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  • Marine Le Pen reçue à La Haye par Geert Wilders

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    « Le Pen et Wilders concluent une alliance. »

    Pays-Bas et France. Ce mercredi 13 novembre 2013, la présidente du Front national Marine Le Pen s’est rendue au Parlement néerlandais à La Haye (Den Haag) où elle a été reçue par le président du PVV Geert Wilders. La rencontre a pour objectif de tenter de former, à l’issue des élections européennes de mai 2014, un front commun des partis eurosceptiques et patriotiques.

    Geert Wilders, député au Parlement, a fait visiter les bâtiments à Marine Le Pen. Dans les couloirs, il a déclaré à la presse : « C’est une politicienne très importante, elle pourrait être la prochaine présidente de la France. » Les deux dirigeants de parti ont assisté à une séance du Parlement.

    Lors d’une conférence de presse, Marine Le Pen et Geert Wilders ont répondu aux questions des journalistes. Plusieurs de ceux-ci ont interrogé Geert Wilders sur les propos tenus il y a bien longtemps par Jean-Marie Le Pen. Geert Wilders a répondu qu’il est en contact avec Marine Le Pen qui a pris ses distances avec son père et qu’il n’est pas en relation avec Jean-Marie Le Pen dont il n’approuve pas les déclarations en question. Marine Le Pen s’est vue demander par des représentants de la presse si elle approuve les propos de Geert Wilders à propos de l’islam. Marine Le Pen a répondu que chacun des partis, le Front National et le PVV, a ses propres idées qui correspondent à l’histoire et aux spécificités de leur pays respectif, que, même au sein d’un couple marié, les personnes ont des avis divergents sur différentes questions et que le but du rapprochement entre le PVV et le Front national n’est pas d’avoir les mêmes idées sur toutes les questions. Cela irait d’ailleurs à l’encontre des spécificités nationales de la France et des Pays-Bas.

    Marine Le Pen, Geert Wilders, l'assistant parlementaire de Marine Le Pen Ludovic de Danne et le garde du corps de Marine Le Pen Thierry Légier.

    Marine Le Pen, Geert Wilders, l’assistant parlementaire

    de Marine Le Pen Ludovic de Danne

     

    Une conférence de presse de Marine Le Pen et Geert Wilders conclut la visite. Geert Wilders écrit sur Twitter : "Collaboration historique contre les élites de l'Union Européenne."

    Une conférence de presse de Marine Le Pen et

    Geert Wilders

    conclut la visite. Geert Wilders écrit sur

    Twitter : « Collaboration historique

    contre les élites de l’Union Européenne. »

    NOUVELLES DE FRANCE 

  • David van Hemelryck au tribunal… de la bien-pensance / Sur le plateau de «La Nouvelle édition», il traite Hollande d’«âne»

    Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo
     

     

    David van Hemelryck, fondateur du collectif « Hollande démission », était l’invité de « La Nouvelle édition » ce jeudi 14 novembre 2013 sur Canal +. Entre les leçons de patriotisme d’Ariel Wizman, les accusations et les tentatives de découragement de Nicolas Domenach ou les piques des autres chroniqueurs surpayés et ignorants à la fois, il a eu fort à faire et, c’est à signaler, n’est pas tombé dans le piège de la division des opposants au Président de la République tendu par Canal

    NOUVELLES DE FRANCE - 14/11/13

  • Varsovie : l’arc-en-ciel LGBT en feu… pour la cinquième fois

     

    C’est en marge de la Marche de l’Indépendance du 11 novembre que des manifestants ont mis le feu à un des symboles de l’irruption de l’idéologie LGBT dans l’espace public et de son agressivité vis-à-vis de la religion catholique : l’arc-en-ciel en structure métallique recouverte de fleurs artificielles installé, tenez-vous-bien, place du Saint-Sauveur (plac Zbawiciela) à Varsovie, juste en face de l’église du même nom. Et il ne s’agit pas du symbole de l’Alliance entre Dieu et son peuple, mais bien de sa version détournée : l’artiste qui a conçu cet arc-en-ciel et la mairie de Varsovie confirment.

    D’autres incidents ont égrené la marche organisée par les mouvements nationalistes polonais et à laquelle plusieurs personnalités sans lien avec les nationalistes appelaient à se joindre pour venir manifester son patriotisme ce jour-là. Car le 11 novembre qui marque la fin de la Grande Guerre en France est la date anniversaire de l’Indépendance de la Pologne récupérée après plus d’un siècle de partage du pays entre la Prusse, puis l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et la Russie. À la fin de la guerre, en 1918, les Polonais ont chassé l’occupant allemand et ils ont formé sous la direction du maréchal Pilsudski une armée qui mènera jusqu’en 1921 une guerre finalement victorieuse contre la Russie bolchevique. L’Europe oublie souvent que c’est la Pologne renaissante qui a stoppé l’avancée sur Berlin de l’Armée Rouge dont le but avoué était de répandre la révolution communiste sur tout le continent.

    Malgré les craintes liées à l’ouverture le 11 novembre à Varsovie du sommet sur le climat, l’affrontement avec la mouvance « antifa » internationale n’a pas eu lieu et les seuls heurts avec des militants d’extrême-gauche se sont déroulés lorsque des gauchistes locaux se sont mis à jeter des objets sur les marcheurs depuis le toit d’un immeuble abritant un squat. Dans un autre incident, des participants de la marche s’en sont pris à l’Ambassade de Russie et ont brûlé la guérite qui se trouve devant l’entrée avant d’être refoulés par la police. Des manifestations contre la Russie de Poutine ont lieu régulièrement à Varsovie depuis le crash de l’avion du président Lech Kaczyński le 10 avril 2010 à Smolensk car les Russes refusent toujours de rendre à la Pologne l’épave et les boîtes noires et des soupçons très graves pèsent sur l’enquête contrairement à ce qu’en ont dit la plupart des médias internationaux (voir à ce sujet l’interview avec Antoni Macierewicz, président de la commission d’enquête parlementaire).

    Parmi les anecdotes drôles, on notera une nouvelle déclaration de l’inénarrable ministre de l’Intérieur polonais qui, après avoir affirmé que le parti chrétien-démocrate conservateur Droit et Justice (PiS) de Jarosław Kaczyński organisait sa propre marche à Cracovie de peur de la comparaison des chiffres, accuse désormais le PiS de porter la responsabilité morale des incidents survenus en marge de la marche de Varsovie à laquelle il ne participait pas et qui, après les provocations policières de l’année dernière, a été cette fois très faiblement encadrée par la police. Une police qui, au lieu de venir en aide au service d’ordre des organisateurs lorsque celui-ci était sur le point d’être débordé, n’est intervenue qu’après les incidents. Mais quoi d’étonnant à ce que le parti au gouvernement s’en prenne encore et toujours au PiS qui le devance désormais de 11 points dans les sondages ?

    En ce qui concerne l’arc-en-ciel LGBT place du Saint-Sauveur, il venait d’être remis en état par la ville après le quatrième incendie criminel dont il avait été victime. Cette fois la ville avait paraît-il fait mettre des fleurs « ininflammables ». L’arc-en-ciel LGBT réfectionné en version ininflammable aura donc tenu trois jours. Le maire de Varsovie, Mme Hanna Grontkiewicz-Waltz (qui a manqué de peu le mois dernier d’être destituée par référendum avant la fin de son mandat), a promis de remettre une sixième fois ce gay ouvrage en état avec l’argent du contribuable. Sans doute à peine perdue car il s’enflamme encore mieux qu’un portique écotaxe français.

    NOUVELLES DE FRANCE

  • Blagnac: il cogne la tête d'une octogénaire contre le trottoir

    Un homme de 25 ans était encore en garde à vue mardi soir dans les locaux du commissariat de Toulouse (Haute-Garonne). La le soupçonne d’avoir attaqué de façon ultra-violente trois femmes à Blagnac (Haute-Garonne) dont une octogénaire.

    Samedi dernier, rue Gauguin, une femme de 88 ans est agressée par un jeune inconnu.

     
     

    Il s’empare de son sac à main. La victime tente de s’agripper à son bien, retient le voleur et appelle au secours. Sans hésiter, le voleur lui frappe la à plusieurs reprises sur le rebord du trottoir avant de prendre la fuite. La vielle dame est grièvement blessée au visage mais sa vie n’est pas en danger.

    Les policiers enquêtent et découvre que le même homme a commis deux autres vols dans des circonstances similaires dans la ville. La veille, il avait agressé une femme de 34 ans, qui avait essuyé des coups de pied et de genoux au visage. Un peu plus tard, une troisième femme de 59 ans avait été projetée au sol, se faisant dérober son chéquier.

    C'est samedi dernier que le suspect a été arrêté par une patrouille. Il a été formellement identifié par une de ses victimes.

                                        

                

    LeParisien.fr - 13/11/13

  • Vladimir Poutine nommé Grand Maître de taekwondo en Corée du Sud

     

    Le président russe Vladimir Poutine a été nommé mercredi Grand Maître (IXe dan) de taekwondo, art martial d’origine coréenne, pendant sa visite officielle en Corée du Sud.

    « Je ne pense pas que je mérite un grade si élevé. Considérons cette cérémonie comme un projet appelé à promouvoir cet art martial remarquable », a déclaré M. Poutine après avoir reçu un diplôme spécial et la ceinture de IXe dan des mains du Grand Maître Choue Chung-wonn, président de la Fédération Mondiale de Taekwondo (WTF).

     

     

    Selon le Grand Maître Choue Chung-wonn, seules quelques personnes au monde ont le IXe dan de taekwondo dont les présidents et chefs d’États des États-Unis, d’Indonésie, du Honduras, d’Espagne, de Croatie et du Pakistan. Vladimir Poutine ne pratique pas le taekwondo, mais il est connu pour son amour de nombreux sports, notamment des arts martiaux comme le sambo et le judo.

    Le chef de l’État russe est ceinture noire de judo (VIIIe dan, l’un des grades les plus élevés de la discipline) et de karaté (IVe dan) et champion multiple de Saint-Pétersbourg de judo.

    « Nous savons que le président russe aime et pratique les arts martiaux et d’autres sports… Cela explique le fait que l’équipe russe de taekwondo est bien classée au niveau mondial », a noté le Grand Maître Choue Chung-wonn.

    Selon le président de la Fédération mondiale, de 70 à 80 millions de personnes pratiquent le taekwondo dans 205 pays du monde.

     

    E&R

  • Les Français préfèrent une dissolution de l'Assemblé à un remaniement

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    EXCLUSIF - Selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro, les Français, de gauche comme de droite, réclament au président de la République un changement profond.

     

     

    On a coutume de dire, après François Léotard en 1996, qu'en cas de crise politique le président de la République dispose de trois «boutons» institutionnels sur lesquels il peut appuyer: remaniement, référendum et dissolution. Les Français ont choisi: ils préfèrent la dissolution. C'est ce que révèle notre sondage OpinionWay pour Le Figaro, qui devrait faire du bruit au sommet de l'État: 39 % des Français (+ 6 points par rapport à une précédente étude réalisée au moment de l'affaire Cahuzac) souhaitent que François Hollande dissolve l'Assemblée nationale pour provoquer des élections législatives. Cette solution est préférée au remaniement avec changement de premier ministre (33 %, + 5 points), au remaniement avec maintien de Jean-Marc Ayrault (5 %, - 5 points). Mais il reste encore 22 % (- 6 points) des Français qui souhaitent conserver le gouvernement actuel et l'Assemblée nationale.

    Même si seul le chef de l'État peut décider de la dissolution et du remplacement ou non de son premier ministre, les Français réclament très majoritairement du changement, si possible profond. Et la gauche n'est pas en reste dans cette demande: 39 % des électeurs de Hollande au premier tour de 2012 plaident pour un changement de premier ministre et 11 % pour une dissolution, soit un ensemble de 50 %. Or, c'est justement cet électorat du premier tour d'une présidentielle qui constitue habituellement le socle électoral d'un chef de l'État. Mais pour Hollande, celui-ci se dérobe sous ses pieds, s'effritant dangereusement, sondage après sondage. Sur sa gauche, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon sont encore plus revendicatifs: 62 % veulent une dissolution ou un remaniement profond. Les électeurs de droite sont presque unanimement favorables à une solution radicale (dissolution et changement de premier ministre): 95 % des électeurs de Nicolas Sarkozy au deuxième tour de la présidentielle 2012 plébiscitent une de ces deux mesures.

    En cas de changement de premier ministre, deux figures sortent du lot sans toutefois s'imposer de façon déterminante: Manuel Valls, réclamé par 32 % des Français, et Martine Aubry par 20 % ; Arnaud Montebourg et Michel Sapin ne recueillant respectivement que 3 % et 2 %. Mais le chiffre révélateur est sans aucun doute les 43 % de sondés qui ne souhaitent aucun des noms proposés. «C'est la preuve pour les Français qu'il n'existe pas de solution idéale», explique Bruno Jeanbart, directeur du pôle opinion de l'institut OpinionWay.

    Plus préoccupant, notre sondage montre que le chef de l'État est profondément touché par une défiance généralisée. Ainsi, 73 % (+ 15 points) des Français jugent que depuis l'élection de Hollande la situation de la France se détériore, 23 % qu'elle ne change pas (- 13) et seulement 4 % (- 2) qu'elle s'améliore. Là aussi, le jugement à gauche est sans appel: seul 11 % des électeurs de Hollande au premier tour notent une amélioration quand 45 % (60 % pour les électeurs de Mélenchon) constatent une détérioration.

    Cette insuffisance de résultat est très sévèrement jugée par les Français. Du coup, c'est l'image même du président qui est troublée. Sur aucun trait d'image de notre enquête le président ne ressort positivement. Hollande n'est «normal» que pour 46 % des Français (- 7 %). Il n'est à leur écoute que pour 25 % (- 6 %) d'entre eux, dit la vérité (24 %), sait prendre des décisions difficiles (22 %), sait où il va (20 %). Trois items illustrent sans doute sa très mauvaise image: il n'explique bien son action que pour 16 % des Français, il ne fait preuve d'autorité que pour 13 % et n'est capable de rassembler que pour 11 %. Cette dernière question est particulièrement sévère pour le chef de l'État. Hollande, qui se faisait fort de présider autrement et de rendre la France plus apaisée, obtient un résultat plus critique que Sarkozy. Jugé pourtant très clivant, l'ancien président, pour sa capacité à rassembler, n'était jamais descendu à moins de 18 %.

    En cas de changement de premier ministre, 43 % de sondés ne souhaitent aucun des noms proposés.

    LE FIGARO - 14/11/13

  • La vérité sur le dérapage de Manuel Valls le 11 novembre

    Une militante patriote raconte la vérité sur le dérapage de Manuel Valls le 11 novembre 2013.

  • Marine Le Pen - L'intégrale

  • L’armée de l'air israélienne a porté des attaques contre la bande de Gaza

    Aujourd'hui, 20:09

          

    L’armée de l'air israélienne a porté des attaques contre la bande de Gaza
     

    Par La Voix de la Russie | L’armée de l'air israélienne a porté des attaques contre deux systèmes de lancement dans le nord de la bande de Gaza en réponse aux tirs de mortier sur le territoire israélien, a rapporté le service de presse des Forces de défense israéliennes (FDI).

     « L'armée israélienne ne tolérera aucune tentative de nuire aux citoyens israéliens et aux soldats israéliens et continuera à mener des opérations anti-terroristes Nous croyons que la responsabilité de l'attaque incombe à l'organisation terroriste Hamas », précise le communiqué.
     http://french.ruvr.ru/news/2013_11_14/L-armee-de-lair-israelienne-a-porte-des-attaques-contre-la-bande-de-Gaza-6921/

  • Mais où va-t-il ?

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  • Pas de bonnets rouges pour Minute ? Ca se complique...

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    13/11/2013 – 16H00 Lorient – (Breizh-info.com) – La couverture de Minute mettant en scène Christiane Taubira fait décidément couler beaucoup d’encre. Après les réactions indignées de la classe politique – le Premier ministre a saisi le procureur de la République de Paris afin qu’une procédure soit engagée pour « injure publique à caractère racial » – c’est au tour d’un fabriquant de bonnets d’annoncer, selon Le Télégramme, qu’il refusera toute commande en provenance de cet hebdomadaire. Un refus de vente motivé pour des raisons politiques, ce qui est strictement prohibé par la loi. Et qui pourrait entraîner à son tour des poursuites pénales, mais cette fois à l’encontre du fabriquant de bonnets.
    « Ce sera non ». Interrogé par le quotidien brestois,  Farès Hamida, le jeune chef d’entreprise natif de Landivisiau qui produit des bonnets de toutes les couleurs dans son usine située à Guidel (Morbihan) est catégorique. Pas question de livrer des bonnets rouges à Minute. Le service abonnements de l’hebdomadaire, qui a promis aux nouveaux abonnés de leur adresser le célèbre couvre-chef  - « made in France » of course – en guise de cadeau, avait en effet passé commande à la compagnie Vantis  d’une trentaine d’exemplaires. Alerté par des amis, Farès Hamida a décidé de ne pas honorer cette commande.

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    « Vu d’où je viens, je suis obligé de refuser la commande. », affirme ce jeune patron au Télégramme. Natif du Finistère, ne reniant pas ses origines algériennes, Farès Hamida se « considère comme Français, avec un nom à consonance maghrébine. Voilà. » L’affaire aura-t-elle des suites judiciaires ? Ce n’est pas impossible. En effet, selon les dispositions de l’article 225-2 du code pénal, lorsque le refus de fournir un bien ou un service est motivé par certains éléments précis tenant à la personne contractante, les sanctions sont aggravées. Sont ainsi  visés tous les refus motivés par l’origine du demandeur, son appartenance à une nation, une race, une religion déterminée, de même que les discriminations liées au sexe, au nom, à l’apparence physique, à l’état de santé, au handicap, aux orientations sexuelles, aux mœurs, aux opinions politiques. Lorsqu’une telle discrimination est prouvée, elle peut être punie d’une amende de 45 000 € et de trois ans d’emprisonnement. Affaire à suivre.

    Crédit photo : DR

    [cc] Breizh-info.com, 2013, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

  • L’article qui fait scandale : “Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane !”

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    13/11/2013 – 16h40
    PARIS (NOVOpress) - Depuis hier, c’est la polémique, la Une qui met en danger la République et ses valeurs. L’Hebdomadaire Minute a osé s’attaquer à la nouvelle sainte laïque, Christiane Taubira. Qui plus est en ressortant la blague potache de la banane.  Participant à un enfumage qui permet au gouvernement de faire oublier tous ses échecs et ses lois néfastes, les autorités morales et les belles consciences crient au loup sans se soucier nullement du contenu de l’article. C’est la raison pour laquelle, par volonté de défendre la liberté d’expression et de réinformation, Novopress, avec l’accord de la rédaction de Minute, vous propose l’article scandale, afin que vous puissiez juger sur pièces.


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    Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane !

    Ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace, enseigne l’adage. Depuis quarante ans qu’elle fait de la politique, Christiane Taubira en connaît toutes les ficelles. Comme celle de la victimisation qui vient de lui permettre de reprendre la main alors qu’elle était bien mal en point.

    Depuis la passe d’armes avec Manuel Valls sur son projet de loi de réforme pénale, le ministre de la Justice avait pris un coup au moral. Elle n’avait plus la pêche. Surtout que tous les sondages montraient que le ministre de l’Intérieur avait les faveurs de l’opinion. Et s’il a été adopté en octobre au conseil des ministres, il ne sera débattu à l’Assemblée nationale qu’à partir du 9 avril 2014 – après les élections municipales… –, ce qui laissait de longs mois sans que Christiane Taubira soit sur le devant de la scène.

    Or, coup de pot, deux non-événements viennent de la remettre au régime médiatique qui est un peu plus valorisant que le régime de bananes : la comparaison du garde des Sceaux avec un singe par une candidate (désormais ex-candidate) du Front national, et l’humour de cour de récréation d’une gamine qui a brandi une banane à son passage, la traitant de « guenon », la femelle du chimpanzé, remarque qui, en plus d’être raciste, ne respectait même pas la théorie du genre.

    Sa revanche sur Manuel Valls

    L'article qui fait scandale : "Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane !"

    L’article qui fait scandale : “Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane !”

    Du coup, voilà Taubira érigée en icône outragée des valeurs républicaines françaises, ce qui ne manque pas de sel quand on se souvient qu’elle fut une indépendantiste guyanaise et qu’elle se fichait alors pas mal de « l’intégrité du territoire » (article 5 de la Constitution) et de la « fraternité » avec le peuple français, puisqu’elle voulait s’en séparer. L’ambition portant conseil, elle a dû considérer que, finalement, il valait mieux occuper un ministère régalien au sein de la République française que de se faire serrer pour atteinte à l’intégrité du territoire… ou, en cas de victoire, régner sur un territoire quasiment exclusivement occupé par la forêt équatoriale et ne livrant qu’une production maigrichonne de bananes.

    Imaginez donc ! Les députés de gauche et du centre (lequel serait-il paraît-il en train de se rapprocher de la droite) se sont levés pour l’applaudir dans l’hémicycle, ovationnant, dans un curieux élan compassionnel, celle qui n’avait d’autre mérite que d’avoir été insultée. Si telle est la règle, Jean-Marie Le Pen devait avoir droit à une standing ovation permanente… L’émotion ne fut bien sûr pas moins grande – elle fut inexistante – lorsque Nicolas Sarkozy, dans un montage photographique très proche de celui dont le garde des Sceaux a fait l’objet, a été comparé à un singe, ou quand Jean-Marie Le Pen fut, lui, carrément dessiné en orang-outang (voir les images ci-contre). Il est vrai que Sarkozy comme Le Pen sont blancs et de droite, et qu’à ce double titre, ils ont droit à moins d’égards.

    Etre noir, c’est être, par définition, victime, tandis qu’être blanc, c’est être oppresseur, sauf à regretter de ne pas être noir et à le clamer, tel Claude Nougaro, qui avait chanté ce qui résume bien la mentalité de la gauche française : « Armstrong, je ne suis pas noir. Je suis blanc de peau. Quand on veut chanter l’espoir, quel manque de pot. »

    Et puis Taubira a fait coup double. Manuel Valls ne risquait pas de la ramener, ayant bien trop peur qu’on lui ressorte la vidéo de sa venue à une brocante d’Evry, dont il était maire, en 2009, brocante aux allures de souk, réclamant à son conseiller : « Belle image de la ville d’Evry ! Tu me mets quelques Blancs, quelques White, quelque Blancos »

    Une pauvre petite fille riche et célèbre

    Christiane Taubira a donc saisi l’aubaine et s’est rendue intouchable pour un bon moment – ce qui est toujours rassurant en période de rumeurs sur un remaniement ministériel – selon le principe qui veut que lorsqu’un ministre issu d’une « minorité visible » est viré, c’est en raison de sa couleur de peau – sur le thème : « C’est bon, on a montré qu’on n’était pas racistes, on peut le virer » –, alors que quand un ministre blanc prend la porte, c’est parce qu’il était décidément trop nul. La carrière ministérielle de Rama Yade n’a donc pas suffit pour prouver qu’on peut être à la fois, et noir, et nul !

    Notre Guyanaise de la place Vendôme a quand même raison de se plaindre du sort que la France lui a réservé : elle n’a que 400.000 euros de patrimoine déclaré… Et à 61 ans, elle n’est même pas Premier ministre ! Un parcours un peu à la Harry Roselmack qui, à 40 ans, après avoir présenté le journal de 20 heures de TF1 – le plus regardé d’Europe – et avoir eu son émission à RTL – la radio la plus écoutée – reste cantonné à la présentation du magazine dominical Sept à Huit et ne voit toujours aucun signe qui lui permettrait d’occuper le fauteuil de p-dg de TF1.

    Dimanche 10 novembre, sur Canal +, un sketch des Guignols montrait « un ivrogne promenant un âne dans Paris ». L’ivrogne, c’était Jean-Louis Borloo. Et l’âne, c’était François Bayrou. Et là, personne n’a protesté. Pas même les intéressés. Borloo, parce qu’il a l’habitude. Bayrou, parce qu’il a eu peur de se ridiculiser et que l’insulte ne devienne un gag récurrent pour faire rire dans les chaumières et discréditer un homme qui, quoi qu’en pense de ses prises de position politique, a obtenu l’agrégation de lettres classiques à 23 ans, ce qui n’est pas à la portée d’un mangeur de foin.

    Parmi les « belles et hautes voix » qui se sont levées pour Taubira, il y a eu celle de Jane Birkin, qui a eu ces mots : « Ça m’aide que mon petit-fils soit à moitié noir, je le vois. On est plus vigilant, sinon j’aurais été bêtement anglaise. » C’est là que la stratégie de Christiane Taubira et de tous ceux qui se refont une santé politique sur le racisme supposé des Français est odieuse. Elle porte sur les « belles et hautes voix ». Vous verrez qu’un jour, Jane Birkin et autres White et Blancos culpabilisés s’excuseront d’être blancs. Taubira, elle, aura plus que jamais la banane.

    Marc Bertric

    Crédit photo Une : Claude TRUONG-NGOC via Wikipédia (cc).

     

  • Delanoë ordonne la démolition d’une église catholique pour construire des logements sociaux

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    Bertrand Delanoé, en bon socialiste, autorise la démolition de la paroisse Sainte-Rita à Paris dans le 15ème arrondissement. En effet, l'église devra bientôt disparaître, à sa place des logements sociaux verront le jour. Elle a été vendue à un promoteur sans scrupule, faute de moyens pour l'entretenir. Pourtant l'activité de la paroisse Sainte-Rita est notoire, 3 messes dominicales, une messe quotidienne et près de 250 mariages ou baptêmes par an.
    On objecte également que cette magnifique paroisse Sainte-Rita, édifice néogothique non classé, a été jugé sans intérêt patrimonial ou architectural. C'est naturellement le verdict de la commission du Vieux Paris, sous la tutelle, bien entendu, de la Mairie de Paris. 
    La rue Bonvin où se situe la Paroisse Sainte-Rita est en effervescence et certains chrétiens affirment qu'ils s'enchaîneront à la statue des causes désespérées si la menace venait à être mise à exécution. 
    Afin de lutter contre cette vague de déconstruction des églises en France organisée par la laïcité socialiste, il faut réagir. Je vous informe donc que la communauté Sainte-Rita de l’Église catholique gallicane de Paris a besoin de vous pour acquérir cette église, pour cela elle lui faut obtenir 3.300.000 euros. Vous pouvez les aider et prendre contact avec le père Jean-Paul Marty, 27, rue François Bonvin à Paris.
     
    Réveil et vous
  • Taubira : que risque vraiment Minute ?

      

    Par Marc-Antoine Bindler avec Pierre de Cossette

    Publié le 13 novembre 2013 à 14h45Mis à jour le 13 novembre 2013 à 15h26

     
     
     

             Taubira : que risque vraiment Minute  ?

    La garde des Sceaux, Christiane Taubira, à la sortie du Conseil des ministres, mercredi. © REUTERS

     

    DÉCRYPTAGE - Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour injure publique à caractère racial sur la Une de l'hebdo d'extrême-droite.

    L'INFO. "Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane". Avec cette Une, l'hebdomadaire d'extrême droite Minute s'est offert mardi un bon coup de pub en surfant sur les insultes racistes qui ont récemment visé la garde des Sceaux. Résultat : un tollé général à droite comme à gauche et la décision, mardi soir, de Jean-Marc Ayrault d'en référer à la justice. Manuel Valls lui emboitait le pas en annonçant pour sa part que le gouvernement étudierait rapidement les moyens d'"agir contre la diffusion" du titre. Mercredi matin, alors que le numéro controversé de l'hebdomadaire était bien en vente dans les kiosques, le parquet de Paris annonçait l'ouverture d'une enquête préliminaire pour injure publique à caractère racial. L'hebdomadaire s'estime quant à lui couvert sur le plan judiciaire. En cas de poursuites, que risque désormais le journal ?

    L'injure publique à caractère racial. "Les attaques racistes sont insupportables et scandaleuses. Je les condamne avec la dernière énergie et je suis plus que jamais aux côtés de Christiane Taubira", avait dénoncé mardi le Premier ministre. Ce dernier a par la suite indiqué par voie de communiqué qu'il souhaitait que le procureur de la République de Paris se saisisse de l'affaire afin "de porter ces faits susceptibles de constituer l'infraction d'injure publique à caractère racial" en justice. Le parquet a donc répondu en ouvrant une enquête préliminaire précisément sur ces faits.

    >> La peine encourue : sur ce point précis, l'article 33 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse prévoit une peine de 6 mois de prison et de 22.500 euros d'amende. Le tribunal pourra également décider de l'affichage ou de la diffusion de cette condamnation.

    Racisme : Minute, la couverture de trop pour le gouvernement

    © MAX PPP

    Et maintenant ? La police judiciaire parisienne a été saisie de l'enquête. Des investigations, dans ce type d'affaire de presse qui restent assez sommaires : on entend rapidement le responsable de la publication et l'auteur de l'article simplement pour avoir confirmation qu'ils sont bien à l'origine des phrases de la parution. C'est ensuite à l'audience, devant les juges, à la 17e chambre correctionnelle, que tout se joue. C'est là que les mots écrits dans Minute, à la Une ou dans le corps de l’article seront examinés. "Ce n'est pas aux vieux singe que l'on apprend à faire la grimace", peut-on y lire page 4. Tout l'enjeu des débats sera déterminer s'il s'agit d'une publication humoristique ou non.

    Minute : "un coup de pub pour zéro euro"

    © DR

    Minute assume et s'estime "difficilement condamnable". "L’objectif, c’était de faire parler de nous", raconte mercredi un journaliste de Minute sur le site des Inrockuptibles. "On voulait se payer un coup de pub pour zéro euro, le contrat est rempli au-delà de nos espérances", glose-t-il. Un "coup" totalement improvisé, selon lui. "Durant le week-end, nous n’avions pas vraiment d’idées de couverture. On pensait faire notre une sur la guerre de 14-18 et puis finalement, l’un d’entre nous a proposé cette blague de comptoir sur Taubira. Ça a fait marrer tout le monde, on a alors décidé de la faire", poursuit le journaliste. L'hebdo assume donc cette couverture controversée et s'estime même à l'abri des poursuites."C’est une couverture composée d’éléments de langage courant", se défend un autre collaborateur de la publication d'extrême-droite. "On se doutait que SOS Racisme porterait plainte, mais nous avons prévu le coup du point de vue judiciaire. Nous sommes difficilement condamnables", argue-t-il. Affaire à suivre, donc.

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  • Nos soldats seraient des mercenaires…

     

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    Selon le Courrier Picard, Richard Trépant, maire de Jussy (Aisne), a refusé la minute de silence en mémoire des sept soldats français tués au Mali, en 2013 alors que ce même jour François Hollande recevait dans l’intimité les familles de ces mêmes soldats. Le motif : on ne rend pas hommage à des mercenaires.

    C’est à se demander si ce maire connait seulement la définition du mot mercenaire. Le terme vient du latin mercenarius, lui-même dérivé du mot merces qui signifie salaire. Un mercenaire est un combattant de métier qui est recruté moyennant finance par un État, une entreprise, un mouvement politique ou toute autre organisation légale ou non, en dehors du système statutaire de recrutement militaire d’un pays. C’est l’armée française, sous les ordres de François Hollande, qui est intervenue au Mali et non quelques ex-militaires français. Doit-on en déduire que François Hollande est aussi un mercenaire ? Décidément, la cote de François Hollande est pire que ce que l’on croyait, si même un élu arrive à sous-entendre que le Président serait un mercenaire au service du Mali. D’autre part, les salaires même avec primes ne sont pas non plus mirobolants.  De par leur statut, les militaires français ne sont donc pas des mercenaires.

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  • Fronde sociale et fiscale: les préfets sonnent l'alarme

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    EXCLUSIF - Le Figaro révèle la teneur de leur dernière synthèse confidentielle, adressée aux plus hautes autorités le 25 octobre, sur ce qui se passe dans les départements. Elle décrit «une  société en proie à la crispation, à l'exaspération et à la colère».

     

    Les préfets alertent le gouvernement. Le Figaro a eu connaissance de leur dernière synthèse sur le climat économique et social, datée du 25 octobre dernier. Un document confidentiel réalisé tous les mois par le secrétariat général du ministère de l'Intérieur et adressé aux plus hautes autorités de l'État, jusqu'à l'Élysée. Il compile les observations de ces grands commis dans chacun des 101 départements français.

    La précédente synthèse, datée du 27 septembre 2013, avait été communiquée aux dirigeants de la majorité. Elle évoquait la crise rurale et le «discours antifiscal» en termes plutôt sibyllins. Mais la synthèse des préfets du 25 octobre, de 4 pages, dont nous reproduisons les principaux extraits, ne risquait pas de filtrer officiellement tant les mots employés sont explicites. Comme si la haute fonction publique avait décidé de ne plus retenir totalement sa plume.

    «Partout sur le territoire, les préfets dressent le même constat d'une société en proie à la crispation, à l'exaspération et à la colère», révèle la note. Sur la fiscalité, les préfets évoquent le caractère «fédérateur» de la «contestation de l'action gouvernementale» auprès des professionnels et des particuliers. «Lorsque les uns dénoncent la “volatilité et la lourdeur des règles fiscales qui freinent le développement des entreprises”, les autres remettent en cause la légitimité de l'impôt», exposent les auteurs du document, citant notamment sept départements, de la Haute-Savoie à la Loire-Atlantique, le propre fief de Jean-Marc Ayrault. «Sur le front de l'emploi, l'embellie estivale a été de courte durée», risquent encore les préfets, à rebours du discours gouvernemental. Mais ces représentants d'une vieille institution mise en place par Napoléon sont là pour dire la vérité. Ils décrivent ainsi, face aux «annonces successives de liquidations judiciaires et de plans sociaux (qui) marquent chaque jour de nouveaux esprits», le «climat douloureux» et même «un sentiment d'accablement». Et de poursuivre: «D'ores et déjà, ce mélange de mécontentement latent et de résignation s'exprime de façon éruptive à travers une succession d'accès de colère soudains, presque spontanés, et non au sein de mouvements sociaux structurés.» Comme le constatent visiblement les préfets du Calvados, de la Lozère ou de l'Orne.

    Selon cette synthèse, «de plus en plus, les revendications sont portées en dehors du cadre syndical, à travers des actions plus radicales: grèves de la faim, blo­cages de longue durée, dégradations et menaces de perturbation de grandes manifestations culturelles ou sportives ont pris le pas sur les défilés en ville.» Les préfets de Paris et Rouen insistent sur cette évolution. À lire tout ce qui remonte place Beauvau, «la situation sociale laisse peu de place à l'opti­misme», disent les préfets.

    Une doléance en filigrane

    Dans la deuxième partie de leur rapport secret aux plus hautes instances du pays, ils déclarent que «la journée nationale d'action du 22 octobre contre l'écotaxe a démontré que le mécontentement ne se limitait pas à la Bretagne». Ils citent alors 23 départements, de l'Ain à la Somme, où «agriculteurs, entrepreneurs, professionnels du bâtiment, transporteurs, tous sont mobilisés pour faire part de leur inquiétude quant à l'entrée en vigueur, le 1er janvier 2014, de l'écotaxe poids lourds.» Leur analyse économique est limpide: «Partout sur le territoire, les arguments développés étaient sensiblement les mêmes. Le principal sujet de préoccupation est le renchérissement des coûts de production, notamment dans l'agroalimentaire.» Les préfets du Cantal, du Loir-et-Cher et du Puy-de-Dôme font remonter que «les produits français seraient taxés plusieurs fois lors du circuit de transformation, contrairement aux produits d'importation déjà transformés».

    Les préfets émettent également une doléance en filigrane: qu'on les laisse démonter les portiques écotaxe avant qu'ils ne soient tous détruits. Le message est ainsi exprimé: «La contestation a pris la forme d'opérations coups-de-poing de bâchage de portiques, dont les préfets rappellent la grande vulnérabi­lité à des actes de malveillance.»

    La synthèse du 25 octobre indique aussi que «les préfets notent que la mobilisation s'étend à des territoires ou des secteurs jusque-là préservés.» Et de mettre en exergue neuf départements où ces hauts fonctionnaires mettent en garde, de l'Aisne à la Charente, en passant par la Sarthe ou la Côte-d'Or, en Bour­gogne. Loin, bien loin de la Bretagne et de ses «bonnets rouges».

    Un grand préfet, contacté par Le Figaro, confirme à la date d'aujourd'hui ce que ses collègues et lui-même prédisaient il y a maintenant un peu plus de deux semaines dans cette note. «On se focalise sur la Bretagne, mais certains points du territoire connaissent des difficultés encore plus grandes, comme la Nièvre, le Cher ou l'Indre

    Le secrétariat général du ministère de l'Intérieur évoque, pour sa part, dans sa synthèse, un risque d'extension de la fronde rurale. «Fait rare, indique-t-il dans sa note confidentielle, il semblerait que les grands groupes du monde agro­alimentaire se soient réunis pour évoquer de nouvelles pistes de contestation, ce qui augure d'une mobilisation de plus grande ampleur et dans la durée.» En Bre­tagne, quoi qu'il en soit, la réponse du gouvernement avec son "pacte d'avenir" n'a pas encore convaincu. «Le rejet est unanime», constate froidement le préfet local, à en croire ce rapport. Et la contestation fait tache d'huile, inexorablement, malgré les efforts déployés à Paris. C'est cette bombe à retardement que François Hollande et Jean-Marc Ayrault s'évertuent à désamorcer. Pour l'heure, sans grand succès. Le tandem exécutif ne pourra dire, en tout cas, qu'il n'a pas été averti. L'administration a parfaitement fonctionné en prenant le pouls du terrain.


    Les mots chocs du rapport

    • Contestation

    «La fiscalité est devenue le principal moteur de contestation de l'action gouvernementale»

    • Accablement

    «Face à l'accumulation (des) mauvaises nouvelles, il règne un climat douloureux, un sentiment d'accablement qui empêche de se projeter dans un avenir meilleur. C'est sur ce terreau que prospèrent les ferments d'une éventuelle explosion sociale, et le slogan récent de la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment, NDLR) sonne comme un avertissement: “Attention, un jour, ça va péter.”»

    • Mobilisation spontanée

    «En Bretagne, l'annonce du pacte d'avenir n'a pas permis d'apaiser la contestation qui semble franchir un nouveau palier. Le rejet est unanime, la plupart des responsables politiques s'expriment désormais en faveur d'un moratoire, l'opinion publique se rallie à la cause des opposants, et la mobilisation des acteurs économiques est désormais spontanée.»

    • Extrémisme

    «Les préfets appellent l'attention sur la difficulté qu'ont les élus et les corps intermédiaires à produire du sens et donner confiance (…). Ce climat de pessimisme et de défiance alimente le discours des extrêmes sur l'impuissance des pouvoirs publics.»

    • Exaspération

    «L'ampleur de la polémique (sur l'affaire Leonarda, NDLR) est apparue comme complètement déconnectée des préoccupations quotidiennes des citoyens, plus inquiets de la situation économique et sociale, ce qui n'a pas manqué d'aviver leur exaspération.»

     

    LE FIGARO - 13/11/13

  • La ficelle de l’antiracisme était trop grosse

     

    « Je n’ai jamais été scout. Taubira non plus, à en juger par sa difficulté à allumer un feu, préparé, il est vrai, avec de pauvres brindilles et un pétard mouillé. En guise de « brindilles », elle a utilisé une candidate du Front national aux municipales à Rethel (Ardennes) qui l’avait comparée à un singe et une gamine qui, à Angers, l’a traitée de guenon en brandissant une peau de banane, peut-être avec le secret espoir qu’elle glisserait dessus, comme dans une BD de Boule et Bill… Horreur!

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    Les cheveux de Madame le ministre s’en sont dressés sur sa tête, sons sens politique aigu s’est réveillé comme jamais et des frémissements de bonheur courroucé lui ont couru le long de l’échine jusqu’au croupion. « Ils » avaient osé! Ne restait qu’à ressortir le vieux pétard mouillé de l’antiracisme pour allumer une affaire d’Etat à partir de ces non-événements.

    Qui sème le vent récolte la tempête: les attaques contre Taubira, si malencontreuses soient-elles dans leur formulation, s’expliquent principalement par la détestation qu’elle s’est attirée en travaillant à légaliser le « mariage » entre personnes de même sexe. Mais l’occasion est belle de ressortir des cartons la sempiternelle accusation de racisme pour intimider ses adversaires et remobiliser le gogo bobo. « Cela renvoie évidemment à ses parents, au cadre familial, à l’éducation », a déclaré dans « Libération » le garde des Sceaux à propos de la fillette qui l’a injuriée. Les journalistes embrayent: les responsables, ce sont toujours les parents! Voilà qui va sûrement faire plaisir à Marisol Touraine, dont le fils est en prison pour avoir braqué une femme à son domicile, et à Laurent Fabius, dont le fils Thomas connaît lui aussi quelques démêlés avec la justice…

    Au fait, dans quelle mesure l’éducation dispensée par Christiane elle-même n’explique-t-elle pas qu’un jour de 1996, son fils Lamine ait lui-même été trouvé en possession de menus objets dérobés au cours d’émeutes à Cayenne? Voilà une réputation laminée! La ficelle de l’antiracisme était-elle trop grosse? La manipulation n’a d’abord pas fonctionné. Dame Tautau s’en est plainte lors d’un entretien accordé le 5 novembre à « Libération »: « Les réactions n’ont pas été à la mesure […] Ce qui m’étonne le plus, c’est qu’il n’y a pas eu de belle et haute voix qui se soit levée pour alerter sur la dérive de la société française. » La grande et belle voix n’a pas tardé à répondre: du haut de l’Elysée, Flanflan-la-Tulipe en personne a condamné l’hydre raciste, ce qui n’avait plus été fait depuis au moins le mois de juin dernier – une éternité! [...] »

     

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