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Blog - Page 1728

  • L'agresseur sexuel d'une adolescente de 13 ans à La Rochelle est un Réunionnais déjà condamné pour viol

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    Jean-Sylvestre Calogine et sa compagne

    Jean-Sylvestre Calogine, un Réunionnais de 38 ans, est depuis mercredi mis en examen et écroué à La Rochelle pour enlèvement de mineur, séquestration, agression sexuelle et tentative de viol. Le 30 juin dernier, avec de l’aide de sa compagne, ce marginal enlevait dans la rue une adolescente de 13 ans avant de lui faire subir un véritable calvaire.

    CHARENTE-MARITIME. C’est une bien sordide affaire impliquant un Dionysien qui vient d’être résolue par les policiers de la brigade des mineurs de la sûreté urbaine de La Rochelle (17) et qu’a révélé le quotidien Sud-Ouest dans son édition d’hier.

     Le 30 juin dernier, vers 11 h, Jean-Sylvestre Calogine, un marginal de 38 ans originaire de l’île, aborde avec sa compagne une jeune fille de 13 ans qui attend sa mère à l’arrière d’une voiture garée devant un lycée rochelais. La femme, âgée de 41 ans, s’installe au volant tandis que le Réunionnais monte précipitamment à l’arrière, à côté de l’adolescente qu’il menace à l’aide d’une bombe lacrymogène. La voiture démarre et va tourner plusieurs heures dans la ville, le trentenaire enchaînant les agressions sexuelles sur la mineure tandis que sa compagne conduit le véhicule. Vers 15 h, tous trois arrivent au pavillon abandonné que squatte le couple depuis quelques jours.

     Et alors que la femme repart pour acheter de l’alcool, Jean-Sylvestre Calogine ligote la collégienne avec des fils électriques et la bâillonne avec un morceau de tissu. Pendant une heure, l’agresseur tente de violer sa victime, l’étranglant, lui donnant des coups de poings. Mais l’ado ne se laisse pas faire et, excédé, l’homme quitte un instant la chambre en promettant de revenir. La victime met à profit cet instant de répit pour se défaire des liens qui l’entravent et s’enfuit par la fenêtre, pour se réfugier chez des voisins.

    Arrêté lors d’un contrôle de routine

    Alertés, les policiers vont d’abord perdre la trace du couple, en fuite. Ils disposent cependant d’un signalement précis des deux personnes que la jeune fille a gardé en mémoire et va restituer aux enquêteurs avec beaucoup de courage et de détermination. Le Réunionnais, cheveux longs et moustache, porte un dragon tatoué sur le bras. Les techniciens de l’identité judiciaire collectent également plusieurs empreintes ADN dans le véhicule et sur les lieux de l’agression. Le portrait-robot ne sera finalement pas diffusé au public, mais c’est un contrôle de routine qui va tout faire basculer. Le 22 juillet au soir, dans le quartier du port de la Pallice, un individu au crâne rasé est contrôlé. Les policiers reconnaissent néanmoins Jean-Sylvestre Calogine pour faire l’objet d’un mandat d’arrêt délivré en 2008. L’homme est en effet soupçonné dans le cadre d’une autre affaire et se trouve en liberté conditionnelle (lire par ailleurs). Sa compagne, âgée de 41 ans, est interpellée en début de semaine. Calogine, qui ne sait pas encore qu’il est suspecté de l’agression de la jeune fille, est alors interrogé. Confronté aux preuves matérielles et au témoignage de sa compagne, il finit par reconnaître les faits en garde à vue. Déféré mercredi, il a été écroué. Sa compagne a quant à elle été inculpée pour complicité, mais a été laissée libre sous contrôle judiciaire. Une décision dont le parquet de La Rochelle a fait appel

    S. G. avec Sud-Ouest

    Déjà condamné pour un viol à Saint-Louis

    Jean-Sylvestre Calogine était depuis un peu plus d’un an en liberté conditionnelle dans le cadre d’une condamnation à 10 ans de réclusion pour viol. Recherché depuis l’été 2008, ce Réunionnais également condamné pour un vol à main armée se trouvait à La Rochelle depuis quatre mois environ lorsque la jeune fille a été enlevée.

     L’homme est en outre soupçonné d’être l’instigateur d’un autre enlèvement commis le 14 avril dernier dans un centre d’apprentissage de Rochefort, toujours dans la région. Ce jour-là, avec deux autres complices arrêtés depuis, il se serait introduit dans l’établissement pour enlever un adolescent, retrouvé plus tard dans un champ, nu et dépouillé de toutes ses affaires. Là encore, l’ADN pourrait prouver son implication dans cette affaire pour laquelle il n’est pas encore mis en examen.

    Selon ses proches, Jean-Syvestre Calogine avait quitté la Réunion pour la métropole il y a quatorze ans et n’a jamais plus donné de nouvelles à sa famille. Après trois années au centre pénitentiaire de la Plaine-des-Galets, après une condamnation pour un viol commis à Saint-Louis, il avait en effet été transféré à la prison de Rochefort (près de la Rochelle) pour finir de purger sa peine. A sa sortie, il était resté en métropole.

    Clicanoo.com - 1er août 2009

  • Progression de l'avilissement moral: la pilule abortive RU486 mise sur le marché en Italie

    Au terme de deux ans de procédure, l'agence italienne du médicament (Aifa) a validé jeudi la mise en vente de la pilule abortive RU 486. Elle accède ainsi la demande du laboratoire français Exelgyn qui avait déposé sa requête en novembre 2007. Elle y met néanmoins plusieurs conditions : la pilule abortive, autorisée en France depuis 1998, ne pourra être administrée "que dans le cadre hospitalier" et "avant le 49e jour de grossesse, c'est-à-dire avant la septième semaine".  

     La RU486 -à ne pas confondre avec la pilule du lendemain, le Norlevo, commercialisée en Italie depuis 2000-permet de ne pas recourir à l'avortement chirurgical et d'interrompre par voie médicamenteuse une grossesse non désirée.
     
    L'autorisation de la RU486 ne s'est pas faite sans mal. L'Eglise, qui défend les "droits" de l'embryon "dès sa conception", la droite conservatrice et plusieurs membres du gouvernement s'y sont en effet opposés. 

     Le président émérite de l'Académie pontificale pour la Vie du Vatican, Mgr Elio Sgreccia, a ainsi réaffirmé "l'excommunication pour le médecin, la femme et tous ceux qui poussent à l'utilisation" de la RU486. Cette pilule "n'est pas un médicament mais un poison mortel", tempête-t-il. "On prend une décision comme s'il s'agissait d'un quelconque anti-fièvre et non d'un instrument pour supprimer une vie, même si elle en est à son stade initial", souligne pour sa part le sous-secrétaire à l'Intérieur, Alfredo Mantovano. "C'est la culture de la mort qui triomphe", ajoute un député du parti UDC (centre-droit), Luca Volonté.
     
    Selon des données rapportées ces derniers jours par le gouvernement, vingt-neuf femmes seraient mortes dans le monde depuis 1988 après avoir pris la RU486. "Il s'agit de cas dans lesquels notre mifépristone (ndlr : la molécule du RU486) n'a pas été pris selon les indications. C'est une accusation ridicule. Ces femmes ne sont pas mortes de l'avortement", réplique Exelgyn dans La Repubblica.

    LCI.fr - 31 juillet 2009 

  • Israël reconnaît avoir utilisé du phosphore blanc à Gaza

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    Des restes de phosphore achèvent de se consumer près d'une école de l'ONU à Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza, bombardée par l'aviation israélienne le 24 janvier 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Dans son premier rapport exhaustif sur l'offensive à Gaza, l'Etat hébreu assure avoir employé l'agent chimique "de manière légale" pour former des écrans de fumée, et non comme arme contre les civils. Ce que contestent les organisations humanitaires.

    Israël fait machine arrière. Après avoir nié pendant des mois avoir utilisé des munitions au phosphore blanc lors de son offensive sur Gaza en début d'année, le gouvernement admet dans un rapport, publié jeudi, en avoir finalement fait usage.

    Mais cette utilisation a été en tout point conforme au droit international en la matière, martèlent les autorités israéliennes dans ce premier document exhaustif sur l'opération «Plomb durci». L'agent chimique n'a été utilisé que pour former des écrans de fumées pour protéger l'avancée de ses soldats, explique-t-on côté israélien en réponse aux organisations humanitaires et aux Palestiniens. Ceux-ci accusent l'Etat hébreu d'avoir violé le droit international de la guerre, lors de «Plomb durci» et avoir sciemment détruit des biens et tué des civils.

    Les munitions au phosphore n'ont jamais été tirées contre les civils, à l'intérieur de zones d'habitation, ce qui aurait constitué une violation du droit, affirme le rapport. Le phosphore cause en effet de grave brûlures de la peau, des muscles, voire des os. Sa combustion ne s'arrête que lorsqu'il est privé d'oxygène. Mais, affirme le rapport,«il ne paraît pas y avoir de morts documentées à Gaza résultant de l'exposition au phosphore blanc lui-même».

    L'aveu des autorités israéliennes surprend peu. Il devenait de plus en plus difficile pour Israël de nier avoir eu recours au phosphore. De nombreux restes de munitions où des traces blanches de phosphore étaient visibles, ont été retrouvés dans Gaza. L'ONU avait même affirmé détenir des preuves démontrant que la substance avait été utilisée lors du raid mené contre un de ses entrepôts lors de l'offensive.

     

    Tsahal étudie une centaine de plaintes

     

    La bande de Gaza étant une des zones les plus densément peuplées de la planète, le rapport prend toutefois des précautions : ses rédacteurs n'excluent pas "que des éclats d'obus contenant des résidus de phosphore blanc puissent avoir fait des blessés ou provoqué des incendies." Cependant, font-ils valoir, «il ne semble pas que les dégâts liés à cette utilisation puissent être considérés comme excessifs».

    Leur rapport, qui sort avant celui des Nations unies sur les crimes de guerre à Gaza, entend faire ressortir le bien-fondé et la légalité de l'offensive de 22 jours. L'opération «Plomb durci», qui a fait plus de 1.400 morts (dont 300 enfants) côté palestinien et 13 du coté de l'Etat hébreu, «était nécessaire et proportionnée», affirme le texte.

    «Israël avait, et le droit, et l'obligation, de prendre des mesures militaires pour faire cesser les tirs presque incessants de roquette et de mortiers du Hamas», peut-on lire encore. En outre, plaide-t-il, "Israël a pris plusieurs mesures pour tenter de limiter les souffrances des Gazaouis."

     Ce rapport souligne également qu'Israël a pris en compte les accusations de violations des droits de la guerre formulées par les organisations humanitaires. L'armée israélienne enquête sur une centaine de plaintes concernant des abus de ses soldats et a ouvert 15 enquêtes criminelles. Tsahal a promis de rendre public les résultats de ses investigations lorsqu'elles seront arrivées à leur terme.

    Le Figaro - 31 juillet 2009

    On oublie de parler des bombes à l'uranium appauvri...

  • Un paquebot "en quarantaine" à Marseille pour cause de grippe A

    Les passagers du paquebot de croisière "Voyagers of the Seas" attendus samedi à Marseille ne seront pas autorisés à débarquer et devront attendre une enquête épidémiologique sur la grippe A H1N1 qui sera menée à l'arrivée du bateau, annonce vendredi la préfecture des Bouches-du-Rhône.

    "A son bord, 60 membres d'équipage sont atteints par le virus de la grippe A H1N1. Soixante-dix autres présentent des signes de la maladie. La surveillance médicale exercée à bord a permis de détecter quatre passagers atteints", précise la préfecture. Le préfet des Bouches-du-Rhône a décidé, après avoir pris contact avec la cellule d'urgence sanitaire conjointe du ministère de l'Intérieur et de la Santé, de suspendre le débarquement des membres de l'équipage et des croisiéristes lors de leur escale à Marseille.

    "Une enquête épidémiologique sera menée à l'arrivée du bateau par des médecins qui monteront à bord afin de rencontrer l'équipe médicale et les personnes atteintes", indique le communiqué. "A la suite des résultats de cette enquête, une décision pourra alors être prise sur l'autorisation de débarquement de passagers", conclut-il. Dans un premier temps, la préfecture des Bouches-du-Rhône avait décidé de ne consigner que l'équipage du navire en provenance de Naples et transportant plus de 5.000 personnes. Le paquebot, en rade de Villefranche-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes, devait reprendre sa route vendredi soir vers Marseille.

    Dans un précédent communiqué, la préfecture a annoncé qu'il s'agissait de "cas confirmés" de grippe A H1N1, mais la compagnie norvégienne Royal Caribbean, qui exploite le navire, a affirmé que les tests s'étaient avérés négatifs.

    Le paquebot "Voyager of the seas", avec à son bord 3.600 passagers et 1.500 membres d'équipage, était arrivé en rade de Villefranche-sur-Mer vendredi matin.

    Durant son escale à Villefranche, les membres d'équipage malades étaient restés à l'isolement sur le navire, les autres membres d'équipage étaient restés à bord, tandis que les voyageurs avaient été autorisés à débarquer pour la journée.

    Il avait quitté Barcelone, en Espagne, le 26 juillet. Une porte-parole a précisé que les membres d'équipage atteints n'avaient pas été en contact avec les passagers et qu'ils étaient en isolement sur le navire. Les autres membres d'équipage sont restés à bord vendredi mais les passagers ont été autorisés à débarquer pour la journée dans la petite commune de la Côte d'Azur. L'action de la compagnie Royal Caribbean a perdu jusqu'à 7% pendant quelques heures à Oslo après l'annonce des autorités françaises.

    Cependant, la compagnie assure que les 62 membres d'équipage et les deux passagers qui présentaient des symptômes de la grippe A ont été testés et que les résultats étaient négatifs.
    "Tous ont été testés et tous les résultats se sont révélés négatifs", a déclaré une porte-parole de Royal Caribbean, Cynthia Martinez, s'exprimant par téléphone des Etats-Unis. Le directeur adjoint de la Direction des affaires sanitaires et sociales des Alpes-Maritimes, François Xavier Lorre, a maintenu qu'il s'agissait de cas de grippe A. "Il s'agit bien de cas, il ne sont pas sévères et nous avons administré du Tamiflu aux personnes malades".
     

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    Le paquebot de croisière "Voyagers of the Seas"
    LCI.fr - 31 juillet 2009
    Le début d'un monde de terreur permanente?
  • L'OTSC, contrepoids à l'OTAN?

    ROUKH ORDO (Kirghizstan), 31 juillet - RIA Novosti. Le sommet informel de l'OTSC (Organisation du Traité de sécurité collective, ndlr) consacré à la sécurité et la lutte contre l'extrémisme religieux a été marqué par "un débat franc et constructif au maximum", a déclaré vendredi aux journalistes le président kirghiz Kourmanbek Bakiev.

    Ces questions concernent non seulement la zone de responsabilité de l'Organisation mais aussi le monde entier, a noté le président kirghiz.

    Selon lui, les chefs d'Etat de l'OTSC ont convenu de "mener une politique coordonnée en matière d'information" et de "créer sur les bords d'Issyk-Koul un centre d'éducation pour jeunes".

    Il a également été décidé de mettre en place en Russie un centre de technologies de sécurité informationnelle, "une décision très sérieuse", selon M.Bakiev.

    Le président kirghiz s'est félicité du fait que le sommet ait réuni tous les chefs d'Etat de l'Organisation, le précédent sommet en juin à Moscou ayant été boycotté par le leader biélorusse Alexandre Loukachenko en raison de différends commerciaux avec la Russie.

    "Il se peut que nous ayons obtenu plus que prévu, maintenant nous envisageons l'avenir avec optimisme", a souligné M.Bakiev avant de noter que les pays de l'OTSC avaient convenu d'"agir plus efficacement" sur les questions examinées au sommet.

    L'OTSC regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan.

     

  • Joe Glenton le "déserteur" ou le courage de dire la vérité

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    Joe Glenton, 27 ans, devant le 10 Downing Street

    Joe Glenton estime que les soldats britanniques, qui ont perdu 22 des leurs au cours du seul mois de juillet, sont utilisés par les États-Unis. Il reflète l'avis d'une part de plus en plus grande de l'opinion.

    Accompagné par l'association pacifiste Stop the War, Joe Glenton a remis jeudi au 10 Downing Street une lettre expliquant sa décision de quitter les rangs de l'armée il y a deux ans.

    Âgé de 27  ans, le soldat de 1re classe du régiment du Royal Logistic Corp, qui sera traduit en cour martiale lundi pour avoir refusé de retourner servir en Afghanistan, s'adresse directement au premier ministre Gordon Brown. Sa principale inquiétude, écrit-il, est que «le courage et la ténacité de ses camarades soient devenus des instruments de la politique étrangère américaine». Pour Joe Glenton, qui risque deux ans de prison, la cause n'est ni juste, ni bonne : «La guerre en Afghanistan ne réduit pas le risque terroriste et, loin d'améliorer la vie des Afghans, sème la mort et la désolation dans tout le pays. La Grande-Bretagne n'a rien à faire là-bas.» Le premier soldat à critiquer publiquement la guerre termine sa missive en demandant au premier ministre un retrait d'Afghanistan : «Je vous implore, Monsieur, de faire rentrer les soldats à la maison.»

    Un souhait proféré par un nombre de plus en plus grand de Britanniques qui pleurent le retour des soldats, dont certains ont tout juste 18 ans, dans des cercueils recouverts de l'Union Jack, le drapeau du Royaume-Uni. Selon de récents sondages, 52 % des Britanniques sont désormais favorables à un retrait immédiat des troupes, et 58 % d'entre eux pensent que la guerre est vouée à l'échec. Pour l'association Stop the War, les chiffres parlent d'eux-mêmes et indiquent que «les militaires britanniques ont sous-estimé la force des adversaires en face d'eux lorsqu'ils ont lancé l'offensive ».

    L'opération Griffe de Panthère contre les talibans a été meurtrière dans les rangs britanniques. En juillet, 22 «boys » ont péri, ce qui porte à 191 le nombre de morts depuis le début de la guerre. C'est aussi le mois qui a connu le plus fort taux de blessures, selon les chiffres du ministère de la Défense, le MoD.

    Sur les deux seules premières semaines de juillet, 57  soldats ont été blessés, contre 46 en juin et 24 en mai. Un chirurgien de l'armée, le colonel Nigel Tai, a déclaré à la BBC qu'avec l'augmentation du nombre de morts et de blessés, «les temps étaient très durs pour les équipes soignantes militaires. C'est très difficile de voir de jeunes gens en bonne santé devoir subir de multiples amputations ».

    La dénonciation par Joe Glenton de l'instrumentalisation des soldats par les États-Unis intervient au lendemain d'une conférence de presse tenue à Washington par le ministre des Affaires étrangères britannique, David Miliband, et la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton. Cette dernière a affirmé que les deux pays «continueraient à se serrer les coudes ».

     La Grande-Bretagne et les États-Unis se sont engagés à ne pas relâcher l'effort de guerre en Afghanistan, malgré le scepticisme dans leurs pays respectifs.


    Le Figaro - 30 juillet 2009

  • Sarközy va être grand-père!

    Après une année difficile et un malaise vagal qui l’a conduit tout droit à l’hôpital, le temps des réjouissances est venu pour le Président de la République. Son fils Jean, celui qui lui ressemble le plus, un fils étudiant en droit à la Sorbonne mais aussi conseiller général des Hauts-de-Seine (dont il est aussi président du groupe UMP), va devenir papa. Si la nouvelle a peut-être été, au départ, difficile à digérer pour le fringant Nicolas Sarközy, âgé de 54 ans à peine, le chef de l'Etat aurait depuis, très bien accepté son statut de futur grand-père qui le réjouit au plus haut point.

    Jean Sarközy et Jessica Sebaoun-Darty, qu’il a épousée en septembre dernier, attendent en effet leur premier enfant. Et pour leur progéniture, Jean et Jessica veulent ce qu’il y a de mieux. C’est donc sans ménager leurs efforts qu’ils cherchent un appartement plus spacieux que leur trois pièces de Neuilly-sur-Seine pour accueillir le fruit de leur amour.

    Ce bébé devrait voir le jour dans cinq mois environ, et déjà, Jean Sarközy ne parle que de lui. Plus prévenant, tendre et attentionné que jamais, il couve sa femme Jessica comme le plus précieux des trésors.

    Un communiqué officiel annonçant l’heureux événement devrait être diffusé d’ici 48 heures. Toutes nos félicitations au jeune couple, et à l’heureux grand-père.

    J.D.


    VOICI.fr - jeudi 30 Juil 2009 - 16:38

  • L'étrange mort du docteur David Kelly

    http://fr.altermedia.info/general/des-medecins-exigent-une-enquete-criminelle-sur-la-mort-du-docteur-kelly_24690.html#more-24690

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    Dr. David Kelly
    En Grande-Bretagne, un groupe de médecins organise une campagne politique et légale pour faire annuler le verdict concluant au suicide d’un médecin britannique trouvé mort peu après avoir exposé les mensonges ayant permis de justifier la guerre en Irak.
  • VIDEO Wagner La marche funèbre de Siegfried

    http://www.youtube.com/watch?v=HHJBC5pxDhg

    Interprété par le Philharmonia Orchestra conduit par Otto Klemperer: enregistré en 1960

  • Moines de Tibéhirine: un témoin clé donne une nouvelle version de leur martyre

     Selon un ancien des services algériens, les moines français enlevés en 1996 avaient été localisés par l'armée, mais les militaires auraient attendu deux semaines avant de partir à leur recherche.

    Après les déclarations du général Buchwalter affirmant qu'une bavure de l'armée algérienne était à l'origine de la mort des 7 moines de Tibéhirine en 1996, un témoin clé du dossier, ancien adjudant de la sécurité militaire algérienne, devrait être entendu dans les mois qui viennent par le juge d'instruction Marc Trévidic. Le magistrat, qui a déjà interrogé le général Buchwalter sur ce point, cherche à savoir si une implication des services algériens dans l'enlèvement des moines est une thèse crédible. Et c'est à nouveau cette question qui devrait l'amener à interroger Abdelkader Tigha.

    L'homme a toujours affirmé qu'il avait des révélations à faire, mais il déplore que la justice française ait refusé de l'écouter jusque-là. Avant de déserter l'armée algérienne en 1999, Tigha était adjudant du département de renseignement et de sécurité (DRS, l'ex-sécurité militaire). Il était en poste au centre territorial de recherche et d'investigation de Blida. Selon Tigha, citant le témoignage de plusieurs de ses collègues, c'est au centre militaire de Blida que les moines auraient été conduits juste après leur enlèvement, le 24 mars 1996, par un commando ayant toutes les apparences d'hommes du GIA. Selon lui, les moines ignorant être dans un centre de l'armée auraient dès le lendemain été envoyés vers le maquis et confiés à un groupe islamiste «téléguidé» par les militaires.

     

    «La thèse de la bavure arrangerait tout le monde»

     

    Joint cette semaine par Le Figaro, Abdelkader Tigha détaille cette mise en cause de l'armée algérienne. Et il apporte un élément nouveau : «Fin mars, quelques jours après que les moines ont été kidnappés, un repenti du GIA nommé Bilel B. a quitté le maquis et s'est réfugié dans une unité militaire. Quand il a été interrogé, il a affirmé que les moines étaient dans une maison avec des tuiles rouges. Le code de la maison, pour les GIA, était Karmoud (tuiles en arabe).

    La maison a été localisée par l'armée algérienne. Mais l'unité militaire a attendu deux semaines avant de s'y rendre. Quand ils y sont allés, ils n'ont trouvé que des couvertures. Les moines n'étaient plus là.» Selon Tigha, mettant en avant une thèse développée par deux autres anciens militaires algériens parmi lesquels Habib Souaïdia, auteur du livre La Sale Guerre, ce sont des groupes du GIA de la zone 1 infiltrés par les services de sécurité, qui auraient planifié l'enlèvement afin d'intimider les religieux et les forcer à quitter leur monastère.

    Comme il l'avait déjà déclaré, Abdelkader Tigha assure que les moines ont été tués par le chef de la zone 2 du GIA. «Des repentis nous ont dit qu'ils avaient été égorgés», nous certifie Tigha, qui ne croit pas à la «bavure» de l'opération héliportée rapportée par le général Buchwalter. Selon lui, cette thèse «arrangerait tout le monde» car «elle permettrait de faire croire que personne n'est responsable de la mort des moines».

     À présent, c'est au juge de confronter les versions et de vérifier si elles peuvent être compatibles. Tigha répondra-t-il à la justice française ? Comme il l'a d'emblée indiqué le 19 juillet dans un entretien au JDD, il est aujourd'hui «tout à fait disposé à répondre» mais il «veut d'abord discuter avec le juge». L'ancien militaire, actuellement demandeur d'asile aux Pays-Bas, réclame une protection et dit craindre pour sa sécurité s'il était extradé vers l'Algérie.

    Le magistrat antiterroriste, lui, pourrait par ailleurs convoquer plusieurs responsables militaires français en poste en 1996 afin de connaître les informations que leur avaient à cette période transmises les différents responsables de l'ambassade de France à Alger.

    Le Figaro - 29 juillet 2009

  • Le Journal d'Anne Frank inscrit au registre "Mémoire du monde" de l'UNESCO

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    Le Journal d'Anne Frank fait partie des 35 biens du patrimoine documentaire mondial "d'intérêt universel" inscrits cette année par l'Unesco au registre "Mémoire du Monde", a-t-on appris jeudi sur le site de l'organisation onusienne.

    Le nombre total d'inscriptions, depuis la création du registre en 1997, s'élève désormais à 193, précise l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture dont le siège se trouve à Paris.

    "Le directeur général de l'Unesco, Koïchiro Matsuura, a annoncé l'inscription de ces éléments sur recommandation des experts réunis à Bridgetown (La Barbade) depuis le 28 juillet dans le cadre du Comité consultatif international (CCI) du programme Mémoire du monde", indique le site.

    Anne Frank, adolescente juive qui avait confié à son journal intime ses deux ans passés cachée des nazis à Amsterdam, est morte dans un camp de concentration en 1945. Son journal est l'un des "dix livres les plus lus dans le monde", souligne l'Unesco.

    Parmi les autres biens inscrits cette année au registre, l'Unesco attire l'attention sur les Archives royales de Thaïlande, documents relatifs aux réformes menées par le Roi Chulalongkorn le Grand (1968-1910) ainsi que les Archives royales de Madagascar, "clés de la fondation de l'identité du pays".

    Ont également été ajoutés des documents aussi divers que les archives photographiques et cinématographiques de l'Unrwa, agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, le registre des esclaves des Antilles britanniques, les manuscrits de l'abbaye cistercienne de Clairvaux en France, ou encore le Catecismo Corticu, premier catéchisme écrit en papiamento, un créole afro-portugais parlé dans les îles Caraïbes néerlandaises.

    Le Comité se réunit tous les deux ans pour étudier des propositions d'inscription à ce registre créé afin de "préserver le patrimoine documentaire, mémoire du monde, qui reflète la diversité des langues, des peuples et des cultures, et de sensibiliser le public à son importance".

    AFP. 30.07.09

     

  • Cette rage de se blanchir la peau!

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     Les policiers parisiens ont démantelé ces dernières semaines un réseau de vente de crèmes blanchissantes pour la peau interdites en France, interpellant cinq personnes et saisissant plusieurs dizaines de milliers de pots de crème. Une Congolaise de 34 ans en situation irrégulière qui vendait sur la voie publique ces crèmes blanchissante a été placée en détention. Quatre employés et la gérante d'une société d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) ayant fourni ces produits ont été mis en examen.

    Ces produits, utilisés essentiellement par des femmes africaines, contiennent souvent des substances toxiques

    Dans le collimateur des autorités sanitaires depuis des années, ces produits, utilisés essentiellement par des femmes africaines, contiennent souvent des substances toxiques (corticoïdes, hydroquinone, mercure...), qui peuvent provoquer des diabètes, de graves allergies, des dépigmentations, des risques cardiaques, etc...

    Dans le quartier de Chäteau-Rouge, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, où vit une importante communauté africaine, ces crèmes se trouvent pourtant aujourd'hui encore en vente sans grande difficulté...
    RTL Info - 30 juillet 2009

  • 3000 soldats français risquent leur peau chaque jour en Afghanistan pour le N.O.M.

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    Un soldat français près d'un véhicule avant blindé (VAB)
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Ils sont toujours en réanimation, mais « leur pronostic vital n’est pas engagé ». Un officier et un soldat français ont été grièvement blessés il y a une semaine en . Accompagné du général Elrick Irastorza, chef d’état-major de l’armée de terre, le nouveau secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, Hubert Falco, leur a rendu visite hier après-midi à l’hôpital militaire de Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine), où ils sont hospitalisés depuis jeudi dernier.


    Victimes de l’explosion d’un IED (engin explosif improvisé) au passage de leur convoi dans la province du Wardak, au sud-ouest de , les deux hommes avaient été rapatriés en dès jeudi dernier par un Falcon médicalisé. Dans l’explosion, leur VAB (véhicule de l’avant blindé) sanitaire aurait fait un bond de plus de deux mètres !

    « Le grand danger, ce sont les bombes artisanales »

    Souffrant de traumatismes multiples, les deux militaires français toujours hospitalisés sont le capitaine médecin Sébastien (seuls les grades et prénoms des soldats touchés en Afghanistan peuvent être divulgués), du 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde, et le caporal-chef Damien, du 92e RI de Clermont-Ferrand. En patrouille le 21 juillet, ils étaient accompagnés d’un autre caporal-chef, brancardier secouriste au 31e régiment du génie de Castelsarrasin, qui, plus légèrement touché, a également été rapatrié sanitaire, mais est sorti de l’hôpital dès lundi pour rejoindre sa famille.


    Près d’un an après l’embuscade meurtrière de la vallée d’Uzbeen, où dix soldats français avaient trouvé la mort le 18 août 2008, près de 3 000 militaires français risquent leur vie tous les jours en Afghanistan. « Il y a malheureusement un risque quand on se bat pour la paix », observe Hubert Falco, en faisant état d’accrochages quotidiens sur le terrain avec les insurgés.

    Il y a une dizaine de jours, un autre VAB français a également sauté sur un IED dans la province de Kapisa. Par miracle, il n’y a pas eu de blessés ! « Le grand danger, ce sont les IED, ces bombes artisanales parfois télécommandées à distance », témoigne le capitaine Thomas du 8e RPIMa (régiment de parachutistes d’infanterie de marine) de Castres, qui a servi six mois dans cette province au nord-est de Kaboul.

    « De gros efforts de préparation des forces »

    Et le 20 juin dernier, dans la province d’Uruzgan, au nord-ouest de Kandahar, dans le centre de l’Afghanistan, où quelque 70 officiers et sous-officiers français encadrent l’armée afghane, un VAB a été touché par l’explosion d’un IED au cours d’une patrouille : deux chasseurs alpins (un adjudant et un caporal-chef) ont été légèrement blessés, à quelques jours de leur relève à l’issue d’un séjour de six mois en Afghanistan.
    «Nous avons fait de gros efforts de préparation de nos forces et dans la protection de celles-ci en opération », observe le général Irastorza, qui était lui-même sur le terrain en Afghanistan juste avant le 14 juillet. « Dans de telles circonstances dramatiques, ces efforts commencent à payer », reconnaît Hubert Falco, qui, loin des caméras, s’est longuement entretenu avec les familles, « très dignes et courageuses ». Depuis l’engagement militaire de Paris fin 2001, 27 soldats français ont péri en Afghanistan et quelque 380 autres ont été « rapatriés sanitaires », dont 60 blessés en « grande urgence ».

    Le parisien - 30 juillet 2009

    Pourquoi Jean Sarközy et son frère ne s'engagent-ils pas dans cette guerre que leur père impose à la France?

  • Sarközy aurait déjà eu un malaise l'an dernier au Cap Nègre

    VSD 2008.jpg

    Le président de la République a-t-il déjà eu un malaise l'été dernier ? Selon l'envoyée spéciale de VSD qui suivait les vacances de Nicolas Sarközy au Cap Nègre en juillet 2008, le chef de l'Etat est rentré d'un jogging en voiture, et "visiblement éprouvé"

    La journaliste de VSD se trouvait devant la résidence du Cap Nègre mardi 29 juillet 2008 quand, vers 16 heures, Nicolas Sarközy est sorti pour faire son jogging le long de la piste cyclable, au goudron surchauffé par le soleil. Comme lors du malaise de dimanche dernier, la température était, ce jour-là, extrêmement élevée.

    "Il est revenu en voiture. Visiblement, il n'était pas bien du tout, et il n'est pas sorti les jours suivants". A l'époque, l'incident était passé inaperçu.

    VSD - 28.07.09

  • Vol AF447: les recherches des boîtes noires ont repris

    Alors qu' a fait savoir qu'il était prêt à contribuer au des recherches des boîtes noires de l'A330-200 d', qui assurait la liaison Rio-Paris et s'est abîmé dans l'Atlantique le 1er juin dernier, le Bureau d'enquêtes et analyses (BEA) a annoncé que le navire chargé de ces recherches était arrivé «sur zone».

     
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     Le navire océanographique «Pourquoi pas ?», de l'Institut français de la recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), est arrivé comme prévu lundi «sur zone pour la deuxième phase de recherche des enregistreurs de vol de l'AF447», déclare jeudi l'organisme français dans un communiqué. «Le travail d'observation des fonds marins a commencé, dans la zone considérée comme la plus probable, à l'aide d'un sonar» et des engins sous-marins Victor 6000 et Nautile. Désormais, il faut «d'abord d'identifier l'endroit où se trouvent les débris de l'avion», puis «y rechercher les enregistreurs», explique le BEA. Cette deuxième phase des opérations doit prendre fin le 22 août prochain.

    La première phase de recherches acoustiques avait cessé le 10 juillet, lorsque les balises des boîtes noires avaient a priori cessé d'émettre. Lors de ces recherches acoustiques, la France avait notamment mobilisé le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Emeraude, une première dans ce type d'opérations.

    Airbus prêt à financer les recherches

    Les enregistreurs de vol peuvent être déterminants pour expliquer le crash, dont les causes restent pour l'instant inconnues. La tâche est complexe, étant donnée la profondeur (évaluée entre 3.000 et 3.500 mètres) et le relief de l'Océan atlantique dans la zone de l'accident, qui avait fait 228 morts.

    Ces enregistreurs se trouvent à l'intérieur de boîtes métalliques de couleur orange très visibles et particulièrement solides, conçues pour résister à des chocs extrêmement violents, à des feux intenses et à de longues immersions en eau profonde. Ils sont au nombre de deux : le FDR («Flight Data Recorder», enregistreur des paramètres de vol) et le CVR («Cockpit Voice Recorder», enregistreur des voix et bruits dans le poste de pilotage).

    Par ailleurs, le BEA «prend acte de l'engagement d'Airbus de participer financièrement à la poursuite des recherches, si une troisième phase, dans une zone élargie, apparaissait nécessaire».

    Tom Enders, le président exécutif de l'avionneur, a en effet déclaré à La Tribune qu'Airbus était prêt à «soutenir l'extension des recherches en apportant une contribution importante». Selon le quotidien économique, cette contribution sera comprise entre 12 et 20 millions d'euros, sur une durée de trois mois au moins.

    Le parisien - 30 juillet 2009