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Blog - Page 1562

  • VIDEO Les champs de lavande du plateau de Valensole

    http://videos.tf1.fr/jt-13h/paysages-magiques-dans-les-champs-de-valensole-5926513.html

    15/07/10

    Ndb: "Les célèbres lavandières"... Une lavandière est une femme qui lave la linge à la main et non qui récolte la lavande!

  • Jean-Marie Le Pen pour une dissolution de l'Assemblée nationale

    Jean-Marie Le Pen a demandé lundi sur RTL la dissolution de l'Assemblée nationale et l'instauration de la "proportionnelle intégrale" face à la "rupture de plus en plus large entre le pouvoir et le peuple".

    "Si le président Sarkozy veut changer les choses, il dissout l'Assemblée nationale après avoir modifié la loi électorale et permis une représentation de tous les courants politiques", a déclaré le président du Front national.

    Pour lui, "ce qui est grave c'est la rupture de plus en plus large entre le pouvoir et le peuple". Il a pointé "l'abstention considérable" dans les élections, l'attribuant "à la volonté d'imposer des systèmes électoraux réducteurs". "La seule mesure efficace et démocratique c'est la proportionnelle intégrale", réclame-t-il, déplorant que "les Français ne participent plus à la vie publique".

    Interrogé sur l'affaire Woerth/Bettencourt il a estimé que "ce qui est choquant c'est que ce qui apparaît, c'est très peu de choses par rapport à la vérité". "Les mines effarouchées que font un certain nombre de ministres impliqués dans les scandales récents laissent penser que la vertu règne dans ces milieux, ce qui n'est pas le cas", a-t-il affirmé.

    Il a enfin jugé que les micro-partis destinés au financement des partis étaient "des pompes à fric". Interrogé sur la Cotelec, association de financement du Front national qui a recueilli 415 000 euros en 2007, M. Le Pen a déclaré: "ce sont des emprunts, ce ne sont pas des dons". Ils sont "destinés à financer nos campagnes électorales puisque nous n'avons pas les mêmes relations avec les banques et les milieux d'affaires que les autres partis".

    "Nous sommes bien obligés de survivre avec des moyens 100 fois inférieurs à ceux de nos concurrents", a-t-il conclu.

    Le Point - 19/07/10

  • Les narcotrafiquants font la loi au Mexique sous l'oeil des USA

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    Ciudad Juarez : un policier court dans les rues dévastées... - (Cliquez sur la photo)
     

    Le Mexique a connu un nouveau week-end sanglant, avec près de 60 morts, dont six policiers et 17 jeunes gens abattus dans une fête selon les méthodes des tueurs des cartels de la drogue.

    La guerre des narcotrafiquants a fait près de 60 nouvelles victimes ce week-end au Mexique. A ce rythme, l'année 2010 va être celle d'un nouveau record, avec déjà plus de 7.000 décès liés à la «guerre des cartels» entre gangs rivaux ou contre l'armée et la police. Les 9.000 morts de l'ensemble de 2009 représentaient déjà un niveau jamais atteint.

    Le bilan approche les 25.000 morts depuis décembre 2006, quand le président conservateur Felipe Calderon, à son arrivée au pouvoir, a érigé la lutte contre les trafiquants en priorité nationale. Depuis, il a déployé 50.000 militaires en renfort de la police, mais le nombre des morts augmente d'année en année.

    Dans la nuit de samedi à dimanche, un groupe «fortement armé» a arrosé de rafales de fusils d'assaut l'assistance d'une fête de quartier à Torreon, dans le nord du pays, près de la frontière du Texas. Dix-sept jeunes gens «de 20 à 30 ans» ont été tués, et une dizaine blessés. L'attaque a été menée dans le plus pur style des tueurs des cartels de la drogue. «Ils ont crié 'tuez-les tous' et ont commencé à tirer», a déclaré un policier, citant des témoins. Les tueurs sont repartis en laissant sur place plus de 200 douilles de munitions de fusils d'assaut, a-t-il ajouté.

     

    En jeu, le contrôle du marché américain

     

    Un massacre similaire avait fait quinze morts en février dernier dans une fête lycéenne à Ciudad Juarez, à la frontière de l'Etat voisin de Chihuahua et du Texas. Les tueurs du gang des «Aztèques», à la solde du cartel de Juarez, un des plus connus du pays, auraient criblé de balles le groupe de lycéens en croyant avoir affaire à des rivaux d'un autre cartel, selon les aveux d'un suspect. Avec le massacre de Torreon, le bilan des règlements de comptes entre cartels pour le contrôle du trafic des stupéfiants et de leurs affrontements avec la police et l'armée approche les 60 morts au cours du week-end, du nord au sud du pays.

    La plupart des victimes ont été abattues dans le nord, à la frontière des Etats-Unis, là où la «guerre des cartels» ne cesse de monter en puissance pour le contrôle de l'approvisionnement du marché américain de la drogue, premier client mondial de la cocaïne en provenance d'Amérique latine.

    Deux policiers ont été tués dans une embuscade sur une route conduisant à cette frontière, dans l'Etat de Nuevo Leon, mais quatre de leurs collègues ont également été tués à Acapulco, sur la côte Pacifique du sud du pays. La célèbre station balnéaire est aussi le théâtre d'une lutte sanglante entre cartels.

    Deux autres policiers avaient déjà trouvé la mort jeudi dans ce qui est considéré comme une «première» dans les méthodes des cartels au Mexique, une attaque à la voiture piégée, à Ciudad Juarez, la ville du pays connaissant le plus grand nombre de meurtres, face à El Paso au Texas.

    Le Figaro - 19/07/10

  • Grenoble: alarmant de bêtise...

    Une gendarmerie iséroise a été la cible de cocktails Molotov dans la nuit d'hier à lundi. Pour les gendarmes, cette attaque est "indirectement" liée aux violences urbaines survenues depuis vendredi.

    Peu après minuit, la brigade de gendarmerie de Saint-Egrève, dans la banlieue nord de Grenoble, a fait l'objet d'une "tentative de destruction par moyens incendiaires" qui a provoqué un "petit départ de feu" rapidement maîtrisé, a précisé la gendarmerie de l'Isère.

    Le début d'incendie, pour lequel les pompiers ne sont pas intervenus, n'a pas fait de dégât matériel. Aucun blessé n'est à déplorer.

    "On pense qu'il existe un rapport indirect avec les événements survenus dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble", les auteurs de l'attaque de la gendarmerie de Saint-Egrève ayant agi par "mimétisme", a-t-on ajouté de même source.

    Le Figaro - 19/07/10

  • Israël: le chef de la diplomatie veut en finir avec Gaza

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    Avigdor Lieberman souhaite couper les derniers liens entre l'État hébreu et le territoire palestinien. 

    Avigdor Lieberman voudrait voir Gaza disparaître une bonne fois pour toutes des préoccupations israéliennes. Selon le quotidien Yedioth Ahronoth, qui cite un document classifié, le ministre des Affaires étrangères israélien aurait de nouveau préparé un de ces plans radicaux dont il a le secret, visant cette fois à l'abandon total par Israël de ses derniers liens avec le territoire palestinien.

    Le retrait israélien de l'été 2005 mené par Ariel Sharon avait mis fin à la présence de l'armée et des colons israéliens à l'intérieur de Gaza. Entourée par une double clôture étroitement surveillée, et soumise à un blocus étroit, la bande de Gaza continue cependant à dépendre d'Israël pour une partie de ses importations, même si le siège les a considérablement réduites.

    Israël fournit notamment une partie de l'électricité de Gaza, dont la facture est réglée par l'Autorité palestinienne. Quoique étroitement contrôlés, quelques points de passage existent encore entre Gaza et le monde extérieur : Erez pour les personnes et Kerem Shalom pour les marchandises autorisées par l'embargo israélien.

    En scellant hermétiquement sa frontière terrestre avec Gaza, le plan de Lieberman reviendrait pour Israël à se désintéresser totalement du sort de ce territoire où vivent plus d'un million et demi de Palestiniens.

    Gaza deviendrait ainsi une sorte de presqu'île palestinienne indépendante aux mains du Hamas, uniquement accessible par la mer ou par l'Égypte, et prise en charge économiquement par l'aide internationale.

     

     

    Lieberman a l'intention d'exposer son plan la semaine prochaine à Catherine Ashton, haute représentante de l'Union européenne, attendue dimanche en Israël avec six ministres européens des Affaires étrangères. Les Européens pourraient, selon lui, financer la construction d'une centrale électrique, d'une usine de dessalement d'eau de mer, et d'une station d'épuration, débarrassant ainsi Israël de ses dernières obligations vis-à-vis du territoire. Il souhaiterait aussi le déploiement aux points de passage avec Gaza d'une force militaire internationale (son plan citerait même la Légion étrangère française), chargée d'empêcher la contrebande d'armes.

    Lieberman est coutumier de ces propositions radicales. Il avait déjà prôné l'échange des territoires à majorité arabe du nord d'Israël avec une partie de la Cisjordanie, pour se débarrasser de citoyens manquant de loyauté. Cette nouvelle proposition, émanant d'un chef de la diplomatie auquel pratiquement personne à l'étranger ne souhaite parler, a peu de chances d'être accepté par qui que ce soit.

    Mais ce plan n'en reste pas moins la manifestation d'une tendance de fond en Israël, où l'on est de plus en plus enclin à ignorer la question palestinienne en la circonscrivant derrière des murs et des barrières, plutôt que de chercher à la résoudre.

    Le Figaro - 16/07/10

  • Grenoble - Saint-Aignan: le gouvernement est dépassé par les événements, la situation devient alarmante

    Communiqué de Marine Le Pen, vice-présidente du Front National

    Alors que le gouvernement s’empêtre pitoyablement dans l’affaire Woerth, la France est livrée aux racailles, aux casseurs, aux bandes armées. Dans Paris, on est tué pour une cigarette. Même au Parc Astérix, les Gaulois ne font plus la loi. Nos rues sont le théâtre de véritables scènes de guerre. Dans les banlieues, avec les tirs sur la police, on a franchi, par rapport à 2005, une nouvelle étape vers ce qu’il faut bien appeler une situation de « chaos. »

    Le gouvernement est responsable de la délégitimation de la puissance publique

     

    Les Français regardent effarés le spectacle consternant de leur pays qui sombre dans une violence inouïe. Ils se voient pris entre un gouvernement qui sacrifie l’intérêt public à ses irrépressibles relations avec les puissances d’argent et des voyous qui profitent de l’impunité judiciaire et de la mauvaise conscience de nos élites pour se comporter en pays conquis.
    Par son attitude irresponsable et immorale, le gouvernement contribue à délégitimer l’autorité de l’Etat alors que la situation appelle sa restauration ferme et rapide.

    Inquiète pour nos libertés et notre sécurité dont l’Etat est le seul garant, Marine Le Pen, vice-présidente du Front National, appelle tous les Français à ouvrir les yeux et à rejoindre le Front National, la seule force politique qui saura mettre au pas les voyous en col blanc ou en capuche.

    NPI - 19/07/10

  • ICI C'EST LA FRANCE

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  • VIDEO Quand Woerth acceptait aussi les petits dons sur Internet

    http://www.dailymotion.com/video/x5tzq_le-choix-du-don-sur-internet

    Je ne peux pas résister au plaisir d’exhumer une vieille vidéo d’Éric Woerth, publiée le 19 juin 2006. Il y est question d’argent, de dons, d’internet, de donateurs, de chèques et même d’enveloppes…

    Vous le savez, les caciques de l’UMP et les ténors du gouvernement n’ont pas de mots assez durs contre Internet depuis qu’Éric Woerth est pris dans la tourmente des révélations de Mediapart (entre autres).

    Mais ça n’a pas toujours été le cas.

    Ainsi, lorsqu’il s’agissait d’encaisser des dons, pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, ils appréciaient beaucoup cet « outil simple », ce « média »...

    Surtout le trésorier de l’époque de l’UMP.

    Un certain Éric Woerth.

    NPI - 19/07/10

  • La débâcle du gouvernement, le désordre au pouvoir

    A deux reprises en moins de trois jours, François Fillon vient de montrer le peu de cas qu'il fait désormais de la parole présidentielle. Ou le soin qu'il prend à s'en distancier. En parlant de «rigueur», et ce depuis le Japon devant un parterre d'acteurs économiques, le premier ministre savait qu'il venait contredire frontalement un Nicolas Sarkozy qui expliquait il y a une semaine: «La rigueur, c'est baisser les salaires, c'est augmenter les impôts: je ne le ferai pas.»

    François Fillon, lui, le fait et l'a redit ce lundi, lors d'un déplacement en Nouvelle-Calédonie: «Oui, nous menons une politique de rigueur s'agissant de la dépense, je n'ai pas peur d'utiliser ce mot.» Les exégètes retiendront le mot «dépense» pour expliquer qu'il ne s'agit «que» de la politique budgétaire et non de l'ensemble de la politique économique et sociale. Exercice risible, tant il est dit, répété et assumé, à Matignon comme à Bercy, par Christine Lagarde, que le budget 2011 sera l'occasion d'un plan d'austérité d'une ampleur inédite (lire ici l'article de Laurent Mauduit).

     

       En parlant de rigueur, François Fillon a adressé un autre signal : sept jours après l'intervention présidentielle, sur France 2, destinée à ressouder le camp présidentiel en lui dressant «des perspectives», il ne reste déjà plus rien du propos présidentiel. Nicolas Sarkozy n'avait en rien convaincu sur l'affaire Bettencourt/Woerth (62% des personnes interrogées à la suite de cette intervention se déclaraient non convaincues - détail en cliquant ici). Depuis, sa cote de popularité demeure dans les sous-sols de la République, parole dévaluée, ou simplement inaudible.

     

    La fébrilité présidentielle face à un scandale Bettencourt qui le menace directement (puisqu'il s'agit du financement de son parti et de ses campagnes) n'explique pas seule cette incapacité à reprendre la main. C'est bien à une désorganisation générale de l'exécutif à laquelle nous assistons. Le pouvoir ne gère plus: il produit des désordres en chaîne. A sa manière, le ministre de l'intérieur Brice Hortefeux l'a démontré ce week-end à Grenoble, où son déplacement n'a fait qu'envenimer les affrontements entre des bandes de voyous et la police. Et Eric Woerth, hué par la foule, a failli gâcher dimanche l'arrivée de l'étape du Tour de France.

    Avant même le «grand remaniement» annoncé pour octobre, ce gouvernement est d'ores et déjà détruit. Les ministres ont disparu ou sont démissionnaires. Vous souvenez-vous de Jean-Louis Borloo ? De Luc Chatel ? D'Eric Besson ? De Bernard Kouchner ? Mais que font donc Roselyne Bachelot, Hervé Novelli, Pierre Lellouche, Bruno Lemaire ? A quoi peuvent donc bien s'occuper Valérie Létard, Nora Berra, Marc-Philippe Daubresse, Jean-Marie Bockel, Anne-Marie Idrac, dont on avait même oublié la qualité de ministres ou secrétaires d'Etat ? (pour redécouvrir la composition du gouvernement, cliquez ici).

    Dans ce ballet de fantômes, il est une disparition particulière et remarquable : celle de Michèle Alliot-Marie. Ministre de la justice, elle devrait être en première ligne face à l'incendie Woerth-Bettencourt. Pour expliciter l'attitude de la chancellerie, pour garantir surtout la marche d'une justice impartiale et l'équilibre des enquêtes engagées.

    Plus de 20.000 signataires «pour une justice indépendante»

     

    Michèle Alliot-Marie.
    Michèle Alliot-Marie

    Or Michèle Alliot-Marie n'a parlé qu'une fois, début juillet, en répondant à une question d'actualité à l'Assemblée nationale. Commettant trois erreurs factuelles (lire ici notre article), ne répondant pas à la question posée, elle a depuis disparu. Pourtant le scandale Bettencourt est sur le point d'en déclencher un autre, un scandale judiciaire cette fois.

     

     

    Une partie de l'opinion l'a compris – malgré l'extrême complexité des procédures en cours –, comme en témoigne l'«Appel pour une justice indépendante et impartiale», accueilli depuis quelques jours par Mediapart. Plus de 20.000 personnes l'ont déjà signé et se retrouvent dans cette simple affirmation de bon sens: «Les affaires Bettencourt donnent en spectacle une justice aux antipodes des principes directeurs du procès pénal et des exigences du droit européen récemment rappelées par la Cour européenne des droits de l'homme.»

     

    Michèle Alliot-Marie est l'autorité de tutelle du procureur Philippe Courroye. Elle est, à ce titre, directement engagée et responsable du processus judiciaire en cours. Le procureur, nous l'avons déjà écrit, est directement partie prenante dans cette affaire.

     

    Il s'est engagé en décidant, après dix-huit mois d'enquête préliminaire, de ne pas donner suite à la plainte «pour abus de faiblesse» déposée par la fille de Mme Bettencourt. Il s'est engagé, comme en témoignent les enregistrements pirates, en informant régulièrement l'Elysée et le conseiller du président de la République de l'avancement de cette enquête comme de ses intentions. Il est engagé, de fait, lorsqu'une des parties, en l'occurrence Patrice de Maistre, gestionnaire de Liliane Bettencourt, reçoit de l'Elysée des assurances que le procureur «est un ami» et choisit un temps – toujours sur recommandation de l'Elysée ! – l'avocat Paul Lombard du fait, là encore, de ses bonnes relations avec le procureur.

     

    Or c'est cet homme qui a aujourd'hui la responsabilité de l'ensemble des trois enquêtes préliminaires ouvertes sur les affaires Bettencourt. Et c'est cet homme qui ne masque pas sa proximité avec le président de la République, qui ne dispose pas de par la loi des moyens d'investigation d'un juge d'instruction (ce qui laisse tout le temps aux différentes parties de «reconstruire» leurs dossiers), et dont le conflit ouvert avec la présidente du tribunal de Nanterre est sur le point de paralyser le fonctionnement de ce même tribunal !

     

    Garante d'une justice efficace et impartiale, Michèle Alliot-Marie ne trouve donc rien à redire... C'est un symptôme supplémentaire d'un pouvoir aux abois et du désordre institutionnel. Deux hommes gèrent désormais seuls cette affaire d'Etat: Nicolas Sarkozy et Claude Guéant, l'omniprésent secrétaire général de l'Elysée. Leur dernière arme est un contrôle complet et discrétionnaire, construit depuis des années, sur quelques services de l'Etat: au sein de la police, au sein de l'appareil judiciaire, au sein des services de renseignements.

     

    Le pari est simple : profiter de l'été et de l'inattention d'une partie de l'opinion pour empêcher de prospérer les dossiers révélés. En temps utile, le sacrifice bruyant d'Eric Woerth sur la place publique (le ministre est d'ores et déjà hors jeu) permettra de masquer les manœuvres dans les arrière-cuisines de l'Etat. C'est un pari que le président de la République peut encore emporter. Il aura un prix: une justice abîmée et l'abaissement de nos institutions.

    MEDIAPART - 19/07/10

  • Saint-Aignan: "familles gitanes et gendarmes campent sur leurs positions"

    Gendarmes déployés en force et familles gitanes en deuil ont campé sur leurs positions lundi, dans la vallée du Cher, après la mort d'un jeune de 22 ans, tué par un gendarme dans la nuit de vendredi à samedi dans des circonstances controversées.

    Après le décès qui a provoqué de violents incidents dimanche matin à Saint-Aignan, les bourgades alentour ont vu dans la nuit de dimanche à lundi six voitures brûlées, une vitrine défoncée, deux salles de mairies détruites par des incendies selon la gendarmerie.

    "Nous ferons le nécessaire jusqu'à ce que l'ordre complet soit revenu", a assuré le général Jacques Mignaux, le directeur général de la gendarmerie, venu sur place tout comme le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.

    "Cela durera le temps qu'il faudra, nous interpellerons les auteurs des exactions et nous les transférerons à la justice", a dit le général.

    Quelque 300 gendarmes, dont des hommes du GIGN, ont été déployés pour prévenir tout incident, avec l'appui de deux hélicoptères.

    La communauté gitane conteste farouchement la version officielle de la mort de Luigi Duquenet, 22 ans, père d'une fillette de deux ans. Certains assurent aussi que les incidents nocturnes n'ont "rien à voir" avec les familles sédentarisées dans la région au retour des camps de concentration, après la Seconde Guerre mondiale.

    Côté justice, on assure que l'enquête est menée "de façon impartiale et rigoureuse", comme l'a répété lundi la substitut du procureur de Blois, Bénédicte Laude qui attend les résultats des expertises balistiques.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, les gendarmes ont tenté de stopper Luigi Duquenet, alors qu'il partait en voiture après une agression signalée à Onzain. La voiture ne s'est pas arrêtée, emportant sur son capot un gendarme sur 500 mètres. En cours de route, un autre conducteur embarque. Plus tard, le véhicule pris en chasse arrive sur deux gendarmes postés à Thésée-la-Romaine. Ces derniers se positionnent pour le stopper et quand la voiture réaccélère, un gendarme tire à deux reprises, touchant mortellement le passager.

    "Pas du tout", répliquent Daniel et Ringo, deux des cousins de Luigi. Selon eux, à Onzain, le premier gendarme est monté sur le capot de lui-même pour stopper le véhicule. Puis celui qui a ouvert le feu à Thésée la Romaine l'a fait "sans sommation".

    "Ils savaient très bien qui c'était, ils auraient pu l'arrêter le lendemain au lieu de lui tirer dessus", a renchéri un jeune gitan.

    En même temps, nul ne conteste que Luigi, connu pour des cambriolages et des vols avait un passé chargé. Son père aurait lui-même été tué en 1985 par les gendarmes.

    Selon les siens, le conducteur du véhicule, toujours recherché est "prêt à se rendre" pour témoigner mais "veut attendre les funérailles" mardi matin à l'église de Saint-Gervais-la-Forêt.

    Pour preuve de bonne foi, deux cousins assurent s'être spontanément présentés samedi à 02H00 à la gendarmerie de Saint-Aignan pour "donner des explications". C'est en entendant la version officielle que la colère des gitans est montée et que les premières violences ont suivi.

    Dimanche matin, une cinquantaine d'hommes armés de haches et de barres de fer, certains cagoulés, s'en sont pris à la gendarmerie de Saint-Aignan, incendié des voitures et tronçonné des arbres.

    "C'est ahurissant, quand on voit le village, on n'imagine pas cela puisse arriver ici", a déclaré le maire Jean Michel Billon même s'il y a eu par le passé "des actes d'incivilité répétitifs qui exaspèrent les gens", le plus souvent "des accrochages" jamais graves.

    Le Point - 19/07/10

  • VIDEO Woerth: la pression ne se relâche pas

    http://www.2424actu.fr/actualite-societe/affaire-bettencourt-eric-woerth-sous-pression-1134263

    19/07/10

  • ROBERT BRASILLACH

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    (Cliquez sur l'image)
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    Robert Brasillach, né le 31 mars 1909 à Perpignan, fusillé au Fort de Montrouge le 6 février 1945
     
     
     
    PSAUME I

    L’ouvrage de méchants demeure périssable,
    Les idoles d'argent qu'ils se sont élevées
    S'écrouleront un jour sur leur base de sable
    Et la nuit tombera sur leurs formes rêvées.

    O Seigneur, nous qu'ils ont enfermés sous ces portes,
    Nous qu'ils ont verrouillés derrière ces verrous,
    Nous pour qui les soldats de ces murailles fortes
    Font dans les corridors sonner leurs pas à clous,

    O Seigneur, vous savez que couchés sur la paille
    Ou sur le dur ciment des prisons sans hublot,
    Nous avons su garder en nous, vaille que vaille,
    L'espoir sans défaillance envers des jours plus beaux.

    Nous avons rassemblé les anciennes tendresses,
    Nous avons dessiné sur le plâtre des murs
    Les magiques portraits de nos saintes jeunesses
    Et nos coeurs sans remords savent qu'ils restent purs.

    La sottise au dehors dans le sang rouge baigne,
    Et l'ennemi déjà s'imagine immortel,
    Mais lui seul croit encore au long temps de son règne
    Et nos barreaux, Seigneur, ne cachent pas le ciel.

    28 octobre 1944.
     
    POEMES DE FRESNES

  • VIDEOS 300 militaires déployés à Saint-Aignan où les habitants vivent dans la peur

     http://www.dailymotion.com/video/xe2q1b_emeute-gens-du-voyage-saint-aignan_news

    http://www.dailymotion.com/video/xe2q1f_emeute-gens-du-voyage-saint-aignan_news

     

    Près de 300 militaires sont déployés autour de Saint-Aignan (Loir-et-Cher) dont la gendarmerie a été attaquée ce matin par des membres de la communauté de gens du voyage pour protester contre la mort d'un des leurs tué par un gendarme, a indiqué la préfecture.

    En fin d'après-midi, la préfecture du Loir-et-Cher avait parlé d'une centaine de militaires déployés. Les forces de l'ordre assureront la sécurisation et le contrôle de la zone et "s'opposeront à toute reprise de violence", selon un communiqué de la préfecture.

    La commune de Saint-Aignan, 3.400 habitants, a été réveillée dimanche matin par un inhabituel face-face entre gendarmes et gens du voyages. "Une cinquantaine d'individus, dont certains cagoulés et armés de haches, de gourdins, etc. ont dégradé les locaux du peloton d'autoroute et des cabines de péage à Saint-Romain", a expliqué la préfecture.

    "Ils se sont ensuite rendus à Saint-Aignan où ils ont commis de nouvelles dégradations : bris de vitres, dégradation de trois commerces, de panneaux, de feux tricolores de signalisation, tronçonnage d'arbres, incendie de deux véhicules", a-t-elle poursuivi, confirmant un récit livré à l'AFP par le maire de la commune.

    Le Figaro - 19/07/10

  • Gendarmerie attaquée et centre-ville saccagé à Saint-Aignan, près de Blois

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    (Cliquez sur la photo)

    Plusieurs dizaines de "gens du voyage" ont attaqué dimanche à coups de hache et de barre de fer la gendarmerie de Saint-Aignan, dans le Loir-et-Cher.

     

    Selon Bénédicte Laude, substitut du procureur de la République de Blois, les agresseurs, une quarantaine, dont certains au visage dissimulé, avaient d'abord pris d'assaut le peloton de gendarmerie d'autoroute de Saint-Romain-sur-Cher.

    Puis ils ont attaqué la brigade de gendarmerie de Saint-Aignan avant de se déchaîner dans le centre-ville, où ils ont abattu des arbres, incendié des voitures, saccagé des feux de signalisation et le mobilier urbain et dévasté une boulangerie, a-t-elle précisé à France-Info.

    Ils entendaient protester contre la mort d'un des leurs, un jeune homme tué vendredi soir par un gendarme alors qu'il forçait un barrage.

    Ce gendarme, "voyant le véhicule lui foncer dessus pleine face, a fait usage à deux reprises de son arme de service", a expliqué le substitut du procureur aux médias.

    Cette opération de commando, commencée en début de matinée, a duré près de quatre heures mais n'a pas fait de blessé.

    "On a demandé des renforts au niveau des enquêteurs pour pouvoir traiter ça le plus rapidement possible parce que, bien évidemment, la population de Saint-Aignan est extrêmement effrayée de tout ça", a ajouté Bénédicte Laude.

    Le maire de Saint-Aignan, Jean-Michel Billon, craint un regain de violence dans les prochaines heures dans sa commune.

    "Ces individus sont partis, apparemment pas très loin, pour mettre leurs voitures en sécurité et revenir", a-t-il dit à LCI.

    Emmanuel Jarry

    18/07/10

  • Hommage aux victimes de Vichy, 68 ans après la rafle du Vél' d'Hiv

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    (Cliquez surles photos)
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    Les autobus utilisés à Paris lors de la rafle du Vél'd'hiv, les 16 et 17 juillet 1942, stationnés le long du Vélodrome d'Hiver.
    C'est l'unique photo retrouvée dans les archives de presse.
     

    PARIS — Environ 400 personnes ont assisté dimanche à Paris à la cérémonie nationale "à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat français", 68 ans après la rafle du Vel d'Hiv.

    Cette cérémonie officielle, organisée chaque année par le ministère de la Défense et à laquelle assistaient élus, autorités civiles et militaires et de nombreux représentants d'associations, a rendu hommage aux 13.152 juifs étrangers arrêtés lors de la rafle du Vel d'Hiv, les 16 et 17 juillet 1942, mais aussi aux "Justes parmi les nations", ces hommes et femmes qui ont porté secours à des juifs, permettant de sauver de nombreuses vies.

    Devant le monument commémoratif, une courbe de béton rappelant l'inclinaison d'un vélodrome, sur lequel sept personnages sculptés sont étendus, le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Hubert Falco, a affirmé que la rafle du Vel d'Hiv, ordonnée par l'occupant nazi et exécutée par la police de Vichy, restait "une tache dans notre conscience nationale et une indignité dans l'histoire de notre pays", reconnaissant que "l'Etat français a trahi la France".

    Après que la Garde républicaine eut interprété la Marseillaise, Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), a mis en garde contre le "confusionnisme que nous risquons", qui "ne cherche pas à oublier ou à nier" mais "à trivialiser une route ouverte à tous les amalgames".

    M. Prasquier s'est ainsi offusqué d'avoir pu entendre des slogans comme "Israéliens nazis" lors des manifestations de soutien à la flottille pour Gaza.

    Pour sa part, Raphaël Esrail, président de l'Union des déportés d'Auschwitz, a souhaité que les victimes des camps de la mort disposent d'un mémorial à Birkenau (Pologne), qui actuellement "manque cruellement à l'Europe d'aujourd'hui", "afin que l'Europe de demain ait pleinement conscience de son histoire".

    A quelques encablures de l'endroit ou s'érigeait le Vélodrome d'Hiver, démoli en 1959, Simone Veil, rescapée des camps, a estimé que "les lieux de la déportation qui existent toujours devraient être protégés, pour que l'on sache ce qu'il s'y est passé".

    Dimanche après-midi, une autre cérémonie s'est tenue à Sceaux (Hauts-de-Seine), avec la participation de Joseph Weismann, rescapé de la rafle du Vel d'Hiv, dont l'histoire a inspiré le film "La Rafle" de Rosa Bosch.

    Des sanglots dans la voix, M. Weismann a raconté les conditions atroces dans lesquelles lui et des milliers d'autres ont été entassés dans ce vélodrome, avant d'être internés dans le camp de Beaune-la-Rolande (Loiret), puis séparés de leurs parents et conduits à Auschwitz. "Un chaos apocalyptique qui dure, qui dure et qui n'en finit pas", a décrit M. Weismann.

    AFP. 18/07/10

     
  • Sainte Nitouche

    Depuis des mois, Ingrid Betancourt bataillait pour obtenir une indemnisation auprès du Fonds de garantie des victimes, qui lui aurait proposé 450.000 euros.

    Après la Colombie, la France. Ingrid Betancourt a annoncé samedi dans un communiqué avoir refusé une offre d'indemnisation proposée par la France pour ses six années de captivité aux mains de la guérilla des Farc. La Franco-colombienne a toutefois expliqué «remercier l'Etat français d'avoir reconnu généreusement son droit à une réparation».

    Depuis des mois, en toute discrétion, Ingrid Betancourt, en parallèle de sa démarche en Colombie, bataillait pour obtenir une indemnisation de la France. Selon le Journal du Dimanche, le conseil d'administration du Fonds lui aurait proposé 450.000 euros. Une somme insuffisante aux yeux de l'ancienne otage des Farc. Le Fonds avait prévu de se réunir une nouvelle fois en septembre pour en débattre.

     

    Démarque qualifiée de «honteuse» en Colombie

     

    Pourquoi Ingrid Betancourt a-t-elle alors fait volte-face ? Nul doute que la polémique engrangée (sic) par sa démarche en Colombie a pesé dans la balance. Sa demande d'indemnisation de près de huit millions de dollars présentée fin juin à l'Etat colombien a en effet déclenché une vague d'indignation dans le pays, l'opinion publique n'hésitant pas à parler d'«ingratitude» et de démarche «honteuse». C'est en larmes que l'ex-otage annoncait mardi dernier finalement renoncer à cette somme.

    Le Figaro - 18/07/10

  • VIDEO La Nouvelle-Calédonie, c'est fini - Fillon à Nouméa hisse les couleurs de l'abandon

    VIDEO http://videos.tf1.fr/jt-we/fillon-en-nouvelle-caledonie-5928581.html

    Le premier ministre a officialisé la double légitimité des drapeaux français et kanak, qui flotteront désormais côte

    Fillon à Nouméa.jpg 

    Le premier ministre a officialisé la double légitimité des drapeaux français et kanak, qui flotteront désormais côte à côte en Nouvelle-Calédonie, marquant une nouvelle étape de sa décolonisation

    Plus solennelle que festive. La première cérémonie de levée des drapeaux tricolore et kanak au siège du haut-commissariat de la République à Nouméa s'est déroulée sans incident, presque dans l'indifférence. Quelques centaines de personnes ont assisté à l'événement présidé par François Fillon et une grande partie de la classe politique locale, élus caldoches et kanaks côte à côte. Si une bonne centaine de militants kanak a regretté bruyamment de ne pas pouvoir rentrer dans l'enceinte du haut-commissariat, le reste de la population a vécu cette journée historique sans passion. Seule une cinquantaine de militants du Front national a protesté contre cette reconnaissance du drapeau kanak en manifestant sur les quais de Nouméa.

    La marche vers l'émancipation de la Calédonie a donc franchi, la nuit dernière, une nouvelle étape. «C'est une journée historique. Je pense aujourd'hui à Jean-Marie Tjibaou qui hissa le premier, en 1984, le drapeau de la Kanaky. Un drapeau qu'il avait lui-même confectionné avec ses enfants», se souvient Kedy Xuma, ému aux larmes. A côté de lui, Henri Jumie affiche ses couleurs en arborant un tee-shirt sur lequel on peut lire «157 ans de y-a-bon bawana, ça suffit ». Cet indépendantiste voit plus loin : «Un jour, il n'y aura qu'un seul drapeau, celui du pays, la Kanaky !»

    Comme prévu dans les accords de Nouméa signés en 1998 par Lionel Jospin, indépendandistes et anti-indépendandistes ont trouvé un compromis sur un des signes identitaires les plus symboliques : le drapeau. Proposée par Pierre Frogier, député UMP de l'archipel, la solution d'une cohabitation des deux bannières (française et kanak) l'a finalement emportée. Hier, François Fillon est venu saluer symboliquement ce moment. Quelques minutes avant la monté des nouvelles couleurs de la Calédonie, Julien Boanémoi, président du Sénat coutumier, a lu un petit discours sobre : «Il faut assumer notre histoire, oublier la domination et l'oppression et chacun aura sa place sous le soleil du Pacifique !» Deux danseurs kanak en tenue traditionnelle soufflent trois coups dans leurs toutoutes (gros coquillage mélanésien) et donne le feu vert à la montée des couleurs. La bannière symbole des indépendantistes arborant flèche faîtière dans un soleil sur fond bleu, rouge et vert flotte à côté du drapeau bleu blanc et rouge. Un Marseillaise chantée a capella par des écolières clôt la cérémonie.

    Dans l'après-midi, François Fillon accomplira un autre geste fort en prenant la parole une première pour un chef de gouvernement devant le congrès de la Nouvelle Calédonie. Devant quelques uns des compagnons de route de Tjibaou, le premier ministre a retracé l'histoire «douloureuse» de la France et de la Nouvelle Calédonie. Evoqué les «moments de tragédie» et les «moments de fraternité». «Cette histoire nous oblige à rester fidèles et loyaux aux accords de Matignon (ndlr, 1988) et de Nouméa», a-t-il affirmé. Alors que les élus pro et anti-indépendantistes ont entamé les discussions sur le futur statut institutionnel, François Fillon a appelé à préparer «sereinement» la consultation qui décidera l'avenir de l'archipel qui n'aura pas lieu avant 2014. Enumérant les solutions possibles, il a envisagé l'indépendance pure et simple ; l'indépendance tout en gardant avec la République une plus large autonomie. Mais il n'a pas caché sa préférence : «La mienne va au maintien de ce lien qui nous unit depuis plus de 150 ans.»

    Dans la soirée, François Fillon, exténué de fatigue, confie à quelques journalistes à propos des élus calédoniens : «Ils ont pris la mesure de leurs responsabilités». Puis il se réjouit du climat «très positif» qui règne en Nouvelle-Calédonie. Bien meilleur, selon lui, que dans bien d'autres territoires d'outre-mer.

    De notre envoyé spécial à Nouméa

    Le Figaro - 17/07/10