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  • Agressé à Barbès: "Je dois la vie à ce policier"

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    Henry-Antoine Mayembo - (Cliquez sur la photo)

    Au lendemain de l’agression à coups de couteau d’un policier, grièvement blessé dimanche soir boulevard Barbès, à Paris (XVIIIe), Henry-Antoine Mayembo, lui aussi victime de cette violente altercation, témoigne.

    Ce chercheur en physique de 29 ans assure devoir la vie à ce policier en civil qui s’était lancé à la poursuite du voleur de son téléphone portable dans le métro, quelques minutes plus tôt. Tous deux ont été pris à partie par des dizaines d’agresseurs.

    Dans quelles circonstances votre portable vous a-t-il été dérobé ?
    HENRY-ANTOINE MAYEMBO. Un peu avant 23 heures, dimanche, j’étais sur le quai du métro à Barbès, occupé à envoyer un SMS à ma copine pour lui dire que j’arrivais. Au moment d’entrer dans la rame, un gars m’a suivi, rabattant la capuche de son sweat noir sur sa tête, et m’a arraché le téléphone. Mais il lui a glissé des mains et est tombé sur le quai juste avant que les portes se referment. J’ai dû forcer l’ouverture, en me coinçant la main, pour sortir et me lancer à sa poursuite.

    Comment le policier est-il intervenu ?
    Un homme dont j’ignorais encore qu’il était policier s’est précipité derrière le voleur. Nous avons gravi les escaliers de la station à sa suite, à toute vitesse, et sur le boulevard Barbès, se sentant rattrapé, le voleur a jeté, de rage, le téléphone par terre. Je l’ai récupéré et m’apprêtais à abandonner lorsque j’ai vu le policier continuer de courir après lui. Il tentait de m’aider, je ne pouvais donc que l’accompagner. Je ne savais pas encore qu’il allait risquer sa vie pour moi et ce téléphone à 40 €…

    De quelle façon s’est déroulée l’agression ?
    Elle a été d’une violence inouïe. Je ne l’oublierai jamais. Le policier est parvenu à arrêter le voleur du portable, mais il se débattait. Soudain, des dizaines de vendeurs de cigarettes à la sauvette se sont précipités sur nous. Nous injuriant, nous menaçant, nous frappant, exigeant la libération du voleur. Quand le policier a décliné sa qualité, ils se sont déchaînés plus encore en hurlant que c’était leur territoire et que nous n’avions rien à faire ici. Le policier m’a demandé d’ouvrir la porte de l’immeuble d’à-côté pour s’y réfugier, mais il y avait un Digicode. Alors, il a réussi à téléphoner pour obtenir des renforts tout en maintenant le voleur.

    Vous avez alors été blessés tous les deux à coups de couteau…
    Oui, plusieurs couteaux ont été sortis. Le policier a été frappé une première fois au ventre par le voleur, vraisemblablement. Puis j’ai reçu un coup à la poitrine, que j’ai esquivé. Ensuite, en me protégeant le visage, j’ai été touché au bras. Mais c’est le policier qui a été le plus grièvement blessé : alors qu’il me couvrait de son corps pour me protéger, quelqu’un dans la foule l’a lardé de coups. Je lui dois la vie.

    Comment êtes-vous parvenus à échapper à vos agresseurs ?
    Ils ont commencé à se disperser après que le voleur a réussi à se libérer de l’étreinte du policier. Nous nous sommes alors traînés jusqu’au Quick tout proche. En prenant le policier par la taille pour l’aider à marcher, j’ai senti que ses vêtements étaient complètement imbibés de sang. Moi-même, j’étais au bord du malaise. C’était horrible. Nous nous sommes écroulés devant la porte du restaurant. Il a eu le temps de me demander mon prénom. Ensuite, le vigile nous a fait entrer et les secours sont arrivés. Je serai éternellement reconnaissant à cet homme.
     
    Source Le Parisien - 10/05/11
  • Les confidences du "curé de Carla"

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    Silvano Bellomo à Triel-sur-Seine

    La nouvelle commence à faire le tour de Triel-sur-Seine (Yvelines) : le père Silvano Bellomo s’en va. A 68 ans, et après presque quatre ans passés dans la commune, ce curé d’origine italienne quittera cet été la paroisse pour rejoindre Paris, où il officiera comme vicaire à la paroisse Saint Lazare (VIIIe-IXe). A quelques semaines de son départ, le prêtre, connu pour son franc-parler et son caractère entier, se confie.

    Il dévoile son amitié avec la famille Bruni-Tedeschi et, chose rare pour un homme d’Eglise, il n’hésite pas à évoquer les difficultés « énormes » qu’il a rencontrées à Triel.

    Vous l’évoquez peu mais vous êtes proche de la famille Bruni-Tedeschi.
    SILVANO BELLOMO.
    C’est vrai. J’ai d’abord connu Valeria, la sœur de Carla, au cours d’un mariage dans la région parisienne. Puis, j’ai assuré, à sa demande, l’enterrement d’un ami de Valeria. Enfin, j’ai baptisé le fils de et de Enthoven (NDLR : philosophe et animateur de télévision). Si un nouvel enfant arrive à l’Elysée, je suis dispo!


    Vous confirmez la grossesse de Carla Bruni ?
    Je ne souhaite pas l’évoquer. Je peux juste vous dire que, depuis trois ans, elle aimerait avoir un bébé. Lors d’une visite en Inde, elle a d’ailleurs fait une prière en ce sens.

    Vous avez déjà rencontré le président ?
    Bien sûr. Au cap Nègre notamment, dans la résidence familiale de Carla, qui est devenue hypersécurisée. Là-bas, il cuisine. Il y a entre elle et lui un amour fort. Elle est dans une logique de mariage, de fidélité. Elle est fascinée par cet homme. En même temps, elle l’a apaisé.

    Il est croyant ?

    (Sourires). Il a une éducation chrétienne… mais il est sceptique.

    Comment avez-vous vécu ces années à Triel ?
    Cela a été très difficile. En arrivant, je me suis trouvé devant un nœud de tensions et de divisions entre chrétiens. Certains d’entre eux voulaient avoir une mainmise sur le fonctionnement de l’église.

    Qui sont ces personnes ?
    J’ai été confronté à un clan dur de gens puissants, aisés, une élite qui avait une vision traditionaliste de l’Eglise. Il y avait parmi eux des gens de l’Opus Dei. Je pensais pouvoir unifier, mais cela a été compliqué. Depuis, ils sont partis ailleurs.

    Vous en avez souffert ?
    Bien sûr. J’y ai laissé ma santé. J’ai fait une grosse dépression, je ne dormais plus la nuit, je ne pensais qu’à ça. On m’a menacé, traité de Satan, envoyé des lettres… C’était éreintant. Cette histoire m’a épuisé. J’ai néanmoins pu mener quelques projets avec la création d’une salle destinée à l’aumônerie, au catéchisme…

  • Bruxelles: il rend handicapé à vie le conducteur du métro - il ne fera que 4 ans de prison

    Le 27 avril 2007, trois individus avaient tabassé un conducteur de métro à Bruxelles, en Belgique, le rendant handicapé à vie et invalide à 90%.

    Un des trois auteurs condamné à une peine de huit ans de prison a obtenu une libération conditionnelle, sous surveillance d'un bracelet électronique.


    source

    Faits Divers - 10/05/11

     

  • Un 57ème soldat français tué en Afghanistan -Mort pour rien

    Ce soldat, qui faisait partie du 13e régiment du génie de Valdahon (Doubs), a été tué par l'explosion d'un engin explosif au cours d'une mission de reconnaissance.

    C'est une mine artisanale qui est à l'origine de sa mort. Un soldat français a été tué mardi dans la vallée de Tagab, dans l'est de l'Afghanistan. «Une explosion d'un engin explosif improvisé a visé les sapeurs du détachement d'ouverture d'itinéraire piégés (DOIP), qui étaient engagés dans une mission d'ouverture d'itinéraire préliminaire à une opération», a indiqué le ministre de la Défense, Gérard Longuet, dans un communiqué. Ce soldat de première classe est mort dans l'explosion. Il appartenait au 13e régiment du génie, basé à Valdahon, dans le Doubs. L'explosion n'a pas fait de blessé, selon un porte-parole de l'état-major des armées.

    Dans un communiqué, l'Élysée indique que Nicolas Sarkozy a appris «avec beaucoup d'émotion» ce décès en fin de matinée. «Le chef de l'Etat présente à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'associe à leur douleur», poursuit le texte.

    Il s'agit du 57e militaire français tué en Afghanistan depuis de déploiement de l'armée français dans ce pays en 2001. Le précédent décès remonte au 20 avril dernier, lorsqu'un caporal du 2e régiment d'infanterie de Marine du Mans avait été tué, lui aussi par un engin explosif. Neuf de ses camarades avaient été blessés.

    Le débat sur le retrait relancé par la mort de Ben Laden

    Ce nouveau décès d'un soldat français est le premier depuis l'annonce de la mort d'Oussama Ben Laden. L'élimination du numéro un d'al-Qaida, qui se cachait au Pakistan, avait relancé le débat sur la présence d'environ 4000 soldats français sur le sol afghan. La semaine dernière, plusieurs voix dans l'opposition s'étaient élevées pour poser la question de cet engagement. Alain Juppé lui-même n'a pas exclu un retrait avant 2014, date fixée par l'Otan : «C'est l'une des options à laquelle nous allons réfléchir», déclarait le ministre des Affaires étrangères le 4 mai.

    Cependant, dans son communiqué mardi, Nicolas Sarkozy exprimait «la détermination de la France à continuer d'œuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité» afin de «contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan».

    Source Le Figaro - 10/05/11

  • Pamiers (Ariège): des tags haineux qui sèment le trouble...

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    Des inscriptions fascistes et racistes apparaissent sur plusieurs murs de la ville. Et ils ne sont pas sans lien avec l’agression de l’appaméen, samedi dernier.

    «Oui, nous avons parfois peur quand nous nous promenons tous seuls.» Ces aveux proviennent de jeunes hommes, d’une trentaine d’années, d’origine maghrébine. Surprenant? Pas tant que ça, au regard de la recrudescence de tags à connotation fasciste de ces derniers jours. «Nous sommes nés à Pamiers, avons grandi ici, et c’est la première fois qu’on peut lire des choses pareilles sur les murs», constatent-ils en chœur. «Ici c’est le midi, pas l’Algérie», «Vive le porc» et autres symboles néo-nazis… En rouge le plus souvent. Impossible de les manquer.

    Au Foulon, le long de la voie ferrée, vers la maison de retraite de la Bariole… Ils se multiplient à vitesse grand V, et inquiètent les jeunes maghrébins. «De la provocation… Les endroits sont bien ciblés: le plus souvent, c’est là où il y a une forte population maghrébine.» Et lorsque les tensions s’accumulent, les débordements ne sont jamais très loin. Dernier fait en date, l’agression de samedi soir, près du bar l’Alhambra. N-Dine tient à donner sa version de l’événement. «Je suis tombé sur un groupe de gens en train de taguer des murs au Foulon, avec ces inscriptions fascistes. J’ai appelé la police et me suis caché. Personne n’est venu, et en retournant sur le centre-ville, en voiture, je les ai croisés, ils étaient vers la place de la République. Je les ai interpellés, leur demandant pourquoi ils avaient fait ça. Ensuite, j’ai raconté les faits à des Marocains, qui étaient à l’Alhambra. Là, ils se sont emporté et s’en sont pris à l’un d’eux lorsque le groupe est passé près du bar.» L’homme victime de l’agression, Cyril Durand, une trentaine d’années, est militant du Front National.

     En revanche, N-Dine et ses amis s’insurgent contre l’amalgame que l’on pourrait faire facilement: «On ne le connaissait pas du tout! Ni lui, ni les autres. Nous ne savions pas qu’ils étaient de ce parti politique et de toute façon, on s’en fiche! Même si on n’adhère pas aux idées du FN, chacun est bien libre d’avoir ses opinions…».

     En revanche, des inscriptions telles que «Islam dehors» sont pour eux intolérables. «Pour nous mais aussi pour nos familles. Nous pensons aux enfants qui voient ça en sortant de chez eux le matin». Forcément, face à une telle situation, difficile de rester paisible. «On ne peut pas regarder ça comme ça, sans rien faire. Par contre, il vaudrait vraiment mieux que ce soit la police qui s’occupe de cela, sinon, ça risque de dégénérer…»

    Quant au groupe qui serait à l’origine de ces dégradations, Stéphane, qui était avec N-Dine samedi soir, les décrit comme «portant des gants en cuir, habillés en noir». Et d’après lui, ils seraient facilement identifiables puisqu’ «ils étaient juste sous la caméra de vidéoprotection, place de la République, en revenant du Foulon, et avant de passer vers l’Alhambra.»

    Source : La Dépêche

    09/05/11

  • Décadence: Gay Pride à Gourin, Bretagne

    AMI- France - 08/05/11

  • Draveil (91): un "parfait prédateur"

     

    A Draveil (Essonne), le laxisme des pouvoirs publics vient de faire une nouvelle victime, nous raconte Le Parisien du 9 mai 2011. Les circonstances de l’affaire font froid dans le dos aux parents que nous avons été, sommes ou serons…

    Ce vendredi 6 mai, une petite fille – qui venait de quitter sa classe de CM1 – a été conduite de force sur un parking, et agressée sexuellement. A 9 ans ! L’agresseur ? Un marginal de 35 ans. Poursuivi dès 1993 pour des agressions sexuelles sur mineurs, condamné en 1998 pour viol sur mineur, puis en 2001 pour coups ayant entraîné la mort…

    Décrit par un enquêteur comme un « parfait prédateur », l’homme explique pourtant qu’il tente de maîtriser ses pulsions : « Quand je vois des enfants, je baisse la tête ».

    N’en déplaise aux apôtres de la deuxième chance ou aux chantres de la prévention, un tel individu n’aurait jamais dû commettre plus d’un méfait. Notre pays – où la sécurité est supposée être la première des libertés – gagnerait à s’inspirer de ce qui se pratique au Mexique ou aux Etats-Unis : quitte à refuser d’appliquer la peine de mort, au moins conviendrait-il de ne pas confondre les peines, permettant ainsi aux récidivistes de représenter un perpétuel danger pour leurs contemporains. Les peines de prison ferme prononcées dans certains états peuvent prêter à sourire (90 ans, 150 ans, etc.), mais elles ont le mérite d’écarter à jamais les « prédateurs » de leurs gibier de prédilection.

    Combien d’années de prison intérieure la fillette violentée devra-t-elle subir ? Pour elle, il n’y aura pas de libération anticipée…

    NPI - 10/05/11

  • Immigration: les eaux troubles de l'hypocrisie, par Maxime Tandonnet

    Conseiller à la présidence de la République, avec le titre de « conseiller intérieur et immigration » au cabinet de Nicolas Sarkozy, Maxime Tandonnet, haut fonctionnaire, est l’auteur de plusieurs essais dont Le défi de l’immigration : la vérité, les solutions (François-Xavier de Guibert, 2004) ; Migration : sortir du chaos (Flammarion, 2006) ; Géopolitique des migrations : la crise des frontières (Ellipses, 2007) et 1940, un autre 11 novembre (Tallandier, 2009).

    Dans toute cette affaire, il est une chose à laquelle je ne parviendrai jamais à m’habituer : l’hypocrisie. Pour avoir tout simplement déclaré au Figaro Magazine qu’il souhaitait « réduire l’immigration régulière », M. Claude Guéant est confronté à une nouvelle tornade d’indignation : « Attaque contre les immigrés » (Fabius) ; « discours de stigmatisation » (Sopo, SOS Racisme) ; « vision nationaliste et raciste » (Kader Arif, PS) ; « bas instinct de l’électorat d’extrême droite » (Voynet) ; « concours des propositions les plus stupides » (Dartigolles, PCF).

    Or, le ministre de l’Intérieur, par ses propos, a tout bonnement pris acte de ce que le taux de chômage des étrangers non communautaires atteint 23,4 % et que la France n’a pas de travail à leur offrir. Il a constaté que 100 000 jeunes Françaises et Français se présentent chaque année sur le marché du travail à la sortie de leurs études et que l’économie française ne produit pas assez d’emplois pour leur fournir un travail !

    On peut ne pas souscrire à ce raisonnement, mais pourquoi le caricaturer, lapider, diaboliser ? Ce genre de débat a eu lieu en Espagne, en Grande-Bretagne, en Allemagne dans un climat de consensus et sans déchaîner une telle polémique haineuse. Dans quel pays vivons-nous ?

    D’ailleurs, il faut le savoir, le clivage habituel entre immigration régulière (supposée bonne) et immigration clandestine (mauvaise) est artificiel : une grande partie de l’immigration régulière provient de la régularisation de migrants clandestins.

    Les donneurs de leçon qui poussent des cris d’orfraies aux propos du ministre de l’Intérieur baignent dans l’hypocrisie. Ils savent bien que la France ne peut pas accueillir tout le monde, n’en a pas les moyens. Ils le savent, mais se donnent des airs de modernité, d’ouverture et de générosité en accablant les déclarations de M. Guéant. Ils sont bien contents, au fond, que d’autres fassent le « sale boulot » pour eux en essayant de contrôler le flux migratoire.

    J’aimerais raconter une anecdote dont je certifie l’authenticité, au mot près, sur mon honneur. En mai 2006, nous sommes à l’Assemblée nationale. J’accompagne, en tant que fonctionnaire, le ministre de l’Intérieur qui défend le projet de loi sur l’immigration dont l’objectif est de limiter le regroupement familial : désormais, un étranger qui voudra faire venir sa famille en France devra disposer d’un revenu d’un travail équivalent au minimum au SMIC et d’un logement adapté au nombre de ses enfants.

    Un député PS se déchaîne dans l’hémicycle, devant les autres parlementaires présents, le public, la presse et les chaînes de télévision, contre ce projet de loi. Je ne me souviens plus de son nom mais je le vois encore : grand, mince, la soixantaine, petite moustache, lunettes, élu d’une circonscription du nord de la France. Il hurle dans le micro : « Votre projet est une honte pour la France. Il rappelle les heures les plus sombres de l’histoire. C’est un projet nauséabonde, xénophobe, pétainiste. Une fois de plus vous stigmatisez les étrangers dans notre pays. Une fois de plus vous cherchez à déchaîner les passions haineuses et racistes en désignant des boucs émissaires à la vindicte populaire ! »

    Ce brave monsieur, je le retrouve deux heures plus tard environ à la buvette de l’Assemblée nationale. Il s’avance vers moi, jovial, sympa, un verre à la main. Il m’offre un coup à boire et nous échangeons, en tête à tête. Je m’attends à une engueulade. Or, ses paroles, qui viennent le plus naturellement du monde, me laissent totalement pantois.

    « – Vous savez, chez moi, dans la ville dont je suis maire, l’immigration, c’est une véritable catastrophe. Je ne sais plus quoi faire. Ils viennent de tous les côtés je n’ai rien à leur proposer, pas de boulot, pas de logement social…Les gens (mes électeurs) n’en peuvent plus…

    – Mais c’est un peu la raison pour laquelle nous proposons cette loi… »

    Je m’attends, presque à coup sûr, à ce qu’il se remette à aboyer. Stupéfaction :

    « – Oui, je sais, vous avez raison. Mais ce sera difficile vous savez, pour remettre de l’ordre dans tout ça. Tant mieux si vous réussissez, je vous le souhaite, il faut absolument faire quelque chose, mais ce ne sera pas simple… »

    Voilà. On peut me croire ou ne pas me croire bien sûr. J’ai plein de défaut mais je ne suis pas menteur. Je donne ma parole à mes lecteurs de l’absolue authenticité de cette anecdote qui en dit long sur l’hypocrisie ambiante…

    Texte repris du blog de Maxime Tandonnet

    NOVOPRESS - 09/05/11

  • Coran brûlé: l'internaute relaxé

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    10/05/11 – 00h30
    PARIS (NOVOpress)
    – Le délit de blasphème n’existe pas en France, même quand il s’agit de la religion musulmane et du Coran. C’est ce qu’a démontré le tribunal correctionnel de Strasbourg en relaxant hier un homme de 30 ans, poursuivi pour provocation à la discrimination, car il avait brûlé un exemplaire du Coran et uriné sur le livre, le tout diffusé sur Internet.

    Ernesto Rojas Abbate, habitant Bischheim (dans le Bas-Rhin), s’était « amusé » dans une « émission » diffusée par webcam sur internet à faire un avion avec des pages du Coran, à le projeter sur des verres représentant les tours du World Trade Center, à y mettre le feu, puis à brûler le livre et à uriner dessus « pour éteindre les flammes ».

    Il était poursuivi pour provocation publique à la discrimination nationale, raciale ou religieuse, délit passible d’un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.

    Si la bêtise et la vulgarité du geste ne font aucun doute, le tribunal correctionnel a cependant estimé que la vidéo incriminée « n’excédait pas les limites de la liberté d’expression », et que le prévenu avait stigmatisé des « actes terroristes auxquels la communauté musulmane ne peut être assimilée ».

    Le parquet de Strasbourg avait pourtant requis la lourde peine de trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d’amende à l’audience du 11 avril.

    Président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) du Bas-Rhin, qui s’était portée partie civile, Philémon Lequeux a dénoncé un jugement « lamentable ».

    On n’avait pourtant guère entendue la sourcilleuse Licra s’élever contre le Piss Christ exposé à Avignon, qui représente un crucifix plongé dans de l’urine.

  • Prières musulmanes en plein Rome le Vendredi-Saint!

     

    Vendredi 22 avril 2011, des musulmans ont prié en public en plein centre de Rome, sur des bâches qu’ils avaient apportées.

    Ces prières illégales ont eu lieu Piazza Venezia, devant le monument national à Victor-Emmanuel II, et plus précisément… devant l’Autel à la Patrie ! Il s’agissait donc d’une déclaration de guerre à la Patrie italienne.

    Le vendredi 22 avril étant le Vendredi Saint, il s’agissait aussi d’une déclaration de guerre aux chrétiens du monde entier.

    Il est important de signaler qu’au même moment l’immense mosquée de Rome était pratiquement vide…

    Source : Riposte Laïque.

    NOVOPRESS - 09/05/11

     

    Novopress.info

  • Les époux Lavier, acquittés d'Outreau, de nouveau face à la justice pour "corruption de mineurs"

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    Franck et Sandrine Lavier  - (Cliquez sur la photo)

    LILLE (Reuters) - Franck et Sandrine Lavier, deux des acquittés de l'affaire d'Outreau, ont été libérés lundi soir après quelques heures de garde à vue et seront jugés pour "violences sur mineurs" et "corruption de mineurs", a annoncé le procureur de Boulogne-sur-Mer.

    Ils avaient été maintenus pendant trois ans en détention provisoire dans l'affaire de pédophilie d'Outreau avant d'être tous les deux acquittés en appel en décembre 2005.

    Franck et Sandrine Lavier comparaîtront devant le tribunal correctionnel de la ville le 7 juillet prochain.

    Le procureur de Boulogne-sur-Mer, Jean-Philippe Joubert, a déclaré lors d'une conférence de presse que les époux Lavier devraient s'expliquer sur une vidéo et des photos retrouvées sur un ordinateur les montrant en train de simuler des actes sexuels entre adultes, lors d'une fête, en présence d'enfants.

    Ces faits sont qualifiés de "corruption de mineurs".

    Le couple était entendu depuis le début de la matinée de lundi dans les locaux du commissariat de police dans le cadre d'une enquête sur la maltraitance de deux de leurs enfants.

    Cinq autres personnes avaient également été placés en garde à vue, deux frères de Franck Lavier, la compagne de l'un des deux, une fille majeure de Sandrine Lavier et son compagnon. Quatre d'entre eux seront poursuivis pour "corruption de mineurs".

    Dans le cadre de cette enquête sur des faits de maltraitance physique et non sexuelle sur deux de leurs enfants, Franck et Sandrine Lavier avaient déjà été placés en garde à vue au mois de mars dernier. Ils avaient été remis en liberté sans mise en examen.

    Cette enquête pour violences sur mineurs avait été ouverte suite aux déclarations de deux enfants du couple âgés de 10 et 11 ans. Les enfants, en fugue, avaient expliqué à une assistante maternelle chez qui ils avaient trouvé refuge subir des actes de maltraitance.

    Pierre Savary, édité par Yves Clarisse

    Source  YAHOO Actualités -  09/05/11

  • Paris: un policier poignardé à Barbès

     

    Un policier de la brigade anticriminalité du métro parisien a été blessé à coups de couteau dimanche, vers 22 h 30, boulevard Barbès dans le XVIIIe arrondissement, alors qu’il tentait d’interpeller un voleur.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, le fonctionnaire, en service, a été poignardé à trois reprises, recevant deux coups à l’abdomen et un au postérieur.

    Le policier a été transporté dans un état sérieux à l’hôpital Lariboisière dans le Xe où il a été opéré. Son pronostic vital n’est plus engagé.
    [...]
    « Ce policier, âgé d’une trentaine d’années, a été agressé alors qu’il intervenait à la suite d’un vol à l’arraché dans le métro Barbès, a précisé dimanche soir Stéphane Pelliccia, secrétaire régional adjoint pour le syndicat de police Unsa. Ses agresseurs n’ont pas hésité à le poignarder au niveau du ventre alors qu’il se trouvait sur la voie publique, en train de poursuivre le voleur ».
    [...]
    La victime du vol a elle aussi été blessée d’un coup de couteau et transportée à l’hôpital Lariboisière.

    Source

     NPI - 09/05/11

  • Bollène (Vaucluse): un homme meurt sous les coups de ses agresseurs présumés

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    Thierry Simon, 39 ans

     

    Trois hommes, impliqués dans la mort de Thierry Simon, mercredi soir à Bollène, ont été placés en détention provisoire, hier par le juge des libertés et de la détention. Bollène, ville du Haut Vaucluse gérée par Marie-Claude Bompard, connaît une hausse inquiétante de la délinquance et des violences en tous genres.

    Une nouvelle phase d’enquête a donc débuté avec l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet d’Avignon. Ce sont des faits particulièrement graves qu’a visés le substitut du procureur, Julien Ecuer. Kader Chadli, 24 ans, Selim Benkhedidja, 23 ans, et Mohamed Amallou, 19 ans sont, en effet, tous poursuivis pour « violences volontaires commises en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner », mais aussi pour « non assistance à personne en danger ».

    Le corps de la victime, Thierry Simon, a été autopsié à l’institut médico-légal de Marseille qui a établi qu’un hématome temporal suite à un coup violent porté à la tête pourrait être à l’origine de la mort, selon le procureur d’Avignon Catherine Champrenault. Le Bollénois de 39 ans avait été retrouvé sans vie mercredi soir au milieu d’un carrefour, quartier du Barry à Bollène, par un pompier.

    Les trois mis en cause restent présumés innocents tant qu’ils n’ont pas été jugés définitivement.

    Sources : ici & ici

    NPI - 09/05/11

  • L'aéroport de Lille n'est pas encore l'aéroport Houari Boumediene, mais...

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    (Cliquez sur la photo)

    Voici une photo de l’entrée extérieure du hall de l’aérogare de Lille Lesquin prise il y a 8 jours. On y aperçoit nettement le drapeau de l’Algérie positionné sur le même plan que celui de l’Union européenne et notre drapeau national y apparaît en second plan. Beaucoup de nos concitoyens français empruntent régulièrement cet aérogare et trouvent choquant que ce ne soit pas le drapeau de la République française qui soit en symétrie avec celui de l’Union européenne. Pourquoi ? L’Algérie du FLN a-t-elle une participation financière supérieure à celle de la CCI Grand Lille et mérite-t-elle un tel honneur ? En qu’en pense la fille Delors qui entend peut-être briguer prochainement la place de Sarkozy en 2012 ?

    NPI - 09/05/11

  • Des dizaines de migrants meurent noyés au large de Tripoli

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    Selon la presse italienne, un bateau chargé de quelque 600 clandestins a fait naufrage samedi au large des côtes libyennes, près de Tripoli, quelques minutes après son départ. «La Repubblica» et le «Corriere della Sera» rapportent que des dizaines de personnes, dont des femmes et des enfants, ont péri dans la catastrophe.

    Le site de «Malta Today» précise que des navires marchands ont récupéré au moins 12 corps. Selon le site d'information maltais, d'autres naufragés auraient réussi à rejoindre la terre ferme après avoir nagé pendant deux heures.

    Selon ces médias, le naufrage a été confirmé par Laura Boldrini, porte-parole du Haut Commissariat pour les réfugiés des Nations Unies. «Le gouvernement libyen n'a aucun problème pour faire courir à la population de tels risques, sur des navires dangereux, juste pour faire pression sur les pays de destination. Ces gens sont tout simplement envoyés à la mort», dénonce la porte-parole au site «Malta Today».

    Un autre naufrage dimanche matin

    Selon l'agence Ansa citant des des sources officielles italiennes, un autre naufrage s'est produit ce dimanche matin. L'embarcation, qui transportait 500 migrants, a heurté des rochers près du port de l'île italienne de Lampedusa. De nombreux passagers, dont des femmes et des enfants là encore, se sont alors jetés à la mer. Mais l'opération de secours lancée par les garde-côtes a permis de repêcher des dizaines de passagers. Selon le porte-parole des gardes-côtes italiens, Vittorio Alessandro, tous les passagers sont sains et saufs, «il n'y a pas de victime».

    Proche des côtes africaines, l'île italienne de Lampedusa constitue un point d’entrée privilégié pour les migrants qui veulent gagner l’Europe. Commencé au début des années 1990, le phénomène n'a cessé de s'amplifier, notamment ces derniers mois, après les révoltes qui ont touché des pays arabes. Les migrants venant de Libye sont pour la plupart des travailleurs venant d'Afrique sub-saharienne et d'Asie du Sud-Est. Une minorité est constituée de Tunisiens.

    Bateaux de pêche rouillés et surchargés

    Dimanche, un autre navire de migrants avec 800 personnes à bord est également arrivé à Lampedusa. La veille, des centaines de réfugiés fuyant la Libye et voyageant à bord de deux bateaux avaient déjà débarqué sur l'île. L'un transportait 655 personnes, dont 82 femmes et 21 enfants, l'autre, un bateau de pêche rouillé, était surchargé de 187 personnes, dont 19 femmes et un enfant.

       08/05/11

  • 8 Mai 45: le discours de Sarkozy perturbé par un élu municipal

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    Les déplacements de Nicolas Sarkozy sont parfois houleux. Entre les gens qui refusent de lui serrer la main, ou un pêcheur qui l'insulte, le président de la République doit composer avec des opposants véhéments. Le dernier accrochage en date s'est produit ce dimanche, à Port-Louis, dans le Morbihan, à l'occasion des cérémonies du 8 mai. Alors que le chef de l'Etat rendait hommage aux résistants bretons lors de son discours, une voix s'élève dans l'assistance : « Votre politique est une insulte ! C'est la mort de la liberté, de l'égalité et de la fraternité ! ». La phrase a été répétée à plusieurs reprises et a été clairement audible, dans une foule silencieuse et attentive aux propos de Nicolas Sarkozy.

    Le président, pour une fois, n'a pas réagi, il est resté de marbre face aux accusations de son détracteur. Pas de « Casse toi pauvre con ! » comme au Salon de l'Agriculture 2008, ni de « Toi, tu n'as qu'à descendre ! », répondu à un pêcheur, en 2007 au Guilvinec. Nicolas Sarkozy a continué son allocation, imperturbable. A l'inverse, le service d'ordre a été contraint d'intervenir, car l'agitateur ne voulait pas se taire, malgré les  « Ça suffit ! » lancés autour de lui. Plusieurs gros bras ont maîtrisé l'individu et l'ont expulsé de la manifestation. Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Port-Louis. L'Elysée a aussitôt identifié le fauteur de troubles, il s'agit d'un élu local nommé Vladimir Bizet-Stefani, conseiller municipal communiste de la cité voisine de Lanester.

     Visiblement, la Résistance bretonne continue d'agir, même après la fin de la Seconde Guerre mondiale...

    Source Actu France- Soir - 08/05/11

     

  • San Remo: trois clandestins de Lampedusa arrêtés pour trafic de drogue

    07/05/11 SAN REMO (NOVOpress) – Si beaucoup de clandestins Tunisiens, en attendant de pouvoir passer en France, s’occupent à boire et à se battre, certains font du commerce.

    Une opération anti-drogue de la police de San Remo a permis, entre jeudi après-midi et vendredi matin, d’arrêter trois revendeurs dans le centre de la ville, Bilel Dabossi, 23 ans, Essam Baghouri, 27 ans et Karim Rahali, 31 ans (photo). Tous trois sont des Tunisiens récemment arrivés de Lampedusa et titulaires de « permis de séjour à but humanitaire ».

    Bilel Daboussy a été arrêté jeudi après-midi alors qu’il négociait avec un client. Il avait sur lui six boulettes d’héroïne pour un total de 3,7 grammes. Il avait obtenu son permis de séjour le 11 avril.

    Deux heures après, c’était le tour d’Essam Baghoury, surpris derrière une église alors qu’il faisait affaire avec deux toxicomanes italiens d’une quarantaine d’années. Il a tout de suite jeté sa marchandise dans le jardin de la paroisse, situé en contre-bas, où jouaient plusieurs enfants, avant de tenter de s’enfuir en frappant un des agents. La police a retrouvé deux boulettes de 1,05 grammes d’héroïne et deux autres de 1,30 grammes de cocaïne. Essam Baghoury a été arrêté pour trafic de drogue, ainsi que pour résistance et violence à agents de la force publique. Lui aussi récemment débarqué à Lampedusa et titulaire d’un permis de séjour daté du 11 avril, il avait déposé une demande d’asile politique à la préfecture de Bari.

    Vendredi matin, la police est intervenue dans un jardin public, qui sert depuis plusieurs jours de bivouac aux clandestins. Karim Rahali a tenté de se defaire de huit boulettes contenant un total de 3,30 grammes d’héroïne. Il fait lui aussi partie des derniers arrivés de Lampedusa et possède un permis de séjour, délivré par la préfecture d’Imperia, le 13 avril dernier. On ne sait pas encore si ces trois Tunisiens bénéficieront de l’indulgence de la magistrature de Sanremo comme ceux qui avaient dévasté une villa.

    Ceux qui s’inquiétaient peuvent en tout cas être rassurés. Les clandestins de Vintimille ont officiellement mis fin aujourd’hui à leur grève de la faim, après avoir obtenu le soutien de la région Ligurie. Le président de région, l’ex-communiste Claudio Burlando (membre du Parti Communiste Italien jusqu’à la dissolution de celui-ci, aujourd’hui membre du Parti Démocrate) a rencontré ce matin une délégation de clandestins, en compagnie du président de la « coordination antiraciste de la province d’Imperia ». Burlando a appelé la France à laisser libre passage à tous les clandestins. « La France doit accepter que, à un moment aussi compliqué pour le Maghreb, avec vingt mille persones émigrées, si ces personnes ont des points de référence familiaux en France, il est juste de les aider à rejoindre leurs points de référence. » !

    NOVOPRESS - 07/05/11

  • Fiasco d'un stage militaire organisé pour des "jeunes" en difficulté

    Nanterre. Des collégiens de l’établissement de réinsertion scolaire (ERS) participent depuis quelques jours à un stage au 121e régiment du train de Montlhéry (Essonne). L'Éducation nationale a en effet jugé que l’expérience serait utile pour ces jeunes réputés à problèmes.

    Le stage a cependant été marqué par des altercations et une hostilité ouverte à l’égard des militaires. Les collégiens de l’établissement de réinsertion scolaire de Nanterre ont participé à un stage militaire cette semaine. Avec un résultat plutôt mitigé… Une enquête du Parisien.

    [...]

    Le 121e RT, un régiment spécialisé dans les transports, et dont une grande partie des effectifs est originaire de la région, n’avait pas été choisi au hasard. Malgré tout, il semblerait que les ados du 9-2 aient donné du fil à retordre aux militaires professionnels. Si cette unité n’a rien d’un bataillon disciplinaire, le 121e n’est pas non plus un camp de vacances. Le programme mêlait aspects très militaires et notions civiques : réveil aux aurores, treillis-rangers pour tous, du sport, des travaux d’intérêt général (TIG : le ménage dans le jargon militaire !), apprendre « la Marseillaise », s’initier au maniement d’un défibrillateur, découvrir le code du soldat, parcours d’obstacles, une visite au musée des Invalides, etc. Ils devaient aussi intégrer la science du paquetage, de la course d’orientation, du bivouac et s’adonner à une petite marche de 5 km. Un document émanant de l’inspection d’académie précisait, sans doute dans un excès d’optimisme : « Tous les déplacements se feront au pas cadencé »…

     

    Des espoirs en grande partie déçus. Cette semaine placée sous le signe de l’autorité s’est finalement révélée très tendue. Au point que la hiérarchie militaire a décidé de ne pas la médiatiser plus que cela. Peu désireuse que cette opération soit considérée comme un fiasco, la Grande Muette s’est montrée peu loquace.

    Selon nos informations, le stage a été marqué par des altercations à répétition et une hostilité ouverte à l’égard des encadrants militaires. Quand à « la Marseillaise », il n’y a pas que sur les terrains de foot qu’elle a été bafouée. « Certains la chantaient en rap en modifiant les paroles comme on peut l’imaginer, soupire un gradé. On a beau avoir essayé de les séparer, d’isoler ceux qui apparaissaient comme des meneurs, c’était très difficilement gérable. » Une des raisons de ces problèmes tient au statut de ces jeunes. Ils ont beau se trouver dans une enceinte militaire, ils restent mineurs et civils. Pas forcément formés à une pédagogie de pointe, les militaires se trouvaient donc limités dans leurs moyens de coercition. Impossible de leur imposer les traditionnelles séries de pompes en cas de manquement à l’autorité. « L’Education nationale a sans doute compté sur nous pour les mater… » résume un militaire avec amertume. Raté! Malgré tout, du côté des militaires comme de l’Education nationale, on espère que l’expérience n’aura pas été totalement inutile.

    NPI - 08/05/11