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Blog - Page 1561

  • Prisons 4 étoiles - le dispositif "Botton" va être étendu

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    NANTERRE — La ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie a indiqué jeudi qu'elle allait étendre à d'autres établissements pénitentiaires les mesures, déjà expérimentées à Nanterre, proposées par l'ex-détenu Pierre Botton pour améliorer le premier contact avec la prison.

    En visite à la maison d'arrêt des Hauts-de-Seine où elle a découvert les différents aspects de ce dispositif, la garde des Sceaux a qualifié l'expérimentation de "positive".

    "Nous allons l'étendre à d'autres établissements dans les prochains mois en vue peut-être d'une généralisation", a déclaré Mme Alliot-Marie.

    Les mesures mises en place à Nanterre à destination des détenus découvrant la prison, sont "concrètes" et de "bon sens", a observé la ministre : cellules d'"accueil" fraîchement repeintes, film explicatif décrivant le déroulement des première heures en prison -dont un moment très redouté, la fouille à nu-, téléphone pour prévenir sa famille, bancs plus larges.

    Les WC à la turque ont également été changés, des patères "anti-suicide" (trop souples pour qu'on puise s'y pendre) installées dans les douches. Le "pack arrivant" a été étoffé avec T-shirt, survêtement, et aussi des tongues pour éviter d'attraper des mycoses.

    Ces innovations ont été initiées par Pierre Botton, ex-gendre de Michel Noir, qui a fait vingt mois de prison dans les années 90 pour abus de biens sociaux et s'est trouvé chargé par la Chancellerie de réfléchir à des solutions pour diminuer le "choc carcéral" de l'arrivée en prison.

    Tant le personnel pénitentiaire que le contrôleur des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, qui s'est rendu à Nanterre, ont salué les effets bénéfiques de ces mesures depuis leur mise en oeuvre : "baisse du stress des détenus et des tensions" dans les quartiers arrivants, a noté Mme Alliot-Marie.

    AFP. 22/07/10

  • Des centaines de personnes aux obsèques du braqueur du casino d'Uriage

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    Karim Boudouda

    POISAT (Isère) — Plusieurs centaines de personnes ont assisté jeudi, à Poisat (Isère), près de Grenoble, à l'enterrement du braqueur tué par la police le 16 juillet, dont la mort a entraîné plusieurs nuits de violence dans le quartier grenoblois de la Villeneuve, a constaté une journaliste de l'AFP.

    Au moins 300 à 500 personnes étaient présentes, selon la gendarmerie qui avait fait le choix d'une présence discrète pour faciliter le déroulement de la cérémonie. Celle-ci a duré moins d'une heure dans le carré musulman du cimetière de Poisat.

    Une association musulmane locale assurait le service d'ordre alors que les journalistes et photographes étaient tenus à l'écart.

    Le cercueil était entouré par les anciens, de très nombreux jeunes se tenaient à l'arrière, alors que les femmes sont restées à l'écart, conformément au rituel musulman.

    Dans son prêche, l'imam a insisté sur la nécessité d'un retour au calme, a indiqué un participant qui a souhaité garder l'anonymat.

    Karim Boudouda, 27 ans, père de deux enfants et condamné trois fois aux assises pour vol à main armée, a été tué lors d'un échange de tirs avec la police dans le quartier de la Villeneuve, où il résidait, au terme d'une course-poursuite à la suite du braquage du casino d'Uriage-les-Bains (Isère).

    Son complice est toujours en fuite.

    AFP. 22/07/10

  • Aude: deux femmes entièrement vêtues et voilées interdites de piscine

    NARBONNE — Deux femmes voilées et entièrement vêtues ont été interdites de baignade dans une piscine d'un centre de vacances de l'Aude en raison de leur tenue, provoquant la colère d'un des maris qui a menacé un maître-nageur avec ses boules de pétanque, a indiqué jeudi la préfecture.

    "Ce n'est pas la tenue islamique qui posait problème", a souligné Anne-Marie Charvet, préfet de l'Aude. "C'est une mesure d'hygiène en vigueur dans toutes les piscines de France: il est interdit de porter autre chose qu'un maillot de bain, les shorts ne sont pas admis non plus".

    Mardi vers midi, deux mères de famille portant pantalon, tee-shirt et voile sur la tête ont été priées de quitter le bassin par le maître nageur du village de vacances, situé dans la station balnéaire de Port-Leucate. Leurs maris se sont approchés de lui et se sont montrés menaçants, l'un agitant des boules de pétanques.

    Le directeur du centre de vacances Rives des Corbières a appelé les gendarmes qui sont parvenus à calmer les esprits.

    Les deux pères de famille reprochaient aux surveillants de baignade de ne pas laisser les deux femmes surveiller leurs enfants qui s'amusaient dans la piscine.

    Lundi déjà, le personnel de la piscine avait expliqué aux deux familles le règlement d'accès à la piscine, notamment qu'aucun vêtement ne devait tremper dans l'eau, pour ne pas altérer sa propreté.

    Une plainte a été déposée contre l'homme qui a menacé le maître-nageur, mais la situation s'est apaisée et les deux couples de touristes séjournaient toujours, jeudi, au centre de vacances, selon le directeur de l'établissement.

    Les deux hommes n'ont pas été poursuivis après avoir été entendus par les gendarmes.

    Le directeur du centre de vacances a souligné qu'il n'y avait "aucune discrimination" et que des femmes voilées pouvaient très bien passer leurs vacances dans l'établissement.

    AFP. 22/07/10

  • Sa fille de trois ans fait pipi sous un arbre, il est verbalisé!

    VIDEOhttp://lci.tf1.fr/insolite/2010-07/sa-fille-de-trois-ans-fait-pipi-sous-un-arbre-il-est-verbalise-5934262.html 

    Besoins naturels, vous avez dit ? Pas si sûr. Une fillette de trois ans, qui se promenait au parc de la Tête d'Or à Lyon avec son père et sa sœur aînée, a soulagé une envie pressante au pied d'un arbre. Deux policiers municipaux, qui patrouillaient en vélo, font une remarque à son père, qui commence par s'excuser. Mais très rapidement le ton monte : la fillette a uriné à quelques mètres de WC publics. Le père fait valoir qu'il se déplace à l'aide de béquilles et n'a pas eu le temps de conduire l'enfant aux toilettes.
     
    L'un des policiers lâche :" je ne supporte pas ce genre d'attitude", ce à quoi répond le père : "moi je ne supporte pas une telle agressivité pour un simple pipi d'enfant". Le verdict tombe : contravention de troisième classe pour "miction sur la voie publique". La mairie, pour justifier la sanction, a assuré que "la petite fille s'est soulagée sur le trottoir devant l'entrée d'un restaurant" du parc, et non sous un arbre, ce qui, fait-elle valoir, constitue une infraction.

    Le contrevenant*, un maître de conférence en droit public, devra s'adresser au tribunal de police et pourrait se voir infliger une amende allant jusqu'à 450 euros

    * Stéphane Pinon et sa fille Eléonore

    TF1 News - 22/07/10

  • Tir d'obus à Gaza

    Un activiste palestinien a été tué et sept autres personnes, dont une petite fille de dix ans, ont été blessées par un tir d'obus israélien dans la bande de Gaza, rapportent des médecins palestiniens.

     

     

    Un porte-parole militaire israélien a indiqué pour sa part que des soldats israéliens avaient ouvert le feu sur des activistes soupçonnés de s'apprêter à tirer une roquette dans leur direction. On indique de source proche des services de sécurité que Tsahal a tiré un obus de char sur ces militants palestiniens.

    Voici une semaine, une Palestinienne avait été tuée par des tirs d'obus dans la bande de Gaza. Israël avait affirmé avoir ouvert le feu sur des activistes soupçonnés de préparer une attaque.

    L'Express - 21/07/10

  • La profanation du cimetière juif de Wolfisheim

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    Vingt-sept tombes ont été profanées au cimetière juif de Wolfisheim près de Strasbourg, la seconde profanation de tombes israélites dans le Bas-Rhin depuis le début de l'année, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

    Pierre Lévy, le délégué régional du CRIF qui s'est rendu sur place a évoqué "un spectacle à la fois impressionnant et triste". "C'est un choc pour la communauté juive mais aussi pour tous", a-t-il déclaré à Radio Bleu Alsace.

    "Il n'y a aucune inscription, aucune revendication, des stèles ont été renversées et certaines se sont brisées dans leur chute, c'est un travail de saccage méthodique sur toute une zone du cimetière", a-t-il ajouté.

    Dans un communiqué le consistoire juif a immédiatement condamné la profanation.

    "Les auteurs de ces actes criminels s'en prennent à ce qu'il y a de plus sacré pour la conscience humaine. On peut s'interroger sur le message que d'aucuns veulent faire passer par ces profanations à répétition".

    Dans un communiqué, le président UMP du conseil régional, Philippe Richert, a fait part de sa "plus vive indignation" et dénoncé un "acte odieux, qui va à l'encontre des traditions d'humanisme et de tolérance, qui ont fait et font encore la force de l'Alsace."

    Le président du conseil général du Bas-Rhin, l'UMP Guy-Dominique Kennel, a lui aussi condamné "fermement" des actes "empreints d'une grande lâcheté" tandis que le socialiste Jacques Bigot, président de la communauté urbaine, a déclaré que "ces agissements qui se répètent sont absolument insupportables pour les familles et pour tous les habitants de notre agglomération".

    Selon Jean Hermann, un responsable de la communauté juive de Wolfisheim interrogé par l'AFP, le ou les profanateurs ont renversé "les tombes les plus anciennes, dressées verticalement avec des pierres assez faciles à faire tomber". "Ils se seront introduits dans le petit cimetière d'une centaine de tombes en escaladant le mur d'enceinte puisque la porte en est toujours fermée", a-t-il ajouté.

    Les tombes profanées se situent toutes au fond du cimetière. Celles plus récentes de défunts de la petite communauté juive n'ont pas été touchées, selon Jean Hermann.

    Le cimetière se situe aux abords d'un rue très passante, mais un peu en retrait aux abords d'un champ.

    Aucune information n'a été ouverte pour l'instant, selon une source judiciaire qui a indiqué que la profanation a vraisemblablement eu lieu entre dimanche dernier et mercredi matin.

    Il s'agit de la troisième profanation depuis le début de cette année de tombes juives ou musulmanes dans la région.

    Le 29 juin, 18 tombes d'un carré musulman avaient été profanées au cimetière de la Robertsau, près de Strasbourg. Aucune inscription n'avait été retrouvée sur les sépultures.

    Une trentaine de tombes du cimetière juif du quartier Cronenbourg près de Strasbourg avait été profanées en janvier, le jour de la commémoration de la libération des camps de concentration nazis.

    Dix-huit stèles avaient été taguées avec une croix gammée inscrite en couleur brune et 13 avaient été renversées.

    Mercredi, la gendarmerie du Bas-Rhin se refusait à toute précision sur les circonstances de la profanation, alors que la police de Strasbourg était également présente en fin d'après-midi au cimetière, situé à moins de 10 kilomètres du centre de Strasbourg.

    La Dépêche - 21/07/10

  • Le Jourdain est trop pollué pour les baptêmes

    Le Jourdain est si pollué qu'il est dangereux d'y procéder aux baptêmes sur le site où Jésus reçut ce sacrement selon la tradition chrétienne, affirme l'association les Amis de la terre/Proche-Orient.

    "Nous appelons les autorités régionales à stopper les baptêmes dans le bas Jourdain jusqu'à ce que la qualité de l'eau y soit conforme aux normes requises pour des activités touristiques", affirme dans un communiqué cette association de défense de l'environnement qui évoque un risque sanitaire.

    Le ministère israélien de l'Environnement n'a momentanément pas apporté de commentaire à ces affirmations.

    Le site où Jésus fut baptisé par Jean il y a deux millénaires selon la tradition chrétienne est connu sous le nom de Qasr al-Yehud.

    Il se trouve dans une zone contrôlée par l'armée israélienne et interdite d'accès, aux abords la ville palestinienne de Jéricho, en Cisjordanie.

    Ces dernières années, à la suite des pressions du ministère israélien du Tourisme, l'armée autorise les pèlerins à s'y rendre, sur demande spéciale.

    En mai, les Amis de la Terre avaient affirmé dans un rapport que le Jourdain "a été réduit à un simple ruisseau au sud du Lac de Tibériade, asséché par la surexploitation de ses eaux, dévasté par la pollution".

    Selon cette association, 98% de ses eaux ont été détournées par Israël, la Syrie --qui exploite son affluent le Yarmouk-- et la Jordanie.

    Voila Actualités - 21/07/10

  • Iron Dome: une protection parfaite

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    Le système de défense Iron Dome fournit une protection parfaite contre toutes les menaces de roquettes, qu'elles proviennent du Liban ou de la bande de Gaza. C'est ce qu'a déclaré, mardi, Yossi Drucker, directeur du projet pour la compagnie israélienne Rafaël. Plus encore, le bouclier anti-missiles aurait même dépassé les attentes du ministère de la Défense. Coût de l'opération : environ 200 millions de dollars.

    Les derniers essais d'Iron Dome ont été menés la semaine dernière. Les premiers déploiements sont prévus en novembre, selon le ministère de la Défense, vraisemblablement autour de Sderot. S'il s'avère efficace, le bouclier anti-missiles pourrait présenter des implications stratégiques importantes dans la guerre perpétuelle de l'Etat hébreu contre les attaques frontalières.

    Un système unique en son genre

    Iron Dome est doté d'un radar sophistiqué permettant de localiser des roquettes, des les intercepter et de les détruire avant qu'elles n'atteignent leurs cibles. Il s'agit de l'unique modèle du genre, selon les experts. Les essais menés lundi comprenaient la destruction de cibles multiples en coordination avec l'armée de l'air.

    Aujourd'hui encore, les groupes terroristes de Gaza continuent de tirer des roquettes artisanales en direction d'Israël. C'est l'une des raisons pour lesquelles l'Etat hébreu avait déclenché l'opération Plomb durci en décembre 2008.

    Un autre système - Arrow - avait également été déployé il y a quelques années. Capable d'intercepter et de détruire des missiles à plus haute altitude, ce bouclier, de fabrication israélo-américaine, est notamment destiné à protéger l'Etat hébreu d'éventuelles attaques iraniennes.

    JERUSALEM POST - 20/07/10

     
  • "L'Europe en dormition" par Dominique Venner - La Nouvelle Revue d'Histoire n°49

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    Dominique Venner
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    NRH - Eté 2010  n°49
     
    21.07/10

  • Le Front National Calédonien n'acceptera jamais le drapeau du FLNKS

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    Communiqué de Presse de Bianca Hénin, secrétaire fédérale du FN en Nouvelle-Calédonie – site FN Nouvelle-Calédonie

    Le Front National réclame dès aujourd’hui que les responsables indépendantistes expliquent très clairement aux Calédoniens, et aux Mélanésiens non-indépendantistes le projet politique d’avenir de ce Territoire sans la France.

    Non content d’avoir signé l’Accord de Nouméa, le RUMP (ndlr : le Rassemblement UMP) joue encore une fois les gros titres du quotidien, en faisant croire à une longue réflexion de concertation avec la population Calédonienne, et offre un nouveau cadeau aux indépendantistes en acceptant leur drapeau.

    Par ailleurs, le Front National se dit profondément choqué, par l’Etat complice, qui a effrontément édité l’Almanach 2010 de l’Armée française (pahe 56) avec en titre : « Les forces armées en Nouvelle-Calédonie » accolé au drapeau du FLNKS.

    Merci Monsieur le Président.

    Attendez au moins le troisième référendum.

    NPI - 21/07/10

  • Le Conseil d'Etat confirme le retrait d'un permis de construire à Michel Drucker

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    En 2008 à l'Elysée
     
     

    Le Conseil d'Etat a confirmé une ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de Marseille suspendant une décision du maire d'Eygalières (Bouches-du-Rhône), qui avait refusé de retirer un permis de construire accordé à l'animateur Michel Drucker, a-t-on appris mercredi auprès du Conseil.

    Le 26 novembre 2009, le tribunal avait ainsi donné raison à la Ligue de défense des Alpilles qui estimait que la mairie d'Eygalières aurait dû consulter l'architecte des bâtiments de France avant d'accorder ce permis de construire.

    La maison de 293 m2 que construit l'animateur se trouve en effet, selon l'association, dans un rayon de moins de 500 m d'une chapelle, inscrite "dans le périmètre d'un site classé, dans un espace remarquable de la Directive paysage Alpilles".

    "Le juge des référés a pu, sans commettre d'erreur de droit ni dénaturer les pièces du dossier qui lui était soumis, retenir, en l'état de l'instruction, comme de nature à créer un doute sérieux sur la légalité du permis de construire litigieux, le moyen tiré de ce qu'il serait entaché de fraude", affirme le Conseil dans son arrêt, évoqué par Le Canard Enchaîné dans son édition du 21 juillet, et dont l'AFP obtenu copie.

    "Nous sommes très satisfaits de la décision du Conseil d'Etat", a déclaré à l'AFP Annick Blanc, présidente de la Ligue de défense des Alpilles. "La maison est pratiquement construite mais à ma connaissance, il n'y a plus de travaux en cours", a-t-elle ajouté.

    La mairie d'Eygalières, qui avait formé le pourvoi contre l'ordonnance de référé, n'a pas pu être jointe mercredi.

    La procédure administrative au fond suit son cours mais aucune date d'audience n'est pour le moment connue.

    Par ailleurs, l'association envisage, après avoir vu une première plainte simple classée sans suite par le parquet de Tarascon (Bouches-du-Rhône), de déposer une nouvelle plainte, cette fois avec constitution de partie civile.

    "Nous l'envisageons mais nous devons en discuter avec nos avocats et la décision sera prise début septembre lors de notre prochain conseil d'administration, au cours duquel nous ferons un point sur l'ensemble de la situation", a affirmé Mme Blanc.

    Le Point- 21/07/10

  • Devant le juge Isabelle Prévost-Desprez, Claire Thibout réitère ses accusations de financement politique illégal

    NANTERRE — L'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, a réitéré ses accusations de financement politique illégal lors de son audition vendredi par la juge Isabelle Prévost-Desprez, a-t-on appris mercredi auprès de son avocat, confirmant une information du Monde et de Mediapart.

    "Lors de cette audition, elle a confirmé ce qu'elle a toujours dit, à savoir que des enveloppes d'argent liquide avaient été régulièrement distribuées à des hommes politiques", a indiqué à l'AFP Me Antoine Gillot.

    Selon des extraits de PV d'audition publiés par Le Monde et Mediapart, Claire Thibout aurait précisé dans le bureau de la juge que les sommes contenues par les enveloppes "pouvaient aller de 20.000 à 100.000 euros".

    "Liliane Bettencourt laissait échapper parfois de petites choses sur les destinataires de ces enveloppes. André Bettencourt était plus discret. J'ai fait des déductions entre les demandes d'enveloppes et la venue de certains politiques en campagne électorale", a-t-elle raconté.

    Face à Mme Prévost-Desprez, qui enquête dans le cadre d'un supplément d'information sur les enregistrements clandestins, Claire Thibout a par ailleurs maintenu ses accusations de financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

    Interrogée sur l'état de santé de Mme Bettencourt, l'ex-comptable a raconté qu'il s'était sérieusement dégradé à partir de 2003, l'obligeant à apprendre par coeur des "mots écrits" par François-Marie Banier et Patrice de Maistre avant de s'exprimer lors d'interviews ou face à des personnalités.

    "Quand Françoise Bettencourt a porté plainte, Patrice de Maistre lui a rédigé un mot qu'elle a appris par coeur pour le rendez-vous avec Nicolas Sarkozy, président de la République", a ainsi raconté la comptable à la juge.

    "Ce mot disait qu'elle le félicitait pour son élection, qu'elle avait des ennuis avec sa fille en précisant: "je vous ai toujours aidé et je vous aiderai toujours", a-t-elle ajouté.

    Interrogé sur ces propos, Me Antoine Gillot a indiqué à l'AFP que les propos rapportés par les deux organes de presse étaient "tout à fait conformes" à ce que Claire Thibout lui avait assuré avoir affirmé au cours de son audition.

    AFP. 21/07/10

  • En pleine affaire Woerth, Sarkozy amplifie sa reprise en main de la sécurité - Un nouveau Kärcher?

    PARIS — Nicolas Sarkozy a renforcé son activisme sur le thème de la sécurité en fustigeant mercredi les violences d'"une extrême gravité" survenues ces derniers jours à Grenoble et dans le Loir-et-Cher, dans ce qui ressemble à un contre-feu en pleine affaire Bettencourt/Woerth.

    Alors même que le Conseil des ministres s'apprêtait à donner son feu vert à une audition par la police du ministre du Travail Eric Woerth dans cette affaire, l'Elysée a diffusé une déclaration à tonalité martiale du chef de l'Etat.

    Il y a proclamé sa volonté de "livrer" une "véritable guerre" à la criminalité, alors que la gauche lui reproche "l'échec patent" de sa politique de sécurité depuis 2002 comme ministre de l'Intérieur puis comme président.

    Les violences à Grenoble consécutives à la mort d'un malfaiteur présumé lors d'une course poursuite avec la police ainsi qu'à Saint-Aignan après le décès d'un jeune membre de la communauté des gens du voyage tué par un gendarme dans des circonstances similaires "ne sont pas acceptables", a-t-il déclaré.

    Reprenant une méthode déjà rôdée par le passé, Nicolas Sarkozy a commencé par couper des têtes, en remplaçant le préfet de l'Isère par Eric le Douaron, en poste actuellement dans la Meuse après avoir passé six ans comme directeur de la sécurité publique à Paris. Nicolas Sarkozy assistera à la prise de fonction du nouveau préfet le 30 juillet.

    En réponse à de violentes échauffourées en avril, le président avait déjà placé l'un de ses hommes de confiance, Christian Lambert, à tête de la préfecture de Seine-Saint-Denis.

    Autre décision de Nicolas Sarkozy qui suscite déjà une polémique: la convocation d'une réunion la semaine prochaine à l'Elysée "sur les problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms" et qui décidera "les expulsions de tous les campements en situation irrégulière".

    Ces déclarations ont provoqué la colère d'associations. "La France va mal, votre président va mal. Il cherche à détourner l'opinion publique vers des cibles faciles", a protesté Saimir Mile, porte-parole de la Voix des Roms.

    La Ligue des Droits de l'Homme (LDH) a accusé le chef de l'Etat de faire des Roms et des gens de voyage des "boucs émissaires".

    L'intention du président n'est pas de "stigmatiser une communauté", a affirmé Luc Chatel. Nicolas Sarkozy "cherche à répondre à une problématique. On a beau être Rom, gens du voyage, parfois même Français au sein de cette communauté, on doit respecter les lois de la République", a déclaré le porte-parole du gouvernement.

    Il a également réfuté l'idée d'un contre-feu: "Je n'ai pas eu le sentiment que depuis huit années maintenant Nicolas Sarkozy se désintéresse des questions de sécurité".

    Ce regain d'intérêt du chef de l'Etat pour ce dossier remonte à quelques mois. Au moment des élections régionales, dont l'issue a été catastrophique pour la droite, il est revenu à quelques-uns de ses fondamentaux, dont la sécurité qui a participé à son succès de 2007.

    Le président a depuis multiplié les initiatives avec notamment des déplacements dont l'un surprise et nocturne en Seine-Saint-Denis, la mise en oeuvre de "diagnostics de sécurité" dans tous les établissements scolaires, la volonté de rendre pénalement responsable les parents de mineurs délinquants et la nomination d'un conseiller sécurité à l'Elysée.

    "La sécurité sera un boulet pour Nicolas Sarkozy en 2012", prédit Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national du PS sur ces questions. "Il en avait fait un sceptre, ce sera son échec".

    AFP. 21/07/10

  • Attaque aux engins d'artifice à Paris: Marie, 63 ans, est décédée de ses brûlures

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    Marie, la femme de 63 ans gravement brûlée le 14 juillet par un engin d'artifice dans son appartement parisien, est morte des suites de ses blessures, a annoncé mercredi le parquet de . Dans la nuit du 14 au 15 juillet, cette résidente d'un appartement du XXe arrondissement avait été grièvement blessée par un pétard jeté depuis la rue sur son balcon à l'aide d'un mortier.

     

    Son mari non-voyant était sorti indemne des lieux grâce à l'intervention des secours au de laquelle cinq sapeurs-pompiers ont été légèrement intoxiqués. Le sort de Marie, figure locale du quartier des Orteaux, avait profondément ému les habitants.

    Après le décès de la victime, le parquet a requis la mise en examen supplétive de l'adolescent de 16 ans, soupçonné d'être à l'origine du tir, demandant qu'il soit dorénavant poursuivi pour «incendie involontaire ayant entraîné la sans intention de la donner» et non pas «ayant entraîné des blessures ayant entraîné une interruption totale de travail (ITT) supérieure à huit jours». Le jeune homme, mis en examen et placé en détention provisoire, doit être convoqué dans les jours à venir. L'enquête a permis «d'établir le caractère non intentionnel du tir vers l'appartement de la victime», a-t-on appris de source judiciaire.

    42 incendies volontaires les nuits du 13 et 14 juillet à Paris et la petite couronne

    La 16 juillet, Alain Gardère, directeur de sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP), avait dressé dressé le bilan des interpellations, 581 au total, les nuits du 13 et du 14 juillet à Paris et dans les trois départements de la petite couronne. 42 concernaient des incendies volontaires et 83 des détentions et jets d'engins incendiaires. Il avait souligné le caractère de plus en plus dangereux de l'utilisation de pièces d'artifices, évoquant notamment le cas de cette femme de 63 ans.

    Cette année, le 14 juillet se déroulait avec une nouvelle et stricte réglementation sur les feux artifices, qui interdisait les tirs de mortiers afin d'empêcher leur usage lors de violences urbaines. Dans une lettre aux préfets datée du 5 juillet, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, les avait invités à «faire respecter les dispositions» de l'arrêté du 29 décembre 2009. Ce texte, «interdit l'utilisation, par les particuliers, de mortiers de feux d'artifice», stipulant que «seuls y sont autorisés les professionnels titulaires d'un certificat de qualification» et «les personnes ayant reçu un agrément préfectoral».

    Le Parisien - 21/07/10

  • Pression accentuée sur Eric Woerth, son épouse entendue par la police, lui-même bientôt

    La pression s'est accentuée un peu plus mercredi sur Eric Woerth dans l'affaire Bettencourt, avec l'autorisation donnée par le Conseil des ministres à son audition prochaine par la police et celle le jour-même de son épouse Florence.

    L'audition mercredi de Mme Woerth, entendue depuis le début de la matinée comme témoin par les enquêteurs de la brigade financière dans le cadre de l'affaire Bettencourt, a pris fin vers 13H10.

    Il y a dix jours, avec la publication du rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) le dédouanant de toute intervention dans le dossier fiscal de l'héritière de L'Oréal lorsqu'il était au Budget, le ministre du Travail se disait "soulagé", certain que le gros de la tempête Bettencourt était passé.

    Las, depuis, le feuilleton Bettencourt s'est enrichi chaque jour de nouveaux épisodes. Et mercredi, le Conseil des ministres a donné son aval à l'audition du ministre par la police.

    Elle devrait a priori avoir lieu à son domicile, soit dans son logement de fonction parisien au ministère, soit à celui de Chantilly, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

    Mardi, alors qu'il planchait en commission des Affaires sociales à l'Assemblée nationale sur la réforme des retraites, le ministre s'était employé à relativiser la portée de cette audition, qui en toute logique ne devrait pas avoir lieu avant la fin des travaux de la commission jeudi.

    Il s'était dit "très impatient" d'être entendu, qualifiant même ce rendez-vous avec la police de "très bonne nouvelle".

    Mercredi, le ministre a poursuivi, comme si de rien n'était en apparence, sa tâche en commission, ce qui lui a permis, accessoirement, de ne pas assister au Conseil des ministres autorisant son audition.

    Dans le même temps, c'est son épouse Florence qui était interrogée comme témoin par les enquêteurs, dans les locaux de la brigade financière, à Paris.

    Son avocat, Me Antoine Beauquier, s'est "réjoui que Mme Woerth puisse enfin s'expliquer sur les rumeurs dont elle est victime depuis des semaines".

    Cette audition, sans placement en garde à vue, selon une autre source proche du dossier, intervient dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte sur le contenu des enregistrements clandestins de conversations entre Mme Bettencourt et ses proches, réalisés au domicile de la milliardaire, entre mai 2009 et mai 2010, par son ancien majordome.

    Ces enregistrements suggèrent des opérations de fraude fiscale dans la gestion de la fortune de l'héritière de L'Oréal mais aussi un possible conflit d'intérêts avec l'ex-ministre du Budget puisque son épouse, Florence Woerth, a travaillé deux ans et demi dans la société Clymène, chargée de cette gestion.

    Lors de sa garde à vue, le gestionnaire de la fortune de Mme Bettencourt, Patrice de Maistre, a assuré la semaine dernière que M. Woerth lui avait "demandé de recevoir sa femme et ce pour essayer de la conseiller sur sa carrière" au début 2007, selon un extrait du PV publié par Le Monde.

    Déjà mardi, sitôt connu l'ordre du jour du Conseil des ministres, la députée PS Marisol Touraine avait dépeint M. Woerth en "ministre affaibli au sein d'un gouvernement affaibli" et estimé que sa prochaine audition ne permettait pas "un débat serein et tranquille sur les retraites".

    France- Soir - 21/07/10

  • Affaire Zahia, Ribéry et Benzema: Fadela Amara donne son opinon!

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    Les footballeurs internationaux français Franck Ribéry et Karim Benzema, soupçonnés d'avoir eu des relations tarifées avec une prostituée mineure, Zahia D., ont été mis en examen mardi et remis en liberté ans après sept heures de garde à vue.

    Le milieu offensif du Bayern Munich, son beau-frère âgé de 21 ans, et l'attaquant du Real de Madrid, ont été mis en examen pour "sollicitation de prostituée mineure" par le juge d'instruction André Dando qui enquête sur des faits présumés de proxénétisme ayant pour cadre un bar proche des Champs-Elysées, le Zaman Café.

    Ribéry, qui est arrivé menottes aux poignets dans la galerie des juges d'instruction du palais de justice selon plusieurs sources, le frère de son épouse, et Karim Benzema ont été remis en liberté sans contrôle judiciaire après leur mise en examen.

    "Ce n'est pas une belle image d'un homme qu'on donne à la jeunesse de France", a déclaré la secrétaire d'Etat à la Politique de la Ville Fadela Amara, interrogée à ce sujet par i Télé.

    "Je me désole de voir un monsieur comme Ribéry se trouver dans des situations aussi catastrophiques, aussi terribles", a ajouté la ministre.

    Pour son avocate, Me Sophie Bottai, "il n'y a pas un seul indice matériel" dans le dossier. "La seule chose nouvelle depuis (sa précédente audition par les policiers au printemps, ndlr) c'est que Ribéry a fini la Coupe du monde de football et qu'il a mal joué", a ironisé l'avocate.

    Les trois hommes avaient auparavant passé environ sept heures en garde à vue dans les locaux de la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) sur commission rogatoire du juge Dando.

    Le fait de solliciter des relations sexuelles avec une mineure prostituée est passible de trois ans de prison et de 45.000 euros d'amende. Mais il revient à l'accusation de prouver que le client savait que la prostituée était mineure.

    C'est en auditionnant des prostituées fréquentant le Zaman Café, qui a depuis fait l'objet d'une fermeture administrative, que les policiers se sont rendus compte que l'une d'elles était mineure au moment d'une partie des faits et sont ainsi remontés vers certains clients.

    Au cours de l'enquête, Zahia D., une jeune prostituée gravitant autour du Zaman Café, a affirmé aux policiers avoir eu des relations tarifées avec des footballeurs, notamment Franck Ribéry, en 2009, et Karim Benzema, en 2008, alors qu'elle avait 16 ans, ainsi qu'avec un autre Bleu, Sidney Govou (recruté cet été au Panathinaïkos Athènes), en mars 2010, quand elle était majeure.

    Zahia D. avait déjà assuré fin avril dans l'hebdomadaire Paris-Match que les joueurs ignoraientqu'elle était mineure.

    La star du Bayern Munich avait reconnu devant les enquêteurs avoir eu une relation avec elle et lui avoir payé un voyage et un séjour en Bavière.

    Benzema, attaquant du Real Madrid, avait pour sa part affirmé le 3 mai ne pas se sentir "concerné" par cette affaire et qu'il n'avait "rien à se reprocher".

    Quatre personnes, dont le gérant du bar, un serveur et un homme soupçonné d'avoir fourni des prostituées à une clientèle du show-business, ont déjà été mis en examen et ont fait de la détention provisoire dans cette affaire qui a écorné l'image des Bleus, même si Benzema ne faisait pas partie des 23 joueurs sélectionnés pour la Coupe du monde en Afrique du Sud.

     

  • Saint-Aignan-sur-Cher est en France

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    Saint-Aignan-sur-Cher - (Cliquez sur la photo)

    Hortefeux s'est rendu lundi à Saint-Aignan, théâtre d'une vendetta menée par les "gens du voyage" après la mort d'un des leurs.

    Panneaux de signalisation arrachés, tilleuls abattus et découpés à la tronçonneuse, vitrines de commerces brisées, voitures et locaux municipaux incendiés et brigade de gendarmerie attaquée… La paisible vallée du Cher, réputée pour son caractère bucolique, est secouée par une invraisemblable vendetta.

    Pendant deux jours, des raids sporadiques ont été menés par des gens du voyage assoiffés de vengeance après le décès de Luigi, un jeune de leur communauté abattu d'une balle vendredi vers 22h30 à Thésée-la-Romaine (Loir-et-Cher) alors qu'il forçait un contrôle. Faisant mine de s'arrêter, le conducteur accompagné du jeune homme avait réaccéléré sur les gendarmes. «Ils étaient clairement identifiables avec leur chasuble et leur véhicule dont le gyrophare était allumé», assure un officier. Un militaire avait ouvert le feu à deux reprises, touchant mortellement le passager.

    Surpris quelques heures auparavant pendant qu'il agressait un adolescent à un distributeur de billets dans le bourg voisin d'Onzain, ce dernier avait percuté avec sa Renault 19 un gendarme de 51 ans venu l'interpeller. Traîné sur le capot du véhicule sur 500 mètres, le militaire s'en était tiré par miracle avec quelques blessures à la tête, au bras et à la hanche.

    Bien décidés à faire rendre gorge aux forces de l'ordre, dont ils contestent la version des faits, des inconnus (sic) ont écumé un périmètre de 900 kilomètres carrés dans la vallée pour semer le désordre. Dans la nuit de dimanche à lundi, six véhicules ont été retrouvés calcinés dans les villages d'Onzain, de Mehers et Chemery, où une vitrine a été défoncée à la voiture bélier. Par ailleurs, deux salles communales ont été livrées aux flammes, à Couddes et à Thésée. Là, huit cocktails Molotov ont été retrouvés en bordure d'une voie ferrée.

    La veille, une horde d'individus, certains encagoulés, armés de haches et de barres de fer, avaient semé la terreur à Saint-Aignan avant d'enfoncer le portail de la gendarmerie, de dégrader les locaux du peloton autoroutier et de dévaliser une boulangerie.

    Venu lundi après-midi dans ce village tranquille de 3400 âmes, Brice Hortefeux a prévenu d'emblée: «Nous ne pouvons pas tolérer l'intolérable, j'ai donc demandé à ce que des moyens importants lourds et massifs soient mis en place.» «Les gens du voyage ne sont pas au-dessous des lois, ils ne sont pas au-dessus non plus», a précisé le ministre de l'Intérieur.

     

    Mobilisation maximale

     

    Quelques heures auparavant, le général Jacques Mignaux, le directeur général de la gendarmerie, ayant lui aussi fait le voyage dans le Loir-et-Cher, a promis: «Cela durera le temps qu'il faudra, nous interpellerons les auteurs des exactions et nous les transférerons à la justice.» De son côté, le parquet de Blois a indiqué vouloir mener «de façon impartiale et rigoureuse» l'enquête permettant d'éclaircir les circonstances du tir ayant coûté la vie au jeune fuyard.

    Lundi, tandis que la famille gitane endeuillée criait sa colère, quelque 300 gendarmes, dont des hommes d'élite du GIGN, ont été déployés pour quadriller le secteur. Un large périmètre était survolé par deux hélicoptères équipés de caméras thermiques. La mobilisation des services de sécurité restera maximale aujourd'hui, les obsèques de Luigi ayant lieu mardi matin à Saint-Gervais-la-Forêt, près de Blois.

    Le Figaro - 20/07/10

  • "Grenelle de la sécurité" (?) à Grenoble avant les obsèques jeudi du braqueur Boudouda

    GRENOBLE — La préfecture de l'Isère a réuni mardi un "Grenelle local" de la sécurité à Grenoble, touchée depuis quelques jours par une vague de violences dans le quartier de la Villeneuve, avant les obsèques d'un braqueur tué par la police, prévues jeudi.

    Divers appels aux calmes ont été lancés par l'entourage de Karim Boudouda, un jeune du quartier, alors que ses obsèques qui se dérouleront selon le rituel musulman, initialement prévues mercredi, auront finalement lieu jeudi après-midi dans un cimetière de Poisat, en Isère.

    "La famille aurait préféré que la cérémonie ait lieu mercredi mais les papiers et démarches ont pris plus de temps", a précisé un employé des pompes funèbres à l'AFP.

    Le corps du jeune homme de 27 ans, père de deux enfants dont un nourrisson d'une dizaine de jours, sera inhumé dans le carré musulman du cimetière, ont indiqué ses proches.

    Un imam devrait s'exprimer sur les violences qui ont secoué le quartier et appeler au calme.

    A la demande du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, une trentaine d'élus, les services de l'Etat et des représentants d'associations ont participé mardi à une réunion sur la sécurité à Grenoble, évoquant la nécessité "d'efforts communs pour lutter contre toutes les formes d'exclusion", selon le préfet de l'Isère Albert Dupuy.

    Parmi les pistes évoquées, une accélération "des programmes de rénovation urbaine", notamment à la Villeneuve, un équipement du quartier en dispositifs de vidéoprotection et la mise en place d'un inspecteur du fisc à Grenoble pour renforcer la lutte contre l'économie souterraine.

    La nuit de lundi à mardi a été relativement calme à la Villeneuve, avec seulement quatre véhicules brûlés, et aucun coup de feu, contrairement aux dernières nuits, n'a été tiré contre les forces de l'ordre.

    Mardi après-midi, le tribunal correctionnel de Grenoble a reporté au 20 octobre l'audience concernant deux frères de 20 et 23 ans, interpellés dimanche matin et qui devaient être jugés en comparution immédiate pour détention de stupéfiants. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.

    Les suspects, dont l'aîné a déjà été condamné à cinq reprises, notamment pour transport de stupéfiants et violences, avaient été arrêtés dans le cadre d'une enquête sur des tirs visant des policiers lors des dernières nuits de violences.

    Lors de la perquisition à leur domicile, les policiers avaient retrouvé plus d'un kilo de résine de cannabis et une arme de poing que l'un des frères a jetée par la fenêtre à l'arrivée des policiers.

    Cette arme, brisée en plusieurs morceaux, était en cours d'analyse pour savoir notamment si ses munitions correspondaient à celles qui ont été tirées sur les policiers dans la nuit de vendredi à samedi.

    Les incidents avaient commencé dans la nuit du 16 au 17 juillet à la suite du décès de Karim Boudouda, tué lors d'un échange de tirs avec la police après avoir braqué un casino, à Uriage-les-Bains (Isère).

    Des dizaines de voitures et des commerces avaient été incendiés. De vendredi à dimanche, les forces de l'ordre ont été visées par plusieurs tirs à balles réelles.

    Le dispositif de sécurité déployé après la visite de Brice Hortefeux, et partiellement allégé lundi soir, sera maintenu "autant qu'il le faudra", selon le préfet de l'Isère. Il se compose d'un renfort de police de 160 hommes appuyés par des membres du Raid et du GIPN.

    AFP. 20/07/10

  • La demande d'audition de Woerth mercredi devant le Conseil des ministres - Quelle comédie!

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    PARIS, 20 juil 2010 (AFP) Le Conseil des ministres doit donner mercredi son feu vert à la demande d'audition d'Eric Woerth formulée par le parquet de Nanterre, le ministre du Travail souhaitant s'expliquer au plus vite sur les soupçons de conflit d'intérêt lors de l'embauche de sa femme.

    M. Woerth, qui exposait le projet de loi sur les retraites lors de son examen en commission à l'Assemblée nationale, a réaffirmé mardi n'être jamais intervenu en faveur du recrutement de sa femme par le gestionnaire de fortune de la milliardaire, Patrice de Maistre, à l'automne 2007.

    De son côté, le parquet de Nanterre a annoncé avoir demandé officiellement au gouvernement l'autorisation d'entendre le ministre du Travail dans le cadre de son enquête sur les enregistrements clandestins réalisés au domicile de Liliane Bettencourt.

    Ces enregistrements suggèrent des opérations de fraude fiscale dans la gestion de la fortune de l'héritière de L'Oréal mais aussi un possible conflit d'intérêts avec l'ex-ministre du Budget.

    L'Elysée a indiqué que cette demande d'audition serait examinée mercredi en Conseil des ministres et qu'elle devrait être approuvée. "Il sera proposé au Conseil des ministres de faire droit à cette demande", a-t-on indiqué à l'Elysée.

    A sa sortie de l'Assemblée, M. Woerth s'est déclaré mardi soir "très impatient" d'être entendu par les enquêteurs.

    Lors de sa garde à vue, le gestionnaire de fortune a affirmé que M. Woerth, lorqu'il était ministre du Budget, lui avait "demandé de recevoir sa femme et ce pour essayer de la conseiller sur sa carrière", début 2007, selon un extrait du PV publié par le Monde.

    "Je n'ai jamais demandé quoi que ce soit qui concerne mon épouse", a assuré le ministre lors d'un entretien sur Europe 1, mardi.

    "Ma femme a été embauchée normalement dans un job qui convient à son parcours professionnel", a ajouté M. Woerth.

    Le ministre a à nouveau exclu de démissionner, assurant n'avoir "aucun problème de morale, de déontologie".

    Selon le Monde daté de mercredi, les enquêteurs se sont rendus lundi au cabinet de "chasseurs de têtes" Proway pour vérifier les déclarations de M. de Maistre. Le gestionnaire de fortune dit avoir contacté le cabinet pour le poste à pourvoir chez Clymène, la société qui gère la fortune de Mme Bettencourt.

    Quatre candidats, proposés par Proway, ont été reçus par M. de Maistre en mars 2007, selon un responsable du cabinet cité par le quotidien. Aucun des candidats ne sera choisi et c'est finalement Mme Woerth qui sera embauchée en novembre 2007.

    La traduction juridique d'un conflit d'intérêts est le trafic d'influence, délit délicat à prouver.

    Parallèlement, l'ex-comptable de Mme Bettencourt, Claire Thibout a été entendue la semaine passée par la juge de Nanterre Isabelle Prévost-Desprez, qui enquête sur l'abus de faiblesse reproché au photographe François-Marie Banier.

    Son avocat, Antoine Gillot, a confirmé une information du Canard Enchaîné, selon laquelle elle a indiqué à la juge avoir reçu 400.000 euros de la fille de Mme Bettencourt, Françoise Meyers-Bettencourt, lors de son licenciement par la milliardaire en 2008. L'avocat de Mme Meyers-Bettencourt Me Olivier Metzner, a répondu qu'il s'agisssait de respecter les "dernières volontés d'André Bettencourt", mort en novembre 2007, au cas où Claire Thibout perdrait son travail.

    L'ex-comptable, selon l'avocat Antoine Gillot, cité par Médiapart, a en outre été de nouveau entendue par la brigade financière mardi dans le cadre des enquêtes préliminaires liées à l'affaire Bettencourt.

    Parallèlement, une nouvelle enquête préliminaire a été ouverte, cette fois par le parquet de Paris, à la suite d'une plainte d'un actionnaire de L'Oréal soupçonnant le photographe d'avoir bénéficié d'un contrat de complaisance auprès de la société.

    Le 5 juillet, cet actionnaire a déposé une plainte contre X à Paris notamment pour abus de biens sociaux en visant ce contrat octroyé à M. Banier, un proche de la milliardaire.

    Le photographe a bénéficié, à compter du 1er janvier 2002, d'un contrat de 405.000 euros par an pendant 10 ans pour des "conseils de mode et de sensibilité artistique", selon l'avocat de l'actionnaire, Me Frédérik-Karel Canoy.

    La Dépêche - 20/07/10 

     
  • L'ex-comptable des Bettencourt est "à bout", assure son avocat, Me Gillot

    Elle est devenue le témoin que tout l'appareil judiciaire et policier s'arrache. Trois jours après son audition dans le plus grand secret par la juge Isabelle Prévost-Desprez, qui mène ses propres investigations sur l'affaire Bettencourt, l'ex-comptable de l'héritière de L'Oréal a de nouveau été entendue, mardi 20 juillet, par la brigade financière dans le cadre de l'une des trois enquêtes préliminaires du parquet de Nanterre sur le même dossier.

    C'est la sixième fois en trois semaines que Claire Thibout, qui est notamment à l'origine de déclarations compromettantes sur un possible financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, est convoquée par les enquêteurs. Du jamais vu.

    Dans un entretien à Mediapart, son avocat, Me Antoine Gillot, dénonce le «harcèlement du procureur de Nanterre», Philippe Courroye. Il s'explique également en détail sur un versement de 400.000 euros que sa cliente a perçu de Françoise Meyers-Bettencourt, la fille de Liliane Bettencourt, fin 2008.

    Claire Thibout est de nouveau interrogée mardi après-midi 20 juillet par les policiers de la brigade financière. Pour quelles raisons selon vous ?

    Mais je n'en sais rien ! Je vous rappelle que je n'ai pas accès au dossier. Ce que je constate, c'est que le harcèlement du procureur de Nanterre à l'encontre de ma cliente continue de plus belle. Elle n'en peut plus d'être considérée comme une suspecte, et non comme le simple témoin qu'elle est. La situation devient intenable.

     

    Pourquoi ?

     

    D'abord, cela lui pose de sérieux problèmes dans son travail, car elle est en permanence convoquée à la police. Son employeur commence à s'interroger sur les conséquences que ses absences peuvent avoir sur son travail.

     

     

    Me Gillot
    Me Gillot© (dr)

    Que fait-elle aujourd'hui ?

     

     

    Elle est directrice d'une association qui gère des crèches et des dispensaires pour enfants. Je tiens à ajouter que la situation n'est pas meilleure pour son époux car une partie de son matériel informatique a été saisi par la police, au motif qu'il a recopié les enregistrements effectués par le majordome. Or, le mari de Claire est informaticien et lui aussi est simple témoin. Enfin, moralement ma cliente est à bout. Je demande instamment que cette situation cesse enfin.

     

    Elle a aussi été entendue par Isabelle Prévost-Desprez  la semaine dernière...

     

    Effectivement. Ça vient s'ajouter aux nombreux interrogatoires qu'elle a subis, même si j'estime que celui-là est beaucoup plus légitime car mené par un juge dans un cadre indépendant, ce que je réclame depuis des semaines comme beaucoup d'autres qui s'émeuvent que le parquet cadenasse la procédure dans cette affaire.

     

    Lors de cette interrogatoire, Claire Thibout aurait révélé avoir perçu une somme de 400.000 euros provenant de la fille de Liliane Bettencourt.

     

    C'est parfaitement exact. D'abord, rien ni personne n'obligeait ma cliente à évoquer cette somme de 400.000 euros. C'est elle-même qui spontanément a décidé d'en parler à Mme Prévost-Desprez lors de son audition. D'autre part, je tiens à préciser que cette somme de 400.000 euros lui a été réglée en toute connaissance de cause par Mme François Meyers-Bettencourt, ce qui fait évidemment une énorme différence avec tous ceux, et ils sont nombreux, qui ont obtenu des sommes parfois faramineuses de Liliane Bettencourt en abusant de sa faiblesse. Par ailleurs, Françoise Meyers-Bettencourt n'a fait que respecter le vœu de son père qui avait beaucoup d'estime pour Claire Thibout.

     

    Mais à quoi correspond ce versement ?

     

    Il y a une explication toute simple à ce paiement: en avril-mai 2007, Claire Thibout est totalement sous pression, elle assiste impuissante à l'emprise totale que François-Marie Banier et consorts exercent sur Liliane Bettencourt. C'est notamment à cette époque que M. Banier exerçait une pression incroyable par l'intermédiaire de Mme Bettencourt sur Claire Thibout pour essayer de récupérer l'ensemble des bijoux non inventoriés que Mme Bettencourt détenait dans un coffre à la BNP Opéra dont Claire Thibout détenait une des deux clés, l'autre étant entre les mains de Mme Bettencourt. Claire était à ce point à bout à cette époque qu'elle a été arrêtée pour un état dépressif du 7 mai au 10 juin 2007.

     

    Que s'est-il passé alors ?

     

    C'est à cette même époque qu'elle a parlé de la situation à M. Bettencourt, déjà très malade (il mourra quelques mois plus tard, en novembre 2007, NDLR), mais il lui a dit qu'il ne pouvait malheureusement rien faire. Claire a donc décidé de rompre le silence qu'elle s'était imposé jusque-là et elle a tout raconté à Françoise Meyers: l'état de faiblesse de sa mère, l'attitude de Banier et Maistre (le gestionnaire de fortune, NDLR), les donations faramineuses à Banier, l'ambiance délétère dans la maison, etc. Elle sait très bien à ce moment-là qu'en parlant, elle prend le risque de perdre sa place, vu que Mme Meyers-Bettencourt est déjà persona non grata chez sa mère.

    Que risque-t-elle ?

     

    Elle a alors 50 ans et gagne 11.000 euros par mois. Outre son préjudice moral, elle sait qu'en cas de licenciement, elle ne retrouvera jamais l'équivalent en termes de rémunération, qu'elle pourra au mieux prétendre à 4.000 ou 4.500 euros mensuels (ce qu'elle gagne actuellement). Pour elle, un licenciement, cela signifiait un préjudice considérable d'au minimum 6.500 euros par mois, jusqu'à l'âge de la retraite, soit pendant 10 ans.

    Que décide alors Mme Meyers-Bettencourt ?

     

    Mme Meyers-Bettencourt, parfaitement consciente du risque que Claire prend à l'époque en lui fournissant des informations, lui signe en juillet 2007 une lettre au terme de laquelle elle s'engage, si Claire Thibout venait à être licenciée pour cette raison, à lui régler le complément entre l'indemnité qui lui serait réglée et une somme forfaitaire nette de 800.000 euros.

    De fait, Claire Thibout sera finalement bien licenciée, en novembre 2008, soit seize mois après la signature de cette lettre, en raison notamment du témoignage qu'elle a apporté dans le cadre de la procédure judiciaire engagée par Mme Meyers-Bettencourt contre M. Banier.

     

    Licenciée, Claire Thibout a été indemnisée...

     

    Oui, dans le cadre de ce licenciement, elle a reçu une indemnité de licenciement, mais de 400.000 euros. Donc, tout naturellement, conformément à ses engagements Mme Meyers-Bettencourt lui a versé une somme complémentaire de 400.000 euros, à titre de dommages et intérêts fin 2008. Cette somme n'est rien d'autre que la juste réparation du préjudice considérable subi par ma cliente. Il va de soi que ce règlement n'altère en rien le témoignage, qui repose sur des faits avérés, fourni par ma cliente dans le cadre de la procédure pour abus de faiblesse.

    Ce versement n'altère bien entendu pas davantage ses déclarations s'agissant des espèces que lui a demandées M. Maistre, selon les dires de ce dernier, pour le compte de M. Woerth pour financer la campagne de M. Sarkozy en 2007, ni ses déclarations s'agissant des mouvements d'espèces fréquents au sein de la maison Bettencourt à destination des politiques que recevait M. Bettencourt.

     

    Certains vont dire que votre cliente a été achetée...

     

    En aucune manière elle n'a été achetée ! La chronologie l'atteste: le licenciement de Claire Thibout n'était absolument pas certain en juillet 2007. Et puis, comment au mois de juillet 2007 Françoise Meyers-Bettencourt pouvait-elle imaginer que des enregistrements seraient réalisés deux ans plus tard par le maître d'hôtel? Comment encore pouvait-on prévoir la plainte pour vol déposée de manière absurde contre Claire Thibout par l'avocat de Liliane Bettencourt, en juin 2010, initiative qui a valu à Claire d'être convoquée par la police, la conduisant notamment à évoquer les remises d'espèces qui avaient cours chez les Bettencourt  ?

    MEDIAPART - 20/07/10