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Blog - Page 1727

  • L'opéra de l'été

    Le vent pétrissait la mer en vagues étincelantes

    Qui s’abattaient et retombaient en grands jupons d’écume,

    Et des voiles légères aux couleurs pimpantes

    Dansaient dans le soleil pareilles à des plumes,

    Ecrivant  sur la mer et dans les airs

    Le ballet triomphant de l’été éphémère.

     

     

    Gaëlle Mann - 4 août 2009

     

  • CHARD Le matador

    Chard matador juif.gif
    (Cliquez sur le dessin pour le voir en entier)

  • Le sioniste Rasmussen porte-parole du Nouvel Ordre Mondial

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    Rasmussen le 3 août 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Le nouveau Secrétaire général de l'Otan, le danois Anders Fogh Rasmussen, a plaidé lundi pour un engagement fort de l'Alliance en Afghanistan afin d'éviter que ce pays "ne redevienne une plaque tournante du terrorisme international".

     Après plus de sept ans à la tête du gouvernement danois, cet homme de 56 ans, fidèle allié des Etats-Unis, a été désigné en avril Secrétaire général de l'Otan pour quatre ans.

    Il prend la tête de l'Alliance alors que celle-ci est confrontée à une recrudescence de la violence en Afghanistan, à l'approche des élections présidentielle et provinciales du 20 août.

    "Au cours de mon mandat, j'espère que nous parviendrons à aider les Afghans à prendre en charge leur sécurité, mais que cela soit clair pour les talibans, cela n'est en rien une stratégie de sortie", a-t-il insisté.

    "L'Otan ne se prépare pas à partir. Nous resterons en soutien aussi longtemps que cela sera nécessaire", a-t-il assuré.

     Mais pour stabiliser l'Afghanistan, "l'effort doit être international, militaire et civil, avec une plus grande part de l'effort faite par les Afghans eux-mêmes", a-t-il ajouté.

    "Ce ne sera pas facile, mais cela peut être fait, et nous le ferons", a-t-il souligné, en refusant de s'enfermer dans un calendrier de retrait des troupes alliées d'Afghanistan.

    A plus court terme, M. Rasmussen a souligné l'importance de la "crédibilité" des élections du 20 août, pour lesquelles l'Otan "fait sa part de l'effort" en transportant notamment du matériel électoral et en aidant la police et l'armée afghanes.

    Les relations entre l'Otan et la Russie seront par ailleurs une autre de ses principales priorités, a souligné l'ancien Premier ministre danois, en souhaitant un renforcement de la coopération sur les "questions d'intérêt commun", telles que la lutte contre le terrorisme.

    "Mais je ne suis pas un doux rêveur. Il y aura des sujets fondamentaux sur lesquels nous ne serons pas d'accord", a-t-il reconnu.

    "La Russie doit remplir intégralement ses obligations internationales, y compris en respectant l'intégrité territoriale et la liberté politique de ses voisins", a-t-il averti.

    La guerre entre la Russie et la Géorgie d'août 2008 a eu un "impact très négatif sur la relation entre la Russie et l'Otan", a-t-il rappelé.

    "Mais ces différences ne doivent pas cacher le fait que nous avons des intérêts sécuritaires communs", a-t-il répété, en assurant que "l'Otan n'était pas un ennemi de la Russie".

    AFP. 03.08.09

    Très impliqué en politique étrangère, on lui doit à l'issue de la présidence danoise de l'Union européenne lors du sommet européen de 2002, l'élargissement de l'Union aux pays de l'Est. Proche de l'administration Bush, il soutiendra en 2003 la guerre en Irak en y envoyant des troupes danoises, mettant fin à près de 100 ans de non engagement militaire du pays.

    Il soutiendra la détention contestée de terroristes présumés à Guantanamo. Sous son gouvernement, le Danemark sera l'un des premiers pays à envoyer des troupes en Afghanistan, faisant du Danemark le premier contributeur de l'Otan par le nombre de soldats impliqués (et celui qui a subi le plus de pertes proportionnellement à sa population).

    Anders Fogh Rasmussen a été choisi pour remplacer Jaap de Hoop Scheffer au poste de secrétaire général de l'OTAN lors du sommet de Strasbourg-Kehl le 4 avril 2009, avec entre autres le soutien de la France, de l'Allemagne, du Royaume-Uni et des États-Unis.

  • Atterrissage d'urgence à Miami d'un Boeing 767 reliant Rio à Houston

    avion continental Boeing.jpg
    Un Boeing 767 de Continental Airlines reliant Rio de Janeiro à Houston a dû se poser en urgence à Miami, lundi à 5 h 30 locales (11 h 30 heure de Paris), une heure après avoir subi de fortes turbulences. L'appareil se trouvait alors à 80 km au nord de la République dominicaine, à 11.000 mètres d'altitude.


    D'après la compagnie aérienne, sur les 168 passagers du vol, 35 ont été blessés. Sept d'entre eux ont été transportés dans un hôpital proche de l'aéroport. Les autres souffriraient de contusions au dos ou à la nuque. "Aucun passager n'est en danger de mort", a assuré Elkin Sierra, un porte-parole des pompiers, qui n'a pas précisé la nationalité des blessés. "Un des passagers nous a raconté que les turbulences ont duré dix secondes. Il y a alors eu un mouvement de panique dans l'avion, qui a cessé lorsque l'appareil s'est rétabli et qu'il s'est posé sans encombre", a expliqué le pompier.

    Le Point - 03.08.09

  • USA: un camp de concentration pour "terroristes" remplacera Guantanamo...

    Camp pour terroristes aux USA.jpg
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Deux choix sont à l'étude, dans le Kansas et le Michigan, pour le transfert des 229 détenus de la «guerre contre le terrorisme» avant le 22 janvier prochain.

    Pour la Maison-Blanche, ce serait la moins pire des solutions. Une sorte de Guantanamo amélioré, sur le sol américain, géré à la fois par les ministères de la Justice, de la Défense et de la Sécurité intérieure. Deux sites ont été retenus par les autorités : la prison militaire de Fort Leavenworth, dans le Kansas, et une prison de haute sécurité dans le Michigan.

    La commission chargée d'étudier le transfert des détenus, avant la fermeture prévue de la base de Guantanamo le 22 janvier prochain, doit faire des propositions concrètes ce mois-ci à la Maison-Blanche. Le complexe carcéral abriterait des salles d'audience et des commissions militaires pour juger quelque 60 à 80 terroristes ou «djihadistes» présumés, selon les critères du ministère de la Justice. Il disposerait d'espaces de vie en quasi-liberté pour la cinquantaine de détenus qui doivent être libérés mais dont aucun pays ne veut pour l'instant.

    Enfin, des cellules de sécurité maximale accueilleraient les prisonniers considérés comme trop dangereux pour être libérés. Ces derniers ne peuvent passer devant un tribunal, faute de preuves contre eux ou parce que leurs aveux ont été obtenus par la force ou encore parce que leur jugement rendrait publiques des informations classées secrètes.

    Un complexe unique possède plusieurs avantages. Il éliminerait les risques associés au transport de détenus vers différents tribunaux, et permettrait de limiter la controverse politique à un État. Mais il représente aussi un énorme défi politico-juridique et logistique. Avant de débloquer une enveloppe de 80 millions de dollars, le Congrès exige des garanties de la Maison-Blanche : que le transfert des détenus de Guantanamo soit sans danger pour les Américains. L'opinion publique est très réservée à l'idée de les accueillir sur le sol américain et une partie de la classe politique, démocrates et républicains confondus, y est radicalement opposée.

    Le leader des républicains à la Chambre des représentants, qui avait déclaré en mai dernier que «les électeurs ne veulent pas de ces terroristes dans leur voisinage», a réitéré son opposition à un projet «mal conçu». Si les élus du Michigan y semblent favorables en pariant sur un renflouement des caisses de leur État et la création d'emplois grâce à un important soutien financier de Washington, le Kansas ne veut, lui, rien savoir.

    Selon Scott Silliman, directeur du centre sur le droit de l'Université de Duke, le projet ne verra de toute façon le jour que si le Congrès accepte de voter de nouvelles lois. Sinon, «tout ce que l'on fera, c'est créer un nouveau Guantanamo au Kansas ou ailleurs». Les experts légaux font valoir notamment qu'il sera particulièrement difficile de trouver des jurés dans les zones rurales de l'État choisi pour les procès qui devront se tenir devant une cour civile à l'intérieur du complexe. La venue de jurés d'autres États est envisageable, mais présenterait le risque d'ouvrir trop grand la prison à des gens de l'extérieur.

    D'autres questions se posent sur l'avenir des détenus aptes à être libérés ou sur le statut légal des plus dangereux, emprisonnés pour une durée indéterminée. Les autorités envisagent des réexamens périodiques de leurs dossiers sous contrôle du Congrès, mais les défenseurs des libertés civiles sont très critiques.

    Barack Obama a un peu moins de cinq mois pour venir à bout du dossier.

    Le Figaro - 3 juillet 2009

  • Toute honte bue, Philippe de Villiers se rallie à Sarközy - Ce n'est pas pour nous surprendre!

    Vidéo: Quand Philippe de Villiers comparait Sarközy au lapin tambour Duracell en 2007...

    http://www.youtube.com/watch?v=HejpDV0wFWs

    Jusqu'à présent très critique envers le chef de l'Etat, le président du Mouvement pour la France devrait intégrer en septembre le comité de liaison de la majorité présidentielle, qui réunit l'UMP, le Nouveau Centre et la Gauche moderne.

    Jamais avare jusqu'à présent en critiques et déclarations choc envers le chef de l'Etat, Philippe de Villiers met aujourd'hui sa fierté de côté. Selon Libération, l'élu vendéen devrait annoncer courant septembre son entrée au comité de liaison pour la majorité présidentielle. Grande couronne de l'UMP réunissant les déçus du socialisme et du Bayrouisme, de la Gauche moderne au Nouveau centre en passant par Eric Besson, ce comité piloté par Jean-Claude Gaudin entend coordonner le Mouvement populaire et ses partis alliés, notamment à l'approche des élections régionales. «Cette proposition m'a été faite par Nicolas Sarkozy lors de notre dernière rencontre. Il m'a proposé de participer à cette structure. Je pense que ma réponse sera positive», lâchait ce week-end l'intéressé dans les colonnes de Libération.

    La faute à des finances en berne et à des résultats peu brillants aux dernières élections. 2,23% au scrutin présidentiel de 2007. 4,8% aux européennes et un seul siège sauvé à Bruxelles : le sien. Le président du Mouvement pour la France doit bel et bien se résoudre à rejoindre la sphère du président de la République, qu'il aimait tant critiquer en public jusque là. Comme en raillant en plein meeting un Nicolas Sarközy qu'il comparait au «lapin tambour Duracell»... (voir la vidéo)

    Un membre de la direction du MPF a beau préciser que «Philippe de Villiers participera en son nom propre à ses travaux, pas en tant que président du MPF», un autre estime qu'«il faut bien se rendre compte que l'électorat ne nous suit pas forcément dans notre stratégie d'opposition au gouvernement». Machine arrière, donc. «J'ai réalisé mes meilleurs scores électoraux quand j'étais dans la majorité présidentielle», reconnaît encore Villiers dans Libération, en faisant référence au scrutin européen de 1994.

    Ce changement de cap, contraint et soudain, devrait d'une part renforcer l'UMP lors des élections régionales de 2010, et surtout permettre au MPF de survivre à la marge du parti présidentiel, et prendre quelques sièges ici et là. Le poids de Villiers en Vendée pourrait notamment faire repasser à droite les Pays de la Loire, à gauche depuis 2004. Et même s'il continue de refuser à admettre un quelconque intérêt gouvernemental, des bruits de couloir laissent entendre que l'homme du Puy-du-Fou pourrait malgré tout obtenir un maroquin, même modeste, dans un prochain remaniement. «La machine UMP a aujourd'hui tendance à écraser tout le monde. Il vaut mieux donc être à l'intérieur, plutôt que de se cantonner à un statut d'opposant de luxe», note un membre de la direction du MPF.

    Le Figaro - 03.08.09

  • VIDEO MOZART - Symphonie n°40 (1788)

    http://www.youtube.com/watch?v=aZD9nt_wsY0

    Wolfgang Amadeus Mozart, né à Salzbourg, principauté du Saint-Empire romain germanique, le 27 janvier 1756, mort à Vienne le 5 décembre 1791, est considéré comme l’un des plus grands compositeurs de la musique classique européenne.

    Bien que mort à trente-cinq ans, il laisse une œuvre importante (626 œuvres sont répertoriées dans le Catalogue Köchel) qui embrasse tous les genres musicaux de son époque.

  • Alistair, 3 ans, violé et battu à mort par le compagnon de sa mère

    Un enfant de 3 ans a été mortellement blessé à Pamiers, dans l'Ariège, et son "beau-père" qui s'en occupait ce jour-là, soupçonné de l'avoir violenté, a été mis en examen et incarcéré, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

    Les secours ont essayé de réanimer l'enfant mais il est mort à l'hôpital à 17h45.

    Les médecins constateront alors des blessures au menton, au ventre et aux parties génitales, ce que confirmera l'autopsie qui révèle des hématomes à l'intérieur du corps, incompatibles avec une chute d'un lit de 89 cm de haut.

    Le "beau-père", âgé de 26 ans, a été placé en garde à vue vendredi, puis entendu par un juge à Toulouse, qui l'a mis en examen pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner*, par personne ayant autorité, sur un mineur de moins de 15 ans".

    L'homme, qui a été placé en détention provisoire à Foix, continue de nier et sa compagne, 26 ans également, le soutient.

    AFP. 02.08.09

    * "sans intention de la donner": qu'est-ce qu'en sait le juge?

    Pauvre petit, victime du dégénéré avec qui couchait sa mère...

  • Génétique

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  • Ce sont ceux-là qui meurent en Afghanistan

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    Le caporal Anthony Bodin, tué samedi à 22 ans
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    Prise d'armes du 3ème RIMA de Vannes
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
    « Il était trop jeune pour mourir ». Dans son appartement à l’étage d’un immeuble HLM de Dinan, Christine, la maman d’Anthony Bodin, le jeune militaire de 22 ans tué hier en Afghanistan, a les larmes aux yeux. « Hier quand j’ai vu le colonel, un gendarme et le maire sur le pas de la porte, j’ai compris tout de suite. »

    Passionné de moto, Anthony Bodin avait décroché un BEP mécanique moto et cycles au lycée Jean Jaurès à Rennes. « Mais comme il n’avait pas trouvé de travail, il s’était engagé dans l’armée il y a trois ans et ça lui plaisait beaucoup. » Il exerçait dans une unité de chars du 3e régiment d’infanterie de marine basé à Vannes.

    Fierté de sa maman et de ses deux jeunes frères de 17 et 20 ans, le portrait d’Anthony en tenue militaire trône sur le buffet du salon. Entre deux missions il rentrait à Dinan retrouver sa famille et Maxime, son meilleur copain rencontré au collège Roger Vercel, avec qui il partageait des balades à moto ou en quad. « Il venait d’être choisi comme parrain du fils de Maxime qui vient de naître, il n’aura même pas connu son filleul », se désole la mère d’Anthony.

    Sa maman a encore du mal à croire que le drame est arrivé. « Anthony était un bon vivant, il ne méritait pas de mourir. Il était parti en Afghanistan le 6 juillet et m’avait promis de revenir pour Noël. Il n’a jamais raté une fête familiale. » La maman ne sait pas encore quand le corps de son fils sera rapatrié en France. Une chose est sûre pour l’hommage qui lui sera rendu, elle veut des fleurs jaunes et blanches. « C’est ce qu’il m’offrait toujours pour mon anniversaire ».


    Fabienne RICHARD - Ouest-France - 02.08.09
    Nous adressons nos condoléances émues à la famille et aux amis d'Anthony Bodin.
    Qu'il repose en paix!

  • Kouchner justifie l'engagement de la France en Afghanistan en fidèle chien de garde du N.O.M

    Bernard Kouchner - 2 août 09.jpg
    Un bla-bla-bla criminel et mensonger

    Après la mort d'un vingt-neuvième soldat français, le chef de la diplomatie française justifie l'engagement de la France en Afghanistan.

    LE FIGARO. - Que pensez-vous du rapport britannique publié dimanche qui déplore l'absence d'une «vision et d'une stratégie cohérentes basées sur les réalités de l'histoireet de la culture afghanes» ?

    Bernard KOUCHNER. - Tout d'abord, je voudrai saluer le courage et le professionnalisme des soldats français. L'histoire de l'Afghanistan, je la con­nais bien. J'ai fréquenté l'Afghanistan pendant sept ans, plusieurs mois par an, en tant que médecin. Bien sûr qu'il faut se demander quels buts nous poursuivons et quels sont les résultats. Après les attentats du 11 septembre 2001, l'objectif était de lutter contre al-Qaida. Puis la communauté internationale s'est engagée à défendre l'existence d'un gouvernement démocratique. Même si les pratiques en Afghanistan ne sont pas toujours celles de la démocratie occidentale.

    Nous n'allons pas imposer la paix, mais nous pouvons créer les conditions pour y parvenir. Pour cela, il nous faut être en phase avec la population. C'est notre stratégie, et j'ai pu moi-même constater qu'à Kapisa (zone sous commandement français, NDLR) cette collaboration avec les civils est devenue une réalité. Cette région est très pauvre. Nous avons contribué par exemple à la construction de hangars pour stocker les grains de grenade, seule richesse locale, et les vendre ainsi à un meilleur prix. Nous avons lancé également des projets médicaux, scolaires … La paix, nous voulons la construire avec les Afghans, je dirais même sous la direction des Afghans. Cela, évidemment, ne plaît pas aux talibans, mais c'est ainsi que nous devons agir si nous voulons instaurer la confiance.

    Les Américains partagent-ils ce point de vue ?

    Les Américains ont changé de stratégie depuis l'arrivée d'Obama. Ils ont compris que si on ne convainc pas la population, c'est perdu d'avance.

    Certains experts estiment que la paix ne sera possible qu'en dialoguant avec les talibans.

    Bien entendu qu'il faut négocier avec les talibans. En tout cas, avec ceux qui sont prêts à déposer les armes et à dialoguer. Mais ce n'est pas à nous de le faire, c'est un sujet qui relève de la responsabilité des autorités afghanes élues. Pour le moment, la seule tentative de négociations, ap­puyée par le président Karzaï, a eu lieu en Arabie saoudite sous la houlette du prince Saqri. Certains ont tenté localement de prendre contact avec les talibans pour diverses raisons, militaires, d'organisation locale. Il faut surtout une attitude coordonnée des alliés et il faut que les conditions soient réunie. C'est une opération des Nations unies, il ne faut pas l'oublier. Rien ne serait pire que de négocier chacun de son côté.

    Pourquoi ces contacts n'ont-ils pas abouti ?

    Parce que les talibans ne veulent pas la paix. Ou plus exactement, il y a deux sortes de talibans. Il y a ceux qui pourraient être intégrés dans un gouvernement légal, et le président Karzaï s'est déjà dit prêt à les accueillir à Kaboul dès qu'ils voudront négocier. C'est avec les talibans qui auraient le goût et surtout le respect d'un certain nombre de règles que la paix sera possible. À terme, c'est avec eux que le futur président fera la paix. Et puis il y a les partisans du djihad global. Ceux-là se refusent à négocier.

    Dans ces conditions, quelle crédibilité accorder à la présidentielle du 20 août prochain ?

    Si les Afghans parviennent à voter de la façon la plus régulière possible, ce sera un gros échec pour les talibans. Maintenant, il faut se demander comment procédera le futur gouvernement. La Constitution afghane ne prévoit pas de premier ministre. Il y a des propositions pour que les quatre départements ministériels les plus conséquents (sic)- l'armée, l'économie, l'éducation, la santé - soient administrés par un superministre ou un coordinateur, ce qui nous permettrait de suivre les efforts entrepris. Pour le moment, on sait par où ne passe pas l'argent, c'est-à-dire qu'il en arrive encore trop peu à la population et c'est cela que nous nous employons collectivement à corriger.

    Le Figaro - 02.08.09

  • L'OTAN s'enlise en Afghanistan pour de faibles résultats - rapport accablant des Britanniques

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    Soldat britannique aux aguets dans la vallée d'Helmand à la tombée de la nuit
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Les députés britanniques ont rendu dimanche un rapport accablant sur la mission des forces internationales en Afghanistan, moins efficace que prévue. Les élus mettent notamment en cause «l'éparpillement des objectifs et le manque de sensibilité culturelle».

    Alors que l'Afghanistan connaît à l'approche de la présidentielle du 20 août une flambée de violence, des députés britanniques ont publié dimanche un rapport au vitriol sur l'efficacité de la mission de l'Otan dans le pays. «En huit ans, l'Alliance n'a pas rempli les objectifs promis», déplorent les députés de la commission des Affaires étrangères des Communes. «L'effort international a donné beaucoup moins de résultats que prévu. Son impact a été considérablement affaibli par l'absence d'une vision cohérente basée sur les réalités de l'histoire, de la culture et de la politique en Afghanistan», écrivent-ils.

    En cause notamment, «l'important manque de sensibilité culturelle» de certains militaires et les bombardements aériens meurtriers pour la population civile. Cela a amoindri «le soutien des Afghans aux troupes», pointe le rapport. La mauvaise organisation des priorités de l'Otan est aussi responsable de ce mauvais bilan. «Des fautes évitables, comme l'éparpillement ou les chevauchements dans les prises de décision rendent aujourd'hui» la tâche de l'Alliance «beaucoup plus difficile». L'Occident est aussi desservi dans ses efforts par l'absence de «progrès tangible dans la lutte contre la corruption». «Une force de police corrompue pousse les Afghans à chercher la justice auprès des talibans», s'alarment les députés.

    L'Otan devrait également songer à mieux répartir l'effort de guerre entre tous les pays membres. «L'incapacité de certaines nations à faire en sorte que le fardeau soit partagé exerce une tension inacceptable sur une poignée de pays». Le risque est grand de voir les efforts de l'Otan entravés et sa réputation en tant qu'alliance militaire, à même de mener des opérations en dehors de son périmètre, gravement atteinte», lit-on dans le rapport

    Ce document accablant survient à un moment critique pour l'Alliance atlantique. La force a perdu en juillet 75 hommes, un record absolu depuis la chute des talibans fin 2001. Le mois d'août ne s'annonce guère meilleur. Pour la seule journée du 1e août, l'Otan a annoncé le décès de six de ses soldats, trois Américains, un Français du 3e Rima, basé à Vannes et deux soldats dont la nationalité n'a pas été précisée. Toutefois, les députés insistent : il n'est pas question de retrait. La communauté internationale doit rester jusqu'à ce que les autorités afghanes soient «en mesure de prendre le contrôle de leur propre sécurité. Ceci doit être l'objectif premier».

     

    La stratégie de Londres aussi très critiquée

     

    Les députés britanniques sont d'une même sévérité lorsqu'il s'agit d'évaluer la stratégie britannique en Afghanistan. «Notre déploiement dans la province du Helmand a été compromis par une planification irréaliste, un manque de coordination entre les services et d'une manière cruciale, par une incapacité à donner une orientation claire aux militaires», estiment les députés. Non seulement Londres, distrait par son intervention en Irak, a donné des consignes imprécises mais il a mal jugé les attentes des Afghans. Le gouvernement britannique a aussi pénalisé ses troupes en n'envoyant pas suffisamment d'hommes dans le Helmand, en proie à l'insurrection talibane.

    En outre, l'armée britannique, engagée au nom de la lutte contre le terrorisme international, se concentre sur des tâches trop lourdes et non prioritaires comme la lutte contre la drogue. «En acceptant d'être le principal responsable de la lutte contre les narcotiques, l'Angleterre a reçu un calice empoisonné». 267 millions de dollars ont été dépensés dans cet effort anti-drogue entre 2004 et 2008 sans résultats : la production d'opium a triplé sur la même période, note le rapport.

    Londres doit «concentrer ses ressources limitées sur une priorité comme la sécurité», recommandent les élus. Les députés soulignent également que la menace d'al-Qaïda émane désormais du Pakistan et non plus de l'insurrection talibane afghane. Le réseau de Ben Laden a potentiellement accès à l'arsenal nucléaire d'Islamabad. Ce rapport devrait embarrasser un peu plus le gouvernement de Gordon Brown dont l'action en Afghanistan est sur la sellette depuis l'explosion des pertes dans les rangs britanniques.

    22 soldats ont été tués pour le seul mois de juillet.

    Le Figaro - 02.08.09

  • Décès du traître Francis Jeanson

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    Le philosophe Francis Jeanson, fondateur d'un réseau de soutien au FLN pendant la guerre d'Algérie (réseau dit des "porteurs de valise"), est mort à 87 ans, hier soir près de Bordeaux, a-t-on appris auprès de sa famille.

    Auteur de nombreux ouvrages notamment sur Jean-Paul Sartre dont il était très proche, collaborateur de la revue Les Temps modernes, Francis Jeanson est mort à la Clinique d'Arès où il avait été hospitalisé, a précisé son fils Olivier.
    Le Figaro - 02.08.09

  • SOS chats et chatons abandonnés

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    Au refuge de Chamarande le 23 juillet 2009

     Dans les locaux de la Société protectrice des animaux (SPA) à Chamarande, des dizaines de chatons attendent d’être recueillis. Le refuge le plus grand de l’Essonne abrite plus d’une centaine de chiens en ce moment.

    « On est saturé, c’est la pire période pour les refuges », reconnaît-on ici. Mais le site accueille également une centaine de chats, adultes ou non. Et il s’agrandit.
    Actuellement en construction, une chatterie, prévue pour 50 protégés, doit s’ouvrir en octobre. Elle a été pensée pour les félins avec des espaces en hauteur, sur lesquels ils pourront s’installer. L’an dernier, la SPA de l’Essonne a placé environ 170 matous contre 450 chiens.

    « Brûlé pour faire disparaître un tatouage »

    Jusque-là, Shadok, Azazel et les autres n’ont pas eu de chance. Certains ont été ramassés dans la rue ou les bois, saisis dans des élevages plus ou moins légaux… Parfois, les arrivants ont été maltraités. « Brûlés pour faire disparaître le tatouage par exemple », explique Simone Dias, la représentante essonnienne de la SPA. Il arrive que les propriétaires viennent directement à la SPA se débarrasser de leurs animaux.
    « Pour les chats, on vient en nous disant : Je suis allergique. Des animaux âgés, comme si l’on ne pouvait pas s’en rendre compte avant », s’agace Geneviève du Boisrevenu, la trésorière.
    A Chamarande, sept salariés et une vingtaine de bénévoles soignent et câlinent les animaux. Grizzli, lui, va mieux. Trouvé dans un équestre à Etampes, apporté par la police municipale, ce matou gris est arrivé abîmé. Aujourd’hui en forme, il dort sur une chaise en attendant un maître. Pour adopter, comptez 80 € pour un chat, 100 € pour un chaton. « Une participation pour la nourriture et les soins. On castre les mâles, stérilise les femelles, rappelle Simone Dias. Cela n’est pas gratuit. »
    Départementale 99, lieu-dit le Poirier-Rouge à Chamarande. Accès par la N 20. Tél. 01.60.82.32.93 ou http://chamarande.spa.asso.fr.

     

    Le parisien - 2 août 2009

  • Un nouveau variant du VIH identifié

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    Trois gorilles
    Une équipe de virologues français a identifié un nouveau variant du VIH de type 1, virus à l'origine de la majorité des cas de sida, génétiquement très proche du virus d'immunodéficience simien SIVgor découvert récemment chez le gorille.

    Il existe deux types de virus du sida, le VIH-1, majoritaire, et le VIH-2 peu fréquent. Le VIH-1 est divisé en trois groupes : M, à l'origine de la pandémie mondiale et deux autres groupes très rares, O et N.

    Le nouveau variant identifié par l'équipe de Jean-Christophe Plantier (Laboratoire associé au Centre national de référence du virus de l'immunodéficience humaine, Centre hospitalier de Rouen) semble être le prototype d'un nouveau groupe du type VIH-1, appelé groupe P par les chercheurs.

    Le VIH-1 est relié au virus d'immunodéficience du chimpanzé, même si le SIV du gorille a pu être suspecté d'être à l'origine du groupe N, a expliqué uune des chercheuses, Marie Leoz. Pour ce qui du nouveau variant, le SIV du gorille "est pour l'instant la source qui est la plus proche", a-t-elle indiqué. "Mais il est assez difficile de dater quand cette transmission aurait pu avoir lieu". "Ca ne fait que peu de temps qu'on sait que le gorille est également infecté par un SIV, donc très peu de souches sont disponibles", ajoute-t-elle.

    Le nouveau variant a été identifié chez une patiente originaire du Cameroun qui présentait un profil rare. Les chercheurs ont d'abord pensé qu'il pouvait appartenir au groupe O, mais l'étude de son génome complet (séquençage) a permis d'établir qu'il s'agissait d'un nouveau groupe.
    Le Figaro - 02.08.09

  • JOHN MARTIN (1789-1854)

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    Le Barde - 1817
    Le barde se retrouve dans tout le domaine celtique : bardos en gaulois, bard en irlandais, bardd en gallois, barz ou barth en breton et en cornique. Dans la civilisation celtique de l'Antiquité, c'est un poète et chanteur qui tient une place prépondérante dans la société en perpétuant la tradition orale. Il appartient à la classe sacerdotale, de même que les druides  et les vates.
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    Le Pandemonium - 1841
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    Le Grand Jour de Colère -1853
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    John Martin est un célèbre peintre et graveur anglais de la première moitié du XIXe siècle.

  • Iran: des manifestants se repentent lors de leur procès

    Plusieurs personnes, dont un membre du camp réformateur, accusées d'avoir participé à des manifestations contre la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad ont affirmé samedi devant un tribunal de Téhéran avoir commis une erreur en prenant part aux protestations.

    Sur le banc des accusés, Mohammad Ali Abtahi, ancien vice-président sous le mandat du président réformateur Mohammad Khatami (1998-2005), a affirmé que "la question des fraudes était un mensonge sorti pour provoquer des émeutes".

    M. Abtahi figure parmi la centaine de personnes -dont plusieurs réformateurs- jugées à partir de samedi par ce tribunal révolutionnaire et accusées de troubles à l'ordre public lors des manifestations post-électorales.

    Celui qui fut conseiller du candidat Karoubi a en outre affirmé que les réformateurs, notamment les leaders de l'opposition, avaient trahi le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.

    "Je pense que les réformateurs ont mené des actions pour limiter la marge de manoeuvre du Guide", a-t-il dit.

    M. Abtahi a parlé d'un "serment" de solidarité passé entre MM. Moussavi, Khatami et l'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani.

    "Moussavi ne connaissait probablement pas le pays, mais Khatami connaissait parfaitement la situation. Il connaissait la puissance du Guide, mais il a rejoint Moussavi et ça c'était une trahison", a indiqué M. Abtahi, ajoutant que M. Rafsandjani voulait se venger de sa défaite à la présidentielle de 2005 remportée par M. Ahmadinejad.

    M. Abtahi a encore affirmé avoir commis une "erreur" en participant aux rassemblements, reprochant à M. Karoubi de l'y avoir poussé.

    Les accusés encourent une peine de cinq ans de prison, selon Fars qui a précisé que s'ils étaient reconnus coupables d'être "mohareb" (ennemi de Dieu), ils risquaient la peine de mort.

    Jusqu'à 2.000 personnes ont été arrêtées et une trentaine d'autres tuées lors des manifestations. Environ 250 manifestants demeurent emprisonnés.

    Le journaliste irano-canadien Maziar Bahari, travaillant pour Newsweek, a lui demandé pardon au guide suprême lors d'une déclaration à la presse à la sortie de l'audience, selon l'agence Irna.

    "Inconsciemment, j'ai participé à la révolution de velours" que l'Occident voulait organiser en Iran avec l'aide de ses médias, a-t-il déclaré.

    "Les médias étrangers avaient un rôle de premier plan dans les manifestations pacifiques ou violentes. Je demande pardon et grâce au guide suprême pour avoir participé à ces rassemblements ayant porté atteinte à la sécurité nationale", a-t-il ajouté.

    Le sociologue irano-américain Kian Tajbaksh, également sur le banc des accusés, a affirmé qu'un projet de longue date des Etats-Unis visait à changer le régime iranien.

    "Les vrais responsables des manifestations sont des organes gouvernementaux, semi-gouverneemntaux et services de renseignements implantés aux Etats-Unis", a-t-il dit, selon l'agence Irna.

    Vendredi, le gouvernement iranien avait de nouveau désigné les pays occidentaux, et particulièrement la Grande-Bretagne comme responsables des manifestations.

    AFP. 1er août 2009

  • Attentats en Espagne et services secrets étrangers

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    MOSCOU, 30 juillet - RIA Novosti. Les attentats en Espagne seraient organisés par des services de renseignements étrangers plutôt que par l'organisation séparatiste basque ETA, a estimé jeudi à Moscou Pavel Zolotarev, professeur à l'Académie des sciences militaires russe, dans une interview à RIA Novosti.

    Les membres d'ETA (Euskadi Ta Askatasuna, pour "Pays basque et liberté" en basque) "n'en ont pas besoin s'ils luttent effectivement pour l'indépendance des Basques. Ces attentats ne sont pas liés au 50e anniversaire de cette organisation. A mon avis, ils ont été organisés par les services secrets d'un État étranger", a indiqué M.Zolotarev, directeur adjoint de l'Institut russe des Etats-Unis et du Canada.

    "Il est évident pour un spécialiste que les services secrets sont liés avec les organisations terroristes et les associations criminelles, parce qu'il doivent y infiltrer leurs agents. C'est le cas au Kosovo où opèrent les services de renseignement américains et en Inde, à Mumbaï. (...) A présent, quelque chose se passe autour de l'Espagne", a-t-il ajouté.

    Les Basques et leur organisation ETA n'ont pas besoin de ces attentats, de l'avis de l'expert. "Ceux qui comptent tirer profit de ces attaques, les font coïncider avec le 50e anniversaire" de l'ETA, a-t-il noté avant d'appeler les dirigeants de tous les pays à contrôler les activités des services de renseignement.

  • Sodome et Gomorrhe au coeur de Tel Aviv - un inconnu ouvre le feu

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    La destruction de Sodome et Gomorrhe par John Martin -1852
    (Cliquez sur le tableau pour le voir en totalité)

    Deux personnes ont été tuées samedi soir à , par des tirs d'un inconnu. Huit autres personnes ont été blessées. Le drame s'est déroulé près d'un de la communauté homosexuelle, selon les services d'urgence.

    Un inconnu a ouvert le feu sur un attroupement de membres de la communauté de gays et lesbiennes rue Nachmani, au coeur de Tel Aviv, avant de prendre la fuite.

    Des représentants de la communauté homosexuelle ont estimé qu'il s'agissait d'une attaque homophobe.

    Le parisien - 1er août 2009