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Blog - Page 1635

  • Le massacre des innocents: Bachelot annonce la hausse des forfaits IVG

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    Foetus avorté à 10 semaines - (photo CBR)
    (Cliquez sur la photo)
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    Foetus à 5 mois de grossesse

    Les forfaits versés aux établissements pratiquant des avortements vont être augmentés de près de 50% dès 2010, a annoncé, lundi, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, dans le cadre d'un plan pour améliorer la prise en charge des grossesses non désirées. Versé par la Sécurité sociale en cas d'interruption volontaire de grossesse  (IVG), cette hausse du forfait représente un montant de "27 millions d'euros  supplémentaires" et devrait avoir lieu "dans les prochaines semaines", a indiqué la ministre en conférence de presse.

    Il s'agit d'une "revalorisation moyenne de l'IVG de 50%, mais ça peut être  beaucoup plus pour l'IVG instrumentale avec anesthésie, où on passe de 383 euros  à 625 euros, donc une augmentation de 63% qui couvrira les frais réels", a  également déclaré Mme Bachelot.

    TF1 News - 08.03.10
    Centre pour la Recherche Bioéthique: http://www.trdd.org/cbr/Resources/picturesF.html
    Ouvrez ce lien et regardez d'autres photos de foetus avortés
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    Le gouvernement augmente la somme versée aux cliniques et hôpitaux qui pratiquent l'avortement, pour éviter que certains établissements arrêtent cette pratique.

    Roselyne Bachelot a saisi l'occasion de la Journée de la Femme, lundi, pour annoncer une augmentation de la rémunération des actes d'interruption volontaire de grossesse (IVG). La ministre de la Santé a détaillé son plan pour améliorer la prise en charge des grossesses non désirées, dans lequel elle prévoit en effet d'augmenter au niveau du coût réel les forfaits versés aux établissements pratiquant des avortements. Ce qui correspond à une augmentation de 50% du forfait IVG, qui passera ainsi de 383 à 625 euros dès 2010.

    L'annonce intervient un mois après la parution d'un rapport édifiant de l'Inspection générale des Affaires sociales (Igas) sur le sujet. Ce rapport, qui pointait les carences dans la prise en charge, relevait notamment que les IVG chirurgicales (praticables jusqu'à quatorze semaines après les dernières règles) constituait une activité déficitaire pour les établissements de santé. De fait, certains d'entre eux se désengagent de cette activité, ce qui contribue à réduire le nombre de lieux de prise en charge pour les femmes.

    Mal considéré, l'acte chirurgical ne suscite en outre pas de vocation dans le corps médical. La revalorisation du forfait, destinée à le rendre plus attractif, est réclamée depuis longtemps par les associations de défense du droit à l'IVG. Ces dernières font valoir que ce droit est de plus en plus difficile à appliquer et déplorent les voyages de femmes en souffrance dans des cliniques espagnoles ou néerlandaises, où tout est plus simple pour subir une IVG.

     

    «Un droit toléré»

     

    «On a fermé des centres d'IVG, nous recevons des femmes dont les délais légaux sont dépassés parce qu'on les promène d'un endroit à un autre», a réagi la présidente de Choisir la cause des femmes, Gisèle Halimi, sur RTL lundi matin. Si la militante féministe salue le geste de Roselyne Bachelot, elle estime toutefois qu'«on est passé d'une liberté à un droit toléré».

    La ministre de la Santé a annoncé que, pour répondre au problème des zones rurales où les jeunes filles n'ont pas accès à un centre du planning familial, la mise en place d'une consultation gratuite auprès de médecins généralistes volontaires était confirmée. Les futures agences régionales de santé seront chargées d'identifier les zones et d'inciter à la signature de conventions avec les médecins. Enfin, la formation initiale des médecins sur la contraception doit être améliorée, par le biais de stages dans les centres de planification et d'éducation familiale. Les associations de défense du droit à l'IVG font en effet valoir que les médecins sont insuffisamment sensibilisés à l'avortement pendant leurs études.

    Le Figaro - 08.03.10

  • Avortement: honte à l'Espagne! Juan-Carlos doit être excommunié

    Le roi Jean-Charles Ier d’Espagne a donc par sa signature, promulgué le 3 mars la loi abominable votée par les Cortès et le Sénat espagnols et qui autorise non seulement l’avortement sans aucune restriction jusqu’à la quatorzième semaine de grossesse, qui repousse à vingt-deux semaines (presque 6 mois ! alors que la médecine sait sauver des prématurés de cet âge-là !) la possibilité d’avorter “si la vie de la mère est en danger et si le fœtus montre des signes de graves malformations” (on connaît la chanson…), mais aussi la possibilité pour des jeunes filles mineures de 16 ans de se faire avorter sans consentement parental et, pour faire bonne mesure, la propagande abortionniste et homosexualiste dans les écoles publiques…

    LIRE TOUT L’ARTICLE : http://www.americatho.over-blog.com/article-le-roi-d-espagne-est-il-excommunie-pro-vie-catholiques-et-canonistes-americains-s-interrogent-46160866.html

    Nous partageons les souffrances de nos frères catholiques espagnols après l’arrivée de cette nouvelle loi immonde … Qu’ils sachent bien que la seule solution pour les peuples chrétiens de sortir de ce bourbier, c’est d’annihiler le libéralisme dans lequel ils se vautrent et de reconstruire la Chrétienté avec l’aide de Dieu …

    Les Intransigeants - 07.03.10

  • Les Grecs ne veulent pas vendre leurs îles pour se renflouer

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    Zante
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    Délos - Temple d'Isis
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    Délos - Terrasse des lions
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    A Athènes, l’affaire faisait hier soir encore la une des journaux télévisés.  Deux jours après la proposition de députés allemands appelant la Grèce à vendre des îles pour financer sa dette, l’indignation des Grecs n’est pas retombée. Le sentiment général de l’homme de la rue est que c’est encore un coup des « germanarades », terme peu élogieux pour designer les Allemands.

    Lesquels sont, de leur côté, très remontés contre une éventuelle aide financière à la Grèce, pays jugé par beaucoup dépensier et corrompu. « On vous donne du fric, donnez-nous Corfou », n’avait pas hésité à proclamer le quotidien populaire « Bild ».

    Dans ce contexte tendu entre les deux pays, le du grec, Philippos Petsalnikos, pointe dans une interview à paraître demain dans le magazine allemand « Focus » le climat antigrec régnant en Allemagne. Il dénonce les commentaires « provocants » de certains responsables allemands avant de révéler que l’ambassade de Grèce à Berlin reçoit des « e-mails injurieux » de la part de citoyens allemands. « Il serait dommage que les bonnes relations soient écornées, a prévenu Philippos Petsalnikos. 350 000 Grecs vivent encore en Allemagne », conclut le responsable .
    Signe de l’ampleur de la polémique, la première question posée vendredi lors de sa conférence de presse au Premier ministre grec, Giorgos Papandréou, au terme de sa visite vendredi à Angela Merkel fut de savoir s’il comptait bien vendre des îles. « Vous savez, on a versé du sang pour les garder et on aimerait bien que cela reste ainsi », répondit-il. La chancelière s’est efforcée de son côté d’apaiser les tensions, indiquant que la proposition de députés, y compris issus du CDU, son parti, de vendre des îles n’engageait pas le gouvernement.

    A y regarder de plus près, cependant, l’idée n’est pas nouvelle. Au début des années 1990, les conservateurs grecs avaient envisagé de mettre quelques îlots en vente pour renflouer les caisses de l’Etat. Mais, devant le tollé, l’idée avait été abandonnée. Pourtant, le pays compte quelque 6 000 îles et îlots, dont seuls 227 sont habités. Or, le prix d’une île déserte peut varier de 2 millions d’euros à plusieurs centaines en fonction de sa taille, de son accessibilité et de sa notoriété.  Si elle dispose d’une source d’eau, le prix d’une île double automatiquement. La situation des finances publiques est si critique en Grèce « qu’il faudrait peut-être regarder dans cette direction pour trouver des fonds », estime le financier Manos Hadzidakis, de la société de courtage Pigassos. Il reste que la vente de ces bijoux du patrimoine grec ne va pas de soi. Témoin, Athina Onassis, la petite-fille de l’illustre armateur Aristote Onassis, a mis en vente l’île de son grand-père, Skorpios, il y a trois ans pour la modique somme de 300 millions de dollars. La rumeur a fait état d’un vif intérêt de la part de Madonna. Mais l’île, qui a reçu en son temps de gloire les plus grandes célébrités comme Maria Callas, est restée au rayon des invendus.
    Pour le gouvernement de Giorgos Papandréou qui doit s’entretenir aujourd’hui avec Nicolas Sarkozy avant d’être reçu le 9 mars à la Maison-Blanche , cette affaire risque en tout état de cause d’empoisonner un peu plus le climat social. Après l’adoption vendredi d’un plan drastique de mesures d’austérité, le chef du gouvernement a promis hier à ses compatriotes que leurs « sacrifices auraient des résultats d’ici à trois ans ». Mais selon un sondage publié hier, 48 % des Grecs s’opposent à son plan d’austérité contre 46,6 % pour , et les syndicats ont appelé à une nouvelle grève générale le 11 mars.
    Le Parisien - 07.03.10
  • "Les mosquées poussent comme des champignons"

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    Meeting du 7 mars 2010 à Marseille - Palais des Congrès
    (Cliquez sur la photo)
    Le 07/03/2010 à 17h54
    MARSEILLE (Reuters) - A une semaine du premier tour des élections régionales, Jean-Marie Le Pen dénonce "la présence islamiste en France", affirmant que les mosquées y "poussent comme des champignons".
    Le président du Front national, tête de liste en Provence-Alpes-Côte d'Azur, tenait à Marseille son dernier meeting avant le premier tour.
    "Les minarets sont comme la burqa le symbole de la présence islamiste en France", a lancé Jean-Marie Le Pen devant plusieurs centaines de militants.
    "Les mosquées poussent comme des champignons et le chant du muezzin ne tardera pas à retentir dans nos rues", a-t-il poursuivi.
    Dans la salle du Palais des Congrès de Marseille, les militants du Front National de la jeunesse brandissaient leurs affiches "Non à l'islamisme", représentant une femme portant un niqab noir devant une carte de France aux couleurs algériennes et cernée de minarets.
    La justice doit statuer lundi sur la demande d'interdiction de cette affiche formulée par plusieurs associations antiracistes, dont la Licra et le Mrap.
    "Cette affiche qui montre le drapeau algérien sur la carte de France n'est qu'une reprise du motif du tee-shirt porté par des jeunes Français de papier", a justifié Jean-Marie Le Pen.
    "Ce drapeau algérien fait aussi référence aux hordes de supporters qui ont défilé par milliers derrière le drapeau fellagha", a-t-il ajouté, en référence à la qualification de l'Algérie pour la Coupe du Monde de football 2010 en novembre dernier.
    Durant plus de deux heures de meeting, consacrées pour une bonne part à l'immigration et à l'islamisme, Jean-Marie Le Pen s'en est pris également à la politique de Nicolas Sarkozy.
    "Ce qui va arriver, ce n'est pas la reprise, mais la re-crise", a-t-il dit.
    "Seule une politique rationnelle de patriotisme économique permettra de remettre la France sur les rails. Mais il ne faut pas compter pour cela sur Nicolas Sarkozy qui est au service de ses amis du Fouquet's Club ", a-t-il ajouté.
    Il a également dénoncé un échec sur la sécurité.
    "Les Français sont floués, on maquille les statistiques à tour de bras. Les causes profondes de l'insécurité ne sont pas traitées par celui qui prétendait nettoyer les racailles au 'Kärcher'", a-t-il dit.
    "Vous êtes un grand diseur et un petit faiseur", a-t-il lancé à l'adresse du président de la République.
    François Revilla, édité par Sophie Louet
    RMC.fr - 07.03.10

  • Grippe A: facture de plus d'un milliard d'euros...

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    La facture pour lutter contre la grippe H1N1 s'élève à plus d'un milliard d'euros, estime le Journal du dimanche (JDD), qui a notamment compilé ses propres estimations du coût de paiement des vacataires et des dépenses liées aux consultations des généralistes.

    Le ministère de la Santé rétorque qu'il est "trop tôt pour valider la moindre estimation". "Nous sommes en train de traiter les différentes remontées chiffrées, l'objectif du ministère étant, dans un souci de transparence, de donner le coût constaté de la campagne de lutte contre la grippe", précise-ton dans les services de Roselyne Bachelot.

    370 millions d'euros de vaccins

    Pour arriver à ce chiffre, le JDD additionne le coût des doses de vaccins non annulées (370 millions d'euros), les 300 millions de masques (150 millions d'euros), l'achat des antiviraux (20 millions), les seringues et le coton (8,5 millions), la campagne de publicité (5,6 millions), le remboursement aux collectivités locales pour les locaux et les personnes mis à disposition (95 millions), le paiement des 10.000 vacataires (150 millions), l'envoi des 65 millions de convocations aux assurés sociaux (28 millions), l'achat du matériel pour la réanimation des cas les plus graves (5 millions), le traitement des déchets et acheminement des produits (41 millions) et les dépenses liées aux consultations de généralistes (145 millions). Le total atteint 1,018 milliard d'euros.

    Le ministère de la Santé n'a jamais donné de chiffres précis sur la facture de la pandémie. Selon la presse et des spécialistes du secteur de la santé, elle se situerait dans la fourchette de 850 millions et 1,3 milliard d'euros.

    En septembre, avant le déclenchement de la grippe, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, avait estimé le coût de la lutte contre la pandémie à 1,5 milliard d'euros, dont 1,1 milliard consacrés à l'achat de produits (vaccins, masques...) et 450 millions aux campagnes d'information, à la rémunération des médecins et du personnel. Cependant, la grippe a été moins virulente que prévu et seulement 5,6 millions de personnes ont été vaccinées, alors que le gouvernement a acheté 94 millions de doses de vaccins. Il est actuellement en négociation avec les laboratoires pharmaceutiques pour résilier les commandes de 50 millions de doses.
    Le Figaro - 07.03.10

  • Un couple de SDF a été retrouvé mort dans le froid

    Un couple de SDF d'une soixantaine d'années a été retrouvé mort dimanche à Grenoble par un promeneur, l'homme ayant "vraisemblablement succombé au froid" qui sévit depuis plusieurs nuits sur la ville, a-t-on appris auprès de la police.

    Le couple, dont les identités n'ont pas encore été formellement établies, a été retrouvé dans une bâtisse en ruine sur les pentes de la bastille surplombant la ville, a précisé la police, confirmant une information du site du Dauphiné libéré.

    "La femme est, semble-t-il, décédée à la suite d'une chute du premier étage provoquée par l'effondrement du plancher", selon la police, qui précise qu'"aucune trace de coup n'a été retrouvée" sur la victime. L'homme, qui a été quant à lui retrouvé dans son lit de fortune, "pourrait être mort de froid", selon la même source. Des autopsies seront effectuées lundi pour déterminer les causes de ces deux décès.

    TF1 News - 07.03.10

  • Affiche anti-islamisme en PACA

    affiche anti-islamisation 07 PACA.png

    Le mouvement jeunesse du FN en région PACA diffuse cette affiche pour les élections régionales.

     

    La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a assigné en référé, Jean-Marie Le Pen, président du Front National et tête de liste en Paca.

    La Licra réclame l'arrêt de cette campagne d'affichage « anti-musulmans ».

    Le président du FN comparaissait, ce vendredi, devant le tribunal de grande instance de Marseille.

    Me Michel Pezet, l'avocat de la Licra a dénoncé « un trouble manifestement illicite à l'ordre public », tout en estimant que cette affiche stigmatisait « une communauté ».

    De son côté, Me Wallerand de Saint-Just, l'avocat du FN a invoqué la liberté d'expression et précisé que « cette affiche n'attaque en aucun cas l'islam et les musulmans mais les islamistes ».

    La décision du TGI sera rendue, lundi, en début d'après-midi.

    Le Post - 07.03.10

  • Chantal Jouanno est championne de karaté kata

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    PARIS (Reuters) 07.03.2010 - La secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno, a remporté dimanche à Paris le championnat de France de karaté kata par équipes, a-t-on appris auprès de son entourage.

    Le "karaté kata" est un enchaînement codifié de mouvements tendant à "la pureté du geste", sans combat.

    Titulaire d'un titre de championne d'Europe universitaire, Chantal Jouanno, 40 ans, remporte son 13e titre en championnat de France, aux côtés de ses coéquipières Véronique Devido et Léna Pyrée.

    Chantal Jouanno était absente des tatamis depuis près de 13 ans, a précisé son entourage.

    "C'est totalement surréaliste, ça fait vraiment vraiment plaisir. On s'est entraînées trois mois intensivement parce que j'avais arrêté pendant 13 ans", a commenté la secrétaire d'Etat à l'Ecologie sur i>Télé.

    Chantal Jouanno est tête de liste UMP à Paris pour les élections régionales des 14 et 21 mars.

    Entre nous, ça nous fait belle jambe!

  • Marine Le Pen: un mi-mandat accablant pour Sarkozy

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    (Cliquez sur la photo)

    Les élections régionales auront valeur de "test" pour Nicolas Sarkozy dont le bilan, à mi-mandat, est "accablant", a estimé dimanche à Lesquin (Nord) Marine Le Pen, vice-présidente du Front national (FN) et tête de liste dans le Nord/Pas-de-Calais.

    "A mi-mandat présidentiel, cette élection aura valeur de test pour Nicolas Sarkozy et François Fillon", a déclaré Marine Le Pen lors de son dernier meeting de campagne dans un hôtel de la périphérie lilloise.

    "A-t-il ou non tenu les promesses du Nicolas Sarkozy candidat à l'élection présidentielle?  Le constat est accablant", a-t-elle dit devant quelque 700 sympathisants.

    "On est arrivé au bout de la route tracée par Nicolas Sarkozy. Il a échoué, au point qu'il ne sera peut-être pas en mesure de se représenter" en 2012, a encore estimé Mme Le Pen, qui accuse le chef de l'Etat d'avoir "ruiné le crédit de la France à l'étranger" et d'avoir "davantage vidé les finances publiques".

    S'agissant du pouvoir d'achat, principal engagement de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle en 2007, la responsable frontiste a ironisé sur les Français "qui travaillent plus mais ne gagnent pas plus".

    "D'autres, et c'est le cas dans notre région, ne travaillent plus du tout", a-t-elle déclaré, en appelant ses militants à faire "repartir la réindustrialisation de la France" du Nord/Pas-de-Calais.

    Elle a enfin exhorté les "électeurs de gauche et d'extrême gauche sacrifiés sur l'autel de la mondialisation" et "tous ceux qui ont élu Sarkozy pour moins d'immigration et plus de sécurité et qui ont eu plus d'immigration et moins de sécurité" à voter pour sa liste.

    Le Point - 07.03.10

  • Ni Putes Ni Soumises met une burqa géante sur la statue de la République

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    Une soixantaine de jeunes militants de l'association Ni Putes ni Soumises ont fêté le 8 mars (Ndb: Journée des femmes) avec deux jours d'avance, place de la République samedi, coiffés de bonnets phrygiens, avant de recouvrir la statue d'une burqa géante, enlevée par les forces de l'ordre.

     

    Scandant en musique «des actes, pas des mots», les jeunes militants, dont une petite dizaine de garçons, ont organisé un défilé circulaire en brandissant des pancartes «Ni voile ni burqa», «service public = avortement et contraception» ou «raser mes jambes oui, raser les murs non».

    Un peu plus tard, les militants ont symboliquement recouvert la statue d'une burqa noire géante, afin de protester ce qu'ils estiment être un retard pris dans le vote d'une loi interdisant la burqa dans les lieux publics.

    «Nous avons souhaité dénoncer l'intolérable, nous demandons à ce que la question de la loi sur la Burqa ne soit pas enterrée», a déclaré à l'AFP Sihem Habchi, présidente de «Ni putes ni soumises».

    «Cette burqa de couleur noire, haute de neuf mètres a été retirée» une heure après, «par les forces de l'ordre», a-t-elle précisé.

    «Nous avons voulu interpeller tous les mouvements féministes pour leur dire que sans laïcité, il n'y a pas de féminisme», a souligné la même source.

    Dans un premier temps, un longue étoffe rouge symbolisant un bonnet phrygien avait pendu de la flamme de la statue. «Le bonnet phrygien, c'est le symbole des esclaves affranchis», a rappelé Sihem Habchi, qui sera reçue lundi à l'Elysée, tout comme 4 autres responsables d'associations du collectif national pour les droits des femmes.

    «Pour cette génération, le point d'appui, c'est la laïcité, l'égalité, la mixité, pour bâtir un féminisme basé sur le vivre ensemble partout dans le monde et pas seulement en France», a souligné Sihem Habchi.

    «On se bat pour un féminisme populaire, un féminisme d'urgence, car l'IVG est attaqué, notre corps est attaqué dans l'espace public par les obscurantistes», a-t-elle ajouté.

    Par ailleurs, l'association a invité les quelques 6.000 fans qu'elle compte sur le réseau FaceBook à y déposer leur photo avec le bonnet sur la tête, une trentaine d'entre eux s'étant déjà exécutés samedi midi.

    «Avec tout ce qui se passe actuellement, comme la burqa, c'est essentiel de défendre les lois de la femme car rien n'est acquis. Burqa et liberté c'est antinomique», a déclaré à l'AFP, Olivia, 22 ans, étudiante en hôtellerie.

    Une quinzaine de militantes de l'Association Ni Putes ni Soumises avaient défilé vêtues de burqas noires devant le siège du parti socialiste à la fin janvier pour réclamer son soutien à une disposition législative contre le voile intégral, alors que le parti de Martine Aubry est opposé à une «loi de circonstance».

    L'association féministe Ni Putes Ni Soumises (NPNS), née dans les quartiers de banlieue, avait été créée en 2003 dans la mouvance du vaste débat national qui avait pris corps en France avant le vote en mars 2004 de la loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l'école, dite loi sur le voile à l'école.

    L'Alsace.fr - 07.03.10
  • Quelques règles de bonne conduite avant de réagir

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    Gaëlle Mann

  • Les profs d'histoire à Auschwitz

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    CAMP D’AUSCHWITZ (POLOGNE), MARDI. Dans le camp, les visiteurs, confrontés à l’horreur, peuvent notamment voir des piles de boîtes de zyklon B, le gaz utilisé pour exterminer les déportés
    «Si je dis à mes élèves que les nazis ont exterminé six millions de Juifs, ça ne leur dit rien. Si je leur raconte Olga, 17 ans, obligée de piétiner des corps dans une fosse pour les tasser, là, ça leur parle… » Comme Pierre-Philippe, prof d’histoire dans un lycée professionnel du Val-d’Oise, ils sont formels : pour peu qu’on la rende « plus proche » grâce aux photos et films disponibles, ou à la parole des rescapés encore en vie, « enseigner la Shoah, ce n’est pas difficile ».

    Même si, comme le déplore Victoria, prof de lettres en collège à Strasbourg, « beaucoup d’élèves ne savent déjà même plus que cela a existé ». Mais prendre la Shoah en pleine figure, pendant quatre jours de voyage en Pologne, en compagnie de survivants ou d’enfants de déportés, c’est autre chose : « Mesurer l’indicible et comprendre pourquoi ça l’est. Un choc à chaque fois », confie Pierre, prof de lycée, éprouvé par sa visite des camps. La troisième en neuf ans pourtant. Auschwitz, Birkenau, le ghetto de Cracovie, Lublin et son camp d’extermination préservé en l’état de Majdanek, Varsovie… Une dizaine d’enseignants ont, selon leur région d’origine, pris sur leurs vacances ou promis à leur inspection de rattraper leurs pour s’envoler lundi dernier avec Charles et Arlette Testyler, et leur association Mémoire et vigilance des lycéens. Originaire de Slawków, petit bourg de Silésie, au sud de la Pologne, raflé le jour de ses 15 ans en juin 1942, il a survécu à deux années dans les camps. Elle, à la rafle du Vél’ d’Hiv’ puis à l’internement en avec 320 enfants et au chagrin de n’avoir jamais revu ce père disparu à Auschwitz, dont elle sait juste qu’il a été « logé » dans le pavillon 28.  L’une de ces bâtisses de brique rouge devant laquelle elle allume une bougie à chacun de ses passages. En 1995, avant que les conseils généraux et régionaux ne commencent à financer des voyages réguliers de collégiens, lycéens et profs, le couple a fondé son association, après une première visite. « J’y voyais des groupes de jeunes de tous les pays. Mais pas de Français.  On s’est dit que ce n’était pas possible », dit Arlette, qui, à 76 ans, consacre l’essentiel de son temps à ces voyages de la mémoire. Une douzaine en quinze ans. La plupart juste pour un jour, avec des élèves accompagnés de leurs profs. Et quatre, comme celui-ci, plus complets, avec l’aide du Crif, pour les enseignants avec des survivants et familles de déportés.
    Des témoignages, Pierre, David, Houria, profs d’histoire en lycée ou collège, en ont lu. Et entendu, à force de faire venir des survivants devant leurs élèves. « Quand Arlette est venue à Strasbourg témoigner devant ma classe de 3ème , on aurait entendu une mouche voler », confie Victoria, prof de français.
    A Slawków , c’est devant une rivière que l’on entendrait une mouche voler, quand Charles Testyler, 83 ans, y raconte son enfance « heureuse », les bains avec frères et soeurs dans l’eau qui serpente entre les bouleaux. Cette rivière, il l’a vue rouge quand les Allemands débarquant dans le bourg ont fusillé 140 Juifs.
     Silence dans le car entre Cracovie et Oswiecim, quand Jules, 87 ans, raconte sa survie de trente-quatre mois, les trois jours d’enfer en wagon plombé entre la et Auschwitz, la barbarie, de camp en camp jusqu’à Buchenwald.  Devant les montagnes de lunettes, valises confisquées et chaussures d’enfants, qui racontent aujourd’hui dans les baraques de brique d’Auschwitz ceux qui ne sont plus, devant la rangée industrielle de chambres à gaz de Birkenau, les profs prennent des notes, emmagasinent les photos. 
    Il fait un froid glacial dans la plaine du camp de Birkenau, comme entre les baraques de bois de Majdanek, abandonnées en l’état par les nazis, aux portes de Lublin et de l’Ukraine, mais les yeux rougis ne doivent rien au climat. Pierre-Philippe était pourtant déjà venu, mais il s’en doutait en grimpant dans l’avion lundi : « On ne s’habitue jamais. »
    Le Parisien - 06.03.10

  • "La Rafle" diffusée dans les lycées?

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    Serge Klarsfeld
    (Cliquez sur la photo)
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    Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, a dit aujourd'hui souhaiter que le film "La rafle", qui relate la rafle du Vel d'Hiv le 16 juillet 1942, soit disponible sur la "plate-forme numérique" qui sera créée à la rentrée prochaine pour les lycées. M. Chatel était interrogé sur RTL, après que Serge Klarsfeld, fondateur de l'association des Fils et Filles des Déportés juifs de France, eut souhaité à l'antenne de la même radio que des DVD à prix modique de ce film soient mis à la disposition des enseignants et des élèves.

    "Je pense que le film 'La rafle' a vocation à être utilisé comme ressource pédagogique par nos enseignants pour nos élèves", a déclaré M. Chatel. "J'ai proposé aux producteurs qu'il fasse partie de la plate-forme numérique qu'on crée à la rentrée prochaine pour les lycées", a-t-il ajouté, expliquant que "ce système fonctionnera comme des vidéos à la demande, un catalogue de films de l'histoire du cinéma".

    "Je souhaite que 'La rafle' puisse faire partie de ce catalogue de films, j'ai eu de la part des producteurs une réponse intéressée à cette proposition", a ajouté le ministre. "Je dois les rencontrer prochainement pour essayer de concrétiser cette chose", a-t-il conclu.

    Le film "La rafle" de Rose Bosch sort mercredi en salles.
    Le Figaro - 06.03.10

  • Saccage d'un TER Saint-Raphaël-Nice

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    Gare de Nice
    TER SNCF GARE NICE - Alors que la police a difficilement réussi à mettre la main sur l’un des auteurs des 500.000 euros de dégâts occasionnés à des voitures de TER, Corail et TGV de la SNCF stationnées dans l’emprise de la gare de Nice lors de la nuit du 23 au 24 janvier dernier, on apprenait ce soir vendredi 5 mars 2010, qu’un TER venant à vide ( à priori ) de Saint-Raphaël était arrivé dans la capitale azuréenne avec 27 vitres brisées… de l’intérieur !

    Évidemment le Préfet Lamy fustige «ces nouvelles dégradations inqualifiables» et Christian Estrosi, Maire de Nice ne peut que, lui aussi, « condamner fermement les nouvelles dégradations commises sur le Train Express Régional en provenance de Saint-Raphaël» et s’il «fait toute confiance en la police pour identifier les coupables de ces nouveaux actes inqualifiables, il souhaite pour le bon fonctionnement de la chaîne pénale, que la justice puisse prendre rapidement des sanctions exemplaires. »

    Quant au jeune homme, âgé d'une vingtaine d'années, soupçonné d'avoir saccagé les sept trains, une quinzaine d’automobiles et la supérette Schlecker de la rue Trachel, - ce sont les caméras de celle-ci qui ont permis de l’identifier - présenté à la justice, il a reconnu les faits selon le procureur de la république qui l'a inculpé mais laissé libre sous contrôle judiciaire.
    Originaire de la région parisienne il aurait, escorté de deux autres individus dont une jeune femme, agi sous l’emprise d’un excès de boisson.

    Nice-Matin - 05.03.10

  • Kouchner et "l'affaire de la Maison jaune"

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    En visite officielle au Kosovo, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a été interrogé le 1er mars par un journaliste à propos des rumeurs selon lesquelles il serait impliqué dans le scandale des trafics d’organe.

    Plusieurs médias serbes ont accusé M. Kouchner d’avoir couvert ces agissements lorsqu’il était Haut représentant des Nations Unies dans la région (1999-2001).

    « L’affaire de la Maison jaune », par référence à la couleur de la clinique clandestine où des organes étaient prélevés sur plus de 300 prisonniers civils serbes avant qu’ils ne soient exécutés, a été attestée par l’ancienne procureur du Tribunal pénal international Carla del Ponte dans son livre La caccia. Io e i criminali di guerra [Version française : La Traque, les criminels de guerre et moi (éd. Héloïse d’Ormesson, 2009)]. Quatre ans après les faits, les enquêteurs de Mme Del Ponte ont localisé la Maison jaune à Burrell (Albanie), mais n’ont pu y trouver d’indices permettant de reconstituer la filière.

    Sur proposition de la délégation russe, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a mandaté le sénateur suisse Dick Marty pour ouvrir une nouvelle enquête.

    En répondant à la presse, Bernard Kouchner ne manifeste aucune compassion pour les victimes et leurs familles. Fort étrangement il choisit de démentir la complicité passive qu’on lui impute en niant l’existence du crime. En outre, il qualifie de « salauds et d’assassins » ceux qui colportent cette rumeur ; des propos qui incluent Carla Del Ponte.

    voltairenet.org -  05.03.10

  • Pécresse: une "alerte SMS" en cas d'agression...

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    Valérie enverra un SMS lorsqu'elle sera agressée... 
    Au coeur d'une campagne qui lui promet une défaite sans appel contre le Jean-Paul Huchon, la chef de file de la majorité présidentielle aux régionales en Ile-de-, a emprunté vendredi soir l'une des lignes de bus les plus «chaudes» de la région parisienne, en Seine-Saint-Denis, la 122 entre mairie de Montreuil et Val de Fontenay.
    Objet de ce déplacement : la présentation d'un «système alerte agression par SMS dans les transports», permettant aux voyageurs témoins d'une agression de prévenir directement le service régional de la police des transports.

    Valérie Pécresse a expliqué qu'il s'agirait pour les témoins d'une agression de taper sur leur portable un numéro court et d'envoyer par SMS par exemple «RER B La Courneuve» ou «Alésia ligne 4».

    L'alerte serait immédiatement répercutée par la police des transports vers la patrouille de police la plus proche.

    Selon Mme Pécresse, ce serait un «système d'alerte supplémentaire discret, rapide, efficace et surtout pas anonyme».

    Les SMS «étant toujours identifiables», «il n'y aura pas de dérive», a-t-elle assuré. «Ce n'est pas un système de dénonciation anonyme, mais un système de témoignage pour des témoins aujourd'hui complètement désemparés».

    «Lorsqu'ils sont témoins d'une agression dans un métro, un bus ou un RER», les autres voyageurs «n'ont aucun moyen de prévenir rapidement et discrètement la police».

    «Ils peuvent appeler le 112 et parler ou alors tirer le signal d'alarme et n'ont donc pas d'autre choix que d'intervenir directement, a-t-elle dit. C'est à leurs risques et périls ou alors ils sont impuissants: dans certaines situations il est impossible d'intervenir tout seul quand l'agression est commise par un groupe».

    Selon elle, «c'est d'autant plus regrettable que les patrouilles de police et en uniforme circulent en permanence dans le réseau de transports et peuvent intervenir très rapidement».

    Elle souhaite que ce soit l'Ile-de-France qui mette en place le service via le Stif (syndicat des transports de la région).

    Elle a fait état d'une «hausse de 11% des agressions dans les bus et tramways dans les six premiers mois de l'année 2009» et d'une «augmentation de 38% des vols avec violence dans les bus Noctilien» (Ndlr : bus de nuit).

    Le Parisien - 06.03.10

     

  • Des agriculteurs résignés

    Eleveur de 60 vaches à Layolles dans l'Aveyron, Thibaut Dijols n'a pas été épargné par la chute des revenus (-34% en un an) qui touche les 600 000 agriculteurs français. Pour survivre, lui et sa mère ont ouvert un bar-tabac en parallèle.

    «C'est toujours un honneur de serrer la main du président même si on sait que ça ne va pas changer grand-chose pour nous», confie-t-il, alors que Nicolas Sarkozy s'éloigne de son stand après un arrêt de quelques minutes au cours duquel le jeune agriculteur dit avoir dressé au président les difficultés et l'avenir «sombre» de sa profession. «Je lui ai dit qu'il faut vraiment faire quelque chose et rapidement», relate-t-il.

    Devant son stand, qui propose des fromages, Jean-Luc Langlois suit des yeux le groupe présidentiel qui se fraye difficilement un passage au milieu de la nuée de journalistes. Comme nombre d'exposants, il aimerait bien que Nicolas Sarkozy s'aventure vers son stand et, pourquoi pas, goûte un de ses fromages. Las, il s'en retourne vers ses cartons.

    «Ca fait longtemps qu'on n'écoute plus les promesses»

    Il aurait souhaité lui dire qu'il a bien fait d'être venu. «Je n'imagine même pas ce qui se serait passé s'il n'était pas venu», avance ce producteur du Parc de Vercors en Rhône-Alpes.

    Peut-on alors parler de réconciliation ? «Il ne faut pas abuser. L'important c'est qu'il soit là», préfère-t-il retenir.

    «Ca fait longtemps qu'on n'écoute plus les promesses», lui emboîte le pas Franck Camus, propriétaire de l'exploitation du même nom à Arnac-La-Poste dans le Limousin. M. Camus dit qu'il ne parvient plus à prélever les salaires: «D'ici deux ans, 30% des agriculteurs vont disparaître», prédit-il.

    Le Parisien - 06.03.10

     

  • "Défendre l'agriculture au même titre que la finance"

    Le chef de l'Etat met sur la table 800 millions d'euros supplémentaires de prêts bonifiés, et 50 millions en plus d'allègements de frais financiers pour les emprunts anciens. Sans oublier l'exonération des charges patronales pour les saisonniers.

    En restant près de quatre heures ce matin au Salon de l'Agriculture à Paris, Nicolas Sarkozy aura voulu effacer dans les esprits le fait qu'il ne soit pas venu inaugurer la manifestation samedi dernier. Une visite qui a débuté vers 8 h 30 et qui s'est déroulée en deux parties de deux heures chacune. Dans un premier temps, le chef de l'Etat a rencontré les exposants des bovins du hall 1, puis ceux de la production végétale du hall 2 dans une cohue générale mais bien canalisée. Une ambiance bon enfant, où les applaudissements et les encouragements ont prédominé, toutefois sans aucune mesure avec l'ovation la veille réservée à Jacques Chirac. Quelques sifflets se sont fait entendre mais sans plus, sur l'escalier qui relie les deux halls.

    Ensuite, le président de la République a organisé, et c'est une première, une table ronde avec l'ensemble des syndicats agricoles représentatifs. Et plus seulement la FNSEA, le syndicat majoritaire dont une délégation avait été cependant reçue à l'Elysée mercredi dernier. «C'est une première, auparavant seule la FNSEA assistait à ce genre de table ronde à travers le conseil national de l'agriculture», souligne Frédéric Hénin, qui suit le secteur depuis plus de dix ans pour la publication agricole Terre Net.

     

    800 millions de prêts bonifiés

     

    C'est au cours de cet entretien, où étaient présents aussi des représentants de l'agroalimentaire, des assurances et des banques, soit au total une vingtaine de représentants, que le président de la République a annoncé ses mesures pour aider le secteur à sortir de la crise. «Je ferai pour l'agriculture française et européenne ce que nous avons déjà fait pour sauver la finance, a martelé Nicolas Sarkozy. Je ne céderai pas d'un millimètre.» En revanche, il a fait une croix sur les méthodes du passé pour soutenir le secteur agricole. «Il y a des voies que l'on a empruntées depuis une vingtaine d'années, celles des échanges de prix contre des subventions, qu'on ne peut plus emprunter aujourd'hui, a-t-il indiqué. Car dix ans après, il faut les rembourser». Le chef de l'Etat faisait allusion aux 500 millions d'euros d'aides retoquées par Bruxelles cet été et que les producteurs de fruits sont censés rembourser. «Les solutions que nous avons retenues pour assurer un prix aux éleveurs sont légales». En plus du plan d'aides d'urgence annoncé il y a quatre mois à Poligny dans le Jura, Nicolas Sarkozy a mis sur la table 850 millions de plus.

    Dans le détail, cela se ventile de la façon suivante : 800 millions pour les prêts bonifiés qui atteindront désormais 1,8 milliard d'euros, contre 1,5 milliard initialement prévu dans le plan de Poligny. «Toutes les demandes de prêts actuelles seront ainsi honorées», a affirmé le locataire de l'Elysée. Ce sont aussi 50 millions supplémentaires qui iront vers les agriculteurs au titre du FAC (Fonds d'allègement des charges). Ils serviront à alléger les frais financiers des emprunts anciens. Par ailleurs, le décret devant permettre l'exonération de l'intégralité des charges patronales pour les employeurs de saisonniers dans les fruits et légumes, paraîtra à la fin du mois. Une mesure de 170 millions d'euros déjà annoncée dans le Jura qui doit donner une meilleure compétitivité à la filière, avec une baisse de deux euros du coût horaire de cette main-d'œuvre intérimaire.

     

    «Une nouvelle méthode de mesures environnementales»

     

    Par ailleurs sur le front de l'environnement, le président a estimé que les agriculteurs avaient déjà beaucoup fait. «Je crois à une agriculture durable, cependant il faut changer les méthodes. J'ai demandé à Bruno Le Maire et Jean-Louis Borloo de tenir dès la semaine prochaine un premier groupe de travail autour d'une nouvelle méthode d'analyse des mesures environnementales en agriculture», a-t-il indiqué. Ce groupe de travail planchera autour de trois axes : une analyse de ce qui se fait chez nos voisins européens, une étude de l'impact économique et social sur les filières et un chiffrage du bénéfice attendu pour la société. Le président de la République a rappelé que les agriculteurs, à travers les prairies, permettaient de stocker le CO2. Un intérêt donc d'éviter le gaspillage de ces terres agricoles qui disparaissent au rythme d'un département tous les dix ans. Une taxe de 10% s'appliquera à toutes ventes de ces terres lorsqu'elles deviendront des terrains agricoles.

    Enfin, dans le débat sur l'avenir de la PAC, qui doit être revue avant 2013, Nicolas Sarkozy s'est dit prêt à diminuer le budget de plus de 50 milliards d'euros mais à condition que les agriculteurs vivent avec des prix décents et que l'on applique la préférence communautaire.

    A l'annonce de ces mesures les syndicats étaient mitigés, les plus septiques étant ceux de la Confédération Paysanne. «Ces mesures sont intéressantes et vont dans la bonne direction. Mais elles ne sont pas suffisantes, il faudrait aller vers la TVA sociale pour rendre plus compétitive l'agriculture français», a précisé François Lucas président de la Coordination rurale. La FNSEA s'est quant à elle félicitée de l'assouplissement des mesures agroenvironnementales. «Sans renier les objectifs de développement durable, on ne peut pas demander des investissements de plus en plus lourds aux agriculteurs s'il n'y a pas de prix rémunérateurs et des revenus, a réagi Jean-Michel Lemétayer, président de la Fnsea. L'agriculture ne doit pas devenir la sidérurgie ou le textile de demain», a-t-il ajouté.

    Vers 12h30, le président de la République a clos le débat, en promettant de revoir les parties présentes trois fois dans l'année pour faire un point avec elles du suivi des dossiers en cours. «J'étais heureux d'être avec vous», a-t-il lancé à la vingtaine de participants.

    Le Figaro - 06.03.10