Intervention de Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire, lors du « Rassemblement pour la Liberté » à Lyon, avant-hier 14 mai 2011.
Un an après l’envahissement du Quick Halal de Villeurbanne, les militants aux masques de cochons sont de retour. De retour, oui mais sans masques à cause d’une ridicule interdiction préfectorale. Mais, qu’importe, aujourd’hui, ils plus nombreux et encore plus déterminés à combattre l’offensive menée par certains religieux ou collabos de l’islam contre le porc, un marqueur important de notre identité française et européenne.
Citoyens engagés, associations de consommateurs, bouchers et charcutiers, militants laïcs ou de la cause animale, éleveurs ou simple Lyonnais nous sommes réunis aujourd’hui pour montrer notre opposition au développement du halal, symbole phare de l’islamisation de notre pays.
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Qu’est-ce que le Halal ? Ce terme arabe signifie « licite », « autorisé » par opposition au « haram » qui signifie « interdit ». En tant que non-musulmans, nous consommons donc des aliments « haram ». Mais les choses ne sont pas aussi simples.
En effet, le halal n’est pas en effet une simple superstition religieuse qui concernerait les seuls musulmans soucieux de ne manger des bêtes qu’égorgées la tête en direction de la Mecque. Le halal est devenu le mode d’abattage majoritaire dans notre pays sans que les citoyens n’aient été consultés ni les consommateurs informés. En effet, les abattoirs pratiquent le halal à grande échelle. Une partie de la production est vendue dans la filière musulmane. L’autre part sur les marchés classiques et notamment les bas morceaux de la bête que les musulmans consomment en moins grande quantité que les autres. Nous sommes donc aujourd’hui tous concernés !
S’il paraît nécessaire de dénoncer ces restaurants Quick qui proposent uniquement de la nourriture halal, il faut savoir que le véritable scandale se trouve donc ailleurs : nous consommons déjà régulièrement de la viande rituellement abattue sans même le savoir ! Selon l’OABA (OEuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs), « Sur trois animaux abattus rituellement, c’est-à-dire sans étourdissement préalable, presque deux seront en fait consommés par l’ensemble des consommateurs, toutes confessions confondues ». En France, 80% des agneaux et des moutons sont tués sans étourdissement préalable !
Acheter du halal, c’est financer l’islam, ses imams, ses mosquées !
Le halal, c’est aussi une viande plus chère car pour que chaque égorgement soit considéré halal il faut un certificat religieux décerné par des religieux. Cette carte de « sacrificateur habilité » est délivrée par trois mosquées en France : Paris, Lyon, Évry. Ce certificat a un coût. C’est le consommateur qui le paye. Même le consommateur qui n’est pas musulman.
Une chose est certaine : le halal, c’est de l’argent, beaucoup d’argent.
Le halal, c’est la souffrance de l’animal qui, au mépris des lois françaises est égorgé sans étourdissement préalable. Un animal qui se voit et se sent mourir. Pour qu’une viande soit « halal », il faut tuer l’animal en respectant trois points essentiels : égorger ou frapper à la poitrine ; le faire en prononçant le nom d’Allah ; l’animal doit avoir la tête tournée vers La Mecque.
Une chose est certaine : le halal est synonyme de longue agonie pour les animaux. Les bovins et les veaux perdent conscience relativement lentement après l’égorgement. Il n’est pas rare de voir une vache ou un taureau agoniser plus de 2 minutes après avoir été égorgé. L’animal cherche à respirer, à se relever. C’est un spectacle difficilement soutenable pour ceux qui ont pu assister à ce genre de scènes.
Le halal s’impose dans notre quotidien. Il suffit de citer l’exemple des cantines scolaires. Les parents-élèves-employés font pression pour obtenir de la viande halal. Face à ces demandes (30% de non-consommateurs de porc), la ville de Lyon propose dans ses cantines scolaires des menus sans viande, et ce au nom de la laïcité. Pire, la viande de porc est bannie dans de nombreux établissements. Mais cette situation touche aujourd’hui d’autres secteurs comme les compagnies aériennes. Ainsi, sur certains vols d’Air-France, les repas sont garantis « sans porc ».
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Afin d’en finir, avec cet état de fait, nous réclamons plus de transparence sur la question du halal car l’information du consommateur est un droit. Nous voulons que sois mise en place une traçabilité du halal. Nous soutenons ainsi l’initiative du député de l’Aube Nicolas Dhuicq qui entend déposer un projet de loi visant à mettre en place une traçabilité du halal. Les non-musulmans n’ont pas à subventionner une religion qui n’est pas la leur.
Face à l’offensive menée contre le porc dans certains établissements, nous disons simplement qu’il n’est plus question de subir des interdits alimentaires qui ne nous concernent pas. Nos enfants ne doivent plus être les otages des revendications communautaristes et religieuses.
Vue du rassemblement
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A travers l’envahissement du Quick Halal, l’apéro saucisson-pinard ou encore les Assises sur l’islamisation, le Bloc identitaire a démontré qu’il était en première ligne dans le combat contre l’islamisation de la France.
Si l’islam fait autant parler de lui, c’est parce que l’islamisation est une réalité ! Des millions de Français la subissent chaque jour et n’en peuvent plus. Nous voyons bien que nous sommes aujourd’hui dans un rapport de force avec les Musulmans. D’année en année leurs revendications sont de plus en plus nombreuses, d’année en année leur nombre est plus important.
Mais la résistance s’organise. Partout, les actions que nous avons menées ont rencontré l’adhésion très largement majoritaire des Français présents. Faut-il rappeler qu’une enquête Ifop/Le Monde a révélé que pour 68 % des Français, l’intégration des personnes d’origine musulmane est un échec ?
Partout, nous faisons le même constat, nous sommes confrontés à la même réalité : le halal est la conséquence de l’immigration de masse.
A changement de peuple, changement de coutumes, de culture, de mode de vie. Car rappelons-le le halal ne concerne pas que le contenu d’une assiette mais entend régir chaque instant de la vie du croyant… et de son voisin quand celui-ci est devenu minoritaire.
Parce que l’égorgement halal, c’est dégueulasse !
Parce qu’en Europe, la tradition veut qu’on tue les bêtes dignement.
Parce que la loi française interdit l’égorgement rituel.
La mobilisation doit aujourd’hui s’amplifier. Si, une fois encore, le Bloc Identitaire se trouve à l’avant-garde du combat contre l’islamisation, il ne prétend ni ne souhaite en posséder l’exclusivité.
Le refus du halal doit former le front de lutte le plus large possible. Le refus de l’islamisation doit fédérer tous ceux qui veulent défendre leur identité et leur liberté. Parce qu’il est hors de question de se soumettre, parce que nous ne voulons pas que la charia s’applique un jour en France, parce que nous voulons rester des hommes et des femmes libres, nous disons clairement que l’islam n’a pas sa place en Europe. Ils veulent plus de mosquées ? plus de halal ? plus de niqab ? Nous ne pouvons donc que conseiller aux musulmans de France d’aller vivre pleinement leur foi musulmane en terre d’Islam ! Car l’Europe ne sera jamais une terre d’islam !
Fabrice Robert
NOVOPRESS