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Blog - Page 1564

  • 14 Juillet: deux fois plus d'interpellations que l'an dernier

    Incendies volontaires, jets de pétards et ... 581 personnes ont été interpellées dans les nuits de 13 au 14 juillet et du 14 au 15 à , en Seine-Saint-Denis, dans les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. C'est près de deux fois plus que l'an dernier où 303 personnes avaient été appréhendées. 

    Rien que dans la capitale, 230 personnes ont été arrêtées.

     

    42 concernent des incendies volontaires, 83 des détentions et jets d'engins incendiaires et 71 des vols et tentatives ; les autres sont relatives au port d'arme blanches, à des jets de projectiles sur les forces de l'ordre ou incendies de voitures.

     

    Deux doigts retrouvés près d'un mortier d'artifice

    A l'occasion d'un point-presse, Alain Gardère, directeur de sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP), a souligné que l'utilisation de pièces d'artifices devient de plus en plus dangereuse. Deux doigts ont été par exemple retrouvés dans le Val-de-Marne près d'un mortier d'artifice utilisé.

    Dans la nuit du 14 au 15 juillet une femme âgée de 63 ans avait en outre été grièvement brûlée à la suite du jet d'un engin d'artifice vers son appartement dans le XXe arrondissement : les quatre auteurs présumés interpellés peu après les faits sont toujours en garde à vue. La victime quant à elle se trouve toujours dans un étant très grave.

    Le Parisien - AFP - 16/07/10

  • Carla Bruni-Sarkozy refuse la calomnie!

    bruni Lancôme.jpg
    Photo pour la Fondation Révélations Lancôme

    Face à David Pujadas, défendant sa « République irréprochable », le chef de l'Etat a observé au passage que « le dernier scandale en cause, il a eu lieu en Grande-Bretagne et pas en France. » Allusion sans doute aux affaires de notes de frais, via lesquelles plusieurs ministres et députés britanniques s'étaient fait payer, sur fonds publics, des dépenses personnelles. C'était tout de même plusieurs mois avant les scandales de même type qui ont poussé les secrétaires d'Etat Christian Blanc et Alain Joyandet à la démission.

    Et la presse anglaise n'a pas perdu de temps pour contre-attaquer. Le Daily Mail affirme, mardi 13 juillet, que l'épouse du président va se retrouver à son tour « plongée dans le scandale ». En cause, les dons de L'Oréal à la Fondation Carla Bruni-Sarkozy. Cette Fondation se donne « pour mission de faciliter l’accès à la culture, à l’éducation et au savoir afin de lutter contre les inégalités sociales. » Lancôme, une des marques de L'Oréal, lui aurait fourni plusieurs centaines de milliers d'euros.

    « Bien qu'on ne puisse rien voir d'illégal dans le contrat entre madame Bruni et Lancôme, il y aurait clairement conflit d'intérêt si Madame Bruni apparaissait avoir bénéficié financièrement de ses liens avec le gouvernement de Monsieur Sarkozy », relève le Daily Mail. Le quotidien britannique cite une source judiciaire, selon laquelle l'enquête en cours s'intéresse à tous les bénéficiaires d'argent liquide de l'héritière de L'Oréal, « y compris le lien entre Madame Bettencourt et la Fondation Carla Bruni-Sarkozy ».

     

    Ce n'est pas la première fois que la presse anglaise se penche sur la Fondation de l'épouse du chef de l'Etat. En avril, le Telegraph signalait que les dons de John Paulson « pourraient embarrasser Nicolas Sarkozy. » John Paulson n'est rien d'autre qu'un des principaux gérants de fonds d'investissements américains, qui a réalisé des centaines de millions de dollars de gains en spéculant lors de la crise des subprimes. Là encore, rien d'illégal, notait le journal britannique, mais de quoi « potentiellement embarrasser le président Sarkozy, qui se dit en croisade pour moraliser le capitalisme ».

    Les Nouvelles news - 13/07/10

    Le Daily Mail a en effet publié un article dans lequel il affirme que celle qui a illuminé aujourd'hui cet humide défilé du 14 juillet, est elle aussi mêlée à l'affaire Bettencourt puisque sa fondation profite d'un soutien de L'Oréal via le Programme Révélations Lancôme, dont nous vous parlions en novembre 2009.

    Ces sommes versées depuis l'automne dernier, par Lancôme à la fondation Carla Bruni-Sarkozy, s'élèvent à "500 000 euros par an sur trois ans", soit un total de 1,5 million si notre boulier est juste.

    Purepeople - 14/07/10

     

  • Pour qui ce chèque de 100.000 euros?

    Chèque bettencourt 100 000 euros.jpg
    Fac-similé du chèque et de l'autorisation
    Quatre mois seulement avant le premier tour de la présidentielle de 2007, Lilianne Bettencourt avait procédé à un énorme retrait en liquide : 100 000 euros, qu'elle avait chargée sa comptable de tirer en espèces à la banque Dexia, grâce à un chèque auto-libellé dont Marianne s'est procuré le fac similé. Il n'y avait donc pas que les 180 000 euros de la BNP!
    La semaine dernière, Marianne publiait les fameux «carnets Bettencourt», ces cahiers de caisses tenus, au jour le jour, de 1995 à fin 2008, par Claire Thibout, l'ex-comptable de Liliane Bettencourt. Des cahiers où elle recensait scrupuleusement les entrées et les sorties d'argent liquide du couple Bettencourt. Sur la période janvier-avril 2007, les quatre mois précédant le 1er tour de l'élection présidentielle, ces carnets avaient révélé près de 400.000 euros d'espèces tirées à la BNP et, surtout, plus de 180.000 euros accompagnés, dans ces carnets, de la mention «Monsieur» ou «M.Bettencourt». Or, l'ex-comptable a toujours affirmé qu'elle inscrivait l'une ou l'autre de ces mentions lorsque l'argent était destiné à des financements politiques.

    Or, cette semaine, Marianne est en mesure d'affirmer que les Bettencourt possédaient d'autres comptes bancaires sur lesquels, en pleine campagne électorale, ils tiraient également des sommes extravagantes en liquide. Notre journal a pu se procurer, en effet, la copie d'un chèque de 100.000 euros, tiré non plus sur BNP-Paribas (comme il est inscrit dans les carnets), mais sur la banque Dexia. Un chèque daté du 21 décembre 2006 que Mme Bettencourt a libellé à son nom et qu'elle a confié à sa comptable, Claire Thibout, pour que celle-ci aille le tirer en espèces au guichet de la banque.
     
    100.000 euros, donc, en liquide! Afin que l'ex-comptable ne rencontre aucune difficulté pour se faire remettre l'argent, Mme Bettencourt a même délivré à son employée une autorisation, signée de sa main, que nous nous sommes également procurée et dont voici le contenu :
    «Je, soussignée, Madame Liliane BETTENCOURT, autorise Madame Claire Thibout à venir chercher à votre agence pour mon compte une somme de 100.000 euros, chèque N° 3794677, tiré le 21 décembre 2006 sur la banque DEXIA. Fait à Neuilly-sur-Seine, le 21 décembre 2006».
     
    Selon nos informations, Claire Thibout a bien retiré cette somme qu'elle a ensuite remise en mains propres à Mme Bettencourt. A qui ces 100.000 euros étaient-ils destinés, à quatre mois seulement du premier tour de l'élection présidentielle ? Pourquoi cette somme ne figure-t-elle pas dans les carnets de Mme Bettencourt, contrairement à tous les autres retraits en liquide effectués au guichet de la BNP ? La banque Dexia a-t-elle alerté Tracfin, l'organisme chargé de lutter contre les mouvements illicites de capitaux, à propos de cet énorme retrait ? Et si oui, les services de Tracfin ont-ils prévenu leur autorité de tutelle ? Existe-t-il d'autres comptes bancaires sur lesquels le couple Bettencourt tirait des espèces ?

    Marianne
    a pu consulter la liste des comptes des Bettencourt pour les années 2006 et 2007 : outre BNP-Paribas et Dexia, on relève les noms des banques Crédit Lyonnais, Union des Banques Suisses (UBS), Banexi, CCP, BIMP, OBC, HR Finances, Marignan Gestion et même Banco Credito de Balear.
    L'existence de ce chèque Dexia de 100.000 euros, remis à Mme Bettencourt, est d'autant plus étonnante que, dans les carnets que tenait Claire Thibout, les seules sommes d'argent en espèces attribuées directement à Mme Bettencourt ne dépassent jamais 1500 ou 2000 euros. Pourquoi, ce 21 décembre 2006, une somme aussi importante et pour quoi faire ?

    Ces nouvelles révélations devraient intéresser les enquêteurs de la brigade financière qui viennent de placer en garde-à-vue Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt, le photographe François-Marie Banier, Fabrice Goguel, l'ex-avocat de l'héritière L'Oréal, et Carlos Vejarano, le gérant de la fameuse île d'Arros aux Seychelles, dont Marianne révélait, voici trois semaines, qu'elle était cachée dans une fondation-écran au Liechtenstein et qu'elle avait ainsi échappé au fisc.
    Elles devraient aussi passionner le procureur de Nanterre Philippe Courroye qui vient d'ouvrir deux nouvelles enquêtes préliminaires pour «blanchiment de fraude fiscale» et «financement illégal d'activités politiques».

    Puisque, selon son avocat Georges Kiejman, Liliane Bettencourt est en pleine possession de ses moyens, les enquêteurs ne devraient pas manquer d'interroger la milliardaire sur ces invraisemblables mouvements d'espèces et leurs destinataires, à quelques semaines de la présidentielle de 2007. Marianne publie, d'ailleurs, dans son édition de samedi matin, la suite des carnets Bettencourt, cette fois pour l'année 2006.
    En début de semaine, le Président de la République, Nicolas Sarkozy, avait voulu faire croire que cette affaire était close. Il semblerait, au contraire, qu'elle ne fait que commencer…

    Marianne - 16/07/10 
    Nota Bene
    Certains Mariannautes l'ont noté : le chèque est daté du 21 octobre 2006 et l'autorisation du 21 décembre 2006. C'est une simple erreur manuscrite de Mme Bettencourt. En réalité, il s'agit bien du même chèque — qui porte le numéro 3794677 comme l'indique également l'autorisation — avec lequel l'ex-comptable Claire Thibout est allée retirer 100 000  euros au  guichet de la banque Dexia, qu'elle a ensuite remis en mains propres à Liliane Bettencourt.
    Marianne - 16/07/10 

  • Emouvant: François Henry, le père de Florence Woerth, défend sa fille et son gendre...

    François Henry.jpg
    François Henry
    Depuis des semaines, François Henry, chirurgien orléanais à la retraite, voit la photo de sa fille dans tous les journaux. L'épouse d'Eric Woerth, au coeur de l'affaire Bettencourt, trouve en lui un soutien sans faille.



    « Ma fille, Florence Woerth, je l'ai élevée comme mes deux autres enfants, dans la recherche de la réussite personnelle, l'honnêteté et la rigueur. La combine, ce n'est pas le genre de la famille. »

    Depuis sa maison de Saint-Jean-de-Braye, François Henry n'en démord pas. « Tout ça n'est pas possible », répète encore et encore l'ancien chirurgien. Pas possibles les accusations de conflits d'intérêts portées contre son gendre, ministre du travail anciennement ministre du budget et trésorier de l'UMP, et contre sa fille, employée de Clymène, société gérant la fortune de Liliane Bettencourt.

    Une certitude inébranlable
    Car s'il est une personne qui ne doute pas de l'honnêteté du couple Woerth dans cette affaire, c'est lui. L'homme de 77 ans, chirurgien à la retraite, notable qui parcourt les rues orléanaises sur une vieille moto Yamaha. Il a suivi l'histoire de loin, dans les journaux. « Ma fille ne m'a rien raconté, je ne sais rien de l'affaire et n'en pense rien du tout. Tout ce que j'ai appris, je l'ai lu dans la presse, et c'est calomnieux envers Florence et Éric. »

    Une certitude de père et de beau-père qui l'amène aujourd'hui à prendre la défense de sa famille. « Je sais qu'Éric est quelqu'un de profondément honnête, comme l'a également déclaré le président de la République. On les dépeint comme des gens diaboliques. Ils ne sont pas comme ça. » Certes, François Henry le reconnaît, il ne voit pas très souvent le couple. « Ils sont très occupés. On se retrouve une fois par an. »

    Des moments rares qui ne poussent pas à la confidence. « Quand on se voit, on a beaucoup trop de choses à se dire pour parler travail ou politique. » Ce qui ne l'empêche pas d'avoir sa vision de l'affaire. « On salit l'honneur de ma fille et de mon gendre. Mais la justice fait son boulot, et je ne suis pas inquiet. Ce n'est pas possible qu'Eric ait fait quoi que ce soit. C'est un homme intelligent, et un homme intelligent ne fait pas ça, il ne pense pas à ça. »

    « Je n'ai jamais pensé au conflit d'intérêt »
    D'ailleurs, la possibilité d'un conflit d'intérêt ne l'a jamais effleuré. « Éric est un homme tellement droit que même si l'idée m'était venue, je n'aurais eu aucun doute. » Éric Woerth, un gendre qui « a toujours pensé à faire une carrière politique, mais ils avaient chacun leur objectif. Ma fille a travaillé dans plusieurs gros cabinets financiers, et a eu une promotion dans la société qui gère les avoirs de Mme Bettencourt. Elle a pensé à sa carrière, lui ne l'en a pas empêchée, respectant sa liberté de femme. »

    « Elle se sent menacée »
    Quid de la position de Florence au sein de Clymène ? « Je pense que ce n'est pas elle qui commande, qu'elle exécute les ordres. On parle d'un chalet en Suisse à son nom de jeune fille, c'est n'importe quoi. Elle ne pourrait pas participer à une fraude, sûrement pas. Mais je sais qu'elle se méfie de M. de Maistre. » Alors, François Henry ne lâche pas sa fille. « Ces temps-ci, je lui envoie des sms tous les deux jours pour la soutenir. Elle se sent menacée, on la considère comme un bandit de grand chemin. »

    Mais l'ancienne Orléanaise, dont le mariage avec Éric Woerth s'est tenu à la mairie d'Orléans, n'est pas du genre à se laisser faire. « Pourvu qu'elle ne me dise pas “ Papa, mais de quoi tu te mêles ? ”... Je ne suis pas d'accord avec ce qu'on dit d'eux et je veux que les gens le sachent. »
    La République du Centre - 15 juillet 2010

  • Le ciel, la mer, le soir aux Lecques

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    Plage de Saint-Cyr-les-Lecques (Var) le 15 juillet 2010
    Photos Gaëlle Mann

  • La Belgique, tête de pont de l'islam en Europe?

    A la volonté séparatiste flamande qui s’est exprimée lors des élections législatives en Belgique du 13 juin dernier, pourrait bientôt s’ajouter un phénomène d’une toute autre ampleur, porté par la vague démographique qui submerge le Royaume moribond : l’émergence de la « volonté de puissance » des fondamentalistes musulmans, c’est-à-dire ceux qui pratiquent l’islam authentique, tel qu’il s’exprime dans le coran et les hadith.

    Florilège d’aphorismes et de prophéties sortis tout droit de la bouche de membres de Sharia4Belgium :

    « La démocratie est incompatible avec l’islam : la démocratie, c’est le peuple qui décide des lois, la démocratie change les lois tous les jours, alors que les lois sont déjà créées, une fois pour toutes, par Allah.

    On est en train de travailler pour implémenter (sic) la chariah en Belgique. La politique, ici en Belgique a échoué : 85% du peuple belge ne croit plus en la politique. Allah est le seul qui peut être obéi, le seul qui peut être suivi, le seul qui peut être adoré.

    Nous, on ne demande pas si on peut porter le voile : on le porte ! Les frères et sœurs ne doivent pas vivre avec l’idée qu’ils doivent demander quoi que ce soit à ces gens-là [les pouvoirs laïcs en place]. Allah nous a donné la vérité : nous n’avons rien à leur demander.

    Nous leur disons : préparez-vous à déménager parce que les musulmans sont venus ici pour rester et pour dominer. Allah a envoyé son messager pour le faire dominer sur toutes les religions et tous les gouvernements.

    Celui qui n’accepte pas le voile, qu’il déménage ! Nous, on est ici pour rester. On va conquérir ce pays et faire de la Belgique un Etat islamique. De là, on partira vers le reste des terres [l’Europe] pour le conquérir et faire dominer l’islam »

    NOVOpress - 02/07/10

  • Entre Sémites - En Israël, des femmes juives portent le voile intégral

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    niqab juif
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    Burqa juive  -  (Cliquez sur les photos)
    Nous serions curieux de savoir ce que pense le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, sur cette tenue portée par ses coreligionnaires, lui qui s’est empressé de faire la leçon aux musulmans au micro d’Europe 1, ce dont il s’est abstenu lors de la polémique sur les Quick « halal », de crainte que l’opinion publique sache qu’en la matière les juifs ne se distinguent en rien des musulmans...
    AL KANZ - 15/07/10

  • Pas de chiffre des voitures brûlées le 14 juillet: une forme de censure pour la presse

    Il ne faudrait pas "gâcher la fête", justifie Brice Hortefeux.

    L
    e ministre de l'Intérieur a demandé aux préfectures de ne pas communiquer le nombre de voitures incendiées la nuit du 13 au 14 juillet dans leurs départements, rapporte l'Express.fr.

    Si un syndicat de police se félicite de cette décision, ce n'est pas l'avis du Syndicat national des journalistes (SNJ), qui revendique le droit à l'information.

    Sur Le Post, Dominique Pradalié, secrétaire générale du SNJ, dénonce la politique de Brice Hortefeux: "Ce n'est pas parce qu'on ne parle plus des voitures brûlées que cela ne va plus arriver".

    Que pensez-vous de la décision du ministère de l'Intérieur?
    "Le ministère avait déjà été pris en flagrant délit de mensonge il y a quelques mois, en donnant des chiffres de voitures différents de ceux des préfectures. Pour simplifier le problème, voilà qu'il décide d'arrêter totalement de donner ses chiffres."

    Brice Hortefeux se justifie en disant qu'il souhaite "mettre fin à cette tradition malsaine consistant à valoriser, chaque année à la même époque, des actes criminels"...

    "C'est ridicule et dangereux. Ce n'est pas parce qu'on ne parle plus des voitures brûlées que cela ne va plus arriver. Dans ce cas, pourquoi on continuerait de communiquer les chiffres sur les agressions dans le RER, par exemple? A partir de là, on ne donnerait plus que l'information heureuse. Les journalistes ne peuvent plus faire le travail, dans ces conditions. C'est une forme de censure."

    Pensez-vous que le gouvernement tente de promouvoir l'efficacité de sa politique de sécurité intérieure?
    "L'an dernier, le gouvernement avait donné un chiffre approximatif de '500 voitures brûlées'. On n'a pas pu vérifier ce chiffre. Il se peut qu'il ait été sous-estimé, ou sur-estimé. A partir du moment où l'on ne laisse plus les journalistes vérifier les informations, toutes les manipulations sont possibles."

    Faute des préfectures, les journalistes peuvent toujours interroger les gendarmeries, ou les pompiers...
    "Le problème est qu'il y a parfois des pressions au sein même de ces instances-là. C'est scandaleux d'interdire de donner ces chiffres. Cela ne relève pas du secret d'Etat, quand même !"

    Comment comptez-vous réagir?
    "Les journalistes devraient refuser de couvrir certains événements du gouvernement tant que celui-ci refuse de communiquer ses chiffres. On a déjà vu des journalistes poser leurs appareils photos et caméras, devant l'Elysée. On peut recommencer.
    Nous allons enquêter pour voir comment les journalistes font actuellement pour obtenir ces chiffres. Si cela se généralise, nous demanderons au ministère de l'Intérieur d'être reçus."

    Le Post- 15/07/10

  • CHIMULUS

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  • Belfast: de jeunes manifestants catholiques affrontent la police

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    Belfast, quartier d'Ardoyne, le 12 juillet 2010 - (Cliquez sur la photo)

    Des jeunes émeutiers catholiques incontrôlables affrontent la police depuis quatre nuits. 

    Belfast a été secouée par quatre nuits de violence consécutives qui ont fait plus de 80 blessés, rappelant les pires heures du conflit entre indépendantistes et unionistes en Irlande du Nord. Dans la ­soirée de mardi, de jeunes manifestants catholiques ont lancé des briques et des cocktails Molotov sur les policiers, et plusieurs coups de feu ont été entendus à Belfast. Une policière, qui a reçu lundi sur la tête un parpaing lancé depuis un balcon, soufre de «blessures sérieuses» . La police, qui a filmé les manifestations, affirme avoir identifié les ­meneurs et va procéder à «des arrestations importantes» . Des cocktails Molotov ont de nouveau été lancés contre la police dans la nuit de mercredi à jeudi.

    Une fois de plus, les affrontements ont été provoqués en réponse aux marches orangistes. Chaque année, le 12 juillet, lors de l'anniversaire de la bataille de Boyne en 1690, pendant laquelle le roi protestant Guillaume d'Orange avait vaincu le roi catholique Jacques II, des manifestants indépendantistes tentent de s'opposer au passage des cortèges protestants dans les quartiers catholiques.

    Mais cette semaine, l'intensité et la violence des émeutes dans les rues de Belfast n'avaient rien à voir avec les quelques altercations occasionnelles recensées le 12 juillet depuis les accords de paix de 1998.

    Les anciens de l'IRA dépassés 

    Des heurts ont été enregistrés dans de nombreux quartiers de Belfast, mais les plus violents se sont concentrés dans le quartier d'Ardoyne, dans le nord de la ville, à la «frontière» entre les quartiers indépendantistes et loyalistes. Tout a commencé par des manifestants catholiques pacifistes qui s'étaient assis au milieu d'une rue pour empêcher le passage du cortège protestant. Ils ont été déplacés de force par la police, mais ensuite, des bandes de jeunes sont arrivées et ont attaqué la parade orangiste et les forces de l'ordre qui la protégeaient.

    Les jeunes, en grande majorité des adolescents avec des survêtements à capuche et des foulards sur le visage, ont lancé des projectiles et des cocktails Molotov pour tenter d'empêcher la manifestation. Le lendemain, alors qu'aucune marche protestante n'était programmée, ils sont revenus défier les forces de l'ordre. La police d'Irlande du Nord a mobilisé 60 Land Rover blindées et des camions antiémeute avec des lances à eau.

    «Je n'ai jamais vu ça, a témoigné à la BBC le père Gary Donegan, prêtre catholique à Ardoyne. Certains des manifestants avaient moins de 10 ans et ils faisaient les fiers en attaquant la police, devant des filles venues les regarder. C'était comme un jeu, et ils se vantaient de mettre les photos de leurs exploits sur les sites Internet communautaires.» Les adolescents plus âgés se servent des jeunes enfants comme de «bouclier» pour éviter que la police ne riposte.

    Contrairement aux altercations passées, les représentants catholiques locaux ont été incapables de maîtriser les événements. «Les gens du quartier sont totalement opposés à ces violences», a affirmé Gerry Kelly, ancien de l'IRA et représentant de Sinn Fein pour le nord de Belfast, qui accuse des «agitateurs extérieurs». La police soupçonne une douzaine d'adultes militants d'un groupe dissident de l'IRA d'avoir embrigadé de jeunes adolescents catholiques pour provoquer de telles violences.

    Ces émeutes «sont un retour en arrière par rapport aux progrès immenses que nous avons faits récemment», a regretté Martin McGuinness, le numéro deux du Sinn Fein, qui partage le pouvoir avec ses anciens ennemis protestants à l'Assemblée régionale d'Irlande du Nord.

    Le Figaro - 15/07/10

  • Voitures brûlées: Marine Le Pen ridiculise Hortefeux!

    Marine Le Pen (FN) a ironisé aujourd'hui sur la décision de Brice Hortefeux de ne plus communiquer le nombre de voitures brûlées le 14 juillet, en paraphrasant le "Tartuffe" de Molière : "cachez cette violence que je ne saurais voir".

    "Aucun chiffre de voitures brûlées ne sera communiqué pour la nuit du 13 au 14 juillet afin de mettre fin à cette tradition malsaine consistant à valoriser, chaque année à la même époque, des actes criminels", a annoncé hier le ministre de l'Intérieur.

    "Casser le thermomètre plutôt que soigner la fièvre, voilà l'incroyable réponse du gouvernement à la délinquance", a réagi Marine le Pen dans un communiqué. "Sous prétexte de ne pas encourager ces actes criminels, le pouvoir en réalité cherche par tous les moyens à cacher aux Français sa terrible inaction face à la violence, ainsi que la trahison totale des promesses de Nicolas Sarkozy", dénonce-t-elle.  "En 2009, 500 voitures avaient été incendiées lors de la fête nationale, voilà ce que les Français doivent à tout prix ignorer !".

    Plus généralement, la vice-présidente du FN "condamne l'opacité croissante qui entoure les chiffres de la délinquance en France", qu'elle juge "contre-productive et contraire à tous les principes démocratiques". Elle demande "un audit général de la réalité des chiffres de la délinquance, et la transparence sur ses conclusions".

    Le Figaro - 15/07/10

  • Quatre jeunes ont brûlé gravement une femme de 63 ans avec un engin d'artifice

    Quatre jeunes d'une vingtaine d'années ont été interpellés dans la nuit de mercredi à jeudi à la suite du jet d'un engin d'artifice vers un appartement du XXème arrondissement brûlant gravement une femme de 63 ans, a indiqué jeudi la préfecture de police (PP).

    Vers 01H00 du matin l'occupante d'un appartement du XXème arrondissement a été gravement brûlée à la suite du jet d'un engin d'artifice tiré depuis la rue sur son balcon.

    Son mari non voyant est sorti indemne des lieux grâce à l'intervention rapide de secours au cours de laquelle cinq sapeurs-pompiers ont été légèrement intoxiqués.

    En exploitant les images de caméras de vidéo surveillance installées à proximité, les policiers ont pu identifier plusieurs jeunes gens qui s'amusaient à jeter des pétards au moment du départ de feu.

    A partir de ces images et d'une enquête de voisinage, les policiers de la brigade anti-criminalité du XXème arrondissement ont pu interpeller, vers 03H00 du matin, quatre jeunes correspondant au signalement.

    Ils ont été placés en garde à vue au commissariat du XXème arrondissement.

    Le Point - 15/07/10

  • VIDEO Patrice de Maistre et François-Marie Banier mis en garde à vue - l'affaire rebondit avec de nouveaux témoignages

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-societe/france-affaire-bettencourt-patrice-de-maistre-et-francois-marie-banier-places-en-garde-a-vue-1121926

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    Siège de Clymène, société gérant la fortune de Liliane Bettencourt

    PARIS — Le photographe François-Marie Banier et le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, ont été placés jeudi en garde à vue dans les locaux parisiens de la Brigade financière, marquant un nouveau rebondissement dans la tentaculaire affaire Bettencourt.

    MM. Banier, de Maistre, ainsi que l'ancien avocat de Liliane Bettencourt, Me Fabrice Goguel, et le gérant de l'île d'Arros (Seychelles), Carlos Vejarano, ont été placés en garde à vue jeudi matin dans le cadre de l'enquête sur le contenu des écoutes clandestines entre Liliane Bettencourt et son entourage, a-t-on appris de source judiciaire.

    Leur garde à vue, susceptible de durer 48 heures, était toujours en cours en fin d'après-midi, a précisé cette source.

    Dans cette enquête conduite par le parquet de Nanterre, les enregistrements pirates laissent supposer l'existence d'un blanchiment de fraude fiscale, via l'île d'Arros, non déclarée au fisc, et la révélation de deux comptes en Suisse détenus par Mme Bettencourt.

    M. de Maistre a reconnu l'existence de ces deux comptes non déclarés d'une valeur de 78 millions d'euros dont il n'aurait "découvert l'existence qu'en novembre 2009".

    Il assurait alors qu'il allait régulariser ces comptes. Dans les enregistrements, il déclarait : "je suis en train d'organiser le fait de l'envoyer dans un autre pays, qui sera soit Hong Kong, Singapour ou en Uruguay".

    Les conversations entre Mme Bettencourt et son entourage entre mai 2009 et mai 2010 laissent également penser que l'héritière de L'Oréal est la propriétaire d'Arros par l'intermédiaire de sociétés offshore au Liechtenstein sans l'avoir déclaré à l'administration fiscale.

    Elles suggèrent également que Mme Bettencourt, 87 ans, aurait depuis cédé discrètement l'île, dont la valeur est évaluée à environ 500 millions d'euros, à M. Banier.

    Personnage central dans cette affaire, le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt est très contesté par la fille de la milliardaire qui a lancé récemment une nouvelle procédure pour obtenir la placement sous tutelle de sa mère.

    M. de Maistre garde cependant la confiance de Liliane Bettencourt qui lui a confié mercredi l'organisation d'un "audit indépendant" des sociétés gérant sa fortune, Téthys et Clymène, et de la fondation Bettencourt-Schueller.

    Selon son avocat, Me Georges Kiejman, la milliardaire a déjà signé un "mandat de protection future" désignant M. de Maistre comme le seul gestionnaire de ses biens au cas où elle serait placée sous tutelle.

    Dans le volet politico-financier de cette affaire tentaculaire, deux témoignages, livrés par l'ancienne secrétaire d'André Bettencourt et un ancien majordome, révélés jeudi par Le Monde et Médiapart, crédibilisent les accusations de l'ex-comptable, Chantal Thibout.

    L'ancienne secrétaire, Chantal Trovel, a ainsi décrit aux policiers le 8 juillet les visites régulières d'hommes politiques dans l'hôtel particulier du couple Bettencourt.

    Selon elle, ces hommes politiques venaient recevoir de "l'argent liquide", notamment "durant les périodes précédant des élections de tous ordres". Mme Trovel a toutefois admis ne pas avoir été directement témoin des remises d'argent.

    L'ancien majordome Pascal Bonnefoy, l'auteur des enregistrements pirates à l'origine du scandale, a de son côté rapporté que "lors des déjeuners ou des réceptions, il (leur) est arrivé entre (eux) de dire qu'effectivement ces réceptions étaient d'abord et avant tout conviviales mais que les convives venaient aussi pour solliciter Monsieur et Madame". Mais lui aussi a reconnu ne pas avoir été témoin de ces remises d'enveloppes.

    AFP. 15/07/10

  • VIDEO MANUEL DE FALLA

    http://www.youtube.com/watch?v=uI6NpeMR5a0

    Manuel de Falla est né en 1876 à Cadix et mort en 1946 à Alta-Gracia (Argentine)

  • Tirs israéliens sur un village de Gaza: une femme tuée, deux de ses proches blessés

    4089200529-tirs-israeliens-sur-un-village-du-centre-de-la-bande.jpg

    Des tirs de l'armée israélienne ont causé la mort d'une Palestinienne et ont blessé deux de ses proches mardi dans le centre de la bande de Gaza, rapporte-t-on de source médicale.

    Les tirs ont frappé le village de Djohar a-Dik, proche de la frontière Israël-Gaza. Interrogé à ce sujet, un porte-parole militaire a dit que les forces israéliennes avaient ouvert le feu sur des Palestiniens soupçonnés de préparer une attaque, sans fournir de précisions.

    YAHOO! France Actualités - 14/07/10

    "I will survive"...

  • VIDEO Fadela Amara se tape la poulpe!

    http://www.dailymotion.com/video/xb4lnw_fadela-amara-se-tape-la-poulpe_fun

    Petit problème avec la langue française...

    Il vaut mieux en rire que d'en pleurer!

     

     

     

  • VIDEO Eric Raoult le 22 juin 2010

    http://www.dailymotion.com/video/xe0z33_israel-c-est-plus-important-que-le_news

    Alter Info - 14/07/10

    Député UMP et maire du Raincy, il est le président de l'Association des élus amis d'Israël (ADELMAD), qui regroupe environ 800 élus français et qui organise des voyages d'élus français en Israël.

    Le 5 mars 2004, alors vice-président de l'assemblée nationale française, il soutient le gouvernement d'Ariel Sharon dans la construction du Mur de séparation entre Israël et les territoires palestiniens. (Wikipédia)

     

  • VIDEO I will survive - Auschwitz Dancing

    http://www.youtube.com/watch?v=EUvo5OHH6o8

    A la différence de la vidéo des soldats sionistes filmés en train de danser à Hébron, la vidéo dont il est question un peu plus loin a comme qui dirait du mal à faire un buzz. Elle ne manque pas d'intérêt pourtant car on y voit un survivant de l'holocauste en train de s'éclater avec sa famille et de danser dans des lieux qui incitent franchement à la gaieté comme Auschwitz ou Dachau.

    Non, pas de buzz et pas un journal français pour en parler; à la différence de l'histoire de ces deux Canadiens interpellés pour avoir volé des clous sur l'ancienne voie ferrée qui desservait le camp d'Auschwitz. 
     
     
    Daily Mail (UK) 12 juillet 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

     
    Une Juive australienne a diffusé sur internet une vidéo de sa famille en train de danser et de chanter sur le succès de Gloria Gaynor 'I will Survive' [Je survivrai] pendant une visite au camp de la mort d'Auschwitz en Pologne.

    Jane Korman, qui est juive, a diffusé la vidéo de son père Adhok, 89 ans - qui a survécu à l'holocauste - et de ses trois enfants en train de danser sur ce tube à l'intérieur du tristement célèbre centre d'extermination où près de 1,1 million de personnes ont été tuées pendant la deuxième guerre mondiale.
       
    A un moment, on voit son père vêtu d'un t-shirt avec 'I will survive' écrit sur le devant.
     
    Alter Info - 14/07/10
     
  • Le 14 Juillet africain de Carla Bruni

    Carla Bruni et le 14 juillet africain.jpg

    Palais de l’Elysée (Paris VIIIe), hier. Pause photo avec les épouses des chefs d’Etat africains et la première dame. - (Cliquez sur la photo pour l'agrandir et la voir en totalité)

     De gauche à droite : Antoinette Sassou-Nguesso (Congo), Chantal Campaoré (Burkina Faso), Monique Bozize (République centrafricaine), Sylvia Bongo Ondimba (Gabon), Chantal de Souza Yayi (Bénin), Tekber Mint Melainine Ould Ahmed (Mauritanie), Carla Bruni-Sarkozy, Chantal Biya (Cameroun), Lobbo Tréaoré Touré (Mali), Viviane Wade (Sénégal) et Fati Alzouma Djibo Salou (Niger).

    Le Parisien - 14/07/10

     

  • Eric Woerth et l'hippodrome de Compiègne: une curieuse vente au galop...

    Une-curieuse-vente-au-galop_medium.jpg
    L'hippodrome du Putois à Compiègne

    La Société des courses de la cité impériale a-t-elle bénéficié de solides appuis pour le rachat de l'hippodrome qu'elle louait jusqu'à présent à l'ONF ? Le Canard enchaîné affirme que la vente est entachée d'irrégularités.

    Mais qui donc lui a mis le pied à l'étrier ? Éric Woerth ? Philippe Marini ? Toujours est-il que la société des courses de Compiègne vient de réaliser un sacré jackpot en mettant la main sur la totalité de l'hippodrome du Putois pour 2,5 millions seulement.

    Un prix qui frise l'indécence, à deux pas du très riche quartier du « triangle d'or », pimpantes villas et grosses maisons bourgeoises à l'orée de la forêt de Compiègne, où la moindre parcelle s'arrache... à prix d'or.

    Pour à peine le prix d'une belle propriété dans le secteur, l'association, elle, a acquis d'un coup les 57 hectares du champ de courses et ses 5 000 m² de bâtiments !

    Dont le magnifique pavillon de style anglo-normand (587 m²) qui abrite la salle des balances et les locaux administratifs de l'hippodrome...

     
    « Même pas le prix de notre seul club house », s'étonne ce membre du golf qui partage une partie des terrains avec les courses. Une cohabitation qui a tourné au vinaigre.

    Éric Woerth intervient personnellement

    Mais de ça, comme du rachat, le président Antoine Gilibert, propriétaire de trois maisons de retraite dans la ville, dont la prestigieuse résidence du Rond-Royal dans le quartier le plus huppé, voudrait parler le moins possible.

    Préférant évoquer les investissements qu'il a réalisés pour améliorer l'hippodrome.

    Las, le Canard enchaîné s'est mis sur le coup. Dans son édition d'aujourd'hui, il affirme, documents à l'appui, que l'Office national des forêts (ONF) n'aurait jamais dû vendre un terrain qui lui appartenait depuis des lustres. En vertu d'une ancienne loi du code forestier, visant à éviter le morcellement des domaines.

    Tandis que le Courrier picard obtenait des confidences. « Même les plus proches du maire n'ont rien su de cette vente. Mais lors de l'assemblée générale de la société, le président a chaleureusement remercié Éric Woerth », raconte cet élu sous couvert de l'anonymat.

    Grand connaisseur du milieu hippique puisqu'il est aussi maire (UMP) de Chantilly, Éric Woerth a personnellement supervisé cette affaire qui relevait de son ministère. Le 29 octobre 2009, il a pris la plume pour confirmer au président Gilibert que l'État était bien d'accord pour vendre.

    Le golf se voit déjà dans le trou

    Curieusement, sa lettre est datée trois mois avant que la communauté d'agglomération présidée par Philippe Marini, sénateur-maire UMP de Compiègne, ne lève de son côté tout obstacle, en renonçant à son droit de préemption... Comme si tout était réglé d'avance ?

    Surtout, s'étonne le Canard, Éric Woerth évoque une clause d'intéressement entre la société des courses et l'État, dans l'hypothèse où des plus values seraient réalisées sur la revente de parcelles. Il garantit la continuité de l'activité hippique, mais le golf a disparu.

    Et dans l'acte de vente établi en préfecture le 17 mars 2010, l'hippodrome est aussi assuré de son maintien pendant 50 ans. Tandis que la continuité du golf s'entend « accessoirement ».

    Question : combien rapporterait la revente des 6 hectares du golf à 300 mètres du château ? Cet agent immobilier s'étouffe. « À ce niveau-là, dans un tel quartier, il n'y a tout simplement pas de limite de prix... »

    Or entre la Société des courses et le golf, la tension est à son comble depuis qu'Antoine Gilibert veut faire plier les golfeurs avec des baux d'un an renouvelable selon son bon vouloir.

    Écœurés, neuf des onze membres du bureau du golf ont démissionné. L'affaire se terminera devant le tribunal le 16 septembre. D'ici là, l'assemblée générale aura déjà désigné un nouveau président. Un ami d'Antoine Gilibert bien sûr...

    PASCAL MUREAU

    Le Courrier picard - 14/07/10