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  • Jean-Yves Narquin, frère de Roselyne Bachelot, candidat d’ouverture du FN

                                    

    25/04/2012 15:00
     

    Le maire de Villedieu-le-Château et frère de Roselyne Bachelot se présente aux législatives avec le soutien du Front national contre... Maurice Leroy, actuel ministre de la Ville.

    Après avoir parrainé Marine Le Pen pour l’élection présidentielle, Jean-Yves Narquin a passé un accord avec le Front National pour les législatives : le parti de Marine Le Pen soutiendra sa candidature.
     
    Après avoir parrainé Marine Le Pen pour l’élection présidentielle, Jean-Yves Narquin a passé un accord avec le Front National pour les législatives : le parti de Marine Le Pen soutiendra sa candidature. - (dr)

    Comme La Nouvelle République l’annonçait dès ce mercredi matin, Jean-Yves Narquin se présentera bien aux législatives sur la troisième circonscription de Vendôme, sous une étiquette "rassemblement républicain", et avec le soutien du Front national.

    Fin février, lors de la course aux 500 signatures, Jean-Yves Narquin avait signé pour Marine Le Pen, "par souci démocratique", disait-il alors.

    "La reconstruction de la droite se fera avec le FN"

    "Suite à ce parrainage, et au fait qu’il ait eu un certain retentissement, Marine Le Pen a pris contact avec moi, pour me remercier et me proposer une rencontre avec elle à Paris, explique t-il. Elle m’a demandé quelles étaient mes intentions politiques, je lui ai dit que je comptais me présenter aux législatives."

    "Elle m’a demandé mon avis sur l’évolution des forces politiques après la présidentielle, je lui ai dit ce que tout le monde dit maintenant : une fois la défaite de Nicolas Sarkozy consommée, une période de reconfiguration de la droite va s’ouvrir. Une UDF bis est déjà en train de se mettre en place, et une reconfiguration à droite est possible. Il y a l’opportunité d’un rassemblement républicain, avec à côté du Front national, des gens de droite, souverainiste, villiéristes… Pour moi, la chimère UMP va exploser, et la reconstruction de la droite se fera avec le FN."

    Le FN est donc compatible avec la République ? "Je pense que les leçons de morale sont dépassées, et qu’un parti qui représente 15 % des voix est parfaitement intégré et en conformité avec la République. Soit on interdit le Front National, soit on le considère comme un parti de droite comme les autres. Le terme extrême-droite est totalement dépassé. Il reste peut-être quelques rares cadres nostalgiques de Tixier-Vignancour au FN, mais c’est tout."

    Triangulaire possible aux législatives

    Comment pense t-il que vont réagir les 409 habitants de Villedieu-le-Château, commune du nord du Loir-et-Cher dont il est maire ?

    "Je pense qu’ils connaissent mes opinions. D’ailleurs, je n’ai pas eu la moindre réaction suite à mon parrainage de Marine Le Pen. Et ici, elle fait un très bon score, elle arrive en deuxième position, comme dans d’autres communes voisines."

    Le frère de Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des Solidarités et de la cohésion sociale, se présentera donc aux législatives sur la troisième circonscription du Loir-et-Cher, avec le soutien du Front national. "Je pense que j’ai mes chances, explique t-il. La dernière fois, j’ai fait 19 % des voix exprimées, alors que la dynamique m’était défavorable."

    Lui et l’actuel ministre de la Ville Maurice Leroy (Nouveau centre) s’étaient disputé l’investiture UMP, et Maurice Leroy avait été reconduit par les électeurs dans le fauteuil de député. Mais il ne manquait à Jean-Yves Narquin, présenté alors comme candidat "divers droite", que 400 voix pour se maintenir au second tour.

    "Aujourd’hui, la dynamique Marine Le Pen est incontestable, je pense que la triangulaire est tout à fait envisageable."

    Une telle triangulaire impliquerait donc Jean-Yves Narquin (candidat Rassemblement Républicain soutenu par le FN), Maurice Leroy (candidat Nouveau Centre soutenu par l'UMP) et Karine Gloanec-Maurin (Candidate PS). Elle pourrait, pour le coup, mener à une victoire du Parti Socialiste, qui avait été largement battu au second tour de 2007 par Maurice Leroy.

    Thierry Soulard
     
    La Nouvelle République
  • Marine Le Pen, modèle pour la Droite italienne

    25/04/2012 – 15h00
    ROME (NOVOpress) - Dans le contexte de la déroute du berlusconisme et de la crise à la Ligue du Nord, le score de Marine Le Pen fait rêver en Italie, surtout à La Destra, un petit parti (2,4% aux dernières élections à la Chambre des députés) qui avait fait scission d’Alleanza Nazionale (ex-MSI), en réaction aux virages politiques de Gianfranco Fini. La Destra se pose aujourd’hui en principal interlocuteur italien du Front National : son secrétaire général, Francesco Storace, ancien président de la région Latium et brièvement ministre de la Santé de Berlusconi, avait rencontré Marine Le Pen le 13 avril dernier. Les spécialistes autoproclamés des « droites extrêmes » s’étaient hâtés de dénoncer à cette occasion « le compagnonnage de Marine Le Pen avec l’extrême droite italienne », sans grand écho semble-t-il.

    Entre lundi et mardi, les militants de La Destra ont collé à Rome « des milliers d’affiches pour célébrer le grand succès du Front National au premier tour des présidentielles françaises », avec le slogan : « En Italie comme en France, il suffit d’être cohérents ». Le communiqué du parti salue « la capacité de la présidente du Front National à capter un mécontentement général envers l’Europe, en particulier pour une vision politique orientée vers les marchés financiers et qui n’est pas respectueuse de la personne ». Lors de leur entretien du 13 avril, Marine Le Pen et Storace auraient envisagé de travailler ensemble à « un Front européen des nations ». La Destra conclut en affirmant : « Le vent de droite qui souffle depuis les Alpes soufflera bientôt ici aussi ».

    S’agissant des contacts avec le FN, La Destra a clairement pris l’avantage dans le camp néo-fasciste sur les « purs et durs » de Forza Nuova. Le secrétaire général de Forza Nuova, Roberto Fiore, s’est réjoui que « 18% des Français aient choisi de voter pour quelqu’un qui a tenu un discours clair contre le centre droit comme le centre gauche, et dont la position économique était clairement de refuser de payer la dette et de retourner à une monnaie nationale ». Fiore a fait savoir qu’il avait « envoyé personnellement ses félicitations à Marine Le Pen par l’intermédiaire du président du groupe européen du Front National, membre du parlament européen et second personnage du FN en importance (sic), Bruno Gollnisch, lequel se rendra en outre le 4 mai à Vérone pour la clôture de la campagne électorale du candidat de Forza Nuova à la mairie, Luca Castellini ».

    Mais même dans le grand parti de la droite de gouvernement, le PDL, partenaire officiel de l’UMP au Parlement européen, certains préfèrent ouvertement Marine Le Pen à Sarkozy. L’ancien ministre de la défense de Berlusconi, Ignazio La Russa (issu lui aussi du MSI mais qui a suivi Fini dans tous ses revirements), a déclaré à la télévision avoir « envoyé un message à Marine Le Pen avec mes félicitations pour son prestigieux résultat, supérieur même à ce qu’on attendait, fruit de tant d’engagement et de capacité, d’amour pour son pays et de thèses claires et cohérentes. La leçon que tous devraient en tirer est qu’on ne vainc pas sans la droite ». La Russa espère « avoir bientôt l’occasion de féliciter Marine Le Pen en personne ».

    Selon La Russa, « ce n’est pas seulement l’extrême droite, mais aussi la droite qui n’a pas choisi Sarkozy, pour ses choix économiques mais peut-être aussi à cause de sa femme, qui est entrée en politique: je pense à l’affaire Battisti dans laquelle on a dit que Mme Sarkozy s’était impliquée avec des milieux de gauche, ce qui n’a évidemment pas plu aux gens qui se sentent de droite en France, comme cela n’a pas plu en Italie ». Être le mari de Carla Bruni n’est manifestement pas un titre de gloire au-delà des Alpes.

    À la Ligue du Nord, l’eurodéputé Mario Borghezio – qui avait accompagné Marine Le Pen lors de sa visite à Lampedusa en mars 2011 –, a lui aussi salué le score de la candidate du Front National, mais pour des raisons différentes. Selon lui, «l’extraordinaire succès de Marine Le Pen aux élections présidentielles françaises est la meilleure confirmation que les positions claires sur l’immigration, l’Europe et le mondialisme rencontrent en Europe un succès croissant. C’est la victoire de quelqu’un qui croit dans les valeurs traditionnelles et dans l’Europe des peuples, et qui défend avec courage notre identité menacée par l’Islam extrémiste. C’est à se demander quel résultat obtiendrait en Italie un leader courageux qui aurait la force de parler clair comme Le Pen».

    La seule fausse note dans ce concert d’éloges vient du côté de Casapound. Sous le titre « La comédie française », Gabriele Adinolfi appelle à ne pas se laisser tromper par « le pourcentage important, certes significatif comme thermomètre politique, qu’a recueilli une Marine toujours plus “normalisée”». Pour Adinolfi, « Marine n’est pas son père. She’s California dreaming. » Cette dure critique n’empêche pas l’extrême gauche italienne (qui fait de Mélenchon son modèle) de considérer que « le résultat de Le Pen est aussi grave que si Casapound (c’est de ce niveau) avait fait 20% en Italie ».

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • "Vrai travail" et MoDem-FN : le double rétropédalage de Sarkozy sur TF1


    "Vrai travail" et Modem : les deux... par LeLab_E1

    Par Paul Larrouturou

    | 25/04/12 - 21:36

    RETROPEDALAGE - Invité mercredi du 20H de TF1, Nicolas Sarkozy a nié avoir jamais utilisé l'expression "vrai travail" ou assimilé les électeurs du FN et du Modem. Sauf que les archives sont désormais accessibles en trois clics... Démonstration en vidéo par le Lab d'un double rétropédalage.

    • 1

      "Non, non, je n'ai pas dit vrai travail"

      Proposé par Paul Larrouturou
       

       

       

      Lundi 23 avril, devant son siège de campagne, Nicolas Sarkozy déclare :

       

      Le 1er mai, nous allons organiser la fête du travail mais la fête du travail, du vrai travail. De ceux qui travaillent dur.

       

      Mercredi 25 avril, interrogé par un journaliste sur le plateau de TF1, Nicolas Sarkozy nie avoir jamais utilisé cette expression.

       

      Non, non, je n'ai pas dit du vrai travail. Je veux faire du premier mai une fête du travail.

       

      Le journaliste le relance : "Vous avez quand même dit du vrai travail..."

       

      Nicolas Sarkozy persiste "Non, non, non, non. "

       

      Pourtant, lundi 23 avril toujours, en meeting à Saint-Cyr (vers 57 minutes et 20 secondes), Nicolas Sarkozy avait longuement développé ce nouveau concept de la droite :

       

       

      Alors on me dit mais qu'est ce que c'est le vrai travail ? Je vais vous expliquer ce que c'est que le vrai travail. C'est celui qui a construit toute sa vie sans demander rien à personne.

       

      Alors pourquoi nier avoir utilisé cette expression deux jours après en avoir parlé à la télévision et en meeting ? La réponse est peut être à chercher du côté de son conseiller spécial. Mercredi matin, Henri Guaino s'est exclamé sur LCP "laissons tomber cette formule".

       

      DEUXIEME RETROPEDALAGE - Laurence Ferrari demande ensuite au candidat de l'UMP :

       

      "Que répondez vous à François Bayrou qui juge offensant vos propos assimilant ses électeurs à ceux du Front National ?"

       

      Réponse du président-candidat :

       

      Les électeurs de François Bayrou ? Je n'ai jamais assimilé les électeurs de François Bayrou à ceux du Front National.

       

      Pourtant, le matin même, lors d'un entretien à l'Association des journaux de l'Est de la France, paru dans l'Est Républicain et publié sur lafranceforte.fr, son site de campagne, Nicolas Sarkozy déclare :

       

      Les préoccupations des électeurs de M. Bayrou et du Front national sont les mêmes, même si les chemins sont différents…

  • Renaud Camus privé d'éditeurs pour cause de soutien à Marine Le Pen !

     

    L’écrivain Renaud Camus a eu le tort d’apporter son soutien à Marine Le Pen. Et dans la démocratie française, qui n’a de démocratie que le nom, ce genre d’indépendance d’esprit se paie aux prix de la censure. C’est ainsi que l’auteur de Tricks, des Églogues, de Décivilisation, des Demeures de l’Esprit, vient de se faire signifier par ses éditeurs Fayard et P.O.L. qu’ils n’éditeraient plus ses livres.(L’express). Ironie de l’Histoire, c’est Joseph-Arthème Fayard, le fondateur de la maison d’édition Fayard, qui fut l’éditeur des journaux collaborationnistes et antisémites « Candide » et « Je suis Partout »

    Voilà donc un écrivain quasiment interdit de publication parce qu’il a apporté son soutien à une candidate, sans passé «criminel» et présidente d’un parti parfaitement légal. Hors période de tyrannie, de guerre civile ou d’Occupation étrangère, cette situation est une première.
    Il faut bien prendre la mesure de l’inquisition qui règne dans ce pays, et qui ne va cesser d’augmenter avec la gauche au pouvoir. Je m’empresse de rajouter que Nicolas Sarkozy n’a fait que renforcer cette situation. Il a soutenu financièrement les officines de gauche comme le MRAP, SOS Racisme, la LDH… Il a choisi comme dirigeant des média publics des figures de la gauche bobo à l’image de Philippe Val, ancien directeur de Charlie Hebdo devenu directeur des programmes de France Inter. Il a versé des milliers d’euros sous forme de subventions à la presse écrite et à certains sites internet proche de la gauche comme Médiapart de l’inénarrable Edwy Plenel.

    La Dictature du Bien, instaurée par le PS et ses commissaires politique, repose sur la saturation de l’espace médiatique d’auteurs et d’intellectuels au service de la caste. La stigmatisation, l’insulte, l’exclusion, la marginalisation des penseurs non conforme à la doxa sont devenus les éléments incontournables pour asseoir l’autorité de la bienpensance au sein du débat public. Cette situation affiche les signes d’un néo-maccarthysme à l’envers.
    Pour ceux qui pensent que la comparaison est caricaturale, je les invite à écouter la cabale que quelques plumitifs sans talent ont lancé contre Renaud Camus sur les ondes de France Culture. Un procédé devenu fâcheusement habituel sur cette radio. C’est en effet sur cette antenne que l’historien Reynal Seycher a été censuré en raison de ses démonstrations sur le génocide vendéen. Dans le même temps, la radio a laissé l’historien militant Jean Salem tenir des propos joliment nostalgique à la gloire des régimes communistes. Une émission qui a d’ailleurs indigné Luc Rosenzweig du magazine Causeur :

    (…) Il existe encore, dans notre pays, des gens qui considèrent que la chute du mur de Berlin et la dissolution de l’URSS ont été une catastrophe pour l’humanité. (…) Cette émission avait convié un estimable professeur de philosophie à la Sorbonne, Jean Salem, qui vient de publier un petit livre, Élections, piège à cons ?, qui veut mettre en garde les possesseurs d’une carte d’électeur contre les illusions provoquées par l’idée stupide d’en faire usage à l’occasion du prochain scrutin présidentiel. Pourtant Salem n’est pas sectaire : il ira voter Mélenchon au premier tour, et s’abstiendra au second. Issu d’une célèbre famille de communistes orthodoxes2,

    Salem peut sans susciter la moindre contradiction chez ses hôtes de France-Culture développer une analyse historique décoiffante. L’URSS et l’ensemble des forces progressistes à travers le monde ont, selon lui, été victimes d’un complot ourdi par les États-Unis de Ronald Reagan, qui ont contraint l’URSS à courir au suicide économique en la forçant à une course aux armements démentielle. Ce complot visait, toujours selon Salem, à soumettre les classes laborieuses du monde entier à la domination sans partage du capital. Sans le bouclier d’un «socialisme réel» puissant, il n’est pas d’espoir pour les opprimés d’espérer leur émancipation.

    Il est symptomatique – poursuit Luc Rosenzweig dans son article – qu’un tel discours puisse aujourd’hui trouver des médias pour le relayer, et des oreilles pour y prêter attention.

    De l’acharnement judiciaire que subissent Pierre Cassen et tous les compagnons de Riposte Laïque à la censure ou la marginalisation de penseurs et de chercheurs de premier rang (je pense ici à feu Maurice Allais, à Raymond Boudon, à Jean-Claude Michéa…) en passant par l’omniprésence médiatique de faiseurs d’opinion dont la particularité est de s’être toujours trompé, nous sommes face à une dictature de la pensée organisée et planifiée.
    Cette situation est la conséquence de l’hégémonie culturelle de la gauche. L’intellectuel communiste Gramsci a parfaitement analysé ce phénomène :

    « la bourgeoisie domine par la force mais aussi par le consentement, notamment par son hégémonie culturelle qui fait que le prolétariat adopte les intérêts de la bourgeoisie. »

    La gauche a remplacé l’Église catholique, elle est la nouvelle bourgeoise qui édicte ses lois et ses dogmes. Elle prêche la bonne parole, et use de l’inquisition contre ceux qui s’opposeraient à son catéchisme. Se dire de gauche aujourd’hui n’est pas un signe d’insoumission au système qui nous écrase. C’est au contraire affirmer son appartenance au camp des petits tyrans. C’est devenir le complice d’une police de la pensée dont l’objectif est d’intimider toute forme de dissidence. C’est être le soutier d’une caste qui défendra, comme elle l’a toujours fait, les intérêts du capital et de la finance contre le peuple.

    Depuis 30 ans la gauche s’est emparée du pouvoir culturel et des corps intermédiaires de ce pays dans le but de peser de tout son poids totalitaire sur la liberté d’expression et sur la liberté de penser. Il suffit de passer une journée à l’écoute de France Inter pour s’en convaincre. Comme le démontre Jean Robin dans une série d’article qu’il consacre aux animateurs du groupe radio France, les média du service public sont devenus chacun à leur manière de véritable Pravda où règne le mensonge, le conformisme et la propagande.
    Les patriotes savent donc ce qui leur reste à faire : s’opposer au diktat de la gauche, à ses média dominants, et créer une alternative culturelle et médiatique de rassemblement.

    Je terminerais ce laïus par un hommage sincère à Renaud Camus. En affichant son soutien à Marine Le Pen, il a fait preuve d’un merveilleux courage et s’est distingué des quelques journalistes ou intellectuels qui adoptent pendant 5 ans la posture des néo-réacs pour, le moment du vote venu, de façon dociles et serviles, se ranger derrière le candidat qui incarne le mieux ce qu’ils ont toujours dénoncé. Nos néo-réac sont semblables à ces résistants qui plastronnent avant l’arrivée des chars, mais se jettent sous le lit au premier coup de tonnerre.
    La complainte médiatique de cette engeance est elle aussi totalement feinte. Ils participent de la société du spectacle. Leur stratégie ?: occuper une place en tête de gondole, le mieux placé dans les rayons du supermarché de l’information. Du factice et du marketing.

    Tout le contraire de Renaud Camus. Merci à lui.

    Jérôme Cortier

    Prêchi Prêcha

    Riposte Laïque

  • Légion d'honneur: la "promotion Merah"

    Posté par le 25 avril 2012

     

    Une dizaine de policiers ont été décorés de la Légion d’honneur pour leur travail dans l’affaire « Merah ». Polémique.

    La dernière fournée de Légions d’honneur du quinquennat risque de raviver la polémique sur l’« affaire Merah ». C’est dans la plus grande discrétion qu’une dizaine de policiers ayant travaillé sur le « tueur au scooter » ont été faits chevaliers de la Légion d’honneur. Le 8 avril, plusieurs membres du Raid qui ont mené l’assaut, à Toulouse, contre Mohamed Merah ont ainsi été décorés, à la demande expresse du ministre de l’Intérieur, Claude Guéant. Figurent également dans la liste deux policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur, une commandante (sic) en poste à Levallois-Perret et un brigadier de l’antenne toulousaine.

    Lire la suite

    Commentaire NPInfo : La Légion d’honneur pour ne pas avoir arrêté plus tôt ce terroriste islamiste et sauver ainsi sept vies innocentes, il fallait le faire ! La Sarkozye l’a fait.

  • Marine Le Pen arrive en 2ème position dans l'Aude

    Posté par le 25 avril 2012

     

    Après avoir sablé la blanquette dimanche soir à la découverte des résultats qui plaçait Marine Le Pen en 2e position dans l’Aude, le secrétaire départemental du FN Robert Morio se félicitait, hier, de ses talents divinatoires : « Je l’avais annoncé pour le département, ça n’a malheureusement pas suivi au plan national ».

    article Midi Libre édition Carcassonne du 24 avril 2012

    Mais, au-delà d’avoir dépassé le score record de son père au 1er tour de la présidentielle de 2002 (19,81 %), Marine Le Pen a positionné le FN comme force politique audoise à ne pas négliger : « C’est un vote de conviction, assure Robert Morio, et le résultat du travail des militants », citant la centaine d’ »actifs » sur les 500 adhérents qu’il revendique sur le département.

    Le pourcentage de sa candidate n’est pas le seul à illustrer sa certitude. Dimanche, l’Aude a donné ses faveurs à François Hollande, en tête dans 321 des 438 communes. Mais c’est à Marine Le Pen que revient la seconde place du « podium », avec 50 communes acquises à sa cause, devant Nicolas Sarkozy (40). Implantation qui ne se limite pas à ces communes de moins de 200 habitants où le FN avait concentré sa recherche des précieux parrainages.

    Si, parmi les 50 communes où Le Pen arrive en tête, figurent 33 villages avec moins de 500 inscrits, 10 villes avec 500 à 1 000 inscrits et sept communes de plus de 1 000 inscrits figurent au « palmarès » du FN dans l’Aude. Et lorsqu’il s’agit de scruter la lutte derrière le candidat socialiste, la responsable frontiste arrive en 2e position dans 172 villages, loin devant le président sortant (120 communes).

    Même constat à l’échelle des cantons, avec la 1re place sur Sigean et la 2e place dans 18 autres territoires. De quoi faciliter la démonstration de Robert Morio : « Sur le littoral, nous sommes devant dans sept communes, soit la moitié de la 2e circo. Sur ce territoire, ce vote est plus historique, c’est vrai, mais nous sommes aussi présents en zone rurale, sur la 1re . Quand, d’élection en élection, on répète des scores de 20 à 25 % dans des communes, on n’est plus dans le vote de protestation ».

    Certitude que ne partagent pas tous les maires des communes où Le Pen est arrivée en tête. A Lavalette, 999 inscrits, le FN récolte 27,64 % des voix. Première « surprenante » pour Jésus Tolomio (PS), qui refuse d’y voir un impact de la thématique tant prisée du Front : « Il n’y a pas de délinquance à Lavalette ».

    Le supporter affiché d’Hollande y voit plutôt l’évolution du corps électoral, qui comptait 772 inscrits en 2002 : « Beaucoup de nouveaux électeurs viennent de la ville et font construire à Lavalette. Ces électeurs, je ne les ai pas maîtrisés. Même si on ne maîtrise pas un électeur, bien sûr. La connaissance de leur vote viendra au fil du temps ».

    A Pezenas, où 33,33 % des votants ont choisi Le Pen, le maire Jean-Pierre Botsen (MoDem) est moins catégorique sur les fondements du vote frontiste : « Ceux qui s’installent à Pezens y cherchent la tranquillité du monde rural. Mais la délinquance sort des grandes villes et nous nous sommes retrouvés face à un grand nombre de cambriolages ». Et de faire de ce score un révélateur d’une « conjoncture générale ». Jusqu’à trouver traduction dans des scrutins plus locaux ? « Tout dépendra des mesures du futur gouvernement. »

  • Ni accord avec le FN, ni ministre FN, promet Nicolas Sarkozy

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    En meeting à Cernay (Haut-Rhin)

     

    PARIS/CERNAY, Haut-Rhin (Reuters) - Nicolas Sarkozy a assuré mercredi qu'il ne conclurait pas d'accord électoral avec le Front national, tout en réaffirmant sa volonté de s'adresser à tous les électeurs, y compris ceux qui ont voté dimanche pour la dirigeante du FN Marine Le Pen.

    Le chef de l'Etat, qui brigue un second mandat, a aussi indiqué que tous les candidats de l'UMP, son parti, en position de se maintenir au second tour des élections législatives de juin le feraient même s'ils arrivaient derrière ceux du FN et du Parti socialiste.

    "L'accord avec le Front national, il n'y en aura pas. De ministres du Front national, il n'y en aura pas", a-t-il dit sur France Info.

    "Mais je refuse de diaboliser des hommes et des femmes qui, en votant pour Marine Le Pen, ont exprimé un vote de crise, un vote de colère, un vote de souffrance, un vote de désespérance."

    En meeting à la mi-journée à Cernay, une ville du Haut-Rhin où la candidate du FN est arrivée en tête au premier tour de la présidentielle, il a insisté sur la nécessité "d'entendre ce cri", d'en "tenir compte" et de "prendre des engagements précis pour que ces gens, ces Français qui ont été tentés par ce vote, puissent se retrouver dans le discours qui est le nôtre".

    Il s'est défendu de toute connivence avec le parti d'extrême droite, soulignant : "Toute ma vie, j'ai combattu les thèses du Front national".

    Et il a indiqué qu'il ne saurait sur ce point accepter des leçons de la part de son rival socialiste, François Hollande, "qui trouve normal de travailler et d'espérer gouverner avec M. Mélenchon (le candidat du Front de gauche-NDLR) qui a déclaré que Cuba était une démocratie et Fidel Castro un démocrate."

    DES CANDIDATS PARTOUT

    Prié de dire sur France Info pourquoi il n'envisageait pas, s'il était réélu, de pratiquer une ouverture à la droite de la droite comme il l'a fait en direction de la gauche au début de son quinquennat, Nicolas Sarkozy a répondu : "Je ne l'ai jamais souhaité, je ne l'ai jamais voulu et je ne le ferai jamais parce que nous avons des points de désaccord."

    L'électorat du FN constitue une des principales réserves de voix du président-candidat, que tous les sondages donnent à l'heure actuelle nettement battu au second tour le 6 mai par François Hollande.

    Nicolas Sarkozy multiplie depuis dimanche soir les signaux à l'adresse des électeurs qui ont voté pour la candidate du FN.

    "À partir du moment où la République autorise Marine Le Pen à être candidate, c'est que c'est un parti démocratique", a-t-il encore dit sur France Info. "Les citoyens qui votent pour elle, on ne va pas le leur reprocher".

    "Je suis bien obligé de considérer que 18% des Français qui se sont exprimés pour Marine Le Pen, c'est pas 18% des Français qui ont les idées de l'extrême droite", a-t-il ajouté.

    Il a rappelé à l'ordre les membres de sa majorité qui ont fait savoir, comme l'ancienne ministre des Sports Chantal Jouanno, qu'elles appelleraient à voter socialiste en cas de duels PS-FN aux législatives.

    "Mes amis seraient mieux inspirés de réfléchir à la réponse qu'ils vont poser", a-t-il dit. "Aux législatives, nous aurons des candidats partout, donc la question ne sera pas de choisir entre le Front national et le Parti socialiste."

    "Même si nos candidats n'arrivent pas en tête, pour se maintenir il faut 12,5% des inscrits. Donc, dans toutes les circonscriptions nous aurons nos candidats, donc on votera pour nos candidats", a-t-il ajouté.

    "Il n'y a qu'à dire : 'je voterai pour le candidat qui est proche de mes idées, qui se maintiendra quoi qu'il arrive'. Point."

    Emmanuel Jarry et Yann Le Guernigou, avec Vincent Kessler à Cernay, édité par Gilles Trequesser

    Yahoo!Actu - 25/04/12

  • La Grèce se dirige vers une récession plus lourde que prévu

     

    La Banque de Grèce estime que le PIB va reculer d'environ 5 % cette année. Concernant le taux de chômage, les prévisions tablent sur un score supérieur à 19 %.

    AFP
     

    La Grèce verra son PIB chuter de « près de 5% » en 2012, soit plus que les estimations initiales, après un recul de 6,9% en 2011, a prévu mardi la Banque de Grèce dans son rapport annuel sur l'économie du pays.

    Le 19 mars, dans son rapport annuel de politique monétaire, la Banque de Grèce avait prévu un recul du PIB de 4,5% en 2012, cinquième année consécutive de récession.

    Par rapport au 19 mars, elle a maintenu inchangée sa prévision de hausse du taux de chômage annuel à « plus de 19% » en 2012, contre 17,7% en 2011, année durant laquelle 300.000 emplois ont été détruits, selon la Banque.

    « La récession sera moins intense qu'en 2011 à condition que les mesures structurelles (négociées avec les créanciers du pays, NDLR) soient mises en place sans délai » a mis en garde la Banque dans son rapport.

    L'institution dépeint les autres ravages de la crise, affectant aussi les banques qui ont vu le total de leur dépôts chuter de « plus de 70 milliards » depuis le début de la crise entre la fin 2009 et février 2012, soit « l'équivalent d'un tiers du PIB ».

    Alors que l'on attend les détails sur la façon dont vont être recapitalisées les banques commerciales du pays, grâce aux 50 milliards d'euros d'aide prévus par les créanciers du pays dont 25 sont arrivés à la Banque de Grèce depuis la semaine dernière, « 2012 devrait être une année de référence pour le reprofilage du système bancaire » en Grèce, se contente d'indiquer le rapport sans autre précision.

    L'institution, qui fut gouvernée par l'actuel Premier ministre Lucas Papademos avant que celui-ci ne devienne vice-président de la Banque centrale européenne, prévoit aussi que le taux d'inflation en 2012 s'élevera aux alentours de 1,2%, et qu'il pourrait tomber « au dessous de 0,5% » en 2013.

    LES ECHOS - 24/04/12
  • Tué par un policier à Noisy-le-Sec: la légitime défense n'est pas retenue

    Le policier qui a mortellement blessé Amine Bentounsi, samedi soir, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) a été déféré ce mercredi au parquet de Bobigny, à l’issue de sa garde à vue.

     

    Une information judiciaire est ouverte pour «violences volontaires avec arme par un personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la sans intention de la donner».
    Le parquet réclame le placement sous contrôle judiciaire de ce gardien de la paix et l’interdiction d’exercer son activité professionnelle. Samedi soir, un appel téléphonique avait signalé la présence d’Amine Bentounsi dans le centre-ville de Noisy-le-Sec. Ce malfaiteur bien connu de la police, originaire de Meaux en Seine-et-Marne, faisait l’objet d’un mandat d’arrêt depuis juillet 2010 pour de la prison de Chateaudun (Eure-et-Loir), d’où il avait disparu après une permission de sortie. Samedi soir, quatre policiers de Noisy-le-Sec se sont mis à sa poursuite. Trois à pied, un quatrième en voiture qui a contourné un bloc de pavillons. C’est lui qui s’est ensuite retrouvé face à Amine Bentounsi. L’homme était armé mais n’a pas tiré.Les constatations, l’autopsie et un témoin ont mis à mal l’hypothèse de la légitime défense: le tir mortel a en effet atteint Amine Bentounsi dans le dos.

    LeParisien.fr -25/04/12

  • Un redressement fiscal de 9 M€ notifié à Johhny Hallyday

  • Marion Le Pen, la petite-fille de Jean-Marie, en mission à Carpentras

     

    Olivier Beaumont | Publié le 25.04.2012, 07h30                                 

    PARIS, LE 1er MAI 2011. Marion Maréchal-Le Pen avec son grand-père.

    PARIS, LE 1er MAI 2011. Marion Maréchal-Le Pen avec son grand-père.
     

     
    Il y a quelques mois, lors d’une visite dans le Vaucluse, Jean-Marie Le Pen avait promis une surprise dans la circonscription de Carpentras pour les législatives. Cette surprise, ce sera sa petite-fille Marion Maréchal-Le Pen (22 ans), nièce de , que le parti va demain après-midi! « Marion, j’aimerais que tu laves mon honneur », a ainsi demandé le vieux chef à cette étudiante en master de droit public à Assas, militante depuis le plus jeune âge.
     
          
    Tout un symbole, forcément. En 1990, le avait été indirectement accusé d’être le responsable de la profanation du cimetière juif de Carpentras. « Un affront, une manipulation d’Etat », a toujours clamé Jean-Marie Le Pen. « Cette candidature, c’est un peu une façon de le réhabiliter. Son honneur a été sali avec cette affaire, mais on ne l’a jamais lavé sur la place publique », considère Marion Maréchal, fille de Yann, la sœur de Marine, qui avoue avoir longtemps réfléchi avant d’accepter.





    Elle est convaincue de pouvoir faire un bon score

    « C’est une grosse responsabilité. Au début, j’ai eu un peu peur de me sentir seule, estime celle qui avait déjà fait campagne en 2010 pour les régionales en Ile-de-France. Mais j’ai fait quelques allers-retours dans le Vaucluse qui m’ont entièrement rassurée. » Durant cette campagne, elle pourra d’ailleurs compter sur le soutien de son grand-père, qui se rendra plusieurs fois à Carpentras. Le 7 mai, au lendemain de la présidentielle, la candidate du Front national prendra donc ses quartiers dans le Sud — appartement mis à disposition par le parti. « Je ne remonterai sur Paris que pour mes examens », explique-t-elle, convaincue de pouvoir faire un bon score face au député UMP sortant, Jean-Michel Ferrand. Dimanche, Marine Le Pen a obtenu 28,53%, juste derrière Nicolas Sarkozy (29,09%). « Même si ça ne sera pas simple, le fait que je sois une femme, donc symbole de parité, et que je porte le nom de Le Pen peut être un atout pour l’emporter », veut-elle croire.

                  

  • Le grand désert de Mongolie

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    La lune se lève sur le désert de Mongolie, au sud-ouest de la capitale Oulan-Bator

  • Crise aux Pays-Bas: le Premier ministre démissionnaire appelle à soutenir l'austérité

    Mardi 24 avril 2012, 18h56
    Le Premier ministre démissionnaire néerlandais Mark Rutte a appelé mardi le parlement à soutenir les mesures de réduction du déficit public souhaitées par son gouvernement et indiqué s'attendre à des élections législatives anticipées le 12 septembre.

    "L'immobilisme n'est pas bon pour les Pays-Bas", a assuré M. Rutte lors d'une allocution devant le parlement à La Haye, estimant que "pour cela, les problèmes sont trop graves".

    "L'économie trébuche, le marché du travail est sous pression et la dette publique augmente plus vite que nous ne pouvons nous le permettre, c'est une réalité à laquelle nul ne peut échapper", a-t-il dit.

    Le Premier ministre libéral, qui avait présenté lundi à la reine Beatrix la démission de son gouvernement de centre droit, ouvrant la voie à des élections anticipées, a indiqué compter sur le soutien du parlement pour faire ce qui est "nécessaire pour sortir les Pays-Bas de cette situation économique difficile".

     

    Mark Rutte a anoncé par ailleurs s'attendre à ce que le conseil des ministres décide vendredi de fixer au 12 septembre la date d'élections législatives anticipées, inévitables après la chute du gouvernement due à l'échec de négociations sur la réduction du déficit public.

    Selon un sondage publié dimanche, le parti VVD de Mark Rutte est crédité de 33 sièges de députés sur 150, soit deux de mieux que lors des élections de 2010. Le Parti pour la Liberté (PVV) de Geert Wilders obtiendrait 19 sièges, contre 24 en 2010.

    Depuis l'échec samedi des négociations sur la réduction du déficit public entre la coalition de centre-droit menée par M. Rutte et son allié au parlement, le parti d'extrême droite de M. Wilders, le gouvernement n'a plus de majorité au parlement.

    M. Rutte a besoin désormais du soutien des partis d'opposition pour faire adopter un budget de rigueur dont les grandes lignes doivent être présentées d'ici à lundi à la Commission européenne.

    Le projet de budget 2013 devra comporter des mesures destinées à réduire le déficit public qui avait atteint 4,7% du PIB en 2011.

    M. Wilders avait refusé d'approuver un paquet de mesures qui auraient permis, selon le gouvernement, d'économiser 14,4 milliards d'euros, ramenant le déficit public à 2,8% du PIB en 2013, sous la norme européenne des 3%.

    "Ma loyauté va en premier lieu aux Pays-Bas, et non à Bruxelles", a déclaré Geert Wilders devant le parlement. "Nous sommes les maîtres dans notre propre maison, les maîtres dans notre propre pays."

    Le paquet de mesures sur la table des négociations prévoyait notamment une légère hausse de la TVA, un gel du salaire des fonctionnaires et une réduction du budget alloué à la santé et à l'aide aux pays en développement.

    "C'est un paquet de mesures qui étouffe trop le citoyen", a soutenu M. Wilders : "nous l'avons dit depuis le premier jour et nous l'avons répété sept semaines durant, la règle des 3% n'est pas sacro-sainte pour nous".

    Le chef de file du parti travailliste PvdA Diederik Samsom, deuxième force politique du pays avec 30 sièges de députés sur 150, a quant à lui suggéré de ne pas "s'accrocher à tout prix aux 3%".

    "Je ne vois aucune raison de demander la clémence de Bruxelles" sur les 3%, a rétorqué M. Rutte, soutenant qu'en cas de non-respect de cette règle, la Commission européenne pourrait infliger aux Pays-Bas une amende pouvant aller jusqu'à 1,2 milliard d'euros.

    L'internaute

  • Des policiers qui ont participé à l'opération Merah décorés

    Des policiers qui ont participé à l'opération contre Mohamed Merah, auteur de sept assassinats avant d'être tué le 22 mars à Toulouse par le Raid, ont été décorés la semaine dernière, a-t-on appris de source proche dossier confirmant une information du Point</br>Credit : Pascal Pavani

    Des policiers qui ont participé à l'opération contre Mohamed Merah, auteur de sept assassinats avant d'être tué le 22 mars à Toulouse par le Raid, ont été décorés la semaine dernière, a-t-on appris de source proche du dossier.

    Ces policiers, dont le numéro 2 de l'unité d'élite de la police nationale, se sont vu remettre les insignes de chevalier de la Légion d'honneur par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.

    Les noms de six policiers figurent dans la liste des personnes nommées ou promues "à titre exceptionnel" dans l'ordre de la Légion d'honneur et parue le dimanche de Pâques 8 avril au Journal officiel.

    Parmi eux, on relève le nom d'Olivier Richardot, commandant en second du Raid, celui d'une commandante de police de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et de trois policiers du Raid qui ont été blessés lors de l'opération..

    Un arrêté du 7 avril 2011 "relatif au respect de l'anonymat de certains fonctionnaires de police et militaires de la gendarmerie nationale" énumère les services et les unités "dont les missions exigent, pour des raisons de sécurité, le respect de l'anonymat". Parmi ces services et ces unités, on compte l'Uclat, la DCRI, les GIPN, le Raid ou le GIGN.

    Cet anonymat ne s'applique pas aux directeurs, chefs de services ou d'unités, et à leurs adjoints.

    Aucun des six policiers décorés n'avait atteint les vingt ans de service pour pouvoir être nommés chevaliers de la Légion d'honneur et ils l'ont donc été à "titre exceptionnel", tout comme les sapeurs-pompiers, les gendarmes ou les secouristes blessés dans l'exercice de leurs missions.

     

    L'écho républicain - 24/04/12

  • P.-M. Coûteaux : « Il aurait fallu que l’UMP soit un parti de droite qui cesse d’insulter la droite, le peuple de droite, les valeurs de la droite… »

    Par le 24 avr, 2012 @ 16:58

    Le président de Souveraineté, indépendance et libertés (SIEL), un nouveau petit venu sur la scène partisane qui soutenait la candidature de Marine Le Pen au premier tour, a bien voulu répondre en exclusivité aux questions des Nouvelles de France. Rencontre :

    Paul-Marie Coûteaux, comment vous sentez-vous en ce lendemain de premier tour ?

    Satisfait. Marine Le Pen a réalisé un bon résultat, contrairement à ce qu’annonçaient des sondages honteusement manipulateurs; ce 18% est conforme à nos espérances, même si j’aurais aimé que nous attirions une plus grande part de l’électorat de la droite traditionnelle, libérale et urbaine (par exemple nos résultats de Paris, 6,5%, sont très insuffisants), électorat qui nous a fait défaut sans doute par un réflexe de « vote utile » devant la menace du vote Mélenchon, lui-même très grossi pendant les deux derniers mois. Je pense que ce genre d’épouvantail ne nous gênera plus lors des législatives.

    Aujourd’hui, Marine Le Pen est en position d’arbitre et tout le monde ne parle plus que du rassemblement qu’elle a lancé, afin d’élargir son périmètre habituel comme elle vient de commencer à le faire, et de former peu à peu le grand rassemblement national à vocation majoritaire qui sera de plus en plus nécessaire à la France. C’était le pari du SIEL : ces quelque six millions et demi d’électeurs montrent que, lorsque le FN s’ouvre à des formations comme la nôtre, il sort de son isolement, isolement qui m’a toujours paru délétère. De tout cœur, je souhaite maintenant trouver un terrain d’entente avec Nicolas Dupont-Aignan qui a fait un bon score (1,8%), bien supérieur à ce que lui promettaient les instituts de sondages. Lui et son mouvement Debout la République, créé en 1999, n’ont guère d’autres perspectives, me semble-t-il, que de ce joindre au rassemblement national dont je viens de parler, au sein duquel leur rôle serait très grand. D’ailleurs, étant donné la similitude de leur projet, je crois raisonnable d’additionner le score de Marine et de « NDA », ce qui situe le Rassemblement national à un premier palier prometteur, autour de 20%.

    C’est un appel que vous lancez au candidat souverainiste ?

    Oui. Je vais lui lancer un appel plus solennel cette semaine mais je suis heureux que Nouvelles de France le connaisse avant les autres. Ce sera un appel au réalisme pour dire aux nationaux, aux gaullistes et aux souverainistes dispersés : « Assez des aventures solitaires ! » Je ne demande à personne d’entrer au FN, pas plus que je ne l’ai fait. Je propose d’accepter enfin d’entrer dans une alliance.

    Savez-vous si Marine Le Pen va appeler à voter pour un candidat lors du défilé en l’honneur de Sainte Jeanne d’Arc le 1er mai ?

    Nous allons le déterminer ensemble avec l’équipe de campagne. Je souhaite pour ma part que l’on commence à faire baisser d’un cran les tensions, l’animosité, le mépris, qui existe de la part de certains cadres de l’UMP vis-à-vis de Marine le Pen. Nicolas Sarkozy sait bien que s’il veut être élu, il lui faut que 80 ou 90% des électeurs de Marine Le Pen se reportent sur sa candidature au deuxième tour. Pour y arriver, je lui conseille de changer de langage et de faire taire les petits personnages qui, très loin des enjeux de l’histoire, ne cessent de nous insulter. M. Guéant nous a traité il y a quelques semaines de « nationaux » et « socialistes », bref de nazis. Nathalie Kosciusko-Morizet, confirmée dans ses fonctions de porte-parole de Nicolas Sarkozy a publié un ouvrage proprement insultant sur Marine le Pen et a même déclaré que, si le deuxième tour devait opposer Madame le Pen à François Hollande elle voterait pour ce dernier. Et nul n’a oublié que Nicolas Sarkozy a promis débarrasser la France du Front national. Mépris, mépris, mépris, et finalement méprise : la faute morale se traduit en faute politique…

    J’en passe, en fait d’insultes et d’outrances, elles ne cessent pas : ce matin encore, Henri Guaino traitait les électeurs de Marine le Pen de désespérés et de paumés – ce qui est aussi faux que politiquement stupide. Comment voulez-vous que, dans ces conditions, nous appelions à voter pour M. Sarkozy et les siens ? C’est sans doute dommage, car il faudra bien un jour ou l’autre refermer le piège ouvert par François Mitterrand et réunir les patriotes – il y en a à l’UMP ! Pour l’heure, impossible, personne ne comprendrait et personne ne suivrait.

    Ce mépris, cette animosité existent-ils aussi au FN ?

    Certainement, et ils se nourrissent des insultes que je viens d’évoquer (cas typique des altercations où les récriminations des uns nourrissent les superlatifs des autres), sans compter des épisodes ahurissants comme le Traité de Lisbonne qui fut une véritable claque de M. Sarkozy aux Français qui avaient dit non à la Constitution européenne en 2005, à commencer par nous autres souverainistes…

    Je souhaite que le ton change car nous sommes confrontés à une situation angoissante, la perspective d’une gauche socialo-communiste hégémonique qui, déjà, domine les institutions culturelles (Université, édition, médias) et par là, la sphère politique : la gauche dirige la majorité des grandes villes, des départements, des régions, le Sénat… L’UMP a mal manœuvré, notamment en ne menant pas le combat intellectuel, en restant très faible sur le terrain des idées, ce qu’elle ne peut pas ne pas payer très cher sur le terrain politique. « Au fond des victoires d’Alexandre, on trouve toujours Aristote » disait De Gaulle : le moins que l’on puisse dire est qu’on n’aperçoit guère d’Aristote au fond de l’UMP – qui a commencé par supprimer la revue du RPR, Une certaine Idée, que je dirigeais du temps de Philippe Séguin… Bref, cette UMP qui ne produit rien, qui ne s’intéresse pas aux idées (M. Sarkozy le premier…), qui multiplie les risettes à la gauche (souvenez-vous de Kouchner, de Rachida, Rama et autres Amara, voyez Mitterrand, Carla, et les nuées de réprésentants de la gauche mondaine parmi lesquels baigne tout ce petit monde) et qui insulte le peuple de droite, que peut-on pour elle ? Elle risque de n’avoir été qu’une étourderie de l’Histoire…

    Et vous, Paul-Marie Coûteaux ? À titre personnel ?

    Je ne sais ce que je ferai le 6 mai. Je voudrais d’abord obtenir un changement de ton ( y compris de la part des députés de la Droite Populaire pourtant si proches de nous – et dont le programme est à peu de choses près le même que celui du SIEL); je souhaite que l’UMP soit un parti de droite qui cesse d’insulter la droite, le peuple de droite, les valeurs de la droite, et les intellectuels de droite. Il faudrait aussi qu’elle donne des garanties sur plusieurs sujets majeurs : l’Union européenne, l’immigration, le redressement de l’Ecole et de l’Université française, le rétablissement des enseignements classiques, et, comme l’a fait le SIEL, prenne quelques engagements sur les « points non négociables » énoncés par Benoît XVI. Ce sont les conditions pour commencer à discuter – mais, à douze jours du second tour, il est bien trop tard…

    Que pensez-vous de la chronique d’Éric Zemmour qui expliquait lundi matin sur RTL que Marine Le Pen voulait faire exploser l’UMP pour participer à la recomposition de la droite qui suivra ?

    L’explosion de l’UMP, si elle se produit en cas de défaite de Nicolas Sarkozy, n’est pas de notre responsabilité, mais résulte des faiblesses dont je viens de parler. Comme il faut tout envisager, nous ne sommes pas hostiles aux discussions avec ceux des cadres, élus ou parlementaires UMP qui voient bien que leur formation n’est plus capable de résister à la gauche, et s’est même laissée gagnée par l’hégémonie culturelle de la gauche. Il faut d’abord qu’ils l’admettent et qu’ils s’émancipent…

    Une réaction sur le score de Jean-Luc Mélenchon ?

    Le résultat de Jean-Luc Mélenchon montre que les instituts de sondages sont des machines de propagande. Leur but en l’occurrence, était de faire peur aux électeurs de droite. Opération montée de toutes pièces, car, malgré toute sa haine (ou à cause d’elle?), Jean-Luc Mélenchon n’a pas vraiment élargi le périmètre de l’extrême-gauche, inférieur à sa moyenne électorale sous la Vè république. Cependant, restons vigilants face à toute recomposition de la gauche socialo-communiste, dont la perspective s’éloigne par le faible score de M. Mélenchon, mais dont l’avènement serait mortel pour la France.

    Que pensez-vous du fait que la gauche radicale puisse tout à fait s’allier avec la gauche parlementaire tandis que la droite nationale n’a, elle, moralement pas le droit de s’allier avec la droite parlementaire ?

    Malheureusement, le piège installé par Mitterrand il y a bientôt 30 ans continue de marcher; les droites se stigmatisent les unes et les autres. C’est une aberration, mais pour l’instant, et pour les raisons développées plus haut, je n’y peux rien.

    Le score de François Bayrou a déçu ses soutiens. Il s’agissait pourtant d’un candidat sérieux…

    Un candidat sérieux, sans aucun doute. Mais François Bayrou a-t-il mené une campagne sérieuse ? Outre le fait que je ne crois plus à la stratégie électorale « ni droite ni gauche », je ne trouve pas sérieux de proposer de produire et d’acheter français quand on est européiste : François Bayrou sait bien que la Commission européenne passe son temps à interdire la moindre « préférence », qu’elle qualifie de distorsion de concurrence. C’est à cause de lui et de ses amis démocrates-chrétiens que la belle idée de l’Europe est, hélas, durablement gâchée. Je dis cela sans ironie car je crois en l’Europe qui, à condition qu’il s’agisse d’une Europe européenne, qui ne dissolve pas les nations, dans laquelle l’Allemagne ne soit pas hégémonique et qui ne soit pas à la botte des Etats-Unis, demeure une nécessité. C’est avec la belle idée européenne qu’il faut à présent être sérieux.

    Si vous deviez en choisir un, quel souvenir voudriez-vous garder de cette campagne avec Marine Le Pen ?

    Sans hésitation, je repense et repenserai longtemps à la visite qu’a rendue Marine Le Pen, le lundi de Pâques dernier, au village de Brachay (Haute-Marne), 69 habitants, la deuxième commune à avoir le plus voté FN au premier tour de l’élection présidentielle de 2007. Nous voulions visiter une exploitation agricole et remercier le maire, qui a donné son parrainage à Marine; nous pensions nous retrouver dans une salle des fêtes avec 40 ou 60 personnes. Mais l’édile a préféré installer des tréteaux sur la place du village et, bien que nous n’ayons pris la décision de venir qu’à peine trois jours plus tôt et n’avions guère annoncé ce déplacement, nous avons découvert que des centaines de personnes nous attendaient; peu à peu, entendant dire que Marine était là, d’autres villageois des alentours affluaient; il en venait de toutes parts, en voiture, en mobylette, en vélo. A la fin, ils étaient 600, peut-être plus, massés sur la place du village. Nous avons vu ce jour-là le visage d’une France qui souffre et se sent abandonnée. D’une certaine façon, c’est la France que je préfère, celle du moins qui me touche le plus. Marine Le Pen a d’ailleurs réalisé dimanche dernier 28,8% dans cette circonscription dans laquelle je serai candidat pour le Rassemblement. Je vous assure, c’était vraiment bouleversant de voir ces personnes accourant des villages alentours, arrêtant le travail pour venir nous serrer la main, et souvent nous embrasser. Marine puis moi nous sommes adressés à cette foule émouvante sur le thème : « Nous ne vous abandonnerons jamais ». Leur parlant du haut de cette estrade improvisée, je fus pris par les larmes. C’est la plus grande beauté de la politique, dire aux gens de son peuple : « Vous ne serez pas abandonnés ! ».

     

    Nouvelles de France

     
     
  • "Mein Kampf" va être publié en Allemagne pour la première fois depuis la guerre

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    Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, le livre d'Adolf Hitler, Mein Kampf, va être publié en Allemagne. L'Etat régional de Bavière, qui en détient les droits, va en diffuser une version commentée prévue pour 2015, a-t-il annoncé mardi 24 avril à l'agence allemande DPA.

    Le ministre des finances de Bavière, Markus Söder, a annoncé que la décision avait été prise après plusieurs discussions, notamment avec des juristes. Une des motivations : "démythifier" cet ouvrage, qui mêle des éléments autobiographiques et les fondements de l'idéologie nazie. "Nous voulons clairement montrer à quel point ce livre, aux conséquences catastrophiques, est absurde", a-t-il souligné à propos d'un ouvrage qui a servi de base à la politique génocidaire du IIIe Reich.

    L'objectif est également de rendre aussi "peu attractif commercialement" que possible toute future publication de cet ouvrage, qui était devenu, à partir de 1936, le cadeau de mariage de l'Etat aux couples allemands. Quelque 10 millions d'exemplaires en allemand en ont été édités jusqu'en 1945, selon l'historien Ian Kershaw.

    DOMAINE PUBLIC

    L'Etat régional de Bavière détiendra jusqu'en 2015 les droits de Mein Kampf ("Mon combat"), rédigé par Adolf Hitler lors d'un séjour en prison en 1924 après une tentative de putsch. Il doit tomber dans le domaine public fin 2015, soit soixante-dix ans après la mort d'Adolf Hitler. A partir de 2016, il sera possible de reproduire le livre sans avoir l'assentiment de l'Etat bavarois, sauf dans les cas "d'incitation à la haine raciale", a précisé M. Söder.

    La Bavière a jusqu'à présent bloqué toute réédition intégrale ou partielle pour éviter une exploitation éventuelle du texte par des groupes néo-nazis. Début mars, une revue éditée par le Britannique Peter McGee, Zeitungszeugen ("journaux témoins"), avait voulu republier des passages de l'ouvrage controversé. La justice allemande avait alors interdit cette publication, estimant que le projet servirait les écrits du dictateur.

    L'initiative de M. McGee avait provoqué plusieurs réactions, dont celle du président du Conseil central des juifs d'Allemagne, Dieter Graumann. Il avait indiqué ne pas être farouchement opposé au projet. Pour lui, "le mieux serait qu'il n'y ait pas de publication, mais s'il doit y en avoir une, alors il faut qu'elle soit assortie de commentaires pédagogiques d'historiens".

     

    Le Monde - 24/04/12

  • Sarkozy et la presse: l'ambiance se gâte!

    Les attaques de Nicolas Sarkozy contre les médias, "observateurs" et autres "sondeurs" se font de plus en plus violentes dans ses meetings. Une façon, aussi, de se présenter en candidat "anti-système".

     
    Le candidat UMP Nicolas Sarkozy à Longjumeau (Essonne) mardi, en compagnie de Nathalie Kosciusko-Morizet et Frédéric Lefebvre (à gauche)
    A  Longjumeau (Essonne)

    « Mais la presse est neutre... », tente une journaliste. Nicolas Sarkozy rigole, puis se tourne vers un caméraman auquel un de ses proches vient d'interdire de filmer. « Vous filmez là ? Filmez ! ». La journaliste aura beau insister, Nicolas Sarkozy en est convaincu et l'explique à longueur de meetings: médias, « sondeurs » et autres « spécialistes » sont tous, ou presque, ligués contre lui. Il brocarde ces « observateurs qui à force d'observer ne voient plus rien », et un « système médiatique » qui est « absolument déchaîné » contre lui.

    Cliquez ici !

    Des « girouettes » qui « changent encore plus vite que le vent », accuse-t-il, et se seraient lourdement trompés sur l'issue du premier tour: « Ils sentaient une poussée de l'extrême gauche extraordinaire. Il fallait qu'on se prépare à un séisme extraordinaire. Ça c'était samedi... Les mêmes lundi: poussée extraordinaire de l'extrême droite! », s'est-il encore moqué mardi, en meeting à Longjumeau (Essonne).

    "Des problèmes d'ego"

    Plus grave, « ils » ignoreraient totalement les vrais problèmes du « peuple de France ». Mais « les problèmes que je veux résoudre c'est pas les leurs -c'est que des problèmes d'ego-, c'est les vôtres », a lancé le candidat UMP.

    Depuis quelques jours, les attaques se font de plus en plus violentes contre les médias, conspués dans les meetings du président-candidat. Nicolas Sarkozy a en particulier une dent contre l'« audiovisuel public », qui « ne fait pas une campagne équitable », accusait-il encore à Nice vendredi dernier. « Quand on n'est pas insulté, on doit remercier », alors qu'« aux autres, on déroule un tapis rouge ». Et tout cela « avec l'argent du contribuable ».

    Et gare à ceux qui travaillent pour un des médias qui ont déplu au candidat UMP. Quand il voit une journaliste du Monde, Sarkozy la chapitre dûment sur le « faux sondage » du quotidien sur les jeunes qui voteraient Marine Le Pen. « Et en Une en plus! Finalement, qui a le vote des jeunes? Moi ». En fait, c'est le candidat PS François Hollande qui est en tête chez les 18-24 ans, devant Nicolas Sarkozy, d'après un sondage CSA pour Direct matin publié mardi.

    Qu'il aperçoive une journaliste du Parisien et Sarkozy dénonce aussi la Une du quotidien vendredi dernier, qui le plaçait loin derrière François Hollande au premier tour. « Heureusement que je n'aime pas lire Le Parisen ! Qu'est-ce qu'il s'est trompé ! C'est spectaculaire, hein ? ». Les journaux, « le plus admirable, c'est qu'il y ait encore des gens pour les payer ! ».

    "Mauvais coup" et "manipulation"

    Sarkozy, assurait-il lundi en Touraine, est victime d'un véritable « matraquage », où « aucun mauvais coup, aucune manipulation » ne lui sont épargnés. Un discours anti-médias qui lui permet de se présenter au passage en candidat anti-système, en « candidat du peuple » contre des « élites » forcément « parisiennes ».

    Il n'est pas sûr que son humeur s'améliore à la lecture de certains hebdomadaires, qui l'enterrent déjà cette semaine. Pour Marianne, c'est « la fin », quand le Nouvel observateur montre un Sarkozy déjà à moitié submergé par la « vague » qu'il sentait « venir ».

     

    Par Christine Ollivier
     
    France-Soir - 24/04/12