Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1220

  • Marine Le Pen: les militants attendent la vague bleu Marine

    Les militants frontistes sont de plus en plus nombreux à assumer publiquement leur orientation politique. Ils l'ont prouvé mardi lors du traditionnel défilé de Jeanne d'Arc.

     
    Les militants sont venus soutenir leur chef de file ce mardi à Paris
     

    « Français fier et fort ». C'est le slogan qui figurait sur le t-shirt de certains partisans de Marine Le Pen rassemblés mardi matin sur la place du Palais royal, à Paris. Réunis pour le traditionnel défilé de Jeanne d'Arc du 1er mai, ces frontistes décomplexés et peu habitués aux manifestations de masse, ont ainsi tenu à remercier leur ex-candidate à l'élection présidentielle pour son résultat obtenu le 22 avril (17,9% des suffrages exprimés). En attendant son arrivé, les plus téméraires se chauffent la voix. L'enthousiasme est palpable et les slogans fusent : « Ni droite ni gauche, bleu marine ! » ou encore « On est chez nous ! » sont répétés en chœur, notamment par les membres des « Jeunes avec Marine » venus en nombre.

    « C'est la première fois que je viens et c'est aussi la première fois que je vote », explique Geoffroy, originaire d'une petite commune de Seine-et-Marne et actuellement étudiant dans la capitale. « On se mobilise, on perpétue l'élan qui s'est dégagé au premier tour. On veut se montrer », indique-t-il. Ses deux amis acquiescent : « Marine a fait un bon score », estime Jérémy qui aurait certes préféré la voir au second tour. Mais « on est surtout là pour revendiquer notre fierté d'être Français », indique Nicolas. « Les gens ici ne sont pas racistes dans leur grande majorité », précise Geoffroy. « Je ne regarde pas la race ou la couleur de la peau. Ce sont des valeurs que je défends. Si on ne les protège pas, ça ne peut pas marcher ».

    Cliquez ici !

     

    Hommage à Jeanne d'Arc

    Le cortège s'ébranle peu après 10h30. Des représentants de toutes les fédérations régionales sont présents. Un éclectisme le plus total règne au sein de ce groupe en apparence pourtant homogène. Les jeunes du FNJ côtoient les anciens combattants toutes décorations dehors, les loups solitaires marchent aux côtés de familles entières, les jeunes fils et filles de bonne famille de l'ouest parisien évoluent avec les skinhead en bombers et rangers. Une nuée de drapeaux tricolores file vers la statue de Jeanne d'Arc, place des Pyramides, au pied de laquelle Marine Le Pen dépose une gerbe de fleurs. Un bref moment de recueillement, puis la marche reprend vers la place de l'Opéra d'où la leader du FN doit s'adresser à la foule. La fête est réussie. « L'année prochaine, nous serons encore plus nombreux », promet Josiane, une militante de la première heure persuadée que le grand soir version bleu marine est désormais proche.

    De notre envoyé spécial Philippe Peter 
     
    Source France-Soir
  • A Avignon, Sarkozy revendique le droit d'"être fier d'être français"... parle de "Stéphane" Camus... et reprend sans vergogne les thèmes de Marine Le Pen !

     

    Le Monde.fr | 30.04.2012 à 20h02 • Mis à jour le 30.04.2012 à 20h56

    Par Hélène Bekmezian

     

     
    Nicolas Sarkozy à Avignon, le 30 avril.
    Nicolas Sarkozy à Avignon, le 30 avril. | AP/Claude Paris

     

    Pour l'un des derniers meetings de sa campagne présidentielle, lundi 30 avril, Nicolas Sarkozy a tenu à Avignon un discours peu innovant en termes de propositions tout en faisant des appels du pied de plus en plus francs auprès de l'électorat du Front national.

    Après un déplacement à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône) un peu houleux, le président-candidat a pris la parole lors d'une réunion publique à Avignon. Reprenant une thématique utilisée à plusieurs reprises, M. Sarkozy a affirmé que "jamais, jamais, [il n'avait] reculé" face à la "pensée unique" . "Personne ne m'empêchera de dire ma part de vérité", a-t-il assené, sous les acclamations du public.

    M. Sarkozy a de nouveau reproché au candidat socialiste, François Hollande, de dénigrer les 6,4 millions d'électeurs du Front national : "J'ai vu François Hollande qui le soir du premier tour prenait sa pince à linge, a-t-il ainsi ironisé, sous les rires du public. Je parle à ceux qui m'ont fait confiance, malgré tout, de porter leur vote sur ma candidature. Mais je parle aussi à ceux qui ont fait un autre choix : c'était leur droit, c'est le peuple qui choisit les candidats, pas les candidats qui choisissent le peuple."

    "STÉPHANE CAMUS" ET "LA DÉFENSE DE NOTRE PATRIMOINE"

    De fait, le candidat de l'UMP s'est adressé plus ou moins directement à l'électorat frontiste. "Nous voulons garder nos paysages, nos valeurs, nos habitudes, la fierté d'être français", a-t-il notamment dit, ajoutant toutefois qu'il "[se battait] pour une France ouverte, pas pour une France rétractée". "Jamais je ne vous dirai : ayez peur de l'autre, ayez la haine de l'autre [...]. Je déteste le racisme, l'homophobie, l'exclusion, la violence, le sectarisme", a-t-il assuré.

    Plus tard, M. Sarkozy a tenu à rappeler que, "aux Etats-Unis, une maison sur deux a le drapeau des Etats-Unis d'Amérique tellement on est fiers de son pays [...]. Nous on est fiers d'être Français !". Puis, après avoir cité "Stéphane Camus" - au lieu d'Albert Camus -, M. Sarkozy a revendiqué le "droit de citer Charles Péguy ou Victor Hugo", la "défense du français" et de "notre patrimoine culturel".

    Deux points qu'il n'avait pas défendus jusqu'à présent avec tant de vigueur et qui rappellent le programme de Marine Le Pen sur la culture, sous les intitulés "valoriser notre patrimoine et notre culture" et "soutenir l'exception culturelle française".

    "NOUS NE VOULONS PAS QUE L'ON ENFERME DES FEMMES DERRIÈRE DES PRISONS DE TISSU !"

    Puis M. Sarkozy est largement revenu sur l'immigration, formulant à nouveau ses propositions : réduction de moitié du nombre d'immigrés, obligation de dix ans de résidence et de cinq ans de cotisations pour bénéficier du RSA et du minimum vieillesse, refus du droit de vote pour les étrangers, obligation pour tout étranger aspirant à être naturalisé de passer un examen de français et de "connaissance de la République" (ce qui, pour cette dernière proposition, est déjà le cas depuis le 1er janvier).

    "Si un étranger veut devenir Français, il le peut et aura le droit de vote. S'il veut rester étranger, il n'aura pas le droit de vote parce que ici c'est la République française !", a-t-il assené, sous les ovations du public avant d'ajouter, cette fois sous les sifflements de la foule : "Aucune religion, aucun précepte ou culture étrangère ne nous fera renoncer à la défense de ce principe essentiel : femmes et hommes, êtres humains, parfaitement à égalité. Nous ne voulons pas que sur notre territoire l'on enferme des femmes derrière des prisons de tissu !"

    Le président-candidat s'est ensuite livré à une charge contre l'Europe, devenue "Europe passoire ouverte à tous les vents où n'importe qui peut faire n'importe quoi" alors que l'Europe était censée, selon lui, "protéger la civilisation européenne" et "défendre un projet humaniste". "L'Europe est forte parce qu'elle s'appuie sur des pays forts. [...] En faisant l'Europe, nous devions bâtir en commun notre souveraineté [...]. Je le dis : si dans un an Schengen n'est pas revenu dans des conditions normales de fonctionnement, je rétablirai les contrôles aux frontières de la France", a-t-il dit, reprenant une proposition déjà formulée et s'approchant du principe d'"Europe des nations" défendu par la candidate du Front national.

    Enfin, M. Sarkozy a terminé son discours sur le thème de l'éducation, rapprochant maladroitement le respect à l'école et la dépénalisation du cannabis. "Il y a une limite entre le bien et le mal, tout ne se vaut pas. A l'école, je veux qu'on apprenne que l'enfant est au-dessous du maître, qu'on apprenne à nos enfants qu'il y a une règle, un respect", a-t-il dit. Difficile, là encore, de ne pas voir la ressemblance sémantique avec le programme de Marine Le Pen, qui défend "la valeur centrale de discipline" et affirme qu'"à l'école tout le monde n'est pas au même niveau. Le professeur est au-dessus de l'élève. Et le parent d'élève n'est pas le client du professeur".

    Hélène Bekmezian

     

     

  • Pour la première fois, les homosexuels font gerbe commune avec les autres déportés

     

    dimanche 29.04.2012, 05:02- La Voix du Nord

     Philippe Couillet-Bourgeois milite pour la reconnaissance des homosexuels, mais pas pour «le mélange des genres». PHOTO PIB
     Philippe Couillet-Bourgeois milite pour la reconnaissance des homosexuels, mais pas pour «le mélange des genres». PHOTO PIB

    | SOUVENIR |

    L'année dernière, il jurait qu'il finirait par y arriver. Philippe Couillet-Bourgeois ...  

    ne se doutait pas qu'il obtiendrait satisfaction à peine un an plus tard. Aujourd'hui, son association, les Oublié-e-s de la mémoire, qui perpétue le souvenir des déportés homosexuels, fera gerbe commune avec les autres pour la Journée nationale de la Déportation.

    Jusqu'ici, c'étaient les Flamands roses qui tenaient à la Noble Tour une cérémonie parallèle en souvenir des homosexuels déportés pendant la Seconde Guerre mondiale. Cet aparté n'était pas du goût de tous. « Certains membres des Flamands roses ont travaillé dessus quelques années, mais ce n'est pas une association mémorielle reconnue, distingue Philippe Couillet-Bourgeois. De toute façon, ils veulent une cérémonie spécifique et pas unitaire. » Pour les autres associations de déportés, la pilule est dure à avaler et le président des Oublié-e-s de la mémoire ne leur donnera pas tort. Avec les Flamands roses, le torchon brûle. « Ce qu'il faudrait avec eux, c'est que le terme "homosexuel" soit incorporé au discours alors qu'aucune autre catégorie de victime n'est citée. Ils se servent de la commémoration comme d'une tribune politique alors que ce n'est pas le lieu. Il ne faut pas mélanger les genres. »

    Réconciliation

    Depuis trois ans, le président se glissait au premier rang pour assister à la cérémonie. Mais aujourd'hui, il siégera dans le même carré que les trois autres associations du souvenir : la FNDIRP (Fédération des Déportés internés résistants et patriotes), l'UNADIF (Unions des Déportés et internés de la Résistance) et l'AFMD (Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation).

    Cette fois-ci, les Oublié-e-s ont pu participer à la réunion préparatoire. « On savait que les anciens combattants refuseraient, mais seuls ceux en lien avec les déportés ont été autorisés à émettre un avis. » La présidente Nord de la FNDIRP n'était pas opposée à une réconciliation. « J'ai un esprit très rassembleur, assure Betty Welche-Fossier. Les déportés homosexuels ne représentent pas la majorité des cas, mais on ne peut pas les ignorer. » L'AFMD va même plus loin : elle aurait proposé de graver leur nom dans la pierre.

    Philippe Couillet-Bourgeois lui-même n'en demandait pas tant. « J'avais suggéré de créer une oriflamme avec tous les symboles des déportés », décrit-il. À terme, il espère participer au cofinancement de la gerbe et à la rédaction du discours nationaux.

    Mais pour l'instant, il savoure cette victoire. Dalila Dendouga, l'adjointe chargée des droits de l'homme, aussi. « On a toujours milité pour le dialogue et pour que les associations aient une représentation commune », souligne-t-elle. Autrement dit, nul besoin que les Flamands roses organisent une cérémonie à part. Peut-être le feront-ils malgré tout, mais une chose est sûre : l'Égide, représentative des associations LGBT dans la région, partira à l'issue du premier dépôt de gerbe. •

    ALINE CHARTREL

    Commémoration pour la Journée nationale de la Déportation, ce matin à 10 h, à la Noble Tour, rue des Déportés.

    Nous n'avons pas pu joindre Les Flamands roses. 

    La Voix du Nord

  • Jean-Marie Le Pen s'adresse à Nicolas Sarkozy au Parlement européen le 10 juillet 2008

    A voir absolument!

    Sarkozy se réjouira après cette intervention de Jean-Marie Le Pen que "le Front National soit mort!"

     

     

     

     

  • Le 1er mai à Paris, tous avec Marine !

    sans-titre.png Marine 1er mai.png

  • En sortant du "J'ose", DSK provoque un mouvement de foule...

    Posté par le 30 avril 2012

     

    « Je compte vivement sur votre présence et il va s’en (sic) dire qu’aucune excuse et aucune absence ne sera tolérée ou acceptée. Bises et à samedi. Juju. » C’est par ce mail que Julien Dray a invité ses amis à fêter son anniversaire samedi au bar-club J’ose, 147, rue Saint-Denis, dans le IIe arrondissement de Paris.

    Le député de l’Essonne avait dû annuler, à la suite d’un malaise cardiaque, une fête le 31 mars. Près de 150 personnes ont répondu à son invitation dans le restaurant ouvert dans un ancien sex-shop, entre une sortie de parking public et l’entrée du passage du Grand-Cerf. Derrière la vitrine vert turquoise, le J’ose (son patron se prénomme José) se déploie sur trois niveaux avec un bar-lounge au rez-de-chaussée, un restaurant franco-thaï au premier étage et une discothèque en sous-sol. En souvenir de l’histoire du lieu, le patron proposait des menus « coquins » (« préliminaires » pour les entrées ou « orgasme » pour les desserts) mais ces clins d’œil suggestifs ont dû être abandonnés sous la pression des habitants de ce quartier chaud en plein renouveau.

    Quelle ambiance samedi soir ? « Celle d’un anniversaire à Juju, avec petits-fours et champagne », glisse un participant. Arrivés parmi les premiers vers 22 heures, Dominique Strauss-Kahn et son épouse Anne Sinclair s’installent au premier étage, en compagnie de deux amis, les députés de Paris Jean-Marie Le Guen et Jean-Christophe Cambadélis, et de Nathalie Bidermann, une communicante d’Euro RSCG.

    Lire la suite et voir la photo de DSK  avec un admirateur

  • En sortant du "J'ose", DSK provoque un mouvement de foule

                     

    Sur des photos postées sur Twitter par des invités, on voit DSK posant dans la rue, avec des passants.

    Sur des photos postées sur Twitter par des invités, on voit DSK posant dans la rue, avec des passants.
    | (TWITTER.)

     

    « Je compte vivement sur votre présence et il va s’en (sic) dire qu’aucune excuse et aucune absence ne sera tolérée ou acceptée. Bises et à samedi. Juju. » C’est par ce mail que a invité ses amis à fêter son anniversaire samedi au bar-club J’ose, 147, rue Saint-Denis, dans le IIe arrondissement de .                                 

     

     
    Le député de l’Essonne avait dû annuler, à la suite d’un malaise cardiaque, une fête le 31 mars. Près de 150 personnes ont répondu à son invitation dans le restaurant ouvert dans un ancien sex-shop, entre une sortie de parking public et l’entrée du passage du Grand-Cerf. Derrière la vitrine vert turquoise, le J’ose (son patron se prénomme José) se déploie sur trois niveaux avec un bar-lounge au rez-de-chaussée, un restaurant franco-thaï au premier étage et une discothèque en sous-sol. En souvenir de l’histoire du lieu, le patron proposait des menus « coquins » (« préliminaires » pour les entrées ou « orgasme » pour les desserts) mais ces clins d’œil suggestifs ont dû être abandonnés sous la pression des habitants de ce quartier chaud en plein renouveau.

    Quelle ambiance samedi soir? « Celle d’un anniversaire à Juju, avec petits-fours et champagne », glisse un participant. Arrivés parmi les premiers vers 22 heures, Dominique Strauss-Kahn et son épouse s’installent au premier étage, en compagnie de deux amis, les députés de Paris Jean-Marie Le Guen et Jean-Christophe Cambadélis, et de Nathalie Bidermann, une communicante d’Euro RSCG. « J’ai été un peu surpris de tomber sur eux, raconte un invité. Anne était très détendue, DSK était heureux d’être là, tout en reconnaissant que cette période de sa vie n’était pas la plus gaie. » Parmi les people, les acteurs Michel Boujenah et Yvan Attal, le journaliste Jean-Pierre Elkabbach, Hélène (de la série « Hélène et les garçons »), MC Solaar, Daniela Lumbroso…

    De nombreuses personnalités politiques étaient aussi de la fête. Outre des élus de la région Ile-de-France, quelques ténors du PS, dont Ségolène Royal, venue avec sa fille (son fils Thomas Hollande est arrivé plus tard). Quand elle a su que DSK était présent, elle s’est réfugiée au bar, puis est partie peu après 23 heures sans l’avoir vu. « Je n’ai jamais dîné avec lui, je ne l’ai pas vu, pas salué », insiste-t-elle. En revanche, Manuel Valls, directeur de la communication de la campagne Hollande, est venu le saluer à sa table. Quant à Pierre Moscovici, directeur de campagne, il est resté boire un verre avec deux amis au rez-de-chaussée et n’a, semble-t-il, pas vu DSK. « Je ne savais pas qu’il était là. Si j’avais su… » assure-t-il, sans en dire plus. Lorsque le socialiste Claude Bartolone et le Vert Jean-Vincent Placé ont débarqué après minuit, l’ex-favori des sondages était déjà reparti.

    En quittant le club vers 23h30, DSK ne rasait pas les murs. Bien au contraire. Des jeunes femmes qui dînaient près de là lui ont fait signer des autographes et ont posé à ses côtés. « Il y a eu un mouvement de foule lorsqu’il est sorti. Tout le monde voulait faire des photos alors on l’a fait poser devant le restaurant la Mémé, sur le trottoir d’en face, pour éviter d’avoir les sex-shops en arrière-plan », témoigne, amusé, un fêtard socialiste. « DSK tenait son épouse, très élégante dans son tailleur rose pâle, par l’épaule. Des jeunes femmes sont venues l’embrasser. Anne Sinclair est restée en retrait », raconte Fred, le gérant de la Mémé. La soirée a continué sans lui jusqu’à plus de 3 heures. Les voisins, excédés, ont appelé la police. « Si on avait su que c’était une soirée des huiles du PS, on serait venu boire un coup », rigole un des occupants de l’immeuble situé au-dessus de l’établissement.
     
     
    Christine Henry, Philippe Martinat et E.H. | Publié le 30.04.2012, 07h17

    Le Parisien

  • Infirmières bulgares contre nucléaire, un "deal secret" Sarkozy-Kadhafi, selon un journal

     

    Créé le 30-04-2012 à 17h10- Mis à jour à 17h10

     

     
     
    L'hebdomadaire Les Inrockuptibles, disant s'appuyer sur des documents officiels, affirme qu'en 2007, Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi ont conclu un arrangement "secret", le dirigeant libyen libérant des infirmières bulgares en échange d'un accord sur le nucléaire avec Paris.

    Le magazine, à paraître mercredi, affirme avoir pu consulter certains "dossiers confidentiels" qui "s'entassent dans les archives de l'Elysée et du Quai d'Orsay".

    Interrogé lundi par l'AFP sur l'authenticité de ces documents, le Quai d'Orsay n'a fait de commentaire immédiat. L'Elysée de son côté n'a pas souhaité y réagir.

    Le magazine affirme que "l'essentiel de l'affaire s'est soldé en sept jours, en une succession de bluffs, loin du temps long de la raison diplomatique" et assure que "le sort des infirmières bulgares s'est joué sur des missiles français et une centrale nucléaire".

    En décembre 2007, au premier jour d'un visite à Paris de Mouammar Kadhafi à Paris, six mois après la libération des Bulgares, l'Elysée avait détaillé les accords et contrats signés avec la Libye, parmi lesquels un accord de "coopération pour le développement des utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire" pouvant conduire à la livraison d'un réacteur destiné à dessaler l'eau de mer.

    Quelques mois plus tôt, Nicolas Sarkozy, qui vient d'être élu à la présidence française, s'activait à persuader Kadhafi de libérer les Bulgares accusées en Libye d'avoir inoculé volontairement le virus du sida à des enfants.

    Le 16 juillet, rapportent Les Inrockuptibles, l'ambassadeur de France à Tripoli Jean-Luc Sibiude reçoit un télégramme de Paris lui demandant "d'approcher au plus haut niveau les autorités libyennes pour leur soumettre un projet d'accord-cadre de coopération franco-libyenne", selon le message confidentiel cité par le magazine.

    "Ce texte pourrait être signé lors de la visite qu'envisage de faire le président de la République en Libye, si nous avons reçu d'ici là la confirmation de l'extradition des infirmières", explique un conseiller de Bernard Kouchner, alors ministre des Affaires étrangères à l'ambassadeur.

    Paris énumère les domaines sur lesquels il pourrait porter parmi lesquels le "nucléaire", souligne Les Inrockuptibles.

    Deux jours plus tard, toujours dans un télégramme, l'ambassadeur de France informe son ministre de tutelle que Kadhafi a apprécié le mot "nucléaire". "Les Libyens attendaient ce signal qui répond à une demande personnelle du colonel Kadhafi", écrit-il.

    Dans la nuit du 23 juillet, l'ambassadeur reçoit un nouveau télégramme de Paris annonçant que l'accord nucléaire souhaité par Kadhafi est accepté par Paris. Le "oui" français doit être remis au Libyen "dans les meilleurs délais", mais "uniquement si les infirmières et le médecin sont d'ici là libérés", souligne le télégramme, cité par le magazine.

    "Cela marche, commente l'hebdomadaire. Le lendemain, mardi 24 juillet, Mouammar Kadhafi libère les infirmières bulgares".

    Interrogé en 2007 par une commission parlementaire, Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée et plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy, avait assuré que la libération des soignants bulgares n'avait pas donné lieu à des "contreparties".

    Le Nouvel Observateur - 30/04/12

  • Rome: rixe dans une église, deux personnes poignardées par un Marocain

    Rome : Rixe dans une église, deux personnes poignardées par un marocain

    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

     

     

    30/04/2012 – 13h00
    ROME (NOVOpress) –
    Dimanche sanglant hier à la basilique romaine de Sainte-Marie du Transtévère (photo), lors du repas pour SDF organisé, comme chaque semaine, par la Communauté de Sant’Egidio, qui est en charge de la paroisse.

    Deux personnes, un Italien (Sarde) de 41 ans, qui travaillait au service de la table, et un SDF «roumain», ont été gravement blessées à coups de couteau par un Marocain de 44 ans, qui a été arrêté par la police. D’après la première reconstitution des faits, le Marocain avait été prié de quitter les lieux et de revenir un peu plus tard, toutes les places à table étant occupées. Il est alors revenu dans l’église armé d’un couteau et a frappé à plusieurs reprises le serveur italien (qu’il a blessé notamment à la cuisse et au bras) ainsi que le « Roumain », dont il a transpercé le poumon. Les deux victimes ont été hospitalisées.

    Mario Marazziti, porte-parole de la Communauté de Sant’Egidio, a expliqué le drame par l’aggravation de la pauvreté. Jusqu’à récemment, 20 à 25 personnes se présentaient au repas dominical, mais « en quelques semaines, elles sont devenues de 100 à 120. Cela a entraîné des files d’attente et il n’y a plus de places pour tous. Les immigrés restent la majorité mais il y a désormais de très nombreux Italiens ».

    Les esprits naïfs pourront se demander pourquoi, dans ces conditions, la Communauté de Sant’Egidio continue à militer pour l’immigrationnisme le plus débridé. Son fondateur, Andrea Riccardi, désormais ministre de la Coopération internationale et de l’intégration sociale du gouvernement Monti, prône l’importation de toujours plus d’immigrés pour « rajeunir le pays » et a récemment rouvert Lampedusa aux débarquements d’Afrique du Nord.

    Marazziti a en tout cas saisi l’occasion de faire un peu de publicité à la Communauté de Sant’Egidio. Selon lui, « les espaces de solidarité empêchent le désespoir et l’explosion des drames individuels. Que serait Rome sans cette solidarité ? Il y aurait des explosions de folie individuelle comme celle d’aujourd’hui ». « Nous parvenons, a conclu le porte-parole de la Communauté de Sant’Egidio, à décompresser la violence, le malaise et le désespoir ».

    Il faut savoir que le gouvernement Monti, pour obéir aux normes européennes, a entrepris de remettre à plat le régime fiscal très avantageux concédé jusqu’ici à l’Église catholique et à l’ensemble de ses congrégations, communautés et associations, qui échappaient en particulier aux taxes foncières. Les défenseurs de cette exemption ont mis en avant la nécessité de l’assistance aux immigrés. Selon Avvenire, le quotidien de l’épiscopat italien, « si en Italie le phénomène de l’immigration n’a pas provoqué de blessures ou de lacérations dramatiques, c’est dû en partie à l’esprit d’accueil propre à notre tradition et au soutien capillaire que les organisations catholiques, avec d’autres associations d’inspiration laïque ou religieuse, déploient pour favoriser la première intégration des immigrés et pour satisfaire les exigences élémentaires des personnes les plus faibles de l’immigration ».

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
  • Le corps de l'ancien ministre libyen du pétrole retrouvé dans le Danube

    Le corps de l’ancien ministre libyen du pétrole retrouvé dans le Danube

    La police a annoncé que le corps de l'ancien ministre libyen du Pétrole et proche de Mouammar Kadhafi, Choukri Ghanem, mort dimanche 29 avril 2012 à Vienne où il s'était exilé, a été retrouvé dans le Danube.

    Le cadavre de cet homme de 69 ans a été découvert dans le fleuve en début de matinée, selon un communiqué de la police. 

    RFI  

     

  • BHL : "Cessons de parler de "diabolisation" du FN, c'est un mot avancé par les Le Pen pour se victimiser"

    Pour Bernard-Henri Lévy, la droite républicaine doit mener une "lutte à mort" contre le FN, un parti dont il rejette "le ton de haine et de violence qui l’habite".

     

    Le "combat politique" contre le FN doit-il évoluer, voire changer de nature ?

    Il doit se durcir. Et, en particulier dans la famille politique dont vous êtes, à Atlantico, proche. Car, entre vous et eux, entre la droite républicaine et les factieux, je vous répète que c’est la lutte à mort. Je dis bien à mort. Ce sont des gens qui ont tenté, jadis, de tuer le Général de Gaulle. Ce sont les mêmes, ou leurs héritiers, qui vont tenter aujourd'hui de tuer symboliquement Sarkozy et de faire imploser, de discréditer de mettre à genoux, les droites traditionnelles.

    Vous me direz que ce n’est pas mon affaire, puisque cette droite traditionnelle n’est pas ma famille et que ce n’est pas pour son candidat que je vote ? Eh bien si, justement. C’est l’affaire de tout le monde. Voir une femme qui fait huer des noms juifs dans ses meetings, qui valse avec des néonazis à Vienne et qui s’entoure, à Paris, d’authentiques cryptofascistes, mener le jeu à droite, ce n’est une bonne nouvelle pour personne. Pendant des décennies, j’ai invité la gauche à maintenir la « barrière d’espèce » entre la gauche totalitaire et la gauche social-démocrate – et ce combat, d’ailleurs, est peut-être moins gagné qu’il n’y paraissait. Eh bien c’est la même chose à droite : il y a la même « barrière d’espèce » entre la droite antidémocrate de Marine Le Pen et la droite centriste ou UMP – et faire sauter cette barrière d’espèce, faire comme s’il s’agissait de deux variétés de la même espèce et se laisser par exemple, les lendemains d’élection, au geste apparemment anodin qui consiste à additionner les deux électorats, voilà la pente fatale.

    Désormais, la gauche doit-elle suivre une ligne mesurée telle que celle engagée par François Hollande qui envoie de discrets signaux aux électeurs du FN ou suivre la tendance engagée par Benoit Hamon qui parle de "xenophobie" et d' "islamophobie" chez les électeurs du FN, voire d'Eva Joly parlant de honte pour la France en évoquant le score de Marine Le Pen au premier tour ?

    Ce sont les seconds qui ont raison. Je n’ai aucune sympathie, je vous le répète, pour Madame Eva Joly. Mais c’est vrai que ce score lepéniste est un score qui fait honte. Alors, après, les « discrets signaux » envoyés aux électeurs du FN ? Je n’aime pas ça non plus. Je pense que c’est une autre erreur. Mettez-vous, une seconde, dans la tête d’un de ces électeurs FN voyant s’agiter, autour de lui, tout ce ballet de prétendants, toutes ces attentions, ces prévenances, ces signaux plus ou moins discrets, ces analyses à n’en plus finir, ces appels du pied dans tous les sens. Il se dit quoi, l’électeur en question ? Qu’il a drôlement bien fait de voter FN. Et qu’il faudra, la prochaine fois, le faire plutôt deux fois qu’une et être, si possible, encore plus nombreux à le faire. Voilà où il en est. Voilà où nous en sommes.

    Propos recueillis par Aymeric Goetschy

    Atlantico - 27/04/12

     

  • Alfred de MUSSET (1810-1857)

    LA NUIT DE MAI

     LA MUSE

    Poète, prends ton luth et me donne un baiser ;
    La fleur de l'églantier sent ses bourgeons éclore,
    Le printemps naît ce soir ; les vents vont s'embraser ;
    Et la bergeronnette, en attendant l'aurore,
    Aux premiers buissons verts commence à se poser.
    Poète, prends ton luth, et me donne un baiser.

    LE POÈTE

    Comme il fait noir dans la vallée !
    J'ai cru qu'une forme voilée
    Flottait là-bas sur la forêt.
    Elle sortait de la prairie ;
    Son pied rasait l'herbe fleurie ;
    C'est une étrange rêverie ;
    Elle s'efface et disparaît.

    LA MUSE

    Poète, prends ton luth ; la nuit, sur la pelouse,
    Balance le zéphyr dans son voile odorant.
    La rose, vierge encor, se referme jalouse
    Sur le frelon nacré qu'elle enivre en mourant.
    Écoute ! tout se tait ; songe à ta bien-aimée.
    Ce soir, sous les tilleuls, à la sombre ramée
    Le rayon du couchant laisse un adieu plus doux.
    Ce soir, tout va fleurir : l'immortelle nature
    Se remplit de parfums, d'amour et de murmure,
    Comme le lit joyeux de deux jeunes époux.

    LE POÈTE

    Pourquoi mon coeur bat-il si vite ?
    Qu'ai-je donc en moi qui s'agite
    Dont je me sens épouvanté ?
    Ne frappe-t-on pas à ma porte ?
    Pourquoi ma lampe à demi morte
    M'éblouit-elle de clarté ?
    Dieu puissant ! tout mon corps frissonne.
    Qui vient ? qui m'appelle ? - Personne.
    Je suis seul ; c'est l'heure qui sonne ;
    Ô solitude ! ô pauvreté !

    LA MUSE

    Poète, prends ton luth ; le vin de la jeunesse
    Fermente cette nuit dans les veines de Dieu.
    Mon sein est inquiet ; la volupté l'oppresse,
    Et les vents altérés m'ont mis la lèvre en feu.
    Ô paresseux enfant ! regarde, je suis belle.
    Notre premier baiser, ne t'en souviens-tu pas,
    Quand je te vis si pâle au toucher de mon aile,
    Et que, les yeux en pleurs, tu tombas dans mes bras ?
    Ah ! je t'ai consolé d'une amère souffrance !
    Hélas ! bien jeune encor, tu te mourais d'amour.
    Console-moi ce soir, je me meurs d'espérance ;
    J'ai besoin de prier pour vivre jusqu'au jour.

     

    (extrait)

  • Traditions européennes: la fête de Mai

     
    Traditions européennes : la fête de mai

     

    La fête de Mai marque le « début de l’été ». Mai est le mois où l’année bascule, entre sur son second versant, où le printemps triomphe définitivement des puissances de l’hiver et de la nuit.

    C’est l’occasion d’une fête communautaire, un des moments privilégiés pour les familles de se retrouver dans un contexte champêtre.

    Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, les jeunes gens des villages se réunissaient autrefois et s’affairaient pour préparer la fête du printemps. Ils devaient couper un arbre, ne conserver à son extrémité que quelques branches garnies de feuilles puis le dresser devant l’église ou sur la place du village, après l’avoir décoré de rubans et de petits drapeaux et fixé à son sommet une couronne confectionnée de feuilles et de fleurs.

    Il est en quelque sorte le pendant du sapin de Noël.

    L’arbre de Mai est le symbole de la vie et la couronne, par sa forme circulaire, symbolise une année, c’est-à-dire les quatre saisons s’incarnant dans l’éternel retour du cycle de la vie.

    Traditions européennes : la fête de mai

    Cet arbre de mai, symbolisant le triomphe du Printemps sur les forces obscures de l’hiver, devenait pour un temps le point de polarité de toutes les festivités. Autour de lui se succédaient les danses et les grandes rondes, dans l’ambiance chaleureuse et communautaire d’un grand repas.

    Il est intéressant de noter que le nom de mai dérive du nom de Maia, la déesse de la fertilité. Et la fête de l’arbre de mai est bel et bien une fête dédiée à la fertilité. On y retrouve tous les symboles de la naissance. Ainsi, la nuit de la pleine lune de mai, les anciens Germains dressaient des mâts décorés ou des arbres.

    Une variante de ces festivités consistait à planter un arbre, et non plus à le couper.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
  • Des villas bâties en un mois: les clandestins bulgares travaillaient sept jours sur sept pour 250 € par mois

    Dix ressortissants bulgares titulaires d’un simple titre de séjour touristique mais travaillant huit heures par jour, sept jours sur sept, comme ouvriers du bâtiment pour 250 euros par mois. Tous logés dans un appartement de 60 m² à Bourgoin-Jallieu.

    Lundi matin, c’est un véritable réseau de travailleurs clandestins, des rives de la mer Noire aux quais de la Bourbre, qui a été démantelé par les agents de la brigade mobile de recherche de l’Isère et du Rhône de la police aux frontières (PAF). À l’origine de cette affaire, une dénonciation parvenue à la BMR de l’Isère, en janvier 2012. Une enquête était alors ouverte pour travail illégal, emploi d’étrangers sans autorisation de travail, escroquerie aux prestations sociales, faux et usage de faux.

    Les investigations et les surveillances menées par les hommes de la PAF allaient rapidement être éloquentes, les enquêteurs constatant des allées et venues d’ouvriers bulgares non déclarés, d’un appartement situé au 18 de l’avenue du Professeur-Tixier à Bourgoin-Jallieu vers différents chantiers de maisons individuelles dans le Nord-Isère et le Rhône.

    « 250 euros par mois par ouvrier »

    C’est justement sur le chantier d’une villa en construction, chemin de la Tour à Feyzin, que les enquêteurs ont procédé, lundi matin, à l’interpellation de dix ouvriers et de leur “patron”, un maçon bulgare de 39 ans. Domicilié à Bourgoin-Jallieu et fondateur en Bulgarie de la société BTP Story Perfect, ce dernier n’était pas pour autant déclaré comme employeur en France. Une opération à laquelle se sont joints différents services comme les Urssaf et le BCR, bureau central de recouvrement, de Lyon. Dans l’appartement de Bourgoin-Jallieu où étaient logés les ouvriers, les enquêteurs ont saisi différents documents rédigés en bulgare.

    Selon nos informations, les ouvriers traversaient l’Europe par 4x4 depuis leur Bulgarie natale via une société établie à Bourgoin-Jallieu, avec à sa tête un ressortissant turc et dont le maçon bulgare était probablement le gérant de fait. « Le deal était de bâtir une maison en un temps record, environ un mois. Les ouvriers n’étaient payés qu’en fin de chantier. À 250 euros par mois par ouvrier, en s’affranchissant des cotisations sociales, le bénéfice était considérable pour le réseau », détaille une source proche de l’enquête, tout en précisant que la petite entreprise illégale œuvrait depuis plusieurs années.

    S’il n’avait effectué aucune démarche officielle pour travailler ou créer une société en France, le chef du réseau, ce maçon bulgare, gagnait sur tous les tableaux. Il bénéficiait ainsi du RSA et des allocations familiales.

    Un ressortissant bulgare écroué pour travail dissimulé

    Mercredi soir, le maçon bulgare a été déféré au parquet de Bourgoin-Jallieu. Il a été mis en examen et écroué pour “travail dissimulé”, “fraude aux prestations sociales” ou encore “soumission de plusieurs personnes vulnérables à des conditions d’hébergement indignes”. Quant au gérant de la société, il a été mis en examen puis placé sous contrôlé judiciaire.

    L’enquête va désormais se poursuivre sous commission rogatoire délivrée par le magistrat instructeur de Bourgoin-Jallieu. Une enquête qui devra notamment dénombrer les chantiers réalisés par ce réseau et établir ou non une éventuelle sous-traitance au profit d’un constructeur.

     

    par Vincent WALES le 27/04/2012   
                  
    Le Dauphiné
  • "Juif": Google attaqué en justice par des associations antiracistes

    Des associations françaises ont attaqué en justice la société Google pour que le moteur de recherche cesse d’associer automatiquement le mot « juif » au nom de personnalités faisant l’objet de requêtes d’internautes, a-t-on appris aujourd’hui.

    Une audience a été fixée mercredi à 10h, a annoncé l’avocat de SOS Racisme, Me Patrick Klugman, qui estime que la fonctionnalité « Google Suggest » avait abouti à « la création de ce qui est probablement le plus grand fichier juif de l’histoire ». Dans une réaction à l’AFP, Google a souligné que les résultats des requêtes des internautes ne sont pas influencés par lui et ne résultent pas d’un choix éditorial de sa part. (…)

    Dans leur assignation, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), J’accuse!-action internationale pour la justice (AIPJ), SOS Racisme et le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) s’insurgent contre le fait que le terme « juif » soit souvent proposé par Google Suggest lorsqu’une recherche est faite sur le nom d’une personnalité.

     

    Défrancisation - 29/04/12