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Blog - Page 1676

  • Minarets suisses: premiers appels à annuler le vote

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    Manif à Lausanne le 1er décembre
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Et si on annulait la votation ? Complètement déboussolée après le succès de l'initiative antiminarets, approuvée le 29 novembre par plus de 57 % des votants, la classe politique suisse étudie toutes les pistes : faut-il saisir la Cour européenne des droits de l'homme, comme le souhaitent les Verts, soutenus par Daniel Cohn-Bendit, ou bien lancer une «contre-initiative», comme le proposent les radicaux ? Deux plaintes ont déjà été déposées au Tribunal fédéral. L'avocat Antoine Boesch, qui se dit soutenu par des clients de tous horizons et de toutes confessions, a, pour sa part, décidé de saisir la Cour européenne des droits de l'homme. Quant au Club helvétique, composé d'une vingtaine d'intellectuels, de juristes et de responsables politiques, il suggère de remplacer l'interdiction des minarets dans la Constitution par une «disposition sur la tolérance» .

    Une nouvelle initiative, populaire ou parlementaire, serait «la façon la plus démocratique d'y arriver», souligne Jörg Müller, avocat spécialisé en droit constitutionnel. En attendant, le débat suscite des vocations politiques. Gasmi Slaheddine, président de la Ligue musulmane du Tessin, a lancé un appel aux quelque 400 000 musulmans de Suisse, afin de fonder un parti islamique. «L'heure est venue de défendre nos droits, les droits d'une minorité qui sont bafoués», estime-t-il.

    Pour l'UDC, la droite populiste à l'origine du référendum, il s'agit de capitaliser sur ce «succès». La prochaine bataille à mener devrait être celle pour l'expulsion des criminels étrangers. «Je suis effaré quand j'entends parler d'annulation de ce scrutin ! lance Oskar Freysinger, député UDC. Si on invalide cette votation, c'est la fin de notre démocratie.» Et si des tribunaux avaient «l'outrecuidance» de casser la décision populaire en se référant à la Convention européenne des droits de l'homme ou à la convention de l'ONU sur les droits civiques et politiques, prévient-il, l'UDC fera pression pour que la Suisse résilie les traités concernés.

    Le Figaro - 08.12.09
  • Un prêtre français assassiné en Afrique du Sud

    Un prêtre français, missionnaire en Afrique depuis plus de 40 ans, a été tué par balle lors d'un cambriolage à son domicile dans un bidonville de Johannesburg, a-t-on appris aujourd'hui auprès de la Conférence des évêques catholiques d’Afrique australe et de la police.

    Louis Blondel, 70 ans, a été tué hier matin dans son presbytère. Il a été surpris dans son sommeil par quatre cambrioleurs, dont trois adolescents, qui lui ont tiré dans le cou avant de s'enfuir, selon la police de Pretoria. Ils ont volé deux ordinateurs et un téléphone portable, a-t-elle précisé.

    Selon le quotidien The Star, il s'agit du quatrième prêtre catholique tué depuis le début de l'année en Afrique du Sud, qui a un des plus forts taux de criminalité au monde avec une cinquantaine d'homicides par jour.

    Né à Béthune dans le nord de la France, Louis Blondel avait passé sa jeunesse en Tanzanie. Il était arrivé en Afrique du Sud en 1987 et avait notamment vécu dans le sud de Johannesburg, où il avait construit une église et créé plusieurs centres sociaux. Membre de Missionnaires d'Afrique, il s'était installé avec le père Guido Bourgeois à Diepsloot dans le nord de Johannesburg en décembre 2008. Les deux hommes avaient construit une église et continuaient de développer des infrastructures au sein de ce bidonville.

    "Leur présence était très très appréciée sur place. Ils avaient un travail très social", a déclaré Antoine Soubrier, chargé de communication à la Conférence des évêques d'Afrique australe. "Diepsloot, l'archevêque de Pretoria, ne trouvait personne pour y aller car c'était réputé assez dangereux", a-t-il poursuivi, précisant que ce bidonville a été au coeur des violences xénophobes qui ont fait en mai 2008 plus de 60 morts en Afrique du Sud.

    Le Figaro - 08.12.09

     

  • Israël: la justice se rapproche de la Torah

    Le ministre israélien de la Justice a estimé que la Halacha, la tradition religieuse juive, devrait avoir force de loi et régir l'Etat d'Israël, dans des propos diffusés aujourd'hui par la radio de l'armée.

    "Pas à pas, nous imposerons aux citoyens d'Israël les lois de la Torah, et nous ferons de la Halacha la Loi régissant la nation", a déclaré Yaacov Neeman lors d'une intervention publique hier soir à Jérusalem. "Nous devons imposer l'héritage des pères de la nation. La Torah donne la réponse complète à toutes les questions qui nous interpellent", a-t-il ajouté.

    Les lois religieuses en Israël concernent surtout l'état civil.

    Juriste notoire et juif religieux pratiquant, Neeman est une personnalité politique indépendante choisie pour ce poste par le premier ministre Benjamin Netanyahu. Il a tenu ces propos en présence notamment du Grand rabbin ashkenaze d'Israël, Yona Metzger, du chef spirituel du parti orthodoxe sépharade Shass, le rabbin Ovadia Yossef, du chef de cette formation Eli Yishaï, et du député du Likoud (droite) Yisraël Katz.

    "Ces déclarations de Neeman devraient inquiéter chaque citoyen d'Israël soucieux de la démocratie", a réagi devant des journalistes Tzipi Livni, qui dirige l'opposition et le parti centriste Kadima. Divers responsables des partis de gauche et du centre ont de leur côté protesté contre les déclarations de Neeman et appelé à son limogeage.

    Le Figaro - 08.12.09

  • La cote de popularité de Marine Le Pen progresse et atteint 20%

    Dans le dernier baromètre de l’action politique Ipsos-Le Point révèle que Marine Le Pen profite au maximum du débat sur l’identité nationale avec une côte de popularité qui atteint désormais 20 %.

    Le baromètre indique très clairement que la vice-présidente du Front National, Marine Le Pen est l’unique personne à enregistrer une progression de popularité parmi tous les leaders politiques en vue des élections régionales de mars 2010 !

    Quant au président de la république, Nicolas Sarkozy, il enregistre un « de ses plus mauvais scores » avec 60 % d’avis défavorables. Du côté du trio Besancenot, Bayrou et Cohn-Bendit c’est la chuteee finaleee… Un peu d’humour ;o)

    Coup d'œil sur Marine qui représente la Voix du Peuple

    Source : Ipsos

    NPI - 07.12.09

    Ndb: Le Point n'a pas cru bon de faire figurer Marine Le Pen dans les sondages de popularité! Mais on peut vérifier l'exactitude de cette info sur le site d'Ipsos.

  • Identité nationale: manifestation du Renouveau Français

    La manifestation se déroulera ce mercredi 9 décembre dès 19h, place Jacques Bainville (75007, métro Solférino) ; alors qu’au même moment se tiendra au sein du tout proche et mal nommé « ministère de l’immigration et de l’identité nationale » un pseudo débat à la gloire du métissage et de la fausse conception – moderne et républicaine – de l’identité nationale.
    Venez témoigner de votre colère devant la volonté affichée du gouvernement de détruire notre identité, sur tous les plans : culturel, ethnique, spirituel.

    http://www.renouveaufrancais.com/new/index.php

    manif0912.gif



    07.12.09

  • VIDEO "Qu'est-ce qu'être Français?"

    http://videos.tf1.fr/jt-20h/qu-est-ce-qu-etre-francais-5582485.html

    Le débat sur l'identité nationale s'invitera mardi sur les bancs de l'Assemblée nationale. La question suscite un malaise chez les Français issus de l'immigration...

    Un débat mondialiste destiné à faire exploser l'identité française au profit de l'immigration-invasion!

  • VIDEO Face à Marine Le Pen, Razzy Hammadi a menti - La rue Myrha à Paris 18e

    http://www.dailymotion.com/video/xb3s0j_face-a-marine-le-pen-razzy-hammadi_news

    10 novembre 2009

     

  • Pauvre Charlotte Gainsbourg!

    Charlotte Gainsbourg.jpg

    Extrait d'une interview récente:

    Vous ne prenez pas part au débat public, vous ne vous engagez pas en politique. Pourquoi ?
    Je cherche une grande cause dans laquelle m’impliquer. A un moment, je me suis rapprochée d’une association qui s’occupait d’enfants en Afrique. Mais le fait de ne pas y aller me donnait le sentiment que c’était mensonger d’en parler sans savoir. Ma mère est un modèle incroyable, cela fait longtemps qu’elle est en relation avec Amnesty International. Politiquement, ce n’est pas du tout mon truc de m’exprimer. Je descends juste dans la rue quand il s’agit d’éliminer Le Pen, c’est facile !

  • Besson parle à Dakar de sa politique d'immigration et de l'identité nationale

    Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a défendu lundi à Dakar sa politique d'immigration et d'identité nationale, en rejetant l'accusation de vouloir faire de la France "une forteresse".

      "Les bêtises dites par des politiques français, elles traversent la Méditerranée, parfois l'Atlantique. Il est normal que vous les entendiez" en Afrique, a dit M. Besson, lors d'un point de presse à l'occasion d'une visite au Sénégal.

    Il répondait à une question sur un lien éventuel entre immigration et le débat sur l'identité nationale lancé en France.

    "La France reste le premier pays européen en matière d'asile, le deuxième au monde après les Etats-Unis", a dit le ministre français qui s'exprimait à l'Institut culturel français Léopold Sédar Senghor.

    Selon lui, "La France accueille sur son sol 200.000 étrangers au titre du long séjour chaque année. Elle accorde la nationalité à 110.000 personnes par an et 30% des mariages (en France) sont des mariages mixtes", c'est-à-dire entre Français et étranger.

    "Etre Français, ce n'est pas une race, ce n'est pas une couleur de peau, ce n'est pas une religion", avait auparavant dit M. Besson dans un discours.

    "L'identité nationale française est un concept évolutif. C'est être héritier d'un certain nombre de valeurs, d'un patrimoine, d'une histoire. Ce sont des valeurs d'actualité: liberté, égalité, fraternité, laïcité", a-t-il précisé.

    La politique française ne vise pas à édifier "une forteresse ou une barrière à (l') entrée" en France, pays qui a toujours été une terre d'immigration, de passage, de brassage et de d'intégration", s'est-il défendu.

    Il a rendu hommage au premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, "un grand visionnaire", et aux tirailleurs sénégalais qui "ont fait tous les sacrifices, jusqu'au sacrifice suprême" chaque fois que la France a été menacée, notamment lors des deux guerres mondiales.

    "Il nous faut être à présent juste et reconnaissant pour les sacrifices consentis et la "décristallisation" des pensions (des tirailleurs sénégalais pour les aligner sur celles de leurs homologues français) désormais acquise va dans ce sens", a dit M. Besson.

    AFP. 07.12.09

     

  • VIDEO Il y a un truc...mais lequel?


    Cette vidéo fait partie des JEUX! 

    A vous de jouer en observant bien le spectacle (la vidéo n'est pas truquée)!

    Je ne connais pas la solution! Si quelqu'un a une idée...

  • VIDEO Maltraitances sur bébés dans une crèche italienne

    http://www.wat.tv/video/maltraitances-sur-bebes-en-1yydd_1rehc_.html

    Cela pourrait se passer dans n'importe pays...

     

  • Afghanistan: des renforts français à l'étude...

    AFghanistan pas de nouveaux renfots mais.jpg

    Quelque 82 % des Français (selon un sondage Ifop réalisé les 3 et 4 décembre auprès de 968 personnes pour « Sud-Ouest Dimanche ») se disent « opposés à un engagement militaire supplémentaire de la en », contre 17 % qui s’y montent favorables. Au lendemain de son annonce de l’envoi de plus de 30 000 soldats en renfort pour dix-huit mois, le président américain n’a pas tardé à mettre la pression sur ses alliés de l’Otan.

    La qui a officiellement 3 300 hommes sur place ne veut « pas envoyer un soldat de plus ». « Nous n’avons pas vocation à rester indéfiniment en Afghanistan. Mais nous resterons aussi longtemps que nécessaire », rappelait lundi Nicolas Sarkozy aux Invalides, en rendant hommage aux cinq soldats français tombés en Afghanistan en 2009 et en décorant cinq autres de retour. « Pour le moment, aucun renforcement de nos effectifs n’est envisagé », soulignait, vendredi à Bruxelles, Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, qui ajoutait cependant : « Rien n’est exclu… » A Paris, l’état-major des armées réfléchit donc déjà à plusieurs scénarios.

    Dans l'immédiat
    L’envoi de deux unités d’élite qui s’apprêtent à partir pour six mois en Afghanistan dans le cadre de la relève normale. Il s’agit de 500 légionnaires du 2 e REP (régiment étranger de parachutistes) de Calvi et pratiquement autant d’hommes du 27 e BCA (bataillon de chasseurs alpins) d’Annecy.

    Le porte-avions « Charles de Gaulle », qui achève en Méditerranée l’exercice Pean 2009 de requalification à la mer, sera opérationnel le 11 décembre. Le porte-avions, qui a déjà effectué quatre missions au large de l’Afghanistan et du Pakistan, pourrait remettre le cap sur l’océan Indien avec ses bâtiments d’escorte, l’ensemble de son équipage de 1 950 hommes et une quarantaine d’avions de combat.

    Options examinées
    La constitution d’un nouveau GTIA
    (groupement tactique interarmes) d’un millier d’hommes qui serait intégré au printemps dans la « task force » Lafayette, déployée dans la province de Kapisa et le district de Surobi (au nord-est de Kaboul) et commandée actuellement par le général Marcel Druart.

    Le retour des forces spéciales, dont un détachement de plus de 200 hommes avait été déployé de 2003 à 2007 et dont le travail efficace était très apprécié des Américains. Officiellement, il n’en est pas question… pour le moment. Mais Obama attend désormais un geste qui soit plus que symbolique de la France pour « participer à l’effort » de guerre.

    Le parisien - 06.12.09 

     

  • Manifestations à Athènes un an après la mort de Grigoropoulos

    Athènes manif 06 12 09.jpg
    Athènes le 6 décembre 2009

    Des heurts entre groupes de jeunes et policiers ont éclaté dimanche dans plusieurs grandes villes de Grèce après les manifestations commémorant la mort d'un adolescent tué il y a un an par un policier à Athènes, qui ont rassemblé des milliers de personnes.

    Selon des sources policières, près de 230 personnes -- 130 à Athènes et une centaine à Salonique -- ont été arrêtées lors de ces rassemblements en mémoire d'Alexis Grigoropoulos, 15 ans, dont la mort avait déclenché l'hiver dernier des violences urbaines inédites dans le pays.

    A Athènes, des heurts ont opposé des groupes de quelques dizaines de jeunes et la police après la fin de la manifestation, selon la police et les médias.

    Aux abords de la place Syntagma, dans le centre de la capitale, des jeunes vêtus de noir et cagoulés ont lancé des pierres sur les forces de l'ordre qui ont riposté à coups de gaz lacrymogènes et de matraques.

    Une vingtaine de personnes, dont une femme de 55 ans battue par la police, ont été blessées lors de ces affrontements, selon les médias.

    Avant le début de la manifestation, le recteur de l'université d'Athènes, Christos Kittas, a été légèrement blessé lorsqu'un groupe de jeunes a occupé le bâtiment du rectorat. Il a été hospitalisé pour "irrégularité du rythme cardiaque".

    Des drapeaux rouges et noirs de groupes de la mouvance anarchiste étaient visibles sur le toit du rectorat, mais celui-ci a été evacué par les occupants dans la soirée.

    En fin de soirée, dans le nord d'Athènes, une centaine de jeunes ont attaqué des policiers devant le stade olympique où se jouait un match de football de première division entre les équipes athéniennes Panathinaikos et Atromitos, endommageant plusieurs véhicules.

    Le match a été interrompu pendant 30 minutes à la suite de tirs de gaz lacrymogènes par la police.

    Des incidents ont également éclaté à Salonique, la grande ville du nord de la Grèce, où quelques milliers de personnes ont manifesté. Une dizaine de magasins ainsi que des véhicules ont été vandalisés.

    Plusieurs milliers de manifestants, dont de nombreux jeunes, avaient répondu à l'appel d'organisations d'étudiants et de lycéens et de partis de gauche pour commémorer la mort jeune Alexis, tué par balles dans la soirée du 6 décembre 2008 par un policier lors d'un contrôle dans le quartier contestataire d'Exarchia, au centre de la capitale grecque.

    Sa mort avait déclenché des violences urbaines qui avaient duré près d'un mois, radicalisant une frange de la mouvance contestataire.

    L'un des banderoles portées par les manifestants portait l'inscription "la jeunesse n'oublie pas"; une autre tendue devant l'université affirmait: "l'Etat et le capital assassinent tous les jours".

    Lors d'une cérémonie privée dimanche matin sur la tombe de l'adolescent, dans la banlieue sud de la capitale, la mère de l'adolescent avait appelé les manifestants à défiler dans le calme pour honorer la mémoire de son fils.

    Les quelque 6.000 policiers déployés dimanche pour encadrer les défilés devaient rester sur le qui-vive lundi dans l'attente d'autres manifestations, organisées par des coordinations étudiantes et lycéennes, des organisations de gauche et des syndicats.

    Placé en détention provisoire, le policier auteur des tirs fatals à Alexis Grigoropoulos doit être jugé à partir du 20 janvier pour homicide volontaire. Il affirme avoir tiré en l'air alors qu'il était assailli par un groupe de jeunes gens.

    AFP. 06.12.09

     

  • Malika Ménard n'est du tout d'origine beur: tant pis pour les maghrébins!

    Questionnée sur son prénom "Malika", elle a expliqué sur RTL qu'elle était "100% française. "Je suis surtout le symbole de la tolérance de mes parents. Ils trouvaient que c'était un joli prénom, avec une jolie signification. Il n'y a pas d'origine, c'est un symbole d'ouverture d'esprit".
     Elle ajoute: "Ma mère et ma grand'mère ont vécu au Maroc".

    RTL - 06.12.09

    Il y a comme une embrouille! Quelle est son origine réelle? Malika serait un prénom judéo-arabe.

  • Clandestins afghans: la réaction du général Salvan

    28/09/2009 - Nous vous livrons ci-dessous la la réaction du Général Salvan à l’affaire des clandestins de Calais. C’est le texte qu’il a envoyé au journal Le Monde pour le courrier des lecteurs.
    "J’étais révolté en regardant les informations le 27 septembre. A Calais et diverses villes de France, de jeunes Afghans, en pleine forme, venus chercher fortune en Europe, sont contrôlés par la police et remis en liberté par la justice française.

     Général SALVAN afghans déserteurs.jpg

    Tous les jours, de jeunes militaires américains, britanniques, français etc. se font tuer pour défendre en Afghanistan les droits de l’homme et de la femme.

    Pendant ce temps, des Français dont la générosité dépasse le bon sens, entretiennent ces jeunes Afghans qui ont refusé de participer au combat que nous menons. Cela porte un nom : ils sont insoumis ou déserteurs.

    Si notre gouvernement croit sérieusement à l’engagement occidental en Afghanistan, pourquoi ne pas avoir embarqué ces jeunes gens dans des avions pour Kaboul, et les avoir confiés aux centres de formation des polices et des armées afghanes ?

    Si au nom des droits de l’homme, de jeunes Afghans doivent rester paisiblement en Europe pendant que nos soldats se font tuer à leur place, il vaudrait mieux rapatrier nos troupes, et vite.

    Général (2e section) J.G.Salvan
    Soldats de France.fr


  • JEUX - Devinette "clé"

    Quelle est la plus précieuse des clés?

  • La "charlotte islamique" pour remplacer le voile

    Une couvrant la d’une femme médecin de confession musulmane et remplaçant un voile peut-elle être considérée comme un signe religieux ? Le syndicat du centre hospitalier spécialisé (CHS) de Bassens (Savoie) estime que la question mérite d’être posée.
    En juin dernier, une femme souhaitant travailler dans cet établissement situé dans la banlieue de Chambéry, qui accueille des malades souffrant de problèmes psychiatriques, se présente voilée lors de son entretien de recrutement.

    « Elle a été reçue par la directrice des ressources humaines, qui lui a aussitôt indiqué que, dans le cadre de son activité professionnelle, il ne pouvait être question qu’elle porte ce voile. Le médecin a alors fait une proposition consistant à porter une charlotte. Nous l’avons acceptée, car le port de la charlotte est répandu dans le milieu médical », explique le directeur, Jean-Maurice Lasserre.
    Pas convaincue, la CGT souligne que, « contrairement à un hôpital traditionnel, le CHS de Bassens ne compte aucun bloc opératoire, et donc pas de chirurgien. Aucun autre médecin ne porte d’ailleurs de charlotte pour s’occuper de patients souffrant de troubles psychiatriques », insiste le syndicat. Son secrétaire adjoint, Jacky Piggio, a écrit au directeur : « Ce couvre-chef, pour le moins original et inattendu en service de soins, n’a pas manqué de choquer certains patients et personnels. Si, au premier degré, la charlotte ne peut être assimilée à un voile islamique, elle ne fait pas pour autant disparaître le caractère ostentatoirement religieux ou communautariste, si elle est investie en tant que telle par la personne qui la porte. En conséquence, ce consensus alambiqué appliqué à ce médecin, avec l’aval de votre autorité, pourrait s’opposer, selon nous, au principe de neutralité du service hospitalier. »

    La réponse de Jean-Maurice Lasserre n’a pas tardé : « Le port de la charlotte ne peut en aucun cas être perçu comme un signe religieux. Le principe de laïcité est selon moi respecté. Et, contrairement à ce que dit la CGT, le port de cette charlotte ne pose pas de problème dans le service où travaille cette femme médecin. » Quant à la principale intéressée, elle préfère pour l’instant garder le silence…


    La CGT, qui affirme ne pas vouloir tomber dans un débat populiste, à l’heure où la Suisse a interdit toute nouvelle construction de minarets, attend toujours que les autorités prennent position. Saisie, l’agence régionale de santé Rhône-Alpes n’a pas voulu le faire.

    Jacky Piggio, le responsable de la CGT, s’adresse donc une nouvelle fois à sa direction : « Que diriez-vous, Monsieur le directeur, si, demain, les membres du personnel venaient travailler avec un chapeau de paille, un béret basque, un béret savoyard ou le béret de Che Guevara ? »

    Le parisien - 03.12.09

     

  • L'enseignement du français n'a plus de valeur formatrice - le règne d'un jargon ridicule - les élèves ne lisent plus

    Les termes techniques ont envahi les cours de collège et de lycée. Au risque de dégoûter les jeunes des œuvres littéraires et de décourager les parents qui gardent comme référence le «Lagarde et Michard».

    Mais pourquoi diable ne lisent-ils pas ? C'est la question qui taraude aussi bien les professeurs de français que les parents soucieux de la culture de leurs enfants. «Quand je les récupère, le bac en poche, observe Clélia Barrier, jeune enseignante dans le supérieur, ils sont incapables de situer Ronsard ou Victor Hugo. Ils ne lisent pas. Et quand je leur fais étudier le plus beau texte écrit sur la démocratie, le «Discours aux morts» de Périclès, dans La Guerre du Péloponnèse, leur seul commentaire est : “C'est de la propagande.” Aucune émotion, aucune adhésion, aucune analyse.» Tout ce travail des professeurs, toutes ces heures de cours, pour en arriver là ?

    En août 2006, le journaliste alors chargé des pages éducation de Libération, Emmanuel Davidenkoff, publiait un livre étonnamment critique, au vu de ses articles, sur le système éducatif. La raison de cette soudaine prise de conscience ? Son impuissance à comprendre les cours abscons que subissait sa belle-fille en sixième. Tous les parents ont ainsi vécu des moments de solitude face à des «déictiques», des «focalisations internes» et des «schémas actanciels». Les plus lettrés ont osé se souvenir des Précieuses ridicules de Molière. Car ces notions importées de la linguistique et du structuralisme tels qu'on les étudie à l'université, ont peu de sens pour des gamins de 12 ans, qui plus est maîtrisant mal la langue. «C'est une étrange entreprise que d'équiper de béquilles des êtres à qui l'on n'a pas appris à marcher», écrivait, il y a dix ans, Michel Leroux, professeur de français, dans un texte publié par la revue Commentaire et intitulé «De l'élève à l'apprenant». De ce jargon, ils ne retiennent qu'une masse de mots savants qui peineront à masquer une incompréhension totale des textes. Les sujets du bac de français en 2009 confinaient ainsi à la pédanterie. Ceux qui demandaient, pour la série économique et sociale : «Dans quelle mesure le spectateur est-il créateur de la représentation ?», et, pour les bacs techno : «Le théâtre est-il seulement un art de l'artifice et de l'illusion ?» avaient sans doute oublié que très peu d'élèves fréquentent les salles de théâtre.

     

    Réformateurs technicistes

     

    Pour Agnès Joste, auteur en 2002 de Contre-expertise d'une trahison (Éd. Mille et Une Nuits), qui analysait l'évolution des programmes de français au lycée, «voilà vingt ans que l'on abreuve les enfants de termes techniques, certes passionnants, mais sans jamais se pencher sur le sens des œuvres. Alain Boissinot, inspecteur général de l'éducation nationale, s'était fait le chantre de ce qu'il appelait les “contenus objectivables” dans les programmes de français.» Autrement dit, des notions quasi scientifiques qui permettraient à l'étude de la littérature de sortir d'un flou jugé gênant. La bête noire de ces réformateurs aux aspirations technicistes ? Le vieux Lagarde et Michard, avec ses questions sur les «valeurs du héros» et la «morale» du texte. Un psychologisme, et donc un endoctrinement, inacceptable, qu'on a préféré remplacer, dans les années 1990, par l'analyse des «progressions à thème constant» ou à «thème éclaté». «Il ne s'agit surtout pas de dire que c'était mieux il y a quarante ans, nuance Cécile Revéret, auteur d'un petit livre, La Sagesse du professeur de français (L'œil neuf Éditions), racontant ses trente années d'expérience. On demandait de juger un texte, ce qui pouvait être paralysant. Il n'y a rien de plus difficile que de dire “pourquoi c'est beau”. Mais la linguistique et les figures de style ont pris toute la place. Pire, cette typologie des discours dont on leur rebat les oreilles, narratif, descriptif, argumentatif, incite les élèves à se méfier de l'auteur, à le soupçonner. Sous prétexte d'esprit critique, il s'agit de comprendre comment il cherche à nous influencer et de déjouer ses pièges. Or la littérature, ça nécessite de se laisser aller.»

     

    Susciter le désir de lire

     

    Ces professeurs de français en révolte contre l'enseignement que leur imposaient les programmes jusqu'en 2008 ne se veulent pourtant pas rétrogrades. «Les programmes de lycée, précise Agnès Joste, nous disent que l'étude du roman a pour but de “faire apparaître le fonctionnement et la spécificité du genre narratif”. Avec mes élèves, j'étudie Bel Ami, de Maupassant. Je leur montre qu'il y a dans le début du roman une double focalisation, d'abord externe, puis interne (on voit d'abord le personnage de l'extérieur, puis on pénètre ses pensées). Mais je n'utilise pas le texte comme prétexte pour étudier la focalisation. Au contraire, j'utilise cette notion pour leur expliquer qu'en entrant dans la tête du personnage, Maupassant nous le démasque.» Jean-Paul Brighelli, auteur de la Fabrique du crétin et professeur en classe préparatoire, renchérit : «Ce dont les élèves ont envie, c'est qu'on leur raconte des histoires, qu'on leur dise comment on raconte des histoires et pourquoi un auteur éprouve le besoin de raconter ces histoires. Quand on leur fait remarquer un procédé littéraire, surgit immanquablement cette question : “Vous êtes sûr que l'auteur l'a fait exprès ? ” Ils ont besoin qu'on leur montre qu'écrire relève d'un travail.»

    Rien de plus compliqué pour une institution comme l'éducation nationale que de susciter le plaisir de lire. Au point que les professeurs de français s'interdisent d'en rêver. Mais l'instrumentalisation de la littérature pour définir des situations de communication a peu de chances d'y parvenir. Le structuralisme dont se réclament les anciens programmes de collège et les actuels programmes de lycée prescrit que les sentiments d'un personnage sont «des sentiments de fiction et de langage». Comme un message envoyé aux jeunes lecteurs : tout cela n'a rien à voir avec la réalité et ne sert, bien sûr, à rien. «Au contraire, proteste Agnès Joste, les livres sont pour les jeunes autant de propositions d'existence, et même d'autorisations à penser.»

    Encore faut-il ne pas en effacer toute valeur formatrice ni toute dimension humaine, et - osons le terme - morale. À l'heure où certains professeurs font étudier 99 F, de Frédéric Beigbeder, à leurs élèves de troisième, l'auteur de Contre-expertise d'une trahison plaide pour des programmes qui tout simplement se focaliseraient sur la culture que doivent acquérir les élèves, et sur ces auteurs qu'ils ne devraient pas avoir manqués à leur sortie du système scolaire. Une suggestion lancée vers la Rue de Grenelle, à l'heure où la réforme du lycée implique une refonte des programmes.

    Le Figaro - 03 décembre 2009