Nous recevons nombre de textes de lecteurs, qui, découragés par certains résultats, traitent les Français de « veaux ». Christine Tasin, dans une première réaction, parlait d’une France schizophrène.
Certes, on peut comprendre l’exaspération de nombre de nos amis quand les mafieux socialistes, qui ont ruiné Hénin-Beaumont et mis sous coupe des pans entiers de la région Nord, comme le montre le livre de l’ancien maire PS Dalongeville, se privent d’une personnalité nationale courageuse, et envoient au Parlement le médiocre Kemel, que le pantin Mélenchon lui-même qualifiait de tricheur et de bon à rien… avant de faire campagne pour lui.
On peut partager également la révolte d’autres lecteurs quand ces grands représentants de la gauche morale, à Marseille, comme Sylvie Andrieux ou son compère de la Région Michel Vauzelle, la première renvoyée en correctionnelle dans une sombre affaire de détournements de fonds publics, le second entendu comme témoin dans la même affaire. Que dire de la victoire de quelques-unes de nos bêtes noires, comme le franco-tunisien Razzy Hammadi, surnommé le « voleur des HLM » par les amis de Jean-Pierre Brard, l’insupportable bobo Kosciusko-Morizet ou le gourou de Terra Nova, Olivier Ferrand, et des scores soviétiques de l’islamo-collabo Daniel Vaillant dans Paris ?
Mais où sont passés les 7 millions d’électeurs qui, le 22 avril, avaient voté Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan ? N’ont-ils pas une énorme responsabilité, en laissant le terrain libre à nos pires ennemis ? S’ils avaient voté, ce dimanche, les patriotes auraient eu de quoi faire un groupe parlementaire !
Cela ne confirmerait-t-il pas finalement les propos que tient souvent notre ami Robert Albarèdes, ancien maire dans la région Paca, qui affirme qu’un électeur sur deux vote par clientélisme, et absolument pas en fonction de l’intérêt général ?
Mais ce sont pourtant également ces mêmes électeurs qui ont viré Mélenchon au premier tour d’Hénin-Beaumont, faisant plaisir à la France entière, qui se sont débarrassés, dans les Vosges, de Jack Lang, qui postulait déjà au perchoir, ont viré une Alliot-Marie, ou qui, faisant un pied de nez à la diabolisation, ont décidé d’envoyer au Parlement Gilbert Collard ou Marion Maréchal, plus jeune députée de l’Histoire à 22 ans ?
D’autre part, comment ignorer, dans certains votes, le poids de l’appareil du Parti socialiste, qui, en possession des fichiers municipaux, peut se permettre d’appeler des électeurs toute la semaine, voire le jour du vote, pour les encourager à voter, avec de futures promesses ? Chacun connaissait, il n’y a pas si longtemps, les méthodes du Parti communiste en région parisienne, ou celles du Parti socialiste en Paca, pour gagner des élections qui s’annonçaient mal. Nul doute que certains recours seront déposés. Enfin, que dire de l’importance du vote communautaire – le vote musulman – instrumentalisé par le PS, que le député UMP Jacques Myard, réélu dans les Yvelines, dénonçait dans son communiqué de victoire ?
Certes, ils ont gagné, mais malgré dix années de pouvoir de droite, il n’y a aucun enthousiasme derrière Hollande et les siens. Il convient de mieux décortiquer les conditions qui font qu’aujourd’hui ceux qui osent encore se prétendre de gauche ont tous les pouvoirs en France : majorité au Parlement, majorité au Sénat, la presque totalité des Régions et des villes de plus de 100.000 habitants, nombre de conseils généraux et de communautés urbaines. Ils sont gavés de postes… et pourtant, que représentent-ils, et dans quelles conditions ont-ils été élus ?
Chacun a pu constater que François Hollande a été élu par 93 % de musulmans, à qui il doit sa victoire, et personne n’oubliera les drapeaux étrangers de la place de la Bastille, c’est gravé dans la tête des Français.
Chacun sait à présent que 74 % des journalistes ont voté pour lui au premier tour, ce qui montre l’ampleur de la manipulation médiatique que nous avons connue pendant cinq ans, et l’imposture d’une profession qui donne des leçons de morale à tous les autres corps professionnels. Faut-il rappeler que la compagne du nouveau président, quand elle n’envoie pas des twitt-scud contre la mère des enfants de son compagnon, était journaliste politique à Paris-Match, et devait suivre, dans ses fonctions, le Parti socialiste ? Devenue la maîtresse du Premier secrétaire depuis 2005, elle n’a vu, et pas davantage son amant de l’époque, aucun conflit d’intérêt dans le fait de continuer à écrire sur ce parti, ni aucune entorse à la déontologie de son métier. Combien d’autres cas Trierweiler-Hollande dans les rapports incestueux journalistes-politiques ?
Si 80 % des Français ont voté pour les présidentielles, ce n’était pas par adhésion à Hollande, mais par volonté de se débarrasser de Sarkozy. Cinq semaines plus tard, il n’y a plus que 60 % de votants, et guère plus de 56 % pour le deuxième tour des législatives.
En préférant s’abstenir, nombre d’électeurs expriment certes une méfiance vis-à-vis du système, et une absence totale d’illusion quant à ceux qui vont nous gouverner aujourd’hui. Mais, en refusant de voter pour des partis patriotiques incarnés par Nicolas Dupont-Aignan ou Marine Le Pen, qui sont aujourd’hui la seule alternative à la folle fuite en avant autour de l’euro et de la politique de l’Union européenne, ils tombent dans le piège de tous les journalistes, et des commissaire politiques du système comme le sinistre BHL. Eux ont compris que pour sauver leurs privilèges, il convenait de diaboliser au maximum les candidats de ces partis, en jouant sur des comparaisons historiques biaisées. Aucun autre parti ne résisterait à un tel lynchage médiatique, qui dure depuis trente ans, et qui a encore été illustré hier soir par un Mazerolle ne voyant, sur BFM, dans la victoire de Gilbert Collard que celle d’un homme qui dirait le mot « couille » toutes les trois phrases !
C’est pourquoi, dans ce contexte, que Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Bompard, Gilbert Collard et Marion Maréchal aient réussi à se faire élire doit être aussi apprécié à sa juste valeur. Mais, comme le montre Djamila Gérard dans ses statistiques, leur très faible nombre illustre l’injustice d’un scrutin au service des deux monstres qui cannibalisent la politique française depuis plus de trente ans, et font tout ce qu’il faut pour la verrouiller. Ainsi, les Verts, dirigés par l’apologiste du cannabis Cécile Duflot, avec 2 %, ont 17 députés, alors que pour le FN, c’est le contraire !
Preuve, par ailleurs, de la méfiance des électeurs pour cette gauche, ils ont refusé de lui donner les 3/5 d’élus nécessaires pour pouvoir changer la législation, et accorder le droit de vote aux étrangers. Aubry avait annoncé que cette mesure devait faire partie de ses priorités, alors qu’Hollande la prévoyait pour 2013. Il faudra demander l’avis des Français, pour que les objectifs du PS, renforcer le vote communautariste, donner plus de poids à la pression musulmane, et minorer l’importance du vote des Français, puissent être atteints.
C’est maintenant l’épreuve de vérité pour celui qu’Alain Rubin appelle Normal 1er, et les siens. Il va d’abord falloir à Hollande trouver une occupation à Royal, sans déclencher l’ire de sa furie ! Plus sérieusement, Normal 1er et ses complices n’ont rien à offrir aux Français que des souffrances et des sacrifices injustes. Ils sont prêts à trahir notre pays et notre peuple pour sauver l’euro et leur modèle européen qui va prendre l’eau de partout. Au nom d’une fausse justice, ils vont matraquer fiscalement ceux qui ont le tort de ne pas être pauvres, pour leur faire payer une politique d’assistanat qui a remplacé la valeur travail. Ils ont parlé laïcité, mais vont devoir récompenser les islamistes de les avoir aidés à conquérir le pouvoir.
Ils vont devoir régulariser par dizaines de milliers les clandestins, pour remercier les associations anti-racistes de les avoir soutenus tout au long de la campagne. Les vieux salariés vont rapidement découvrir les limites de la retraite à 60 ans promise par Hollande. Les racailles, encouragées par la défaite de Sarkozy, la nomination de Taubira à la Justice et d’un Valls à l’Intérieur, ont compris tout l’intérêt qu’ils pouvaient tirer du discours compassionnel de la gauche. Le fait qu’un homme, Abdallah Boumezaar, dont on se demande ce qu’il faisait en liberté, ait assassiné, ce dimanche, sans scrupule, dans le Var, deux femmes gendarmes, n’est-il pas le reflet d’une société où le discours de l’excuse et le laxisme ont pris le dessus sur la sécurité et la vie des forces de l’ordre. On plaint sincèrement les policiers et les malheureux qui, trop pauvres pour quitter certains quartiers sensibles, vont subir leur tyrannie dans un quotidien invivable, surtout avec la suppression des tribunaux correctionnels pour les mineurs multi-récidivistes, voulue par Taubira, et la volonté de mettre fin aux peines plancher, exprimée dans le programme de Hollande.
Les ministères vont se remplir, avec nos sous, de dirigeants anti-racistes qui vont essayer de museler encore davantage la liberté d’expression, notamment sur Internet, des petits génies de Terra Nova qui vont accentuer la politique de remplacement du peuple français, et de droitdelhommistes du syndicat de la Magistrature, qui vont nous expliquer qu’il faut faire de la prévention, encore de la prévention, toujours de la prévention, et surtout n’envisager la sanction que comme dernier recours, sans oublier les pédagogistes fous de l’Education nationale qui vont achever leur travail de destruction de notre école.
Bref, la gôche bobo va mettre en place une politique, au service de la préférence immigrée et de la mondialisation libérale, qui va agresser comme jamais le peuple de France, sa demande de vivre en paix et de se sentir respecté chez lui. Nos compatriotes, y compris ceux qui ont voté pour Normal 1er et les siens, vont rapidement découvrir l’imposture d’un gouvernement qui est assis sur un baril de poudre. Il va en effet devoir mener contre notre peuple, pour satisfaire aux objectifs de Bruxelles, une guerre sociale et civilisationnelle.
Finalement, notre ami Marc Noé n’a-t-il pas, dans un style viril, résumé la situation, dans un article intitulé « Gaulois, battez-vous, ou crevez en silence ! ».