Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 17

  • Ukraine: on se calme!

    Украина-флаг-желтый-синий-3000x1500-565x250.jpg

    Le président Obama, si prompt à montrer du doigt la paille dans l’œil de Poutine, ne voit-il pas la poutre qui est dans le sien ?

             

    Les derniers et dramatiques développements de la crise ukrainienne ont soudain fait remonter à la surface de ma mémoire des souvenirs vieux de plusieurs décennies.

    Il y avait alors un crieur de journaux, particulièrement astucieux et facétieux, qui écumait les cafés de Montparnasse et de Saint-Germain en surprenant et en alléchant, par sa faconde, les acheteurs éventuels, et je me suis rappelé ce jour où il colportait de table en table une manchette d’autant plus sensationnelle qu’elle était entièrement de son invention : DERNIÈRE MINUTE, L’ARMÉE ROUGE ENVAHIT L’URSS !

    De fait, ces dernières trente-six heures, des acteurs politiques de premier plan et des commentateurs autorisés qui n’ont pas l’excuse de devoir vendre du papier pour gagner leur vie et qui n’accompagnent pas leurs boniments du sourire ou du clin d’œil qui nous ferait comprendre qu’ils plaisantent, vont répétant, le regard sombre et la voix caverneuse, que dans cette affaire la Russie se mêle de ce qui ne la regarde pas et qu’en somme elle n’a rien à faire dans son pré carré, dont la Crimée fait pourtant si évidemment partie.

    Lorsqu’en 1954, il y a donc seulement soixante ans, Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du Parti communiste et ukrainien de naissance, décida de rattacher la Crimée à l’Ukraine, cette décision, prise bien entendu sans la moindre consultation des intéressés, était d’ordre purement administratif puisqu’il ne s’agissait que d’inclure un territoire soviétique dans une des Républiques soviétiques.

    Lorsqu’en 1991 Boris Eltsine, entre deux vodkas, décida de brader l’URSS et d’accorder leur indépendance à la quasi-totalité des Républiques jusqu’alors fédérées au sein de ce gigantesque ensemble, la Crimée resta associée à l’Ukraine. La chose se fit automatiquement et comme machinalement dans le cadre d’une dévolution aussi bâclée que le fut en son temps le passage de l’Algérie française à l’Algérie indépendante.

    Cependant, eu égard au fait que la grande majorité de sa population était russophone et russophile, russe de langue et russe de cœur, la presqu’île, base traditionnelle de la flotte de la mer Noire, eut droit au statut de région autonome, avec un Parlement spécifique où le parti pro-russe des Régions remporta lors des dernières élections une écrasante majorité. C’est cette majorité qui refuse désormais, semble-t-il, le cadre dans lequel elle resterait partie intégrante d’un pays dont elle ne partage pas les orientations et dont elle souhaiterait séparer son destin pour retrouver le giron de la mère-patrie.

    Non seulement la Crimée n’a pris aucune part à la « révolution », mais après l’avoir regardée avec méfiance, après avoir subi comme une brimade l’annonce de l’abandon du russe comme deuxième langue officielle de l’Ukraine, c’est sur le modèle de Maïdan, porté aux nues par l’Occident, que des individus armés ont pris le contrôle du Parlement, qu’ils ont fait « élire » comme à Kiev un gouvernement local et qu’ils ont demandé à la Russie d’assurer leur protection comme le nouveau gouvernement ukrainien qui ne tient, lui aussi, sa légitimité que de l’insurrection en appelle au soutien des puissances occidentales pour résister à la pression russe. Pourquoi ce qui est permis aux uns et leur vaut les louanges du monde entier serait-il interdit aux autres ?

    Il en est autrement du reste de l’Ukraine, et il est parfaitement compréhensible que l’autorisation accordée par la Chambre haute au président russe d’employer la force armée pour y normaliser la situation, que la suggestion émise par le Conseil de la Fédération de rappeler l’ambassadeur russe à Washington et que les démonstrations de force militaires qui accompagnent et étayent ces démonstrations de volonté politique inquiètent les imprudents parrains de la « révolution » de Kiev.

    La menace d’embargo, de confiscations, de poursuites judiciaires, de sanctions de tous ordres brandie par la communauté internationale, du moins par ceux qui prétendent parler en son nom, est-elle pour autant la bonne réponse ?

    La grande puissance qui depuis cinquante ans multiplie les interventions extérieures, officielles ou clandestines, à travers le monde (les États-Unis pour les appeler par leur nom) est-elle qualifiée pour se faire, comme souvent, le porte-parole de la morale universelle et de la bonne conscience occidentale ?

    Le président Obama, si prompt à montrer du doigt la paille dans l’œil de Poutine, ne voit-il pas la poutre qui est dans le sien ? Un pays qui s’est arrogé le droit, pendant quinze ans, d’écraser le Vietnam sous un tapis de bombes et de pesticides, d’installer ou de protéger des dictatures militaires au Guatemala, en Argentine, au Chili, au Nicaragua, à Saint-Domingue, un pays dont les interventions massives et maladroites ont déstabilisé l’ensemble du monde musulman, un pays qui a généralisé le chaos et fait tomber du ciel la mort sur l’Irak, l’Afghanistan, le Pakistan, le Yémen, s’émeut à la seule idée que la Russie ait son mot à dire sur ce qui se passe chez son plus proche et son plus grand voisin.

    Quelques sympathies, parfois hâtives, qu’ait pu éveiller le soulèvement d’une partie de la population ukrainienne contre un président, un gouvernement et un Parlement régulièrement élus, il faut bien admettre que le président et le gouvernement désignés par acclamation et confirmés par un Parlement terrorisé n’ont aucune légitimité. Si une révolution se produisait au Mexique, au Canada ou dans quelque autre coin de la vaste « arrière-cour » des États-Unis et installait au pouvoir un régime issu de la rue et hostile à Washington, croit-on que l’Amérique resterait sans réaction ?

    Mis à part quelques boutefeux irresponsables, l’Union européenne et les États-Unis qui ont si bien encouragé, attisé, sponsorisé et peut-être même financé au nez et à la barbe de Vladimir Poutine l’insurrection ukrainienne sont-ils prêts à une confrontation armée avec la Russie ? Allons-nous vers une opération Sangaris sur les bords de la Volga ? Il est encore temps de s’aviser sur les bords du Potomac que la Russie n’est ni le Centrafrique ni la Serbie ni même l’Iran, et que chacun dans cette affaire retrouve le sang-froid que certains ont apparemment perdu.

    Dominique Jamet

    BOULEVARD VOLTAIRE 

  • Des soldats israéliens étaient camouflés place Maidan

     

     
    | 3 mars 2014  
     

    [Photo : « Delta », le chef de l’unité israélienne camouflée place Maidan]

    Selon le site israélien alyaexpress-news.com, un groupe de 35 combattants armés et cagoulés de la place Maidan est dirigé par 4 anciens officiers de l’Armée israélienne qui portent la kippa sous leurs casques.

    Le site affirme que ces anciens officiers, qui habiteraient aujourd’hui en Ukraine, ont dès le début des événements rejoint le mouvement aux côtés du parti de la Liberté (Svoboda), bien que celui-ci ait la réputation d’être violemment antisémite.

    Cette force d’intervention aurait également assuré, avec l’aide de l’ambassade d’Israël, le rapatriement en Israël de 17 blessés graves, qui y seraient soignés.

    La présence d’unités israélienne avait été signalée dans des événements similaires en Géorgie, aussi bien lors de la « révolution des roses » (2003) que lors de la guerre contre l’Ossétie du Sud (2008).

    Qui sont ces anciens soldats israéliens parmi les combattants de rue dans la ville de Kiev ?, AlyaExpress-News.com, 2 mars 2014.

  • Marine Le Pen invitée de "Tous politiques"


    02/03/2014 TOUS POLITIQUES par france24

    Marine Le Pen, invitée de l’émission « Tous Politiques », était interrogée par Carine Becard (France Inter), Marc Perelman (France 24) et Thierry Borsa (Le Parisien – aujourd’hui en France).

  • Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n° 353

    La voix de la France!

  • Aymeric Chauprade interviewé par La Voix de la Russie sur les événements en Ukraine


    Événements d'Ukraine : Aymeric Chauprade sur... par realpolitiktv

    3 mars 2014   Jacques Frère

    Aymeric Chauprade, conseiller de Marine Le Pen pour les questions internationales, était interviewé par la radio La Voix de la Russie le 2 mars 2014 au sujet des récents événements survenus en Ukraine. Voir ici son analyse sur la situation ukrainienne.

  • La souveraineté de l'Ukraine n'est menacée que par la crise politique intérieure (Moscou)

    200569727.jpg

    Moscou, 3 mars, RIA Novosti

    Les menaces à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine ne résident exclusivement que dans la crise politique intérieure du pays, déclare lundi le ministère russe des Affaires étrangères.

    "Il est parfaitement évident que les menaces à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine émanent de sa crise politique intérieure. Et la résolution de cette crise demande un comportement tout à fait différent de nos partenaires", lit-on dans le communiqué.

    Dans la nuit de samedi à dimanche Barack Obama et Vladimir Poutine ont parlé au téléphone de la crise de Crimée pendant une heure et demie. Le refus de la Russie de faire revenir ses troupes militaires à leurs bases en Crimée "influe de manière négative sur la réputation de la Russie au sein de la communauté internationale" et "entraînera un isolement politique et économique plus profond", a averti le président américain. 

    Il a également affirmé que "les agissements de Moscou constituaient une violation du droit international, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine". Les dirigeants des pays du G7 manifestent eux aussi leur soutien à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine et suspendent la préparation du sommet du G8 programmé en juin à Sotchi, en Russie.

  • Paul-Marie Coûteaux, candidat RBM, aurait "évoqué" des camps pour les Roms...

    PHO41ed6380-a30f-11e3-bb45-789022e40145-805x453.jpg

    Sur son blog de campagne, le candidat Rassemblement Bleu Marine se répand sur la présence de Roms dans le VIe arrondissement de Paris, et se demande ce que peut faire le ministre de l'Intérieur, «à part concentrer ces populations étrangères dans des camps».

     

    Qu'a vraiment voulu dire Paul-Marie Coûteaux, tête de liste FN-Rassemblement Bleu Marine dans le VIe arrondissement de Paris en évoquant dans son blog de campagne la «concentration» de Roms dans des «camps»? Repérée par l'Agence France Presse, la petite phrase datée du 25 février a rapidement été démentie par l'intéressé qui plaide l'incompréhension de ses écrits.

    Sur son blog, le candidat Rassemblement Bleu Marine évoque à de nombreuses reprises la présence de Roms dans son arrondissement. Il qualifie leur présence «d'invasion», de «lèpre» qui porte atteinte à «l'ordre esthétique» de ce quartier huppé de Paris. «Du fait que des familles entières s'installent au milieu de nos rues avec leurs bouts de lits rouillés, leurs matelas, leurs cabas, de cette saleté et des épidémies qu'elle ne manquera pas de provoquer (...), nul ne se sent responsable.» Cette situation «témoigne jusqu'à la caricature de l'irresponsabilité générale, et corrélativement de l'abandon complet de la dignité nationale», écrit-il.

    «Il n'y a pas un endroit dans ce texte où je demande la construction de camps»

    «Mais que peut faire M. le ministre de l'Intérieur - à part concentrer ces populations étrangères dans des camps, où la vie serait sans doute si peu conforme à ce qu'elles escomptaient du voyage qu'elles préféreraient déguerpir d'un territoire aussi inhospitalier?», poursuit-il. «Mais ce courageux ministre, s'il l'était, irait sans doute à l'encontre des oukases bruxellois, de la Cour européenne des Droits de l'homme, de tout l'attirail dit européen, sans compter de la catholicité et du Pape en personne, et ne songe pas à de telles extrémités

    Interrogé par l'AFP sur ces propos, Paul-Marie Coûteaux explique «qu'il n'y a pas un endroit dans ce texte où je demande la construction de camps, de barbelés. C'est une forme interrogative: ‘que peut faire ce ministre?'».

    Le candidat affirme qu'il est «catholique romain, [il] ne met pas des gens dans des camps, ça ne se fait plus depuis longtemps». Il dit avoir exprimé sur son blog son «regret que toute solution légale (ne soit) pas possible. La solution légale serait d'avoir d'urgence une réunion européenne pour avoir une suspension générale de l'application de Schengen».

    LE FIGARO  03 03 14

  • EN DIRECT - Ukraine: Ianoukovitch a demandé l'aide militaire de la Russie

    http://www.leparisien.fr/international/en-direct-ukraine-les-occidentaux-multiplient-les-pressions-sur-la-russie-03-03-2014-3638605.php

    VIDEOS, PHOTOS, CARTE, TWEETS

  • La France maintient ses contrats militaires avec la Russie

    le 3 mars 2014 

    La France n’envisage pas de suspendre ses contrats militaires avec la Russie mais agit par la diplomatie pour stopper l’intervention de Moscou en Ukraine, a déclaré lundi matin Laurent Fabius.

     

    Interrogé sur RTL sur une éventuelle suspension de la livraison de bâtiments militaires à la Russie, le ministre français des Affaires étrangères a répondu: "Nous n’en sommes pas là."

    "Pour le moment, nous en sommes à essayer de stopper le mouvement russe en Ukraine et d’autre part de maintenir le dialogue, ou plutôt l’établir", a indiqué Laurent Fabius.

    La Russie a passé commande à la France en 2011 de deux bâtiments BPC (bâtiment de projection et de commandement) de type Mistral, et pris une option pour deux autres.

    Sources : RTL / Youtube / Le JDS

  • Denis Tillinac: "Je suis Français de souche"


    Denis Tillinac vs Caron & Polony [T V] Ruquier par warrant

    03/03/2014 – PARIS (NOVOpress)
    Invité samedi dernier de l’émission “On n’est pas couché”, l’écrivain Denis Tillinac a affirmé : “Je suis Français de souche”. Une sortie pour le moins étonnante et honorable – surtout lorsque l’on se souvient du délire qui a suivi la sortie du même terme par Alain Finkielkraut lors de l’émission “Des paroles et des actes” – et qui n’a pas plus à l’un des autres invités, le rappeur Mat Bastard (sic) : “Quand j’entends votre discours, j’ai les boules, ça fait hyper peur […] vous êtes ethno-centré, mais sortez de votre campagne, allez sur Internet”.

  • Obama à Israël : "Arrêtez de tuer des scientifiques nucléaires iraniens"

    obibi.jpg

     

     

    L’administration Obama aurait fait pression pour qu’Israël cesse d’assassiner des scientifiques iraniens impliqués dans le programme nucléaire du pays, selon les informations de CBS News.

    Menés par le Mossad, de nombreux assassinats et opérations de sabotage ont eu lieu au cours des dernières années visant à ralentir les progrès du programme nucléaire et décourager les scientifiques de rejoindre le projet de fabrication d’une bombe nucléaire.

    Dimanche, le président iranien Hassan Rouhani a déclaré qu’après des milliers d’heures d’inspection, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AEIA) n’a trouvé aucune preuve de fabrication d’armes nucléaires en Iran.

    Les responsables israéliens sont convaincus que Téhéran cherche à obtenir des armes nucléaires et utilise les négociations pour gagner du temps dans l’élaboration d’une bombe atomique. Cependant, certains dans la communauté du renseignement israélien ont également émis des réserves quant à la poursuite de cette campagne, ne souhaitant pas que ses meilleurs espions du Mossad se fassent prendre.

    Sources : CBS News / Jerusalem Post / Le JDS

  • Ukraine : l’américain ExxonMobil exploitera les hydrocarbures de la Mer Noire

    big.jpg

    exxonmobil_shell_ukraine_skifska_map1.jpg

     

    L’Ukraine va signer un contrat avec un consortium dirigé par l’américain ExxonMobil pour l’exploitation du champ pétrolier et gazier de Skifska, en mer Noire a annoncé le nouveau ministre ukrainien de l'Ecologie et des Ressources naturelles Edouard Stavitski.

    "Le cabinet des ministres a appuyé la proposition de la commission interdépartementale concernant la signature d’un contrat de partage de production avec le groupe de sociétés dirigé par ExxonMobil, opérateur du projet."

    Le consortium comprend également la société anglo-néerlandaise Royal Dutch Shell, le groupe autrichien OMV et la Société nationale Nadra Ukrainy (Sous-sols d’Ukraine). La société LUKOIL Overseas Ukraine B.V. faisait face au consortium dirigé par ExxonMobil lors de cet appel d’offres.

    Le coût total de ce projet a été estimé entre 10 et 12 Milliards de dollars par le gouvernement ukrainien. Le champ de Skifska, d’une superficie de 16.700 km², produira près de 3 ou 4 milliards de m³ de gaz par an.

    Carte des champs pétroliers et gaziers en mer Noire

    En mai dernier, l’Ukraine a organisé des appels d’offres pour l’exploitation des gisements de gaz de schiste de Yuzovska et d’Olesska, qui contiendraient près de 3.000 milliards de m³ de gaz cumulés. Ces concours ont été remportés respectivement par Shell et Chevron.

    Sources : 4-traders.com / RIA / Boursier.com / Le JDS

     

  • Ukraine - Crimée : du droit de la démocratie à disposer des peuples

     

    Ukraine- Crimée : du droit de la démocratie à disposer des peuples - L’ingérence nous met aux bords de la guerre

    L’ingérence nous met aux bords de la guerre



    Jean Bonnevey
    le 02/03/2014

    Le président Obama a déclaré que les Ukrainiens devaient décider de l’avenir de l’Ukraine. C’est le fameux « droit des peuples à disposer d'eux même ». Mais aujourd’hui on en est bien loin. Le nouvel impérialisme, c’est l'impérialisme démocratique, la démocratie s’accordant le droit de disposer des peuples. Il y a, au niveau mondial, une subversion démocratique tentant de remplacer des régimes pour mettre à leur place des pouvoirs pro–atlantiques, Usa- Europe de Bruxelles.

    La phrase d'Obama s’appliquait en fait à la crise de Crimée. Or le peuple de Crimée, si on le faisait voter, voudrait redevenir totalement russe. La Crimée cédée par Kroutchev à l’Ukraine n’a jamais été ukrainienne. Il n’est même pas sûr que si tous les ukrainiens votaient, les pro-européens l’emporteraient. La démocratie mondiale fait peu cas de l’histoire des nations et sa suffisance universelle met le monde en danger.

    La Crimée est exemplaire

    La Crimée, république soviétique autonome, était attachée à la Russie, lorsqu'après la Deuxième Guerre mondiale, Staline décida de rabaisser son statut à celui d'Oblast, signifiant « simple « région », mais toujours dans la Russie. En outre, en 1948, le port de la flotte russe de la mer Noire, Sébastopol, fut administrativement détaché de l'Oblast de Crimée pour être rattaché directement à la RSFSR (République socialiste fédérative soviétique de Russie). Sébastopol n'a alors rien d'Ukrainien. 

    Pour fêter le tricentenaire de l'unification Ukraine-Russie, qui scellait l'union indéfectible entre les deux peuples en 1654, Nikita Khrouchtchev eut une idée: solidifier encore un peu plus cet esprit. Khrouchtchev était né sur la frontière russo-ukrainienne, avait épousé une ukrainienne, mais était quand même russe. Il était surtout communiste. Il a appliqué les pires mesures répressives staliniennes en Ukraine, y compris la famine dirigée. Il aurait pensé qu'administrativement, le rattachement de la Crimée à l'Ukraine était géographiquement et économiquement plus rationnel. Il habilla alors le transfert de la Crimée depuis la Russie vers l'Ukraine en "cadeau". En 1990, la Crimée a obtenu, à quelques mois de la dissolution de l'URSS, de redevenir une République soviétique socialiste autonome dans l'Ukraine. Avec l'indépendance de l'Ukraine, la Crimée maintient un statut de République autonome de Crimée à l'intérieur de l'Ukraine! Dans tout cela, le statut de Sébastopol actuel est  particulier : ville autonome dans une République autonome, et toute entière tournée vers l'accueil de la Flotte Russe.

    Il y eut déjà, pour le contrôle de la Crimée, une guerre internationale.

    La guerre de Crimée oppose de 1853 à 1856 l'Empire russe à une coalition comprenant l’Empire ottoman, le Royaume-Uni, l'Empire français de Napoléon III et le royaume de Sardaigne. Relativement coûteuse en hommes, principalement à cause des maladies (comme le choléra) qui furent plus meurtrières que les combats, elle s'acheva par une défaite russe. Elle révéla une certaine inefficacité du commandement britannique et français : mauvaises conditions sanitaires, problèmes d'approvisionnement des corps expéditionnaires, généraux ayant été nommés par opportunisme politique plus qu'en fonction de leurs compétences. Par ailleurs elle montra que les Russes avaient sous-estimé la valeur des Turcs. Les Russes sont battus mais sont restés.

    Une autre date clé de l’histoire de la région est l’année 1300, qui vit les cavaliers mongols déferler sur l’Europe, conquérir la Crimée et instaurer l’islam comme religion principale, et ce, pour plusieurs siècles. Peu après, en 1427, fut créé par les Tatares à la suite de la défaite de la Horde d’Or, le Khanat de Crimée avec pour capitale Bakhchisarai, qui fut jusqu’au 18ème siècle un centre important de pouvoir dans la région.

    La fin de la guerre russo-turque en 1774 et le traité de Kutschuk-Kaïnardji marqua la fin d’une certaine indépendance de la Crimée. La région, finalement annexée par l’Empire russe grâce à la victoire finale du Prince Potemkine en 1783, fut déclarée par l’impératrice Catherine la Grande « terre éternellement russe ».

    A la suite de cette annexion, une grande partie de la population tatare alla se réfugier dans l’empire Ottoman. Parallèlement à cette russification de fait, les tatares étant devenus dès lors minoritaires, l’impératrice favorisa l’implantation de colons venus d’Europe de l’Ouest.

    En 1905, le pouvoir du tsar vacilla lorsque des matelots mécontents se rebellèrent et organisèrent une mutinerie sur le cuirassé Potemkine, mouillant à l’entrée du port de Sébastopol, déclenchant la Révolution de 1905-1907.

    Après la révolution de 1917, la Crimée connut les affres de la guerre civile. Des années durant, ni les révolutionnaires bolchéviques, ni les russes blancs restés fidèles au tsar ne parvinrent à en prendre le contrôle. Ce n’est qu’en novembre 1920 que l’Armée Rouge, sous la conduite de Mikhaïl Frounze, chassa les derniers combattants blancs de la presqu’île.

    A l’automne 1941, les troupes d’Hitler marchant sur la Russie envahirent la presqu’île. Seule la forteresse de Sébastopol put être conservée par l’Armée Rouge, qui réussit à résister à 250 jours de siège avant d’abandonner la ville. La Crimée fut reconquise en 1944 par l’Armée Rouge au terme de combats sanglants, durant lesquels la ville de Sébastopol fut réduite en cendres. Seules 9 maisons restèrent intactes. Churchill lui-même s’en émut lorsqu’il visita la ville en 1945 en marge de la conférence de Yalta, et déclara qu’il ne faudrait pas moins de 50 ans à la ville pour se relever. Staline, pris au vif, déclara la reconstruction de la Sébastopol comme priorité nationale et y parvint en cinq ans au prix de privations et d’efforts surhumains. Dès 1945, il décerna à la ville le titre de ville-héros de l’Union Soviétique. En qualité de base principale de la flotte de la mer noire, l’accès à Sébastopol fut longtemps interdit aux étrangers.

    Mais que savent de tout cela Barak Obama et les démocrates qui croient que les dogmes du présent peuvent se passer de la connaissance du passé.

  • Marseille : des coups de couteau pour un regard "de travers" !

     

     
    Marseille / Publié le Dimanche 02/03/2014 à 17H24
     

    A Marseille, un jeune homme de 28 ans qui descendait la rue André-Aune, près du cours Pierre-Puget (6e), (centre ville) la nuit dernière, peu après 1h, a croisé le regard de trois autres jeunes. L'un d'eux, qui s'est estimé "regardé de travers", a alors sorti un couteau et porté plusieurs coups à la victime.

    Des coups qui lui laisseront des estafilades sur le corps et qui, pour certaines, ont dû être suturées. La victime a dû être transportée à l’hôpital de la Conception.

    La police cherche des images éventuelles de vidéosurveillance. Elle est surtout à la recherche des trois auteurs présumés, âgés d'’environ 25 ans. L'’enquête a été confiée à la Division centre de la sécurité publique. 

    La Provence

  • Poutine accepte une mission d'enquête et un groupe de contact

    PHO0e3d2f12-a223-11e3-ad0c-c790a01a79ec-640x230.jpg

     

    A la suite d'échanges téléphoniques entre Angela Merkel et Vladimir Poutine, le président russe a accepté "la proposition de la chancelière d'établir immédiatement une mission d'enquête ainsi qu'un groupe de contact, éventuellement sous la direction de l'OSCE, pour entamer un dialogue politique", selon un communiqué du gouvernement allemand.

    La chancelière allemande a rappelé à Vladimir Poutine qu'il avait violé le droit international en intervenant en Crimée. Elle lui a notamment reproché une violation du mémorandum de Budapest de 1994, dans lequel la Russie s'était engagée à respecter l'indépendance et la souveraineté de l'Ukraine dans ses frontières existantes, ainsi que le traité sur la flotte russe de la Mer noire de 1997.

    21:07
    L'Otan appelle à une "solution pacifique"
     
    L'Otan a appelé la Russie et l'Ukraine à rechercher une "solution pacifique" à la crise à travers le "dialogue" et le déploiement d'observateurs internationaux", a annoncé son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen.

    Il a aussi indiqué que l'Alliance atlantique entendait dialoguer avec la Russie à travers leur outil de coopération, le Conseil Otan-Russie.
     
    LE FIGARO
  • Le chef de la marine ukrainienne prête allégeance aux autorités pro-russes 03 03 14

    8590-552x0-15fe6.jpg

    L'amiral Denis Berezovski

    4376291_5_4fa6_une-corvette-russe-dans-le-port-de-sebastopol_862bdc5087fc112beec0b63a73d2a50f.jpg

    Corvette russe dans la baie de Sébastopol

    A peine nommé, le commandant en chef de la marine ukrainienne change de camp. L'amiral Denis Berezovski a annoncé dimanche qu'il prêtait allégeance aux autorités pro-russes de Crimée au cours d'une conférence de presse à l'état-major de la flotte russe à Sébastopol.

     

    Denis Berezovski avait été nommé vendredi à la tête de la marine ukrainienne par le président par intérim Olexandre Tourtchinov.

     

    C'est un nouveau coup dur pour Kiev qui est en train de perdre le contrôle de la Crimée, où des milliers de soldats non identifiés bloquent les militaires ukrainiens dans leurs casernes. La Crimée, péninsule russophone du Sud de l'Ukraine, abrite la flotte russe de la mer Noire.

     

    Dimanche 2 mars, c'est le fleuron de la marine et son navire amiral, la frégate Hetman-Sahaydachniy, qui aurait fait défection, selon les médias russes, une information démentie par le ministère de la défense ukrainien.

     

    Selon la chaîne d'information en continu russe Russia Today, cette frégate, navire amiral de la flotte ukrainienne, aurait fait défection samedi, en refusant de suivre les ordres du gouvernement de Kiev, et aurait hissé le pavillon russe après une patrouille dans le golfe d'Aden. Igor Morozov, un membre du comité du Conseil de la Fédération sur la défense et les affaires étrangères, qui est actuellement en Crimée, a lui aussi indiqué au quotidien russe Izvestia que la frégate avait rejoint le « camp russe ».

     

    Deux frégates anti-sous-marines russes ont pris position aux larges des côtes de Crimée, en violation de l'accord régissant le bail dont bénéficie la Russie pour sa flotte installée dans la base navale de Sébastopol, indiquait samedi soir une source militaire ukrainienne citée par l'agence Interfax. Ces deux navires de guerre, précise la même source, font partie de la flotte de la Baltique et ont été signalés dans la baie de Sébastopol.

     

    Selon un porte-parole du ministère de la défense ukrainien, il n'y aurait pas eu de défection dans l'armée ukrainienne.

    Des marins russes à proximité d'une base des gardes-frontières ukrainiens, à Balaclava, en Crimée.Des marins russes à proximité d'une base des gardes-frontières ukrainiens, à Balaclava, en Crimée. | REUTERS/BAZ RATNER

    OPÉRATIONS CONTRE L'ARMÉE UKRAINIENNE EN CRIMÉE

     

    Des militaires russes ont saisi des armes dans une base située dans la région ukrainienne de Crimée et ont pressé le personnel du site de prendre le parti des dirigeants « légitimes » de la République autonome, a annoncé dimanche l'agence Interfax.

     

    Lire aussi : L'Ukraine met son armée en état d'alerte après les menaces de la Russie

     

    L'agence, qui cite le ministère de la défense ukrainien, précise que les Russes ont pris des pistolets, des fusils et des cartouches dans le poste radar, situé près de la ville de Soudak. Un autre groupe de soldats russes a également confisqué des armes dans un centre de formation de la marine ukrainienne dans le port de Sébastopol.

     

    En outre, Evgueni Savtchenko, le gouverneur de la région russe de Belgorod, rapporte que des groupes armés ont tenté de bloquer une route qui relie les deux pays. « Des hommes armées parcourent la région, a dit M. Savtchenko, cité par Interfax. Il y a eu une tentative de blocage de la route de Moscou à la Crimée. C'est vraiment inquiétant. »

     

    Le Monde -Reuters - 02 03 14 

     

  • « La Russie prend le risque d'un isolement économique » (John Kerry)

    9h_51091187_rt.jpg

     

    Par La Voix de la Russie | Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a condamné l’« acte d'agression sans précédent » de la Russie contre l'Ukraine et a averti qu'une « réponse sérieuse » pourrait être faite de la part des Etats-Unis et d'autres pays, y compris des sanctions, ce qui conduirait à l'isolement économique de la Russie.

    « Vous ne pouvez pas agir au XXIe siècle par les méthodes du XIXe siècle, en proécdant à une invasion dans un autre pays sur des motifs fabriqués », a déclaré M. Kerry dans une interview à la chaîne CBS.

    Le responsable américain a ajouté que la Russie était encore capable de « faire le bon choix » pour sortir de la crise.    

  • Timbre "Femen" : un militant homosexuel israélien en revendique la paternité

    arton23743-b9b86.jpg

     

    « J’entends trop souvent des remarques injustifiées disant que Shaul n’était qu’un “stylo” et que je devais passer ma vie à le diriger. C’est complètement faux. Il est le cerveau de ma main et je suis le cerveau de la sienne (…). J’arrive avec mes idées, mes inspirations, mes visions artistiques, et Shaul les met en lumière en les dessinant jusqu’à ce que le résultat corresponde exactement à ce dont je rêvais. Il est, de son côté, un artiste incroyable, et il est temps qu’il bénéficie enfin de la notoriété qu’il mérite », a posté Olivier Ciappa sur les réseaux sociaux, s’exprimant à propos de David Kawena avec qui il a réalisé le timbre « Marianne » inspiré d’une Femen ukrainienne.

    Il révèle par ce post la véritable identité du co-auteur du timbre dévoilé par François Hollande le 14 juillet dernier, Shaul Dadon, un dessinateur israélien, militant homosexuel, vivant à New York et ayant accessoirement travaillé pour Disney.

    Olivier Ciappa, français, militant LGBT et pro-« mariage pour tous », en avait pourtant revendiqué la création et la signification dans une tribune intitulée « Pourquoi j’ai choisi une Femen pour Marianne » (Huffington Post, 15 juillet 2013). Inna Shevchenko, devenue effigie de la République française, avait réagi avec pudeur et humilité sur Twitter le 15 juillet 2013 :

    « Les homophobes devront maintenant me lécher le cul avant d’envoyer une lettre. »

    Mais Shaul Dadon ne l’entend pas ainsi. Il revendique la paternité du dessin et affirme qu’il ne connaissait pas la « muse ». C’est pourquoi il vient d’engager des poursuites contre Olivier Ciappa devant une cour de justice israélienne. Il a fait savoir par la voix de son avocat Me Yotam Werzansky du cabinet Drori-Werzansky-Orland, basé à Tel Aviv, dans Yagg (25 février 2014), un site Internet gay :

    « Pour de nombreuses infractions au droit d’auteur, y compris celle où M. Ciappa a revendiqué la paternité exclusive du timbre Marianne, qui est en fait le travail exclusif de M. Kawena, (lequel) est en effet l’unique responsable du dessin du timbre Marianne et l’unique créateur et artiste du timbre[…], Monsieur Kawena souhaite lever tout doute et clarifier le fait que le timbre Marianne, n’était pas, de quelque manière que ce soit, inspiré par ou lié à mademoiselle Inna Shevchenko. De plus, monsieur Kawena ne connaissait absolument pas mademoiselle Shevchenko avant cette histoire. Monsieur Kawena tire son inspiration des œuvres de Michel-Ange et des personnages de dessins animés, comme Disney, pour qui monsieur Kawena a travaillé par le passé, et l’œuvre finale témoigne de son propre style. Tout lien entre le timbre et mademoiselle Shevchenko est uniquement le fait de monsieur Olivier Ciappa, dont le seul lien avec monsieur Kawena était en sa capacité de représenter les intérêts et les affaires de monsieur Kawena en France. À un moment donné de leur relation professionnelle, monsieur Ciappa a décidé de s’arroger le crédit des œuvres de monsieur Kawena, en particulier quand il a réalisé la célébrité et la popularité du timbre Marianne dévoilé par le président français. »

    Olivier Ciappa a fait savoir de son côté, par la voix de son agent, qu’il s’était « éloigné » des Femen à cause de leurs « violences » et de leur « hystérie ».

    Dans sa tribune du Huffington Post (15 juillet 2013), Ciappa avait par ailleurs précisé sans rire :

    « Au départ, je voulais dessiner un visage mélangeant les traits de Roselyne Bachelot et de Christiane Taubira. Mais mes croquis n’ont pas fonctionné. »

    Et dire que ça aurait pu être pire…

    E&R

  • Expulsés de Matignon, veillée devant le Grand Orient: une soirée avec les Sentinelles

    ALTERMEDIA - 02 03 14

    NdB: Les Sentinelles n'ont malheureusement pas été formées pour répondre aux francs-maçons. Qu'elles restent donc silencieuses! Ces personnes sympathiques et courageuses, mais naïves, ne se feront pas piéger dès qu'elles ouvrent la bouche pour un dialogue combien illusoire!

  • Crimée : la 76e division d’assaut aéroportée de la Garde en première ligne

    2 mars 2014   Jacques Frère                                                

    Les soldats russes « non identifiés » selon les gros médias, appartiennent à la 76e division d’assaut aéroportée de la Garde basée à Pskov (district militaire de Saint-Pétersbourg). Une autre unité russe a été identifiée : il s’agit de la 810e brigade de fusiliers marins montés sur BTR-80.

    Selon nombre d’experts internationaux, il s’agirait d’une avant-garde de troupes parachutistes de la 76e division d’assaut de la Garde basée à Pskov qui est considérée comme une unité d’élite. La 76e division a notamment combattu en Tchétchénie dans les années 1990 et en Ossétie du sud en 2008 pour repousser les troupes géorgiennes. Elle comprend trois régiments, le 104e, le 234e et le 23e composés uniquement de troupes professionnelles. Elle est équipée de matériel sophistiqué y compris des missiles et des munitions guidées. La 76e division aurait également été impliquée dans des préparatifs pour une intervention militaire russe en Syrie.

    Ils sont entièrement armés avec 5.000 cartouches par personne, un camion pour 10 soldats et des armes lourdes y compris des lance-flammes [lance-roquettes RPO Shmel-M, ndlr]. Ils ont pour consigne de ne donner à personne leur localisation géographique. Les casernes rue Margelova à Pskov de la 76e division aéroportée sont aujourd’hui pratiquement vides.

    Source

     

    NPI