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Blog - Page 1725

  • Le jeune à scooter fuyait un contrôle de police, il se tue - le quartier sous haute tension

    Bagnolet livreur de pizza mort en scooter.jpg
    Bagnolet 9 août 2009

    Un adolescent qui pilotait un scooter, est hier soir à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), après avoir percuté une barrière en béton.

    Selon les premiers éléments de l', le jeune livreur de pizzas voulait fuir un contrôle de police. Il était poursuivi par une voiture sérigraphiée lorsqu'il a perdu le contrôle de son deux-roues et a chuté, à proximité du lycée Hénaff.

    Les secours ont tenté de le ranimer sur place jusqu'à 21 h 15, en vain. La portion de l'avenue Raspail, où s'est produit l'accident, a été bloquée par les forces de l'ordre qui empêchaient tout accès sur les lieux, y compris à la famille de la victime.

    Le quartier sous tension

    Vers 22 heures, un groupe d'une dizaine de jeunes en colère, certains brandissant des barres de fer, s'avançaient en criant vers les policiers de flash-ball. Ils venaient de la cité voisine d'où était originaire le pilote du scooter. A 22 h 30, de nombreux renforts de police étaient arrivés sur place. Six fourgons et une quinzaine de voitures stationnaient dans l'avenue.

    Dès hier soir, le procureur de permanence au parquet de Bobigny a saisi l'IGS (la police des police) pour déterminer les circonstances exactes de la mort du jeune homme, «en toute indépendance», a-t-il précisé.

    Le Parisien - 09.08.09

    Quelle racaille sur notre sol!

     

     

  • Un canular pharaonique au musée de Chicago?

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    Buste égyptien ressemblant à Michael Jackson datant d'il y a 3.000 ans, au Field Museum de Chicago.
    Est-ce un faux?

    Michael Jackson aurait-il aspiré à se rapprocher de la grandeur égyptienne? C'est en tout cas ce qu'aiment à croire les centaines de fans du chanteur décédé le 25 juin qui se pressent chaque jour au Field Museum de Chicago (Illinois, nord) pour tomber en pâmoison devant un buste égyptien datant d'il y a 3.000 ans.

    Le buste, taillé dans le calcaire, a les mêmes yeux arrondis que la star. Et, à l'image de celui de Michael Jackson, le nez de la statue est légèrement relevé.

    L'objet de l'adoration des fans du chanteur date de la période du Nouvel Empire égyptien (entre -1550 et -1050).

    Le directeur du musée Jim Phillips a affirmé à l'AFP que son institution avait été "submergée" de coups de fil et de courriels de fans, curieux de savoir si le récent article d'un quotidien ayant relevé la similitude disait bien vrai.

    "Certaines personnes entrent dans le musée en nous demandant "Où est Michael Jackson?". Nous leur expliquons qu'il n'est pas là, mais que nous possédons un buste qui lui ressemble", raconte M. Phillips qui doute que Michael Jackson se soit inspiré du buste, mais admet que la ressemblance est frappante.

    "Je n'ai pas suivi toutes les étapes de la transformation physique de Michael Jackson, mais ils sont très ressemblants", observe-t-il.
    AFP. 08.08.09
  • Etranges affiches de propagande anti-Obama: qui veut sa chute?

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    Affiches placardées sur les murs de Los Angeles

    C’est au mois d’avril que les premières affiches d’un Barack Obama grimé en Joker, soulignées du mot "socialism", ont commencé à fleurir sur les murs et les arbres de Los Angeles. Personne n’a alors véritablement remarqué les apparitions pourtant dérangeantes de cet Obama maquillé en blanc, les lèvres rouges, à l’image du terrifiant Joker incarné par Heath Ledger dans le film The Dark Knight, dernier volet de la saga Batman à l’écran. Trois mois plus tard, les posters, pour le moins troublants, sont désormais placardés dans toute la ville de Los Angeles, où Barack Obama a obtenu 69 % des votes lors de la dernière élection présidentielle.
    Cette étrange représentation du président américain a déclenché une vive polémique aux Etats-Unis: ces portraits sont-ils racistes? Qui en est l’auteur? Ont-ils été "téléguidés" par le Parti républicain? Sont-ils seulement une manière de montrer un mécontentement dans un pays ravagé par la récession économique? Trois jours après l’invasion des affiches à L.A., le mystère reste total.

    Obama n’est plus synonyme d’espoir

    L’an passé, en juillet 2008, le magazine Vanity Fair avait fait sensation en présentant une image de George W. Bush sous les traits du même Joker. Le dessin, réalisé par Drew Friedman, voulait présenter un Bush en chute de popularité, tout en traduisant l’idée qu’il était imprévisible sur la scène politique internationale. "Mais ça, tout le monde le savait, explique Katheryn Russell-Brown, directrice du Centre sur l’étude des relations raciales à l’université de Floride. Obama, lui, est tout sauf imprévisible, violent, dangereux ou psychopathe. Le plus inquiétant est le fait qu’Obama soit peint en blanc. C’est ambigu, il est difficile de ne pas y voir un message raciste. Peindre un Noir en blanc n’est jamais innocent aux Etats-Unis."

    Quid du mot "socialisme"? "ça, c’est plus logique, souligne Katheryn Russell-Brown. C’est bien évidemment en rapport avec sa réforme du système de santé, dans laquelle il demande aux Américains de payer pour les 40 millions de citoyens ne possédant pas de couverture sociale. Dans notre pays, ce concept d’entraide a du mal à passer." En baisse dans les sondages, éprouvant les pires difficultés à faire accepter son projet de réforme de la santé, Barack Obama est dans une passe difficile. Il y a encore quelques mois, tout le monde s’arrachait le célèbre portrait du président Hope, réalisé par l’artiste Shepard Fairey.

    Aujourd’hui, Obama n’est plus synonyme d’espoir mais de "socialisme", un mot péjoratif aux Etats-Unis. Que pense Shepard Fairey de cette autre vision du président? "C’est génial qu’une personne ait pris l’initiative d’exprimer sa liberté d’expression et c’est une bonne chose que cela soit possible dans notre pays, a-t-il estimé dans le Wall Street Journal. Mais je ne suis pas d’accord avec le message véhiculé par l’affiche. Je ne pense pas qu’Obama veuille installer le socialisme aux Etats-Unis, il essaye juste de résoudre les problèmes créés par Bush."

    Le JDD - 08.08.09

  • La France exige "la libération immédiate" de Clotilde Reiss et de Nazak Afshar

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    Nazak Afshar en voile imprimé

    Le Quai d'Orsay a une nouvelle fois demandé la libération de la Française. Jugée aujourd'hui devant un tribunal de Téhéran, elle a admis avoir transmis un rapport et demandé «pardon».

    La France exige la «libération immédiate» de Clotilde Reiss et de Nazak Afshar. Dans un communiqué publié samedi en fin d'après-midi, le Quai d'Orsay s'est élevé contre les «conditions de la comparution», le même jour, de l'étudiante française et de l'employée franco-iranienne de l'ambassade de France, estimant que les accusations portées contre les deux femmes étaient «dénuées de tout fondement» et les charges «inexistantes».

    Un peu plus tôt, les diplomates européens avaient aussi haussé le ton. Ce procès, où un employé de l'ambassade de Grande-Bretagne comparaît également, est une «action contre l'ensemble de l'Union européenne» qui sera «traitée en conséquence», a déclaré samedi la présidence suédoise de l'UE. A l'issue d'une réunion avec son homologue Bernard Kouchner, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, avait dénoncé une «provocation iranienne».

     

    «Je demande pardon à l'Iran»

     

    Lors de l'audience, Clotilde Reiss a pourtant reconnu des «erreurs». «Je n'aurais pas dû participer aux manifestations», a-t-elle dit. Devant les magistrats iraniens qui la jugaient avec des centaines de militants de l'opposition, la jeune femme de 24 ans, accusée d'avoir «rassemblé des informations et encouragé les émeutiers», a surtout admis «avoir écrit un rapport d'une page» sur «les politiques en Iran en lien avec l'énergie nucléaire», remis au patron de l'Institut français de recherche en Iran qui appartient au service culturel de l'ambassade de France. «J'ai utilisé des articles et des informations qu'on trouve sur internet et il n'y avait rien de secret», a-t-elle affirmé.

    Suite à ces aveux, l'avocat de Clotilde Reiss a demandé sa grâce. «Je demande pardon au pays, au peuple et au tribunal d'Iran et j'espère que je serai graciée», a ajouté personnellement la Française à la fin de l'audience. On ignore encore la date du verdict. «Le séjour en prison est dur, mais mes gardiens et les agents chargés de mener les interrogatoires ne se sont pas mal comportés à mon égard», a-t-elle assuré, même si elle a évoqué une «certaine pression psychologique».

    Le rôle de l'ambassade de France était également sur la sellette lors de l'audition de Nazak Afshar. Cette employée locale de l'ambassade au service culturel a été arrêtée il y a trois jours mais son interpellation n'a été révélée que samedi, lorsqu'elle est apparue au procès. Celle-ci a expliqué que l'ambassade avait demandé à ses employés d'accueillir les manifestants dans ses locaux si cela s'avérait nécessaire en cas d'affrontements. Sa famille a dit regretter que le Quai d'Orsay ait jusque-là peu réagi.

     

     

    La comparution de Clotilde Reiss a surpris à la fois le Quai d'Orsay et son père, qui l'ont apprise par les médias. Le père de Clotilde, Rémi Reiss, a clamé à nouveau l'innocence de sa fille. «Il n'y a aucune preuve des accusations qui sont formulées contre elle. J'espère que ce procès puisse amorcer une sortie de crise». Lectrice de français à l'université d'Ispahan pendant cinq mois, Clotilde Reiss est titulaire d'un mastère de Sciences Po Lille et ancienne allocataire de l'Institut français de recherche en Iran. Née en France, et parlant couramment le persan, elle n'a, selon ses proches, «rien d'une tête brûlée». «La politique, ce n'est pas son truc. Ce qui compte pour elle, ce sont les rapports humains», précisait au Figaro une amie. Elle pourrait cependant risquer au moins jusqu'à cinq ans de prison.

    Dans la famille de l'employée de l'ambassade, Nazak Afshar, on opposait la même défense. Nazak Afshar «n'est pas une activiste, ce n'est pas du tout une personne politique», a déclaré son fils samedi à Paris. «Elle a participé comme des millions d'Iraniens aux manifestations», a-t-il reconnu, mais «on lui a fait faire des aveux», a-t-il ajouté. «Ma mère est une Iranienne qui a obtenu la nationalité française», a-t-il souligné, estimant qu'elle pourrait à ce titre encourir «jusqu'à la peine de mort» pour «atteinte à la sûreté nationale».

    Aux côtés des deux femmes comparaissent, comme samedi dernier, des personnalités du mouvement réformateur telles qu'Ali Tajernia, un ancien député, Shahaboddin Tabatabaei, un leader de l'Islamic Iran Participation Front, le parti réformiste le plus important du pays, et Ahmad Zeidabadi, un journaliste virulent connu pour ses prises de positions contre les conservateurs. L'opposition a dénoncé ces procès de masse comme un «spectacle ridicule» et a accusé les autorités d'extorquer des confessions en maltraitant les prisonniers.

    Le Figaro - 8 août 2009

    Espionnage...

  • Val d'Oise: un bébé meurt ébouillanté dans la baignoire

    La mère affirme qu'en son absence, son fils a escaladé les barreaux de son lit avant d'aller dans la salle de bain et d'ouvrir le robinet d'eau chaude.

    Un bébé âgé d'une vingtaine de mois est mort jeudi soir dans une baignoire remplie d'eau "bouillante", d'après une information du Parisien du samedi 8 août.
    L'enfant aurait été laissé sans surveillance par ses parents, un couple originaire de Côte d'Ivoire, domiciliés à Bezons (Val d'Oise), qui l'ont retrouvé inanimé dans la baignoire et se sont alors rendus aux urgences de l'hôpital Victor-Dupouy, à Argenteuil, vers 20h45. L'enfant, marqué par d'importantes traces de brûlures, est décédé dès son arrivée, probablement d'asphyxie.
    L'hôpital a alors contacté la police, après avoir pris en charge les parents, en état de choc.


    La mère raconte être partie faire des courses pendant deux heures, laissant son petit garçon seul pour la sieste, pensant qu'il était endormi. D'après elle, il aurait escaladé les barreaux du lit pour aller dans la salle de bain.
    Il aurait non seulement ouvert le robinet mais aussi actionné le mécanisme pour retenir l'eau. Quand, plusieurs heures plus tard, les policiers se sont rendus au domicile des parents, ils ont pu constater que l'eau était encore à une température de 39 degrés. Selon le Parisien, "l'examen du corps n'a pas révélé de traces de violences".

    (Nouvelobs.com) 8 août 2009
    L'eau a dû déborder et inonder l'appartement? Comment l'eau pouvait-elle être encore à 39° plusieurs heures plus tard? Il y a des invraisemblances dans ce récit...
    Encore une victime de l'inconscience de ses parents...

  • VIDEOS Kamikaze le vent divin

    http://www.youtube.com/watch?v=wQ8DpuBHdtQ

    http://www.youtube.com/watch?v=O5slCTLrFHI

    À l'origine, le mot Kamikaze provient d'un événement historique : l'invasion mongole de 1274. La flotte de Kubilai Khan aborda la baie de Hakata et attaqua les Japonais. Après une journée lourde en pertes pour les Japonais, un typhon se leva et rafla une grande partie de la flotte des envahisseurs, ce qui les obligea à battre en retraite. Les Japonais remercièrent cette intervention de la providence et appelèrent ce typhon « Vent divin » (Kamikaze).

  • JEUX - Une célèbre définition de mots croisés

    en 14 lettres, due à Robert Scipion:

     TUBE ROUGE

     

     

  • Un brûlot négationniste signé du père Patrick Desbois circule dans les milieux catholiques - le prêtre dément et porte plainte pour usurpation d'identité!

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    Le père Patrick Desbois à son bureau en 2007
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Un pamphlet antisémite attribué au père Desbois, responsable des relations avec le judaïsme au sein de l'épiscopat, circule dans les milieux catholiques. Cet historien des massacres perpétrés par les nazis en Ukraine a porté plainte pour «usurpation d'identité».

    Un "brûlot antisémite et négationniste" a fait apparition il y a un mois dans les paroisses et les évêchés. Récemment, l'évêque d'Orléans a reçu cette missive postée de Paris, tout comme le vicaire de Blois et les responsables de radios catholiques. Vingt-huit pages qui récusent l'existence des chambres à gaz pour n'admettre que quelques milliers de morts juifs, «juste châtiment», selon l'auteur, d'un peuple qui «a tué Jésus-Christ».

    Ce texte nauséabond est signé du nom du père Patrick Desbois, l'homme qui depuis des années dirige le Service des relations avec le judaïsme au sein de l'épiscopat français ! Mais le prêtre, qui a porté plainte le 10 juillet pour «usurpation d'identité, contestation de crime contre l'humanité et diffamation raciale», rejette toute paternité de ce texte.

    Ce curé est d'ailleurs engagé au-delà du dialogue interreligieux, puisqu'il s'est donné pour mission de retrouver dans les forêts ukrainiennes les fosses où gisent près d'un million de Juifs et de Tziganes assassinés par les Einsatzgruppen (groupes d'extermination nazis) durant la guerre.

    En 2007, cet homme d'église fait connaître au grand public ce qu'il appelle «la Shoah par balles» dans un livre traduit dans plusieurs pays. Salué de toute part, fait chevalier de la Légion d'honneur en 2008, le voilà maintenant dans la tourmente...

    «Je suis sidéré de rencontrer autant de haine en France, quand soixante ans après la Shoah, on déterre des morts juifs», se lamente le prêtre, qui refuse de pointer un doigt vers de possibles auteurs de ce document truffé de références religieuses catholiques. «C'est un symbole que l'on vise  », insiste son avocat Me Patrick Klugman. Alertée, la Conférence des évêques a publié sur son site un communiqué de soutien au religieux. Tandis qu'au secrétariat de l'enseignement catholique, on se demande «qui en veut au père Desbois» ?

    Partout, le courrier suscite surtout l'indignation. «Il n'y a pas de tensions en France entre l'église catholique française et le judaïsme», assurent tous les interlocuteurs qui s'interrogent sur le but visé par ce faux. Le Crif, à son tour, s'est indigné de «cette grossière manœuvre pour discréditer le père Desbois», selon son président Richard Prasquier, qui croit voir la main «des partisans de Richard Williamson». Tandis que le politologue spécialiste de l'extrême droite Jean-Yves Camus évoque «une prose qui rappelle celle des catholiques “conspirationnistes” qui sévissaient avant même la Seconde Guerre mondiale. ». Alors que le brûlot continue d'être envoyé à de nouveaux destinataires, son origine reste mystérieuse.

    Les soutiens du père Desbois soulignent que ce document fait suite à une première contestation des travaux de l'homme d'église, en mai dernier. Au cours d'une émission sur France Culture, son ancienne assistante Alexandra Laignel-Lavastine critique ses méthodes de recherche, affirmant notamment que la présence d'un garde armé exerçait une pression sur les témoins. Depuis, elle a été exclue du séminaire qu'elle donnait avec lui à la Sorbonne.

     

    «Donner une sépulture à ces morts »

     

    D'autres historiens dénoncent alors sa propension à choisir des lieux sans mémorial pour faire figure de pionnier devant les caméras. Le débat, jusqu'à présent confiné dans un cénacle de spécialistes, est devenu public lorsque deux grandes figures ont pris parti, à l'aune de leurs œuvres. D'un côté Claude Lanzmann, le réalisateur de Shoah, a regretté que Desbois ne s'intéresse pas aux bourreaux. «Desbois minimise le rôle des populations civiles dans ces massacres», critique le réalisateur. En face, l'avocat Serge Klarsfeld, qui a tiré de l'anonymat les Juifs de France déportés en établissant la composition de chaque convoi parti vers les camps de la mort a salué l'œuvre de Desbois, comme inspirée de la même volonté de restituer les défunts à l'histoire.

    Le prêtre, lui, temporise la querelle des historiens : «Je ne récuse pas ces critiques. Je cherche à reconstituer des scènes, à donner une sépulture à ces morts. Ensuite, le matériel historique, les témoignages oraux, sont à disposition des universitaires et des chercheurs.» Un centre de recherche ouvrira d'ailleurs en octobre, dans les locaux du Service des relations avec le judaïsme, en partenariat avec la Sorbonne.

    Le Figaro - 08.08.09

  • Iran: Clotilde Reiss demande "pardon" et espère être graciée

    Clotilde REISS tribunal.jpg

    La française Clotilde Reiss a comparu samedi devant un tribunal de Téhéran dans le cadre du procès qui juge des manifestants ayant participé aux contestations post-électorales et a reconnu, selon Irna, avoir rédigé un rapport pour un institut dépendant de l'ambassade de France.

    "J'ai écrit un rapport d'une page et je l'ai remis au patron de l'Institut français de recherche en Iran qui dépend du service culturel de l'ambassade de France", a déclaré Mlle Reiss, répondant au juge qui lui demandait si elle avait écrit un rapport sur les manifestations à l'université et au bazar d'Ispahan (centre).

    Elle est accusée d'avoir rassemblé des informations et encouragé les émeutiers", affirme l'agence officielle Irna.

    La Française, lectrice à l'université d'Ispahan (centre), avait été arrêtée le 1er juillet et a créé la surprise en apparaissant samedi sur le banc des accusés au côté d'une employée locale de l'ambassade de France, d'un employé de l'ambassade britannique et d'une dizaine d'autres personnes.

    Ils sont poursuivis devant le Tribunal révolutionnaire de Téhéran pour leur participation aux manifestations qui avaient suivi la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin.

    "Les motifs de ma participation aux manifestations étaient personnels", a-t-elle déclaré précisant qu'elle regrettait s'y être rendue. Elle a demandé "pardon" au tribunal et espéré être graciée.

    "Je voulais voir ce qui se passait: mes amis et ma famille étaient inquiets, je leur envoyais des mails pour leur dire que les rassemblements étaient calmes", a déclaré Mlle Reiss, une passionnée de la culture persane, en ajoutant s'être rendue aux manifestations les 15 et 17 juin.

    Interrogée sur un rapport qu'elle a préparé sur le programme nucléaire iranien, elle a affirmé que "cela n'avait pas de lien avec l'Organisation de l'énergie atomique française, je n'ai pas fait un rapport technique sur le nucléaire mais un rapport sur la politique et la société iranienne".

    Son avocat a demandé qu'elle soit graciée.

    Le procureur du tribunal Abdolreza Mohabati a affirmé que les accusés avaient "élaboré un plan, pour le compte de l'opposition et de pays étrangers, pour renverser le régime", selon Fars.

    Les accusés encourent jusqu'à cinq ans de prison. Mais s'ils sont reconnus coupables d'être des "mohareb" (ennemis de Dieu), ils risquent la peine de mort.

    Une employée locale de l'ambassade de France, arrêtée jeudi, figurait également parmi les accusés. Nazak Afshar, qui travaille au service culturel de l'ambassade, a indiqué que l'ambassade avait demandé à ses employés d'accueillir les manifestants dans ses locaux si cela s'avérait nécessaire.

    Un employé local de l'ambassade britannique, Hossein Rassam, arrêté puis libéré sous caution avec plusieurs de ses collègues, comparaissait également, selon Fars. Londres a jugé "complètement inacceptable" sa présence sur le banc des accusés.

    Le procureur a accusé les autorités britanniques et américaines d'avoir joué un rôle dans les "émeutes", les plus graves de l'histoire de la République islamique, au cours desquelles 30 personnes ont péri, selon le bilan officiel.

    "Certains diplomates britanniques ont pris part aux rassemblements illégaux de Téhéran", a dit le procureur lors de la lecture de l'acte d'accusation.

    "La cellule politique de l'ambassade de Grande-Bretagne rassemblait des informations sur les responsables iraniens, les Gardiens de la révolution, la milice des Bassidj", a-t-il dit.

    AFP. 08.08.09

  • Le fils de Michael Douglas arrêté pour trafic de drogue

    Camaron Douglas avec son père Michael D. 2009.jpg
    Cameron Douglas avec son père Michael Douglas le 27 juin 2009 à Hollywood
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    AFP. Le fils de l'acteur hollywoodien Michael Douglas (de son vrai nom Michael Danielovitch) est accusé d'avoir gagné plusieurs dizaines de milliers de dollars en vendant de la méthamphétamine, une drogue de synthèse qui se développe sur la côte ouest, a-t-on appris vendredi auprès d'un tribunal de New York.
    Cameron Douglas, 30 ans, acteur comme son père et son grand-père, Kirk Douglas*, a été arrêté dans le cadre de cette affaire le mois dernier à New York, dans l'hôtel de luxe Gransevoort.

    Le bureau du procureur d'un tribunal de Manhattan a présenté des preuves, provenant de témoins, selon lesquelles Cameron Douglas, 30 ans, vendait de grandes quantités de cette drogue, dont il serait également consommateur.

    Il aurait envoyé ou acheminé lui-même des paquets à New York depuis la Californie et se faisait adresser les paiements en liquide par colis postal à un hôtel californien.

    Il avait déjà été incarcéré à deux reprises pour des affaires de drogue en 1999 et 2007.

    La méthamphétamine, ou "crystal meth", est une drogue de synthèse qui stimule le système nerveux et entraîne rapidement la dépendance. S'échangeant à bas prix, elle fait des ravages chez les jeunes de la côte ouest américaine depuis quelques années et son usage se propage, estiment les spécialistes.
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    * Kirk Douglas, de son vrai nom Issur Danielovitch Demsky, est un acteur, producteur, réalisateur et écrivain américain d'origine juive biélorusse, né le 9 décembre 1916 à Amsterdam (État de New York).
  • Pourquoi veulent-ils s'enfuir de ce pays?

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    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
    Bône med-annaba-d-en-haut-visoterra-13099.jpg
    Bône, qui s'appelle aujourd'hui Annaba
    Le corps sans vie d'un Algérien candidat à l'émigration clandestine a été repêché dans la nuit de jeudi à vendredi au large d'Annaba (600 km à l'est d'Alger), ont indiqué aujourd'hui les garde-côtes. Ce migrant voyageait avec 23 autres à bord d'une embarcation dont le pilote a heurté de "façon préméditée" une vedette des gardes-côtes, selon cette source.

    Les passagers de l'embarcation ont été projetés en mer par le choc. Les garde-côtes ont ensuite repêché des naufragés, parmi lesquels 18 blessés, tandis qu'un jeune homme de 32 ans est décédé, ont précisé les garde-côtes.
    Vingt-deux autres personnes qui tentaient de traverser la Méditerranée à bord d'une embarcation artisanale ont été secourues par ailleurs par les garde-côtes dans la même zone.
    Les recherches se poursuivaient vendredi pour localiser les passagers d'une troisième embarcation, dont le nombre demeure inconnu.

    Une opération de recherche avait été déclenchée jeudi à 23H00 par les garde-côtes pour intercepter les trois embarcations après l'arrestation de deux candidats à l'émigration clandestine, a-t-on précisé de même source. 
    Depuis juin 2009, 222 candidats à candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés au large d'Annaba.
    Le Figaro - 07.08.09

  • Les Pays-Bas ont interdit en 1998 la mise en cause de l'authenticité du "Journal d'Anne Frank"

    http://www.amnistia.net/news/articles/negdoss/journfrank/journfrank_303.htm

     

    Au pays d'Anne Frank, on ne badine pas avec les écrits de la fillette. Le tribunal d'Amsterdam vient d'interdire un livre des négationnistes Robert Faurisson et Siegfried Verbecke qui met en doute l'authenticité du Journal de la petite juive.

    «Le Journal d'Anne Frank: une approche critique, ainsi que tout autre matériel contenant les mêmes idées, sont interdits aux Pays-Bas et passibles d'une amende de 75 000 F», stipule l'arrêt du tribunal. Les deux assignés belges et français ne semblent pas avoir l'intention d'aller en appel. Faurisson, retranché dans sa demeure de Vichy, n'a même pas daigné comparaître en audience. La centaine d'exemplaires du livre qui avaient été distribués gratuitement aux bibliothèques néerlandaises depuis 1991, sera bientôt retirée des rayons.

    Le négationniste français avait dès 1980 publié en français les résultats d'une recherche intitulée: "Le Journal d'Anne Frank est-il authentique?". Traduit en néerlandais en 1985, cet ouvrage avait été diffusé en Belgique et aux Pays-Bas. En 1991, les négationnistes flamands rassemblés autour de l'organisation Recherche historique libre avait joint ce texte à celui du Belge Verbecke dans un recueil: Le «Journal» d'Anne Frank: une approche critique.

    Faurisson et Verbecke affirment dans ces pages que le Journal n'a pas été écrit par Anne Frank elle-même, mais par son père Otto après la guerre. Ils assurent que la famille Frank n'a pas pu se cacher dans la maison du Prinsengracht à Amsterdam pendant l'Occupation, que le Journal est plein d'incohérences et que l'écriture, bien trop maîtrisée, ne peut pas être celle d'une fillette de 14 ans. «La personnalité de la fillette est inventée de toutes pièces et est aussi peu vraisemblable que le sont les scènes que le Journal prétend raconter», écrit Faurisson, qui conclut:«Le Journal d'Anne Frank est un faux.» Ce n'est pas la première fois que l'authenticité du Journal d'Anne Frank est mise en question.

     

    Dans les années 70, les mouvements négationnistes allemands avaient tenté une semblable entreprise. Cela avait suscité un procès interminable au cours duquel Otto Frank, le père d'Anne, allait décéder. Il avait légué le Journal à l'Institut néerlandais sur la Seconde Guerre mondiale (RIOD), qui entreprit une recherche scientifique sur l'authenticité. Laquelle sera définitivement établie en 1986, après une analyse par le laboratoire de l'Etat néerlandais du papier et de l'encre utilisés. Peu de temps après, le tribunal de Hambourg entérinera l'authenticité du livre, mettant, en principe, définitivement fin aux polémiques. «Jurisprudence solide». «Il est assez remarquable que le tribunal d'Amsterdam doive réaffirmer cette authenticité alors que nous l'avons déjà fait il y a plus de dix ans! Il y a tellement de preuves que la fillette a bel et bien vécu"», commente David Barnouw, chargé des recherches par le RIOD.

    L'interdiction d'en contester l'authenticité restait le pas ultime à franchir. «Nous avons désormais une jurisprudence solide en la matière», se réjouit Teresien da Silva de la fondation Anne-Frank. Certes, l'interdiction s'applique uniquement aux Pays-Bas. «Mais nous espérons que ce jugement servira de base pour empêcher toute remise en question du Journal à l'étranger. Nous n'hésiterons pas à engager une procédure si tel était le cas», ajoute l'avocat de la fondation, Herman Doeleman. Impuissance face à l'Internet. Contrairement à la France ou à la Belgique, les Pays-Bas n'ont pas de loi sur le négationnisme. Mais la législation néerlandaise a d'autres ressources: très strictes sur les cas de racisme, elle permet également d'interdire relativement facilement des publications qui portent atteinte à des individus. C'est l'argument qui a été utilisé pour mettre en vigueur l'interdiction du livre de Faurisson et Verbecke. Il y a un mois, un petit parti d'extrême droite néerlandais était purement et simplement interdit par le même tribunal d'Amsterdam pour avoir eu des propos racistes.

    Reste un domaine où il est difficile de lutter: «L'authenticité du Journal d'Anne Frank est remise en cause sur plusieurs sites d'Internet, et nous n'avons toujours pas les moyens de contrer cela», regrette Teresien da Silva .

    Libération.fr - 11/12.1998

  • L'Iran lie son programme nucléaire à la question des armes nucléaires israéliennes

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Les États-Unis justifient leur opposition au programme nucléaire iranien au motif qu’il pourrait conduire à une course aux armements nucléaires dans la région. Mais la question est : pourquoi commencer à parler d’une course aux armements nucléaires au moment où il est apparu que l’Iran pourrait avoir des ambitions nucléaires, mais n’avoir rien dit à ce sujet au cours des 50 dernières années lorsque le programme nucléaire israélien produisait des centaines d’ogives nucléaires ?

    Le gouvernement iranien a pris conscience de l’importance de lier son programme nucléaire à celui d’Israël. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hassan Qashqavi, a annoncé il y a quelques jours que l’Iran voulait faire un ensemble de propositions au G6 - les cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l’Allemagne - concernant le programme nucléaire iranien, ajoutant que : « Nous ne pouvons pas parler de la question du dossier nucléaire iranien, sans parler de désarmement nucléaire. Nous ne pouvons pas parler d’un Moyen-Orient exempt d’armes nucléaires sans soulever la question des plus de 200 ogives nucléaires du régime sioniste ».

    Cette attitude iranienne est très intelligente et mérite l’appui de tous les pays arabes et islamiques, car elle est à la fois logique et responsable. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lié tout règlement pacifique du conflit israélo-arabe à la fin des ambitions nucléaires iraniennes, alors pourquoi l’Iran ne devrait-il pas avoir recours à la même idée et littéralement renvoyer la balle aux inquisiteurs israéliens et américains ?

    L’Iran doit continuer à imposer ce lien et devrait résister à toutes les pressions pour qu’il fasse marche arrière... et nous pensons qu’il va le faire. Nous avons appris par expérience que l’Iran est le seul État musulman dont la prise de décision est autonome, et qui ne reçoit pas d’aide financière ou militaire de l’Occident.

    Alter Info - 07.08.09

  • L'affaire des bonus: quelle comédie! Tous d'accord!

    Nicolas Sarközy s'est emparé vendredi de la question de la rémunération dans les banques en pleine controverse sur les bonus à la BNP Paribas, alors que les principaux acteurs du secteur ont profité d'une réunion à Matignon pour de nouveau clamer leur bonne foi.

       Avant même le début de la rencontre convoquée par le Premier ministre - en son absence -, l'Elysée a annoncé que le chef de l'Etat réunirait le 25 août "les représentants du secteur bancaire et financier" pour "faire le point" sur le respect des engagements pris "à l'occasion de la crise financière".

    Nicolas Sarközy a demandé dans le même temps au gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, "d'appliquer avec fermeté les règles en vigueur, notamment en matière de rémunération".

    "La France est déterminée à faire du respect de ces règles par toutes les places financières mondiales, l'un des enjeux du G20 de Pittsburgh en septembre prochain", affirme l'Elysée, qui précise que Nicolas Sarközy a prévu d'écrire en ce sens à la fin du mois à tous ses collègues du G20.

    Révélée mercredi, la décision de BNP Paribas de provisionner environ un milliard d'euros pour une partie de ses équipes a mis le feu aux poudres alors que la banque a reçu quelque 5 milliards d'aides de l'Etat.

    Interrogé à la sortie de la réunion à Matignon, le directeur général de BNP Paribas, Baudouin Prot, n'a pas souhaité commenter directement cette décision...

    AFP - 07.08.09

  • Iran: le nombre d'exécutions augmenterait selon Amnesty

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    Pendaison de trois Iraniens condamnés pour trafic de drogue - 2 janvier 2008
    L'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International a fait état aujourd’hui d'une "hausse alarmante" du nombre d'exécutions en Iran depuis la présidentielle controversée du 12 juin.

    "En un peu plus de 50 jours, nous avons enregistré pas moins de 115 exécutions", a déclaré dans un communiqué la secrétaire générale d'Amnesty, Irene Khan. Ce macabre constat porte le nombre d’exécutions en Iran à 311 depuis le 1er janvier, selon les chiffres d’Amnesty. "Le chiffre total des exécutions est certainement plus élevé", ajoute le communiqué, qui précise que la plupart des condamnés à mort l'ont été pour des affaires de drogue.

    Le nombre des exécutions a augmenté ces dernières années en Iran en raison d'une campagne pour améliorer la sécurité.
    Le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue sont passibles de la peine de mort.
    Le Figaro - 07.08.09

  • Bayonne: un comité s'oppose à la construction d'une mosquée

    BAYONNE (NOVOPress Aquitaine) – Comme nous l’avions annoncé le 24 mars dernier, la communauté d’agglomération de Bayonne a vendu à l’association des musulmans de la côte basque un terrain de 2000 m2, situé rue Joseph Latxague, pour le prix ridicule de 10€/m2, soit bien en dessous du prix du marché.

    Hors cette décision suscite bien des oppositions. Le projet de mosquée, établi par le cabinet d’architecte Abadie-Courtois de Bayonne, est donc contesté par le « Comité de Défense des Paysages de France ». Celui-ci est présidé par Louis-Pierre Clémenti, par ailleurs secrétaire départemental du Front national des Landes.

    Il a adressé au Tribunal de Pau un recours en référé contre l’association des musulmans de la côte basque et contre le Maire de Bayonne, Jean Grenet, pour « excès de pouvoir » dans l’attribution d’une parcelle de terrain, et pour irrégularités dans les obligations légales de transparence vis à vis du projet final.

     Son argumentation est très claire : « nous agissons par principe de précaution, comme pour de l’arsenic que l’on vous aurait peut-être mis dans votre verre d’eau. Ceux qui veulent de la mosquée peuvent prendre un billet d’avion et aller en Afrique, pas de problème, mais pas à Bayonne » .

    La France qui ne comptait que 5 mosquées en 1965 en compte désormais plus de 2300. Depuis une trentaine d’années, du fait de l’arrivée massive de millions d’étrangers, le plus souvent musulmans, un véritable bouleversement est train de s’opérer. Cependant, des résistances à ces projets voient le jour, comme dernièrement à Bordeaux.

    Comme le résume le comité de Bayonne : « Le fait que les musulmans soient stationnés à Bayonne depuis trois générations ne leur donne aucun droit ».

    novopress - 6 août 2009

     

  • Une femme juge d'instruction tuée par un camion - s'agit-il simplement d'un accident?

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    Catherine Giudicelli entre Jamal Derrar le meurtrier et l'avocat de celui-ci, Me Libman, en 2003

    La présidente de l'association française des magistrats instructeurs, Catherine Giudicelli, a été renversée par un camion alors qu'elle circulait à Vélib entre Montrouge (92) et . Elle est décédée des suites de ses blessures.

    Juge d'instruction à depuis juillet 2008, Catherine Guidicelli avait 43 ans et a travaillé pendant 7 ans comme juge d'instruction à .

    Elle y a notamment instruit l'affaire du meurtre de Sohane, une jeune fille de Vitry-sur-Seine qui a été brûlée vive le 4 octobre 2002 .
    Le parisien - 07 août 2009
  • Des parents irresponsables de leur progéniture...

    Le scooter des mers qui a percuté mortellement un garçon de 9 ans mardi sur l'étang de Pontpoint (Oise) était piloté par le frère de la victime âgé de 8 ans, a annoncé jeudi le parquet de Senlis lors d'une conférence de presse.

      "Yanis faisait la course avec son plus jeune frère qui était accompagné d'un adulte et c'est le scooter du plus petit qui a percuté le jet-ski du plus grand", a expliqué la substitut du procureur de la République de Senlis, Viviane Brethenoux.

    Après de premières auditions, les enquêteurs avaient d'abord cru que la jeune victime avait été heurtée alors qu'elle nageait dans une zone interdite à la baignade.

    L'adulte qui accompagnait le jeune frère est le jeune homme de 24 ans, originaire de l'Oise, que l'on croyait initialement être le pilote du scooter des mers. Il avait été placé en garde à vue mercredi.

    Sa garde à vue a été prolongée jeudi. Par ailleurs, deux adultes, des amis des parents des enfants qui avaient leur garde le jour de l'accident, ont été placés en garde à vue jeudi également dans le cadre d'une enquête pour "homicide involontaire, manquement délibéré aux règles de sécurité et de prudence et mise en danger de la vie d'autrui".

    Ce n'est qu'après l'audition des adultes et du petit frère de l'enfant que les circonstances du drame ont pu être plus clairement déterminées. Extrêmement choqué, le garçonnet a reconnu être à l'origine de l'accident.

    "Les auditions ont permis de faire éclater la vérité, on a pris le temps d'écouter la parole de l'enfant", a déclaré Mme Brethenoux.

    Yanis, originaire de Drancy (Seine-Saint-Denis), s'était rendu sur à la base nautique de loisirs "Roland Jet-ski" (étang de Pontpoint dans l'Oise) avec son frère et deux amis de la famille âgés de 30 et 32 ans.

    Le garçon de 9 ans était alors monté sur un jet-ski et son petit frère de 8 ans sur un scooter des mers avec, comme passager, un adulte de 24 ans rencontré sur le site dans l'après-midi. Ils ont alors engagé une course-poursuite jusqu'à l'accident.

    L'enfant est décédé à la caserne des pompiers de Pont-Sainte-Maxence qui tentaient en vain de le réanimer.

    Une information judiciaire a été ouverte afin de déterminer l'ensemble des responsabilités engagées.

    AFP - 06.08.09

    Jet-ski et scooter des mers sont interdits aux moins de 16 ans...