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GR - Migrants : Paris et Berlin veulent des quotas contraignants d'accueil en Europe
Crime et châtiment !
Les propositions de François Hollande et Angela Merkel seront soumises le 14 septembre à un conseil des ministres de l'Intérieur de l'UE.
François Hollande a déclaré avoir «proposé avec la chancelière Merkel un mécanisme permanent et obligatoire» d'accueil des migrants lors d'une prise de parole avec le premier ministre irlandais, Enda Kenny, ce jeudi. François Hollande et Angela Merkel «ont décidé d'une initiative sur la situation des réfugiés qui cherchent à rejoindre l'Europe». Les deux dirigeants qui se sont entretenus au téléphone jeudi matin sur la crise des migrants, déclarent dans un communiqué que ces hommes et femmes «ont besoin de la protection internationale» qui «leur est due» et que «l'Europe doit protéger ceux pour qui elle est le dernier espoir».
Ainsi, François Hollande et Angela Merkel ont décidé de transmettre dès aujourd'hui «des propositions communes pour organiser l'accueil des réfugiés et une répartition équitable en Europe» qui seront soumises le 14 septembre à un conseil des ministres européens de l'Intérieur. Dans un premier temps les objectifs seront de «rapprocher les normes pour renforcer le système d'asile européen, assurer le retour des migrants irréguliers dans leur pays d'origine, et apporter le soutien et la coopération nécessaires avec les pays d'origine et de transit», précise le communiqué.
«J'ai parlé ce matin au président français, la position franco-allemande que nous allons transmettre aux institutions européennes est que nous sommes d'accord que nous devons obéir à des principes de base, à savoir que ceux qui ont besoin de protection (...) la reçoivent et que nous avons besoin de quotas contraignants au sein de l'Union Européenne pour se partager les devoirs, c'est le principe de solidarité», a dit Angela Merkel dans une conférence de presse pendant sa visite en Suisse.
En parallèle, la Commission européenne demande aux États membres de répartir en urgence 120.000 réfugiés supplémentaires au sein de l'UE afin de faire face à l'accélération de la crise migratoire, a indiqué jeudi après-midi une source européenne. «Comme les mécanismes permanents pourraient prendre du temps, et que nous avons une situation très pressante en Italie, en Hongrie et en Grèce, il va y avoir une proposition pour la réinstallation urgente de 120.000 (réfugiés)», a expliqué cette source.
«Une lutte contre la montre»
L'ensemble des ministres concernés par la question des migrants s'est réuni dans l'après-midi à l'Elysée autour de François Hollande et de Manuel Valls. Outre le président et le premier ministre, Ségolène Royal (Ecologie), Bernard Cazeneuve (Intérieur), Sylvia Pinel (Logement), Harlem Désir (Affaires européennes) et Christian Eckert (Budget) étaient autour de la table, Laurent Fabius (Affaires étrangères), en déplacement, étant représenté par son directeur de cabinet. «Nous sommes dans une lutte contre la montre», a déclaré Bernard Cazeneuve à l'issue de la réunion. «L'Europe doit être à la hauteur de ces enjeux car si elle ne l'était pas (...) c'est tout le système Schengen (de libre-circulation) qui se retrouverait fragilisé.»
Dans la matinée, François Hollande s'est également entretenu avec le président en exercice de l'Union européenne, le premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel, et devait joindre également le président du Conseil européen Donald Tusk et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. C'est sur une plage de Turquie qu'a été prise la photo du corps d'un enfant syrien noyé qui a suscité une immense émotion à travers le monde jeudi. L'Élysée a toutefois assuré que la réunion prévue dans l'après-midi avait été convoquée depuis plusieurs jours déjà, même si elle n'avait pas été inscrite à l'agenda officiel du président.
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Viols d'enfants en Centrafrique: 14 militaires français mis en cause dont six non-européens
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Question du Jour du Parisien: Selon vous, l'Europe...
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Hongrie: tensions avec des migrants qui refusent d'aller dans un camps de réfugiés
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GR - « L’Europe commet un suicide en accueillant les migrants », selon l’ancien président tchèque
18h04L’Europe commet un « suicide » en accueillant les migrants, a affirmé mardi l’ex-président eurosceptique tchèque Vaclav Klaus, en s’en prenant au chef de la diplomatie française Laurent Fabius qui avait récemment jugé « scandaleuse » l’attitude de certains pays d’Europe de l’Est à l’égard des réfugiés.
« Les déclarations du ministre français des Affaires étrangères et d’un grand nombre d’autres politiciens ont attiré mon attention et m’ont irrité », a expliqué M. Klaus, chef de l’Etat tchèque entre 2003 et 2013, au site web du journal Dnes.
« Si l’Europe veut commettre un suicide en recevant un nombre illimité de migrants, qu’elle le fasse, mais sans notre accord », a-t-il asséné. « Nous devrions dire un ‘non’ résolu ».M. Fabius avait qualifié dimanche de « scandaleuses » les réticences d’un « certain nombre de pays d’Europe » à l’égard d’une répartition des réfugiés, en précisant que ces pays se trouvent « dans l’est de l’Europe ».
M. Klaus, connu pour son discours très eurosceptique, a affirmé à cette occasion que l’immigration n’était « pas un droit de l’Homme ».
« En attendant que l’Europe ose dire que l’immigration n’est pas un droit de l’Homme, le temps passe et la situation devient toujours plus menaçante ». Selon lui, le « mode de pensée (de l’UE) doit changer ».
Les Premiers ministres de quatre pays d’Europe centrale (Hongrie, Pologne, Slovaquie, République tchèque) se réuniront vendredi à Prague, pour se pencher en commun sur l’actuelle crise migratoire.
La République tchèque est à l’heure actuelle surtout un pays de transit vers l’Europe de l’Ouest. Dans la nuit de lundi à mardi, la police tchèque a interpellé dans le sud-est du pays 214 migrants, Syriens pour la plupart, dans des trains en provenance de la Hongrie et de l’Autriche.
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Une cité engloutie datant de l'âge de Bronze découverte en Grèce
Home ACTUALITE Sciences & Environnement
Tessons de céramique découverts @ministère grec de la Culture
Une équipe de chercheurs a découvert une ville fortifiée engloutie dans un golfe du Péloponnèse datant du troisième millénaire avant l'ère chrétienne. Plus de 6000 objets ont également été mis à jour, indique Julien Beck qui dirige l'équipe de recherche.
La découverte d'une équipe internationale d'archéologie pourrait renouveler notre perception de l'histoire de la Grèce. «Nous avons mis à jour une ville entière d'au moins 1,2 hectare dotée d'un important système de fortification qui date de l'âge du bronze, du IIIe millénaire avant l'ère chrétienne», indique Julien Beck, à la tête de l'équipe de recherche qui a fait cette incroyable découverte. «Cette ville est fantastique à la fois par sa taille et par sa qualité de conservation. Elle va nous forcer à reconsidérer l'histoire de la Grèce continentale au IIIe millénaire», ajoute le chercheur émerveillé.
Véritables témoins préhistoriques, ces vestiges ont été mis à jour près de la plage de Lambayanna. «Il semblerait que nous ayons identifié des rues parallèles, comme s'il y avait une planification urbaine des ruelles, comme si quelqu'un avait organisé la ville, ce qui serait exceptionnel pour cette époque», indique Julien Beck. Par ailleurs, les archéologues ont découvert des fortifications dont «le caractère massif est d'un genre encore inconnu en Grèce pour la période».
Le Ministère grec de la culture explique, en outre, que les recherches ont permis d'identifier «des tronçons d'un mur de fortification extérieur, relié aux fondations d'au moins trois grandes structures en pierres (18 mètres sur 10) en forme de fer à cheval». Des surfaces dallées, probablement des rues, ainsi que les ruines d'autres bâtiments ont également été aperçues.
«A priori il s'agit d'une ville côtière qui a été immergée après un mouvement de plaques tectoniques»
Tous ces trésors préhistoriques découverts dans le cadre d'une mission de recherche d'archéologie sous-marine lancée en 2014 gisent à quelques mètres de profondeur dans la baie de Kiladha, dans le Péloponnèse grec. «Je ne comprends pas pourquoi nous n'avions pas découvert ces fortifications avant car ce site est proche de la grotte de Franchthi, sur la rive nord de la baie de Kiladha dans le Golfe de Nauplie en Grèce, une zone bien connue des archéologues. D'autant que ces murs étaient très près de la côte et à seulement entre 1 et 3 mètres de fond», indique Julien Beck.
Le professeur à l'Université de Genève évoque, en outre, «la présence de milliers de tessons de céramique, plus de 5000 fragments de poterie et, au total, près de 6000 objets. Ces morceaux de poteries laissent supposer que le village a été abandonné brutalement», ajoute le chercheur. «A priori, il s'agit d'une ville côtière qui a été immergée après un mouvement de plaques tectoniques mais nous devons poursuivre nos recherches pour confirmer cette hypothèse», indique Julien Beck.
L'équipe va en effet poursuivre les investigations. L'objectif du programme de recherche, débuté en 2014, est double: découvrir cette ville mais également le plus vieux village d'Europe immergé, datant du néolithique (il y a 9000 ans) et qui pourraient bouleverser l'histoire du Vieux Continent.
Le Figaro
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L’Allemagne et l’immigration : entretien avec Frank Franz, président du NPD
Propos recueillis pour E&R par Alimuddin Usmani
- Publié le : mardi 1er septembre
- Mots-clés : Allemagne; États-Unis; Immigration; Politique
- Commentaires : 20
La politique migratoire est au centre du débat en Allemagne, particulièrement depuis la spectaculaire augmentation de l’afflux de migrants cet été. Ces derniers passent à travers les Balkans, notamment pour rejoindre l’eldorado allemand. Frank Franz, le président du Parti national-démocrate, parti nationaliste fortement opposé à la politique du gouvernement Merkel, nous a accordé un entretien exclusif.
Le ministre fédéral allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a annoncé que le nombre de réfugiés arrivant en Allemagne pourrait atteindre cette année 800 000. Comment le gouvernement Merkel gère-t-il cette crise ?
L’Allemagne soutient les guerres des États-Unis qui conduisent à l’afflux de réfugiés. À cet égard, le gouvernement est dans une position difficile. La solution serait cependant facile. Les gouvernements européens devraient, en fin de compte, suivre leur propre chemin et dire aux États-Unis de rentrer chez eux. Ensuite, nous ne devons également pas nous soucier des conséquences des guerres américaines auxquelles le gouvernement fédéral participe de manière plus ou moins forcée.
L’économie allemande voit, dans le flot des réfugiés, une chance pour combler les lacunes sur le marché de l’emploi. Par conséquent, Ingo Kramer, le patron des patrons allemands, souhaiterait considérablement accélérer les procédures d’asile. Que pensez-vous de cette déclaration ?
L’économie ne se soucie que des bilans et des actionnaires. Bien entendu, les responsables de l’économie souhaitent obtenir une force de travail qui soit la moins chère possible. Cependant, en cas de chômage, l’économie ne va pas contribuer aux coûts. Les coûts engendrés par les millions de chômeurs immigrés sans qualification demeureront à la charge du contribuable. Ainsi, les profits seront privatisés et les pertes et les coûts socialisés. La politique doit mettre un terme à tout ça.
Il y a eu plusieurs incidents à proximité du centre de requérants d’asile à Heidenau. Comment vous positionnez-vous face à la violence ?
Le NPD rejette strictement la violence en tant que moyen dans le débat politique. Nous reconnaissons le monopole de la violence exercée par l’État sans y mettre de condition. L’État doit cependant être capable et désireux de protéger ses citoyens. Si les citoyens sentent – et c’est de plus en plus le cas – que l’État ne veut pas les protéger, alors ils prennent eux-mêmes les choses en main.
L’année passée, la République tchèque a fait face à environ 1000 demandes d’asile. La politique sociale allemande n’est-elle pas trop attractive comparée aux autres pays européens ?
Oui, tandis que les autres pays disent clairement qu’il n’y a pas de place pour ceux qui abusent du droit d’asile, l’Allemagne fait pratiquement la promotion de celui-ci à l’aide de films à l’étranger. C’est une position grotesque. L’Allemagne ne peut pas jouer le rôle de service social à destination du monde entier. À un moment donné nous devons dire : Maintenant ça suffit !
Le média Info Direkt a écrit que des organismes américains payaient des passeurs pour qu’ils acheminent quotidiennement plusieurs milliers de réfugiés vers l’Europe [1]. Pensez-vous que cette information est crédible ?
Je crois que ces informations sont crédibles. Les États-Unis ont un intérêt géopolitique à déstabiliser politiquement l’Allemagne et l’Europe. C’est-à-dire de recréer les Etats-Unis partout dans le monde. Il serait temps que les gouvernements européens disent finalement aux Etats-Unis qu’ils s’occupent de leur propre continent et qu’ils laissent les autres nations vivre en paix.
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Il y a 300 ans s’éteignait le Roi-Soleil
Extrait de l’Histoire de France de Jacques Bainville
- Publié le : mardi 1er septembre
- Mots-clés : France; Histoire; Politique
- Commentaires : 38
- Source : Kontre Kulture
Le 1er septembre 1715, Louis XIV s’éteint dans son lit au château de Versailles. Dans son Histoire de France, Jacques Bainville tire le bilan de son règne. Extraits.
« Si Louis XIV n’a pas fondé l’État, il l’a laissé singulièrement plus fort. Il en avait discipliné les éléments turbulents. Les grands ne songeaient plus à de nouvelles ligues ni à de nouvelles frondes. Pendant cinquante ans, les parlements n’avaient ni repoussé les édits ni combattu les ministres ou le pouvoir. Il n’y avait plus qu’une autorité en France. Les contemporains surent parfaitement reconnaître que la force de la nation française, ce qui lui avait permis de résister aux assauts de l’Europe, venait de là, tandis que le roi d’Angleterre devait compter avec sa Chambre des communes, l’empereur avec la Diète de Ratisbonne et avec l’indépendance des princes allemands garantie par les traités de Westphalie.
Tout ne marchait pas aussi bien dans le royaume de France que l’avait rêvé Colbert, dont les vastes projets d’organisation n’avaient pu être réalisés qu’en partie, les grandes tâches extérieures s’étant mises en travers. Du moins la France avait l’ordre politique sans lequel elle n’eût pas résisté à de si puissantes coalitions, ni résolu à son profit les questions d’Allemagne et d’Espagne. On a dit que Louis XIV n’avait laissé que les apparences de l’ordre, parce que, trois quarts de siècle après sa mort, la Révolution éclatait. Ce qui est étonnant c’est qu’après les cinquante-quatre ans de calme de son règne, il y en ait eu encore soixante-quinze. Notre histoire moderne ne présente pas de plus longue période de tranquillité. [...]
Louis XIV a sa légende, inséparable de son histoire et de la nôtre. Versailles, la Cour, les maîtresses du roi, la touchante La Vallière, l’altière Montespan, l’austère Maintenon qui devint sa compagne légitime, sont encore un fonds inépuisable pour le roman, le théâtre et la conversation. Tout à tour, si ce n’est en même temps, les Français ont admiré ou blâmé cette vie royale, commencée dans le succès et la gloire, achevée dans les deuils de famille et les revers. Ils ne se sont pas lassés de s’en répéter les détails, partagés entre le respect et l’envie qu’inspirent les grands noms et les grandes fortunes. Cette curiosité n’est pas épuisée de nos jours, tant la France, à tous les égards, a vécu du siècle de Louis XIV, tant les imaginations ont été frappées par le Roi-Soleil. Versailles est resté un lieu historique, non seulement pour nous, mais pour l’Europe entière. Ce palais, dont la coûteuse construction arrachait des plaintes à Colbert, où Louis XIV se plaisait d’autant plus que les souvenirs de la Fronde lui avaient laissé une rancune contre Paris, a été le point que des millions d’hommes regardaient, l’endroit d’où partait une imitation presque générale. Versailles symbolise une civilisation qui a été pendant de longues années la civilisation européenne, notre avance sur les autres pays étant considérable et notre prestige politique aidant à répandre notre langue et nos arts. Les générations suivants hériteront du capital matériel et moral qui a été amassé alors, la Révolution en héritera elle-même et trouvera encore une Europe qu’un homme du XVIIIe siècle, un étranger, l’Italien Caraccioli, appelait “l’Europe française”. »
Jacques Bainville, Histoire de France, 1924, éditions Kontre Kulture, p. 254-255Illustration : détail de la statue équestre de Louis XIV sur la place d’Armes du château de Versailles.
E&R
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Bernard Cazeneuve sur Europe 1 Matin
"Et voilà pourquoi votre fille est muette" !
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Marine Le Pen invitée de Guillaume Durand sur Radio Classique
Marine Le Pen, invitée politique (02.09.15) par radioclassique -
République tchèque : la police marque au feutre les migrants
02 Sept. 2015, 16h01 | MAJ : 02 Sept. 2015, 16h29
La photo a choqué sur les réseaux sociaux. On y voit un garçonnet se faisant marquer au feutre par un agent de la police tchèque. A ses côtés, un autre petit garçon arbore le numéro 77 inscrit sur le dos de sa main droite.
Pris lors de l’évacuation d'un train de 214 migrants dans la nuit de mardi à mercredi dans le sud-est du pays, le cliché a été publié sur un site d’information tchèque.Sur le même sujet
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En provenance de Budapest, le train se dirigeait vers Vienne.
Des juristes et des militants humanitaires tchèques ont dénoncé ce mercredi ces méthodes qui, en Europe de l'Est, rappelle inévitablement celui utilisé par les nazis pour identifier les prisonniers des camps de concentration.
«Aucune loi ne permet de marquer les gens de cette manière», a assuré Zuzana Candigliota, avocate de la Ligue tchèque des droits de l'Homme.
Une porte-parole du ministère tchèque de l'Intérieur, Lucie Novakova, a de son côté expliqué que ce marquage avait été introduit en raison du grand nombre d'enfants parmi les réfugiés. «Notre objectif est d'empêcher que des enfants se perdent», a-t-elle encore dit. Et d'assurer : «Ils ont accepté le marquage, ils n'ont pas de problème avec cela, ils savent que c'est dans leur intérêt»...
Depuis quelques jours, les trains de marchandise qui traversent la République tchèque sont fouillés systématiquement. Les migrants qui s’y cachent sont débarqués. Marquer les migrants au feutre est la technique trouvée par les autorités pour les identifier, les voyageurs ne parlant pas tous anglais. D'autant que la porte-parole de la police des étrangers Katerina Rendlova a aussi précisé qu'ils inscrivaient «le code du train à bord duquel ils voyagent, pour savoir vers quel pays nous devrons les renvoyer en cas de réadmission». Contrairement à d'autres Etats européens, les autorités tchèques maintiennent que les migrants illégaux doivent être renvoyés vers le pays par lequel ils sont entrés dans l'UE, invoquant le règlement de Dublin qui le permet.
En tout, une chaîne de télévision tchèque estime que 241 personnes, dont 61 enfants ont été marquées au feutre. L’antenne montre également des images de migrants menottés avant d’être emmenés dans différents postes de police et centres de rétention du pays.
La semaine dernière, la Hongrie finissait de bâtir une clôture longue de 175 kilomètres le long de sa frontière et destinée à empêcher l’entrée de migrants.Le Parisien -
La ministre El-Khomri a rendu visite aux Clichois sous le soleil
30 Août 2015, 19h56 | MAJ : 30 Août 2015, 19h56
2Torreilles (Pyrénées-Orientales), vendredi. La ministre de la Politique de la ville, Myriam El-Khomri, a rendu visite aux vacanciers du dispositif « Oxygène ». (DR.)La secrétaire d’Etat à la politique de la ville Myriam El-Khomri a passé quelques heures vendredi avec des familles de Clichy-sous-Bois, qui profitaient de leur dernière journée de vacances à Torreilles (Pyrénées-Orientales). Elles sont parties dans le cadre du dispositif Oxygène, vieux de 8 ans.
Financé par la politique de la ville, le département, la ville de Clichy, et des fonds privés, il permet aux plus modestes de partir en famille. Cette année, 120 personnes au total (des Clichois pour l’essentiel) en ont profité. « Des enfants n’avaient jamais vu la mer ! », souligne Mehdi Bigaderne, élu clichois et membre fondateur d’AC Lefeu, qui souhaite qu’une convention pluriannuelle permette de financer l’opération plus facilement.
Le Parisien
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Reportage: la rentrée politique de Marine Le Pen à Brachay
Enfin un peu d'air ! La France où l'on respire!
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Apprentie comédienne, élue à Paris, "VRP des quartiers"… Les vies successives de Myriam El Khomri
La secrétaire d'Etat à la Ville remplace le ministre du Travail, François Rebsamen, redevenu maire de Dijon.
Par Anne BrigaudeauSurprise garantie. Dans la presse, les noms de Stéphane Le Foll, Alain Vidalies ou Jean-Marc Germain avaient été avancés pour succéder au ministre du Travail, François Rebsamen. Loupé ! A ces trois hommes, François Hollande et Manuel Valls ont préféré une femme, Myriam El Khomri, secrétaire d'Etat à la Ville depuis août 2014 et benjamine du gouvernement, puisqu'elle est âgée de 37 ans. Francetv info vous résume son parcours.
Fière de ses origines, marocaines et bretonnes
Née le 18 février 1978 à Rabat, d'un père marocain et d'une mère bretonne (du Finistère), Myriam El Khomri garde de Tanger, où elle a grandi, un souvenir "d'effervescence, de plage, de friture de poissons... La vie était douce". Quand sa famille arrive en France, la petite Myriam a 9 ans. Ils s'installent à Bordeaux.
"Sa mère, détaille Libération, était prof d’anglais, son père a fait beaucoup de métiers, avant d’ouvrir une boutique de reprographie à Bordeaux." Très bonne élève, Myriam s'enchante, selon le quotidien, des vacances qui suivent "le méridien familial : Tanger-Ploudalmézeau, 2 149 kilomètres en Peugeot 504, les trois enfants derrière et les pare-chocs au ras du sol."
Même si elle regrette de ne pas avoir pu apprendre l'arabe, selon le journal, elle répète être "fière de ses origines". Et a choisi de garder son nom, "n’utilisant celui de son mari Loïc, 'bordelais à 100%', que quand elle commande des pizzas, pour éviter qu’on écorche son patronyme". Ce qu'avait d'ailleurs fait Manuel Valls à la télévision, en août 2014, rebaptisant alors sa nouvelle ministre "Myriam El Kawi".
Elle se rêvait comédienne...
La politique était-elle la première ambition de Myriam El Khomri ? Pas vraiment. A son arrivée en France, elle se met au théâtre pour combattre sa "grande timidité", raconte l'Agence France-Presse. Elle joue alors dans des pièces d'un auteur contemporain, Philippe Minyana : des "trucs très glauques", mais elle "adore ça". "J'avais des rêves d'être comédienne, de scène", confie-t-elle.
Boursière, elle doit toutefois abandonner le théâtre à l'âge de 20 ans pour se consacrer à ses études de droit. Et se prend alors de passion "pour le droit public", une matière austère, loin des feux de la rampe.
... avant de devenir une proche de Delanoë et Hidalgo
Le "déclic" politique se produit très tôt, en 2001, lors d'un stage à la délégation interministérielle à la Ville. A 23 ans, après ses études de droit, Myriam El Khomri travaille à la mairie du XVIIIe arrondissement, sous le mandat de Bertrand Delanoë.
Elle est plus spécialement chargée des questions de prévention et de toxicomanie, puis devient l'adjointe de Bertrand Delanoë en 2008, après avoir été élue conseillère municipale. En 2014, enceinte de 5 mois et demi, elle est désignée porte-parole de la campagne d'Anne Hidalgo aux municipales. Elle devient son adjointe à l'issue des élections, en charge de la Sécurité, de la Prévention et de la Politique de la ville.
Benjamine et chouchoute du gouvernement
Son second mandat de maire-adjointe ne dure pas longtemps. Quelques mois après les municipales, en plein mois d'août 2014, elle est débauchée par l'exécutif pour entrer au gouvernement, en tant que secrétaire d'Etat à la Ville. Revendiquant elle-même un statut de "VRP des quartiers", la benjamine du gouvernement conquiert Manuel Valls et François Hollande par sa présence sur le terrain. "Elle faisait partie ces derniers mois des jeunes membres du gouvernement régulièrement cités en exemple", assure d'ailleurs Le Monde.
Au lendemain des attentats de janvier, Myriam El Khomri monte en première ligne : pour porter la bonne parole du gouvernement sur le "vivre-ensemble", elle multiplie les déplacements en banlieue. "Sincèrement, en tant que secrétaire d'Etat, je ne suis pas du tout médiatisée", assurait-elle il y a quelques mois, en dépit des quelque vingt-cinq interviews enchaînées dans les deux mois qui suivent les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher.
Elle préfère mettre en avant ses visites dans les quartiers : "Mon plaisir, en politique, c'est d'être sur le terrain, avec les élus, les habitants, les associations, et d'essayer de construire." C'est d'ailleurs elle, encore, rapporte le JDD, que le gouvernement a prioritairement envoyé "en mission sur les terres du FN" , de Béziers (Hérault) à Villers-Cotterêts (Aisne) en passant par Mantes-la-Ville (Yvelines).
Promue sans être une spécialiste, ni un poids lourd politique
La voilà désormais en charge de l'un des plus gros ministères, celui du Travail. Si elle est titulaire d'un DESS de droit public, elle n'est pas une spécialiste du droit du travail. Un point commun avec François Rebsamen, note Le Monde.
Quel poids la jeune ministre aura-t-elle au sein du gouvernement ? "Un(e) ministre du Travail, écrit l'éditorialiste d'Ouest France Michel Urvoy, ce n’est pas un commentateur mensuel et médiatique des statistiques du chômage. Ce n’est pas davantage celui qui peut ou non inverser la courbe du chômage. C’est un homme ou une femme d’influence capable de peser politiquement au sein du gouvernement et sur les négociations sociales qui sont l’essentiel de son travail. Parce que l’emploi résulte de la politique du gouvernement tout entier.Or, Myriam El Khomri n’a pas cette surface politique."
On verra à l'usage si la prédiction est juste. Qu'importe pour l'instant les bémols : la nouvelle promue a immédiatement partagé sur Twitter son enthousiasme et sa "détermination" .
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SIX EUROSTAR BLOQUES : LA HONTE ABSOLUE ! INCAPACITE TOTALE DE L'ETAT
Peut-on encore circuler en France?
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Eurostar : les 700 passagers bloqués toute la nuit en gare de Calais-Fréthun sont repartis vers Londres
Par pour La Voix du Nord, Publié le 02/09/2015
Un Eurostar qui devait se rendre à Londres, et qui transportait plus de 700 passagers, est resté bloqué en gare de Fréthun toute la nuit. Le train a pu repartir aux alentours de 10 h 30. Des tentatives d’intrusions de migrants dans le Tunnel sont à l’origine de ce blocage. Quatre autres Eurostar, également bloqués dans la soirée, ont pu repartir vers 2 h du matin.
1 / 18Lire égalementCe mardi soir, des intrusions massives de migrants sur les voies SNCF au niveau de Fréthun, avant l’arrivée dans le périmètre d’Eurotunnel, ont entraîné l’arrêt du trafic Eurostar. Cinq trains ont été bloqués dans les deux sens pendant plusieurs heures. Quatre ont pu repartir peu après 2 h.
Le cinquième Eurostar est resté bloqué en gare de Fréthun. Il a été stoppé vers 21 h alors qu’il s’apprêtait à entrer dans le tunnel sous la Manche. Les quelque 700 passagers qui s’y trouvaient ont été informés par le chef de bord que des migrants marchaient sur le toit du train ainsi que sur les voies. Un incident technique, une fuite de gaz au niveau de la motrice arrière, l’a par ailleurs contraint à rester immobilisé. Le train a pu repartir en direction de Londres aux alentours de 10 h 30, ce mercredi.
Climatisation coupée
L’Eurostar a finalement été arrêté peu avant l’entrée du Tunnel. Selon les passagers, la climatisation a été coupée et les lumières du train ont été éteintes. Ils sont restés plusieurs heures coincés dans le train avant de pouvoir rejoindre, vers 3 h, la gare TGV de Calais-Fréthun.
Les services de la Protection civile sont intervenus pour assister les passagers. Des couvertures de survie leur ont notamment été distribuées.
Peu avant 8 h ce mercredi, soit près de cinq heures après l’arrivée des passagers en gare de Fréthun, une trentaine de bénévoles de la Protection civile sont venus apporter des kits SNCF Assistance, avec de la nourriture. Contactée par nos soins, la SNCF a alors indiqué qu’une « opération de stérilisation » de la gare était en cours : tous les passagers sont contrôlés, afin de pouvoir accéder aux quais et à l’Eurostar. Toujours selon la SNCF, la raison de l’immobilisation de l’Eurostar est une vitre cassée par un voyageur.
La navette de secours est arrivée vers 9 h 45. Elle devait prendre en charge les 700 passagers pour les emmener vers Londres. L’enregistrement de ces voyageurs se termine. La navette est partie vers 10 h 30. Un autre Eurostar, en provenance de Paris et à destination de Londres, devait arriver à 10 h. Or, la gare étant inaccessible, les passagers étaient bloqués à l’extérieur. Ce second train vers l’Angleterre est donc parti avec du retard, après avoir fait entrer les passagers puis effectué les opérations d’enregistrement.
Répercussions sur le réseau routier
Selon le CRIR, on a compté, ce mercredi matin, jusqu’à 2 kilomètres de bouchons sur l’A16, dans le sens Dunkerque-Calais. Des camions étaient arrêtés sur la bande d’arrêt d’urgence à l’approche de l’entrée du Tunnel.
On a compté également 6 kilomètres de bouchons, toujours dans le sens Dunkerque-Calais, avant Loon-Plage. Beaucoup de personnes se sont effet rendus en effet au terminal de ferry pour se rendre en Angleterre. La N316 était bouchée, ainsi que la zone autour d’Auchan Grande-Synthe.
« Aucune information »
Certains passagers sont sortis de la gare pour chercher à rejoindre le port pour emprunter un ferry. D’autres attendaient en gare, se plaignant souvent du manque d’informations sur la situation et la suite des événements.
Par ailleurs, beaucoup d’usagers qui voulaient prendre leur TGV l’ont raté, faute de pouvoir accéder aux quais. Il existe une autre entrée, mais aucune indication n’a été fournie aux passagers. Eurostar a par ailleurs indiqué que ses passagers bloqués cette nuit en gare de Fréthun seront indemnisés : le prix de leur billet leur sera remboursé, et un aller/retour leur sera offert.
Le site d’Eurotunnel fait l’objet, depuis plusieurs semaines, d’un renforcement de sa sécurité avec l’implantation, toujours en cours, de barrières de protection, financées par le Royaume-Uni. Le site de Fréthun, appartenant à SNCF Réseau, et par lequel se sont introduits les migrants cette nuit, devrait également être sécurisé prochainement, avec l’implantation de barrières.
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Migrants sur les voies de l'Eurostar : 700 passagers bloqués une nuit près de Calais
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Migrants: Eurostar bloqué à Calais : "Ma fille de 5 ans tremblait de froid sur le quai"
Francetv info a recueilli le témoignage de voyageurs qui ont passé la nuit de mardi à mercredi dans un train Eurostar et à la gare de Calais-Fréthun. Le blocage a été causé par 100 et 150 migrants, qui ont franchi les voies pour monter dans le train.
Des passagers d'un train Eurostar bloqué en gare de Calais-Fréthun (Pas-de-Calais), le 2 septembre 2015. (REUTERS)
Par Louis San"C'était l'apocalypse." Dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 septembre, plusieurs centaines de voyageurs d'un Eurostar sont restés bloqués sur les quais de la gare de Calais-Frethun. En cause : "Environ 100 à 150 migrants, qui ont investi vers 21 heures la gare de Calais-Fréthun au niveau des voies, pour monter dans l'Eurostar", selon la police. Ce n'est que vers 11 heures, mercredi matin, qu'un train est finalement venu chercher les naufragés du rail, pour repartir en direction de Londres.
Ni information, ni lumière, ni air conditionné
Entrepreneur dans le secteur des nouvelles technologies, installé à Londres, Frédéric Bruel était à bord de l'Eurostar lorsque le train s'est arrêté. Le plus éprouvant, pour lui, "c'est quand on s'est retrouvé avec zéro information, qu'il n'y avait plus d'air et plus de lumière dans le train. C'était vers 2 heures du matin, peu avant que l'on arrive à la gare de Fréthun, vers 2h20".
"Jusqu'à ce que le train ne redémarre, on ne savait pas quand le courant allait être remis pour avoir de l'air conditionné, sachant qu'il était hors de question que l'on puisse ouvrir les portes alors que l'on était dans la pénombre la plus totale et que la moitié des toilettes étaient bouchées, poursuit-il. C'était l'apocalypse."
"En fait, dès le début de l'incident, ils ont coupé le courant sur la ligne. On a alors fonctionné sur les batteries, et quand les batteries sont tombées à plat, terminé, il n'y avait plus rien. Il y avait des voitures dans lesquelles il devait faire plus de 35 °C..."
"De 6 heures à 10h30, on a attendu, debouts ou assis..."
Pour tous les voyageurs, l'arrivée à la gare de Calais-Fréthun a donc représenté, littéralement, une bouffée d'air. Mais très vite, une très longue l'attente a succédé au bref moment de soulagement. "Il n'y avait aucun personnel Eurostar sur place, raconte Frédéric. Nous n'avons rien eu à manger avant 7h30-8 heures."
"Vers 6 heures, ils nous ont fait sortir du train pour que l'on attende sur les quais, car la gare devait être nettoyée. Donc, de 6 heures jusqu'à 10h30, on a attendu, debouts ou assis, sur des marches", raconte Marie, une autre voyageuse, interrogée par francetv info. Mais "le pire souvenir, c'est de voir ma fille de 5 ans tremblante de froid sur le quai, ne pouvant rien faire". Selon une autre passagère, interrogée par l'Agence France-Presse, une annonce officielle d'excuses "a été huée" par les voyageurs. Finalement, "ils nous ont envoyé un train sans sandwich , juste des barres de Twix, des bouteilles d'eau et de l'eau chaude à la demande", raconte Marie.
"Nous avons été laissés dans les mains d'un personnel dépassé"
"Le personnel a fait ce qu'il a pu, tempère Frédéric. Les employés de la voiture-bar ont essayé de répondre aux questions des voyageurs, mais ils manquaient d'informations. Comme il n'y avait plus de courant dans le train, ils ne pouvaient pas communiquer."
"Moi, je m'attendais à une gestion de crise à la hauteur de la taille de cette entreprise, et du prix des billets qu'ils font payer à leurs clients, mais il n'y avait rien", s'énerve-t-il. "Aucun responsable ni de la SNCF ni d'Eurostar n'est venu nous parler, enfonce Marie. Nous avons été laissés dans les mains d'un personnel dépassé."
Face aux critiques, un porte-parole d'Eurostar a toutefois promis que la compagnie faisait "tout ce qui est possible pour que les passagers soient accueillis avec une boisson, de la nourriture, des taxis et des hôtels à leur arrivée" à Londres.
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