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Blog - Page 1224

  • Crise aux Pays-Bas: le Premier ministre démissionnaire appelle à soutenir l'austérité

    Mardi 24 avril 2012, 18h56
    Le Premier ministre démissionnaire néerlandais Mark Rutte a appelé mardi le parlement à soutenir les mesures de réduction du déficit public souhaitées par son gouvernement et indiqué s'attendre à des élections législatives anticipées le 12 septembre.

    "L'immobilisme n'est pas bon pour les Pays-Bas", a assuré M. Rutte lors d'une allocution devant le parlement à La Haye, estimant que "pour cela, les problèmes sont trop graves".

    "L'économie trébuche, le marché du travail est sous pression et la dette publique augmente plus vite que nous ne pouvons nous le permettre, c'est une réalité à laquelle nul ne peut échapper", a-t-il dit.

    Le Premier ministre libéral, qui avait présenté lundi à la reine Beatrix la démission de son gouvernement de centre droit, ouvrant la voie à des élections anticipées, a indiqué compter sur le soutien du parlement pour faire ce qui est "nécessaire pour sortir les Pays-Bas de cette situation économique difficile".

     

    Mark Rutte a anoncé par ailleurs s'attendre à ce que le conseil des ministres décide vendredi de fixer au 12 septembre la date d'élections législatives anticipées, inévitables après la chute du gouvernement due à l'échec de négociations sur la réduction du déficit public.

    Selon un sondage publié dimanche, le parti VVD de Mark Rutte est crédité de 33 sièges de députés sur 150, soit deux de mieux que lors des élections de 2010. Le Parti pour la Liberté (PVV) de Geert Wilders obtiendrait 19 sièges, contre 24 en 2010.

    Depuis l'échec samedi des négociations sur la réduction du déficit public entre la coalition de centre-droit menée par M. Rutte et son allié au parlement, le parti d'extrême droite de M. Wilders, le gouvernement n'a plus de majorité au parlement.

    M. Rutte a besoin désormais du soutien des partis d'opposition pour faire adopter un budget de rigueur dont les grandes lignes doivent être présentées d'ici à lundi à la Commission européenne.

    Le projet de budget 2013 devra comporter des mesures destinées à réduire le déficit public qui avait atteint 4,7% du PIB en 2011.

    M. Wilders avait refusé d'approuver un paquet de mesures qui auraient permis, selon le gouvernement, d'économiser 14,4 milliards d'euros, ramenant le déficit public à 2,8% du PIB en 2013, sous la norme européenne des 3%.

    "Ma loyauté va en premier lieu aux Pays-Bas, et non à Bruxelles", a déclaré Geert Wilders devant le parlement. "Nous sommes les maîtres dans notre propre maison, les maîtres dans notre propre pays."

    Le paquet de mesures sur la table des négociations prévoyait notamment une légère hausse de la TVA, un gel du salaire des fonctionnaires et une réduction du budget alloué à la santé et à l'aide aux pays en développement.

    "C'est un paquet de mesures qui étouffe trop le citoyen", a soutenu M. Wilders : "nous l'avons dit depuis le premier jour et nous l'avons répété sept semaines durant, la règle des 3% n'est pas sacro-sainte pour nous".

    Le chef de file du parti travailliste PvdA Diederik Samsom, deuxième force politique du pays avec 30 sièges de députés sur 150, a quant à lui suggéré de ne pas "s'accrocher à tout prix aux 3%".

    "Je ne vois aucune raison de demander la clémence de Bruxelles" sur les 3%, a rétorqué M. Rutte, soutenant qu'en cas de non-respect de cette règle, la Commission européenne pourrait infliger aux Pays-Bas une amende pouvant aller jusqu'à 1,2 milliard d'euros.

    L'internaute

  • Des policiers qui ont participé à l'opération Merah décorés

    Des policiers qui ont participé à l'opération contre Mohamed Merah, auteur de sept assassinats avant d'être tué le 22 mars à Toulouse par le Raid, ont été décorés la semaine dernière, a-t-on appris de source proche dossier confirmant une information du Point</br>Credit : Pascal Pavani

    Des policiers qui ont participé à l'opération contre Mohamed Merah, auteur de sept assassinats avant d'être tué le 22 mars à Toulouse par le Raid, ont été décorés la semaine dernière, a-t-on appris de source proche du dossier.

    Ces policiers, dont le numéro 2 de l'unité d'élite de la police nationale, se sont vu remettre les insignes de chevalier de la Légion d'honneur par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.

    Les noms de six policiers figurent dans la liste des personnes nommées ou promues "à titre exceptionnel" dans l'ordre de la Légion d'honneur et parue le dimanche de Pâques 8 avril au Journal officiel.

    Parmi eux, on relève le nom d'Olivier Richardot, commandant en second du Raid, celui d'une commandante de police de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et de trois policiers du Raid qui ont été blessés lors de l'opération..

    Un arrêté du 7 avril 2011 "relatif au respect de l'anonymat de certains fonctionnaires de police et militaires de la gendarmerie nationale" énumère les services et les unités "dont les missions exigent, pour des raisons de sécurité, le respect de l'anonymat". Parmi ces services et ces unités, on compte l'Uclat, la DCRI, les GIPN, le Raid ou le GIGN.

    Cet anonymat ne s'applique pas aux directeurs, chefs de services ou d'unités, et à leurs adjoints.

    Aucun des six policiers décorés n'avait atteint les vingt ans de service pour pouvoir être nommés chevaliers de la Légion d'honneur et ils l'ont donc été à "titre exceptionnel", tout comme les sapeurs-pompiers, les gendarmes ou les secouristes blessés dans l'exercice de leurs missions.

     

    L'écho républicain - 24/04/12

  • "Mein Kampf" va être publié en Allemagne pour la première fois depuis la guerre

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    Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, le livre d'Adolf Hitler, Mein Kampf, va être publié en Allemagne. L'Etat régional de Bavière, qui en détient les droits, va en diffuser une version commentée prévue pour 2015, a-t-il annoncé mardi 24 avril à l'agence allemande DPA.

    Le ministre des finances de Bavière, Markus Söder, a annoncé que la décision avait été prise après plusieurs discussions, notamment avec des juristes. Une des motivations : "démythifier" cet ouvrage, qui mêle des éléments autobiographiques et les fondements de l'idéologie nazie. "Nous voulons clairement montrer à quel point ce livre, aux conséquences catastrophiques, est absurde", a-t-il souligné à propos d'un ouvrage qui a servi de base à la politique génocidaire du IIIe Reich.

    L'objectif est également de rendre aussi "peu attractif commercialement" que possible toute future publication de cet ouvrage, qui était devenu, à partir de 1936, le cadeau de mariage de l'Etat aux couples allemands. Quelque 10 millions d'exemplaires en allemand en ont été édités jusqu'en 1945, selon l'historien Ian Kershaw.

    DOMAINE PUBLIC

    L'Etat régional de Bavière détiendra jusqu'en 2015 les droits de Mein Kampf ("Mon combat"), rédigé par Adolf Hitler lors d'un séjour en prison en 1924 après une tentative de putsch. Il doit tomber dans le domaine public fin 2015, soit soixante-dix ans après la mort d'Adolf Hitler. A partir de 2016, il sera possible de reproduire le livre sans avoir l'assentiment de l'Etat bavarois, sauf dans les cas "d'incitation à la haine raciale", a précisé M. Söder.

    La Bavière a jusqu'à présent bloqué toute réédition intégrale ou partielle pour éviter une exploitation éventuelle du texte par des groupes néo-nazis. Début mars, une revue éditée par le Britannique Peter McGee, Zeitungszeugen ("journaux témoins"), avait voulu republier des passages de l'ouvrage controversé. La justice allemande avait alors interdit cette publication, estimant que le projet servirait les écrits du dictateur.

    L'initiative de M. McGee avait provoqué plusieurs réactions, dont celle du président du Conseil central des juifs d'Allemagne, Dieter Graumann. Il avait indiqué ne pas être farouchement opposé au projet. Pour lui, "le mieux serait qu'il n'y ait pas de publication, mais s'il doit y en avoir une, alors il faut qu'elle soit assortie de commentaires pédagogiques d'historiens".

     

    Le Monde - 24/04/12

  • Sarkozy et la presse: l'ambiance se gâte!

    Les attaques de Nicolas Sarkozy contre les médias, "observateurs" et autres "sondeurs" se font de plus en plus violentes dans ses meetings. Une façon, aussi, de se présenter en candidat "anti-système".

     
    Le candidat UMP Nicolas Sarkozy à Longjumeau (Essonne) mardi, en compagnie de Nathalie Kosciusko-Morizet et Frédéric Lefebvre (à gauche)
    A  Longjumeau (Essonne)

    « Mais la presse est neutre... », tente une journaliste. Nicolas Sarkozy rigole, puis se tourne vers un caméraman auquel un de ses proches vient d'interdire de filmer. « Vous filmez là ? Filmez ! ». La journaliste aura beau insister, Nicolas Sarkozy en est convaincu et l'explique à longueur de meetings: médias, « sondeurs » et autres « spécialistes » sont tous, ou presque, ligués contre lui. Il brocarde ces « observateurs qui à force d'observer ne voient plus rien », et un « système médiatique » qui est « absolument déchaîné » contre lui.

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    Des « girouettes » qui « changent encore plus vite que le vent », accuse-t-il, et se seraient lourdement trompés sur l'issue du premier tour: « Ils sentaient une poussée de l'extrême gauche extraordinaire. Il fallait qu'on se prépare à un séisme extraordinaire. Ça c'était samedi... Les mêmes lundi: poussée extraordinaire de l'extrême droite! », s'est-il encore moqué mardi, en meeting à Longjumeau (Essonne).

    "Des problèmes d'ego"

    Plus grave, « ils » ignoreraient totalement les vrais problèmes du « peuple de France ». Mais « les problèmes que je veux résoudre c'est pas les leurs -c'est que des problèmes d'ego-, c'est les vôtres », a lancé le candidat UMP.

    Depuis quelques jours, les attaques se font de plus en plus violentes contre les médias, conspués dans les meetings du président-candidat. Nicolas Sarkozy a en particulier une dent contre l'« audiovisuel public », qui « ne fait pas une campagne équitable », accusait-il encore à Nice vendredi dernier. « Quand on n'est pas insulté, on doit remercier », alors qu'« aux autres, on déroule un tapis rouge ». Et tout cela « avec l'argent du contribuable ».

    Et gare à ceux qui travaillent pour un des médias qui ont déplu au candidat UMP. Quand il voit une journaliste du Monde, Sarkozy la chapitre dûment sur le « faux sondage » du quotidien sur les jeunes qui voteraient Marine Le Pen. « Et en Une en plus! Finalement, qui a le vote des jeunes? Moi ». En fait, c'est le candidat PS François Hollande qui est en tête chez les 18-24 ans, devant Nicolas Sarkozy, d'après un sondage CSA pour Direct matin publié mardi.

    Qu'il aperçoive une journaliste du Parisien et Sarkozy dénonce aussi la Une du quotidien vendredi dernier, qui le plaçait loin derrière François Hollande au premier tour. « Heureusement que je n'aime pas lire Le Parisen ! Qu'est-ce qu'il s'est trompé ! C'est spectaculaire, hein ? ». Les journaux, « le plus admirable, c'est qu'il y ait encore des gens pour les payer ! ».

    "Mauvais coup" et "manipulation"

    Sarkozy, assurait-il lundi en Touraine, est victime d'un véritable « matraquage », où « aucun mauvais coup, aucune manipulation » ne lui sont épargnés. Un discours anti-médias qui lui permet de se présenter au passage en candidat anti-système, en « candidat du peuple » contre des « élites » forcément « parisiennes ».

    Il n'est pas sûr que son humeur s'améliore à la lecture de certains hebdomadaires, qui l'enterrent déjà cette semaine. Pour Marianne, c'est « la fin », quand le Nouvel observateur montre un Sarkozy déjà à moitié submergé par la « vague » qu'il sentait « venir ».

     

    Par Christine Ollivier
     
    France-Soir - 24/04/12
  • Sarkozy: "Le vote pour Marine Le Pen n'est pas répréhensible" ! - La drague éhontée des électeurs du FN

    C'est sans "tabou" que Nicolas Sarkozy a décidé de s'adresser à l'électorat FN. La "préférence nationale"? "Au nom de quoi on n'aurait pas le droit de dire ça ?". Marine Le Pen ? Elle est "compatible avec la République".

     
    Nicolas Sarkozy en meeting à Longjumeau
     

    « Mais quel thème serait tabou? », rétorque Nicolas Sarkozy quand on l'interroge, ce mardi à Longjumeau (Essonne), sur les limites qu'il se fixe dans le dialogue qu'il a ouvert avec électeurs de l'extrême droite depuis dimanche soir. « La question de l'immigration est un sujet dont il faut parler », de même que la « nation », où les « frontières ».

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    Quid de la « préférence nationale » défendue par le Front national?, insiste un journaliste, alors que le candidat prend un café dans un bistrot baptisé « L'excuse », sa porte-parole Nathalie Kosciusko-Morizet à ses côtés. Et lui, sans hésiter: « moi je suis pour la préférence communautaire, mais je ne vois pas au nom de quoi on n'aurait pas le droit de dire ça ».

    "La gauche bien pensante"

    Le vote pour Marine Le Pen « n'est pas répréhensible » , poursuit-il, « sinon la République lui aurait interdit de se présenter (…) Si vous avez le droit de vous présenter (…) vous êtes compatible avec la République ». Envisage-t-il, dès, lors d'augmenter le niveau de proportionnelle aux législatives pour ouvrir la porte de l'Assemblée nationale au FN? « Je ferai des propositions », élude-t-il...

    C'est donc sans complexes et sans « tabou » que Nicolas Sarkozy entend parler aux « Français qui souffrent », ceux qui ont voté FN au premier tour de la présidentielle et qu'il doit attirer sur son nom pour espérer l'emporter au second. « La gauche bien pensante, ça la gêne? Raison de plus! Si ça la gêne je vais le faire! », lance-t-il en meeting.

    « C'est le candidat de gauche qui est minoritaire », théorise le ministre de la Défense Gérard Longuet, qui accompagne le candidat ce mardi. « C'est jouable. Tout est ouvert », car « les électeurs du FN sont plutôt à droite qu'à gauche » et « je crois qu'ils élimineront François Hollande parce que c'est le contraire de ce qu'ils souhaitent ».

    Il fustige le "terrorisme" des médias

    Certains tordent le nez ? « Il y a un véritable terrorisme! », peste Sarkozy au sujet des médias. « Quand M. Hollande et M. Mélenchon défilent ensemble, c'est parfait. Mais moi quand je veux parler aux électeurs qui se sont portés sur Marine Le Pen, c'est un problème? ». « Allez mendier les voix de l'extrême gauche, c'est noble? », dira-t-il ensuite à la tribune.

    Lors de son meeting, Nicolas Sarkozy a donc défendu plus que jamais la « valeur travail », la famille et fustigé l'excision, la burqa, le droit de vote aux étrangers, et l'immigration: « ça ne peut plus durer. A force d'accepter trop de monde sur notre territoire, notre système d'intégration ne fonctionne plus », martèle-t-il. De même, « la France a des racines chrétiennes que cela plaise ou non », lance-t-il à un public ravi. Tout cela, « ce ne sont pas des idées de droite, encore moins des idées d'extrême droite. C'est une question de bon sens ».

    Mélenchon, "mon dieu quel talent"

    Le président-candidat fait aussi huer dans ses meetings les « observateur, sondeurs et spécialistes . A la tribune, il se moque des « spécialistes. Je me demande bien spécialistes de quoi ». Avant le premier tour, « il y en avait que pour M. Mélenchon (…) Plus il disait de bêtises plus on en parlait. Mon dieu quel talent! Quelle vision! ! C'était avant le premier tour.. ». Aujourd'hui, « il faudrait qu'on ne parle que » de Marine Le Pen.

    Hors de la tribune, la lune de miel du début de la campagne avec les journalistes est aussi bien terminée. « Vous-mêmes vous expliquiez que je serai pas au second tour », lance-t-il à celui qui l'interroge. « Et ça continue! », peste-t-il. Gare , dès lors, au représentant de tel ou tel quotidien dont une Une lui aurait déplu, dûment chapitré. Les journaux, « le plus admirable, c'est qu'il y ait encore des gens pour les payer! ».

    Un (petit) mot pour les centristes

    Mails il ne faut pas voir dans ce durcissement un virage assure-t-il. « Je reste sur les fondamentaux de ma campagne », souligne Sarkozy, en renvoyant à son interview au Figaro Magazine au lancement de sa campagne. Au milieu de ce discours très droitier, Nicolas Sarkozy a eu quand même un (petit) mot pour les électeurs du centriste François Bayrou. « Ils nous disent: les déficits ça ne peut plus durer », déficits auxquels contribue selon lui... « une immigration motivée par l'attraction de prestations sociales parmi les plus généreuse d'Europe ». Donc, « on est au coeur des inquiétudes (…) des électeurs centristes », assure-t-il.

     

    De notre envoyé spécial à Longjumeau Christine Ollivier
     
    France-Soir  - 24/04/12
  • Le petit pays où Marine Le Pen fait 41%

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    Foucherolles, 270 habitants. Mérinville, un peu plus de 140. Ces deux petits villages du canton de Courtenay, à la limite de l’Yonne, sont les deux communes du Loiret où Marine Le Pen a réalisé ses meilleurs scores : respectivement 41,9 et 41 % des voix (contre près de 30% en 2007 avec Jean-Marie Le Pen). Le double du très bon résultat départemental (20,58%), qui a placé, dimanche, la candidate à la présidentielle en troisième position dans le Loiret - et en première dans une quarantaine de communes rurales dans l’est et le nord du département.
     
    La République - 24/04/12
  • Syrie: des chrétiens cibles des bandes armées de l'opposition syrienne

    Posté par le 24 avril 2012

     

    Des bandes de miliciens islamiques, sans contrôle, sévissent dans le cadre du conflit en cours en Syrie, tuant des civils innocents et prenant pour cibles les chrétiens. C’est ce que confirment des sources directes de l’Agence Fides dans différentes localités de Syrie, sources qui lancent une alerte en ce qui concerne la poursuite de ce qu’il est convenu d’appeler la « révolution syrienne ».

    La situation est tragique dans la ville de Qusayr, dans le nord de la Syrie, au sein du district de Homs. Des bandes de miliciens provenant des rangs de l’opposition syrienne ont totalement détruit toute une rue chrétienne, non loin de l’église catholique. Le Curé s’est enfui et « il n’est pas même possible d’ensevelir les cadavres » remarque une source de Fides.

    De terribles vengeances sont mises en œuvre contre ceux qui tentent de dénoncer cette situation : le chrétien André Arbache, père de famille de 30 ans, a été enlevé en janvier dernier parce que son frère a dénoncé ouvertement à la télévision les violences perpétrées par les bandes armées. André a été contraint à s’engager dans l’Armée de libération syrienne. Voici deux jours, son cadavre a été retrouvé à Qusayr, décapité et abandonné, mangé par les chiens.

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  • Marine Le Pen en tête dans le Gard

  • Sarkozy vante son 1er Mai du "vrai travail"

    Par L.G. , le 23 avril 2012 à 19h57, mis à jour le 23 avril 2012 à 20h20

     Pour son premier meeting d'entre-deux-tours lundi soir, Nicolas Sarkozy a entrepris sans surprise de parler à l'électorat Le Pen. "On me dit : qu'est-ce que c'est le vrai travail ? C'est celui qui l'a construit toute sa vie sans demander rien à personne", a asséné le président-candidat, qui refuse l'assistanat.

    Je n'accepte pas qu'on caricature cette souffrance", a ajouté le candidat. A gauche, "on regarde ces Français avec commisération, on ne comprend pas ce vote", a estimé Nicolas Sarkozy, tentant d'amener les votants extrémistes à lui. Le candidat soutenu par l'UMP a tenté de se poser en président-protecteur. "Les retraités ont le droit de vivre décemment", a dit Nicolas Sarkozy. Il a rassuré les épargnants, les victimes des délocalisations et les chômeurs qui pâtissent de la perméabilité des frontières.

    "S'il ne va pas à son travail, il n'aura rien"

    L'occasion aussi, de défendre sa fête du "vrai travail" le 1er mai, critiquée à gauche. "Nous tous, on a aussi le droit de parler du travail, de vanter le travail. J'ai vu que M. Hollande n'était pas content mais je ne savais pas que le 1er mai avait été privatisé par le Parti socialiste", a lancé Nicolas Sarkozy. "Le vrai travail, c'est celui qui a construit toute sa vie sans rien demander à personne, qui s'est levé très tôt le matin et s'est couché très tard le soir, qui ne demande aucune félicitation, aucune décoration, rien", a défini le président sortant. "Le vrai travail, c'est celui qui se dit ‘oh, je n'ai pas un gros patrimoine, mais le patrimoine que j'ai, j'y tiens (...) ce patrimoine-là, on ne me le volera pas", a-t-il insisté.

    "C'est celui qui dit ‘toute ma vie, j'ai travaillé, j'ai payé mes cotisations, j'ai payé mes impôts, je n'ai pas fraudé, et au moment de mourir je veux laisser tout ce que j'ai construit à mes enfants sans que l'Etat vienne se servir'". "Le vrai travail, c'est celui qui est exposé à la concurrence, c'est celui qui, s'il ne va pas à son travail, il n'aura rien (...) le vrai travail, c'est celui qui n'est pas protégé de toutes les crises. J'ai envie que cette France du travail se réunisse le 1er mai et j'ai envie de lui parler de notre conception du travail", a conclu Nicolas Sarkozy.

     

    TF1 News

     

    NdB: "le vrai travail ? C'est celui qui l'a construit toute sa vie ..."  : cette phrase est-elle correcte en français? Il ne me semble pas,  sans vouloir jouer les puristes...

  • Bruno Gollnisch: " Si Sarkozy est battu, l'UMP n'y survivra pas"

    Député européen et ancien candidat à la présidence du FN, Bruno Gollnisch estime « possible » l'élection de députés frontistes aux législatives. Il est également convaincu que l'UMP ne survivrait pas à une défaite de Nicolas Sarkozy.

    Pour Bruno Gollnisch, le FN deviendrait la première force d'opposition à la gauche en cas d'implosion de l'UMP.
    Pour Bruno Gollnisch, le FN deviendrait la première force d'opposition à la gauche en cas d'implosion de l'UMP. SIPA

    France-Soir : Êtes-vous satisfait du score de Marine Le Pen même si elle n'a pas atteint le second tour ?

    Bruno Gollnisch : Je me félicite de ce résultat, bien sûr. J'analyse également qu'il est supérieur aux prévisions des sondages qui nous ont défavorisés et qui ont, une fois encore, prouvé qu'ils n'avaient pas un rôle informatif mais qu'ils créent l'événement. Sans eux, de nombreux autres électeurs auraient eux aussi voté Marine Le Pen.

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    F.-S. : Comment expliquez-vous cette poussée du FN ? Par le vote contestataire ?

    B. G. : Cette idée du vote contestataire est profondément choquante. Le vote Front national existe depuis plus de 30 ans et il est, depuis, en progression constante. Mais on continue à en faire un vote de protestation, un vote d'exclus ou de gens qui ne savent pas très bien ce qu'ils font. Cette analyse est méprisante à l'égard de nos électeurs qui ont un très haut niveau de conscience politique, qui savent très bien ce qu'ils font, ce qu'ils veulent et ce qu'ils ne veulent pas.

    F.-S. : Marine le Pen donnera-t-elle des consignes de vote pour le second tour ?

    B. G. : Aucun des deux candidats (François Hollande et Nicolas Sarkozy, ndlr) ne nous a vraiment convaincu. Il nous faudrait de nombreuses raisons valables pour éventuellement nous prononcer pour l'un ou pour l'autre. Pour l'instant, rien n'est encore défini. Nous avons encore de nombreuses réunions, nous voulons examiner les éventuelles propositions des deux candidats et nous voulons nous tourner vers chacune des fédérations avant de prendre notre décision.

    F.-S. : Mais cette hypothèse n'est pas exclue ?

    B. G. : Ce serait envisageable si nous avions de bonnes raisons de le faire, c'est-à-dire si l'un ou l'autre des candidats reprenait certaines de nos propositions. Mais je crois que le PS et l'UMP veulent surtout piquer nos électeurs. Et nos électeurs en ont assez de ce mépris qu'exercent ceux qui les représentent.

    "La surprise du vote FN, j'ai entendu ça dix fois !"

    F.-S. : Comment comptez-vous faire fructifier ce résultat ?

    B. G. : Le premier round est terminé, nous ne serons malheureusement pas au second, mais nous serons très combatif pour le troisième (les élections législatives, ndlr). Il est quand même choquant que plus de six millions d'électeurs ne soient pas représentés au Parlement (le Front national n'a ni député, ni sénateur, ndlr). C'est une chose dont me parlent régulièrement mes collègues au Parlement européen car ils trouvent cela stupéfiant.

    F.-S. : Pensez-vous pouvoir remporter des circonscriptions cette année, malgré un mode de scrutin qui ne vous est pas forcément favorable ?

    B. G. : C'est très possible. Nous avons fait des projections. Il y a 335 circonscriptions où Marine Le Pen a dépassé les 12,5% d'inscrits, le minimum nécessaire pour se maintenir au second tour aux législatives. Si ces scores se confirmaient ou s'amplifiaient, nous y serions donc présents.

    F.-S. : Comment envisagez-vous l'avenir du Front national dans l'hypothèse d'une défaite de Nicolas Sarkozy ?

    B. G. : Le Front national est une organisation stable et pérenne depuis longtemps. La surprise du vote FN, j'ai entendu ça dix fois ! Si Nicolas Sarkozy est battu (le 6 mai, ndlr), je pense que l'UMP ne lui survivra pas. Nous serions dès lors la première force d'opposition à la gauche. Et les électeurs se reconnaîtront dans cette formation cohérente.

    F.-S. : Dans ce cas de figure, seriez-vous prêt a accueillir dans vos rangs d'anciens UMP, par exemple les élus de la Droite populaire ?

    B. G. : La Droite populaire a surtout pour fonction d'empêcher les électeurs de l'UMP de partir au FN.

    F.-S. : Et dans le cas d'une victoire du président sortant ?

    B. G. : Si Nicolas Sarkozy était réélu, nous aurions de nouvelles raisons d'être déçus.

    Propos recueillis par Philippe Peter
     
    France-Soir - 23/04/12
  • Aulnay-sous-Bois - Tuée au couteau et le visage défoncé: l'horreur...

    Dimanche, une femme de 53 ans a été retrouvée tuée de nombreux coups de couteau, le crâne défoncé, dans son appartement d'Aulnay. Un homicide d'une grande violence, dont le motif reste incertain.

     
    Le meurtre a eu lieu dans cet ensemble d'immeubles, à Aulnay-sous-Bois.
    Le meurtre a eu lieu dans cet ensemble d'immeubles, à Aulnay-sous-Bois. Google Maps

    On ne sait encore que peu de choses à propos de cette femme de 53 ans, retrouvée morte dans son appartement de l'allée du Merisier, à l'ouest d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Un quartier constitué de barres d'immeubles près de l'autoroute du Nord.

    Deux hémorragies mortelles

    Ce que l'on sait en revanche, c'est que sa mort est clairement d'origine criminelle. Selon le rapport d'autopsie, elle a reçu 14 coups de couteau dans le dos, qui ont provoqué une hémorragie pulmonaire. On sait par ailleurs qu'elle a été frappée au visage « à l'aide d'un objet lourd » selon une source judiciaire, des coups qui ont occasionné une hémorragie cérébrale. Un couteau, qui pourrait être l'arme du crime, a été retrouvé sur place.

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    Toutes les pistes sont ouvertes pour les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris chargés de l'affaire. Si quelques objets ont disparu de l'appartement, « ce n'est pas suffisant pour établir un mobile crapuleux », estime cette source. Elle a été retrouvée par l'une de ses connaissances dans une mare de sang dimanche matin. Elle était en arrêt-maladie suite à une intervention chirurgicale. Les issues de son appartement ne portaient pas de traces d'effraction.

     

    Par J.S
    France-Soir - 23/04/12
  • Dix enseignements sur le premier tour de l'élection présidentielle de 2012

    Une fois de plus, les électeurs ont été trompés par les médias et par les sondages.
    Une fois de plus, la bipolarisation remet en scène les éternels duettistes de l’UMP et du PS.
    Une fois de plus, la campagne met en scène les oppositions verbales et camoufle les convergences de fond.
    Andrea Massari décrypte pour Polémia les résultats du premier tour de l’élection présidentielle de 2012.

    Auteur : Andrea Massari - le 23 Avril 2012

     

     

     

  • Immigration- Du refus de voir à la peur de savoir - par Joëlle-Anne Robert

    Lire l'article: http://fr.novopress.info/111677/immigration-du-refus-de-voir-a-la-peur-de-savoir-par-joelle-anne-robert/

     

    Novopress - 23/04/12

  • Le score record de Marine Le Pen agite la presse étrangère

     

    T.d.L. | Publié le 23.04.2012, 11h40 | Mise à jour : 17h12

    Les journeaux européens relèvent avec inquiétude le score sans précédent du Front national, jugeant qui devrait peser lourd sur l'issue du second tour.

                        

          
    La presse européenne est sceptique ce lundi sur les chances de Nicolas Sarkozy de conserver le pouvoir en France au lendemain du premier tour. Elle relève avec inquiétude le score sans précédent du Front national, jugeant qu'il devrait peser lourd sur l'issue du second tour.

    Pour la presse britannique, seul un miracle pourrait sauver Nicolas Sarkozy


    Sous le titre « Sarkozy confronté à la défaite », le Times (centre-droit) note que la candidate d'extrême droite, Marine Le Pen, qui a engrangé un record de voix (17,9%), pourrait décider des résultats du second tour. Il accuse Hollande de se lancer dans « une politique économique fantaisiste » qui affaiblirait les perspectives d'un rétablissement économique de l'Europe et diminuerait son poids diplomatique.

    Le Guardian (centre-gauche) titre son éditorial « victoire aigre-douce pour la gauche ». Le socialiste François Hollande, en tête du premier tour, est « sur la crête de la vague de gauche », mais le score « stupéfiant » de Marine Le Pen douche l'enthousiame. Nicolas Sarkozy « a besoin d'un miracle pour garder son poste », estime le journal.

    Le Daily Telegraph (conservateur) affiche son scepticisme sur Hollande qualifié de « socialiste terne » ayant fait de la finance « son véritable ennemi ».



    Les journaux allemands évoquent « un vote de colère »


    Der Spiegel voit dans les résultats « le signe que les Français sont frustrés à la vue de l'état de leur pays et en colère contre leur président ». Pour l'hebdomadaire, l'évènement c'est le score d'une Marine Le Pen dont le discours est « crédible pour les classes modestes françaises qui souffrent ». Selon le Süddeutsche Zeitung (centre-gauche), le score du « est un avertissement fatidique pour toute l'Europe ». Quant à Hollande, il « ne convainc pas » et reste « le moins pire des maux ».

    Le Berliner Zeitung titre sur « la mauvaise surprise » Le Pen, « une honte pour la démocratie ». Le quotidien des affaires Handelsblatt écrit : « Notre pitié va à Hollande » qui devrait diriger à partir du 18 mai un pays à la population « profondément désillusionnée ». « Si Sarkozy veut encore gagner au deuxième tour, il devra gagner à la fois les voix de l'extrême droite et du centre - ce qui serait en tout état de cause une prouesse inédite dans l'arithmétique politique », estime le quotidien de référence Frankfurter Allgemeine Zeitung. Pour le Financial Times Deutschland, il s'agit « d'abord et avant tout d'un vote de rejet » contre Nicolas Sarkozy.

    En Belgique, Hollande a « un pied » à l'Elysée

    Pour le quotidien belge francophone Le Soir, François Hollande « a déjà un pied à l'Elysée ». Mais la gauche doit modérer sa joie, car le Front national, sans toutefois parvenir au second tour, « crée un nouveau choc ». Quant au président sortant, « en banalisant les thèses du FN tout en décevant son propre électorat, il a ramené les électeurs de la droite la plus dure à leur bercail ». Le Soir souligne également la « victoire personnelle » de Marine Le Pen qui « peut espérer à présent casser le paysage politique et tenter une recomposition de la droite en tentant de s'allier avec l'aile la plus dure de celle-ci ».

    « L'ouragan Le Pen » inquiète les journaux italiens


    « Hollande devant, ouragan Le Pen », titre lundi le quotidien italien de gauche La Repubblica qui estime que Sarkozy a été « giflé dans la course à l'Elysée ». « Le résultat du premier tour de la présidentielle annonce une finale tendue, plus âpre que prévue. Les deux candidats qui restent pour la finale, François Hollande et Nicolas Sarkozy, devront se disputer le suffrage de la colère, celui obtenu par le Front national, le parti xénophobe », écrit le quotidien dans son éditorial.

    « Hollande en tête, Sarkozy espère encore », titre le principal quotidien de la péninsule, le Corriere della Sera, pour qui « théoriquement, l'écart n'est pas irrécupérable dans les deux semaines à venir », avant le second tour de la présidentielle. « Hollande devant, Sarko le défi », titre La Stampa (modéré), le journal du groupe Fiat, rappelant dans son éditorial que « tout peut encore arriver ». Le quotidien souligne que si Hollande a gagné, le résultat « est inférieur à ce que l'on pensait » et le candidat socialiste « a semblé prudent ».

    Les Français « lassés de Sarkozy » dans la presse danoise

    Au Danemark, le quotidien Politiken estime que « les Français (sont) lassés de Sarkozy ». Pour son correspondant à Paris, « François Hollande peut compter sur un soutien massif des électeurs de gauche tandis que le président aura la lourde tâche de convaincre les électeurs de Marine Le Pen de voter pour lui ». Pour l'agence de presse Ritzau, « Hollande a mené une campagne modérée en promettant de créer un nouveau consensus dans la politique française. L'actuel président Sarkozy a en revanche été plus offensif avec entre autres un message clair affirmant qu'il est le seul en mesure de redresser l'économie touchée par la crise et en promettant une politique ferme vis-à-vis des étrangers. » « Hollande en route vers la victoire », « il gagne le premier round », « plus de votants que prévu », résume le quotidien suédois Dagens Nyheter, en s'inquiètant du score élevé du front national.

    Les électeurs de Hollande ont « voté pour la Grèce », saluent les journaux grecs

    En plaçant en tête Hollande, les Français ont « voté pour la Grèce », estime Ta Nea, principal quotidien grec (centre-gauche). Le journal avait salué plus tôt le socialiste comme un « Roosevelt européen », en raison de son soutien aux mesures de croissance en France et en Europe. Il espère que sa victoire pourrait faire pression sur Angela Merkel en faveur d'un tournant de la politique européenne « avec moins de rigueur, et plus d'accent sur le développement ».

    Les Français votent par dépit, selon la presse russe

    La presse russe estime lundi que les Français choisissent entre « deux maux » et votent plus « contre » que « pour ». « De deux maux, on choisit le plus frais », ironise le quotidien Kommersant, évoquant le candidat socialiste. « Sarkozy est le premier président de la Ve république à avoir perdu le premier tour », relève de son côté le quotidien Vedomosti, ajoutant toutefois que celui-ci « garde une chance de l'emporter ».

    « En France aujourd'hui (contrairement à ce qui se passe en Russie), on élit en votant contre : tout sauf Sarkozy, » écrit le quotidien populaire Komsomolskaïa Pravda. « Quelle que soit l'issue de l'élection, elle donne l'occasion de s'interroger sur l'état de la démocratie en France, et d'une manière générale là-bas. Il est mauvais, peut-être même pire que chez nous », affirme le journal. « Que cela plaise ou non, les plus de 60% de votes obtenus par Vladimir Poutine (à la présidentielle du 4 mars, NDLR) étaient des voix pour et non contre (les autres) », assure Komsomolskaïa Pravda. « Nous, au moins, nous savons à quelle sauce nous allons être mangés. Moins d'hypocrisie ».

    La presse israélienne s'inquiète de la percée de l'extrême droite
    La presse israélienne s'inquiète lundi de la percée de Marine Le Pen. « Deux en lice, une vainqueur », affirme le quotidien Maariv, qui qualifie la dirigeante du Front national, pourtant écartée du second tour, de «nouvelle chef de l'opposition », tandis que le journal Israël Hayom, titre: « Elle les a contournés sur la droite », en référence à François Hollande et Nicolas Sarkozy. « Le fait qu'un cinquième des Français s'identifient aux positions de l'extrême droite, même si elles sont dissimulées derrière le visage souriant d'une femme au ton modéré, doit nous inquiéter en tant qu'Israéliens », a déclaré au site d'information Ynet l'ancien ambassadeur israélien en France, Daniel Shek. « Les gens qui ont voté en masse pour Le Pen pour des motivations racistes, antisémites, par peur du chômage ou de la crise du système de protection sociale se rendront-ils aux urnes au second tour? », se demande Avirama Golan, une éditorialiste du quotidien de gauche Haaretz, s'interrogeant sur leur choix entre Hollande et Sarkozy.

    La presse consacre également quelques lignes au vote de la communauté française, comportant beaucoup de binationaux franco-israéliens, qui ont de nouveau plébiscité Nicolas Sarkozy (plus de 80% en 2007). Nicolas Sarkozy a obtenu près de 80,5 % des voix, distançant largement François Hollande (près de 8%), Marine Le Pen (3,87% -Jean-Marie Le Pen avait obtenu 1% en 2007) et François Bayrou (3,5%). A noter que dans le bureau de vote de Ramallah (Cisjordanie), qui accueillait des électeurs de l'ensemble des Territoires palestiniens, Jean-Luc Mélenchon arrive en tête avec 33,33 % des suffrages (sur 54 votants), devançant d'une voix François Hollande (31,4 %).

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