VIDEO  
    http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/au-royaume-uni-benoit-xvi-plus-pres-de-l-eglise-anglicane-1413715

     

    Cinq hommes âgés entre 26 et 50 ans ont été interpellés à 05h45 (04h45 GMT) dans le centre de Londres, "soupçonnés d'avoir commandité, préparé ou inspiré des actes de terrorisme", et devaient être interrogés, a déclaré Scotland Yard dans un communiqué.

    La police n'a pas précisé dans l'immédiat la nature de la menace et a assuré que "le dispositif de sécurité" restait adéquat, et qu'aucun changement de programme n'avait été signalé.

    "Le pape est calme" et a "confiance dans la police, qui prend les mesures nécessaires", a, quant à lui, affirmé à Londres le porte-parole du Vatican Federico Lombardi. La situation n'est "pas particulièrement dangereuse", a-t-il ajouté.

    Au deuxième jour de sa visite d'Etat au Royaume-Uni, Benoît XVI était appelé à devenir le premier pape accueilli au palais londonien de Lambeth, la résidence de l'archevêque de Canterbury Rowan Williams, chef des anglicans.

    Malgré une large couverture télévisée en Grande-Bretagne, la presse de vendredi doutait que la visite papale puisse dépasser la polémique. "Le pape pourra-t-il échapper au scandale sur la pédophilie ?", se demandait le quotidien The Independent. "Le scandale de la pédophilie fait de l'ombre à chacun de ses gestes. Son message est-il condamné à rester vain ?", s'interrogeait le quotidien.

    Un avis que ne partage pas le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi : "Nous ne pouvions pas désirer un meilleur début pour ce voyage", a-t-il affirmé.

    Peu après cette "visite fraternelle", le pape devait pénétrer dans l'abbaye de Westminster, la prestigieuse église anglicane où sont couronnés les souverains britanniques.

    Sur la châsse d'Edouard le Confesseur, un des derniers rois anglo-saxons et un des rares saints à être célébrés à la fois par catholiques et anglicans, Benoît XVI priera pour "l'unité chrétienne" aux côtés de Mgr Williams.

    Près de cinq siècles après la rupture de 1534 décidée par Henry VIII, l'Eglise catholique espère ainsi contribuer à apaiser les tensions avec les anglicans. Elles avaient été avivées en novembre 2009 par un acte papal offrant aux fidèles déçus par les évolutions de leur Eglise (sur la consécration de femmes et les bénédictions de mariages homosexuels, notamment) de rallier l'Eglise catholique.

    Cette offre a souvent été perçue comme un coup de couteau dans le dos par la communauté anglicane. Le quotidien conservateur The Times dénonçait d'ailleurs vendredi cette initiative revenant à déployer "des chars (catholiques) sur la pelouse" anglicane.

    Peu auparavant, à 16H10 GMT, le pape s'adressera aux députés et Lords au palais de Westminster, le Parlement britannique.

    Dans la matinée, dans une ambiance festive et colorée, il a participé à un rassemblement en plein air à Twickenham (sud-ouest de Londres) devant un parterre de 4.000 élèves et de 750 enseignants venus de toutes les écoles catholiques du pays, les appelant à devenir "les futurs saints du XXIe siècle".

    Le pape a aussi fait une allusion transparente aux scandales de pédophilie impliquant des prêtres en demandant aux institutions catholiques d'assurer "un environnement sécurisant aux enfants et aux jeunes". Le pape avait déjà reconnu jeudi que l'Eglise n'avait pas été assez vigilante et rapide dans la gestion de ces scandales.

    A Twickenham, une vingtaine de manifestants brandissaient des banderoles affirmant : "Le pape a tort. Mettez un préservatif". Trois hommes déguisés en anges figuraient parmi les manifestants, envoyés par un site de rencontres pour homosexuels.

    Plusieurs manifestations sont annoncées le long du parcours papal, notamment contre les positions "rétrogrades" du Vatican, dont la plus importante se déroulera samedi à Londres. Mais les protestataires ont été peu nombreux en Ecosse, jeudi, première journée de la visite.

    AFP. 17/09/10

  • Gitan tué à Draguignan en 2008, le gendarme acquitté, colère de la famille

    Un gendarme accusé d'avoir mortellement blessé en 2008 un gitan qui tentait de s'enfuir de la gendarmerie de Draguignan a été acquitté vendredi par la cour d'assises du Var, un verdict accueilli avec colère par les proches de la victime.

    Après deux heures trente de délibéré, les jurés ont suivi les réquisitions de l'avocat général Philippe Guémas, qui avait estimé jeudi que le gendarme Christophe Monchal ne pouvait "pas être pénalement condamné".

    "Il ne s'agit pas de délivrer un permis de tuer, mais de constater que Monchal a agi conformément à ce qui lui a été enseigné. Il a agi dans le cadre légal, il n'a pas agi pour commettre une infraction pénale", avait-il déclaré.

    A l'énoncé du verdict, au sein même du prétoire, les femmes de la famille de Joseph Guerdner se sont précipitées sur le cordon de police, aux cris de: "Assassins, elle est mal faite la justice! Les gendarmes, ils ont le droit de tuer, nous aussi on va les tuer".

    Dans la salle des pas perdus, des policiers ont été pris à partie. "On a le sentiment d'être vraiment pris pour de la merde", a réagi la soeur de la victime, Mauricette Guerdner. "Je ressens de la colère, ce n'est pas une justice", a-t-elle dit, tandis qu'un homme lançait: "Vous avez gagné, les gars, mais vous n'avez pas gagné la guerre"!

    Dans un coin, la mère, Micheline Guerdner, assise sur un banc, était secouée par des sanglots.

    "On a fait le procès de Joseph pendant cinq jours et on a condamné Joseph", a déploré Me Régine Ciccolini, avocate de la famille.

    "Christophe Monchal a été absous par la cour et le jury. On lui a décerné une décoration judiciaire. C'est un permis de tuer qui a été délivré", a renchéri Me Jean-Claude Guidicelli, l'autre avocat des parties civiles.

    "Ce verdict s'impose à nous et à tous les citoyens de la République", a commenté de son côté le général de division Marc Mondoulet, commandant de la gendarmerie dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, tout en appelant au respect pour la famille.

    Selon lui, "le verdict va être pris avec beaucoup d'attention et de gravité par la communauté de la gendarmerie parce que c'est le procès d'un événement où il y a eu mort d'homme".

    "Les jurés ont confirmé que l'adjudant Monchal a fait usage de son arme dans les conditions fixées par la loi", a souligné M. Mondoulet qui a refusé d'entrer dans le débat sur la réforme des textes, soulevé jeudi par l'avocat général.

    "Si on ne veut plus que les gendarmes fassent usage de leur arme, il faut avoir le courage politique de modifier le cadre légal", avait affirmé M. Guémas.

    Le militaire, qui s'est dit "désolé" vendredi avant que le jury se retire pour délibérer, était accusé de "coups mortels" pour avoir tiré en mai 2008 sur Joseph Guerdner, 27 ans, qui tentait de s'évader de la gendarmerie de Draguignan. Ce dernier était soupçonné dans une affaire d'enlèvement, ce qui avait conduit à son placement en garde à vue.

    Lors de son audition, le gendarme l'avait autorisé à fumer dans le couloir mais le jeune homme, menotté, avait sauté d'une fenêtre d'une hauteur de 4,6 m. Monchal, affirmant avoir voulu viser les jambes, avait tiré à sept reprises, l'atteignant trois fois.

    L'annonce de la mort de la victime avait suscité une vive émotion dans la communauté des gens du voyage qui avait manifesté à Brignoles et à Draguignan où de violents incidents avaient éclaté.

    Le placement en détention provisoire du gendarme avait suscité aussi un vif mécontentement parmi les militaires, contraignant le directeur national de la gendarmerie à un déplacement dans le Var pour calmer ses troupes.

    AFP. 17/09/10

  • Bruno Gollnisch: déclaration de candidature à la présidence du Front National

    Saint-Denis, 16 septembre 2010

    Mesdames, Messieurs ,

    Je m’exprime aujourd’hui devant cette basilique Saint-Denis, tombeau d’abord de l’héroïque Denis, premier évêque de Paris, martyrisé en 275, puis joyau de l’art gothique, admirable nécropole royale autrefois profanée par le vandalisme révolutionnaire. Ici reposent tant de ceux qui ont fait la France ou l’ont défendue, de Charles Martel jusqu’au siècle dernier . Nous sommes au cœur d’une région capitale sinistrée par des années de calamiteuse gestion marxiste, minée par une immigration incontrôlée, en proie à une violence à laquelle certains ne voient que des causes matérielles et des excuses sociales, alors qu’elle est 87 fois supérieure à celle de la Creuse, ou cependant la pauvreté est plus sévère.
    La Seine-Saint-Denis ne doit pas devenir pour la France ce que fut le Kossovo pour la Serbie : berceau de l’Histoire nationale progressivement submergé, puis amputé par les forces d’une coalition étrangère !

     

    Militant de la Cause nationale depuis ma jeunesse, présent dans la vie politique de notre Cité depuis 25 ans, je n’ai cessé de combattre pour la France contre vents et marées, sur les routes et dans les rues comme à la tribune des Assemblées responsables de son destin. Par l’action et la réflexion, par le geste, par la parole et par l’écrit. Dans les prétoires où je fus et demeure harcelé judiciairement pour ma liberté d’expression, comme dans la rue où je manifestais contre les tenants d’un système corrompu, qui n’a d’autre réponse à ses échecs et à ses trahisons que de tenter de diaboliser les patriotes.
    Ayant avec une inébranlable fermeté et une totale loyauté servi aux côtés de Jean-Marie Le Pen, indiscutablement l’homme le plus apte à conduire alors la famille nationale, et auquel l’Histoire rendra justice un jour, je me présente, dès lors qu’il renonce à cette charge lors de notre prochain Congrès, aux suffrages des militants de la cause nationale, pour sortir avec eux notre pays de sa décadence et contribuer à l’engager, s’il est possible, sur la voie du renouveau.

    Car nous avons vu juste sur toutes les évolutions majeures de notre Patrie, dont la situation ne fera que s’aggraver si nous ne l’arrachons pas aux griffes des politiciens acquis au mondialisme et résignés au déclin de la France.

    Parce que je suis fréquemment interrogé sur les convictions que je défends, je me dois de vous en donner les principales orientations.

    Redonner vie à l’identité française

    La planétisation qui résulte de la prodigieuse augmentation des moyens de communication terrestres, maritimes, aériens, et de l’information, met en relation les peuples, les cultures, les flux économiques et financiers, les événements. Se fondant sur cette indiscutable réalité, certains prédisent la fin des nations, qui cependant n’ont jamais été plus nécessaires à la conservation des identités et des libertés, des peuples et des personnes. Et comme ces nations résistent, on veut les détruire par l’asservissement politique, la submersion migratoire, la dénatalité planifiée, la culpabilisation systématique, la démoralisation permanente.

    Dans le respect des valeurs universelles auxquelles je crois profondément, et notamment l’égale dignité fondamentale de chaque être humain, je suis favorable au maintien de la liberté des Nations et de la diversité des cultures. Je refuse que le mondialisme transforme notre planète en un monde gris, uniforme, asservi et sans âme. Je m’engage pour redonner vie à l’identité française.

    Je continuerai à agir pour que la France redevienne maîtresse de son destin, en ramenant à leur juste place les utiles coopérations européennes : de projet, de concertation, mais en nous affranchissant de la tutelle du Super-Etat Eurocratique qui, depuis Bruxelles et Francfort, prétend régir tous les aspects de la vie politique, financière, économique, sociale, culturelle de 450 millions d’Européens.

    Ayant recouvré, sans doute avec d’autres, les instruments de notre souveraineté, qui est à une Nation ce que la Liberté est à une personne, nous pourrons alors inverser, dans l’ordre, la dignité et même la générosité, le courant de l’immigration ; assurer le respect sans faille des lois sur l’entrée et le séjour des étrangers ; mettre fin au système absurde qui confère des droits à ceux qui sont entrés illégalement, refuser le concept de discrimination positive, qui consiste en réalité à défavoriser les Français en faveur des étrangers, et à encourager plus encore leur venue. Au contraire, dans le but de couper les pompes aspirantes de l’immigration, je souhaite que le peuple français, directement saisi, inscrive clairement dans notre constitution la préférence nationale, car, contrairement à ce que l’on nous serine et à ce que l’on nous impose, il est moralement légitime, et juridiquement conforme au droit international, dont je suis un spécialiste, que les Français soient prioritaires chez eux comme les étrangers le sont dans leurs propres pays.

    Je renouvellerai mes propositions détaillées de réforme du droit de la nationalité, pour que ceux qui n’héritent pas de la nationalité française ne l’acquièrent que s’ils la sollicitent et la méritent. Mais aussi pour que ceux qui l’ont ardemment demandée et méritée soient pleinement admis dans la communauté nationale.

    Accueillir la vie avec les familles françaises

    Les criminels ou utopistes qui veulent poursuivre la politique immigrationniste avancent parfois pour alibi que, sans elle, le renouvellement des générations n’est pas assuré. Mais nous croyons fermement que si les Français délèguent à d’autres le soin de peupler leur pays à leur place, ils ont forfait leur droit à vivre libres et indépendants sur la terre de leurs aïeux. Parce qu’il y va de la survie de notre pays, de la transmission à ceux qui nous suivront de l’incomparable patrimoine dont nous avons hérité, mais aussi de la garantie d’une vie décente pour nos anciens, dont les retraites méritées sont d’ores et déjà gravement et injustement entamées, je souhaite la mise en place d’un vaste programme pour favoriser l’accueil de la vie, de son origine à son terme naturel, en donnant aux jeunes parents les moyens matériels et moraux de l’accueil et de l’éducation des enfants, source de joie inégalable et tellement supérieure aux plaisirs éphémères de la société de consommation. A la culture de mort, j’oppose la culture de la vie.

    Professeur d’Université, ancien doyen de faculté, je connais le trésor de potentialités que constituent les capacités de la jeunesse de France. Pour éviter sa dilapidation, je veux rendre aux familles, dans des conditions d’égalité, le choix de l’école de leurs enfants. Il faut que l’Education nationale soit soustraite à la mainmise des syndicats politisés et des associations partisanes qui y ont acquis droit de cité. Je m’opposerai aux expériences pédagogiques aberrantes qui ont pris en otage des générations entières de jeunes Français ; je veux que ceux-ci, quelle que soit leur origine sociale, puissent acquérir dès l’enseignement primaire une connaissance suffisante des savoirs fondamentaux et de leur patrimoine national, à commencer par la maîtrise de la langue française. Notre système éducatif pourra alors préparer à l’exercice de vrais métiers, au lieu de mentir à des millions de jeunes gens en les laissant s’engager dans des formations abstraites, et sans véritables débouchés.
    Enfin, je militerai pour le lancement d’un vaste programme de constructions, pour arrêter l’excessive raréfaction des terrains à bâtir, l’une des principales causes de la spéculation foncière et de l’effrayant renchérissement des logements. Chaque famille française vivant de son travail doit pouvoir accéder si elle le désire, et quelle que soit la modicité de ses revenus, à la propriété de son logement.

    Redonner vie à l’activité française

    En effet, le travail honnête n’est plus aujourd’hui le moyen d’acquérir, conserver et transmettre un patrimoine qui en soit le fruit. Le travail doit donc redevenir pour tous la source de l’enrichissement individuel et de la prospérité collective. Je souhaite voir briser les carcans qui l’entravent, en supprimant notamment au l’impôt sur le revenu du travail, le plus pénalisant, le plus arbitraire et le plus tracassier.

    De même, je veux voir protéger le travail des Français et diffuser l’actionnariat populaire, afin de limiter les effets dévastateurs du capitalisme financier anonyme et vagabond.

    Je souhaite que les charges sociales, frein à l’embauche et boulet pour la compétitivité de nos entreprises, ne pèsent plus à l’avenir seulement sur les salaires, mais sur l’ensemble des produits vendus chez nous, y compris ceux qui viennent de l’étranger.
    Parallèlement, je m’engage à réduire, non seulement la fiscalité qui spolie, mais aussi la bureaucratie qui paralyse, afin de rendre toute son efficacité à une fonction publique au service de l’intérêt général.

    Il faut ainsi que les véritables entrepreneurs, petits ou grands, initiateurs de projets et vrais créateurs d’emplois, qui osent et qui risquent, souvent sur leurs bien propres, soient aidés et non plus entravés, y compris les travailleurs indépendants et entrepreneurs individuels que sont les artisans, les commerçants, les professions libérales…

    Je veux en outre que l’entreprise privée française reçoive la protection à laquelle elle a droit contre la concurrence déloyale, par la remise en place de barrières douanières protégeant raisonnablement nos productions nationales des importations venant de pays pratiquant des salaires 20 à 30 fois inférieurs aux nôtres, ou dont les ouvriers, nouveaux esclaves des temps modernes, littéralement vendus au capitalisme apatride par les régimes communistes ou dictatoriaux qui les exploitent, sont dépourvus de toute protection sociale. Seront ainsi taxés notamment les produits des entreprises délocalisées qui réexportent chez nous leurs productions. Cette taxation réduira les profits de ceux qui, pour bénéficier en Afrique ou en Asie des gisements de main d’œuvre à vil prix, ont mis au chômage des centaines de milliers de nos compatriotes.

    Redonner vie à la terre française

    Parce qu’il n’y a pas de pays sans paysans, parce que sans indépendance alimentaire il n’y a plus d’indépendance du tout, parce nous ne pouvons accepter de voir s’étendre dans nos campagne le désert français, parce que les ressources de notre terre et de nos mers sont un atout exceptionnel, dans la perspective aussi des besoins alimentaires croissants de pays en voie d’industrialisation qui seront demain nos clients, je récuse catégoriquement les nouvelles mesures euro-mondialistes déjà programmées qui finiront d’anéantir les paysans français. Les terres de la France sont assez riches pour nourrir sa population. Nous n’avons pas à aller chercher au bout du monde, au nom d’une division internationale du travail artificielle, ce que nos paysans peuvent produire eux-mêmes. Nous devrons accepter, pour leur garantir un niveau de vie décent auquel ils ont droit, de dépenser plus pour nous nourrir que pour nous soigner, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
    Je ne sépare pas l’évocation des ressources de notre terre : de nos cultures, nos forêts, notre viticulture, notre élevage, de celles des mers : pêcheurs, mareyeurs, ostréiculteurs, en un temps où les développements du droit international contemporain valent à la France, avec plusieurs millions de kilomètres carrés, le troisième domaine maritime du monde, et où l’avenir de l’humanité se joue plus encore dans la découverte et l’exploitation des fonds marins que dans celle de l’espace extra-atmosphérique. Je m’engage à tout faire pour conserver et développer ces ressources, avec notamment la participation fraternelle de nos compatriotes d’outre-mer, acteurs et témoins de l’exceptionnelle vocation maritime de notre pays.

    Protéger la vie des Français

    Il serait vain de tenter de rétablir les conditions matérielles et morales de la prospérité des Français si leurs biens, leur intégrité physique, leurs vies même, pouvaient continuer de subir les assauts de prédateurs assurés d’une quasi-impunité, chaque jour plus brutaux et chaque jour plus arrogants. La sécurité est la première des libertés. Je réclame la présence des forces de l’ordre sur le terrain et la réduction au strict nécessaire les tâches administratives qui les accaparent.

    Tout acte criminel ou délictueux doit être sanctionné, toutes les victimes doivent être protégées, et recevoir réparation.

    Ceci suppose l’augmentation du nombre de magistrats, leur neutralité politique, la suppression des lois liberticides et des privilèges scandaleux dont bénéficient certaines associations politisées persécutrices de la liberté d’expression ; la refonte du Code Pénal afin de rétablir une échelle des peines capable d’empêcher la récidive des criminels les plus dangereux, et l’expulsion systématique des délinquants et criminels étrangers présents sur notre territoire.

    Même les prisonniers ont droit au respect de leur dignité humaine. Pour éviter la surpopulation, mais aussi pour que les peines de prison prononcées soient réellement appliquées, il faut créer des places supplémentaires dans des établissements décents, afin également que les prisons cessent d’être des pourrissoirs pour devenir de vrais centres de réparation des fautes commises et de préparation à une authentique réinsertion des délinquants.

    Officier supérieur de réserve dans l’armée de mer, je sais que les périls qui menacent la France ne sont pas seulement d’ordre intérieur. Il faut donc qu’elle dispose des moyens de sa défense, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui, et que ces moyens soient adaptés aux dangers nouveaux qui se manifestent.
    Ainsi que je l’ai manifesté hier aux côtés des harkis et de leurs enfants, il faut aussi que ceux qui ont combattu pour elle cessent d’être méprisés ou insultés, et qu’ils soient au contraire honorés moralement et matériellement, y compris lorsqu’ils sont les ressortissant d’Etats de notre ancien Empire devenus indépendants.

    Comme vous le voyez, ces convictions forment un programme de sursaut national. Un programme qui refuse le déclin et offre à la France les moyens de reprendre la place qui fut la sienne : celle de phare des Nations libres.
    Les relations que j’ai pu nouer avec de nombreux patriotes d’Europe, d’Afrique, d’Asie, d’Amérique, jusque dans les milieux gouvernementaux, me montrent qu’en défendant notre identité, nous défendons par la même occasion celle de toutes les nations, donc la leur.

    Devant les périls que les mondialismes leur font courir, qu’ils soient à prétentions politico-culturelles, économico-financière, ou fondé sur le fanatisme pseudo-religieux, il existe ainsi aujourd’hui, entre les Nationaux, une affinité de conviction, de sensibilité, et aussi – malheureusement – une perception de l’hostilité commune, qui leur permettent dans la plupart des cas de dépasser les conflits qui opposent les intérêts particuliers, si légitimes soient-ils. « Nationaux de tous les pays, unissez-vous » avait lancé naguère. Jean-Marie Le Pen. Je crois pouvoir faire en sorte que demain, cette maxime devienne réalité, non seulement pour des patriotes des diverses nations d’Europe, mais pour des Africains, des Asiatiques, des Américains du Nord ou du Sud, qui font les mêmes constatations que le mouvement national français, subissent les mêmes épreuves et affrontent les mêmes adversaires.
    Comme nous n’avons cessé de le proclamer, ni ceux qui m’entourent ni moi-même ne sommes xénophobes ; nous sommes simplement francophiles. Nous ne haïssons pas les étrangers, mais nous aimons nos compatriotes. Nous ne nous indignons donc pas de voir les gouvernants américains défendre les intérêts des Etats-Unis, les gouvernants chinois défendre ceux de la Chine, les dirigeants britanniques ceux de la Grande-Bretagne… etc. Je m’indigne seulement de voir les dirigeants français ne jamais défendre les intérêts légitimes de la France, ou les défendre peu, ou mal, et d’être presque toujours les premiers à faire l’offre de sacrifier ce qu’ils ont pour mission de sauvegarder.

    Je demande que, comme la Charte lui en donne la possibilité, et comme elle aurait du le faire avant la deuxième guerre contre l’Irak, la France fasse usage de son droit de veto à l’O.N.U., si cela peut s’avérer utile au maintien de la paix ou à la dénonciation des nouveaux impérialismes. Je propose qu’elle s’unisse à cet effet aux grandes nations libres d’antique civilisation qui sont en butte aux mêmes menaces d’acculturation que nous, comme la Russie, l’Inde et le Japon, ainsi qu’avec les Etats francophones, auxquels nous sommes unis par des liens anciens et amicaux.
    Cette solidarité s’étend au-delà de la communion dans la langue de Racine, de Voltaire, de Chateaubriand, de Victor Hugo ou de Sedar Senghor. Face à l’impérialisme de fait culturel politique et économique anglo-saxon, ce patrimoine culturel commun peut fournir la base de la recherche d’un autre modèle de solidarité, d’équilibre, et d’humanisme véritable. Ensemble, nous ferons en sorte que le retour de nombreux immigrés dans leurs pays d’origine soit pour ceux-ci un atout dans leur développement. Nous veillerons à ce que la coopération cesse de se faire aux dépens des pauvres des pays riches et au profit des seuls riches des pays pauvres, mais qu’elle ouvre de réelles perspectives, notamment dans le domaine de l’eau et de l’éducation.

    Cette vision à la fois réaliste et ambitieuse de l’avenir de notre pays, je ne puis bien sûr la faire aboutir seul. C’est pourquoi j’ai l’intention d’y appeler d’abord mes camarades du Front National, puis tous ceux qui, de la droite sociale à la gauche patriote, ont récusé en 2005 le projet euro-mondialiste de Constitution supprimant l’indépendance de notre pays. Elu assidu et combattif, je m’efforcerai de redonner au Parlement, dont je connais bien les règles et les usages, tout le rôle de législateur qui doit être le sien. Nous exigeons une réforme équitable du mode de scrutin, et la représentation de tous les courants d’opinion proportionnellement à leur importance réelle chez les citoyens, ainsi que le recours au referendum des Français sur les questions cruciales pour leur avenir. Enfin, je souhaite la réduction du nombre excessif de niveaux d’administration au-dessus des communes, dont je garantirai pleinement en revanche les libertés et la pérennité, dans une France forte de ses provinces, débarrassée de l’oppression jacobine comme des nouvelles féodalités qui voudraient la faire éclater.

    Les membres du Front National ne se laisseront pas tromper une fois de plus par les partisans du déclin, les apôtres du renoncement, ni par ceux qui viendront une nouvelle fois les solliciter en promettant de faire demain ce qu’ils n’ont pas pu, pas su ou pas voulu faire durant les décennies au cours desquelles ils ont occupé des responsabilités gouvernementales !

    La renaissance de la France est à la portée des militants nationaux ; s’ils souhaitent me placer à leur tête, je n’ai qu’une chose à leur dire : je suis prêt.

     NPI - 16/09/10

     

  • Agression "gratuite" à Valence: Matthieu Guillon est mort

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    C'est sur ces pavés que Matthieu s'est écroulé après avoir été sauvagement frappé à la tête 

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    Matthieu Guillon avait 27 ans

    Dans le coma depuis dimanche dernier après une violente agression, Matthieu Guillon s'est éteint cet après-midi à l'hôpital de Valence. Pratiquement au même moment Amri Redha, 20 ans, suspecté d'être l'auteur de l'agression, se livrait au parquet de Valence accompagné de son avocat.

    Recherché depuis cinq jours par la police drômoise, ce jeune homme, connu de la justice et plusieurs fois condamné, a été immédiatement placé en garde à vue à l'hôtel de police.

     
    La marche annoncée par la famille et les amis de Matthieu dimanche à 10 heures est maintenue. Elle partira du Champ-de-Mars.

    Le Dauphiné - 16/09/10

     

     

     

  • Haineuse polémique sur l'enseignement de l'Histoire en classe de 5ème

    par Elisabeth LANDI, Conseillère régionale Martinique

  • Les pays qui expulsent discrètement les Roms

    L'Allemagne a décidé de renvoyer chez eux près de 12 000 Roms du Kosovo qui avaient fui leur pays au moment de la guerre. Berlin a rétabli dans sa liste des pays sûrs le Kosovo et demande maintenant aux Roms de rentrer. Un accord entre les deux pays a été signé en avril pour faciliter les retours.

    Comme le Kosovo ne fait pas partie de l'Union européenne, Berlin ne se heurte pas à la liberté d'établissement des citoyens communautaires. Mais l'expulsion déjà entamée de dizaines de familles établies dans le pays depuis dix ans suscite une large condamnation des associations de défense des Roms. Des enfants scolarisés en Allemagne se retrouvent ainsi exclus au Kosovo. Selon l'Unicef, les trois quarts d'entre eux ne sont plus scolarisés une fois au Kosovo, rapporte Die Welt.

    La Suisse a signé un accord de retour similaire avec le Kosovo. En juin 2009, plusieurs dizaines de Roms qui avaient été victimes de violences racistes à Belfast en Irlande du Nord, avaient "choisi" de rentrer chez eux. Là-aussi, le gouvernement de la région avait décidé d'aider financièrement ces Roms à rentrer dans leur pays. La Suède, l'Autriche et la Belgique pratiquent aussi des expulsions mais en nombre bien plus faibles qu'en France et elles se concentrent surtout sur des Roms qui ne sont pas issus de l'Union européenne, mais de Serbie ou de Macédoine.

    Le Monde - 09/09/10