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Blog - Page 1782

  • A Daumeray, dans le Maine-et-Loire...

    A DAUMERAY Maine et Loire.jpg

    Jeudi, Nicolas Sarközy a fait un déplacement à Daumeray, au nord d’Angers, dans le Maine-et-Loire.

    Le thème de la visite présidentielle était la réforme de l’agriculture, avec, à la clé, la visite d’une exploitation agricole.

    Un déplacement sous très haute surveillance.

    Ainsi, un mois après la visite houleuse à Saint-Lo, dans la Manche, près de 700 gendarmes et policiers se sont retrouvés jeudi à Daumeray, petite bourgade de… 1.600 âmes, précise le nouvelobs.

    Avec un tel rapport de force, Nicolas Sarközy a pu « tranquillement » visiter sa ferme, sans risque de voir se pointer le moindre visage d’un quelconque manifestant…

    Pour donner une idée de la mobilisation sécuritaire autour de Nicolas Sarközy, le groupement départemental de gendarmerie avait non seulement mobilisé la quasi-totalité de ses effectifs, soit 230 hommes, mais, en plus, il avait fait appel à des réservistes.

    Le groupement de gendarmerie qui était chargé de sécuriser le trajet du président ainsi que la visite de la ferme avait reçu en plus les renforts de quatre escadrons de gendarmes mobiles, venus de Pontivy, Châteauroux, Le Havre et Vannes, ainsi que "l'aide" d'un escadron de CRS affecté lui, à la surveillance de l’aérodrome d’Angers-Marcé. Soit un total de 400 hommes.

    Attendez, ce n’est pas terminé…

    Des hommes du Raid, du GIPN, une quinzaine de policiers en civil et un hélicoptère étaient également mobilisés pour cette visite d’un village de 1.600 habitants et d’une ferme.

    A ces effectifs impressionnants, il y a lieu, cela va de soi, d’ajouter les membres du GSPR, le groupe de sécurité du président de la république…

    Nicolas Sarközy a parlé de la réforme de l’agriculture et du "réchauffement climatique" dans la salle des sports de Daumeray, devant une assistance de 1.000 personnes, sans aucun incident, puisque les invités avaient été triés sur le volet…

    Le préfet du Maine-et-Loire peut dormir sur ses deux oreilles. Il ne risque pas d’être muté aux Antilles…

    Il devrait même y avoir de la promotion dans l’air dans les mois à venir…

    Reste maintenant à connaître la facture de ce déplacement présidentiel...

    Et là, c'est une autre histoire.

    Le Post - 22.02.09

  • VIDEO Une visite bien préparée - Bientôt des MIB?

    http://www.wat.tv/video/sarkozy-fait-minimum-militants-1a58g_p6ln_.html

    D'étranges policiers qui déminent le terrain... Des "sympathisants" qui ne sont qu'une claque... Des gardes du corps qui forment un mur autour de lui... De quoi a-t-il peur à ce point?

     

  • L'homme insulté par Sarközy au Salon de l'agriculture s'est "cassé"...

    Homme insulté par s. Casse-toi, pvre con!.jpg

    C’est l’anonyme le plus recherché de France. Le visiteur du Salon de l’agriculture, qui avait lancé au président de la République : « Touche-moi pas, tu me salis », et auquel Sarközy avait répondu : « Alors casse-toi, pauvre con! », ne s’est plus jamais manifesté. Un blog spécial (http://casse-toi-pauvre-con.blogspot.com) pose les questions : « Qui est-il ? D’où vient-il ? Pourquoi ?… » Mais rien.

      Aucune interview, aucune apparition de l’inconnu. Le mystère perdure. De son côté, peut-être échaudé par l’incident de 2008, Nicolas Sarközy se contentera demain d’arpenter les allées du salon de 9 h 30 à 11 heures, sans prononcer de discours. Officiellement, dit-on à l’Elysée, il s’est déjà exprimé sur le sujet, hier dans le Maine-et-Loire.
  • Werther - Tony Poncet


    podcast

    Extrait de l'opéra de Jules Massenet (1842-1912) inspiré par le roman de Goethe "Les souffrances du jeune Werther"

  • VIDEOS Autodafé à Jérusalem - Dans une école juive: "Israël, du Nil à l'Irak!"

    http://www.youtube.com/watch?v=JY__QcgWY7c

    http://www.youtube.com/watch?v=nzMMSGreE8I

  • L'indépendance "supervisée" du Kosovo

    Drapeau Kosovo 20 fev.jpg

    La célébration du premier anniversaire de l'indépendance du Kosovo a été des plus discrètes : voilà exactement un an, le 17 février, l'ancienne province yougoslave (puis serbe) proclamait son indépendance, soutenue par l'UE (mais pas par tous ses membres) et les Etats-Unis.

    Le télégramme du nouveau président américain Barack Obama, qui a promis de continuer à "soutenir l'indépendance", a été le plus important des messages envoyés. Ce télégramme était plus que modeste, mais le premier ministre de l'Etat à demi-reconnu, Hasim Thaci, a tout de même répondu : "Nous serons bientôt reconnus par le monde entier".

    A ce jour, le Kosovo a été reconnu par 54 Etats, dont 22 membres de l'Union européenne. Ce n'est pas beaucoup, compte tenu que l'ONU regroupe environ 200 pays. Mais, d'un autre côté, ce n'est pas négligeable, car l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, qui ont proclamé leur indépendance en profitant du précédent du Kosovo, n'ont été reconnues, hormis la Russie, que par le Nicaragua.

    Même l'Union européenne reconnaît que les germes de la démocratie au Kosovo ne donnent guère les résultats souhaités, malgré tous les attributs extérieurs (élections, parlement, police et armée entraînées par l'UE, tribunaux, etc.). Bref, le Kosovo ne correspond pas aux critères européens.

    On avoue même à Bruxelles qu'il serait prématuré de parler actuellement d'indépendance totale du Kosovo. Le terme très étrange de supervised independence (indépendance supervisée), qui ne cadre nullement avec le droit étatique, a été choisi pour le Kosovo. Le Néerlandais Peter Feith, représentant officiel de l'UE au Kosovo, a employé ce terme à l'occasion de la "journée de l'indépendance". "Nous sommes toujours au stade de l'indépendance contrôlée", a-t-il déclaré à un groupe de députés du comité des affaires étrangères du Parlement européen, qui ont essayé d'y voir plus clair dans le statut du Kosovo. "Les conditions de base de l'indépendance ne sont pas encore remplies, à savoir : l'établissement d'un système législatif et judiciaire unique sur tout le territoire du Kosovo, la stabilité durable et l'entretien de bons rapports avec les voisins", a souligné Peter Feith.

    Depuis décembre dernier, la mission juridique de l'UE, EULEX, assure le contrôle direct de la police, des organes de la justice et de la douane.

    Bien que la police et l'armée soient constituées de Kosovars, les représentants de la minorité serbe en sont absents, à quelques exceptions près. La Force de sécurité du Kosovo (FSK), qui compte plus de 3000 hommes et dont la création a été soutenue par l'UE et l'OTAN, est considérée par les Serbes du Kosovo comme une véritable offense : pour eux, ce sont des bataillons spécialement formés en vue de dompter la minorité serbe.

    "Cette force constitue une menace directe pour la sécurité nationale, la paix et la stabilité de toute la région", a déclaré le ministre serbe des Affaires étrangères Vuk Jeremic. Peut-on du reste la qualifier autrement, lorsque l'on sait qu'elle est constituée presque entièrement de membres de l'Armée (dissoute) de libération du Kosovo, formation composée à moitié de partisans, qui avait lutté contre la Serbie et avait été responsable du massacre d'un grand nombre de Serbes pendant la guerre dans cette province.

    Le point de vue officiel se résume à ceci : tout ne va pas pour le mieux au Kosovo, mais cela va dans la bonne direction. Nul ne sait quand sera atteint sur place l'objectif final.

    Pour l'instant, l'UE continue d'affecter près de 250000 euros par mois pour les besoins de la justice, de la police et autres instances afin que la loi et l'ordre règnent.

    Ria Novosti - 18/02/09

     

  • Une émission de télévision israélienne attaque en se moquant la religion catholique

    Les évêques catholiques en Terre sainte ont vivement protesté vendredi contre une émission "humoristique" d'une télévision israélienne privée accusée d'avoir lancé des attaques répugnantes contre Jésus et la Vierge.

    Dans un communiqué, l'Assemblée des évêques catholiques en Terre sainte "déplore et condamne avec consternation les attaques répugnantes contre notre Seigneur Jésus et sa Mère la Vierge Marie proférées à la chaîne 10 de la télévision israélienne". Dans son émission diffusée en début de semaine, l'humoriste israélien Yaïr Shlein avait affirmé sur le ton de la plaisanterie que les chrétiens "nient l'Holocauste, alors moi je veux nier le christianisme. Il faut que quelqu'un leur donne une leçon".

    De courts sketchs sarcastiques ont ensuite été diffusés dans lesquels un speaker affirme pêle-mêle que "Jésus est mort à l'âge de 40 ans parce qu'il était gros", qu'il "n'a pas marché sur l'eau à Tibériade" et que la Vierge Marie a été "mise enceinte à l'âge de 15 ans par un copain de classe".

    Pour les évêques, ces attaques "s'inscrivent dans un contexte plus large d'attaques continues contre les chrétiens en Israël durant des années".

    "Il y a quelques mois seulement, des copies du Nouveau Testament ont été brûlées publiquement dans la cour d'une synagogue à Or Yehuda" près de Tel-Aviv, rappellent-ils.

     "Depuis des années, la chrétienté déploie beaucoup d'efforts pour faire cesser certaines manifestations d'antisémitisme mais ce sont à présent les chrétiens en Israël qui sont victimes d'un antichristianisme latent", affirment-ils.

    M. Shlein s'était ensuite excusé après des protestations de dignitaires et d'arabes israéliens chrétiens... Les relations entre Israël et le Vatican viennent de traverser une période de haute tension en raison de la levée de l'excommunication d'un évêque intégriste et négationniste. Le pape Benoît XVI doit effectuer une visite en Israël au mois de mai.

    Le Monde - 20/02/09

  • Benjamin Netanyahu est à nouveau le maître d'Israël

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    Benjamin Netanyahu et Shimon Peres le 20 février à Jérusalem
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Le chef de la "droite" en Israël Benjamin Netanyahu, hostile à la création d'un Etat palestinien, a été formellement chargé vendredi de former le gouvernement issu des législatives du 10 février.

    D'emblée, M. Netanyahu, 59 ans, a annoncé qu'il plaçait l'Iran en tête de ses priorités après avoir reçu, selon l'usage, du président israélien Shimon Peres une lettre lui confiant la tâche de former le gouvernement, à la présidence à Jérusalem.

    "Israël traverse une période cruciale et doit faire face à des défis colossaux. L'Iran cherche à se doter de l'arme nucléaire et constitue la menace la plus grave pour notre existence depuis la guerre d'indépendance" de 1948, a dit le chef du Likoud.

    Assuré d'une majorité de 65 députés sur 120 grâce au soutien de l'extrême droite et des formations religieuses, M. Netanyahu devra présenter son cabinet à la Knesset (Parlement), pour un vote d'investiture, dans un délai de 28 jours, prolongeable de 14 jours.

    M. Netanyahu s'est toutefois dit favorable à un gouvernement d'union "le plus large possible".

    "Je lance un appel à Tzipi Livni et Ehud Barak, les chefs du Kadima (28 sièges) et du parti travailliste (13) pour serrer les rangs et agir ensemble. Vous serez les premiers que je rencontrerai (pour former une majorité) afin de discuter de la formation d'un gouvernement d'union le plus large possible", a assuré le chef du Likoud (droite, 27 députés).

    Lors de son précédent mandat comme chef de gouvernement, entre 1996 et 1999, M. Netanyahu avait été contraint à la démission à la suite de la défection des formations d'extrême droite qui lui reprochaient d'avoir cédé aux pressions des Etats-Unis en faisant des "concessions" aux Palestiniens.

    Selon les commentateurs, M. Netanyahu entend cette fois tout faire pour empêcher d'être pieds et poings liés à des alliés d'extrême droite dans un gouvernement "super-faucon" dont la politique, notamment vis-à-vis des Palestiniens, risquerait de provoquer des tensions avec l'administration américaine de Barack Obama.

    C'est pour éviter un tel scénario que M. Netanyahu est prêt à se montrer "généreux" envers Tzipi Livni lui proposant, selon les médias, les ministères des Affaires étrangères et de la Défense au Kadima.

    Pour le moment, Mme Livni, ministre des Affaires étrangères sortante, ainsi que Ehud Barak, ministre de la Guerre sortant, ont exclu de se rallier à un gouvernement dirigé par M. Netanyahu.

    Du côté palestinien, le président Mahmoud Abbas a affirmé qu'il ne traiterait pas avec le prochain gouvernement israélien s'il se dérobait à la paix, selon son porte-parole.

    A Gaza, le Hamas, dont M. Netanyahu préconise le renversement, a estimé qu'Israël avait opté pour un dirigeant "plus extrémiste" que le Premier ministre actuel Ehud Olmert.

    Catégoriquement opposé à l'origine aux accords sur un régime d'autonomie palestinienne conclus en 1993, M. Netanyahu en avait réduit la portée lorqu'il était au pouvoir, pour relancer à grande échelle la colonisation juive dans les territoires palestiniens.

    Hostile à la création d'un Etat palestinien qui disposerait d'une réelle souveraineté, il a maintenu la flou sur ses intentions lors de sa dernière campagne électorale.

    Dans son discours devant le président Peres, il n'a pas mentionné les Palestiniens.

    Il a fait miroiter la perspective d'une "paix économique", ce qui reviendrait à un régime d'autonomie élargie, alors que les Palestiniens réclament un Etat indépendant dans tous les territoires occupés depuis 1967.

    AFP.20/02/09

  • VIDEOS Nabucco à la cathédrale Notre-Dame de Dresde - Toscanini conduit le "Choeur des esclaves" à Westminster

    http://www.youtube.com/watch?v=LcmaURyCUdo

    La Frauenkirche de Dresde a été entièrement reconstruite à l'identique après sa destruction complète par les bombes incendiaires des Alliés

    Arturo Toscanini en 1943: http://www.youtube.com/watch?v=TLkYfppYUwc 

     

  • Obama assimilé à un singe dans une caricature du New York Post

    Caricature raciste contre Obama.jpg

    Le sénateur noir de l'Etat de New York, Eric Adams, a évoqué un «retour à l'époque» où les hommes noirs étaient lynchés.

    Un tabloïd a déclenché une controverse en publiant mercredi un dessin suggérant que le plan de relance de l'économie aurait été préparé par un singe. De quoi s'interroger sur une éventuelle référence raciste à Barack Obama.

    Neuf mois après la polémique provoquée par une caricature de Barack Obama dans le New Yorker, un dessin paru mercredi dans le tabloïd New York Post suscite une nouvelle controverse, notamment dans la communauté afro-américaine.

    Ce dessin de Sean Delonas, dessinateur régulier dans le quotidien, représente un policier qui vient d'abattre un singe et dit à son collègue : «Ils vont devoir trouver quelqu'un d'autre pour rédiger le prochain plan de relance».

    Le dessin fait référence à Travis, un chimpanzé abattu par la police lundi à Stamford dans le Connecticut après avoir gravement blessé une femme.

    Mais ce n'est pas la seule interprétation possible, selon le révérend Al Sharpton, militant des droits de l'homme et président de l'association «Réseau national d'action». «Le plan de relance est la première victoire législative du président Barack Obama, premier président américain noir, et il lui restera associé. Est-ce que la vignette insinue que le plan a été rédigé par un singe?», s'interroge Al Sharpton, qui rappelle que le dessinateur du Post a déjà été accusé de racisme par le passé.

    «La caricature pose problème parce que dans l'histoire des attaques racistes contre les Noirs américains, ils ont souvent été comparés à des singes», proteste le révérend qui prévoit d'ailleurs de le piquer devant la rédaction du tabloïd.

    «Comment le Post peut-il publier ce dessin ? Comparer le premier commandant en chef afro-américain à un chimpanzé mort n'est rien de moins que du radotage raciste», a également estimé Barbara Ciara, présidente de l'Association nationale des journalistes noirs.

    Col Allan, le rédacteur en chef du Post, qui appartient au magnat de la presse Rupert Murdoch, a défendu le dessin.

    «Il s'agit d'une parodie d'actualité, avec un dessin représentant l'abattage d'un chimpanzé violent dans le Connecticut, et l'auteur se moque d'une manière générale des efforts de Washington pour ranimer l'économie», a-t-il estimé, en accusant le révérend Sharpton «d'opportunisme».

    Le Figaro - 19/02/09

  • Wall Street clôture jeudi au plus bas depuis 6 ans

    Wall street - TV obama.jpg
    Wall Street
    La Bourse de New York a fini en nette baisse jeudi, dans un marché déprimé par l'effondrement boursier des banques Citigroup et Bank of America: le Dow Jones a perdu 1,19% et le Nasdaq 1,71%.

    Après s'être maintenu de justesse, lors des deux séances précédentes, au-dessus de son plancher de novembre, le Dow Jones Industrial Average a lâché 89,68 points, à 7.465,95 points, son plus bas niveau de clôture depuis le 9 octobre 2002.

    Le Nasdaq, à dominante technologique, a cédé 25,15 points, à 1.442,82 points et l'indice élargi Standard & Poor's 500 1,20% (9,48 points), à 778,94 points.

    Ces deux indices sont restés au-dessus de leurs plus bas de l'automne dernier.

    "Ce qui pèse nettement, c'est que deux grandes banques sont en train de s'écrouler en Bourse", a observé Gregori Volokhine, responsable de la stratégie de Meeschaert New York.

    Citigroup a chuté de 13,75% à 2,51 dollars et Bank of America de 14,00% à 3,93 dollars, après être tombés en séance à des prix plus vus depuis plus de 15 ans.

    Selon M. Volokhine, le marché parie sur une nationalisation temporaire de ces deux institutions financières, déjà renflouées sur fonds publics, ce qui pénaliserait les actionnaires.

    "Tant que le système financier ne sera pas stabilisé, on n'arrivera à rien aux Etats-Unis", a-t-il ajouté, en référence aux plans annoncés par les pouvoirs publics pour relancer l'économie ou soutenir le marché immobilier.

    "Quand les banques baissent, les intervenants ne veulent rien acheter", a noté Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management. "Il y a tellement d'inquiétudes. On se demande quelles banques vont survivre, s'il faut s'attendre à des nationalisations".

    Dans le reste du secteur financier, JPMorgan Chase a perdu 4,23% à 20,60 dollars, Wells Fargo 7,97% à 12,01 dollars et American Express 8,72% à 12,87 dollars.

    Le conglomérat General Electric, en difficulté en raison de ses activités financières, a lâché 4,64% à 10,06 dollars.

    Les nouvelles macroéconomiques sont restées moroses. Le nombre de nouveaux chômeurs inscrits aux Etats-Unis est ressorti supérieur aux prévisions des économistes, et l'activité du secteur industriel de la région de Philadelphie (nord-est des Etats-Unis) s'est contractée bien plus que prévu, tombant à son plus bas niveau depuis 1990.

    Côté entreprises, le groupe informatique Hewlett-Packard (-7,89% à 31,39 dollars) a revu ses prévisions de bénéfices à la baisse. Dans son sillage, IBM a cédé 2,82% à 88,93 dollars.

    "Les investisseurs vont devoir rester patients en attendant que le marché se trouve un plancher et que les acheteurs se convainquent de se lancer plus franchement", estime Al Goldman, de Wachovia Securities.

    Les valeurs de l'énergie, qui pèsent lourd dans les indices, ont profité d'un fort rebond des cours du pétrole. Le pétrolier ExxonMobil, première capitalisation du Dow Jones, a gagné 0,31% à 72,16 dollars et Chevron 0,85% à 66,68 dollars.

    L'opérateur de télécoms Sprint Nextel a bondi de 19,93% à 3,25 dollars. Ses pertes trimestrielles sont ressorties moins élevées qu'anticipé.

    La chaîne de pharmacies CVS Caremark, dont les résultats ont agréablement surpris, a pris 6,37% à 28,71 dollars.

    Walt Disney a fini en hausse de 0,34% à 17,69 dollars. Les parcs d'attraction ont annoncé une restructuration qui entraînerait des suppressions d'emplois.

    Le marché obligataire a baissé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans est monté à 2,857% contre 2,728% mercredi soir, et celui à 30 ans à 3,688% contre 3,525% la veille.

  • L'Argentine somme Mgr Richard Williamson de quitter le pays sous les dix jours

    Argentine Mgr Richard Williamson.jpg
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
     
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    Le séminaire de La Reja où réside Mgr Williamson

    L'Argentine a donné jeudi dix jours à l'évêque britannique Richard Williamson pour quitter le pays, soulignant que ses thèses négationnistes "heurtaient profondément la société argentine, le peuple juif et l'humanité".

    "Le ministre de l'Intérieur Florencio Randazzo a annoncé aujourd'hui que la Direction nationale des Migrations sommait Richard Williamson de quitter impérativement le pays dans un délai de dix jours sous peine d'être expulsé", a annoncé le ministère dans un communiqué.

    La levée de l'excommunication par Benoît XVI de Mgr Williamson et de trois autres évêques intégristes le 24 janvier a suscité un tollé et déclenché une crise qui a compromis les relations du Vatican avec le judaïsme et brouillé l'image du pape.

    Deux jours avant le décret pontifical, Richard Williamson avait déclaré à une télévision suédoise: "Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz (...) Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration mais pas un seul dans les chambres à gaz".

    L'Argentine, où l'évêque négationniste réside depuis 2003, a justifié sa décision en précisant que ses papiers n'étaient pas en règle.

    La Direction argentine des Migrations a fait valoir "que l'évêque a falsifié à plusieurs reprises la véritable raison de sa résidence dans ce pays, puisqu'il déclarait être employé de l'Association civile "La Tradition", alors qu'il était prêtre et directeur du séminaire lefebvriste que la Fraternité Saint Pie X possède dans la localité de Moreno", à 40 km de Buenos Aires, précise le communiqué.

    Le ministère de l'Intérieur a rappelé, ensuite, que "l'évêque Williamson est devenu connu après avoir fait des déclarations antisémites à un média suédois, dans lesquelles il a mis en doute l'Holocauste dont a été victime le peuple juif".

    "Pour ces raisons, qui s'ajoutent à la ferme condamnation du gouvernement argentin de positions qui heurtent profondément la société argentine, le peuple juif et l'humanité entière, prétendant nier une vérité historique, le gouvernement décide (...) de sommer l'évêque lefebvriste de quitter le pays ou de se soumettre à l'expulsion", toujours selon le texte.

    Le secrétaire au Culte, Guillermo Oliveri, a précisé que l'évêque "pouvait évidemment faire appel" de cette décision administrative. Mais il a été on ne peut plus clair en déclarant à l'AFP que "le gouvernement a décidé qu'il ne doit plus résider dans le pays".

    La communauté juive d'Argentine, la plus importante en Amérique Latine, a "salué" la décision du gouvernement.

    "Nous estimons juste de le déclarer "persona non grata" et d'aller jusqu'à l'expulsion", a déclaré le président de la Délégation d'associations israélites, Aldo Donzis.

    Le secrétaire général de l'AMIA, la mutuelle juive, a dit que les déclarations de Williamson "portaient atteinte à la paix sociale dont a tant besoin ce pays".

    Une plainte devant la justice fédérale argentine pour "apologie du négationnisme" avait été déposée le 10 février à l'encontre de Williamson par le responsable de l'édition argentine du magazine américain Newsweek.

    Mgr Williamson, 68 ans, devait également répondre à l'Institut national contre la discrimination (INADI) qui lui a officiellement demandé "d'infirmer ou de confirmer ses propos".

    AFP. 19/02/09

    « Un scribe s’approcha et lui dit : Maître, je te suivrai partout où tu iras. Jésus lui répondit : les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. »

    (Matthieu 8 : 19 - 20)

     

  • Scandaleux! - un communiqué de Solidarité Kosovo

    La Mairie du 17ème arrondissement de Paris nous a notifié avant hier, mardi 17 février, qu'elle annulait, de manière unilatérale et sans préavis, l'exposition de dessins des enfants du Kosovo qui se tenait du 16 au 28 février 2009 dans le hall de cette luxueuse mairie parisienne. Les dessins ont froidement été enlevés des présentoirs hier après midi. Le motif invoqué ? Ce n'est pas une exposition humanitaire mais politique ! La Mairie en veut pour preuve que l'association « Vérité et Justice » coorganisatrice de l'événement a osé éditer, en 2003, un livre de Slobodan Milosevic !

    Mais quelle est la relation entre l'édition d'un livre il y a plusieurs années et une exposition aujourd'hui de dessins d'enfants, quand bien même ces enfants seraient serbes… ?

    Ces dessins montrent les destructions et les massacres auxquels des enfants ont assisté durant le mois de mars 2004, alors que de véritables pogroms ensanglantaient la région. Ils traduisent leurs peurs et leur traumatisme. Rien de politique ici, que de l'humain tourmenté. Mme Kulster, Maire du 17eme arrondissement, a donc pris sous un fallacieux prétexte cette décision inique de censurer la réalité qu'elle ne voulait montrer !

    Cette décision confirme une nouvelle fois que la censure s'exerce avec facilité et efficacité dans notre pays, touchant cette fois ci une exposition artistique ! Aujourd'hui en France, un Maire peut censurer sans compte à rendre une exposition de dessins d'enfants !

    Pour faire entendre la voix des oubliés du Kosovo appelez la Mairie du 17ème. Avec courtoisie mais fermeté dites ce que vous pensez d'un tel acte d'injustice qui bâillonne le cri des enfants serbes.

    L'équipe de « Solidarité Kosovo » et de  « Vérité et Justice »

    19 février 2009

     

  • Trois élus américains en visite-surprise à Gaza

    Visite de John Kerry - Gaza - 19 fev 09.jpg
    A Beit Lahia, John Kerry, entouré de journalistes, découvre l'école américaine de Gaza détruite par un raid israélien - 19/02/09

    L'influent sénateur John Kerry et deux autres membres du Congrès américain ont effectué jeudi une visite sans précédent à Gaza sous administration du Hamas, excluant toutefois tout assouplissement à l'égard d'un mouvement que Washington considère toujours comme terroriste.

    M. Kerry, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat a commencé sa visite à Izzbet Abed Rabbo, une localité du nord de la bande de Gaza dévastée lors de la dernière offensive israélienne, avant de se rendre sur le site d'une école détruite lors d'un raid israélien.

    Deux membres démocrates de la Chambre des représentants, Brian Baird et Keith Ellison --le seul député musulman américain--, ont précédé M. Kerry sur les même sites.

    Les trois hommes ont ensuite visité ensemble à Gaza-ville le QG de l'UNRWA, la principale agence d'aide de l'ONU, également endommagé par des obus israéliens.

    Ces visites surviennent un mois après la fin de l'offensive israélienne de 22 jours contre la bande de Gaza qui a fait 1.330 morts et d'énormes dégâts, menée avec l'objectif "affiché" de réduire au minimum les tirs de roquettes palestiniennes contre Israël.

     MM. Baird et Ellison ont précisé dans un communiqué que leur visite n'avait pas été officiellement sanctionnée par la Maison blanche.

    "L'ampleur des destructions et de la souffrance humaine ici est stupéfiante", a affirmé M. Baird. "Des quartiers entiers ont été détruits, des écoles rasées et des services vitaux comme l'eau, les égouts et l'électricité ont été paralysés", a-t-il ajouté.

    "Les restrictions israéliennes arbitraires et déraisonnables sur l'entrée de la nourriture et des matériaux de reconstruction sont inacceptables et indéfendables", a renchéri M. Ellison.

    Les élus américains n'ont rencontré aucun représentant du Hamas.

    Avant de se rendre à Gaza, M. Kerry, qui effectue une tournée régionale, a visité en compagnie de la chef de la diplomatie israélienne Tzipi Livni la ville de Sdérot (sud d'Israël), cible régulière de tirs de roquettes palestiniennes.

    Il y a affirmé que sa visite à Gaza ne signifiait pas un changement de la politique américaine à l'égard du Hamas, "qui a pris de force le pouvoir dans le territoire en juin 2007 après en avoir délogé l'Autorité du président Mahmoud Abbas, un allié de Washington". (Voir la Note précédente)

    Cette visite "ne traduit pas un quelconque revirement à l'égard du Hamas mais reflète notre volonté d'écouter et d'apprendre", a dit le sénateur démocrate, qui avait été battu par George W. Bush lors de la présidentielle de 2004.

    "Ce qui doit changer est évidemment le recours permanent du Hamas au terrorisme", a-t-il ajouté. "Votre direction politique (le Hamas) doit comprendre que toute nation dont les citoyens vivent sous la menace des roquettes va réagir."

    Le porte-parole du Hamas Fawzi Barhoum a néanmoins affirmé à l'AFP que cette visite était "un pas dans la bonne direction, mais pas suffisante", appelant à un changement de la politique américaine "pour soutenir la cause palestinienne".

    Il a exhorté les élus américains à "répercuter l'ampleur des destructions, des souffrances et des morts causées par la machine de guerre israélienne".

    "Nous n'avons pas d'ojections à les rencontrer mais nous sommes conscients de la sensibilité de cette visite dans le contexte actuel", a-t-il encore dit.

    AFP. 19/02/09

  • Le Hamas a remporté démocratiquement les élections législatives palestiniennes le 26 janvier 2006

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    Le 26 janvier 2006, le Hamas remporte les élections législatives palestiniennes. Il obtient 56 % des suffrages, ce qui lui donne une majorité parlementaire de 74 sièges sur 132

    Le Hamas ravit ainsi la majorité au Fatah. Cette victoire du Hamas a été possible dans la mesure où ses dirigeants ne sont aucunement soupçonnés de corruption.

    Mais ce n'est pas la seule raison qui explique la défaite du Fatah. Dans le même temps, il faut dire que le Hamas s'est fait largement connaître par ses actions sociales et caritatives sur le terrain, qu'il dirige en particulier vers les enfants et les pauvres.

    Ceci est à lire avant l'article suivant, où la désinformation médiatique fait du Hamas un groupe de terroristes qui s'est emparé "par la force" du pouvoir. L'Autorité palestinienne de M. Abbas ne représente plus la volonté des électeurs de la bande de Gaza. 

  • "Ne pas refaire les erreurs du passé": ne pas revoter pour lui!

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    Pathétique!
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    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

    Nicolas Sarközy a appelé mercredi soir à emprunter "le seul chemin qui vaille contre la crise", celui de "l'effort", de "la justice" et du "refus de la facilité" et des "erreurs du passé", lors d'un intervention télévisée à l'issue du sommet social.

      "Au milieu des difficultés que nous traversons, je vous propose le seul chemin qui vaille, celui de l'effort, celui de la justice, celui du refus de la facilité, je vous propose de regarder vers l'avenir et non vers le passé", a déclaré M. Sarközy dans un message enregistré.

    "La France résiste plutôt mieux que beaucoup d'autres (face à la crise, ndlr), ce qui me conduit à penser que la France a tout pour en sortir plus vite, pour en sortir plus forte, à la condition de ne pas refaire les erreurs du passé", a-t-il poursuivi, rejetant "une politique de facilité qui sacrifierait l'avenir au présent".

    "Nous sortirons de la crise en modernisant la France, en misant tout sur l'investissement, sur la réforme, sur le travail, pas en embauchant davantage de fonctionnaires ou en rétablissant l'autorisation administrative de licenciement", a insisté le chef de l'Etat, confirmant le cap qu'il a fixé au gouvernement depuis le début de la crise.

    AFP. 18.02.09

    Qu'il cesse de gaspiller en pleine crise l'argent de l'Etat dans des week-ends à Megève!

  • L'esclavage en terre d'Islam - de 622 au XXème siècle

    Après la mort du prophète Mahomet et la soumission de la péninsule arabe, les musulmans conquièrent les rives méridionales et orientales de la Méditerranée. Multipliant les prises de guerre, ils prolongent dans ces régions l'esclavage à la mode antique. Ils inaugurent aussi une longue et douloureuse traite négrière qui va saigner l'Afrique noire jusqu'à la fin du XIXe siècle.

    L'esclavage en terre d'Islam est hélas une réalité qui dure comme le montre l'anthropologue Malek Chebel.

    Islam et esclavage

    Le Coran, texte sacré de l'Islam, entérine l'existence de l'esclavage (voir la sourate XVI, Les abeilles) tout comme d'ailleurs les textes bibliques. Notons que le premier muezzin désigné par le Prophète pour l'appel à la prière est un esclave noir du nom de Bilal originaire d'Éthiopie.

    La loi islamique ou charia, qui s'appuie sur le Coran et les dits du prophète (hadiths), considère qu'en pays d'islam, seuls sont esclaves les enfants d'esclaves et les prisonniers de guerre. Elle autorise d'autre part la réduction en esclavage de quiconque provient d'un pays non musulman (si un esclave vient à se convertir, il n'est pas affranchi pour autant).

    Très tôt, du fait de la rapidité même de leurs conquêtes, les Arabes se heurtent à une pénurie d'esclaves. Ils ne peuvent asservir les populations des pays soumis à leur loi et se voient donc dans l'obligation d'importer en nombre croissant des esclaves des pays tiers, qu'ils soient ou non en voie d'islamisation.

    Comme les chrétiens du haut Moyen Âge, ils s'abstiennent de réduire en esclavage leurs coreligionnaires mais cette règle souffre de nombreuses transgressions et l'on ne rechigne pas à asservir des musulmans, notamment noirs, au prétexte que leur conversion est récente.

    Une économie fondée sur l'esclavage

    L'esclavage devient rapidement l'un des piliers de l'économie de l'empire abasside de Bagdad du fait de très nombreuses prises de guerre et de l'avènement d'une très riche bourgeoisie urbaine. Pour s'en convaincre, il n'est que de lire Les Mille et Une Nuits, un recueil de contes arabes qui se déroulent sous le règne du calife Haroun al-Rachid, contemporain de Charlemagne.

    Les harems du calife et des notables de Bagdad se remplissent de Circassiennes. Il s'agit de femmes originaires du Caucase et réputées pour leur beauté ; ces belles esclaves ont continué jusqu'au XXe siècle d'alimenter les harems orientaux en concurrence avec les beautés noires originaires d'Éthiopie.

    Pour les tâches domestiques et les travaux des ateliers et des champs, les sujets du calife recourent à d'innombrables esclaves en provenance des pays slaves, de l'Europe méditerranéenne et surtout d'Afrique noire. Ces esclaves sont maltraités et souvent mutilés et castrés.

    D'autres esclaves et eunuques sont employés comme soldats et chefs de guerre par les différentes dynasties musulmanes, du Maroc aux Indes. Ces esclaves-là accèdent parfois à des fonctions élevées et parfois au pouvoir suprême. Ainsi en est-il des fameux Mamelouks d'Égypte, que Bonaparte devra combattre en 1798.

    Esclaves blancs en terre d'Islam

    Dans les premiers temps de l'islam, les notables de Bagdad s'approvisionnent en esclaves blancs auprès des tribus guerrières du Caucase mais aussi auprès des marchands vénitiens qui leur vendent des prisonniers en provenance des pays slaves, encore païens.

    À la fin du Moyen Âge, comme le vivier slave s'épuise du fait de la christianisation de l'Europe orientale, les musulmans se tournent vers les pirates qui écument la Méditerranée. Ces derniers effectuent des razzias sur les villages côtiers des rivages européens. Le souvenir des combats livrés par les habitants à ces pirates perdure dans... la "tête de prisonnier maure" qui sert d'emblème à la Corse.

    On évalue à plus d'un million le nombre d'habitants enlevés en Europe occidentale entre le XVIe et le XVIIIe siècle, au temps de François 1er, Louis XIV et Louis XV.

    Ces esclaves, surtout des hommes, sont exploités de la pire des façons dans les orangeraies, les carrières de pierres, les galères, les chantiers,... d'Afrique du nord. Des organisations chrétiennes déploient beaucoup d'énergie dans le rachat de ces malheureux, tel Miguel de Cervantès.

    En Europe orientale et dans les Balkans, pendant la même période, les Ottomans prélèvent environ trois millions d'esclaves. Mais l'expansion européenne, à partir de la fin du XVIIIe siècle, met fin à ces razzias.

    Esclaves noirs en terre d'Islam

    Si la traite des esclaves blancs a rapidement buté sur la résistance des Européens, il n'en a pas été de même du trafic d'esclaves noirs en provenance du continent africain.

    La traite arabe commence en 652, vingt ans après la mort de Mahomet, lorsque le général arabe Abdallah ben Sayd impose aux chrétiens de Nubie (les habitants de la vallée supérieure du Nil) la livraison de 360 esclaves par an. Elle ne va cesser dès lors de s'amplifier. Les spécialistes évaluent de douze à dix-huit millions d'individus le nombre d'Africains victimes de la traite arabe au cours du dernier millénaire, du VIIe au XXe siècle, soit à peu près autant que la traite européenne à travers l'océan Atlantique, du XVIe siècle au XIXe siècle.

    Le trafic suit d'abord les routes transsahariennes. Des caravanes vendent, à Tombouctou par exemple, des chevaux, du sel et des produits manufacturés. Elles en repartent l'année suivante avec de l'or, de l'ivoire, de l'ébène et... des esclaves pour gagner le Maroc, l'Algérie, l'Égypte et, au-delà, le Moyen-Orient.

    Au XIXe siècle se développe aussi la traite maritime entre le port de Zanzibar (aujourd'hui en Tanzanie) et les côtes de la mer Rouge et du Golfe persique.

    Le sort de ces esclaves, razziés par des chefs noirs à la solde des marchands arabes, est dramatique.

    Après l'éprouvant voyage à travers le désert, les hommes et les garçons sont systématiquement castrés avant leur mise sur le marché, au prix d'une mortalité effrayante, ce qui fait dire à l'anthropologue et économiste Tidiane N'Diyae : «Le douloureux chapitre de la déportation des Africains en terre d'Islam est comparable à un génocide. Cette déportation ne s'est pas seulement limitée à la privation de liberté et au travail forcé. Elle fut aussi - et dans une large mesure- une véritable entreprise programmée de ce que l'on pourrait qualifier d' "extinction ethnique par castration.

    Les contes des Mille et Une Nuits, écrits au temps du calife Haroun al-Rachid (et de Charlemagne), témoignent des mauvais traitements infligés aux esclaves noirs et du mépris à leur égard (bien qu'ils fussent musulmans comme leurs maîtres). Ce mépris a perduré au fil des siècles.

    Ainsi peut-on lire sous la plume de l'historien arabe Ibn Khaldoun (1332-1406): «Les seuls peuples à accepter l'esclavage sont les nègres, en raison d'un degré inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade animal». Ces propos, notons-le, précèdent de deux siècles la traite atlantique des Occidentaux.

    Esclavage et décadence

    Les contingents très importants de main-d'oeuvre servile ont contribué à la stagnation économique et sociale du monde musulman. Ils ont causé aussi de nombreux troubles. C'est ainsi qu'à la fin du IXe siècle, la terrible révolte des Zendj (ou Zenj, d'un mot arabe qui désigne les esclaves noirs), dans les marais du sud de l'Irak, a entraîné l'empire de Bagdad sur la voie de la ruine et de la décadence.

    «Comparé à la traite des Noirs organisée par les Européens, le trafic d'esclaves du monde musulman a démarré plus tôt, a duré plus longtemps et, ce qui est plus important, a touché un plus grand nombre d'esclaves», écrit en résumé l'économiste Paul Bairoch.

    Cet auteur, ainsi que Tidiane N'Diaye, rappelle qu'il ne reste plus guère de trace des esclaves noirs en terre d'Islam en raison de la généralisation de la castration, des mauvais traitements et d'une très forte mortalité, alors que leurs descendants sont au nombre d'environ 70 millions sur le continent américain.

    Notons le parallèle avec les États arabes du Golfe Persique qui recourent massivement à des travailleurs étrangers tout en empêchant ceux-ci de faire souche sur place...

    Alban DIGNAT

    Herodote.net

     

  • L'abolition de l'esclavage aux Antilles - un peu d'Histoire

    Un peu d'Histoire: http://www.ac-guadeloupe.fr/Cati971/snd_degre/clg_rnains/pages/histoire.htm 

    ... L'histoire des Antilles se confond dès lors avec celle de la lutte contre l'esclavage. Tandis que de violentes émeutes secouent périodiquement les Antilles, en métropole, des bourgeois humanistes font campagne pour l'abolition : des chrétiens, des écrivains comme Hugo ou Lamartine. 

    Victor Schoelcher sera le principal animateur de ce mouvement. La société pour l'abolition de l'esclavage est fondée en 1834 mais en 1842, il subsiste encore 26 000 hommes libres et 92 000 esclaves. La loi du 18 juillet 1845, dite loi Mackau, accorde à l'esclave le droit de posséder des biens mobiliers et immobiliers.

    Schoelcher, Perrinon et Gâtine préparent le décret de l'abolition de l'esclavage, qui est voté le 27 avril 1848. Le commissaire général Gâtine arrive en Guadeloupe, au début de juin 1848, porteur du décret d'abolition.

    Le 10 mai 2001, le Sénat français vote à l'unanimité, une loi inspirée par Mme Taubira-Delannon, reconnaissant l'Esclavage et la Traite négrière comme crime contre l'humanité.