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  • « Son vrai visage. Témoignage sur le FN au Parlement européen » de Pervenche Berès ou Comment le Parlement européen finance la propagande anti-FN

     

     

    Camille Galic, journaliste, essayiste…

    ♦ Apparatchik socialiste installée à Bruxelles, Pervenche Berès, député européen depuis 1994, s’est offert le 10 mars un joli cadeau pour ses 60 ans : un opuscule intitulé « Son vrai visage. Témoignage sur le FN au Parlement européen ».


    Quand les électeurs FN paient pour se faire battre

    Enfin, quand nous disons « offert », ce cadeau fait penser aux costumes de François Fillon et de Pierre Moscovici. Car on peut lire in fine que le libelle a été publié conjointement par la très richement subventionnée fondation Jean Jaurès – dans la collection dirigée par Gilles Finchelstein et Laurent Cohen – et « par la Fondation européenne d’études progressistes avec le soutien du Parlement européen ». D’où son prix modique : 6 euros. Autrement dit, les électeurs frontistes qui, en 2014, avaient fourni le plus gros contingent français au Parlement européen (24 élus grâce aux 25% de voix réunis) financent de leurs deniers un outil de propagande contre leur parti. Comme ce fut le cas pour le film Chez nous, du Belge Lucas Belvaux, en pointe contre « l’idéologie abjecte du Front national » et qui, de ce fait même, avait perçu une subvention de 150.000 euros de la Région Nord-Pas-de-Calais où le FN avait recueilli plus de deux millions de suffrages aux élections de 2010. Malgré le matraquage ayant salué sa sortie, le prétendu chef-d’œuvre de Belvaux n’avait rassemblé, quinze jours plus tard, qu’à peine plus de 200.000 spectateurs. Un bide.

    Celui qui attend sans doute le factum de Pervenche Berès. Cette dernière, pour mettre toutes les chances de son côté, s’est pourtant assuré le concours d’une kyrielle de collègues et de personalités dûment remerciés à la fin de ce TRÈS mince volume, tels « Eric Andrieu, Guillaume Balas, Jean-Paul Denanot, Sylvie Guillaume, Louis-Joseph Manscour, Edouard Martin, Emmanuel Maurel, Gilles Pargneaux, Vincent Peillon [dont elle a été la « conseillère Europe » lors de la primaire de la gauche perdue par l’ancien ministre], Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, Virginie Rozière, Isabelle Thomas, Henri Nallet, Gilles Finchelstein, Laurent Cohen, Jérémie Peltier », sans oublier le politologue Jean-Yves Camus et « Tanja Fajon, Anita Tusar et Minna Piispa pour l’animation et la coordination du groupe de travail S&D consacré à l’extrémisme, au populisme, au nationalisme et à la xénophobie ».

    Cerise sur le gâteau : le bouquin, opportunément sorti à cinq semaines du premier tour de la présidentielle dont Marine Le Pen pourrait sortir gagnante, bénéficie également d’une préface dithyrambique de Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS (qui, après avoir milité à l’OCI trotskiste, fondé le lobby Manifeste contre le Front national, a été accusé d’avoir « de manière frauduleuse » obtenu son doctorat en sociologie grâce à des mandarins eux aussi membres de l’OCI, été poursuivi pour recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire de la société Agos gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés, puis condamné pour abus de confiance dans le scandale de la mutuelle étudiante MNEF) : une très haute caution morale, comme on voit, particulièrement bien placée pour reprocher au groupe lepéniste son usage des multiples facilités offertes (offertes à toutes ses composantes, qui en bénéficient éhontément) par l’Europarlement pour renforcer le parti à l’échelle nationale.

    Du crime d’antichristianophobie

    « Les eurodéputés FN mettent à profit ce nouvel espace au Parlement européen pour se financer et se crédibiliser », s’indigne ainsi la vertueuse Berès qui déplore que, « très mobilisés », ils posent « des milliers de questions écrites et propositions de résolution » – mais à « la portée nulle », de l’avis autorisé de l’accusatrice qui crierait à l’imposture si, au contraire, ils pratiquaient l’absentéisme ou restaient cois. Toutefois, ajoute-t-elle avec une certaine incohérence, si « les élus du Front national utilisent et mettent à profit les moyens que leur offre la démocratie européenne pour se structurer et lutter contre elle », le contenu de leurs propositions « est bien plus dangereux encore ».

    Entre la nullité et l’extrême dangerosité, il faudrait choisir… Et quelle est justement la nature du péril ? D’abord le retour à « la souveraineté nationale, brandie par les eurodéputés frontistes comme un étendard dans toutes leurs interventions » et qui les conduit à « condamner les sanctions de l’Union européenne à l’égard de la Russie » et à réclamer la reprise des « relations diplomatiques entre l’UE et le régime de Bachar el-Assad, méprisant l’opposition et les souffrances des populations civiles car il s’agit, selon eux, de la seule voie pour lutter efficacement contre l’organisation terroriste Etat islamique ».

    Deuxième grief :

    « Les eurodéputés FN ont fait des questions identitaires un axe majeur de leur action et de leur communication au Parlement européen. Or, si les élus FN parlent beaucoup d’identité nationale, leur stratégie consiste davantage à s’opposer fermement à l’immigration, à l’islam, au communautarisme, à l’Europe, à un “système mondialiste”, etc., plutôt qu’à donner leur définition de ce que serait l’identité de la France. Une lecture attentive de leurs propos laisse cependant transparaître assez clairement ce que constitue, à leurs yeux, l’identité nationale…».

    A preuve, assène Mme Berès, des déclarations comme « le multiculturalisme […] sort l’Europe de l’Histoire » (Dominique Bilde) ou « l’utopie multiculturelle est un échec » (Nicolas Bay) qui « contribuent à créer sciemment la confusion entre immigrés, musulmans, obscurantisme, violence et terrorisme ». Incorrigible, le groupe FN nie « tout simplement la diversité culturelle de notre pays, stigmatise les Français d’origine étrangère et les réfugiés et réfute les opportunités culturelles et économiques qu’offrent une société multiculturelle et l’immigration » alors que, « Faut-il le rappeler ? La société française s’est, depuis toujours, construite à partir de l’accueil de populations nouvelles ».

    Pis encore :

    « Si les élus FN sont europhobes, ils appellent néanmoins la Commission européenne à “tout mettre en œuvre pour protéger les populations et les minorités religieuses, notamment chrétiennes, contre le terrorisme islamiste”. Ils l’encouragent également à “mettre en œuvre tous les moyens dont elle dispose pour lutter contre la christianophobie et la détérioration des édifices culturels chrétiens”. »

    Ces revendications sont odieuses aux yeux de la sœur Berès, qu’indignent également le reproche fait par Mylène Troszczynski à l’Union européenne d’imposer aux Etats membres des « idéologies néfastes pour la femme et la famille, souvent sous la pression de lobbies en tout genre, comme les LGBTI », ou l’assimilation par Aymeric Chauprade (aujourd’hui démissionnaire du groupe et rallié à François Fillon… après avoir courtisé Sarkozy) de l’avortement à une « véritable arme de destruction massive contre la démographie européenne ».

    Pervenche Berès et les intellectuels distingués qui l’ont aidée à brosser « le vrai visage » du FN ne se sont-ils pas avisés qu’en multipliant ces citations censément à charge, ils renforçaient son socle et risquaient de lui rallier de nouveaux électeurs ? Egalement contre-productifs, les moyens d’action envisagés pour contrer l’hydre frontiste : « Contrairement à ce que prône le FN, vaticine-t-elle, nous devons renforcer Schengen. Il est temps pour l’Europe d’aborder les questions liées à la migration selon une approche globale intégrant notamment un régime d’asile européen commun, des voies légales de migration, un système de répartition des demandeurs d’asile au sein de l’Union » qui, aux antipodes du programme lepéniste, « doit être le lieu où s’invente le nouveau modèle de développement, plus solidaire, plus coopératif, plus collaboratif, plus durable » car « seul compte l’élan de la volonté collective ».

    Schulz et son « système stalinien de clientélisme »

    Lors de la mise en œuvre et de l’impression du « Vrai visage du FN au Parlement européen », le président dudit Parlement s’immisçant ainsi dans la campagne présidentielle française était le socialiste allemand Martin Schulz, actuel président fédéral de la SPD allemande et que les thuriféraires de presse présentaient comme le futur tombeur d’Angela Merkel… avant du moins que la CDU de la chancelière ne connaisse, le 26 mars dans la Sarre, un succès historique. Or, on a appris à la mi-février par Der Spiegel et The Sunday Times que, ayant joui pendant son mandat d’un revenu annuel de 322.544 euros, celui qui se prétendait le « Monsieur Propre » de la Maison Europe et avait à ce titre lancé une offensive judiciaire contre Marine Le Pen, coupable à l’en croire d’avoir fait indûment rémunérer deux collaborateurs par Bruxelles alors qu’ils n’y résidaient pas en permanence, avait lui-même nommé nombre de ses proches à des postes grassement payés au sein de l’administration du Parlement, sans passer par les procédures régulières de recrutement. Présidente de la Commission de contrôle budgétaire des fonds de l’UE, Ingeborg Grässle n’a-t-elle pas déclaré publiquement que Schulz avait créé un véritable « système stalinien de clientélisme » (grâce auquel il a été élu le 19 mars par 100% des voix à la tête de son parti, un plébiscite jamais vu en Allemagne) et qu’il était « nécessaire d’ouvrir une enquête pour fraude » ?

    Ces informations sensationnelles expliquent en partie la récente déroute électorale de la SPD mais n’ont eu, allez savoir pourquoi, presque aucun écho dans la presse hexagonale et Caton Berès n’a pas cru devoir les commenter – et pour cause puisqu’elle a bénéficié pour son livre du système Schulz. La fondation Jean Jaurès en a d’ailleurs remercié le généreux mécène en lui promettant – peut-être imprudemment – un « triomphe » aux législatives allemandes.

    Ainsi vont la désinformation et la « tyrannie médiatique » (cf. Jean-Yves Le Gallou), féroces pour tout ce qui est « à droite », complices et muettes sur les forfaitures de la gauche.

    Camille Galic
    29/03/2017

    Pervenche Berès, Son vrai visage. Témoignage sur le FN au Parlement européen, Fondation Jean Jaurès/Parlement européen, 13 mars 2017, 104 pages.

    Correspondance Polémia – 6/04/2017

    NdB: Un excellent article, toujours d'actualité,  de Camille Galic, ancienne directrice de RIVAROL - à lire!

  • Merci à tous pour vos bons voeux de Pâques!

    Charles Ledoux ♦

    La fête de Pâques et du Printemps

    Pâques est en quelque sorte la fête de l’équinoxe de printemps. C’est le retour du soleil, le soleil fécondant sans lequel rien ne naîtrait. L’hiver meurt, les neiges fondent, les rivières sont en crue, la nature retrouve sa verdure, les plantes leurs boutons, les arbres leurs bourgeons, le soleil est redevenu suffisamment puissant pour réchauffer la terre et lui apporter la vie. Jonquilles, primevères, jacinthes fleurissent dans les jardins et les jachères.

    A l’avènement du christianisme, la fête de Pâques – qui est la célébration de la résurrection du Christ (rappelons que la fête de Pâques a longtemps été la plus importante de la tradition chrétienne et qu’elle marquait le début de l’année, et cela jusqu’en 1563) – remplaça la fête d’Ostara ou fête du printemps, qui est la fête du renouveau, de la fécondité et de la fertilité dont les origines sont très anciennes. Cette fête porte le nom d’une déesse lunaire, Ostara, qu’un héros solaire aurait délivrée de la captivité au moment de l’équinoxe de printemps. On retrouve là un mythe très présent dans les mythologies européennes et même dans les contes (qui ne sont qu’une retranscription de ces mythes) auxquels Dominique Venner faisait souvent référence. C’est Ariane délivrée par Thésée, Andromède délivrée par Persée, Brunhilde délivrée par Siegfried ou la Belle au bois dormant et Cendrillon de Charles Perrault, Blanche Neige et Raiponce des frères Grimm…

    Pâques est un mot d’origine hébraïque qui se dit en allemand Ostern et en anglais Easter.

    A Pâques c’est l’œuf qui symbolise la renaissance de la nature, la fécondité, la vie qui s’apprête à éclore. Symboliquement, l’aube du jour et l’aube de la renaissance de la vie sont intimement liées à Ostara, comme le blanc et le jaune de l’œuf qui vont donner la vie.

    Il est une vieille tradition qui nous vient des pays germaniques et slaves qui consiste à décorer des œufs, de les offrir ou de les cacher pour qu’ils soient trouvés. La symbolique en est très forte. En effet, trouver un œuf peint c’est trouver une image de ce que nous sommes : une forme abstraite, une apparence. C’est l’apparence du monde, son décor, dont nous faisons partie. Derrière il y a une coquille. Il faut briser la coquille, aller au-delà de cette apparence. Et on trouve à l’intérieur de l’œuf la couleur blanche, la couleur des origines, du commencement, de la pureté. Puis le globe d’or, symbole du cœur primordial qui contient l’essence d’un peuple, d’une race, d’une civilisation. Le printemps, symbolisé par l’œuf nous renvoie aux temps de l’Age d’Or et de l’Age d’Argent, les temps primordiaux qu’il s’agit de renouveler.

    En Ukraine comme en Pologne, l’œuf de Pâques rituellement associé à la venue du printemps s’appelle le Pyssanka, “l’œuf écrit” car, coloré ou peint.

    En Ukraine comme en Pologne, l’œuf de Pâques rituellement associé à la venue du printemps s’appelle le Pyssanka, « l’œuf écrit » car, coloré ou peint

    En Ukraine comme en Pologne, l’œuf de Pâques rituellement associé à la venue du printemps s’appelle le Pyssanka, « l’œuf écrit » car, coloré ou peint

    Sont associés à ces œufs des jeux comme par exemple : lancer un œuf en l’air qui doit être rattrapé par une personne et relancé de nouveau par une autre personne. Celui qui le laisse tomber ou qui l’écrase reçoit un gage. Ou « la toquée », un jeu d’origine grecque où chaque joueur tient fermement un œuf (cuit et dur) dans son poing fermé et l’emploi comme arme pour « toquer » les œufs des autres joueurs. L’objectif étant d’arriver à casser les œufs des adversaires sans casser le sien. A gagné celui qui a cassé le plus d’œufs. Que les brutes s’abstiennent car il faut doser ses coups… Ou encore, « la roulée » pratiquée en France, en Ecosse, dans le nord de l’Angleterre, en Ulster, en Autriche et en Suisse. Le jeu consiste tout simplement à faire rouler des œufs durs peints de couleurs vives, sur un plan incliné naturel jusqu’à ce qu’ils soient cassés. Le vainqueur est celui dont l’œuf reste intact le plus longtemps. Dans le même esprit, la course aux œufs portés à l’aide d’une cuillère serrée entre les dents. Un parcours à embûches est préparé pour faire en sorte que les œufs tombent et se cassent.

    En Ukraine comme en Pologne, l’œuf de Pâques rituellement associé à la venue du printemps s’appelle le Pyssanka, « l’œuf écrit » car, coloré ou peint. Il est en effet chargé de symboles : étoiles, soleils, roues solaires, cercles et spirales qui font partie d’un répertoire au même titre que la croix, le triangle ou la ligne. En Russie, c’est justement l’œuf de Pâques qui est à l’origine des célèbres œufs impériaux russes que l’on doit à l’imagination de Peter Carl Fabergé, orfèvre du Tsar.

    Mais, dans tout cela, n’oublions pas de cacher des œufs décorés ou en chocolat dans le jardin ou la maison, la chasse à ces trésors ravira les enfants. Une tradition très française appréciée en son temps par Louis XIV qui faisait bénir solennellement le jour de Pâques de grandes corbeilles d’œufs dorés qu’il remettait en cérémonie à ses proches.

    Le lièvre symbolise l’abondance de biens et la prospérité, c’est lui justement qui cache les œufs.

    Le lièvre symbolise l’abondance de biens et la prospérité, c’est lui justement qui cache les œufs. Crédit photo : Google Cultural Institut (cc). Auteur : Albrecht Dürer, 1502.

    Le lièvre symbolise l’abondance de biens et la prospérité, c’est lui justement qui cache les œufs. Crédit photo : Google Cultural Institut (cc). Auteur : Albrecht Dürer, 1502.

    Si l’œuf est lié à la poule il l’est aussi avec le lièvre, l’animal sacré de la déesse Ostara, animal lunaire (il dort le jour et gambade la nuit), animal de passage qui assure la transition entre le monde des hommes et le monde merveilleux des esprits, des génies et des dieux. Il symbolise l’abondance de biens et la prospérité, c’est lui justement qui cache les œufs. Dans les pays germaniques, on trouve l’Oster Hase, « le lièvre de Pâques ». C’est l’animal qui entend de très loin. Dans les contes populaires il est souvent présenté habitant les mondes souterrains, les profondeurs de la Terre, grande réserve où sont entassées les inépuisables richesses. Il représente les richesses cachées du monde, la fécondité du sol, appelant à casser la coquille de l’œuf.

    Si le Moyen Age ignore le lièvre distributeur de cadeaux et de friandises, il connaît d’autres figures tout aussi merveilleuses. La biche blanche ou le cerf blanc des récits arthuriens hantent ces périodes de transition entre les quarantaines de l’année. Dans le roman de Chrétien de Troyes intitulé Erec et Enide, la chasse au Blanc Cerf a lieu le lundi de Pâques, comme s’il fallait rappeler le lien de cet animal avec la lune d’équinoxe. Ces animaux conducteurs d’âmes servent de médiateurs entre le monde humain et l’Autre Monde.

    Dans le folklore moderne, les traditionnels œufs de Pâques sont censés être apportés aux enfants par les cloches qui reviennent de Rome ou par le lièvre de Pâques lui-même. Toutefois, dans les régions germaniques, l’animal féerique change d’apparence : en Westphalie, c’est un renard, en Thuringe une cigogne, au Tyrol une poule blanche, en Suisse un coucou et en Saxe un coq. La présence d’animaux de basse-cour semble plus vraisemblable à côté de ces œufs rituels. Cependant, il est évident que les œufs de Pâques sont investis d’une valeur mythique qui n’a rien à voir avec leur usage proprement alimentaire.

    METAMAG

  • 74% des Polonais opposés à l’accueil de migrants afro-musulmans malgré les menaces de l’Union Européenne

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    Posted by La Rédaction on 16th avril 2017
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    BREIZATAO – ETREBROADEL (16/04/2017) Un nouveau sondage réalisé en Pologne indique que le peuple polonais s’oppose plus que jamais à l’invasion afro-islamique planifiée par l’Union Européenne et les gouvernements ouest-européens.

    Ils sont 74% des Polonais à s’opposer à l’accueil de migrants d’Afrique et du Moyen-Orient selon une étude qui intervient au moment où Bruxelles et Berlin tentent d’imposer la colonisation de peuplement allogène dans ce pays identitaire et catholique (voir ici).

    Les Polonais sont en revanche près de 50% à vouloir accueillir des réfugiés ukrainiens fuyant leur pays en crise. Une attitude logique, fondée sur l’appartenance raciale et religieuse commune. Il y a 1,2 millions d’Ukrainiens vivant en Pologne à ce jour.

    (Source : Breitbart)

  • Arthur RIMBAUD (1854-1891)

    Le dormeur du val

    C'est un trou de verdure où chante une rivière,
    Accrochant follement aux herbes des haillons
    D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
    Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

    Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
    Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
    Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
    Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

    Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
    Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
    Nature, berce-le chaudement : il a froid.

    Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
    Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
    Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

  • Carnage en Syrie: un kamikaze se fait exploser près d'Alep, 126 morts dont 68 enfants

    http://www.leparisien.fr/international/carnage-en-syrie-l-image-d-un-photographe-en-larmes-fait-le-tour-en-monde-16-04-2017-6860067.php

    VIDEO

  • Fouquier-Tinville, sors de ce corps !

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    Cela doit être dur de se souvenir que c’est la chambre Front populaire élue en mai 1936 qui a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, vainqueur de Verdun.

    Médecin
     
     
     

    On se souvient de l’angoissante menace pour la musique française que fut l’annonce de Yannick Noah, se disant prêt à quitter la France si Marine Le Pen était élue Présidente. Moins radical, c’est maintenant le président de chambre près la cour d’appel de Versailles, Serge Portelli, qui déclare que, dans cette occurrence, il quitterait sa profession. À vrai dire, à un mois de ses 67 ans, c’est plutôt elle qui quitterait ce héros – et aussi héraut – du trop célèbre Syndicat de la magistrature, celui du « mur des c… »

    « Moi, quand je suis entré dans la magistrature, je me suis dit, dès la première seconde, que si j’avais été magistrat pendant la Seconde Guerre mondiale, je n’aurais pas prêté serment au maréchal Pétain et j’aurais immédiatement démissionné. » Mais c’est qu’il y aurait du Jean Moulin dans cet homme-là ! Certes, il ne prétend pas qu’il aurait pagayé jusqu’à Londres avec ses petits bras au soir du 18 juin 1940, mais ce n’est probablement qu’une omission.

     

    Évidemment, c’est facile à dire quand on connaît la fin du film… C’est fou, le nombre de gens convaincus aujourd’hui qu’ils auraient été des résistants de la première heure ! Surtout ceux dont toute le vie professionnelle s’est douillettement déroulée sans prise de risque, dans le politiquement correct post-soixante-huitard et régulièrement encensés par Le Monde et Libé.

     

    Mais cela doit être dur, pour un homme de gauche, de se souvenir que c’est bien la chambre Front populaire élue en mai 1936 qui a voté les pleins pouvoirs au vainqueur de Verdun. M. Portelli a tout de même des excuses, car l’École nationale de la magistrature a vu passer dans son corps enseignant quelques phénomènes de foire, comme son directeur Hubert Dalle, déclarant sans aucune vergogne : « Il faut, en se basant sur une véritable analyse en termes de lutte des classes, trouver sur le terrain judiciaire les modes d’expression de celle-ci, participer à la création de contre-valeurs qui permettent aux juges de rendre des décisions dans un sens socialiste. » Ou Dominique Charvet, annonçant prophétiquement en 1973, mais sans le savoir, les tribunaux islamiques lors d’une table ronde à l’ENM : « Le problème est de savoir si les magistrats et les avocats auront le courage de saborder leur profession, pour faire place à cette justice spontanée qui a surgi dans les favelas du Chili ou dans certains grands ensembles de nos régions. Il y a dans les arrière-salles des cafés de Bobigny ou de Nanterre des juges qui se lèvent pour rendre la justice dans leur propre milieu : ce devrait être la magistrature de demain. »

     

    On comprend mieux certaines décisions de justice, rendue, dit-on, « au nom du peuple français ». À condition qu’il soit de gauche…

    BV

  • Référendum en Turquie: Erdogan revendique une très courte victoire

    http://premium.lefigaro.fr/international/2017/04/16/01003-20170416ARTFIG00189-referendum-erdogan-revendique-une-courte-victoire.php

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  • Hollande au Chemin des Dames: "L'histoire bégaie quand le nationalisme resurgit"

    http://premium.lefigaro.fr/politique/2017/04/16/01002-20170416ARTFIG00004-chemin-des-dames-une-derniere-commemoration-pour-hollande.php

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  • François Fillon aurait-il rendu les mauvais costumes ?

     

    Deux des trois costumes rendus par le candidat de la droite pour clore la polémique ne proviendraient pas de chez Arnys.

     
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    Geoffroy Lang

    Dans le cadre de l’enquête pour “trafic d’influence” ouverte par la police après la polémique des costumes de François Fillon, la justice a convoqué maître Robert Bourgi, le mécène et "personal shopper" de François Fillon, le 4 avril dernier. Pour l’occasion, le sulfureux avocat avait été prié de ramener les trois costumes qu’il avait offerts à François Fillon et que le candidat lui avait rendus depuis, comme il l’avait annoncé lors de son passage dans L’Émission politique de France 2.

    Mais les enquêteurs soupçonnent désormais François Fillon d’avoir rendu les mauvais costumes. "Monsieur Fillon a fait rapporter chez Robert Bourgi un ensemble de chez Arnys (pantalon et blazer) offert en 2014, ainsi que deux costumes, sans marque aucune. Un troisième costume, offert par Arnys pour le prix des deux premiers, 13. 000 euros, a été conservé par Monsieur Fillon", a expliqué maître Éric Moutet, conseil de Robert Bourgi, le jour de son audition.

    Chacun se renvoie la patate chaude

    À propos des deux costumes sans marques, l’avocat de Robert Bourgi a cependant ajouté : "je ne peux pas dire si ce sont ceux de chez Arnys offerts par Robert Bourgi ou d'autres costumes, puisqu'il n'y avait aucune marque dessus ou griffe de créateur, en dehors d'un 'made in Holland', le pays, pas le président." Comme le souligne Mediapart, la griffe du tailleur Arnys est normalement bien visible.

     

    RTL

     

    NdB: Sordide!

     

     

  • Arthur RIMBAUD (1854-1891)

    Ô saisons, ô châteaux

     

    Ô saisons ô châteaux,
    Quelle âme est sans défauts ?

    Ô saisons, ô châteaux,

    J'ai fait la magique étude
    Du Bonheur, que nul n'élude.

    Ô vive lui, chaque fois
    Que chante son coq gaulois.

    Mais ! je n'aurai plus d'envie,
    Il s'est chargé de ma vie.

    Ce Charme ! il prit âme et corps.
    Et dispersa tous efforts.

    Que comprendre à ma parole ?
    Il fait qu'elle fuie et vole !

    Ô saisons, ô châteaux !

    Et, si le malheur m'entraîne,
    Sa disgrâce m'est certaine.

    Il faut que son dédain, las !
    Me livre au plus prompt trépas !

    - Ô Saisons, ô Châteaux !

     

     

  • Une jeune fille de 18 ans vend sa virginité pour 2,3 millions d'euros

    http://www.bfmtv.com/international/une-jeune-fille-de-18-ans-vend-sa-virginite-pour-23-millions-d-euros-1139973.html

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  • Roubaix : Chrétiens d’Irak ayant fui l’État Islamique, ils sont terrorisés par des musulmans ciblant leur église

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    Posted by La Rédaction on 10th avril 2017
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    Les faits se sont produits mardi dernier, aux alentours de 19 heures, à proximité du béguinage de l’église Saint-Paul. Dans l’ancien presbytère ont pris place une famille Rom et un couple de chrétiens d’Irak qui ont fui leur pays en guerre. «  Des jeunes du quartier jouaient au football devant l’église et tiraient dans les portes, explique un témoin. Les personnes présentes au béguinage sont sorties pour leur demander d’arrêter. Des noms d’oiseau ont été échangés et l’un des occupants a été sérieusement blessé au nez.  »

    Des « jeunes du quartier ». A Roubaix, cela veut dire « musulmans ».

    On aurait pu croire que l’affaire allait s’arrêter là mais un quart d’heure plus tard, «  deux BMW  » avec, dans chacune d’elles, quatre personnes à l’intérieur «  ont déboulé devant l’église  ». Aussitôt, «  l’un des occupants de la voiture a sorti un pistolet, a menacé son monde avant de tirer en l’air à trois reprises, explique le témoin. D’autres ont pris des cailloux présents dans les bordures de fleurs et les ont jetés dans les vitres, brisant des carreaux au rez-de-chaussée et au premier étage du béguinage. Ils ont pris la fuite, laissant tout le monde sous le choc.  »

    Et pour conclure, ces Chrétiens d’Irak ayant échappé aux djihadistes vivent désormais dans le même sentiment de terreur :

    «  Les Irakiens ont eu peur. La maman, qui était seule avec ses enfants lors de cette agression, est terrorisée.  »

    Grâce à Angela Merkel, François Hollande et au Pape, un air de Mossoul ou de Raqqa flotte désormais en Europe.

     

  • Quand les écoliers servent de petites mains à la propagande de la gauche pro-migrants en période électorale

    18h45

    . Carte reçue par un de nos lecteurs:

    WvgpGHt.jpg Juliette.jpg

    HONTEUX!

     

  • Poutine: deux versions possibles sur l'attaque chimique en Syrie

    https://fr.sputniknews.com/international/201704121030860363-idlib-attaque-versions-poutine/

     

  • Montée de l’ignorance en France : 10 millions d’illettrés et d’analphabètes. Nous sommes en pleine régression intellectuelle.

    Dimitri Casali : "Nous sommes en pleine... par bvoltaire

     

    Dimitri Casali montre que le phénomène de déculturation touche le monde oriental comme le monde occidental. L’Éducation nationale socialiste est en train de « créer un homme nouveau, déraciné, individualiste, altermondialiste, sans frontières, aimant le monde entier »... au détriment de la vraie culture.