Emmanuel Ratier sur la politique de Manuel Valls par ERTV
E&R - 20/11/13
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Emmanuel Ratier sur la politique de Manuel Valls par ERTV
E&R - 20/11/13
Tribune libre Résistance
Selon un vieux proverbe, on ne manque jamais de ressources dans une ville côtière. Si on peut souvent en vérifier la justesse, il ne s’applique pourtant pas à Gaza. Ses pêcheurs n’ont aucun contrôle de leurs eaux territoriales et peuvent à tout moment être privés du fruit de leur travail et de leurs bateaux. Il leur arrive même parfois d’être privés du droit de sortir en mer pour assurer leur propre subsistance.
Les pêcheurs de Gaza ne peuvent pas dépasser la limite de six miles nautiques, même si les eaux sous souveraineté palestinienne vont bien plus loin. Ceux qui s’aventurent au-delà de la limite maritime imposée par Israël courent le risque d’être pris pour cible. Depuis le 1er janvier 2012, soixante-cinq incidents de ce type ont été signalés.
Initialement fixée à vingt miles par les accords d’Oslo, la zone de pêche octroyée par Israël aux pêcheurs de Gaza s’est réduite comme une peu de chagrin. Elle a depuis été progressivement restreinte. De douze miles en 2002, elle est passée à six en 2006 pour atteindre à peine trois miles à la suite de l’opération « Plomb durci », en décembre 2008 et janvier 2009. En novembre 2012, un cessez-le-feu a été signé, dont les termes ont ramené la limite à six miles marins à partir de la bande de Gaza. Si cette décision constitue pour beaucoup un soulagement, les pêcheurs, dont la survie au-jour-le-jour dépend de leurs prises quotidiennes, se demandent combien de temps cette nouvelle limite sera maintenue. D’ailleurs Israël, pourtant signataire, renâcle à respecter les termes du cessez-le-feu. On compte aujourd’hui jusqu’à 265 violations du côté israélien.
Les pêcheurs sont ainsi régulièrement arrêtés et voient leurs bateaux et leur équipement souvent confisqués. Il est important de noter que les pêcheurs se trouvent dans l’obligation de contester chaque jour la limite imposée par Israël. « Tout le poisson de la zone des six miles sera très rapidement pêché. Afin de pouvoir pêcher correctement, nous devons utiliser des filets, ce qui signifie que nous devons pêcher entre sept et douze miles nautiques des côtes », explique Zakaria Bakr, un pêcheur originaire de la ville de Gaza.
Les navires militaires israéliens, selon l’Union des pêcheurs de Rafah dans le sud de la bande de Gaza, patrouillent en mer, 24 heures sur 24, sept jours sur sept, sous prétexte d’assurer la sécurité et la lutte contre le trafic d’armes. Selon les rapports du Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme (PCHR), des centaines de bateaux de pêche palestiniens ont été endommagés depuis novembre 2012 et plus de 4.000 pêcheurs ont souffert de la pauvreté parce qu’ils se sont vu refuser le ravitaillement en carburant de leurs bateaux.
Il est nécessaire de rappeler que plus de 75.000 personnes dépendent de la pêche pour assurer leur survie. Mais les conditions imposées par l’occupation a conduit à une détérioration significative des conditions de vie de ces familles tout en sapant les bases de l’économie palestinienne.
Selon certains analystes politiques, ces attaques contre la bande de Gaza seraient directement liées à la possession et au contrôle des réserves stratégiques de gaz en mer. De vastes réserves de gaz ont en effet été découvertes en 2002 au large du littoral de Gaza, et le gouvernement de Tel-Aviv a bien l’intention d’en être le seul bénéficiaire, et ce en violation flagrante de la résolution 3005 de l’ONU qui déclare clairement que toutes les ressources naturelles de la bande de Gaza devraient tomber sous le contrôle de ses habitants.
« En 2013, sur 26 résolutions de l’ONU, Israël a été condamné 22 fois ! », s’étonne le JSS News fondé par Jonathan-Simon Sellem. Ce dernier a visiblement une indignation sélective et surtout un argument imparable : il avait ainsi taxé la sénatrice Goy-Chavent d’antisémitisme pour avoir voulu étiqueter les viandes issues de l’abattage rituel. Le mot est lâché et il est cousu de fil blanc. Mais le chantage qu’on nous impose ne repose sur aucune analyse sérieuse. Ne serait-il rien d’autre qu’une forme de chantage moral et intellectuel par lequel on voudrait empêcher tous ceux qui voudraient ouvrir le dossier israélo-arabe pour l’examiner avec un minimum d’objectivité ? Il y a, dans l’argumentation utilisée à ce propos, trop de mauvaise foi pour qu’on puisse rejeter cette hypothèse.
L’impunité des gouvernements israéliens n’est-il pas le principal facteur de la prolongation des problèmes du Proche-Orient ? Personne ne peut sérieusement penser que la négation de l’existence palestinienne en terre de Palestine et la politique de l’État juif basée sur l’arrogance, le fait accompli et l’humiliation quotidienne, puissent durer éternellement. Deux siècles après le début de la sortie du ghetto, les sionistes en ont créé un nouveau, hermétique, avec un vrai mur. On sait fort heureusement qu’il aura un jour une fin.
Capitaine Martin
Le suspect arrêté, âgé de 52 ans
Abdelhakim Dekhar, condamné en 1998 (Photo d'archives)
Un homme a été placé en garde à vue ce mercredi soir dans le cadre de l'enquête sur l'individu qui a tiré des coups de feu dans les locaux de Libération et au pied de la tour de la Société générale, à La Défense, lundi, et s'était introduit, armé, dans l'immeuble de BFMTV, trois jours plus tôt, a indiqué le parquet de Paris. L'ADN de l'individu interpellé, qui présente une "forte ressemblance" avec le suspect recherché, est en cours d'analyse. Les résultats devraient être connus dans la nuit. Selon nos informations, cet individu arrêté par les enquêteurs est Abdelhakim Dekhar, condamné en 1998 dans l'affaire Rey-Maupin.
Présentant une "forte ressemblance physique" avec la personne recherchée, dont des images issues de la vidéosurveillance ont été diffusées, l'homme interpellé a été repéré vers 19 heures, ce mercredi, dans un véhicule stationné dans un parking souterrain de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine).
Cette interpellation est consécutive à un témoignage recueilli au commissariat de Courbevoie. Selon nos information, ce témoin serait le logeur de l'individu placé en garde à vue, qu'il hébergeait depuis quinze jours.
L'homme interpellé n'est toutefois pas, pour l'heure, en mesure d'être entendu. Selon plusieurs sources proches de l'enquête, il se trouvait dans un état de "semi-inconscience, sans doute suite à la prise de médicaments qui peut laisser penser à une tentative de suicide". Son ADN a été prélevé et est en cours d'analyse a indiqué l'une des sources.
"Toutes les voitures de police étaient là, une dizaine environ, qui ont quadrillé tout le périmètre", explique un témoin de l'interpellation, joint par BFMTV. "Il n'y a pas eu de mouvement pendant un bon moment et au bout d'un certain temps ils ont sorti un homme. J'ai vu que cet homme avait les cheveux très courts, rasés, et j'ai pensé à l'individu qui avait tiré dans Paris", a précisé ce témoin, ajoutant que l'ambulance est "restée très longtemps immobilisée".
Selon nos informations, l'homme interpellé est Abdelhakim Dekhar, condamné en 1998 pour complicité dans le cadre de l'affaire Rey-Maupin au cours de laquelle cinq personnes, dont trois gardiens de la paix, avaient été tuées en octobre 1994 à Paris. Pour l'heure, aucun lien direct n'est établi entre cet homme et le suspect recherché.
Les enquêteurs appellent à la prudence tant que les vérifications (notamment grâce à l'ADN) n'ont pas été faites. L'ADN identifié sur plusieurs scènes de crime doit permettre de vérifier s'il s'agit bien du tireur, et ce théoriquement en moins de quatre heures.
C'est la première personne placée en garde à vue depuis le début de la traque, qui n'avait donné lieu jusqu'ici, malgré un appel à temoin (qui a entraîné plus d'un millier d'appels) et la diffusion de photos du suspect, qu'à quelques contrôles sans suite. Les analyses des empreintes génétiques ont permis aux enquêteurs d'acquérir la certitude qu'un même homme est l'auteur de l'attaque de lundi à Libération, où un assistant photographe a été grièvement blessé, des tirs qui ont suivi peu de temps après sans faire de victime à La Défense ainsi que de la prise d'otage d'un automobiliste dans la foulée
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Un des résultats des menées tortueuses du couple Hollande-Fabius contre la Syrie, du soutien apporté aux djihadistes pour faire tomber le régime laïc en place, est de contribuer à déstabiliser le Liban. Un pays cher au cœur de Bruno Gollnisch, des Français, notamment au travers sa communauté chrétienne et francophile, menacée dans son existence même par la montée en puissance du fondamentalisme et les profonds bouleversements démographiques que l’on sait. Hier, le double attentat-suicide commis contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth a fait officiellement 23 morts et 146 blessés. L’attentat a été revendiqué par les Brigades Abdallah Azzam, du nom du fondateur d’Al-Qaïda, financées par notre « allié » saoudien en pointe lui aussi dans le soutien au terrorisme sanglant qui ravage la Syrie. L’Arabie Saoudite n’hésite pas à répandre le sang d’innocents pour empêcher tout rapprochement entre Téhéran et l’Occident, en plein débat sur le nucléaire iranien. Une recherche d’une solution diplomatique qui a capoté la semaine dernière à Genève « grâce » à l’opposition de Laurent Fabius…
Le président de la République libanais, Michel Sleiman, a dénoncé les forces obscures qui veulent importer le terrorisme dans son pays et y régler leurs comptes. Le Liban ne permettra pas aux parties étrangères de régler leurs comptes sur son sol a-t-il dit.
Les joies du multiculturalisme, nos compatriotes ont pu les apprécier hier soir avec la qualification de l’équipe de football d’Algérie sur celle du Burkina Faso.
Le site du magazine Jeune Afrique a d’ailleurs signalé à ses lecteurs que le racisme le plus détestable, le plus bas de plafond n’a pas été absent de cette confrontation lors du match aller avec « l’aigreur de supporteurs algériens très critiques à l’égard de l’arbitrage du Zambien Janny Sikazhue (qui) a viré au lynchage raciste. »
« Le réseau Twitter s’est fait le réceptacle du fiel de ces hooligans du verbe », l’article de Jeune Afrique citant un « florilège » de twittos algériens : « Burkinabè, peuple de soumis, Inch’Allah, j’irai fouetter un par un vos ancêtres, bande de gros macaques, J’espère que l’Algérie va bouffer ces nègres ou encore L’entraîneur du Burkina, il leur à promis du poulet à ces singes, c’est sûr. Le match retour s’annoncerait comme le feu pour cette bande de primates »…
Cette victoire de l’équipe des Fennecs a été bruyamment fêtée dans de nombreuses villes de France et de Navarre, pavoisées aux couleurs du drapeau algérien : jets de pétard, chants patriotiques, convois sirènes hurlantes, bloquant la circulation, arrêtant les bus et les métros (comme à la station Barbès).
Des policiers en ont fait les frais de cette liesse, notamment sur le Vieux-Port à Marseille, où ils ont été pris à partie, encerclés et caillassés par « une centaine d’individus » a rapporté le quotidien La Provence, contraints de se retrancher « dans le marché de Noël » ; tout un symbole…
Certes, tout le monde n’était pas devant son poste de télévision au moment du match. Hier soir dans le quartier pluriel des Tarterêts à Corbeil (Essonne), des policiers ont été également victimes d’un guet-apens tendu par plusieurs groupes de « jeunes ». Ces derniers ont aussi totalement détruit par le feu trois engins de chantier utilisés dans le cadre d’un coûteux chantier de rénovation qui a donc été suspendu. Pas grave, les cochons de contribuables paieront…
La victoire du onze tricolore contre l’Ukraine hier soir au stade de France, a donné lieu pour le coup à une joie bien légitime de beaucoup de nos compatriotes. Français qui se sont sentis légitimement humiliés par l’image désastreuse donnée ces dernières années par les mercenaires et autres enfants gâtés composant notre équipe nationale, donnant l’impression (?) de mépriser le maillot qu’ils avaient l’honneur de porter.
Mais il fallait aussi s’y attendre, cette victoire contre l’Ukraine est aussi le prétexte de célébrer, pour les figures du Système et au nom de sombres arrière-pensées, les bienfaits de l’immigration. La preuve en serait apportée par une équipe black-blanc-beur qui serait l’image fidèle de la France contemporaine et plus encore de la France souhaitable de demain. « La France sauvée par Mamadou et Karim » s’est empressé de tweeter le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis. Plus démago tu meurs…
Même son de cloche dans l’émission Bourdin & Co sur RMC ce matin, du très antifrontiste Hervé Gattegno, ex du Monde d’Edwy Plenel , et qui vient de quitter Le Point pour rallier la rédaction de Vanity Fair.
Il a pareillement résumé de ce qui est l’élément de langage dominant du microcosme ces dernières heures. Chacun a-t-il dit, reprenant l’antienne qui fut celle de la victoire au Mondial de 1998, est « obligé de saluer la bravoure de cette équipe multicolore, multiethnique et multiconfessionnelle ». Avant d’ajouter : « Ça doit faire certainement grimacer les supporters étriqués de la France recroquevillée » (sic).
France recroquevillée, relents populistes qu’Hervé Gattegno dénonçaient aussi en confessant il y a quelques mois le « malaise » qui le saisissait envers ceux qui faisaient état des accusations (fondées) portées contre le ministre socialiste Jérôme Cahuzac, vantant sa grande « habilité », sa « grande maîtrise de ses dossiers et de ses nerfs »…
France recroquevillée que M. Gattegno combat notons-le, avec une certaine logique (celle du Système), notamment lorsqu’il se félicitait en janvier 2012 que nous ayons « une Assemblée qui ne ressemble pas vraiment à la France » ; en ce sens que toutes les familles politiques n’y sont pas représentées en fonction de leur poids véritable.
L’ex député UMP Christian Vanneste et Président du RPF le rappelait sur son blog, le thème du « métissage » agité au lendemain de la victoire de 98, fut « assaisonné à toutes les sauces pour favoriser un communautarisme profondément antirépublicain ».
« Le football est une invention française qui nous est revenue d’outre-Manche avec un nom anglais. Les cultures des immigrés n’y sont pour rien. C’est plutôt un outil d’assimilation efficace si on s’abstient d’un discours idiot sur le métissage culturel qui n’a rien à y voir. Si, vade retro satanas, on fait allusion à la pigmentation de la peau des joueurs, ce qui est la base même du racisme, c’est encore plus faux. »
« Chacun sait ajoute-t-il, que les différences physiologiques ou sociologiques vont favoriser les uns ou les autres dans telle ou telle discipline sportive. Le football est un sport populaire qui recrute des joueurs jeunes, résistants et puissants. Les qualités psychologiques personnelles y sont essentielles. L’appartenance à telle ou telle famille humaine y est secondaire. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas voir chez un sportif ou dans une équipe une quelconque représentation de la nation. Cela varie d’un sport à un autre. »
Bref, constate Bruno Gollnisch, les Français ne sont pas dupes de la propagande, des mensonges qui sont réactivées aujourd’hui pour célébrer une équipe de France black-blanc-beur, alors que celle-ci n’est pas plus représentative de la réalité du peuple français que ne l’est l’Assemblée dite nationale.
Aujourd'hui, 21:23
Photo : RIA Novosti
Poutine a nommé un certain nombre de domaines dans lesquels la coopération entre les deux pays se développe avec succès. Il s’agit du secteur énergétique, spatial, de l’aviation et des nanotechnologies. Il a également proposé de discuter des questions urgentes de la politique internationale. À son tour, Netanyahu a déclaré que ces dernières années, les relations entre Israël et la Russie « se sont considérablement développées ».
http://french.ruvr.ru/news/2013_11_20/Poutine-a-souligne-limportance-des-relations-russo-israeliennes-5228/
Publié le 20.11.2013, 11h06 | Mise à jour : 17h47
Le Parisien - 20/11/13
NdB: Une affaire de pédophilie?
http://www.defrancisation.com/foot-qualification-de-lalgerie-la-circulation-perturbe-a-grenoble/
VIDEOS, PHOTOS,TWEETS
A Paris, toutes les lignes de bus et de tramway ont été interrompues. A Toulouse, le drapeau algérien a été hissé sur la façade de la mairie, un homme a été blessé d’un coup de couteau. A Roubaix, Bordeaux et Toulouse plusieurs voitures ont été incendiées. A Grenoble et Angoulême, des vitrines et des abris bus ont été brisés. A Avignon, Roubaix et Marseille, les policiers ont été caillasses.
Aux Champs-Élysées la fête est avant tout algérienne, à 99% on a vu des drapeaux algériens.
NOUVELLES DE FRANCE 19/11/13
José Antonio Primo de Rivera y Saénz de Heredia est né à Madrid le 24 avril 1903, mais ses racines familiales sont en Andalousie, plus précisément dans les terres de Jerez de la Frontera (Province de Cádiz). Il est l’aîné de cinq enfants qui, très tôt, perdront leur mère en 1908. Bien que sa famille soit de tradition militaire, il choisit la profession d’avocat après avoir étudié le droit à l’Université Centrale de Madrid, où il obtient sa licence en 1922.
Fils du général Miguel Primo de Rivera, dictateur qui gouverne l’Espagne de 1923 à 1930, il demeure résolument à l’écart de toute activité politique jusqu’au décès de son père. Celui-ci meurt en exil, à Paris, quelques semaines après avoir renoncé à sa charge. José Antonio hérite de lui le titre de marquis d’Estella. Dans le seul but de défendre la mémoire de son père, durement attaquée par ses adversaires après sa mort, il adhère à l’Union Monarchique Nationale, une organisation politique dont la vie est éphémère. Le respect filial conduit José Antonio à présenter sa candidature aux Cortés, à Madrid en 1931. Après avoir subi un échec, ses interventions publiques, pour revendiquer l’action de son père, se limitent à des plaidoiries dans une série de procès. En 1932, il est soupçonné d’avoir collaboré au soulèvement du général Sanjurjo. Arrêté, il est finalement relâché faute d’éléments à charge.
Son rejet des vieilles formules politiciennes l’amène à s’intéresser au phénomène fasciste. Il participe, en 1933, au seul numéro du journal El Fascio. Il y publie un article préconisant un nouveau modèle d’État social. Peu de temps après, avec le prestigieux aviateur Julio Ruiz de Alda, il fonde le Mouvement Espagnol Syndicaliste (MES). Son organisation entre immédiatement en contact avec plusieurs membres du Front Espagnol (FE), groupement qui a été créé par des disciples du philosophe José Ortega y Gasset. Le projet politique de José Antonio mûrit peu à peu au cours des mois suivants. Il est finalement présenté au public à l’occasion d’un meeting au Théâtre de la Comédie, à Madrid, le 29 octobre 1933. Quelques jours plus tard, le nouveau mouvement est enregistré sous le nom de Phalange Espagnole (FE).C’est le début d’une activité politique intense pendant laquelle José Antonio mène de front la consolidation du mouvement et la charge de député. Candidat indépendant aux élections de 1933, il obtient en effet un siège dans la circonscription de Cadiz. En février 1934, FE fusionne avec les Juntas de Ofensiva Nacional-Sindicalista (JONS) et devient FE de las JONS. L’organisation est alors dirigée par un Comité Directeur, qui prend la forme d’un triumvirat constitué par José Antonio Primo de Rivera, Ramiro Ledesma et Julio Ruiz de Alda ; ce dernier étant également le président. Mais la renommée attachée au nom de Primo de Rivera, la qualité de député et la personnalité hors du commun de José Antonio font immédiatement de lui le principal représentant de FE de las JONS dont il devient chef national en octobre 1934.
À mesure que le mouvement se développe, les rangs de la Phalange se libèrent de l’emprise des illustres personnalités monarchiques qui au début altèrent le projet politique de José Antonio. Mais c’est la défection de Ramiro Ledesma qui marque le point d’inflexion le plus important dans l’évolution politique de la pensée josé-antonienne. Celle-ci s’éloigne désormais tous les jours davantage du corporatisme fasciste.
Depuis son siège aux Cortés, José Antonio dénonce les véritables causes de la Révolution d’Octobre 1934, analyse le problème du sentimentalisme catalan, s’oppose à la contre-réforme agraire projetée par les conservateurs et critique durement la corruption des politiciens radicaux. Sa proposition de Front National, pour faire face au danger marxiste qui se profile en Espagne, reste sans écho parmi les partis de droite. Les candidats phalangistes sont alors conduits à se présenter seuls aux élections de février 1936 et n’obtiennent aucun siège.
José Antonio est arrêté, en même temps que la majeure partie du Comité Politique de la FE de las JONS, le 14 mars 1936, pour constitution et appartenance à « association illégale ». Cette accusation est finalement écartée par les tribunaux, mais José Antonio n’en reste pas moins incarcéré sur ordre des autorités gouvernementales du Front Populaire. Il ne recouvrera plus jamais la liberté. Alors que ses camarades sont poursuivis – emprisonnés ou assassinés -, il doit affronter plusieurs procès judiciaires. Le 5 juin 1936, José Antonio est transféré à la prison d’Alicante, lieu où il se trouve lors du soulèvement du 18 juillet. Désireux de mettre fin à la tragédie de la guerre civile, il offre sa médiation dans l’espoir de constituer un gouvernement de concentration nationale. Mais le Gouvernement républicain ne retient pas sa proposition. Jugé pour rébellion, il est condamné à mort et fusillé le matin du 20 novembre 1936. Quelques heures avant de mourir, il écrit dans son testament : « Dieu veuille que mon sang soit le dernier sang espagnol versé dans des discordes civiles ».
Dès la fin de la guerre, son corps est transféré au Monastère de Saint-Laurent de l’Escurial. Il y restera jusqu’au 30 mars 1959, date à laquelle il recevra une sépulture définitive devant l’autel majeur de la basilique de la Sainte Croix de la Vallée des Morts au Combat, après avoir été porté à dos d’hommes par des camarades qui souvent n’ont pas eu l’opportunité de le connaître de son vivant. Sur la simple pierre tombale de granit qui le recouvre figure le nom avec lequel il est entré dans l’Histoire : José Antonio.
Dans l’hebdomadaire Le Point publié le 26 juillet 2012, étaient rapportés les propos prêtés à l’ex candidate socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal, sur l’actuelle ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement, la Young leader Najat Vallaud-Belkacem. « Elle s’appellerait Claudine Dupont, elle ne serait peut-être pas là ». « Elle doit assumer son identité et en être fière », aurait déclaré Mme Royal. Bref, c’est au nom de la promotion des minorités visibles que la jeune femme aurait obtenu sa place au sein du gouvernement. C’est en tout cas comme cela que le plus grand nombre avait interprété les propos de l’ex épouse de Françoise Hollande, auprès de qui Najat Vallaud Belkacem exerçait déjà la fonction de porte-parole lors de sa campagne présidentielle de 2007, aux côtés de Vincent Peillon et d’Arnaud Montebourg…
La présidente de la coquille vide socialiste Ni Putes Ni Soumises, Asma Guenifi, avait alors jugé les propos de Mme Royal « méprisants, déplacés et discriminatoires », dénonçant « la tentative de Ségolène Royal (de) réduire Najat Vallaud-Belkacem à son origine et non à sa compétence ».
Le Front National avait été le premier à réagir, en estimant que « cette sortie de Ségolène Royal (est) très révélatrice du rapport malsain qu’entretient la gauche avec l’immigration » et en rappelant son souhait de « stopper l’immigration, (de) prôner sur l’ensemble du territoire l’assimilation à la nation française et (de) combattre la discrimination positive au bénéfice de la méritocratie ».
Ségolène Royal avait peu après affirmé qu’elle « ne se (reconnaissait) pas dans les propos réducteurs que lui (prêtait) Le Point », qu’elle « se (réjouissait) des responsabilités confiées (à Mme Belkacem) elle qui depuis 2007 », avait-elle ajouté non sans ambiguïtés, avait «toujours mis en avant Najat Vallaud-Belkacem, à la fois pour son talent et son histoire » (?).
Incontestablement, c’est aussi pour son « histoire » que Christiane Taubira a été appelée au sein du gouvernement Ayrault. Une évidence constatée par Jean-Marie Le Pen dimanche dernier, en marge du lancement officiel de la campagne municipale du Front National.
Au micro de France Inter, le président d’honneur du FN a noté que Mme Taubira, «n’a certainement pas été choisie à cause de son patriotisme, elle est anti-française. Parce qu’elle était indépendantiste, elle voulait chasser la France de la Guyane». «Ce ne sont pas non plus ses talents de juriste qui l’ont fait désigner» pour intégrer le gouvernement.
Et pointant une hypocrisie propre aux partis du Système, Jean-Marie Le Pen d’ajouter qu’il «(pensait) qu’elle a été choisie parce qu’on pensait que sa couleur pourrait lui servir de bouclier quand elle aurait à proposer des choses absolument inacceptables. Ça n’est pas la première fois que c’est fait dans la politique française.»
Si le ministre de la Justice a en effet été chargé d’annoncer aux Français lors des débats sur le mariage et l’adoption pour tous «un changement de civilisation », la fantomatique LDH, le très médiocre ministre Cécile Duflot ou encore le très contesté Harlem Désir, se sont sentis obligés de surjouer l’indignation et de réagir aux propos du Menhir en feignant de ne pas en comprendre le sens.
Mme Duflot a donc pondu un tweet pour condamner « les dégueulasseries» (sic) de Le Pen. Une réactivité qui contraste avec son silence quand son « compagnon » Xavier Cantat, militant écolo-gauchiste, maire-adjoint de Villeneuve-Saint-Georges, s’était élevé il y a quelques mois contre la fête nationale du 14 juillet , « un défilé de bottes sur les Champs-Elysées »; ou lorsque au cours de l’émission Les Grandes Gueules sur RMC info il avait déclaré : « Je me fiche pas mal de la France. La France est un hasard historique (…) je ne me sens pas plus Français que Sénégalais ! ».
Le brave Harlem de son côté, décidemment guère inspiré, a vu dans les propos de Jean-Marie Le Pen « une nouvelle preuve que (le FN) ce parti n’a pas changé, malgré la stratégie de lifting politique et de normalisation qu’il met en œuvre depuis plusieurs années». «Le Front National reste un parti profondément raciste, réactionnaire et antirépublicain, toujours inscrit dans la tradition de l’ennemi intérieur et de la lutte contre l’Anti-France, expression utilisée par l’extrême droite en France depuis l’Affaire Dreyfus».
La faculté qui est celle de M. Désir à ressortir régulièrement sans même les réactualiser et en les signant de son nom, de vieux tracts de Ras le front, de SOS racisme ou de l’Unef, est proprement fascinante…
Une tentative de diversion bien minable, dans notre république communautarisée, s’inscrivant plus largement dans celle déjà pointée le 15 novembre par Jean-Marie Le Pen : « Au moment où le FN monte, on essaie désespérément de trouver des raisons que l’opinion lui en veuille, et on invente des histoires, on essaie avec l’aide de certains médias de gonfler des situations qui ne le méritent pas car elles sont dérisoires ».
Dérisoires certes, mais tout de même moins odieuses note Bruno Gollnisch, que l’amalgame aussi écœurant que pathétique auquel s’est livré François Hollande hier depuis Israël où il est en voyage officiel. Interrogé par BFMTV, aux côtés du président israélien, Shimon Pérès, le président de la République française s’est livré à la condamnation convenue : «Je ne laisserai jamais en paix ceux qui se mettent du côté de l’antisémitisme et du racisme ». « Il faut aussi regarder notre histoire, parce qu’elle a charrié cet antisémitisme et nous ne devons pas le laisser ressortir. »
Mais il a aussi ajouté, questionné sur l’affaire Taubira-Minute, qu’«avec la force du droit, nous devons pourchasser, lutter, éradiquer le racisme et l’antisémitisme, ne rien laisser passer». «Nous devons être d’une fermeté totale parce que de cette facilité, cet écart de langage, arrive un acte terroriste, celui qui a été commis à Toulouse, ce n’est pas si loin».
Oser opérer une filiation entre la Une de Minute, quoi que l’on en pense, avec l’équipée meurtrière d’un Mohammed Mérah exécutant des militaires français et des enfants de sang-froid, il faut au mieux nager en pleine confusion mentale, au pire faire preuve d’un cynisme insultant l’intelligence des Français. Dans les deux cas, il faut être un président de la République aux abois.
BRUNO GOLLNISCH
*
Elle est grotesque !
Le président de la République François Hollande, et son homologue israélien Shimon Peres, ont accordé, lundi, une interview croisée exclusive à BFMTV - une première dans les relations franco-israéliennes - à l'occasion du déplacement du chef de l'Etat français en Israël. Interrogés par Ruth Elkrief, les deux hommes sont revenus sur les relations entre les deux pays, mais aussi sur la question du nucléaire iranien ou encore la montée du racisme et de l'antisémitisme en France.
Le militant d’extrême-droite Hervé Ryssen a été condamné à trois mois de prison pour les menaces de mort homophobe qu’il avait proférées contre Bertrand Delanoë.
[...] Dans un billet publié en octobre 2011 sur son blog, fermé depuis, l’ancien membre du Front national se disait persuadé que la police allait venir le chercher, car « les super-flics du Raid ont sans doute été informés de notre projet de pulvériser » le maire de Paris, « mais ce n’est que partie remise ». Ces propos étaient accompagnés d’injures homophobes, pour lesquelles Hervé Ryssen a été condamné à 6 000 euros d’amende le 2 octobre 2012.
Le 7 novembre, le tribunal l’a déclaré coupable de menace de mort à raison de l’orientation sexuelle de la victime, écartant « l’humour » qu’avait invoqué le prévenu devant les services de police. Hervé Ryssen n’était pas présent à l’audience et n’avait pas mandaté d’avocat.
Lire la suite de l’article sur lexpress.fr
À propos de Bertrand Delanoë, sur E&R :
« Paris gay pour Parigots »
« Delanoë et le capital apatride »