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  • Souleymane devient « Vladimir » pour Le Monde ou la désinformation par omission

    Posté par le 27 juin 2012

     

    Libres propos de Robert Ménard

    Il aura fallu plus de 48 heures pour que la « grande presse », comme on dit, fasse allusion à ce qu’on pouvait lire partout sur Internet : le jeune garçon de 16 ans qui a tué Kylian, 13 ans, dans un collège de Rennes, est le « fils de réfugiés politiques tchétchènes ». Il est musulman.

    Les journalistes – du moins l’immense majorité d’entre eux – ont donc préféré passer sous silence ce « détail ». Pour le présenter, Le Monde a choisi, expliquant que « [son] prénom a été changé », de le rebaptiser Vladimir… à consonance russe mais, c’est l’essentiel, pas musulmane. Il ne s’agirait pas d’alimenter « l’islamophobie ». Du coup, c’est exactement l’inverse qui se produit. Aujourd’hui, lors de chaque fait divers, quand l’identité de l’agresseur n’est pas divulguée, on ne peut s’empêcher de s’interroger : nous la cacherait-on volontairement ? Comme si nous étions des imbéciles, des bêtes mal-pensantes que ces bons journalistes auraient pour devoir de rééduquer. Comme si ce genre de désinformation par omission pouvait avoir raison des faits eux-mêmes.

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  • Législatives Bouches-du-Rhône - Stéphane Ravier (FN) dépose un recours auprès du Conseil constitutionnel

    Posté par le 27 juin 2012

     

    Communiqué de Stéphane Ravier, candidat aux élections législatives des 10 et 17 juin 2012 dans la 3e circonscription des Bouches du Rhône, conseiller régional du Front National

    J’ai déposé ce matin en Préfecture de Marseille une requête en annulation de l’élection législative des 10 et 17 juin 2012 dans la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône.

    Il m’apparaît évident que Madame Andrieux a pu bénéficier dans le cadre de cette campagne, des retombées électoralistes grâce au clientélisme frauduleux dont elle est accusée et pour lequel elle est renvoyée devant le tribunal correctionnel le 19 novembre prochain.

    Qu’à ce titre, en l’état de cette fraude en passe d’être jugée, le résultat de l’élection de Madame Andrieux a été manifestement faussé, l’égalité entre les différents candidats ayant été rompue du fait de ces arguments.

    De plus, Madame Andrieux s’est présentée à travers sa profession de foi et ses bulletins de vote du premier tour, comme la candidate du parti socialiste alors que son investiture lui avait été retirée plusieurs jours avant le premier tour.

    Les électeurs ont ainsi été trompés, victimes d’une manœuvre tant de la part de Madame Andrieux que du Parti socialiste, celui-ci aurait pu retirer son investiture en temps et en heure afin que la commission de propagande ne valide pas des bulletins de vote et des professions de foi irréguliers.

    Qu’il s’en suit que cette irrégularité flagrante de son bulletin de vote et de sa circulaire ont introduit une confusion de nature à fausser le résultat de l’élection, tant au premier tour qu’au second.

    Pour ces motifs, j’ai donc demandé au président et aux membres du Conseil constitutionnel d’annuler l’élection de Madame Sylvie Andrieux intervenue le 17 juin dernier.

    Rappel des résultats :

    1er tour : Ravier 29,87 % avec 10.975 voix Andrieux 29,80 % avec 10.948

    2d tour : Ravier 49,01 % avec 17.263 voix Andrieux 50,99 % avec 17.962

  • La France face à la haine de NKM

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    La scène ne dure que quelques secondes mais n’échappe pas au photographe de Reuters, Benoit Tessier. Nathalie Kosciusko-Morizet dépose son bulletin de vote dans l’urne – pour désigner le nouveau président du perchoir – sous l’oeil de Marion Maréchal Le Pen, désignée comme scrutateur car benjamine de l’Assemblée. NKM s’empresse de s’éloigner sans serrer la main à la nièce de Marine Le Pen. Le temps tout de même d’un regard… glacial.

     

    F.Desouche - 26/06/12

  • Prostitution aux USA: le FBI libère 79 enfants et arrête 104 proxénètes

    En l'espace de trois jours, le FBI a libéré 79 enfants de la prostitution et interpellés 104 proxénètes présumés. Ces derniers ont été arrêtés entre vendredi et lundi dans le cadre d'une opération coup de poing menée dans les milieux de prostitution enfantine à travers le pays. Selon Kevin Perkins, directeur adjoint de l'agence fédérale, ce coup de filet a permis de libérer des enfants âgés de 13 à 17 ans, dont l'une se prostituait depuis l'âge de 11 ans.

     

    Tous sont américains.

    8500 policiers mobilisés


    L'opération de démantèlement, baptisée «cross country», a été réalisée dans le cadre d'un programme fédéral plus général créé en 2003 par le FBI : «l'Initiative nationale sur la perte de l'innocence». Elle a mobilisé plus de 8500 policiers locaux ou fédéraux dans 57 villes du pays.

    Selon Kevin Perkins, ces proxénètes sont organisés en réseaux et déplacent les enfants d'un Etat à un autre pour servir des clients. Ils utilisent diverses méthodes pour trouver les enfants les plus fragiles. Ceux-ci étaient exposés sur , à des arrêts de bus ou sur des aires pour poids lourds. «Ces crimes insidieux surviennent dans des villes américaines et les victimes sont des enfants américains», a déploré Ernie Allen, du Centre national pour les enfants disparus et exploités, partenaire de l'opération.



    Des enfants parfois attachés à leurs proxénètes

    «Très souvent, ces enfants sont en perdition et viennent d'une famille difficile, elle aussi marginalisée. Ils cherchent un repas, un abri, quelqu'un qui puisse prendre soin d'eux», a expliqué l'agent Kevin Perkins. «Une fois que l'enfant est sauvé de la rue, c'est le moment où le vrai travail commence. Chaque enfant doit être suivi de très près. Mais c'est très difficile de les récupérer. Ils sont très abîmés». Pour autant, rien ne garantit que les enfants sont sauvés et qu'ils ne vont pas replonger dans la prostitution. «Beaucoup d'entre eux sont comme «amoureux» de leurs proxénètes et pourront y retourner. Ils ont besoin d'une assistance très particulière », a expliqué Ernie Allen.

    Les arrestations ont eu lieu aussi bien à Baltimore et New York (nord-est), qu'à Chicago (nord), Seattle (nord-ouest), San Francisco et Los Angeles (ouest), Las Vegas et Phoenix (sud-ouest), Houston (sud), Miami (sud-est) et Washington (est). « La prostitution enfantine reste une menace majeure pour les enfants à travers les Etats-Unis », a rappelé Kevin Perkins. « C'est un délit violent et déplorable, et nous oeuvrons avec nos partenaires pour y mettre fin et mettre derrière les barreaux les individus et les membres de réseaux qui exploitent sexuellement les enfants ».

    LeParisien.fr

  • L'Allemagne introduit la responsabilité pénale pour la circoncision - 26/06/2012

    L'Allemagne introduit la responsabilité pénale pour la circoncision


    Le tribunal de Cologne a statué de qualifier la circoncision des garçons pour des raisons religieuses de crime pénal. Selon les juges, ni le droit des parents ni la liberté de conscience garantie par la Constitution ne peuvent justifier de telles actions à l'encontre des enfants.

    Ce verdict fait précédent dans le système judiciaire allemand : un rite religieux étant proclamé crime pénal. En premier lieu il aura un impact sur la pratique médicale car l'intervention faite sans indication spéciale sera qualifié de délit de blessure.
     

    http://french.ruvr.ru/2012_06_26/Allemagne-Cologne-circoncision-interdiction/ http://french.ruvr.ru/2012_06_26/Allemagne-Cologne-circoncision-interdiction/    

     

    ALTERINFO.COM


     

     

     

  • Marion et la muflerie des députés !

    le 26 juin 2012 à 19h43 , mis à jour le 26 juin 2012 à 19h49

    La nièce de Marine Le Pen, benjamine de l'Assemblée, a surveillé les opérations de vote au perchoir, à côté de l'urne, mais la plupart des députés lui ont battu froid en s'abstenant de lui serrer la main.

        
     
    Marion Maréchal-Le Pen à l'Assemblée

    Comme la semaine dernière, la jeune députée Marion Maréchal- Le Pen a été sous la loupe des 200 journalistes présents lors de la première réunion de la session à l'Assemblée nationale. La jeune femme de 22 ans et Gilbert Collard sont les deux députés FN élus le 17 juin dernier. Leur rentrée a été très médiatisée et s'est passée normalement. Même les deux députés ont sacrifié à la "standing ovation" après l'allocution où Claude Bartolone a chanté la grandeur de la République et son "refus des discriminations".



    La séance a été ouverte à 15H00 par le député UMP François Scellier, 76 ans, qui a salué sa "maman de 100 ans". En tant que benjamine de l'Assemblée, Marion Maréchal Le Pen a surveillé les opérations de vote, à côté de l'urne, mais la plupart des députés lui ont battu froid en s'abstenant de lui serrer la main. Pendant de longues minutes, la jeune femme a plusieurs fois tenté de croiser les regards mais les députés ont préféré l'ignorer.

    TF1 News

  • Les dirigeants communistes doivent se taire

    Posté par le 26 juin 2012

     

    Communiqué de Wallerand de Saint-Just, membre du Bureau exécutif du Front National

    Les derniers staliniens français (par exemple Mme Borvo-Cohen-Seat) se réclament tous les jours du rôle des communistes et du Parti communiste pendant la deuxième guerre mondiale. Pourtant, Ils doivent se taire.

    En premier lieu, après leurs graves échecs électoraux, ils feraient mieux de se préoccuper des difficultés actuelles de nos compatriotes.

    En second lieu, il est nécessaire de rappeler l’attitude du Parti communiste « français » il y a 70 ans : il était totalement inféodé à Moscou et à la terreur rouge. D’ailleurs, les dirigeants communistes d’aujourd’hui sont toujours directement complices des 200 millions de morts qu’a fait pour le moment le communisme qui, on doit le rappeler, tue, torture et emprisonne toujours. Ils n’ont jamais démenti être les héritiers de cet horizon indépassable de l’esclavage humain.

    C’est ainsi que le Parti communiste « français » de l’époque a été l’allié le plus intime du nazisme : il s’est réjouit de la défaite de juin 40 : selon lui, elle était l’échec de la démocratie parlementaire et de la bourgeoisie. De plus, elle préparait en France la révolution bolchevique. L’Allemagne envahit la Pologne, puis la France, l’URSS ne bouge pas, les dirigeants communistes « français » approuvent. Il est tout aussi mensonger de prétendre que les dirigeants communistes ont apporté une contribution décisive à la victoire sur l’occupant nazi. Encore une fois, dans les derniers instants de la guerre, ils n’ont poursuivi qu’un seul but : servir les intérêts des soviétiques et de la révolution bolchevique.

    Les dirigeants communistes « français » ont agi de même pendant la guerre d’Algérie : non seulement, ils ont directement contribué à la mort atroce de nombre de nos soldats et de nos compatriotes, mais, ils n’avaient qu’une seule fin : les intérêts de Moscou et du communisme international.

    Les preuves de la complicité intime des dirigeants communistes « français » avec le nazisme et avec la terreur rouge sont légion. Le Front National les rappellera à chaque fois qu’il sera attaqué par ces dirigeants communistes et dans le but de montrer que l’alliance des socialistes et de ces dirigeants communistes est honteuse.

  • Autopsie: Andy et Erane sont morts noyés - Aucune trace suspecte, pas de signe de violence - Nombreuses auditions en cours

    http://www.sudouest.fr/2012/06/26/bordeaux-decouverte-de-deux-corps-d-enfants-dans-une-piscine-754167-2780.php

     

    + VIDEOS et PHOTOS

     

    Sud-Ouest

  • Les parents de Marina "soulagés d'échapper à la perpétuité", la peine maximale

     

    le 26 juin 2012 à 15h56 , mis à jour le 26 juin 2012 à 16h32

    Eric Sabatier et Virginie Darras, les parents de Marina morte en septembre 2009, ont été condamnés mardi à 30 ans de prison donc 20 ans de peine de sûreté et non à la perpétuité. Une sanction "à la hauteur des actes de barbarie et de torture" selon une partie civile.

     
           
     
    Le corps de Marina, 8 ans, avait été retrouvé dans une benne en 2009 au MansLe corps de Marina, 8 ans, avait été retrouvé dans une benne en 2009 au Mans © TF1/LCI

    A l'issue de onze jours d'un procès éprouvant devant la cour d'assises de la Sarthe, Eric Sabatier et Virginie Darras, les parents de la petite Marina retrouvée morte en septembre 2009, ont été condamnés mardi, à 30 ans de réclusion criminelle, assortis d'une peine de sûreté de 20 ans, pour actes de torture et barbarie, échappant ainsi à la peine maximale (lire notre article : 30 ans ferme pour les parents de Marina). Après l'énoncé du verdict, les avocats du père et de la mère se sont exprimés. Ceux du père se sont dits satisfaits que la perpétuité n'ait pas été prononcée. "Notre objectif était que M. Sabatier échappe à la perpétuité, on peut être soulagés", a indiqué Me Véronique Sousset, soulignant que leur client "accepte cette sanction. "On s'attendait à une peine très importante depuis le début du procès", a de son côté commenté Me Dorothée Bersihand, avocate de Virginie Darras. "Qu'ils soient condamnés tous les deux à la même peine je trouve ça très bien, c'est juste", a-t-elle ajouté.

    Pour Me Vanina Padovani, avocate de L'Enfant bleu, l'une des organisations de défense de l'enfance parties civiles, cette peine est "à la hauteur des actes de barbarie et de torture" endurés par Marina. Les associations de défense de l'enfance ont d'ailleurs annoncé une plainte conjointe contre l'Etat pour dysfonctionnement des services et faute lourde. Marina n'avait pas été secourue malgré les signalements.

    La cour d'assises les a aussi condamnés mardi pour les actes de torture et barbarie commis à partir de 2003 sur la fillette et dénonciation mensongère. Le 9 septembre 2009, Eric Sabatier et Virginie Darras, âgés aujourd'hui de 40 et 33 ans, avaient fait croire à la disparition de Marina, déclenchant des recherches inutiles alors qu'elle était déjà morte. Deux jours après la fausse déclaration, le père avait fini par craquer face aux preuves et aux témoignages. Il avait alors conduit les enquêteurs jusqu'au corps de la fillette. Enroulé dans un drap, entouré de dix sacs poubelle, il se trouvait dans une caisse où du béton avait été coulé, cachée dans un local technique d'une entreprise d'assurances. Le corps de la petite fille, morte seule et nue dans le sous-sol de la maison familiale dans la nuit du 6 au 7 août, suite à une dernière journée de torture, avait été préalablement caché dans le congélateur familial pendant quelques jours.

    le 26 juin 2012 à 15:56
  • Prison ferme pour les voleurs de la carte de crédit de Madame Valls mère

     

    le 25 juin 2012 à 22h00

    Quatre personnes ont été condamnées, lundi soir à Paris, à des peines de prison ferme. En mai dernier, ils avaient dérobé la carte de la mère du ministre de l'Intérieur et avaient dépensé plus de 3000 euros.

     
      
    Cartes de crédit

    Ils s'étaient emparés de sa carte de crédit sans se douter de l'identité de sa propriétaire! Quatre pickpockets, tous de nationalité roumaine, ont été condamnés lundi soir à Paris à des peines de prison ferme pour avoir volé et utilisé frauduleusement, le mois dernier, la carte de crédit de Mme Valls, la mère du ministre de l'Intérieur Manuel Valls.

    Les faits remontent au 14 mai dernier. Mme Valls, 68 ans, fait ses courses dans un magasin Monoprix du 4e arrondissement de Paris. Au moment de régler ses achats, elle ne remarque pas la présence de deux femmes, âgées de 20 et 25 ans. Elles se rapprochent et mémorisent le code. Peu après, Gabi-Ionel Petcu, 24 ans, déjà condamné pour vol à six reprises et compagnon de l'une des deux jeunes femmes, glisse discrètement la main dans le sac à main de Mme Valls. Dans la plus grande discrétion, il parvient à s'emparer de sa carte de crédit.

    15 mois et un an, dont quatre mois avec sursis

    Les retraits d'argent et les achats commencent alors. Montant du butin? Près de 3000 euros. Les quatre jeunes utilisent notamment la carte pour régler la lcoation de vélos Vélib'. Une dépense qui les perdra. Quatre jours plus tard, le vigile d'un grand magasin d'habillement dans le quartier de l'Opéra est intrigué par le manège suspect des mêmes quatre roumains qui s'intéressent d'un peu trop près à une cliente hollandaise au moment où elle compose son code secret. Pris en filature, les deux couples sont interpellés alors que l'une des jeunes femmes glisse la carte, qui vient d'être volée, dans un distributeur de billets. Dans la première affaire, les enquêteurs croisent les listings téléphoniques des bornes cellulaires correspondant au Monoprix et aux deux stations Vélib' : quatre numéros identiques sortent du lot.

    Et le 19 mai, l'un des numéros apparaît soudain sur la borne correspondant au palais de Justice : ils en concluent que son propriétaire a été placé en garde à vue pour une autre affaire. Dans les photos des personnes gardées à vue ce jour-là, ils reconnaissent sans peine les quatre roumains, filmés par les caméras de surveillance du Monoprix. Les jeunes gens ont reconnu avoir volé et utilisé la carte de crédit de Mme Valls, mais nié, contre l'évidence, le second vol. Gabi-Ionel Petcu a été condamné à quinze mois de prison ferme. Les trois autres à un an, dont quatre mois assortis du sursis.

    TF1 News
     
     
  • Arizona: le contrôle au faciès approuvé

    Damien le 25 juin 2012 à 19:03

     

     

    La Cour suprême des Etats-Unis a approuvé une disposition très controversée d’une loi sur l’immigration de l’Arizona, le contrôle au faciès, marquant une défaite pour l’administration Obama qui lui avait demandé de la rejeter.

    Dans une décision unanime des huit juges ayant participé au vote, la plus haute juridiction du pays a confirmé la mesure de contrôle au faciès de cette loi mais retoqué trois autres de ses dispositions : l’obligation pour tout immigré de pouvoir présenter des papiers à tout moment; l’interdiction de travailler ou de rechercher un emploi en l’absence de papiers; et l’arrestation sans mandat de tout individu soupçonné d’être clandestin.

    Suite et source : Le Figaro

    Défrancisation

  • Les corps des deux enfants africains disparus en Gironde retrouvés dans une piscine

     

    Par lefigaro.fr Mis à jour le 26/06/2012 à 17:32     
    La maison à Eysines où les deux enfants avaient disparu et où leurs corps ont été retrouvés dans la piscine, deux jours plus tard. (Capture Google Street View)
    La maison à Eysines où les deux enfants avaient disparu et où leurs corps ont été retrouvés dans la piscine, deux jours plus tard. (Capture Google Street View)
     

     

    Les dépouilles d'Andy et d'Erane-David ont été découvertes dans la piscine de la maison où ils avaient disparu, à Eysines, dans la région de Bordeaux.

    La surprise, macabre, est de taille. Après plus de 48 heures de recherches intensives, les corps d'Erane et d'Andy, 7 ans, disparus samedi à Eysines, dans la région bordelaise, ont été retrouvés… dans la piscine de la maison même où ils avaient disparu! C'est le procureur de la République de Bordeaux, Claude Laplaud, qui l'a annoncé, précisant que la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) avait été saisie. Ce serait d'ailleurs un policier de la DIPJ qui aurait découvert les deux corps, ce matin à 9h15, selon Sud Ouest.

    «Les corps, vêtus, flottaient dans la piscine à deux mètres l'un de l'autre», a ajouté le procureur. La piscine, inutilisée et dont l'eau était «particulèrement saumâtre et opaque», était entourée d'un grillage de plus d'un mètre de haut. D'après les premiers examens, la mort des deux jeunes garçons ne serait «pas incompatible avec une noyade».

    Désolé, cette vidéo n'est pas disponible sur votre appareil.

    Cette découverte soulève presque autant d'interrogations qu'elle n'en lève. Comment les 200 gendarmes, policiers, pompiers et agents municipaux mobilisés depuis samedi soir, qui savaient que les deux enfants avaient signifié à leurs parents leur envie de se baigner peu avant leur disparition, ont-ils pu passer à côté de ce plan d'eau? Comment pourraient-ils avoir fait le tour des piscines du quartier, commencé à sonder les lacs de la région et fouillé les bois avoisinants sans entamer au préalable une fouille minutieuse du jardin et de la piscine de la maison?

    Une tante des enfants avait par ailleurs raconté dimanche que les deux enfants avaient été réprimandés dans l'après-midi pour avoir joué trop près de cette piscine. L'eau «très sale, très verte» évoquée par un policier peut-elle réellement expliquer que les enquêteurs soient passés à côté de l'évidence? Les corps étaient-ils déjà là lorsque les recherches ont débuté? Les deux enfants se sont-ils bien noyés ou ont-ils été placés récemment dans la piscine par une tierce personne? Comment ont-ils réussi à escalader le grillage ou à ouvrir la porte d'accès sans être vus alors que les adultes se situaient juste à côté? Sont-ils allés se promener (d'où la piste sentie par un chien renifleur près d'une pharmacie) avant de revenir dans la maison alors que tout le monde les cherchait dans le voisinage? Les résultats des autopsies, qui seront réalisées dans l'après-midi, permettront de répondre en partie à ces questions.

    La piscine non-sondée?

    Le procureur a simplement déclaré qu'on pouvait pour le moment «tout imaginer» sur les causes du drame, de la noyade accidentelle à l'acte criminel. D'autre part, selon Sud Ouest, tous les policiers qui ont participé à l'enquête vont être entendus, afin de tenter d'expliquer pourquoi les corps n'ont pas été trouvés plus tôt. Ils devront notamment justifier pourquoi, si l'on en croit les informations de Sud-Ouest, ils n'ont procédé qu'à un simple examen de surface sans regarder si les corps étaient immergés, ce qui est classique en cas de noyade (les corps ne remontant à la surface qu'après plusieurs jours de décomposition).

    Interrogé par la presse, le procureur n'a pas pu certifier si cette piscine a oui ou non été sondée par les enquêteurs. Il n'a évoqué que des vérifications visuelles. Une source judiciaire a expliqué à l'AFP que la piscine a peut-être été mal inspectée ce week-end, mais «cela n'aurait pas changé grand chose» au sort des enfants. L'oncle d'Erane ne semble lui pas croire à la piste accidentelle. Interrogé par France Bleu Gironde, il affirme avoir «fouillé [lui-même] la piscine dimanche».

    Les membres de la famille des deux enfants ont été emmenés mardi au commissariat de Bordeaux pour recueillir le maximum d'informations. «Nous avons énormément d'auditions à faire, à la fois des personnes qui ont habité cette maison au moment de l'anniversaire et éventuellement l'ensemble des services qui sont intervenus pendant ces trois jours. Il faut savoir qui est venu, qui a vu quoi», a expliqué le chef de la Direction interrégionale de police judiciaire.

    Erane, originaire de Lorient, se trouvait de passage dans la région alors que son cousin Andy habitait avec sa mère à Bruges, non loin d'Eysines. Les deux enfants, d'origine ivoirienne, étaient avec leurs parents dans ce quartier qu'ils ne connaissaient pas pour un anniversaire. Le portail retrouvé ouvert laissait jusqu'à présent penser qu'ils étaient sortis pendant que les adultes se trouvaient de l'autre côté de la maison. Les équipes cynophiles avaient d'ailleurs trouvé des pistes les menant à plus d'un kilomètre de la maison, étayant cette hypothèse, désormais sérieusement remise en cause.

  • L'imposante visite de Vladimir Poutine en Israël


     

    Par Adrien Jaulmes Mis à jour le 25/06/2012 à 23:09

    Vladimir Poutine a inauguré, lundi à Netanya, un monument à la mémoire des soldats de l'Armée rouge tombés contre l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.
     
     

    La crise en Syrie et le nucléaire iranien ont été, lundi, au centre de ses entretiens avec Benyamin Nétanyahou.

    De notre correspondant à Jérusalem

    Les efforts israéliens pour obtenir un soutien russe contre le programme nucléaire iranien n'ont pas obtenu de réponse claire de Vladimir Poutine. Arrivé en Israël pour une visite de deux jours à la tête d'une délégation de 300 personnes, le président russe s'est entretenu longuement avec Benyamin Nétanyahou sur ce sujet, mais s'est contenté de souhaiter que «le sujet soit résolu pacifiquement pour le bien de toutes les parties».

    Poutine a aussi évoqué la nécessité de reprendre les négociations avec les Palestiniens, au point mort depuis 2010. Le président russe doit rencontrer mardi le président palestinien.

    Contrebalancer la domination américaine

    Consacrée officiellement à l'inauguration dans la station balnéaire de Netanya d'un monument à la mémoire des soldats de l'Armée rouge tombés contre l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, une énorme paire d'ailes en ciment surplombant la mer, et à celle d'un centre culturel russe à Bethléem, la visite de Poutine est surtout destinée à marquer le grand retour de la Russie sur la scène diplomatique au Moyen-Orient.

    Après les années d'éclipse qui ont suivi la chute de l'URSS, la Russie entend redevenir un acteur de premier plan dans la région, et contrebalancer la domination américaine, incontestée depuis la fin de la guerre froide. Les Israéliens, qui ont eu plusieurs sujets de contentieux avec les Russes, font tout pour s'assurer des bonnes dispositions de Moscou, dont l'influence est capitale dans les dossiers iranien et syrien.

    Moscou est un intermédiaire essentiel dans les difficiles négociations pour convaincre Téhéran de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium. Le droit de veto russe au Conseil de sécurité de l'ONU fait de Moscou un partenaire indispensable au vote de sanctions internationales, mais pas toujours facile à convaincre. Les Russes ont exigé et obtenu à plusieurs reprises la limitation de certaines de ces sanctions.

    Combustible russe pour les centrales iraniennes

    Moscou a aussi fourni à Téhéran la centrale nucléaire à Buchehr, programme auquel s'opposait Israël. Entrée en service en 2011 et fonctionnant avec du combustible russe, cette centrale devrait pendant quelques années être exploitée par des ingénieurs russes avant de passer sous contrôle de l'Iran.

    La Russie a en revanche gelé un contrat de livraison de son système de défense antiaérienne S-300 à Téhéran, se conformant ainsi aux sanctions internationales. La perspective de voir l'Iran doté de ces armes sophistiquées avait été longtemps un sujet d'inquiétude pour Israël, qui n'exclut pas de recourir à des frappes aériennes en cas d'échec de la diplomatie.

    Le dossier syrien est venu s'ajouter à ­celui de l'Iran. La Russie a jusqu'à présent bloqué le vote par le Conseil de sécurité de plusieurs résolutions internationales condamnant le régime de Bachar el-Assad, et continue de livrer des armes à la Syrie. Le système S-300 refusé à l'Iran aurait été livré à Damas, et des navires russes débarquent régulièrement du matériel militaire dans le port syrien de Tartous.

    Hypothèse inquiétante

    Israël a récemment condamné la répression du régime syrien, et semble à présent souhaiter sa chute, qui priverait le Hezbollah de sa base arrière syrienne, et l'Iran d'un allié important dans la région. Mais la perspective de voir des systèmes d'armes sophistiqués tomber entre les mains du Hezbollah ou d'autres groupes armés reste une hypothèse inquiétante pour Israël, qui fait de sa supériorité aérienne absolue l'une des clés de sa sécurité régionale.

    Dans le «Quartier russe» de Jérusalem, les drapeaux russes flottent de nouveau sur le palais Sergueï. Cet ancien hospice pour la noblesse russe, construit au XIXe siècle par le grand-duc Sergueï, frère du tsar, est sur le point d'être restitué à la Russie. Décidée en 2008 par le gouvernement Olmert, cette restitution est vue comme un geste de bonne volonté d'Israël au président Poutine.

    Le Figaro

  • Marina: pas de déchéance de l'autorité parentale pour les monstres

    Condamnés pour avoir torturé jusqu'à la mort leur enfant de huit ans, leur peine est assortie d'une période de sûreté de 20 ans.

    Trente ans de réclusion criminelle assortie d'une peine de sûreté de 20 ans. La condamnation des parents-bourreaux de Marina prononcée mardi aux assises du Mans n'a pas ému les accusés, stoïques dans leur box, comme délivrés du spectre de la perpétuité. Une peine indifférenciée pour les deux parents, qui satisfait les avocats de l'accusée, Virginie Darras. Les avocats d'Éric Sabatier s'étaient employés durant le procès à minimiser le rôle de leur client, «sous influence» de son épouse. «La cour ne s'est pas laissé abuser, personne n'a cru que ce gaillard de 2 mètres se soit laissé instrumentaliser par une petite bonne femme à fort caractère.» La cour a également condamné les accusés à verser 25.000 euros à l'aîné, Aurélien, 20.000 à chacun des autres au titre des dommages et intérêts et un euro symbolique aux associations portées parties civiles.

    Pas de déchéance de l'autorité parentale

    Les parents de Marina ne devraient pas faire appel. «Aujourd'hui, ce qui est important, ce sont ses enfants, (les 5 frères et sœurs de Marina, NDLR), explique l'avocate de Virginie Darras, Me Bersihand. Elle veut continuer à exercer son droit de parent en les voyant au parloir de la prison.» Une décision en appel est en cours à Angers sur ce droit de visite qui, pour l'heure, lui permet de les voir deux fois par an. «Éric Sabatier a envie de ces parloirs avec ses enfants, ne serait-ce que pour leur dire: voilà, j'ai été puni, explique Me Boris Marie. Il ne veut toutefois pas le leur imposer.» Certains des enfants, allant de 2 ans et demi à 13 ans, aujourd'hui en famille d'accueil, ont fait savoir dans un témoignage à l'audience qu'ils en voulaient beaucoup à leurs parents, qu'ils ne pourraient pas leur pardonner.

    La loi ne prévoit la déchéance d'autorité parentale qu'en cas de mauvais traitements ou de violences sexuelles, pas pour actes de torture et de barbarie, faits pour lesquels les parents ont été poursuivis. Une curiosité qui scandalise La voix de l'enfant, partie civile dans le procès. «Dès demain, nous sollicitons la garde des Sceaux pour y remédier», déclare Martine Brousse, déléguée générale de l'association.

    Défaillances

    À l'issue du verdict, une seule phrase résonnait dans les couloirs du palais de justice du Mans: «Il y aura un avant et un après Marina.»

    Épinglées durant le procès, les défaillances des services sociaux et du parquet qui avait classé sans suite un signalement, sont désormais dans le viseur des parties civiles qui vont porter plainte. Me Francis Szpiner, avocat de La voix de l'enfant, engage cette semaine une plainte au pénal contre X pour non-assistance à personne en danger alors que Me Pierre-Olivier Sur, avocat d'Innocence en danger, assigne l'État pour dysfonctionnement en saisissant le juge du tribunal judiciaire. «Il y a une nécessité impérieuse à changer les choses, plaide ce dernier, deux enfants meurent chaque jour de maltraitance en France. Ce procès a révélé un vrai problème et il comptera pour l'avenir, j'en suis certain». «On voudrait nous faire croire que seuls les accusés étaient coupables, or il y a d'autres responsables et c'est aujourd'hui là-dessus que nous devons nous battre», estime Homayra Sellier, présidente fondatrice d'Innocence en danger.

    Les autres associations pourraient se joindre à la procédure, même si l'espoir est moindre face à «ces administrations kafkaïennes, le zèle protocolaire de certains fonctionnaires et les erreurs humaines», désespère Me Rodolphe Costantino, avocat d'Enfance et partage, également partie civile.

    «Ce procès doit permettre d'ouvrir des éléments sur la protection de l'enfance, estime pour sa part Me Vanina Padovani, avocat de L'enfant bleu-Enfance maltraitée, qui rejoindra la procédure. On croyait avoir tout vu avec Outreau, mais cela a été encore plus violent ici.»

    Par ailleurs, Me Pierre-Olivier Sur entend «saisir les autorités politiques» par l'intermédiaire d'une députée de Paris qui pourrait piloter une mission parlementaire sur ces dysfonctionnements.

    Le Figaro

  • Assises de la Sarthe: : trente ans pour les bourreaux de la petite Marina

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/sarthe-30-ans-de-reclusion-pour-les-parents-tortionnaires-de-marina-26-06-2012-2065949.php

     

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  • Comment la Hongrie réhabilite un ancien allié de Hitler

     

    Florence La Bruyère, publié le 17/06/2012 à 11:53, mis à jour le 18/06/2012 à 09:44

     

    Comment la Hongrie réhabilite un ancien allié de Hitler

    HONGRIE. Viktor Orban multiplie les marques de célébration de Miklós Horthy, un ancien allié de Hitler.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mikl%C3%B3s_Horthy

    REUTERS

    La droite de Viktor Orban renoue avec le culte de l'ancien régent Miklós Horthy, qui a toujours été considéré comme un héros par l'extrême-droite.

    Imagine-t-on des politiciens de l'UMP dévoilant une statue du Maréchal Pétain ? C'est à peu près ce qui se produit en Hongrie où la droite au pouvoir soutient la réhabilitation de l'ancien régent Miklós Horthy (1920-1944), qui fut l'allié d'Adolf Hitler. Samedi 16 juin, un buste en pierre de Horthy a été inauguré à Csokakö, petite commune à 60 km de Budapest, par un maire du Fidesz, la droite populiste du premier ministre Viktor Orban, devant quelque 800 participants dont des sympathisants d'extrême-droite.

    Multiplication des honneurs

    Trois autres villes hongroises ont récemment célébré Miklós Horthy, donnant son nom à un parc, érigeant une statue de bois grandeur nature ou encore replaçant une plaque de marbre à son honneur sur les murs d'une école dont elle avait été enlevée en 1947.

    L'extrême-droite hongroise a toujours vu Horthy comme un héros qui, grâce à son alliance avec Hitler, récupéra des territoires perdus par la Hongrie en 1920. Mais aujourd'hui, "il semble que le Fidesz soutienne lui aussi la réhabilitation de l'ancien amiral", dénonçait récemment Ágnes Vadai, députée d'opposition.

    Début mai, deux députés du parti du Premier ministre Viktor Orban ont participé à un bal organisé pour lever les fonds nécessaires à une statue de l'amiral à Budapest. Et dans une interview parue ce dimanche dans le quotidien autrichien Die Presse, Orban lui-même se refuse à qualifier Miklós Horthy de dictateur.

    Interrogé sur la multiplication des événements à sa mémoire, le Premier ministre a déclaré: "Les décisions incombent exclusivement aux collectivités locales".

    "Orban fait du 'Horthy light'"

    Depuis son retour au pouvoir en 2010, le chef de la droite populiste, qui dispose d'une majorité des deux tiers, a réduit le rôle de la Cour constitutionnelle et du parlement, imposé une nouvelle constitution qui bétonne le pouvoir de son parti, et muselé les media. "La Hongrie de Horthy n'était pas une dictature mais un régime autoritaire. Orban fait du 'Horthy light'" estime le journaliste Thomas Schreiber.

    En quête de légitimité historique, la droite renoue avec les symboles du régime Horthy, ordonnant la rénovation de la place du Parlement, à Budapest, qui va retrouver son apparence ...d'avant 1940. "Avec ce geste symbolique, Orban donne un clair signal aux gens : retournons à l'ère Horthy !" fustige Janos Hallama. Ce père de famille de 45 ans est scandalisé que le conseil municipal de sa ville de Gyömrö ait débaptisé la place de la Liberté pour lui donner le nom de l'amiral. "Horthy était un criminel de guerre, il a une responsabilité dans le génocide des juifs hongrois" souligne J. Hallama. En 1944, sous occupation allemande, l'Etat hongrois participa à la déportation de 437 000 juifs hongrois dans les camps de la mort.

    L'affaire divise cette paisible ville dortoir à 30 kilomètres de Budapest, qui n'est pourtant pas gérée par la droite mais par une majorité sans étiquette. Cependant, lorsque l'unique élu d'extrême-droite a proposé de rebaptiser la place, "ils ont tous voté pour. Peut-être parce qu'ils sentent le vent souffler vers la droite" analyse le père de famille.

    Pour Attila Székely, directeur de la maison de la culture et élu sans étiquette, la décision de rebaptiser la place était tout à fait logique. "Elle s'appelait place Horthy avant 1945, et la famille de l'amiral avait un château ici. On sait de plus en plus de choses sur Horthy, et ce n'était pas quelqu'un d'aussi affreux que le disaient les communistes. Quand j'étais enfant, c'était défendu de parler de tout ça. Mais ma mère parlait parfois du régent, et toujours de manière positive".

    A la suite d'une manifestation de quelques centaines d'habitants, le conseil municipal a fait marche arrière. Finalement seul le parc de la ville portera le nom de l'amiral. Mais Janos Hallama et ses amis s'y opposent et veulent un référendum local.

    Pour l'historien Laszlo Karsai, "l'exemple de Gyömrö, où une partie de la population a réagi, est une exception. Les Hongrois sont indifférents, apathiques. Ils ne veulent pas voir leur passé en face." 

    Nouvel Observateur