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Blog - Page 1636

  • "Il devrait monter sur une vache pour qu'on puisse mieux le voir!"

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    Le 6 mars 2010
    (Cliquez sur la photo)

    «Il devrait monter sur une vache pour qu'on puisse mieux le voir !» Au Salon de l'agriculture, une foule de curieux s'est rapidement formée sur le parcours de Nicolas Sarkozy, et ce malgré une arrivée plus matinale que prévu, ce samedi matin. Au lieu de débuter la visite à 9h30 comme initialement indiqué, Nicolas Sarkozy a surpris la quasi-totalité des journalistes en arrivant une heure en avance.

    Jeunes participants au concours des lycées agricoles, éleveurs équins, bovins, ovins mais aussi bouchers et fleuristes… Le président de la République a sacrifié à la tradition et a passé deux heures dans les allées, à la rencontre d'une filière agricole en grande difficulté. Après le bain de foule, il a annoncé de nouvelles mesures d'aide lors d'une table ronde avec les agriculteurs.

     

    «Il doit nous protéger contre les catastrophes»

     

    Parmi les rencontres marquantes de la matinée, Nicolas Sarkozy s'est entretenu avec Jean-Paul Rault, éleveur de moutons en Vendée qui a perdu la quasi-totalité de son troupeau lors de la tempête Xynthia. «Je lui ai dit qu'il devait nous protéger contre les catastrophes à venir, parce que recommencer une fois, je veux bien, mais pas deux», raconte l'éleveur de Sainte Radegonde des Noyers. Seuls ont été sauvés les moutons qu'il a amenés à Paris pour les exposer au Salon.

    «Le président m'a répondu qu'il n'allait pas nous laisser tomber, qu'il allait nous aider à reconstruire. Et qu'il viendrait nous voir en Vendée», rapporte Jean-Paul Rault. L'éleveur a-t-il été réconforté par la parole présidentielle ? «Je n'ai pas d'a priori», répond-il. «Nous avons vu des chiffres pour l'aide, nous verrons bien à quoi cela va servir.»

    Plus politique, la filière viande a interpellé le chef de l'Etat à propos… de la Grèce. «Il avait l'air surpris et pas vraiment au courant, mais je lui ai demandé d'être très vigilant sur la question grecque : c'est notre premier client à l'exportation avec 70.000 tonnes», explique Denis Sibille, président d'Interbev, l'interprofession du bœuf, du mouton et du cheval. «Le nombre de défaillances est très élevé et nous nous abstenons maintenant d'y exporter, d'où un certain manque à gagner.»

     

    «Moins bavard que le président Chirac»

     

    L'échange a été plus vif avec le représentant de la Fédération nationale bovine (section de la FNSEA). Jean-Paul Fleury a demandé à Nicolas Sarkozy de moins écouter son ministre de l'Environnement Jean-Louis Borloo, et d'arbitrer plus souvent en faveur de son «excellent ministre de l'Agriculture», Bruno Lemaire. «Les arbitrages, c'est mon travail, je fais ceux que je dois faire», a répondu le président.

    Comme le veut la tradition, le président s'est vu offrir un panier de victuailles au stand des artisans bouchers. Une côte de bœuf et un gigot d'agneau. «Autant avec Chirac, je suis sûr que la viande était consommée, autant avec Nicolas Sarkozy, je n'en suis pas vraiment certain», estime toutefois Jean Claude Obriot, de l'Ecole professionnelle de la Boucherie. «Et puis, il est moins bavard que le président Chirac», se rappelle le boucher qui accueille au Salon les présidents depuis dix ans.

    Un peu curieux tout de même, Nicolas Sarkozy s'est enquêté de savoir en quel bois était fait les bâtons des jeunes du Lycée agricole de Laurent Sainte Marie, dans les Pyrénées-Atlantiques. En noisetier, ont-ils répondu. Un bois mi-dur, mi-flexible et surtout léger. Idéal pour tapoter le flanc des bêtes et les faire avancer.

    Le Figaro- 06.03.10

  • Le chômage au plus haut depuis dix ans

    En des préoccupations des Français et au coeur des débats de la campagne des régionales, le refait une entrée en scène fracassante. Il vient de battre des records : le cap des 10 % de chômeurs (DOM inclus, dont 9,6 % en métropole) a été franchi au quatrième trimestre 2009, portant à plus de 2,7 millions le nombre de demandeurs d’emploi inscrits sur les listes officielles de Pôle .

    Ce que montraient déjà les chiffres mensuels publiés par Bercy. La France retrouve ainsi son niveau d’il y a dix ans. C’est ce qu’a révélé hier l’Insee, après avoir péché par trop d’optimisme. En décembre, l’institut économique (rattaché au gouvernement) prévoyait en effet que la France ne franchirait la barre des 10 % qu’en juin 2010.

    Lanterne rouge pour le chômage des jeunes

     C’est dire la violence de la crise qui continue de frapper sur le front de l’emploi. Sur les trois derniers mois de l’année 2009, le nombre de chômeurs a bondi comme au pire moment de la tempête financière de 2008 : 150 000 demandeurs d’emploi de plus en trois mois. Une explosion pourtant en partie amortie par les mesures de chômage partiel utilisées abondamment par les entreprises. Et l’Insee enregistre un phénomène jamais vu : la dégradation de l’emploi des jeunes hommes de moins de 24 ans, dont près d’un quart (25,3 %) étaient au chômage fin 2009. Une première depuis la création des statistiques du chômage dans les années 1970. Plus généralement, avec la crise, les hommes payent un plus lourd tribut que les femmes. Et, pour la première fois, la courbe du chômage masculin (9,6 % en métropole, 10 % avec l’outre-mer), traditionnellement inférieure à celle des femmes, a rejoint cette dernière. Les femmes restent cependant davantage exposées aux petits boulots et à la pauvreté.

    L’embellie renvoyée à plus tard

     La baisse des chiffres du chômage annoncée le 25 janvier par le chef de l’Etat (sans doute à la lumière des précédentes prévisions de l’Insee) est donc reportée. Ce qu’avait anticipé le Premier ministre qui n’espérait pas d’amélioration avant la fin du deuxième trimestre. Prenant « note de la progression du chômage », Christine Lagarde et Laurent Wauquiez attirent néanmoins l’attention sur nos voisins. Et de rappeler que si la hausse est certes « supérieure en France de 22 % à son niveau de mai 2007 », elle « a plus que doublé aux Etats-Unis (+ 119 %) et en Espagne (+ 146 %) et a progressé de 34 % en zone euro ».


    Une chose est sûre, le chômage continuera d’augmenter au moins jusqu’à la mi-2010. Et, si le redémarrage de l’emploi est toujours décalé par rapport à l’activité, il passera d’abord par des temps partiels et de l’intérim. Certains économistes annoncent d’ailleurs une année sombre au plan social. « Le plus dur est devant nous, car le chômage va continuer d’augmenter, certes moins vite qu’avant, mais les nouveaux chômeurs s’ajoutent aux anciens, et de plus en plus de personnes vont tomber en fin de droits », s’inquiète Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Une question qui sera abordée aujourd’hui entre le gouvernement et les partenaires sociaux dans le cadre du dossier sur les chômeurs en fin de droits.

    Le parisien - 05.03.10

  • L'homme au hachoir du RER A et C

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    (Cliquez sur la photo)

    L'auteur présumé de huit vols sous la menace d'un couteau ou d'un hachoir de boucher sur les lignes A et C du RER depuis la mi-janvier a été interpellé jeudi matin à la gare de Sartrouville (Yvelines).

    Le 13 février, l'homme âgé de 20 ans, habitant Sartrouville, sans profession, avait menacé un voyageur sur la ligne C du RER à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) le dépouillant de ses biens.

    Il avait ensuite sévi sept fois sur la ligne A à Conflans-Fin-d'Oise, Houilles, (à deux reprises), puis à Nation et Val-de-Fontenay ainsi que sur la ligne C à Invalides et Musée d'Orsay.

    A chaque agression, c'est sous la menace d'un couteau ou d'un hachoir qu'il se faisait remettre téléphones portables et cartes bancaires, avec extorsion du code confidentiel, ainsi que d'autres objets personnels. En exploitant les images de vidéosurveillance des gares et des établissements bancaires où l'individu avait fait des retraits les policiers ont réussi à l'identifier.

    Repéré jeudi matin peu avant 11 heures à la gare de Sartrouville, sur la ligne A du RER, il a été interpellé par les policiers de la Sous-direction régionale de la police des transports en charge de l' et trouvé en possession d'un couteau de cuisine. Placé en garde à vue, il a avoué les faits et a été reconnu par six de ses victimes. Il devait être déféré vendredi soir au parquet de Paris.

    Le Parisien - 05.03.10

  • Medvedev à Notre-Dame de Paris

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    Le front de Dmitri Medvedev, posé sur une icône de la Vierge, à Notre Dame de Paris, mardi 2 mars, surprend. Un président russe - baptisé dans l'Eglise orthodoxe à l'âge de 23 ans - se recueille dans une cathédrale catholique. Il s'y tient, accompagné de sa femme, une fervente chrétienne. Il suit l'office de la vénération des reliques de la Sainte Couronne d'épines. Devant des caméras, certes. Mais qui peut mettre en doute la sincérité de la foi ou juger du sanctuaire intérieur de l'homme ?

    Rien n'obligeait toutefois ce chef d'Etat à prévoir une telle étape spirituelle dans la capitale française. Ce qui lui donne, dès lors, un sens symbolique et politique. Pour l'occident, elle confirme que la reconstruction russe renoue sérieusement avec les valeurs chrétiennes de cette terre où l'Eglise orthodoxe a pourtant vécu l'un des plus cruels martyrs du vingtième siècle. Pour la Russie, elle s'inscrit dans la suite logique d'une collaboration, aussi inattendue que totalement assumée aujourd'hui, entre l'Etat et l'Eglise. Le défunt Patriarche de Moscou, Alexis II, avait d'ailleurs posé le même geste à Paris, il y a deux ans. Tout comme le Tsar, Nicolas II...en 1896.

    Certains s'inquiètent, dans les milieux orthodoxes, de ce « mélange » russe entre politique et religion. L'Eglise se compromettrait avec un Etat manipulateur en quête d'une image de bonne conduite. On redoute aussi, dans les mêmes milieux, la stratégie de conquête de l'Eglise orthodoxe russe en France (création d'un séminaire en région parisienne ; achat du siège de Meteo-France à Paris pour y édifier une cathédrale orthodoxe russe). Offensive qui serait appuyée par l'Etat russe (récupération juridique de la propriété de la cathédrale orthodoxe de Nice). D'autres enfin, dans des milieux plus politiques, ne supportent pas l'amalgame entre un système politique fort, peu familier des droits de l'homme, et une religion chrétienne.

    Religio blog - 04.03.10

  • Un doctorant tunisien en rétention...

    Un doctorant tunisien de l'université Paris 1, âgé de 37 ans, a été placé au centre de rétention administrative de Vincennes en vue de son expulsion, a-t-on appris aujourd'hui auprès du député (apparenté PCF) de Seine-Saint-Denis, Jean-Pierre Brard.

    En France depuis 2005, Anouar Shimi est en troisième année de thèse à l'institut de géographie de l'université Paris 1, spécialisé sur les enjeux liés à l'eau et au développement durable, selon Jean-Pierre Brard.

    Il a été arrêté lundi à son domicile à Beaugency, dans le Loiret, a-t-il ajouté, dénonçant "une expulsion indigne". Jean-Pierre Brard a indiqué qu'il était intervenu auprès du ministre de l'Immigration Eric Besson et que les services consulaires tunisiens allaient se pencher sur cette affaire.

    Le Figaro - 05.03.10

  • MORT DE STALINE LE 5 MARS 1953

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    Joseph (Iossif) Vissarionovitch Djougachvili  (1878-1953)
    Il y a 57 ans, le 5 mars 1953, le dictateur Joseph STALINE mourrait. Le monde était ainsi débarrassé d’un des plus grands criminels de tous les temps et de toute l’histoire. Il est bien évidemment impossible de rendre un quelconque hommage à cet abominable tortionnaire dont le XXe siècle se serait bien passé.

    C’est aux dizaines de millions de morts du Stalinisme qu’il nous faut rendre hommage. Ces femmes et ces hommes spoliés, déportés, torturés, massacrés, éliminés par la barbarie stalinienne. Ces millions de morts dont on ne parle jamais, ces millions de morts volontairement oubliés, ces millions de morts qui n’intéressent personne !

    Surnommé à tort « le petit père des peuples », appellation désignant traditionnellement les Tsars de l’Empire Russe, le tyran STALINE était en réalité le petit père des pires exactions et des pires ignominies.

    Pourquoi ce silence sur les millions de morts du communisme ? Pourquoi n’évoque-t-on jamais ces génocides orchestrés par STALINE ? Pourquoi ce silence sur les atrocités des Goulags ? A quand toute la vérité sur ces exterminations de masse ? A quand un grand procès du Communisme ?

    Le respect des morts ne se partage pas et il serait temps d’effectuer, à l’égard des victimes du Communisme, un véritable et légitime devoir de mémoire.

    Voila ce que devraient méditer les promoteurs de la liberticide Loi du communiste GAYSSOT, cette Loi qui ne connaît et reconnait qu’un seul crime contre l’humanité.

    Alexandre Simonnot

    Staline a-t-il été empoisonné?

    Le soir du 28 février 1953, Staline emprunte une des trois voitures devant le mener à sa datcha près de Moscou, les deux autres étant des leurres, chaque voiture prend un itinéraire différent chaque soir. Il passe la soirée à sa datcha puis monte se coucher dans une de ses sept chambres, toutes fermées par une porte blindée.

    Staline ne se manifeste pas pendant toute la journée du 1er mars. Dans la nuit du 1er au 2 mars, le chef de la garde convoque les principaux collaborateurs de Staline à la datcha (Khrouchtchev, Boulganine, Béria, Malenkov, etc.) qui décident de forcer les portes. Ils découvrent alors Staline tout habillé, allongé sur le tapis, inconscient, frappé par une attaque cérébrale mais pas encore mort.

    Ils déplacent Staline sur le canapé du salon avant de décider ce qu'il convenait de faire. Ayant peur de son courroux s'ils lui faisaient mal (il faut se rappeler que Staline soupçonnait ses médecins de vouloir le tuer), ils attendent plusieurs heures avant d'appeler un médecin. Selon certains témoignages, Béria s'opposa à la convocation de médecins, sachant que Staline préparait une purge qui le concernait ; il avait donc tout intérêt à ce que Staline meure. Lorsque le médecin arrive, il est trop tard, Staline est déclaré mort le 5 mars à 6h du matin.

    L'aura de Staline est telle que les autorités font en sorte de passer sous silence, pendant près d'une semaine, la mort du compositeur Sergueï Prokofiev dont le décès est survenu le même jour, 50 minutes avant celle du « Petit père des peuples ».

    Les funérailles de Joseph Staline se tiennent le 9 mars à Moscou. Elles sont marquées par une terrible bousculade qui fait des centaines de victimes. Dans le monde socialiste, dans le mouvement communiste international et chez les anciens Alliés de la Seconde Guerre mondiale, le chagrin et la déférence semblent alors les sentiments dominants, au moins en public, ainsi que la peur devant un avenir désormais incertain.

    Exposé au côtés de Lénine dans le mausolée de la place Rouge, il en est déplacé en 1961 pour être enterré entre le mausolée et le mur du Kremlin, dans ce qui deviendra un petit cimetière des hauts personnages de l'URSS.

    (Wikipédia)

  • La fillette de 8 ans kidnappée a été violée

    Une information judiciaire pour "enlèvement sur mineure de quinze ans" et "viol" a été ouverte aujourd'hui à Nîmes après le kidnapping mercredi soir à La Grand-Combe (Gard) d'une fillette de huit ans retrouvée vivante quelques heures après, a-t-on appris de source judiciaire.

    Le parquet nîmois a requis le placement en détention provisoire de son ravisseur présumé, déjà condamné pour agression sexuelle sur mineur, qui devait être présenté à un juge d'instruction.

    Lors de sa garde à vue à la Brigade des recherches d'Alès, le suspect a reconnu avoir imposé une fellation à sa victime qui l'avait accusé. Il a aussi avoué lui avoir diffusé un film pornographique et l'avoir emmenée au cimetière où l'enfant avait été retrouvée dans la nuit de mercredi à jeudi.

    La fillette de huit ans avait été confiée par sa mère à un voisin qui habitait dans le même immeuble et dont elle ignorait le passé judiciaire. Mercredi vers 20h30, elle avait constaté leur disparition et alerté les gendarmes. Un important dispositif de recherches avait alors été mis en place. Vers trois heures du matin, la fillette et l'homme avaient été repérés aux abords du cimetière.

    Le Figaro - 05.03.10

  • Clandestins: la supercherie du gouvernement!

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    Sans-papiers
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
    Un examen détaillé du volumineux « sixième rapport au parlement sur la politique d’immigration » présenté en Janvier dernier et couvrant l’année 2008 permet de pointer une fois de plus l’échec du gouvernement en matière de lutte contre l’immigration clandestine, malgré la priorité de façade affichée.

    En 2008, il n’y a eu en effet que 29.726 « éloignements » sur un total de 101.380 mesures prononcées, soit 70 % non exécutées… De plus, sur le chiffre annoncé des éloignements il y a eu 10.072 « retours aidés » qui sont pour l’essentiel ceux des fameux Roumains à qui l’on donne une prime et un billet d’avion pour rentrer chez eux mais qui, légalement, peuvent revenir peu après.. ! En réalité il n’y a donc eu que 19.654 expulsions réelles.
    D’un autre coté, toujours selon les chiffres officiels, 29.779 clandestins ont été finalement « admis au séjour », donc régularisés.


    Le nombre des régularisés en 2008 est donc 50 % supérieur à celui des expulsés réels.. !

    Nul doute que les candidats à l’immigration clandestine ne seront pas dissuadés par ces chiffres, bien au contraire ! Et contrairement aux affirmations de M.Besson, le nombre de clandestins ne cesse d’augmenter. Dans le même rapport on peut lire par exemple que le nombre de bénéficiaires de l’Aide Médicale d’Etat (A.M.E), réservée aux clandestins, bat tous les records, à 204.072 bénéficiaires au 31 Mars 2009 !

    Ceci démontre, une fois de plus, la tromperie qui consiste à faire croire aux Français que le gouvernement UMP et le Président de la République sont fermes en matière d’immigration clandestine, comme l’avait promis le candidat Sarkozy. La réalité est que rien ne change dans ce domaine comme dans d’autres, sinon en pire.

    NPI - 05.03.10

  • USA: les groupes extrémistes explosent

    Le nombre de groupuscules extrémistes ou paramilitaires d'extrême droite a plus que triplé l'an dernier aux Etats-Unis, une flambée alimentée par l'élection du premier président noir de l'histoire du pays et par la crise économique, selon l'étude annuelle d'une association.

    Le Southern Poverty Law Center, qui surveille ces mouvements, a dénombré l'an dernier 512 groupuscules actifs, contre 149 en 2008. Sur ce total, 127 étaient de véritables milices paramilitaires, contre 42 un an plus tôt. Le nombre de groupes d'autodéfense anti-immigrés ("nativistes") est passé de 173 à 309.

    "Nous avons constaté une explosion du nombre de milices et du mouvement patriote antigouvernemental en général", a expliqué Mark Potok, qui dirige le Southern Poverty Law Center. "Il s'agit d'un mouvement qui voit dans l'Etat l'ennemi public numéro un et qui se laisse entièrement dévorer par tout un tas de théories sur des complots présumés", a-t-il ajouté. "Pour eux, l'Etat fait partie d'une conspiration malfaisante qui a décidé d'éliminer les Américains."

    Le Figaro - 05.03.10

  • Pavot: la Russie met en cause la responsabilité de l'OTAN

    Champ de pavots afghanistan 3 mars 10.jpg

    En quelques années la consommation d’héroïne afghane est devenue un problème majeur de santé publique en Russie.

    Selon les données recoupées par l’ONU et par le Service fédéral russe pour le contrôle des stupéfiants, les récoltes de pavot à opium ont été multipliées par 40 depuis l’intervention états-unienne en Afghanistan, pour atteindre 7 500 tonnes en 2008.

    La culture du pavot s’étend sur au moins 193 000 hectares. La récolte est transformée grâce à des produits chimiques importés. Les plantations et les laboratoires sont situés à 92 % dans les zones où les troupes de l’OTAN exercent leur autorité.

    En 2008, l’héroïne afghane a tué plus de 100 000 de personnes dans le monde.

    Aussi Moscou a t-il décidé de mettre en cause la responsabilité de l’OTAN devant le Conseil de sécurité de l’ONU.

    Officiellement, les stratèges US s’opposent aux fumigations des cultures pour ne pas se mettre à dos les paysans afghans. Ils préfèrent lutter contre l’importation des agents chimiques nécessaires.

    Durant la période soviétique, la CIA, conseillée par le directeur des services secrets français Alexandre de Marenches, avait encouragé les Moujahidnes à cultiver le pavot pour intoxiquer les jeunes soldats de l’Armée rouge. A l’époque, les produits chimiques nécessaires étaient importés par des agents français infiltrés dans l’association Médecins sans frontières. Le trafic était organisé sur place par la famille Karzai.

    De notoriété publique, l’essentiel de la production afghane actuelle est achetée et traitée par une organisation criminelle dirigée par le demi-frère du président Karzai et contrôlée par le Pentagone. La partie de la production destinée à l’Europe occidentale est acheminées par les avions des forces US vers camp Bondsteel (Kosovo), puis prise en charge par la mafia kosovare d’Hashim Thaçi. Ce dernier est devenu Premier ministre du Kosovo grâce au soutien de l’ambassadeur Frank Wisner Jr., et de Richard Holbrooke, actuel représentant spécial du président Obama pour l’Afghanistan.

    ==

    Pour en savoir plus :
    - Dans le secret des princes, entretien de Christine Ockrent-Kouchner avec Alexandre de Marenches (Stock, 1986).
    - « Le gouvernement kosovar et le crime organisé », par Jürgen Roth
    - « La géopolitique derrière la guerre bidon des États-Unis en Afghanistan », par F. William Engdahl

    voltairenet.org. 03/03/10

  • Ahmadinejad accuse les Etats-Unis du "plus important vol de l'Histoire humaine"

    Ahmadinejad drapeau iranien 5 mars.jpg

    Intervenant devant les représentants du D8 (un groupe de 8 Etats en développement composé du Bangladesh, de l’Indonésie, de l’Iran, de la Malaisie, du Pakistan et de la Turquie), le président iranien a dénoncé le système financier mondial.

    Pour Mahmoud Ahmadinejad, les Etats-Unis ont imprimé au cours des 30 dernières années pour 29 000 milliards de dollars en bons du Trésor et en billets, sans contrepartie réelle. Avec cette monnaie fictive, ils se sont emparés des principales richesses mondiales, réalisant le « plus important vol de l’Histoire humaine ».

    voltairenet.org - 03.03.10

  • Une fillette de 8 ans enlevée par un pédophile multirécidiviste

    Un homme d’une quarantaine d’années, condamné en 2004 à Toulon à sept ans de prison pour enlèvement et séquestration, a été interpellé mercredi soir à La Grand-Combe (Gard) après avoir kidnappé une fillette de 8 ans. Cet homme avait des antécédents judiciaires liés à d’autres faits à connotation sexuelle sur des mineurs.


    La fillette, qui était sa voisine, était venue chez lui mercredi utiliser son ordinateur. C’est la maman de la petite fille, surprise de ne pas la voir revenir qui s’est inquiétée vers 20 heures. En descendant au rez-de-chaussée, la mère de famille a constaté que l’appartement était allumé, vide, tandis qu’un pornographique était diffusé.

    Alertés, les gendarmes ont mis immédiatement en oeuvre des moyens considérables pour retrouver l’enfant. Ils ont sillonné et quadrillé la petite ville de 6 000 habitants.

    Alors que la chancellerie avait donné son accord pour le déclenchement du dispositif Alerte Enlèvement, la fillette et l’homme ont été aperçus à 3 heures du matin en train d’escalader le mur du cimetière. L’individu a pris la fuite, mais a été arrêté un kilomètre plus loin par les gendarmes. La fillette sous le choc a été conduite à l’hôpital. Hier, le procureur Thierry Lescouarc’h a confié qu’une
    de flagrance était en pour « enlèvement et séquestration de mineur de moins de 15 ans », passible de trente ans de réclusion. Mais, surtout, il est apparu que l’homme est inscrit dans le fichier des délinquants sexuels. Il a été libéré en juillet 2009 et était suivi par un juge d’application des peines d’Alès.

    Le magistrat n’a pas voulu donner d’explication sur une éventuelle agression sexuelle dont aurait pu être victime la fillette. Elle serait restée plusieurs heures dans la nuit noire avec son kidnappeur dans le cadre traumatisant du cimetière de La Grand-Combe. Le multirécidiviste est en prolongation de garde à vue et sera présenté ce matin au parquet de Nîmes, compétent en matière criminelle.

    Le Parisien - 05.03.10

  • MEMOIRE de la Shoah: Vichy complice, Pie XII savait...

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    Le Nouvel Observateur du jeudi 4 mars 2010 consacre un grand dossier à la Shoah, dont voici deux articles par Laurent Lemire:
     
    Vichy complice
     
    Le 20 janvier 1942, à la conférence de Wannsee, les dignitaires nazis mettent au point les grandes lignes de la solution finale destinée à l’extermination des juifs d’Europe. Le 1er février 1942, Maurice Papon est nommé secrétaire général de la préfecture de Gironde, à Bordeaux, en zone occupée. De juillet 1942 à juin 1944, 11 convois transportent de Bordeaux à Drancy près de 1 600 juifs, qui seront ensuite acheminés vers Auschwitz.
     
    Les documents produits lors du procès de Maurice Papon en 1998 ne laissent planer aucun doute sur son action. Le 2 avril 1998, la cour d’assises de la Gironde l’a condamné à dix années de réclusion criminelle pour complicité de crimes contre l’humanité. Au cours des audiences, Maurice Papon s’est toujours défendu d’avoir vraiment connu les plans des nazis en n’ayant fait que son travail de fonctionnaire. Mais les documents infirment ses déclarations. Ainsi, le 28 juillet 1942, Maurice Papon demande à l’intendant de police régional d’aviser les autorités allemandes que les juifs Robert Goldenberg, Viktor Braun et Léon Librach ont bien été transférés à Drancy.
     
    Du côté du gouvernement de Vichy, la responsabilité est encore plus nette. Le 2 juillet 1942, René Bousquet, secrétaire général de la police dans le gouvernement Laval, et le général SS Karl Oberg, commandant de la police et du SD – le service de sécurité – allemands, signent un accord de coopération en matière de politique antijuive. Deux jours plus tard, le 4 juillet, Pierre Laval suggère que les rafles n’épargnent pas les enfants de moins de 16 ans pour assurer le "regroupement des familles", ce que les Allemands ne réclamaient pas. Mesure d’un cynisme terrifiant, expliqueront certains historiens, car Pierre Laval ne voulait surtout pas avoir à faire avec les enfants des victimes après la guerre. Lors de la rafle du Vél’d’Hiv’ des 16 et 17 juillet 1942, 12 884 juifs sont arrêtés, dont 4 051 enfants…
     
    Face à la réprobation qui commence à poindre dans la population française et aux interrogations qui surgissent, le 2 septembre 1942, Laval rencontre Oberg. Objectif : se mettre d’accord sur une "convention de langage" en réponse aux questions concernant la destination des juifs. "Il a été convenu que le président Laval communique en réponse à de telles questions que les juifs transférés de la zone non occupée aux Autorités d’Occupation sont transportés pour être employés au travail dans le gouvernement général". Laval qui n’a rien voulu savoir s’en tiendra à cette version de juifs emmenés en Pologne pour y cultiver les terres de leur futur Etat…
     
    Donc l’Etat français et ses principaux responsables, Pétain, Laval et Darlan, savaient. Ni plus ni moins que les autres Etats. Dès 1942, les hommes de Vichy se doutaient d’un "terrible secret", selon la formule de l’historien américain Walter Laqueur, sans pouvoir, dans un premier temps, imaginer l’ampleur de ce qui se déroulait puisqu’il n’y a jamais eu dans la Révolution nationale de projet d’anéantissement physique des juifs. Mais le régime pétainiste y a participé en mettant l’administration et la police françaises au service des Allemands. Par la suite, à mesure que la solution finale se précisait, elle devint secondaire à leurs yeux puisque la machine à détruire était en marche et que rien ne semblait pouvoir l’arrêter. Par son antisémitisme officiel et sa politique d’exclusion, Vichy l’a alimentée en se retranchant derrière la raison d’Etat et le vocabulaire mis au point par les nazis pour ne pas avoir à en parler.
     
     
    Dès 1942, le Vatican savait...
     
    Rome, 16 octobre 1943. Les autorités allemandes organisent une rafle sous les fenêtres du pape Pie XII : 1 020 juifs sont déportés vers Auschwitz pour y être exterminés. Seize d’entre eux, dont une femme, reviendront. Qu’a fait le Vatican ? Qu’a entrepris Eugenio Pacelli (1876-1958), ce juriste à la politique tortueuse, devenu pape le 2 mars 1939 sous le nom de Pie XII, aux prises avec un IIIe Reich qui ne l’appréciait guère et qui n’a envoyé aucun représentant à son couronnement ? Le souverain pontife serait intervenu auprès des autorités allemandes avant la rafle, mais aucun document, à ce jour, ne le prouve. Reste donc l’imperturbable silence, curieux mélange de précaution et de peur qui met mal à l’aise depuis plus de soixante ans.
     
    En 1963, la pièce du dramaturge allemand Rolf Hochhuth, "le Vicaire", met ouvertement en cause Pie XII sur la scène publique. Face au tollé, Paul VI demande à des historiens de faire le point. Cela donne onze gros volumes parus en 1997 qui ne calment rien. Deux ans plus tard, Jean-Paul II demande la même chose à six historiens juifs et catholiques. Là encore l’unanimité ne se fait pas. Les mêmes silences posent toujours problème. Le fameux message de Noël 1942 que le Vatican présente comme une référence implicite au génocide ne suffit pas à convaincre. Pie XII y évoque "ces centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, parfois seulement en raison de leur nationalité ou de leur race, sont vouées à la mort ou à l’extinction progressive". Il atteste seulement que dès 1942 le Vatican comme les Alliés savaient ce qui se tramait en Europe. En novembre, Rome envoya à Washington des informations confirmant l’utilisation des chambres à gaz.
     
    En 2005, le livre de l’historien britannique John Cornwell signe une condamnation sans appel de la politique du Vatican à cette époque. Il a intitulé sa biographie de Pie XII, "le Pape et Hitler". Il installe ainsi la confusion entre le fait d’avoir été un pape à l’époque de Hitler et un souverain pontife à la botte du Führer, surtout lorsque l’on sait que les deux hommes se méprisaient. Hitler avait même envisagé de faire enlever Pie XII en 1943 pour servir d’otage en échange de la libération de Mussolini…
     
    A force de diplomatie, l’action du pape est devenue invisible aux yeux des historiens et du grand public. Bien sûr, le Vatican a hébergé 477 juifs italiens, dont le grand rabbin de Rome et 4 000 autres ont été accueillis dans diverses institutions dont la résidence papale de Castel Gandolfo. Mais la volonté de Benoît XVI de voir son pâle prédécesseur rejoindre le cortège des saints a de quoi surprendre.
     
    CRIF - 04.03.10

  • Gordon Brown le sioniste veut changer la loi...

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    Le Premier ministre britannique Gordon Brown propose de modifier les conditions d'émission des mandats d'arrêt internationaux pour crimes de guerre, après la polémique avec "Israël" sur le mandat contre l'ex-chef de la diplomatie israélienne Tzipi Livni, c'est ce qu'a rapporté jeudi le Daily Telegraph.
       
    "La seule question à mes yeux est de savoir si notre objectif est servi au mieux par un processus selon lequel un mandat d'arrêt pour les crimes les plus graves peut être émis sur la base de preuves les plus minces", écrit le chef du gouvernement dans une tribune.
     
    "Comme nous l'avons observé, il existe maintenant un risque significatif qu'une telle disposition soit exploitée par des organisations ou des individus pour des motifs politiques", écrit le Premier ministre britannique.
     
    Dans sa tribune, le chef du gouvernement propose de remettre au Parquet la responsabilité de l'émission de ces mandats d'arrêt.
     
    Brown soumettra, ce jeudi, des modifications de la loi à une commission parlementaire, selon le Daily Telegraph.
     
    Livni, citée par le Daily Telegraph, a salué la décision de Brown, qualifiant d'"absurde" le mandat à son encontre. Livni qui était à la tête de la diplomatie israélienne durant l'offensive contre Gaza, avait annulé une visite prévue à Londres en décembre dernier, de crainte d'être arrêtée après qu'une cour britannique eut émis un mandat d'arrêt à son encontre, basé sur une plainte d'activistes palestiniens.
     
    Notons que les juges britanniques peuvent émettre des mandats d'arrêt internationaux pour crimes de guerre en se fondant sur les dispositions de la Convention de Genève de 1957 et sans l'aval du Parquet.
    Alter Info - 04.03.10

  • Tarascon: le policier toujours dans le coma - Sarkozy à son chevet

    Christophe Coycault, le policier grièvement blessé à Tarascon (Bouches-du-Rhône) dans la nuit de mardi à mercredi lors d'un contrôle routier, était toujours jeudi soir dans un état critique à l'hôpital Nord de Marseille.

      Plongé dans un coma artificiel, ce père de deux enfants, âgé de 34 ans, a été percuté par un automobiliste lors d'un contrôle routier. Dans l'après-midi, s'est déplacé à son chevet, une «occasion de rendre hommage aux forces de l'ordre et que chacun comprenne que ces gens font leur travail dans des conditions très difficiles».

     Les deux suspects mis en examen

    Du côté de l', le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Olivier Rothé a annoncé que les deux occupants de la voiture qui a heurté le policier allaient être mis en examen. Le chauffeur du véhicule, qui s'était enfui à pied avant la collision avec le policier, est inculpé de «défaut de permis de conduire, refus d'obtempérer, conduite après avoir fait usage de produits stupéfiants et défaut d'assurance», a indiqué le magistrat. Il se serait soustrait au contrôle car il n'avait pas de permis valable. Le chauffard, né en 1982 avait déjà condamné à neuf reprises, en particulier pour défaut de permis de conduire, usage de stupéfiants, et vol aggravé, selon une source proche de l'enquête.

    Le passager qui, selon les premières investigations aurait pris le volant et écrasé le policier avant de se sauver à pied, devait être mis en examen pour «tentative d'homicide volontaire sur un fonctionnaire de la police nationale». Selon une source proche de l'enquête, ce suspect, né en 1984 et de nationalité algérienne, bénéficiait d'un titre de séjour temporaire et avait été plusieurs fois condamné notamment pour infractions à la législation sur les stupéfiants. Le parquet devrait requérir la détention dans les deux cas.

    «Une nouvelle fois un fonctionnaire de police paie un très lourd tribut»

    Au sortir d'une rencontre à l'Hôpital Nord de Marseille avec la famille du policier, le président de la République a déclaré : «Une nouvelle fois un fonctionnaire de police paie un très lourd tribut» à cause de «deux délinquants chevronnés dont je souhaite qu'ils assument durement les responsabilités qui sont les leurs». «J'espère que la justice décidera des conséquences des actes de ces agresseurs très sévèrement», a-t-il ajouté. «Je leur ai donné des consignes de sortir de leur commissariat, d'aller au contact, de ne pas laisser faire les voyous», a-t-il poursuivi, soulignant que le policier avait «payé cher» d'avoir fait preuve de la réactivité demandée.

    La veille, David-Olivier Reverdy, représentant régional du syndicat Alliance, deuxième organisation chez les gardiens de la paix avait expliqué que «la multiplication de ces incidents suscite l'inquiétude des policiers».

    Dimanche en Dordogne, un motard avait percuté et tué un gendarme en refusant de s'arrêter à un contrôle routier. Il a été mis en examen et écroué. Le 27 décembre, un policier de 51 ans était décédé après avoir été renversé par deux malfaiteurs en fuite à la suite d'un cambriolage à Montévrain (Seine-et-Marne), suscitant une vive émotion des syndicats de police.

    Le Parisien - 04.03.10

  • Une cinquantaine de navires bloqués par les glaces en mer Baltique

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    (Cliquez sur la photo)
    Une cinquantaine de navires, dont des ferries avec des milliers de passagers, sont bloqués jeudi soir dans les glaces de la mer Baltique et la plupart ne pourront pas être dégagés avant plusieurs heures, ont annoncé les autorités maritimes suédoises.
    "Quelque 50 navires marchands attendent les secours de brise-glaces et nous avons eu jusqu'à six gros ferries bloqués mais nous avons réussi jusqu'à présent à en dégager deux", a précisé à l'AFP Johny Lindvall, de l'unité des brise-glaces de l'Administration maritime suédoise.

    Ces ferries assurent la liaison entre la Suède et la Finlande sauf le Regal Star, bloqué depuis mercredi 23h00 GMT alors qu'il se dirigeait vers l'Estonie, a-t-il ajouté.
    La plupart des navires sont pris dans les glaces par fort vent à l'entrée de l'archipel de Stockholm qui compte quelque 24 000 îles où les températures sont négatives depuis la mi-décembre dans un hiver inhabituellement très rigoureux.
    Dans une première information l'agence suédoise TT avait annoncé que 2.630 passagers de deux gros ferries de la compagnie Viking line, le Isabella et le Amorella, étaient bloqués. L'agence a révisé leur nombre à 1.841 passagers et précisé que l'un des deux ferries, le Isabella, avait été dégagé.
    "Nous n'avons jamais vu autant de bateaux bloqués depuis les années 80", a affirmé Johny Lindvall.
    Deux brise-glaces sont arrivés dans la zone où sont paralysés les ferries tandis qu'un troisième les rejoignait après avoir secouru des cargos plus au nord de la Baltique, dans la baie de Botnie, a-t-il ajouté.
    "Mais il n'y parviendra pas avant minuit, au plus tôt, et ils (les 4 ferries) resteront bloqués jusqu'à demain matin au moins", estime-t-il.
    Le directeur de Viking line Jan Kaarström a expliqué que sa compagnie était bien équipée pour affronter les glaces et que tous les passagers à bord étaient saufs.
    Plusieurs des cargos sont bloqués dans l'étroite baie de Botnie où la glace est plus épaisse ainsi qu'autour des îles Aaland, entre la Suède et la Finlande.
    Les ferries ont été piégés à l'entrée de l'archipel de Stockholm où la glace, par plaques, est mouvante et "où il est difficile de naviguer", selon Lindvall.
    Les gros ferries sont généralement bien équipés pour tracer leur route à travers les fines couches de glace qui recouvrent souvent la mer Baltique. Pour cette raison sans doute nombre d'entre eux ont ignoré l'alerte de l'Administration maritime suédoise diffusée cette semaine, selon Ulkf Gullne de l'unité des brise-glaces.
    "Le problème de ces gros ferries c'est qu'ils pensent pouvoir affronter la glace. Ils ont des moteurs extrêmement puissants mais cette fois c'est trop difficile pour eux", a-t-il dit à la radio publique suédoise.
    Le directeur de Viking line a cependant affirmé à l'agence TT que ses deux ferries avaient déjà quitté le port de Stockholm lorsque l'alerte a été lancée.
    AFP. 04.03.10







  • Grèce, Espagne, Portugal... la crainte d'une contagion

    Grèce, Espagne, Portugal… après le séisme de 2008, ces Etats, cibles ces dernières semaines d’une vague spéculative, sont aujourd’hui confrontés à un tsunami économique. Au point que le Premier ministre grec, Giorgos Papandréou, évoque une « situation de guerre ». Hier, sous la pression de Bruxelles, il a demandé aux Grecs un nouvel effort, de 4,8 milliards d’euros, pour soulager le budget de l’Etat dont la dette abyssale atteint 300 milliards d’euros.

     
     Gel des et des retraites, report de l’âge de la retraite à 63 ans… les 700 000 fonctionnaires grecs vont devoir tirer un trait sur leur quatorzième mois de salaire. A côté, les taxes sur l’essence, le tabac, l’alcool et les produits de luxe vont bondir de 20 %. Un plan choc « insupportable » pour les syndicats qui préparent la riposte.

     La crainte d’une contagion

    En Espagne, où le taux de chômage atteint déjà 20 %, le gouvernement Zapatero veut repousser l’âge de la retraite de 65 ans à 67 ans et le patronat défend l’idée d’un nouveau contrat de travail moins protecteur. Confronté lui aussi à un déficit public historique (143 milliards d’euros), le Portugal renoue avec les privatisations et réductions d’effectifs dans son budget 2010 qui doit être voté le 12 mars. La crainte d’une contagion s’étend au-delà des pays les plus fragiles. Ainsi, Londres s’inquiète du recul de l’économie et de la monnaie britannique...

    Le Parisien - 04.03.10

  • La Grèce malade de l'Union Européenne

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    Georges Papandreou

    Sous la pression conjointe de l'Union européenne et des marchés, le gouvernement grec a présenté une série de hausses de taxes, concernant notamment la TVA, pour réduire la dette du pays. L'Allemagne s'est félicitée du plan présenté. La Grèce pourrait se tourner vers le FMI pour lui demander son aide.

    Le gouvernement grec n'avait guère le choix. Sous l'œil inquisiteur de Bruxelles et sous la pression des marchés, Athènes a présenté mercredi matin une série de nouvelles mesures représentant 4,8 milliards d'euros d'économie, soir 2% du PIB. Berlin «salue» les nouvelles mesures d'austérité et se dit «convaincue qu'elles envoient un signal clair de confiance», a déclaré mercredi un porte-parole de la chancelière Angela Merkel. Christine Lagarde, ministre française de l'Economie, a salué pour sa part ces mesures «solides et tangibles».

    Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, et la Commission européenne se sont aussi félicités du nouveau train de mesures. «Cette annonce confirme l'engagement du gouvernement grec à prendre toutes les mesures nécessaires pour atteindre les objectifs de son programme» d'économies, et «en particulier à s'assurer que l'objectif d'une réduction du déficit de 4% du PIB en 2010 sera atteint», a déclaré le président de la Commission José Manuel Barroso.

     

    Hausse de la TVA

     

    Il s'agit pour moitié de hausses de taxes d'une part et de baisse des dépenses de l'autre. Côté recettes, sont concernés le tabac et l'alcool (+20%), ainsi que la TVA qui passera de 19% à 21%. De quoi renflouer les caisses de l'Etat à hauteur de 2,4 milliards d'euros de recettes supplémentaires.

    La baisse des dépenses publiques passera par une réduction de 60% du quatorzième mois des fonctionnaires et de 30% du treizième. Les retraites du secteur public seront gelées (1,7 milliard d'euros d'économies).

    Mardi soir, le premier ministre Georges Papandreou avait prévenu que la situation «catastrophique» des finances publiques justifiait des «mesures sévères», seules à même d'éviter une «banqueroute». Le gouvernement s'est engagé début 2009 à réduire le déficit public de 12,7% du PIB en 2009, à 8,7% en 2010. Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, en visite à Athènes lundi, avait demandé au gouvernement de prendre des mesures supplémentaires afin de remplir ces objectifs.

    Le gouvernement grec avait annoncé en janvier un plan d'économies de 10 milliards d'euros. La moitié, soit 5 milliards, devait être réalisée grâce à la croissance économique. Trop risqué et pas réaliste, selon les experts mandatés par Bruxelles, qui ont donc réclamé pour 5 milliards d'euros supplémentaires d'économies. Ce qu'ils ont obtenu finalement ce mercredi.

    Fort de cette nouvelle preuve de bonne volonté, Georges Papandreou commencera vendredi une tournée internationale par une visite à Berlin. Il recontrera ensuite Nicolas Sarkozy à Paris dimanche avant de s'envoler pour Washington, où il devrait s'entretenir avec Barack Obama. Son voyage aux Etats-Unis pourrait être aussi l'occasion pour la Grèce de se rapprocher du FMI.

     

    Le FMI comme solution

     

    Le premier ministre grec envisage en effet de se tourner vers le Fonds monétaire international (FMI) si l'Union européenne ne lui apporte pas son aide, rapporte l'agence Reuters citant un responsable gouvernemental. «Le premier ministre a fait savoir lors du conseil des ministres qu'il existait une option pour la Grèce consistant à se tourner vers le FMI si l'UE ne lui apportait pas son soutien», a ainsi déclaré le responsable qui a assisté au conseil des ministres.

    En réponse, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a assuré mercredi en conférence de presse que «nous devons faire preuve de solidarité au sein de l'Union européenne» en faveur de pays en difficulté comme la Grèce, «personne n'est opposé à cela». Mais il s'est refusé à préciser les moyens qui pourraient être mis en oeuvre.

    Le Figaro - 04.03.10

  • Israël: des laïcs demandent à la justice de reconnaître le "peuple israélien"

    La Cour suprême a examiné jeudi un recours d'intellectuels laïcs israéliens pour autoriser l'inscription de la mention "israélien" sur les registres d'état civil, au lieu de "juif", "arabe", "russe", ou autre comme c'est le cas aujourd'hui. La Cour a mis son jugement en délibéré sur cette question portant sur l'existence d'un peuple israélien et touchant aux bases de la création de l'État hébreu.

    L'association "Je suis Israélien", qui a recueilli plusieurs milliers de signatures sur une pétition, réclame depuis plusieurs mois que la mention "israélien" soit inscrite sur les registres d'État civil. Les militants de l'association veulent être reconnus comme membres du "peuple israélien" et refusent toute autre mention d'appartenance à un groupe national, quel qu'il soit. Il y a 134 groupes nationaux reconnus par la loi israélienne, parmi lesquels des minorités religieuses.

    20 % de la population d'Israël est non juive

    "Il est absurde que l'État d'Israël soit quasiment le seul État du monde à ne pas reconnaître l'existence d'un peuple israélien puisqu'il refuse à ses citoyens d'être inscrits comme tels", a déclaré à l'AFP le président de l'association "Je suis israélien", le linguiste Uzi Ornan. "Il est grand temps de faire la différence entre l'appartenance à un groupe ethnique ou religieux et au peuple israélien", a souligné Uzi Ornan. L'avocate de l'association, Yoëla Harshefi, a fait valoir devant la Cour que le registre du ministère de l'Intérieur comprenait des références à des groupes nationaux qui n'ont aucune valeur légale dans le monde comme "arabe", ou même "nationalité inconnue" ou encore "peuple inconnu", mais pas "israélien".

    Les représentants de l'État ont affirmé en revanche que la justice n'avait pas à trancher sur ce type de question qui touche à l'identité de l'État et relève selon eux du Parlement. Ils ont demandé à la Cour suprême de rejeter l'appel des pétitionnaires, comme l'avait fait auparavant le tribunal du district de Jérusalem. La Cour suprême, sous l'autorité de sa présidente Dorit Beinisch, a mis le jugement en délibéré. Sur le fond, le ministère de l'Intérieur, traditionnellement aux mains de partis religieux, s'oppose à la mention "peuple israélien" du fait qu'elle recouvre juifs et non-juifs, et donc porte atteinte au caractère juif de l'État.

    Depuis plusieurs années, la mention "nationalité" ne figure plus sur les cartes d'identité, mais seulement sur les registres d'état civil et les certificats de naissance.

    Toutefois, les cartes d'identité différencient entre juifs et non-juifs, en mentionnant pour les seuls juifs la date de naissance selon le calendrier hébraïque. Israël comprend environ 1,5 million de citoyens non juifs sur 7,3 millions d'habitants : 1,2 d'Arabes et 300.000 immigrés d'ex-URSS.

    Le Point - 04.03.10

  • Yvelines: le voleur frappe un enfant de 2 ans

    Les enfants ne sont plus épargnés par les violences contre les personnes. Ce midi, une jeune mère de famille a été victime d'un à la portière aux Mureaux (Yvelines). La conductrice patientait à un situé à l'entrée de la ville, à deux pas de la cité sensible des Musiciens, lorsqu'un adolescent âgé d'une quinzaine d'années a brisé la vitre du côté passager pour lui voler son sac à main.

    La jeune femme s'est accroché à son sac.

     

    Comme elle ne lâchait pas, son agresseur s'est retourné vers son fils de 2 ans et n'a pas hésité à frapper le bambin aux jambes. Immédiatement, la mère a lâché son sac à main et son agresseur s'est sauvé en direction de la cité avec son butin.

    Le garçonnet ne souffre pas de blessures, mais il a été extrêmement choqué par l'agression. A l'arrivée de la police, il hurlait. Les du commissariat des Mureaux ont immédiatement quadrillé le secteur. L'enquête se poursuit.

    Le parisien - 04.03.10