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Blog - Page 1671

  • Noël en société multiethnique

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    SARTROUVILLE -18.12.09 (NOVOpress) – Pour les deux prochains week-end et le réveillon du nouvel an, Sartrouville (Yvelines) semble se préparer à l’arrivée d’un ouragan ou d’un conflit imminent. A l’arrivée des fêtes, tous les établissements publics devront être fermés à double tour. Les alarmes branchées et les effectifs de police renforcés.
    La mairie et la préfecture sont sur les dents, craignant les habituelles émeutes multiraciales des fêtes de fin d’année. Le ramassage des ordures ménagères est chamboulé. Afin d’éviter les caillassages des camions et les feux de poubelles, les « techniciens de surface » interviendront désormais le matin. Les habitants ont pour consigne de ramasser les conteneurs immédiatement après leur passage. Encombrants et épaves automobiles, également, ne doivent pas stagner dans la rue. Ils pourraient servir d’armes ou de barricades lors d’émeutes. Des tournées spéciales vont faire place nette sur la voie publique.

    Quant aux chantiers de travaux publics, des vigiles seront employés pour les surveiller et éviter ainsi les pillages et le vol d’objets transformés en projectiles. L’utilisation de pétards est interdite. Par ailleurs, un arrêté préfectoral va prochainement interdire la vente d’essence en jerrycans, histoire de ne pas mettre le feu à cette commune multiethnique. La diversité, une chance pour la France ?

  • Un troisième corps de bébé retrouvé à Ecrouves

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    La maison d'Ecrouves

    Dans cette même maison, un autre cadavre avait été retrouvé vendredi dernier. La mère de famille est aussi soupçonnée d'un troisième infanticide.

    Une affaire qui rappelle terriblement celle de Véronique Courjault. En Meurthe-et-Moselle, une jeune mère de famille, Karine, 35 ans, est désormais suspectée d'avoir tué trois de ses nouveau-nés.

    La première découverte macabre remonte à 2007. Un bébé avait alors été trouvé dans le congélateur de l'ancien domicile de la jeune femme et de son compagnon, à Foug, toujours en Meurthe-et-Moselle. Une affaire classée sans suite à l'époque, l'autopsie n'ayant pu déterminer les circonstances de la mort du nourrisson. En revanche, l'enquête avait établi que le bébé était bien l'enfant du couple.

    L'affaire a été relancée vendredi dernier lorsque le compagnon de la jeune femme, un électricien de 38 ans, a trouvé le corps d'un nourrisson dans la salle de bain de leur domicile d'Ecrouves. Alors qu'il venait d'alerter un de ses proches, Karine a d'abord suggéré d'enterrer le cadavre. Une proposition refusée par son compagnon qui a immédiatement décidé d'appeler la police, selon le procureur de Nancy. Les enquêteurs ont alors rapidement établi un lien avec le cadavre trouvé en juin 2007.

     

    Elle voulait «faire de la place» dans son congélateur

     

    Au cours de sa garde à vue, entamée vendredi dernier, la mère a indiqué que «les deux bébés sont des jumeaux nés en mai 2000». Elle a également affirmé les avoir conservés dans un congélateur avant d'en retirer un, «pour faire de la place», selon la gendarmerie. Mise en examen dimanche pour les deux meurtres sur mineurs de moins de 15 ans, la jeune femme a été écrouée au centre de détention de Nancy-Maxéville.

    Mais jeudi, l'affaire a de nouveau connu un terrible rebondissement avec la découverte d'un troisième cadavre de bébé dans la maison d'Ecouvres, par les gendarmes qui ont procédé à des fouilles toute la journée. La jeune femme, âgée de 35 ans, avait été extraite dans la matinée de sa cellule pour être conduite, entourée d'une juge d'instruction et du procureur, à son domicile. De nouvelles investigations sont prévues vendredi au domicile familial, selon une source judiciaire à Nancy.

    Des expertises ADN sont également en cours pour vérifier les liens de parenté entre le nourrisson découvert en 2007 et les deux derniers corps trouvés depuis vendredi dernier. Le couple, qui vit en concubinage, a par ailleurs trois autres enfants, âgées de 11, 10 et 7 ans.

    Le Figaro - 18.12.09

       
  • Vol à Auschwitz: "un acte pervers pour faire revivre le nazisme"

    Le président de l'Union des déportés d'Auschwitz (UDA) Raphaël Esrail a qualifié aujourd'hui le vol de l'inscription "Arbeit macht frei" (Le travail rend libre), figurant au-dessus de la porte d'entrée de l'ancien camp d'Auschwitz-Birkenau (Pologne), de "destruction de l'histoire".

    Interrogé par l'AFP, Raphaël Esrail, 84 ans, déporté dans le camp de la mort nazi du 6 février 1944 au 18 janvier 1945, a estimé que ce "vol stupide a été préparé par des gens qui connaissent bien le secteur".

    En enlevant ce "symbole de l'histoire, les auteurs ont voulu détruire l'histoire et ont fait un acte de perversité pour faire revivre le nazisme", a ajouté le président de l'UDA rappelant que ce vol intervient quelques semaines avant le 65ème anniversaire de la libération du camp, le 27 janvier 1945, par l'Armée Rouge.

    A la fin de l'année 1944, une partie des détenus avait été transférée vers d'autres camps lors de "marches de la mort" qui ont fait plusieurs milliers de morts. Raphaël Esrail avait quitté le camp, le 18 janvier 1945, dans une des dernières "marches de la mort".

    76.000 juifs de France ont été déportés durant l'Occupation, dans leur très grande majorité à Auschwitz et 2.500 seulement sont rentrés en France en 1945. Selon Raphaël Esrail, ils ne sont plus que 350 aujourd'hui.

    Créée en 1945, l'UDA compte aujourd'hui, selon Raphaël Esrail, moins de 1.400 adhérents, anciens déportés et membres de familles de déportés.

    Le Figaro - 18.12.09

  • "Arbeit macht frei" dérobé à Auschwitz

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Le frontispice en fer de l'ancien camp de mort nazi a été dérobé vendredi par des inconnus. Les enquêteurs privilégient la piste d'un vol sur commande d'un collectionneur ou d'un groupe.

    La tristement célèbre inscription «Arbeit macht frei» (Le travail rend libre), qui surmonte l'entrée de l'ancien camp nazi d'Auschwitz-Birkenau, au sud de la Pologne, où 1,1 million de personnes ont trouvé la mort, a été dérobée vendredi à l'aube par des inconnus.

    «Il s'agit du premier cas aussi grave de vol en ce lieu», a déclaré le porte-parole du musée, Jaroslaw Mensfeld, qui s'est dit très choqué. «Celui qui l'a fait devait bien savoir ce qu'il volait et comment il fallait s'y prendre». Le frontispice en fer forgé, long de cinq mètres, n'était pas difficile à décrocher du dessus de la porte «mais il fallait le savoir», a-t-il précisé. Le ou les voleurs ont dévissé l'inscription d'un côté et l'ont arrachée de l'autre.

     

    Une récompense de 1.200 euros

     

    La police a aussitôt ouvert une enquête. Plusieurs dizaines de policiers, accompagnés de chiens renifleurs, se sont rendus sur les lieux. Des barrages ont également été posés sur les routes d'Oswiecim (Auschwitz en polonais). La police a promis une récompense de 5.000 zlotys (1.200 euros) à toute personne dont les informations pourraient aider à retrouver l'inscription et arrêter les coupables.

    Selon les premiers éléments, le vol se serait déroulé entre 3h30 et 5h du matin. Ce sont les veilleurs de nuit, chargés d'assurer la sécurité du site, aujourd'hui transformé en musée, qui l'ont constaté. Ils ont transmis les images des caméras de surveillance aux enquêteurs.

     

    La piste d'un vol sur commande

     

    Le chef historique du syndicat Solidarité et ancien président Lech Walesa s'est déclaré «choqué» par ce vol : «C'est impensable. J'espère que tout cela s'avèrera une plaisanterie macabre de voleurs de ferraille qui ne savaient pas ce qu'ils volaient», a-t-il déclaré sur la chaîne polonaise d'information tvn24.

    Une hypothèse peu crédible pour l'instant aux yeux des enquêteurs. «Toutes les pistes sont possibles, mais nous privilégions celle d'un vol sur commande d'un collectionneur privé ou d'un groupe de gens», a déclaré le porte-parole de la police de la ville. «La piste des voleurs de ferraille paraît moins probable vu le professionnalisme des voleurs et la valeur de l'objet».

     

    Un acte «abominable», estime Israël

     

    Reste que ce vol constitue un «acte abominable, qui relève de la profanation», a estimé le vice-premier ministre israélien, Sylvan Shalom. «Ce geste témoigne une fois de plus de la haine et de la violence envers les juifs», a-t-il ajouté.

    Le président du mémorial de la Shoah à Jérusalem, Yad Vashem, s'est également dit indigné. «C'est une véritable déclaration de guerre (...) je suppose qu'il s'agit de néo-nazis animés par la haine de l'étranger» a expliqué Avner Shalev. Avant d'estimer : «Ces gens veulent ramener l'Europe soixante-dix ans en arrière, aux années sombres de la mort et de la destruction».

    Le Figaro - 18.12.09

       
  • VIDEO Une agression choquante - racisme antiblanc



    Ceci est un enregistrement vidéo pris par la caméra de l'entrée d'un immeuble. Les faits se passent en France, aujourd'hui.

    Attention images violentes

  • Les Chrétiens de Gaza

    Certains d'entre vous souhaitent marquer leur solidarité avec les Chrétiens de Gaza.

    Malheureusement, cette zone particulièrement éprouvée est sous embargo total. Personne ne peut s'y rendre, même les représentants des Eglises. Aucun produit, nourriture ou matériau ne peut y pénétrer.

    Restons en union de prières avec eux!

    (Communiqué de Monsieur le Curé de Gaza - décembre 2009)

    Revue de l'OEUVRE D'ORIENT n°757

    20 rue du Regard - 75278 Paris cedex 06

    Tél: 01. 45. 48. 54. 46

    contact@oeuvre-orient.fr

    www.oeuvre-orient.fr

     

  • Un document historique

    Arret du conseil du Roi

    Sa Majesté étant informée que le nombre des Noirs s'est tellement multiplié en France, qu'on enlève journellement aux Colonies cette portion d'hommes si nécessaires à la culture des terres, dont le séjour dans le Royaume, et surtout dans la Capitale, cause les plus grands désordres, et qui, lorsqu'ils retournent dans les Colonies y portent l'esprit d'indépendance et d'indocilité et y sont plus nuisibles qu'utiles, Sa Majesté a pensé qu'il étoit de sa sagesse de déférer aux sollicitations des Habitants des Colonies, en défendant l'entrée du Royaume à tous les Noirs.

    Sa Majesté a ordonné en outre que tous les Noirs, Mulâtres, ou autres Gens de couleur qui seroient amenés dans son Royaume, ou qui pourroient s'y introduire, seront arrêtés et conduits au Port le plus prochain pour y être rembarqués.

    Sa Majesté étant de plus informée que quelques uns des Noirs de l'un ou l'autre sexe qui se trouvoient en France avant ladite Déclaration, se sont proposés de contracter mariage avec des Blancs, ce qui seroit contre le bon ordre de tolérer: ouï le rapport, le Roi étant en son Conseil, a fait et fait défenses à tous ses Sujets Blancs de l'un et l'autre sexe de contracter mariage avec les Noirs, Mulâtres ou autres gens de couleur.

    Fait au Conseil d'Etat du Roi, Sa Majesté y étant,
    Tenu à Versailles le 5 avril 1778.

    Signé: DE SARTINE

     


    étoit = était; seroient = seraient; etc. (vieux français).
  • Nouvelle affiche: à vous de juger!

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Nations Presse Info - 17.12.09

  • Brice Hortefeux jugé le 16 avril pour "injure raciale"!

    Après la vidéo polémique de à Seignosse - dans laquelle le ministre de l'Intérieur tenait des propos ambigus envers un jeune d'origine algérienne - la Licra avait laissé tomber l'affaire. Mais le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié des peuples (Mrap) a, lui, persévéré et assigné le ministre pour «injure raciale».

     Jeudi, la 17e chambre du tribunal correctionnel de a fixé au 16 avril la date de l'audience.

    Début septembre, Brice Hortefeux s'était retrouvé au coeur d'une polémique après la diffusion sur lemonde.fr d'une vidéo où il tenait des propos ambigus alors qu'il posait avec un jeune militant, Amine, au campus de l'UMP à Seignosse (Landes). Dans l'échange incriminé, une militante expliquait au ministre qu'Amine mangeait du cochon et buvait de la bière, ce à quoi il rétorquait: «Ah mais ça ne va pas du tout, alors, il ne correspond pas du tout au prototype».

     

    Il avait ensuite ajouté : «Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes».

    Des propos qui avaient déclenché de très vives réactions. Brice Hortefeux avait alors exprimé ses «regrets» face à «une polémique inutile et injuste», estimant que ses déclarations avaient fait l'objet «d'une interprétation totalement inexacte» et qu'en fait, il évoquait alors les Auvergnats. Amine, lui-même, avait déclaré que le ministre ne lui avait pas manqué de respect.

    Le parisien - 17.12.09

  • Attentat de Karachi: Sarközy accusé d'être au coeur de la corruption

    Attentat de KARACHI 11 ingénieurs français tués 8 mai 2002.jpg
    L'attentat de Karachi a fait 11 morts français le 8 mai 2002
    (Cliquez sur la photo)
    JUSTICE - Les familles des victimes s'en prennent violemment au chef de l'Etat
    Gisèle Leclerc a les cernes de ceux qui ne dorment plus du sommeil du juste depuis longtemps. Depuis que son mari, Jean-Yves, est mort. Cela fait un peu plus de sept ans maintenant. Ouvrier à Cherbourg, il participait avec dix autres Français au chantier de construction d'un sous-marin à Karachi (Pakistan). Jusqu'au 8 mai 2002. Ce matin-là, une voiture piégée est venue s'encastrer dans le bus qui l'emmenait au travail.

    >> La porte-parole des familles de victimes dénonce «sept ans de mépris complet». Pour lire son interview, cliquez ici.
     
    Accompagnée de Claire, Catherine et Magali, Gisèle est venue à Paris, ce jeudi, pour accuser Nicolas Sarkozy d'avoir une part de responsabilité dans cet attentat. Dans le bureau d'Olivier Morice, leur avocat, ces femmes, mères et filles de victimes ont détaillé la plainte déposée lundi devant le procureur de Paris.

    «Rétrocommissions illicites»

    Le document décrypte un
    système de corruption que la France aurait mis sur pieds avec le Pakistan dans le cadre du contrat de la vente de ce sous-marin. «La France versait des commissions au Pakistan qui revenaient ensuite sous formes de rétrocommissions illicites, raconte Olivier Morice, l'avocat. Tout ça dans le but de financer la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995.»

    Sauf que cette année-là, c'est Jacques Chirac qui a été élu. Et l'une de ses premières décisions a été de stopper net le versement de ces commissions. En représailles de quoi, le Pakistan aurait orchestré l'attentat, estiment les parties civiles.
     
    Nicolas Sarkozy «au coeur de la corruption»

    Pour arriver à cette conclusion, les parties civiles s'appuient sur un rapport - nom de code Nautilus - qui est resté secret pendant sept ans. «Dans le détail, on y voit les opérations, lâche Me Olivier Morice. Au moment de la signature du contrat, on a imposé des intermédiaires chargés de gérer le circuit financiers des commissions. Quand je dis "on", je pense à Renaud Donnedieu-de-Vabres, à François Léotard (ministre et soutien d'Edouard Balladur, ndlr)».

    Sans oublier Nicolas Sarkozy. «Il est au coeur de la corruption (...) Il était ministre du Budget et c'est lui qui a mené la campagne de Balladur.» Rapidement, l'Elysée a réagi en expliquant que le président s'inscrivait «catégoriquement en faux» contre ces «allégations» qui relevaient de la «diffamation».
    Vincent Vantighem - 20minutes.fr - 17.12.09 

  • VIDEO Mini-Miss France 2010... Une exhibition malsaine

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafIuE8.html

    Elle s'appelle Lou Portet, elle a 10 ans et elle vient de remporter le concours 2010 de Mini-miss, toutes catégories. Dimanche 13 décembre, à Paris, elles étaient presque cinquante à concourir dans cette épreuve où charme et élégance étaient de mise. Originaire de Lorient, Lou se voit déjà, dans quelques années, avec une autre écharpe sur les épaules... aux côtés de Geneviève de Fontenay.

     

  • A Sorgues, dans le Vaucluse, l'immigration fait débat

    Dans les rues de Sorgues, on peut toujours chercher une permanence ou même une affiche du . Il n’y en a pas. Cette ville de 21 000 habitants, ancien fief situé à une dizaine de kilomètres au nord d’Avignon, a pourtant offert des scores records à Jean-Marie Le Pen. En 2002, il y avait obtenu 34,3 % au premier tour de la présidentielle, puis 38,3 % au second tour.

    « Ici, nous avons un électorat populaire qui manifeste à sa façon ses inquiétudes pour l’avenir, explique le sénateur-maire Alain Milon. Avant Nicolas Sarközy, les gens votaient Le Pen à la présidentielle. »
    En 2007, à Sorgues, Sarkozy a récupéré à son profit une grande partie des voix de l’extrême droite et obtenu au soir du 6 mai près de 63 % des suffrages. A trois mois des régionales, l’UMP redoute pourtant que sur ces terres provençales une partie des électeurs arrachés au FN ne retourne vers l’extrême droite. Aux européennes de juin, le FN a dépassé les 19,7 % à Sorgues. « Beaucoup de ceux qui ont voté Sarkozy en 2007 ont compris que ses promesses étaient vaines, argumente Marie-Odile Rayé, secrétaire départementale du FN. Ils ne veulent pas de l’immigration et vers qui voulez-vous qu’ils se tournent ? »
    Aux municipales de 2008, le FN n’avait pas présenté de liste sur Sorgues, et l’UMP Milon a été réélu dès le premier tour. Mais les thèmes qui ont fait le succès du Front (sécurité et immigration) sont toujours très forts.

    « Les gens en ont vraiment ras le bol »

    En ville, Sarkozy a encore des partisans. « Il m’a redonné l’envie de voter, confie Christophe, un commerçant de 39 ans. J’aime son dynamisme, sa façon franche de parler. Je sais qu’il ne peut pas tout faire tout de suite, il n’est pas magicien, mais ici, les gens en ont vraiment ras le bol. Il y en a marre de voir ces jeunes qui ne travaillent pas rouler dans de grosses bagnoles alors que nous, on a du mal à joindre les deux bouts. » Et de préciser, au cas où ce ne serait pas assez clair : « Il y a trop d’immigrés. Le marché du dimanche, c’est Bagdad. »
    Sur l’immigration, le langage a une tonalité lepéniste. « Beaucoup de gens sont devenus anti-Arabes, dit crûment un ancien responsable associatif. De la deuxième ou de la troisième génération, les jeunes sont imbuvables et veulent faire la loi. » Et de s’indigner de ces bandes qui ont brandi des drapeaux algériens le soir de la qualification pour la Coupe du monde de football. « L’angoisse de certains habitants leur fait percevoir l’immigration comme une concurrence, ce n’est pas du racisme », veut croire Alain Milon.
    L’UMP réussira-t-elle en mars à conserver les électeurs qui ont permis la marginalisation de Le Pen ? C’est l’objectif de sa tête de liste, Thierry Mariani, connu pour ses positions droitières et qui a ferraillé avec succès contre le FN dans la circonscription voisine d’Orange. Et c’est la raison d’être du débat sur l’identité nationale. Dans le Vaucluse, deux ont été organisés à Avignon et Cavaillon, mais pas à Sorgues. Jacques, sans emploi, s’en moque : « Ce qu’on attend, c’est pas un débat, c’est que Sarkozy nettoie la racaille au Kärcher comme il l’avait promis. » « Aux régionales, les électeurs voteront pour manifester leur mécontentement et Le Pen fera sans doute un score », pronostique Milon.

    Le parisien - 17.12.09

  • Référendum: Marine Le Pen interpelle José Manuel Barroso

    http://www.dailymotion.com/video/xbj0nt_referendum-marine-le-pen-interpelle_news

    15.12.09

  • Sarközy a reçu les parents de Florence Cassez

    Les parents de Florence Cassez, emprisonnée depuis 4 ans au Mexique pour des enlèvements auxquels nie avoir avoir participé, ont été reçus ce matin à l'Elysée par le président Nicolas Sarkozy " pour "faire le point de la situation" de la jeune femme.

    La famille de Florence Cassez était accompagnée de son avocat Franck Berton et de Thierry Lazaro, député UMP du Nord, d'où est originaire la jeune femme. "Le Président de la République a assuré les parents de Florence Cassez que les autorités françaises, qui sont préoccupées par les zones d'ombre qui entourent cette affaire et conduisent à
    douter qu'elle ait bénéficié d'un procès équitable, continueront de suivre attentivement sa situation et de lui apporter toute assistance prévue par le droit".

    Nicolas Sarkozy avait demandé en juillet dernier qu'elle puisse purger sa peine en France dans le cadre d'un transfèrement prévu par une convention internationale, mais son homologue mexicain Felipe Calderon a rejeté la requête. L'avocat mexicain de Florence Cassez, Me Agustin Acosta, a récemment annoncé qu'il préparait un pourvoi en cassation sur la base d'"arguments qui l'innocentent".

    Le Figaro - 17.12.09

  • Un père jugé pour viols et proxénétisme sur ses filles

    Vingt ans de réclusion criminelle ont été requis aujourd'hui devant la cour d'assises d'Ille et Vilaine contre un quinquagénaire accusé d'avoir violé ses deux fillettes et prostitué la plus âgée via internet.

    "C'est la peine maximum pour les faits commis, mais c'est à mon sens un minimum, compte tenu de sa dangerosité et du préjudice infligé. C'est la première fois que je regrette que la loi ne permette pas une peine supérieure", a souligné l'avocate générale, Catherine Denis, dans son réquisitoire.

    Le père de famille qui vivait dans la région de Rennes est accusé d'avoir plusieurs fois violé sa fille de 9 ans entre 2004 et 2005 et de l'avoir vendue à d'autres via un site internet qu'il avait créé. "Il n'a de père que le nom. Il a soumis sa fille aînée à des situations d'humiliation, d'avilissement, il l'a exhibée sur internet et offerte aux fantasmes d'autres hommes", s'est indignée l'avocate générale. Pour le dixième anniversaire de l'enfant, "il projetait de la faire déflorer par le plus offrant", a-t-elle rappelé.

    Des peines de 7 à 15 ans ont été requises contre quatre "clients", jugés avec lui pour viols depuis deux semaines. Trois d'entre eux sont accusés d'avoir payé de 500 à 1.000 euros le week-end. La prise de contact sur internet était suivie d'une séance de visionnage par webcam avant mise à disposition de l'enfant.

    L'homme de 58 ans qui s'occupait de ses filles le week-end et pendant les vacances scolaires depuis l'éclatement de son couple, a été arrêté après avoir dénoncé par un internaute. L'enquête a permis d'établir qu'il avait également violé son autre fille, âgée de 4 ans et demi à l'époque des faits.

    L'accusé reconnaît les viols, mais nie le proxénétisme aggravé. Le ministère public a demandé d'assortir sa peine d'un retrait de son autorité parentale, ainsi que d'un suivi socio-judiciaire de quinze ans, avec injonction de soins.

    Le Figaro - 17.12.09

  • Israël: le Centre culturel français encerclé par la police

    Des policiers israéliens ont encerclé ce matin le Centre culturel français à Jérusalem-Est, où ils étaient apparemment venus interpeller la co-organisatrice palestinienne d'un événement culturel dans le cadre d'un festival consacré à Jérusalem, selon un diplomate français. La police israélienne a entouré l'entrée du bâtiment et procédé à des vérifications d'identité, sans pénétrer à l'intérieur, selon un photographe de l'AFP. L'incident a pris fin au bout d'une heure.

    Le conseiller culturel du Consulat général de France, Benoît Tadié Tadié, a confirmé que la police avait demandé si Rania Elias, co-organisatrice de l'événément, était présente sur les lieux. Celle-ci est sortie par une porte arrière du bâtiment. Une cinquantaine de personnes, y compris des responsables de l'Autorité palestinienne, se trouvaient au centre culturel pour cette manifestation organisée dans le cadre du festival "Jérusalem, capitale arabe de la culture 2009". Rafic al-Husseini, directeur de cabinet du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a quitté le centre avant l'arrivée de la police, a précisé Tadié.

    "Nous sommes ici pour exprimer notre soutien à la culture palestinienne", a affirmé le consul général de France à Jérusalem, Frédéric Desagneaux, pour expliquer les raisons pour lesquelles cette manifestation s'était tenue dans un institut français. La police avait averti qu'elle empêcherait l'organisation de toute manifestation culturelle palestinienne dans la ville proclamée par Israël comme sa capitale "réunifiée".

    "Toute activité politique, culturelle ou économique de l'Autorité palestinienne est interdite à Jérusalem-Est", a déclaré le porte-parole de la police israélienne Micky Rosenfeld. Une manifestation palestinienne réunissant quelque 200 personnes dans le cadre du festival, a par ailleurs été dispersée par la police devant la Porte de Damas, une des entrées de la Vieille ville de Jérusalem, dans le même quartier. Le Figaro - 17.12.09

  • Un chrétien assassiné en Irak -persécutions anti-chrétienes

    Les chrétiens de la ville septentrionale de Mossoul ont été aujourd'hui victimes d'une nouvelle exaction avec l'assassinat par des inconnus d'un des leurs, deux jours après des attentats contre des églises.

    Un ouvrier chrétien de 30 ans, Zeid Majid Youssef, qui venait de garer son véhicule pour rentrer chez lui a été abattu par des hommes armés à bord d'une voiture dans l'ouest de la ville. L'un des attaquants est même descendu pour s'assurer qu'il était mort avant de s'enfuir, a affirmé un témoin Mohammad Abdel al-Jabbbar.

    Mardi, deux attentats ont visé dans cette ville du nord de l'Irak deux églises, tuant un nourrisson et blessant 40 personnes.

    Dans le centre-ville, l'explosion d'une voiture piégée, visant l'église syriaque orthodoxe de la Vierge Très Pure et une école chrétienne à proximité, a causé la mort d'un nourrisson et blessé 40 personnes, dont cinq lycéens, selon un responsable administratif de la Cité médicale de Mossoul, à 350 km au nord de Bagdad.

    Une bombe a également explosé près de l'église syriaque catholique de l'Annonciation à Chourta, dans le nord de la ville, sans faire de victimes.

    Le Figaro - 17.12.09

     

     

  • Un cafetier écroué pour avoir tiré sur son cambrioleur l'avoir tué

    Le propriétaire d'un café de Lavaur (Tarn) qui avait tué d'un coup de un cambrioleur, mineur de 17 ans surpris dans son établissement, a été mis en examen mardi soir pour homicide volontaire et tentative d'homicide volontaire et écroué, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

    Le présumé, qui habite au-dessus de la salle du café, avait entendu du bruit dans son établissement dans la nuit de dimanche à lundi vers 2H30.

    Descendu armé de son fusil de chasse, il était tombé nez-à-nez avec deux personnes et avait tiré, tuant l'un des deux cambrioleurs sur le coup.

     

    Le second cambrioleur, un autre mineur originaire de Lavaur, avait pris la fuite. Il s'était présenté spontanément aux gendarmes lundi en fin d'après-midi.

    Le propriétaire du bar, âgé d'une «cinquantaine d'années et sans antécédents judiciaires», avait été placé en garde à vue à Castres, avant d'être déféré au parquet de Toulouse.

    Le parisien - 17.12.09