Une jeune fille de 15 ans se fait agresser par deux jeunes. Souffrant d'une commotion cérébrale, elle devra être transportée à l'hôpital.
FDS
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Une jeune fille de 15 ans se fait agresser par deux jeunes. Souffrant d'une commotion cérébrale, elle devra être transportée à l'hôpital.
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Le 17 septembre dernier au soir, le pape François recevait au Vatican une délégation de 40 représentants du Congrès juif mondial à l’occasion de Roch Hachana.
Ronald Lauder, président du Congrès juif mondial, magnat de la presse et ancien ambassadeur des États-Unis, a fait valoir la solidarité de la communauté juive avec ses « frères chrétiens » et expliqué au pape :
« Ce sont d’abord les juifs qui ont souffert des attaques sauvages commises à leur encontre, et le monde est resté silencieux. Aujourd’hui, ce sont les chrétiens qui sont anéantis et les réactions sont peu nombreuses : pourquoi personne ne réagit ? »
En retour le pape François lui a confié : « Vous avez souffert, maintenant c’est notre tour », et a réitéré son analyse selon laquelle le monde était engagé dans une « une troisième guerre mondiale ».
C’est la troisième fois en un mois que le pape évoque un troisième conflit mondial (chose qu’il n’avait jamais faite avant). L’expression avait été lancée lors de la conférence de presse qui avait suivi son voyage à Séoul le 18 août, puis reprise il y a moins d’une semaine, le 13 septembre. Au pied des marches du sanctuaire de Redipuglia (Italie, Frioul-Vénétie julienne), il déclarait en effet :
« Aujourd’hui encore, après le deuxième échec d’une autre guerre mondiale, on peut, peut-être, parler d’une troisième guerre combattue “par morceaux”, avec des crimes, des massacres, des destructions. »
E&R
20/09/2014 – PARIS (NOVOpress)
Vendredi 19 septembre 2014, Nicolas Sarkozy a choisi avec l’amour de la forme et le sens de la dignité qui le caractérisent de confirmer son retour – serpent de mer depuis de nombreux mois – dans la vie politique française. Retour qui avait d’ailleurs été anticipé grâce aux nombreuses mises en causes judiciaires dont il est le protagoniste.
Sa déclaration, qui singe la grandeur et le sens des responsabilités mais ne sonne finalement que factice et cérémonieuse, frappe surtout par sa vacuité. Fatigue du sens dirions-nous avec Richard Millet. Une millième fois, nous est joué le coup du changement, de la rupture, du nouvel élan, de l’avenir radieux. Encore heureux que Séguéla ne soit pas passé par là, lui qui appelait il y a quelques jours sur les ondes de Radio Classique à un “espoir d’espérance” en évoquant Sarkozy. Sont-ils tombés bas ? Et depuis combien de temps poursuivent-ils ces discours de basse fosse, nous imposent-ils cet air irrespirable ?
Sa déclaration, qui singe la grandeur et le sens des responsabilités mais ne sonne finalement que factice et cérémonieuse, frappe surtout par sa vacuité.
Malheureusement, plusieurs décennies de culture de masse, de vide culturel, de déracinement acharné, de destruction de l’école, de la famille et de tous les lignages des hommes francs (c’est-à-dire libres) nous portent à la plus grande vigilance. Qu’une nouvelle majorité de Français se forme autour du vide empli de mensonges n’est pas chose impossible. A coup de matraquage médiatique et de “story-telling” savament orchestré, l’imposture peut à nouveau faire son nid.
Voilà pourquoi ce 19 septembre n’est pas que le jour du “retour” de Sarkozy. Il doit être surtout, pour notre famille, le début d’un long travail. Celui qui consiste à rappeler le bilan de Nicolas Sarkozy, face aux artificiels débats sur les promesses, sur le programme qui nous sont imposés par la caste politico-médiatique. Le bilan face aux promesses. Le réel face aux éternels mensonges des magnifiques promesses jamais tenues. Retour au réel.
A droite, nombreux sont ceux qui ne votent qu’avec leur portefeuille, faisant de la fiscalité, du PIB et du déficit public une nouvelle trinité. D’autres ne se focalisent que sur les questions de moeurs – sociétales dirait l’autre – en oubliant ainsi une large part du réel : le Grand remplacement, la crise de la transmission, l’insécurité qui s’étend … Si les éternels cocus de la “droite des valeurs” veulent allonger leurs cornes, cela les regarde. Quant à nous, nous tâcherons inlassablement – et le travail est ingrat – d’ouvrir les yeux de nos compatriotes.
Pierre Saint-Servant
Crédit photo : Guillaume Paumier via Wikipédia (cc)
19 septembre 2014 par Pierrot
Émouvant documentaire sur les ravages des pesticides sur la santé des agriculteurs et sur la difficulté pour eux de passer à l’agriculture biologique.
« Quand on découvrira toute la vérité sur les dangers des pesticides ce sera un scandale pire que celui du sang contaminé. Je n’ai pas de raisons de me taire. » L’agriculteur qui nous parle est atteint d’un cancer à 47 ans. C’est une victime des pesticides qu’il manipule tous les jours. Des centaines d’agriculteurs sont frappés. Victimes des produits phytosanitaires que l’on croyait « anodins ». Ces élèves issus de l’école agricole intensive les utilisent depuis les années 50 sur leurs exploitations jusqu’au jour où les maux de tête, la fatigue, les leucémies, les cancers… apparaissent un jour »
Contre-info.com
350 journalistes. Apolline de Malherbe, la jolie brune de BFM bien pomponnée. La sueur sur les visages. Chaleur molle, un premier rang femelle où Ségo, Najat et Christiane chuchotent. Derrière, le visage tiède et sérieux de Fleur contraste avec le rictus du garde des Sceaux. Un peu plus loin, Sapin. Les yeux tellement plissés qu’on ne devine plus que deux traits, genre personnage de BD simplifié. Ouf, Il arrive, empruntant bizarrement un chemin bancal. Le pensum peut commencer. Une introduction piétineuse, durant laquelle l’eunuque présidentiel admet son effroyable impopularité. Mais cela le fait presque sourire…
Les premières questions sont musclées en apparence. Il faut sauver l’honneur du journalisme, le ramasser dans le ruisseau avant la crue qui vient. Le Président esquive tout, habilement. Il est au cœur du vide, presque béat des 13 % qu’on lui assène, il s’arc-boute sur la précieuse Constitution de 1958, celle du Général tant haï par son camp, celle qui le sauve « du goudron et des plumes », dixit le culotté Sarkozy. La pluie de l’île de Sein, le sondage et même une déclaration qu’aurait tenue Valls : « l’État, c’est moi ». On lui soumet alors l’hypothèse d’une compétition avec l’Espagnol tendu comme un arc. « En politique, tout est possible ! Mais quand vous voyez Manuel Valls et moi, je vous dis que non. »
Personne n’ose aborder le Livre maudit, le Nécronomicon de la fin du règne. Sauf que, soudain, une « journaliste indépendante » au faciès décomposé s’empare manu militari d’un micro. Elle aborde le sujet tabou, mais le Président, qui s’attendait à ça, avale sa salive et adresse une fin de non-recevoir. Il joue au chef de l’État. Droit comme un piquet de grève. Grève du pouvoir. Mort sur la grève à l’horizon. 2017 semble à ses yeux le rivage incertain où s’endorment les espoirs déçus.
Il fera une annonce, des frappes, de bonnes vieilles frappes sur l’Iraq. « J’ai décidé ». Enfin, le boss. Histoire d’équilibrer un peu les « C’est pas facile » et sa longue pleurnicherie sur l’exercice d’un pouvoir qu’il n’a pas…
François Hollande le dit, il sera président jusqu’au bout du bout, reniant ce qu’il a écrit dans son livre de 2006, sa fameuse « consultation du peuple au cas où la confiance ne serait plus là ». Il ose répondre que le récent vote de l’Assemblée a fait office de consultation populaire. François est au cœur du vide, intergalactique, proche des quasars, environné de trous noirs sidérants et sidéraux. François est un astre perdu, effectuant sa révolution autour du soleil mort de l’antique République. À la fin des temps, il sera de nouveau gaz, de nouveau molécule, comme à l’origine. Olivier Duhamel est bien le seul à avoir vu, ce jeudi, « un boxeur qui se relève et qui repart au combat ». La plupart d’entre nous n’avons pu que constater que le boxeur était sans gants, et que le ring n’était qu’un rêve. En attendant le K.O.
Joris KARL
BOULEVARD VOLTAIRE
Elles étaient enseignantes, infirmières, secrétaires, épouses... Toutes volontaires, elles ont été envoyées en Europe de l'Est pour servir les politiques criminelles nazies. Dans Les Furies de Hitler, l'historienne américaine Wendy Lower révèle l'un des aspects les plus sombre et inexploré de la Shoah. Glaçant.
Les femmes allemandes victimes d'une guerre brutale et d'un génocide accomplis par des hommes ? Un mythe que Wendy Lower, professeur au département d'histoire de l'université de Towson (Maryland) et conseillère au musée de la Shoah (Washington), déboulonne sérieusement. De fait, en 300 pages, l'historienne américaine adopte un angle particulier, celui peu connu des Allemandes envoyées par l'Allemagne nazie à l'Est - près d'un demi-million de femmes de moins de 30 ans. Un angle mort de l'histoire contemporaine.
Dans Les Furies de Hitler. Comment les femmes allemandes ont participé à la Shoah, publié en anglais en 2013 et paru en français ce 18 septembre, Wendy Lower retrace le parcours de ces enseignantes, infirmières, secrétaires et épouses qui acceptèrent ou saisirent l'occasion de partir dans les territoires occupés, de l'Ukraine à la Pologne, en passant par les Pays Baltes, cet "Est sauvage où tout était possible". Un travail - alimenté par les archives, les documents nazis, les journaux intimes, les correspondances personnelles, les comptes rendus d'audiences de procès - qui lui a permis d'établir une galerie de portraits glaçante.
"Les furies de Hitler n'étaient pas des marginales sociopathes, affirme l'historienne. Elles représentaient, au contraire, toute une génération d'Allemandes qui ont atteint l'âge adulte au moment de l'avènement du nazisme, dans les années 1930. Des femmes jeunes, endoctrinées et ambitieuses." Celles qui sont parties évoluaient alors dans un monde misogyne et étriqué, où les femmes peinent à trouver une place qui les épanouisse. Elles avaient aussi en commun, à des degrés divers, l'avidité, l'antisémitisme, le racisme et l'arrogance impérialiste. "Elles laissaient derrière elles un monde de lois répressives, de moeurs bourgeoises et de traditions sociales qui rendaient leur existence en Allemagne contraignante et oppressante. C'est dans le système plus ouvert des territoires de l'Est, qu'elles regardaient comme un espace d'avancement professionnel et de liberté, qu'elles virent ou commirent des atrocités."
Surtout, Wendy Lower nous donne précisément à voir, grâce aux enquêtes et aux comptes rendus de procès, comment des préjugés sexistes relatifs à l'innocence naturelle des femmes, influençables et incapables de commettre des actes monstrueux, se sont immiscés dans la totalité du processus judiciaire. "Elles étaient jugées à l'aune de leur émotivité. Ainsi prenait-on soin au tribunal de noter quand elles pleuraient au cours des interrogatoires. Leurs épanchements semblaient indiquer de l'humanité, de la sensibilité et une empathie conforme à la nature féminine." En dehors d'une poignée de meurtrières de premier plan, exécutées ou condamnées à de lourdes peines de prison, la plupart échappèrent au châtiment de la justice et n'ont jamais eu à répondre de leurs crimes.
Les Furies de Hitler. Comment les femmes allemandes ont participé à la Shoah, par Wendy Lower, éd. Tallendier, 352 p.
Les extraits du livre dans Le Vif/L'Express de cette semaine
Ca y est, Flanby a de nouveau revêtu l’uniforme du chef de guerre. Après le Mali, la Centrafrique, voilà que deux ou trois Rafale sont allés faire un petit tour et puis s’en vont en Irak, tributaires des ravitailleurs américains pour poursuivre leurs opérations. Comme si les Américains avaient besoin de nous, comme si l’éradication de l’État islamique dépendait de notre engagement. Comme si le malheureux budget de l’armée nous en donnait les moyens…
On les attaque là-bas pour éviter qu’ils ne nous attaquent ici, veut-on nous faire croire ingénument, comme si les djihadistes avaient attendu notre intervention en Irak pour revenir s’infiltrer dans notre pays. Comme si une loi tardive sur le terrorisme allait rattraper le laxisme de ces dernières années où ils ont pu circuler et venir s’installer en toute impunité…
Tout ce tapage autour de deux ou trois bombes larguées relève de la frime médiatique qui n’impressionne plus personne, car ce n’est pas au Mali ou en Irak que la « France doit entrer en guerre » contre le terrorisme, mais sur son propre territoire où les germes d’un califat islamique ont été semés. L’Australie, comme on a pu le voir hier, met en œuvre les navires de guerre de sa marine nationale pour refouler les embarcations d’immigrés en provenance du Sri Lanka et d’Indonésie. Résultats garantis !
Sur terre, quelque 800 agents de la police fédérale australienne, la police métropolitaine de Sydney et les services de renseignement australiens ont mené, jeudi, 25 perquisitions à Sydney ainsi qu’à Brisbane contre les personnes soupçonnées d’avoir des liens avec l’État islamique. Quinze personnes ont été placées en détention afin de contrecarrer « des actes de violence » projetés sur le sol australien, sous la forme de décapitations publiques.
Le gouvernement conservateur de Canberra, on le voit, ne lésine pas sur les moyens dès qu’il s’agit de sa sécurité intérieure, ce qui ne l’empêche pas, sans tambour ni trompette, de mettre 600 hommes à la disposition de la coalition internationale face à l’État islamique. On ferait bien de s’en inspirer et, au risque de me répéter, comme je l’avais écrit ici même après notre engagement en Afrique, ce n’est pas au Mali ou en Centrafrique, ni même en Irak qu’il faut envoyer nos troupes, mais dans les quartiers de nos cités que contrôlent déjà les tenants de la charia islamique. C’est chez nous qu’il faut faire la guerre aux mini-États islamiques qui se mettent insidieusement en place.
José Meidinger
BOULEVARD VOLTAIRE
Les Ecossais ont commis une faute. Ils ont laissé passer le train de l’indépendance. Celui-ci n’est sans doute pas près de repasser, pas avant une génération. C’est dommage.
Les Ecossais avaient pourtant là l’occasion de mettre fin à mille ans de soumission aux Anglais. Ils avaient l’occasion de venger William Wallace, de terminer l’œuvre entamée par Robert Bruce et de laver les horreurs de Cromwell. Ils ont choisi de rester des sous-Anglais.
Les Ecossais ont préféré écouter les sirènes des unionistes. Ceux-ci ont joué à fond la carte de la peur et cela a marché. Il paraît que l’Ecosse ne pouvait être un Etat viable. Que dire alors de la Slovénie, de la Tchéquie ou de la Slovaquie, alors que celles-ci ne disposent pas de la manne pétrolière ?
Les Ecossais auraient dû se méfier : qui étaient les partisans du non ? Les banquiers de la City et les patrons des multinationales ; les politiciens de Londres, travaillistes, conservateurs et libéraux s’embrassant ridiculement comme des folles ; les eurocrates de Bruxelles affolés à l’idée que leur Union européenne qui préfère les immigrés allogènes aux peuples d’Europe puisse éclater ; et même le locataire de la Maison Blanche (de quoi je me mêle ? qu’il s’occupe de ses blacks et de ses chicanos avant de s’occuper de nos affaires !). Sans parler de ces affreux Orangistes qui ont eu l’impudence de procéder à un défilé lourd de menace et d’intimidation, dimanche à Edimbourg : les Ecossais auraient dû demander à leurs cousins irlandais ce qu’ils pensent de ces salopards.
Les Ecossais croient y avoir au moins gagné en autonomie. Mais on connaît la perfide Albion : les « maudits godons » étaient prêts à se prostituer pour sauver le Royaume Uni. Et les promesses n’engagent que ceux qui y croient… Il y a du cocu dans l’air.
Les Ecossais ont joué contre les patries charnelles d’Europe. S’ils avaient dit oui à l’indépendance, ils seraient devenus un formidable exemple pour les Catalans, les Basques, les Corses, les Bretons, les Flamands, les Alsaciens… Leur victoire aurait signifié le retour en force des peuples d’Europe sur le devant de la scène et la fin prochaine de cette Union européenne qui n’est qu’une machine à imposer le Nouvel Ordre mondial.
Les Ecossais ont perdu une bataille. Une autre se profile déjà à l’horizon : le 19 novembre, les Catalans d’Espagne décideront de leur sort. Et là, le rapport de forces sera différent. Il se peut fort qu’à l’aube du lendemain les Ecossais se mordent les doigts d’avoir laissé passer le train de l’indépendance.
Alain CAGNAT
TERRE ET PEUPLE
RENNES (Reuters) - Des peines allant de deux mois à un an et demi de prison ferme ont été prononcées vendredi à l’encontre de cinq militants du mouvement anti-écotaxe des "Bonnets rouges" jugés en début de semaine pour association de malfaiteurs, dégradation et destruction de biens publics.
Trois de ces militants écopent de trois ans d’emprisonnement dont dix-huit mois avec sursis, des peines qui vont au-delà des réquisitions du parquet qui avait réclamé trois ans de prison dont deux avec sursis pour quatre des onze prévenus.
Un quatrième prévenu a été condamné à deux ans d’emprisonnement dont un an avec sursis et un cinquième à six mois dont quatre avec sursis.
Il était notamment reproché aux prévenus d’avoir détruit un portique écotaxe à Pontorson (Manche) fin 2013, d’avoir préparé des actions violentes, comme la destruction d’une antenne de téléphonie mobile, et des violences à l’égard des forces de l’ordre lors des manifestations organisées par le mouvement.
Le tribunal correctionnel de Rennes a également prononcé des peines d’un an à six mois de prison avec sursis contre six autres prévenus qui ont comparu devant le tribunal pour des faits similaires mais avec de moindres degrés d’implication.
La dangerosité et les risques provoqués par la destruction du portique écotaxe de Pontorson, effectuée clandestinement, est un des éléments majeurs mis en avant par le tribunal pour motiver les peines de prison ferme.
"Les décisions du tribunal sont compréhensibles politiquement mais pas acceptables juridiquement car elles ne reflètent pas les actes qui ont été commis", a déclaré Me Arnaud Delomel, l’un des avocats des prévenus qui ont dix jours pour faire appel.
"DÉRIVE VIOLENTE ET CLANDESTINE"
Dans son réquisitoire, le procureur Arnaud Marie avait fustigé mercredi "la dérive violente et clandestine" d’individus ayant "une représentation fantasmée du combat politique".
"Il y a eu des débordements, des actions clandestines qui portaient en germe des risques majeurs pour la vie de nos concitoyens, des risques de blessures graves", a t-il déclaré devant le tribunal, soulignant chez les prévenus "une indifférence aux enjeux et aux conséquences de leurs actes".
Le procureur a également relevé les différents "moyens matériels" retrouvés chez certains prévenus, tels des cocktails molotov, des bonbonnes d’acide, des boucliers ou encore des barres de fer, comme preuves tangibles d’une volonté d’actions violentes lors des manifestations des Bonnets rouges.
Agés de 21 à 47 ans, boucher, infirmier, pêcheur, chômeur ou étudiant, les prévenus ont mis en avant des motivations diverses, certains se réclamant de mouvements indépendantistes bretons, d’autres évoquant seulement un "ras-le-bol fiscal".
L’un des porte-paroles des Bonnets rouges, Jean-Pierre Le Mat, est venu mardi témoigner à la barre pour soutenir les prévenus et justifier l’usage de la violence.
"Les Bonnets rouges ne s’interdisent pas la violence. Faut-il interdire la violence quand le territoire est en danger? Les portiques écotaxe représentaient l’injustice et la lourdeur fiscale comme une Bastille à faire tomber", a t-il déclaré.
(Pierre-Henri Allain, édité par Yves Clarisse)
Yahoo Actu
Les "sans-dents"...
http://www.lefigaro.fr/politique/2014/09/19/01002-20140919ARTFIG00458-antisemitisme-le-nouveau-cri-d-alarme-de-valls.php (pour voir la vidéo)
VIDÉO - Le premier ministre s'est rendu jeudi soir à la synagogue de la rue de la Victoire, à Paris. «Ce soir, Monsieur le premier ministre, nous votons par acclamation la confiance à votre gouvernement», lui a lancé le grand rabbin de France Haïm Korsia.
«Être juif, être Français, être Français et juif, ce sont des identités indissociables.» Manuel Valls s'est rendu jeudi soir à la synagogue de la rue de la Victoire, à Paris, à l'occasion des vœux du Consistoire pour le nouvel an juif qui débute le 24 septembre. L'invitation avait été lancée à l'été dernier par le président du Consistoire central Joël Mergui lorsque des manifestations pro-Gaza avaient dégénéré à Paris et à Sarcelles, que plusieurs synagogues avaient été attaquées et que «Mort aux juifs» avait été entendu dans les cortèges.
Dans la grande synagogue de la Victoire, devant plus d'un millier de représentants de la communauté juive venus de toute la France, Valls a lancé un nouveau cri d'alarme pour dénoncer, comme il le fait depuis plusieurs années, «le nouvel antisémitisme». En France, les actes antisémites sont en augmentation de 91 % sur un an, a indiqué le premier ministre. «Le mal, bien sûr, remonte à la profondeur des siècles. C'est cette détestation millénaire des juifs. Et puis, il y a des forces souterraines, des réseaux notamment sur Internet (…) Sur fond de négation de l'État d'Israël, d'antisionisme, ils propagent la haine du juif, poussent certains à passer à l'acte, à prendre les armes».
Face à la montée du djihadisme - «la menace la plus virulente qui soit pesant sur nos sociétés»-, Valls s'est félicité de l'adoption à l'Assemblée nationale, le matin même, du projet de loi de lutte conte le terrorisme «dans un large esprit de consensus». Un texte porté par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui était également présent à la synagogue. «Il ne peut y avoir, sur ces sujets, de polémique ou de divisions. La lutte contre le djihad réclame l'unité nationale», a-t-il martelé en saluant «les prises de position républicaines des musulmans de France, par la voix de leur représentant, le recteur (Dalil) Boubakeur» et en répétant que «l'Islam de France est compatible avec la démocratie». Dans la synagogue, des applaudissements nourris ont accueilli ces propos.
Alors qu'un nombre croissant de juifs quittent la France, le premier ministre a assuré que «le gouvernement veille attentivement à ce que la sécurité de la communauté soit, partout, tout le temps, assurée». Il a d'ailleurs annoncé la remise à plat du plan national d'action contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie. Objectif: donner à ce plan «plus d'ambition» et de «lisibilité». «Oui, la lutte contre le racisme et l'antisémitisme est une grande cause nationale, a lancé le chef du gouvernement, mais ce ne sera pas suffisant. Quand on est Français, on défend cette cause, on se mobilise, on sort dans la rue.»
En acceptant de répondre favorablement à l'invitation de Joël Mergui, le premier ministre n'a pas sous-estimé le risque de polémiques qu'un tel déplacement pourrait susciter.
En acceptant de répondre favorablement à l'invitation de Joël Mergui, le premier ministre n'a pas sous-estimé le risque de polémiques qu'un tel déplacement pourrait susciter. Il s'en est d'ailleurs ouvert à la fin de son discours. «Je sais, après cette cérémonie, circuleront sur les réseaux sociaux, avec la même haine et les mêmes mots, la photo du premier ministre de la France avec une kippa dans une synagogue pour faire la démonstration de ce qu'il est par ses prises de positions, parce que sa femme est juive». C'est la première fois que le premier ministre évoque aussi explicitement la religion de son épouse, Anne Gravoin. Attaché à la laïcité, il a tenu à souligner que le gouvernement se rend aussi bien dans les mosquées, les temples et les églises que dans les synagogues. «Il n'y a qu'en France qu'un premier ministre, un ministre de l'Intérieur, un parlementaire peut en quelques semaines présider au jubilé de Notre-Dame, se rendre dans une mosquée pour la rupture du jeûne, se retrouver ici parmi vous dans une synagogue. C'est cela la France. C'est sa grandeur».
À la fin de son riche discours, Valls a été très applaudi, presque ovationné. «Il est le prochain président», assuraient quelques-uns à la sortie de la synagogue. «Je suis sarkozyste mais je dois reconnaître que ce discours était plein d'émotion et qu'il était sincère», confiait un autre. Tous avaient sans doute encore en tête les mots prononcés par le grand rabbin de France Haïm Korsia: «Ce soir, Monsieur le premier ministre, nous votons par acclamation la confiance à votre gouvernement». Manuel Valls s'était déjà rendu à la grande synagogue de la Victoire fin septembre 2012. Il était alors ministre de l'Intérieur.
LE FIGARO
19/09/2014 – EDIMBOURG (NOVOpress)
Le résultat est tombé comme un couperet, net et sans bavure. Le Non a largement été victorieux hier jeudi 18 septembre lors du référendum visant à l’indépendance de l’Ecosse : 55,3 % des suffrages exprimés. Malgré des sondages qui avaient il y a quelques jours indiqué la victoire du Oui, l’Ecosse restera une province, certes avec beaucoup de pouvoirs locaux, du Royaume-Uni, et ce depuis trois siècles et la fin de son indépendance.
Les électeurs (le scrutin ne concernait que les résidents en Ecosse) ont donc fui l’aventure et la possibilité de vivre dans une nation libre et indépendante. Cependant si l’on prend certains éléments-clés, on se rend compte de certaines “fractures” identitaires et sociales au sein de la société écossaise. Fractures qui déterminent le vrai clivage autour du oui et du non à ce référendum.
Ainsi, ce qui ressort de beaucoup d’analyses est que ce sont les électeurs âgés qui ont voté Non, par volonté égoïste de conserver leurs privilèges de baby-boomers,et les jeunes Oui. Résultats édifiants : 71% des 16/17 ans ont voté Oui et 73% des plus de 65 ans ont voté Non. A noter que les classes populaires écossaises ont elles aussi largement voté pour le Oui.
De plus, comme le fait remarquer Philippe Vardon : “TOUS les résidents en Écosse pouvaient voter, alors même que les Écossais habitant en-dehors de l’île (la Grande-Bretagne, note de Novopress) ne le pouvaient pas. D’après cet article, sur les 500.000 Anglais vivant en Écosse les 2/3 voteraient non. Il est probable que le “Yes” à la souveraineté de l’Écosse soit en fait majoritaire dans la population “écossaise de souche” (à l’exception des retraités, sans doute davantage touchés par les arguments pseudo-économiques du “no”). Une élection volée ? Peut-être, et aussi une leçon pour le SNP qui se refuse à définir clairement ce qu’est un Écossais. Comme quoi, quand on ne pense plus qu’à la souveraineté et qu’on oublie l’identité…”
En effet, le SNP (Parti national écossais, celui du Premier ministre d’Ecosse Alex Salmond, qui vient d’annoncer qu’il démissionnait de cette fonction et de son mandat de chef du SNP. Démission effective en novembre prochain) a commis la même erreur que le Parti québécois en 1995 lors du dernier référendum pour la souveraineté du Québec : absence totale d’une définition de ce qu’est un Québécois de souche, immigrationnisme, réduction de l’indépendance à la question économique, etc.
Les partisans du Non à l’indépendance écossaise ont justement su se servir de la question économique pour retourner les électeurs. Les compagnies pétrolières, les banques, même le FMI, ont fait du chantage à la ruine économique, alors que les partisans du Oui expliquaient qu’il était temps que l’Ecosse profite de ses richesses. Argument qui a donc fait mouche, et ce d’autant que les partisans du Oui ne remettaient pas en cause l’appartenance de l’Ecosse à l’Union européenne et à l’Otan. Un risque économique incompris par les électeurs, notamment les plus âgés. Alors qu’il fallait faire vibrer la transcendance et l’identité écossaise, qui a montré qu’elle n’était qu’en dormition, malgré les trois siècles de la fin de l’indépendance…
Cette identité en dormition qui a voulu donner une indépendance à sa nation est peut-être sonnée par cette victoire du Non, mais en tout cas elle apparaît comme un signal positif pour tous les militants de l’identité et de la liberté des peuples européens. Au-delà des Basques, Bretons, Catalans, et Flamands qui ont largement soutenu la campagne du Oui, hier, en Ecosse, se sont retrouvés (photo de Une) militants de Génération identitaire et Matteo Salvini, le secrétaire général de la Lega Nord (allié de Marine Le Pen au Parlement européen). Une victoire du Oui, malgré toutes les limites du SNP, aurait en effet été l’étincelle mettant le feu à la plaine…
Arnaud Naudin
Crédit photo Une : DR
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T.d.L | 19 sept. 2014, 15h09 | MAJ : 16h09