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Blog - Page 1675

  • VIDEO Le clip des Jeunes UMP: quel talent dans la nullité!

    http://www.dailymotion.com/video/xbfr94_le-lip-dub-des-jeunes-de-lump-pirat_news

    Un lip dub (anglicisme) ou clip promo chantant, est une vidéo réalisée en plan-séquence et en playback par des collaborateurs au sein du milieu professionnel et généralement destinée à une diffusion sur Internet ou autres réseaux. Regardez, si vous pouvez, celui des jeunes UMP…

     Entendu sur RMC hier mercredi, vers 9h : Christine Lagarde déclare que le clip tourné avec les jeunes de l’UMP l’a été sur les toits de Bercy et qu’elle s’est « éclatée » à y participer en chantant et dansant. Simples questions : avait-elle le droit d’utiliser Bercy (propriété de l’Etat et donc du contribuable) à des fins publicitaires en faveur de l’UMP pour une campagne électorale ?

    NPI - 09.12.09

  • Une nouvelle affiche pour le FN

    affiche stop ou encore Isabele.jpg

    Cette affiche a été créée par Isabelle de Nations Presse Info, qui anime par ailleurs un blog et réalise aussi des vidéos percutantes et engagées que vous pourrez retrouver ici. (cliquez sur ici)

    NPI - 10.12.09

  • Boutin a peur du Front National

    PARIS — La présidente du Parti Chrétien-démocrate, Christine Boutin, a dénoncé jeudi "le piège" du débat sur l'identité nationale qui "ne peut que redonner de l'oxygène au Front national", en souhaitant qu'on l'arrête "le plus rapidement possible".

    "Nous sommes en train de tomber dans le piège qui nous a été lancé par le débat sur l'identité nationale", a déclaré l'ancienne ministre du Logement, invitée de l'émission "Parlons-en" LCP/Le Journal du dimanche qui sera diffusée intégralement dimanche.

    Pour elle, peu avant les régionales, "lancer ce débat-là ne peut que redonner de l'oxygène au Front national et malheureusement ce que l?on voit se développer aujourd'hui, ce sont tous ces propos inacceptables. Cela a fait énormément déraper sur les musulmans".

    "Compte-tenu de l'orientation que prend ce débat, pour que tout le monde s'en sorte bien, il vaut mieux l?arrêter le plus rapidement possible".

    Affirmant ne pas vouloir "stigmatiser les musulmans parce que ce serait une erreur majeure", Mme Boutin a fait valoir que "la France, sa valeur profonde" c'était "l'acceptation de l'autre". "La France est une République laïque qui accepte toutes les religions et toutes les croyances. Donc nous ne devons pas avoir de problèmes par rapport à cela. Or aujourd?hui, le débat sur l?identité nationale devient le problème des musulmans et je ne peux accepter cela", a-t-elle ajouté.

    Elle s'est émue que le débat se prolonge durant un an. "Quand on est parti sur une mauvaise voie, il y a des logiques qui s?installent. Et si cela doit durer un an, je ne sais pas comment on va s'en sortir", a jugé Mme Boutin.

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  • Agressée, une actrice de "Plus belle la vie" tombe dans le Vieux-Port: un comble!

    Une comédienne du feuilleton télévisé à succès "Plus belle la vie" est tombée dans le Vieux-Port de Marseille mercredi soir alors que l'on tentait de lui voler son sac à main, a indiqué jeudi une source policière. Dounia Coesens, 21 ans, a été poussée dans l'eau car elle tentait de résister. Elle a déclaré ne pas avoir été reconnue par ses agresseurs, selon la même source.

     
    L'actrice avait déjà été victime d'une agression en 2008 à Marseille. Dans la série, elle joue le rôle de Johanna Marci, la soeur de Thomas Darci qu'interprète le comédien Laurent Kerusore. Ce dernier avait été placé en garde à vue en novembre après une rixe dans le centre-ville de Marseille et il a porté plainte pour des insultes et des coups qu'il aurait reçus lors de son interpellation.

    Par TF1News (d'après agence) le 10 décembre 2009 à 19:22
  • Les avocats de Polanski tentent d'obtenir l'abandon des poursuites

    Les avocats américains de Roman Polanski réclameront jeudi en appel l'abandon des poursuites contre le cinéaste, assigné à résidence en Suisse dans l'attente de son éventuelle extradition pour une affaire de moeurs datant de 30 ans.

      L'audience se déroulera à 10H00 (18H00 GMT) à Los Angeles, à la cour d'appel du second district de Californie.

    Cet appel est une nouvelle tentative d'obtenir l'abandon des poursuites contre leur client, au motif qu'il n'aurait pas bénéficié d'une procédure pénale équitable à l'époque des faits, en 1977. La requête avait été rejetée en première instance en mai dernier, en raison de l'absence du réalisateur à l'audience, le juge estimant qu'il ne pouvait faire valoir ses droits tant qu'il était en "fuite".

    Roman Polanski, âgé de 76 ans, s'est en effet enfui des Etats-Unis en 1978, avant le prononcé de sa sentence pour "relations sexuelles illégales" avec une mineure de 13 ans. Il n'est jamais retourné aux Etats-Unis, mais a été arrêté en Suisse en septembre sur mandat américain.

     

    Après plus de deux mois derrière les barreaux, le cinéaste est désormais assigné à résidence dans son chalet de Gstaad, dans l'attente de son éventuelle extradition aux Etats-Unis, qu'il conteste.

    L'audience de jeudi a été maintenue, mais son issue semble incertaine.

    "M. Polanski veut probablement que ses avocats réclament l'abandon des charges contre lui, mais je pense que les juges seront plutôt intéressés par la possibilité de rejeter la procédure en appel elle-même, car tout a changé depuis que M. Polanski a été arrêté", a déclaré à l'AFP Jean Rosenbluth, professeur de droit à l'Université de Californie du Sud.

    Les Etats-Unis ayant demandé en octobre l'extradition du cinéaste, "il y a une chance, à un moment ou un autre, que M. Polanski soit de retour aux Etats-Unis et c'est à ce moment-là qu'il sera opportun de se demander s'il y a eu ou non des irrégularités de procédure et si les poursuites devraient êre abandonnées," souligne-t-elle.

    Selon Mme Rosenbluth, la cour d'appel pourrait donc "réserver sa décision, ou reporter l'audience, ou rejeter l'appel et attendre que M. Polanski soit ramené aux Etats-Unis.

    Sur le fond, la requête des avocats du cinéaste semble en outre fragilisée par le revirement d'un témoin, filmé dans le documentaire "Roman Polanski: wanted and desired" (Roman Polanski, recherché et désiré).

    David Wells, un ancien procureur, y affirmait avoir discuté, à l'époque des faits, avec le juge chargé de l'affaire avant qu'il ne rende sa sentence et que ce dernier lui avait dit que le cinéaste méritait la prison, une grave faute de procédure. Or M. Wells a déclaré fin septembre avoir "menti" à l'auteur du documentaire.

    "Je pense que les avocats de M. Polanski vont avoir du mal à utiliser les mêmes arguments, maintenant que l'un des principaux témoins a reconnu avoir menti", observe Mme Rosenbluth.

    Fin octobre, les avocats de la victime, Samantha Geimer, avaient réclamé de leur côté à la justice californienne l'abandon des poursuites à l'encontre du cinéaste, invoquant notamment le harcèlement de leur cliente par les médias. La procédure est toujours en cours.

    AFP. 10.12.09

     

  • USA: "Bonne fête" plus politiquement correct que "Joyeux Noël"

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    Sapin de Noël à Washington le 8 décembre 2009

    Un élu américain républicain de Caroline du sud (sud-est), Henry Brown Jr., qui se plaint que la formule "Bonne fête" soit considérée comme politiquement plus correcte que "Joyeux Noël", a déposé une résolution cette semaine pour réaffirmer "l'importance de symboles de Noël".

    "En cette saison de Noël, je suis perplexe face au débat autour de la façon "convenable" de célébrer Noël", a écrit le représentant dans un communiqué mardi.

    "Pourquoi subissons-nous une pression pour dire "Bonne fête" ou "Meilleurs voeux", alors que nous sommes tenus de ne pas parler de fêtes de Noël ou de ne pas dire "Joyeux Noël"?", s'est-il interrogé.

    A l'approche de Noël, l'élu a déposé une résolution à la Chambre des représentants pour la reconnaissance de "l'importance des symboles de Noël et des traditions". Le texte "soutient l'utilisation de ces symboles et traditions par ceux qui célèbrent cette fête", selon M. Brown.

    La mesure déposée mardi avait, mercredi soir, le soutien de 18 autres représentants.

    "Je continuerai à travailler à protéger la sainteté de cette grande fête", a-t-il affirmé dans son communiqué.

    Chaque année, des élus conservateurs dénoncent une tendance dans la société américaine à proposer des voeux neutres d'un point de vue religieux.

    Mardi, la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a souhaité un "Joyeux Noël" à son audience lors de la cérémonie d'illumination de l'arbre de Noël du Capitole.

    AFP. 10.12.09

  • Obama, prix Nobel de la paix, tente de se justifier

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    Le 10 décembre à 0slo

    Le président américain Barack Obama a invoqué un droit à la guerre en recevant le prix Nobel de la paix jeudi à Oslo, tentant ainsi de justifier son action en Afghanistan où, par une ironie du calendrier, il vient de décider d'envoyer 30.000 soldats supplémentaires.

    "Comme tout autre chef d'Etat, je me réserve le droit d'agir unilatéralement si c'est nécessaire pour défendre ma nation", a-t-il ajouté, disant recevoir le prix "avec une profonde gratitude et une grande humilité".

    En donnant une véritable leçon de "guerre et paix" devant une assemblée conquise, M. Obama a tenté de désamorcer les critiques ravivées par sa décision, le 1er décembre, d'intensifier l'action militaire en Afghanistan, à quelques jours de la remise du Nobel.

    "Je ne peux rester inactif face aux menaces qui pèsent sur le peuple américain. Car ne vous leurrez pas: le mal existe dans le monde", a-t-il dit. La non-violence n'aurait pas suffi à stopper les armées d'Hitler, ni à convaincre Al-Qaïda de déposer les armes, a-t-il fait valoir.

    "Donc oui, les outils de guerre ont un rôle à jouer pour préserver la paix", a-t-il affirmé.

    "Et pourtant cette vérité doit coexister avec une autre: aussi justifiée soit-elle, la guerre promet une tragédie humaine", a-t-il ajouté, assurant avoir "un sens profond du coût des conflits armés".

    Lorsqu'elle est nécessaire, la guerre ne doit pas être menée en sacrifiant les idéaux d'une nation, a-t-il précisé. Dans un coup de griffe à son prédécesseur George W. Bush, le président Obama s'est flatté d'avoir interdit le recours à la torture et d'avoir ordonné la fermeture de la prison de Guantanamo.

    Il s'est aussi dit favorable à la définition d'alternatives à la violence telles que des sanctions véritablement efficaces et de fortes pressions internationales.

    "Il nous revient aussi d'insister pour que des nations comme l'Iran et la Corée du Nord ne flouent pas le système", a-t-il dit.

    Evoquant la surprise soulevée par l'attribution du prix moins de neuf mois après son entrée en fonction, le président Obama a indiqué qu'il ne se sentait pas digne de côtoyer Nelson Mandela, Martin Luther King ou encore Albert Schweitzer dans la prestigieuse galerie des Nobel.

    "J'aurais tort si j'ignorais la controverse considérable que votre décision a soulevée", a-t-il dit, en s'adressant aux cinq membres du comité Nobel. "Je suis au début, non à la fin, de mes efforts sur la scène mondiale".

    Le président s'est engagé à suivre la même voie: consolidation de la paix et la sécurité dans le monde, stabilisation de l'Afghanistan, lutte contre le changement climatique et efforts pour une planète débarrassée des armes nucléaires.

    Deux Américains sur trois estiment que M. Obama ne mérite pas le Nobel de la paix, selon un sondage paru cette semaine.

    Plusieurs organisations ont appelé à manifester jeudi à proximité de l'hôtel où séjourne le lauréat pour protester notamment contre l'engagement militaire en Afghanistan. Près de l'Institut Nobel, où il a signé le livre d'or, flottait une banderole "Obama, tu as gagné le prix, maintenant mérite-le".

    Avant de lui remettre le prix, le président du comité Nobel, Thorbjoern Jagland, s'est employé à étouffer la voix de ceux qui déplorent une récompense prématurée. "L'histoire est remplie d'occasions perdues. C'est maintenant, aujourd'hui, que nous avons l'occasion de soutenir les idées du président Obama", a-t-il dit, précisant que le prix était "un appel à l'action pour nous tous".

    AFP. 10.12.09

  • Bandes multiethniques: le mal progresse en Europe - A quand un Sommet sur l'immigration?

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    COPENHAGUE (NOVOpress) –

    La société multiculturelle et son cortège de violences dans toute l’Europe. La capitale du Danemark est ravagée par la guerre des gangs. Depuis plus d’un an, 109 fusillades ont eu lieu à Copenhague, faisant 6 morts et 59 blessés, tandis que 40 individus ont été condamnés pour meurtre ou tentative de meurtre. Au cœur de ces luttes tribales au nord de l’Europe, le contrôle du juteux marché de la drogue. Une fois encore, les autochtones paient les frais de cette riche diversité : 82% des Danois pensent que la police est incapable de mettre fin au conflit.

    Comme à Paris, Bruxelles souffre aussi d’une recrudescence du nombre des bandes multiethniques. Cinq individus, depuis le début 2009, ont trouvé la mort lors d’affrontements intercommunautaires. Chiffre s’élevant à onze morts depuis 2002. Au total, 20 groupes séviraient à Bruxelles, représentant environ 300 individus. Citant l’association bruxelloise Ba Ya Ya, RTL évoque « l’intensité de la violence exercée par des groupes de jeunes subsahariens. » France 3 Ile-de-France consacrera le mercredi 28 octobre 2009 une émission spéciale sur le phénomène des bandes, « elles semblent surgir de nulle part, mais… de plus en plus souvent ! ». Tant que les vannes de l’immigration resteront grandes ouvertes, le péril s’amplifiera.

    NOVOPRESS INFO - 23.10.09

  • Le Sommet de Copenhague: une vaste fumisterie...

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    Dans le Daily TelegraphAndrew Gilligan a publié un article le 5 décembre 2009 intitulé « Sommet sur le climat de Copenhague : 1200 limousines, 140 jets préivés et des toasts de caviar» . On y apprend des choses étonnantes et totalement incohérentes avec l’objectif du sommet, ce qui laisse à penser que ce rassemblement est une vaste fumisterie dont uniquement les déplacements des participants vont produire 41.000 tonnes d’équivalent CO2, soit la quantité produite au cours de la même période par une ville de la taille de Middlesbrough (140.000 habitants). 

    La plus grande société de location de limousines de Copenhague dispose de 12 véhicules, mais pour répondre aux besoins du sommet, elle en aura 200 qu’elle fera venir d’Allemagne et de Suède. Au total, 1200 limousines seront présentes dans la ville de Copenhague, dont 42 pour la France, alors que seulement 5 voitures électriques seront recensées

    L’aéroport de Copenhague attend, lui, 140 jets privés supplémentaires, ce qui est bien au delà de sa capacité. Du coup, les avions devront aller se garer dans les aéroports régionaux ou en Suède pour revenir à Copenhague uniquement pour chercher leurs passagers !

    Au niveau des hommes, 15.000 délégués et fonctionnaires, 5000 journalistes et 98 dirigeants du monde, sont attendus dans la capitale danoise, dont des stars comme Leonardo DiCaprio, Daryl Hannah, Helena Christensen, l’archevêque Desmond Tutu ou le prince Charles. Les hôtels haut de gamme affichent tous complet (£ 650 la nuit) et proposent des menus spéciaux pour la Convention sur le climat avec coquilles Saint-Jacques, foie gras et toasts de caviar. 

    Et les prostituées « rebondissent»  sur cette conférence mondiale : n’ayant pas apprécié une carte postale du Conseil invitant les délégués à « être durable et à ne pas acheter de sexe» , le syndicat local des travailleurs du sexe a annoncé que ses 1400 membres offriront une passe à toute personne se présentant avec un pass de délégué à la conférence sur le climat !

    Pour se rassurer, sachez que Copenhague est une ville habituellement remplie de bicyclettes, avec des bâtiments anciens rénovés pour être économes en énergie, et semble incarner un modèle de vie civilisée à faible production de CO2 !

    source : autour du bio

    NOVOPRESS INFO - 09.12.09

  • L'Irlande défend le droit à la vie devant l'Union européenne

    STRASBOURG (NOVOpress) – Deux Irlandaises et une lituanienne poursuivaient l’Irlande devant la Cour de Strasbourg pour ne pas avoir pu avorter dans ce pays qui protège la vie de l’enfant à naître. Elles affirment que la loi irlandaise a mis leur vie en danger, l’Irlande n’autorisant l’avortement volontaire que si la vie d’une mère est en danger.

    Paul Gallagher, conseiller juridique en chef du gouvernement irlandais, a défendu la politique pro-vie de son pays. « Cette Cour, pendant cinquante ans, a reconnu la diversité des cultures et des coutumes en Europe. Elle a reconnu qu’un fœtus avait le droit à la protection de la Convention », a-t-il souligné.

    Paul Gallagher a également rappelé que l’Irlande avait fait du maintien de sa législation sur l’avortement une « condition préalable » à la tenue d’un second référendum sur le traité de Lisbonne et avait obtenu des garanties en ce sens de la part de ses autres partenaires européens. Tandis qu’un autre conseiller du gouvernement de Dublin, Donal O’Donnel, a noté que la loi irlandaise protégeait le droit à la vie, garanti par la Convention européenne des droits de l’homme.

    La juridiction du Conseil de l’Europe rendra son arrêt d’ici quelques mois. Les trois plaignantes ont finalement avorté en Grande-Bretagne, un déplacement considéré comme coûteux, compliqué et « traumatisant » à leurs yeux. Pour les bébés sacrifiés, leur mise à mort a sans doute été traumatisante et douloureuse…

    NOVOPRESS INFO - 09.12.09


  • Typhaine: des restes humains trouvés en Belgique

    Des restes humains ont été retrouvés à Marcinelle, près de Charleroi, dans le sud de la Belgique, à l'emplacement désigné par le beau-père de la petite Typhaine, la petite Française de 5 ans disparue, a annoncé ce soir l'agence de presse nationale Belga.

    Ce n'est pas la première fois que
    la ville de Marcinelle est associé à un macabre fait divers. C'était dans cette ville que le pédophile Marc Dutroux a habité et a notamment séquestré Julie et Mélissa.

    Des recherches étaient menées depuis aujourd'hui en Belgique dans la région de Mons, non loin de la frontière française, pour retrouver le corps de Typhaine, disparue en juin de son domicile d'Aulnoye-Aymeries (Nord), et dont la mère et son compagnon ont avoué qu'elle était morte chez eux  le 30 novembre.

    Le jeune homme âgé de 24 ans se trouvait avec des policiers français et belges pour leur indiquer l'endroit où il dit avoir enterré le corps de la fillette de 5 ans. Lors de sa garde à vue, le couple avait avoué que la fillette était morte à la suite d'une punition qui avait dégénéré. "Son corps est resté plusieurs jours à la cave", précise une source proche de l'enquête.

    "Il y était encore lorsque sa mère et son ami ont fêté le baptême de leur fille âgée d'un an le 13 juin". Le corps aurait été transporté dans un carton deux jours après et dissimulé dans le coffre de la voiture du compagnon qui l'aurait enterré en Belgique.

    Le Figaro - 09.12.09

  • Mariages: des députés contre les drapeaux étrangers...

    Plus d'une centaine de parlementaires de la majorité ont cosigné une proposition de loi pour «faire respecter les symboles républicains lors des célébrations de mariage» dans les locaux des mairies.

    Même si elle n'est pas encore inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée, la proposition de loi du député UMP Elie Aboud fait déjà jaser. En plein débat sur l'identité nationale, le parlementaire héraultais a déposé le mois dernier un texte visant à interdire les drapeaux étrangers lors des célébrations de mariage en mairie, et à permettre au maire ou à un adjoint «d'interrompre la célébration jusqu'à ce que ces drapeaux ne soient plus visibles». Une proposition déjà cosignée par 103 de ses collègues.

    Liant ce texte aux «sifflements répétés du Stade de France» - exemples à l'appui avec France-Algérie en 2001, France-Maroc en 2007 et France-Tunisie en 2008 - ainsi qu'à «diverses manifestations de non respect de l'identité française», Elie Aboud met en garde dans l'exposé des motifs contre «des comportements irresponsables» et des «pratiques qui dérangent la conscience nationale».

     

    «Le FN n'a pas le monopole du drapeau tricolore»*

     

    Dans les colonnes du Monde, le député biterrois va plus loin. «Les invités arrivent dans ces cabriolets ou des voitures que je ne pourrais pas me payer. Ils ne respectent pas le code de la route, roulent avec de la musique orientale à fond, les drapeaux algériens ou marocains agités à l'extérieur. Ils font des allers-retours dans tous les sens à toute allure. Et à l'intérieur de la mairie, il y a des cris et des drapeaux.»

    Avant d'ajouter sur son blog : «Certains vont dire ‘voilà l'UMP qui court après le FN' ! Mais je refuse de laisser croire que le FN aurait le monopole du drapeau tricolore !».

    «Il me semble normal de devoir respecter la République française dans les mairies», explique le député-maire UMP de Chamalières (Puy-de-Dôme), Louis Giscard-d'Estaing, cosignataire du texte, contacté par lefigaro.fr. «Il ne s'agit pas de faire dans l'ostracisme, mais de s'inscrire contre la notion communautariste qui existe en France.»

     

    Besson laisse la porte ouverte au débat

     

    Interrogé, le patron des députés UMP Jean-François Copé a rappelé qu'il avait, en tant que maire de Meaux (Seine-et-Marne) eu à «vivre cette expérience» de drapeaux étrangers brandis en plein mariage, mais s'est gardé de prendre position sur le texte. Mercredi, le ministre de l'Identité nationale, Eric Besson, a pour se part indiqué sur RTL que le texte méritait selon lui «un examen approfondi». «Dans la salle des mariages, c'est une évidence : il ne peut y avoir que le drapeau français. Est-ce qu'autour, ça doit être interdit ? Il faut en discuter», a-t-il ajouté.

    «C'est quoi ce climat qu'on est en train de nous installer en France : un jour c'est les mariages gris, le lendemain c'est la burqa, le troisième jour ce serait les drapeaux étrangers dans les mairies», s'est de son côté interrogée Martine Aubry. «Qu'on s'occupe plutôt des problèmes des Français !»

    Selon des sources parlementaires, l'inscription de ce texte à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale n'est toutefois pas prévue, en tout cas pas lors des prochaines séances réservées au groupe UMP, en janvier. Chaque mois, des dizaines de propositions de loi sont déposées. Mais seule une infime partie d'entre elles sont débattues et, a fortiori, votées.

    Le Figaro - 09.12.09

    *Le FN n'a pas le monopole du drapeau tricolore, mais il est le seul parti qui ne laisse personne cracher dessus!

  • Besson déclare que les "contrôles au faciès" des jeunes par la police sont une réalité

    Le ministre de l'Immigration Eric Besson a admis mercredi que les "contrôles au faciès" des jeunes par des policiers étaient une "réalité" en France, prise de position rare pour un membre du gouvernement, s'attirant aussitôt les foudres des syndicats de police.

      Le ministre de l'Immigration Eric Besson a déclaré mercredi sur RTL que les "contrôles au faciès" des jeunes étaient une "réalité", en ajoutant qu'elle est "largement combattue".

    "L'IGS (Inspection générale des Services, la "police des polices") est une instance qui fonctionne bien et qui sanctionne à ce titre 2.500 policiers par an", a précisé M. Besson. "L'immense majorité des policiers, gendarmes et des forces de sécurité en France sont républicaines", a-t-il dit.

    Les puissants et corporatistes syndicats de police ont aussitôt dénoncé les propos du ministre.

    Jean-Claude Delage, pour Alliance (2e syndicat de gardiens de la paix) a dit à l'AFP que M. Besson a commis "un dérapage verbal", tandis que Nicolas Comte, de l'Union SGP-FO/Unité police (1er syndicat), les a jugés "inadmissibles".

    "Ces contrôles (au faciès) sont illégaux", a ajouté M. Comte, "je ne comprends pas qu'un ministre de la République puisse laisser supposer le contraire".

    Pour Dominique Achispon, du Syndicat national des officiers de police (Snop, majoritaire), ces "propos irresponsables ne vont pas calmer nos collègues qui sont à bout, notamment dans les quartiers difficiles où ils ont de plus en plus de mal à travailler".

    Pour Bruno Beschizza, de Synergie (2e syndicat), les "contrôles de police sont liés au territoire, pas à l'ethnie". Ils "se font en fonction des lieux et du moment des missions", selon M. Delage.

    La prise de position de M. Besson survient après l'appel d'un collectif, "Police + Citoyens" ayant demandé mardi au gouvernement d'"agir pour en finir" avec ces contrôles.

    Le collectif, rassemblant notamment la Ligue des droits de l'Homme (LDH), le Conseil représentatif des associations noires (Cran) ou AC le feu, a évoqué le témoignage d'un jeune étudiant à Science Po disant avoir été injurié par des policiers.

    Anyss Arbib, qui célébrait à Paris la qualification de l'Algérie au Mondial de football, avait raconté dans le quotidien Libération s'être fait asperger de gaz lacrymogène par un CRS et avoir été victime de sa part d'injures racistes.

    Ce témoignage "confirme la discrimination au faciès que subissent quotidiennement des milliers de Français ou de présumés étrangers, lors des contrôles de police", a estimé dans un communiqué le collectif.

    Il a appelé le gouvernement à "adopter sans délai" sa proposition de la "remise d'une attestation" par les policiers lors de chaque contrôle. Y figureraient leur numéro de matricule, le nom de la personne contrôlée ou le cadre légal du contrôle.

    En juin 2009, une étude financée par l'Open Society Institute du milliardaire américain George Soros sur les contrôles d'identité policiers à Paris avait conclu que ceux-ci se fondent "principalement sur l'ethnicité" et non sur la base d'un comportement suspect.

    Interrogée alors par l'AFP, la porte-parole de la préfecture de police de Paris, Marie Lajus, avait déclaré que "ce que l'on recherche, c'est à prévenir des délits ou des crimes commis" dans des lieux "criminogènes, avec des paramètres qui sont policiers et empiriques".

    "Statistiquement, selon elle, vous avez plus de chances de trouver du shit sur un rasta que sur un cadre supérieur en costume."

    AFP. 09.12.09

  • Appartenance

    Mon pays est comme une bague que je porte à mon doigt

    Une alliance de vent, de ciel et de lumière, de paysages et de visages

    De bourgs et de villages roses et bleus dans le soir

     

    Pareil aux cercles infinis du temps

    Cet anneau de sang qui à jamais m'unit

    A la race de ceux et celles qui m'ont donné la vie

     

    Ils sont, vivants et morts, dans les labours et les plaines

    Ils se lèvent avec les brouillards de l'aurore

    Pour que leur terre vive encore et s'appelle la France

     

    Amours de mon enfance et de mes devenirs

    Ce pays où ils ont respiré les lourdes moissons

    La terre humide aux haies de peupliers

     

    Le coq rouillé s'égosille aux clochers

    Appelant joies et prières

    Il n'est pas d'autre ciel ni d'autre terre

    Qui si fort peuvent me donner tant d'émotion

    Terre charnelle, mère d'antan et de toujours,

    Il n'est pour moi que France où mon coeur se retrouve

     

    Gaëlle Mann - décembre 2009

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • La République tchèque accusée de racisme anti-Roms

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    (Cliquez sur la photo)

    Un tiers des enfants roms en République tchèque sont scolarisés dans des écoles pour handicapés mentaux. Cette situation, contre laquelle s’élèvent de nombreuses associations, finit par se retourner contre l’Etat qui doit en subir le coût social et économique.

    De récentes estimations de la Banque mondiale indiquent que les Roms coûtent chaque année à la République tchèque pas moins de 16 milliards de couronnes (640 millions d'euros). Ce ne sont pas tant les Roms, devrait-on dire, que leur "inadaptation" à la société. Selon les experts, ce phénomène a pour principale cause le niveau d’enseignement, inférieur à la normale, que reçoivent la plupart des enfants roms. Ils n’ont donc aucune chance de trouver un emploi décent. Et l’Etat perd de l’argent, car les Roms sans emplois ne créent pas de valeur économique, ne paient pas d’impôts et perçoivent des aides sociales. Ce chiffre avancé par la Banque mondiale ne prend pas en compte les "coûts annexes" générés par la médiocre qualité de vie des Roms socialement exclus, l’augmentation des tensions sociales, les conflits ethniques, la criminalité, etc.

    Cela fait près de 20 ans que les organisations non gouvernementales, nationales et internationales, dénoncent le nombre exagérément élevé d’enfants roms placés dans des écoles spécialisées. Une réalité qui a été récemment confirmée par la première enquête sociologique commandée par le ministère de l’Education tchèque. 30% des enfants roms fréquentent des écoles pour handicapés mentaux. Le taux est d’environ 2% pour les autres enfants tchèques, ce qui correspond à la moyenne mondiale. La grande majorité des autres enfants roms fréquentent des "écoles tsiganes", où les résultats ne sont pas bien meilleurs que dans les écoles pour handicapés mentaux.

    La population fait pression

    A Brno, la ségrégation scolaire est une chose bien connue de la population locale. Mais le gestionnaire des écoles - la mairie de Brno - ignore totalement cette réalité. Selon un conseiller municipal, il n’existe pas de "classes pour Roms" et de "classes pour blancs", les enfants fréquentent l’école qui correspond à leur domicile. La pression exercée par la population pour introduire plus de ségrégation est de plus en plus forte : les familles de blancs habitant à Brno, comme ailleurs en République tchèque, pensent tout simplement que les enfants roms sont plus bêtes et indisciplinés que leurs enfants et qu’ils sont enclins à la violence. Et comme l’écrivent les auteurs d’une pétition, "déjà que nous devons vivre avec eux, au moins que nous ne les rencontrions pas à l’école…"

    La pression ségrégationniste est liée à une autre réalité : chaque année civile, près d’un tiers des enfants roms n’a aucune chance de fréquenter une école élémentaire "tsigane" et, après diagnostic de retard mental, est placé dans une école dite "spécialisée". C’est une spécificité tchèque. La République tchèque compte quatre fois plus d’enfants fréquentant des écoles spécialisées que l’Autriche, et cent fois plus que la Suède. Le pourcentage de Roms tchèques "attardés mentaux" dépasse de dix fois le taux normal. A cela, deux explications possibles : soit les Roms tchèques sont moins intelligents que ceux des autres pays, soit notre société est raciste et les enferme systématiquement, dès l’enfance, dans un statut de seconde zone.

    Froid calcul d'économiste

    Depuis plus de trente ans, le psychologue Petr Klíma travaille dans un cabinet de consultation psychologique pour enfants dont il est aujourd’hui le directeur. Ce sont des cabinets comme le sien qui recommandent le placement des enfants dans des écoles dites "spéciales". Faisant part de son expérience, il affirme : "les enfants roms échouent massivement aux tests. Je ne l’invente pas, c’est un fait, 80% d’entre eux sont à la limite du retard mental". Selon Klíma, les familles roms devraient être reconnaissantes de l’existence des écoles spécialisées, car c’est grâce à elle que leurs enfants peuvent acquérir les bases de l’alphabétisation.

    Dans toute la République tchèque, des dizaines de cabinets dispensent les mêmes conseils que Klíma. "Je pense vraiment que dans leur grande majorité mes collègues font ces recommandations en toute bonne foi", estime Jana Zapletalová, psychologue et directrice de l’Institut de consultation psychologique. "Nous devons changer cela. Mais ce ne sera pas facile." Pour elle, ce changement de méthodes passe par une transformation des écoles primaires. Et il est avant tout indispensable d’augmenter leur budget, pour créer des classes plus petites, former les enseignants, embaucher des assistants et prendre en charge l’enfant individuellement. N’oublions pas ce froid calcul d’économiste, qui démontre que chaque année la République tchèque perd 16 milliards de couronnes, du fait d’un système d’éducation pourvoyeur de milliers de chômeurs. De ce point de vue, investir des milliards de couronnes dans l’amélioration du système éducatif semble un choix économique judicieux, car il promet un net retour sur investissement.

    PRESSEUROP - 08.12.09

  • 75% des Londoniens favorables à une interdiction des minarets

    Un article du London Daily News annonce le chiffre de 75% de londoniens hostiles aux minarets. On dénombre aujourd’hui plus d’une centaine de mosquées dans la capitale britannique pour un million de musulmans.

    Source : www.thelondondailynews.com

    Novopress - 08.12.09

  • En Cisjordanie, les champs d'oliviers saccagés par les colons sionistes

    C'est un village encaissé dans un vallon, cerné d'oliviers qui atteignent presque le sommet des deux collines. Il se dégage du paysage une impression de quiétude, mais Akram Ibrahim Imran n'a vraiment pas le coeur en paix : d'un geste las, il montre les arbres déracinés ou sauvagement coupés. Les oliviers, c'est toute la vie de ce paysan palestinien de 42 ans, sa survie économique et celle des treize membres de sa famille.

    Akram ne sait plus bien si c'est son arrière-grand-père ou le père de celui-ci qui a planté ses oliviers. Tout ce qu'il sait, c'est que certains ont bien plus de cent ans. Son regard se porte vers la crête des collines. Au nord, en direction de Naplouse, on distingue les premières maisons de la colonie de Bracha et, sur un mamelon proche, des caravanes : c'est l'avant-poste de Har Bracha.

    Vers le sud, les habitations de la colonie de Yitzhar ne sont pas visibles, mais elles sont situées à moins de deux kilomètres. Bracha et Yitzhar ont la réputation d'être des colonies juives "dures", extrémistes. Les faits remontent au 12 novembre. Le lendemain matin, Akram n'a pu que constater le résultat du saccage nocturne : 81 oliviers avaient été vandalisés par les colons. Ce n'était pas leur première descente dans les champs d'Akram.

    En mai, un feu avait détruit trente-huit arbres, et il y avait eu des précédents. Akram a appelé la police, sans illusions. Le DCO, le coordinateur de l'armée, est venu, avec trois policiers et deux Jeep militaires. Ils ont soigneusement compté les arbres gisant au sol ou coupés à mi-tronc à la scie, ont enregistré la plainte d'Akram, et même promis de lui envoyer un compte rendu, ce qu'ils n'ont pas fait. "Ni la police ni l'armée ne font rien, parce qu'ils collaborent avec les colons", estime Akram.

    Comme lui, ils sont des centaines de cultivateurs palestiniens en Cisjordanie à supporter les conséquences d'une cohabitation difficile avec les colons juifs. Ceux-ci exercent la pratique dite du "price tag" (le prix à payer), une sorte de mesure de représailles exercée sur les Palestiniens à la suite des actions menées par l'armée contre les implantations juives illégales.

    Parfois il n'y a pas de lien de cause à effet, simplement une politique de prise de possession de la terre : vandaliser les oliviers (ailleurs les amandiers et les citronniers) ou les voler, c'est une manière de forcer les Palestiniens à quitter les lieux. Ceux qui cultivent les oliviers sont parmi les plus pauvres de la société palestinienne. Lorsqu'une terre est de facto abandonnée pendant plusieurs années, elle devient "terre d'Etat", et souvent les colons s'y installent.

    Les champs d'Akram et le village de Burin sont situés de part et d'autre de la route 60. Lorsque des colons, souvent armés, sont visibles, les quelque quatre mille villageois n'osent franchir la route pour aller dans les oliveraies. Cette année, la saison des olives, qui s'est achevée le mois dernier, a été catastrophique. La récolte n'a représenté qu'un dixième de celle d'une bonne année.

    Le manque de pluie est le premier responsable, mais souvent l'armée limite l'accès des paysans à leur terre, lorsque celle-ci est proche de colonies. Elle attribue des permis aux paysans pour se rendre dans leurs champs, lesquels doivent "coordonner" leurs activités avec les autorités locales. Yesh Din, une organisation non gouvernementale israélienne de défense des droits de l'homme, vient de publier un bilan des cas de vandalisme commis dans les champs d'oliviers.

    Elle en a dénombré vingt-sept depuis le début de l'année. Depuis 2005, soixante-neuf plaintes en justice ont été déposées pour la destruction de plus de trois mille arbres, mais aucune d'entre elles n'a abouti à la moindre inculpation. Lorsque la police et l'armée arrivent sur les lieux, les coupables se sont évanouis depuis longtemps. La plupart des dossiers sont refermés avec la mention "manque de preuves", ou "coupable inconnu".

    En prévision de la saison des olives, l'armée israélienne a cependant pris des mesures pour protéger les fermiers, notamment en envoyant des forces de police dans les zones les plus sensibles. Mais celles-ci sont en nombre insuffisant, et Yesh Din soupçonne l'armée et la police de ne pas faire preuve de beaucoup de zèle pour aller chercher les coupables dans les colonies.

    "Les colons ne sont jamais pris sur le fait, remarque Ruthie Kedar, l'une des responsables de Yesh Din, si personne n'est jamais pris, cela veut dire quelque chose, non ?" "Les gens comme Akram, souligne-t-elle, n'abandonneront pas. Nous alertons la presse, la police, les tribunaux, et cela aide les paysans à tenir. Ils voient en outre que tous les Israéliens ne sont pas comme les colons, et c'est une bonne chose."

    Il faut dix ans pour qu'un olivier produise ses premiers fruits, et dix ans pour que les olives réapparaissent sur les branches d'un arbre tronçonné. Mais Akram Ibrahim Imran a presque l'éternité pour lui : "Cette terre est celle de mes ancêtres", insiste-t-il.

    Le Monde - 08.12.09

  • VIDEO Bruno Gollnisch: "J'aime la France comme on aime une mère!"

    http://www.dailymotion.com/video/xbf730_bruno-gollnisch-jaime-la-france-com_news

    Bruno Gollnisch, vice président du Front National et tête de liste FN Rhône-Alpes pour les prochaines élections régionales de mars 2010, était l'invité de l'émission "Mots Croisée" sur France 2 au sujet du débat sur l'identité national et les minarets Suisses. http://www.defendonsnoscouleurs.fr

    08.12.09

  • Sarkozy en fait trop pour récupérer les électeurs du FN

    Drapeaux français et sarkozy.jpg
    Sarkozy le 1er décembre à la Seyne-sur-Mer (Var)
    (cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    En plein coeur d'un débat menacé de dérapage et critiqué à gauche comme à droite, Nicolas Sarkozy a défendu mardi sa conception de l'identité nationale comme "antidote au communautarisme" et a mis en garde contre toute "provocation" dans les pratiques religieuses.

    Alors que les députés s'apprêtaient à entrer dans la discussion en fin d'après-midi, le chef de l'Etat, qui avait laissé vendredi son Premier ministre François Fillon s'exprimer à sa place, est sorti de son silence dans une tribune au quotidien Le Monde pour tenter de la recadrer.

    Très attendu sur la question, qui a enflammé le débat en France, Nicolas Sarkozy s'est d'abord refusé à critiquer le vote des Suisses contre les minarets, estimant qu'il reflétait des "préoccupations" largement partagées.

    "Au lieu de condamner sans appel le peuple suisse, essayons aussi de comprendre ce qu'il a voulu exprimer et ce que ressentent tant de peuples en Europe, y compris le peuple français", qui "sont accueillants, sont tolérants (...) mais ne veulent pas que leur cadre de vie, leur mode de pensée et de relations sociales soient dénaturés", a-t-il écrit.

    A l'inverse de son ministre de l'Industrie Christian Estrosi, le chef de l'Etat ne s'est pas prononcé clairement contre les minarets mais a appelé tous les croyants à "se garder de toute ostentation ou de toute provocation".

    S'il a assuré aux Français musulmans qu'il ferait "tout pour qu'ils se sentent des citoyens comme les autres", il les a avertis que "dans notre pays où la civilisation chrétienne a laissé une trace aussi profonde tout ce qui pourrait apparaître comme un défi lancé à cet héritage et à ces valeurs condamnerait à l'échec l'instauration si nécessaire d'un islam de France".

    Une allusion au port de la burqa, dont il avait déjà dit à la mi-novembre dans la Drôme, qu'elle n'avait "pas sa place" en France.

    Nicolas Sarkozy s'en est aussi pris aux "réactions excessives" suscitées par le vote suisse. Elles cachent une "méfiance viscérale pour tout ce qui vient du peuple", comme celles "qui ont accueilli le rejet de la Constitution européenne en 2005", a-t-il estimé.

    "Comment s'étonner du succès des extrêmes quand on ne prend pas en compte la souffrance des électeurs ?", s'est interrogé le chef de l'Etat, en reprenant l'argumentaire de sa campagne présidentielle de 2007 qui lui avait permis de rallier de nombreux électeurs du Front national.

    Insistant sur le "besoin d'appartenance" exprimé par le vote suisse, il a justifié une nouvelle fois le débat sur l'identité nationale, un "antidote au tribalisme et au communautarisme".

    Contre le "communautarisme", défini comme le "choix de vivre séparément", il a défendu le "métissage" et "la volonté de vivre ensemble", insistant sur l'obligation de "respecter ceux qui arrivent" comme "ceux qui accueillent".

    Après celle de François Fillon vendredi, la mise au point du président est intervenue peu avant le débat prévu à l'Assemblée sur ce thème, de plus en plus controversé après le dérapage public d'un maire UMP.

    Aux voix outrées de la gauche qui, comme Claude Bartolone (PS), n'y ont vu qu'un "amalgame insupportable entre immigration et identité nationale" se sont ajoutées les réticences d'une partie de l'UMP. L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a ainsi réclamé "plus de rigueur intellectuelle" pour "éviter le populisme".

    Premier à réagir mardi, le président du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon a dénoncé dans la sortie présidentielle "un acte d'escalade dans les surenchères identitaires franchouillardes".

    AFP. 08.12.09

     

  • Identité nationale: Eric Cantona se prend pour un "révolutionnaire"...

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    Eric Cantona le 8 décembre 2009
    (Cliquez sur la photo)

    L'ancien attaquant international Eric Cantona a estimé mardi qu'être français ce n'est pas "chanter la Marseillaise" ou "lire la Lettre de Guy Môquet", mais d'abord être "révolutionnaire" face à un "système" qui contraint notamment des gens à vivre "dans la rue".

     "Etre français est-ce que c'est devoir parler français, chanter la Marseillaise, lire la lettre de Guy Môquet? Ca, c'est être con!", a-t-il lancé, interrogé sur son sentiment face au débat sur l'identité nationale, lors de la présentation à la presse de son livre de photographies de personnes mal logées réalisé pour la Fondation Abbé Pierre. "Je ne dis pas que chanter la Marseillaise c'est être con, mais bâtir tout ça (l'identité, ndlr) sur ça...", a-t-il précisé.

    "Etre français c'est être révolutionnaire, d'abord. On ne peut pas accepter tout ce qui se passe", a ajouté ce petit-fils d'immigrés espagnols et italiens, membre du Comité d'Amis et de Parrains de la Fondation.

    Les responsables politiques "balancent ce débat avant les élections. Tout le monde en a conscience mais on leur sert la soupe car c'est ce qu'ils veulent", a-t-il dit. "Donc arrêtons d'en parler, et parlons de choses beaucoup plus sérieuses et beaucoup plus graves".

     Evoquant son travail de photographe sur des Français privés de logement décent, il a jugé "inacceptable de voir ça dans un pays riche".

    "Ce qui m'inquiète", a-t-il poursuivi, "c'est qu'il y a des gens qui voient ces choses et qui s'habituent". "On s'habitue à ce système, à ce qu'il y ait des gens dans la rue, à tout ce qu'on nous balance à la télé, à la manipulation des politiques, à leur bourrage de crâne, à s'abrutir", a-t-il déclaré.

    "Il faut se battre contre nous-même, contre nos idées reçues, contre la facilité", et "arrêter de se dire que tout ça fait partie du décor", dit-il.

    L'ouvrage, "Elle, lui et les autres", est paru le 3 décembre aux éditions Desclée de Brouwer. Ce recueil de photographies en noir et blanc dépeint les situations d'exclus vivant dans des bidonvilles et des squats à Lyon, des chambres de 4 mètres carrés à Paris ou encore des baraques sous des ponts parisiens. Il montre aussi les centres d'accueil de jour de la Fondation Abbé Pierre.

    En prenant ces photos, Eric Cantona a tenté de "ne pas tomber dans le misérabilisme", mais de montrer que "ces gens sont beaux et combatifs".

    "Les bénéfices seront reversés intégralement à la Fondation Abbé Pierre", a précisé son délégué général, Patrick Doutreligne.

    AFP. 08.12.09