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Blog - Page 1783

  • Thuram, multimillionnaire qui vit en métropole, voudrait "manifester" en Guadeloupe contre les békés...

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    S'il était en Guadeloupe, Lilian Thuram ne serait «peut-être pas sur les barrages» mais il ferait «partie des manifestants» : c'est ce qu' il déclaré mercredi au journal de 20 heures sur France 2.  Le champion du monde de football, membre du Haut-Conseil à l'intégration et natif de Pointe-à-Pitre, se dit solidaire du conflit social en Guadeloupe.

    «Si vous vivez en Guadeloupe, vous connaissez la réalité de la Guadeloupe. Il faut seulement comprendre: s'il y a 60.000 personnes dans les rues, c'est qu'il y a une raison.  On ne se rend pas compte que l'esclavage c'était hier, a encore dit Thuram. Pour certaines personnes c'est très très loin, mais pour la société antillaise, c'est tout près, parce qu'on n'a jamais fait le deuil, jamais eu de discussion de fond.»

    «L'histoire de la Guadeloupe, c'est l'histoire de l'esclavage, ça existe encore aujourd'hui, il y a encore des gens qui dirigent la Guadeloupe et qui s'appellent les békés», a encore dit l'ancien capitaine des Bleus.

    «Aux Guadeloupéens, je dirais que je pense que c'est légitime de demander une société meilleure, je suis avec eux parce que je peux les comprendre», a conclu Thuram en mettant en garde contre les dérapages violents: «Par contre aux plus jeunes, enfin je ne suis pas sûr qu'ils regardent le 20 heures (rires), je dirais que les violences discréditent le mouvement».

    Le Parisien - 18 février 2009

    Thuram ferait bien d'ouvrir un livre d'Histoire: l'esclavage n'existe plus aux Antilles depuis 161 ans.

    Et qui vendait les esclaves aux négriers sur les côtes d'Afrique occidentale? Des chefs de tribus africains qui en tiraient de grands profits!

     

  • La Légion étrangère salie par une association des droits de l'homme

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    "La Légion étrangère est un vrai scandale": voilà ce qu'on peut lire dans Le Figaro du 18 février 2009

    INTERVIEW - Pour la première fois, une association publie un rapport sur les atteintes aux droits de l'homme que subissent des militaires en exercice. Son président dénonce des «pratiques d'un autre âge», surtout dans la Légion.

    L'Association de défense des droits des militaires (Adefromil), une association créée en 2001 pour recueillir des témoignages de militaires, vient de publier son premier rapport sur les droits de l'homme dans l'armée. Un rapport explosif qui tire la sonnette d'alarme face à l'afflux de témoignages de soldats brimés dans le cadre de leur mission. Michel Bavoil est président de l'association. Capitaine en retraite, il dénonce la situation et réclame des mesures concrètes :

    Lefigaro.fr : Quel bilan tirez-vous en matière des droits de l'homme dans l'armée ?

    Michel Bavoil : Nous mettons le doigt sur des dysfonctionnements majeurs. Et principalement à la Légion étrangère. La Légion fonctionne sur un système de pression. Les gars sont retenus par la force et par la menace, il faut le savoir : sinon, 85% d'entre eux se sauveraient. Par ailleurs, les commandants profitent de leur pouvoir sur eux, parce qu'ils sont tous étrangers : ils décident des certificats de bonne conduite, dont dépend l'attribution de titres de séjour. Et font du chantage avec ça. Et comme les légionnaires ne s'engagent pas sous leur vrai nom, mais sous une «identité déclarée», des problèmes surgissent toujours en fin de contrat. C'est un scandale, on ne peut pas traiter des étrangers comme ça !

    Pouvez-vous nous donner des exemples ?

    Il y a cet ancien légionnaire, Taleb. Il a été réformé suite à une blessure au genou, libéré à Marseille sans ses papiers, ce qui a posé des problèmes quand il s'est présenté à l'hôpital pour se faire opérer. Il y a aussi Gurkha, un Népalais, atteint d'une tuberculose. Il a eu un moment de déprime et s'est retiré de la Légion quelques jours. Ce qui ne lui a pas été pardonné : la Légion l'a renvoyé à Paris, lui a retiré tous ses papiers et lui a bloqué son compte bancaire à La Poste.

    Et puis j'ai des photos aussi de légionnaires en train de ramper en slip et en rangers la nuit, avec, à côté, un gradé qui tient un grand bâton et une bière. Ça relève du Code pénal ! C'est un autre monde, on a l'impression de revenir 100 ans en arrière chez eux !

    La Légion étrangère est pourtant souvent présentée comme un creuset d'intégration synonyme d'exploits guerriers…

    Des mythes tout ça ! Et nous, on met le doigt là où ça fait mal. Faire partie d'une troupe d'élite, c'est être très bon en sports, savoir tirer, bien connaître l'armement, mais ça n'est pas de foutre des coups à des gars ! Les victimes deviennent des hommes sans droits.

    Dans votre rapport, vous vous appuyez sur le témoignage de 200 personnes par an en moyenne. Au regard des 347.903 militaires français, ne représentent-elles pas une minorité ?

    Pour avoir un dossier béton, nous avons décidé de nous fonder uniquement sur les témoignages de personnes qui ont fait le déplacement et qui ont adhéré à l'association (c'est le seul lien de droit qui nous unit à elles). Mais on ne compte pas les quatre ou cinq militaires qui nous contactent chaque jour souvent anonymement pour parler de leur détresse, par téléphone ou par mail. On leur donne des conseils, et au besoin on les dirige vers des avocats. Quoi qu'il en soit, il y a de plus en plus témoignages, souvent très durs, c'est un fait.

    Ne craignez-vous pas qu'on vous accuse de dénigrer l'armée ?

    Dévoiler ces dysfonctionnements, est-ce dénigrer l'armée ? Faut-il que ces atteintes aux droits de l'homme continuent ? Mais attention, nous ne sommes pas dans une entreprise antimilitariste, loin de là !

    Vous parlez d'une «régression». Faut-il y voir un rapport avec la professionnalisation de l'armée ?

    Bien sûr. Les appelés avaient des bouées de secours, avec leurs parents ou les députés. Maintenant que les militaires sont des professionnels, tout le monde s'en fout ! Si le pouvoir ne surveille plus ce qui se passe, ça peut devenir n'importe quoi.

    Quelles sont vos propositions ?

    Il faut des contre-pouvoirs. On propose des médiateurs dans les armées, avec le renvoi systématique des gens qui pratiquent des brimades.

    Qu'attendez-vous des pouvoirs publics ?

    Le ministre de la Défense, Hervé Morin, refuse de communiquer avec nous. Michèle Alliot-Marie était beaucoup plus efficace : dès qu'elle entendait parler d'une brimade, elle ordonnait une enquête. Mais actuellement, nous nous sentons un peu seuls et il faudrait que ça change.

    * Rapport sur les droits de l'homme dans l'armée française, 2005-2008, ADEFDROMIL, 28, rue d'Edimbourg, 75008, Paris. L'intégralité du texte n'est pas disponible sur le Net.

  • L'invasion de l'Europe par l'Afrique - émeutes des clandestins à Lampedusa

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    Des affrontements entre des clandestins et les forces de l'ordre ont fait un soixantaine de blessés mercredi 18 février dans le centre d'expulsion de l'île de Lampedusa (sud de l'Italie), qui a été en partie ravagé par un incendie, a-t-on appris de sources concordantes.

    "Selon un bilan provisoire, une quarantaine d'immigrés ont été blessés durant ces incidents, qui sont totalement inédits", a indiqué à l'AFP la porte-parole du Haut commissariat pour les réfugiés de l'ONU (UNHCR) en Italie, Laura Boldrini.

    Six d'entre eux ont été hospitalisés, certains pour avoir été intoxiqués par la fumée, selon l'agence Ansa, qui a aussi fait état de 22 blessés parmi les forces de l'ordre.

    Aucun des blessés n'est dans un état grave, selon la même source.

    "Il y a eu une révolte des immigrés, qui sont actuellement 860 dans le centre. Certains d'entre eux ont cherché à enfoncer un portail, mais ils ont été repoussés par les forces de l'ordre", a indiqué de son côté le préfet de police d'Agrigente Girolamo Fazio sur la chaîne d'information en continu Sky TG24.

    "Un incendie s'est déclaré dans l'un des pavillons hébergeant les clandestins, qui a été en grande partie détruit", a-t-il ajouté.

    L'incendie a été maîtrisé par les pompiers et la situation est redevenue calme, selon le préfet de police.

    D'après l'Ansa, l'incendie a été provoqué par une vingtaine d'immigrés qui protestaient contre le rapatriement annoncé de 107 clandestins tunisiens.

    Les clandestins ont rassemblé des matelas, des coussins, du papier et y ont mis le feu, rapporte l'agence.

    La police a arrêté les responsables, une vingtaine au total, qui vont être incarcérés à Agrigente en Sicile, a indiqué le préfet.

    Le gouvernement a transformé fin janvier le "centre de premier accueil" en Centre d'identification et d'expulsion afin de permettre des rapatriements plus rapides. Une nouvelle structure héberge le centre de premier accueil.

    Jusqu'à présent, les clandestins débarqués à Lampedusa n'y restaient que quelques jours pour une identification rapide avant d'être acheminés vers des centres de rétention sur le continent où il était statué sur leur sort.

    "Ces nouvelles dispositions ont brisé l'équilibre qui existait au centre d'accueil, qui était devenu un modèle de gestion responsable des flux migratoires. Le travail du HCR et des autres organisations est parti en fumée", a commenté la porte-parole du HCR.

    En 2008, près de 31.700 immigrants ont débarqué à Lampedusa, une augmentation de 75% par rapport à l'année précédente, selon le ministère de l'Intérieur.

  • Le petit ramoneur était à Megève pour la Saint-Valentin!

     

    Le Président est arrivé en hélicoptère à Megève

    Une station du Pays du Mont-Blanc où le chef de l'État est arrivé en hélicoptère, samedi après-midi, jour de la Saint-Valentin, après avoir assisté au slalom dames des Championnats du monde de ski alpin de Val d'Isère, en Savoie, et où il a rejoint son épouse, Carla Bruni-Sarközy, arrivée elle la veille.

    Nicolas Sarközy a chaussé les skis de fond sur le plateau de la Livraz à Megève.


    Le couple présidentiel s'octroie "une bulle d'oxygène" dans l'un des plus prestigieux hôtels de la station haut-savoyarde. Un véritable hameau, composé de neuf chalets d'alpage anciens et... protégés depuis vendredi soir par une importante escorte.

    Il s'agit des "Fermes de Marie", chemin de Riante Colline, 74120 Megève

    "A deux pas du coeur de Megève,
    un lieu hors du monde et hors du temps : les Fermes de Marie"


    "Elles forment un petit hameau constitué de fermes d'alpage plusieurs fois centenaires, où le charme de la décoration n'a d'égal que l'âme de chaque meuble et la patine de chaque objet."

    Entourés de 19 gardes du corps

    Le président de la République et son épouse sont entourés en effet de 19 gardes du corps, chargés notamment de tenir les médias à l'écart...


    Nicolas Sarközy ne devrait pas quitter la Haute-Savoie avant demain, aucun rendez-vous n'étant inscrit ce lundi sur son agenda officiel.
    Quant à Carla Bruni, il se murmure qu'elle resterait toute la semaine à Megève.

    (Le Dauphiné libéré - 16 février 2009)

    ndb: Silence dans Le Figaro sur ce long week-end aussi romantique que coûteux!

  • VIDEO VERDI - TONY PONCET

    http://www.youtube.com/watch?v=qJ3s0CFJTfI

    Rigoletto 

    "Comme la plume au vent..."

    Tony Poncet (1918-1979) est un ténor français d'origine espagnole.

  • L'effet Obama en Guadeloupe

    On le vérifie un peu plus chaque jour, la crise « sociale » en Guadeloupe n’a pas que des motivations économiques et les revendications syndicales tournent chez certains à la revendication indépendantiste et à la vitupération raciale contre l’homme blanc esclavagiste.

    Il n’est pas possible d’analyser ici les causes complètes de cette situation.

    Sans doute n’est-il plus temps et est-il même actuellement impossible de rappeler aux gens de couleur de la Guadeloupe en état d'excitation que leurs ancêtres furent vendus par d’autres noirs et que l’esclavage a régné (et même règne encore dans certains pays) en Afrique plus longtemps que dans les Iles ; et de faire observer aux métis qu’après tout, certains eurent pour origine une rencontre d’esclavagiste et d’esclave ; et de leur faire observer encore que depuis longtemps la France a permis à nombre de noirs et de métis d’accéder à tous les postes de la politique, de l’administration, de l’université.

    Mais avec l’obamamania frénétique de nos médias depuis des mois, l’idée n’a-t-elle pas été martelée qu’il faudrait, même chez nous en France métropolitaine, au nom de la diversité, en venir à l’obligation d’élire un non européen de souche à la l’Elysée.

    Alors, à la Guadeloupe, dans une population majoritairement noire ou métis, l’idée a cheminé et se traduit par la revendication raciale d’un pouvoir noir, donc de l’indépendance. La tentation peut être grande pour certains de dire « après tout, s’ils la veulent qu’ils la prennent » ! Et d’ajouter : « on verra ce qu’ils en feront ».Considérant en effet ce que coûte la Guadeloupe au budget national, ce serait au moins l’occasion d’une économie pensent-ils.

    Mais c’est là, dans notre contexte, une illusion. Il faudrait en effet, pour que cette indépendance nous soit bénéfique, un gouvernement qui oserait imposer demain aux guadeloupéens le choix d’opter pour une seule nationalité : la française ou la guadeloupéenne. On sait hélas, avec l’exemple de l’Algérie, qu’aucun gouvernement du système actuel, n’oserait procéder ainsi. Selon toutes probabilités, le flux migratoire de la Guadeloupe vers la France ne cesserait alors d’augmenter et avec lui l’accroissement encore des énormes coûts de l’immigration. Mais là n’est pas l’aspect essentiel de la question. Ce qui est en effet plus largement en cause est l’avenir de toutes les îles françaises dans tous les océans et avec elles celui de la France dans son ensemble.

    Or, il ne s’agit pas là d’une question que l’on peut traiter à la légère.

    Article de Bernard Antony publié le 16 février 2009

    (Source:  Blogue de Yann Redekker)

  • Irrécupérables

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    Christophe Khider et Omar Top El Hadj
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    En centrale, les prisonniers sont enfermés dans des cellules individuelles. Mais Christophe Khider et Omar Top El Hadj, qui étaient détenus dans le même bâtiment de Moulins-Yzeure mais à un étage différent, avaient tout loisir de se croiser aux parloirs, pendant la promenade ou encore sur le stade. « On les apercevait assez souvent ensemble », confie un surveillant.

    Les deux évadés, qui se sont connus à la centrale de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), avaient attiré l’attention des gardiens. Selon une source pénitentiaire, Khider, arrivé à Moulins en avril dernier et précédé d’une réputation de détenu particulièrement dangereux, et son ami Top « jouaient les caïds ». Estimant qu’un tel comportement pouvait poser à terme des problèmes, le syndicat de gardiens Ufap a même demandé le transfert des deux prisonniers.
    « Sans être écouté », déplore-t-on à l’Ufap.

    A 37 ans, Christophe Khider était incarcéré depuis 1995. Autant dire une éternité. « Cette évasion ne me surprend pas plus que ça. C’est un acte de désespoir de quelqu’un qui n’avait plus aucune perspective d’avenir », réagit son avocate. Selon elle, son client était libérable en 2038. « Christophe Khider a été condamné à trente ans de réclusion (NDLR : pour un braquage meurtrier à Paris en 1995) à l’âge de 24 ans, donc très jeune, rappelle M e Boesel. Depuis, il a souvent été incarcéré à l’isolement, puis transféré de centrale en centrale. » Khider ne supportait plus ses conditions de détention et son avenir sans espoir. « Je sentais que c’était de plus en dur pour lui, même si avec moi il ne se plaignait pas », ajoute M e Boesel, dont le dernier parloir avec Khider remonte à l’été dernier. Désespéré, son client est-il l’homme aussi dangereux que les policiers le prétendent ? « Personnellement, je pense le contraire, confie l’avocate. Il porte comme une croix la mort de cet homme tué au cours du braquage, mais a toujours affirmé que c’était un accident. »

    Né, comme Khider, à Paris, Omar Top El Hadj, 30 ans, a la même taille et les mêmes yeux marron que son complice. Interpellé pour la première fois à 17 ans pour un vol, ce délinquant a ensuite été condamné pour des attaques de bijouteries. Selon les policiers, Top est « représentatif d’une nouvelle génération de braqueurs et de voyous issus de cités HLM, déterminés et prêts à tout. » Fin 2002, il avait ouvert le feu à la kalachnikov sur une patrouille de la BAC (brigade anticriminalité) lors d’un contrôle à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Dans son coffre : des armes de guerre et des cagoules.
    A son procès, en 2004, Omar Top El Hadj avait expliqué que cet arsenal devait servir à une expédition punitive contre des jeunes avec lesquels il avait un contentieux. La cour d’assises l’avait condamné à dix ans de réclusion.

     

     

    Le Parisien -17/02/09

  • Dans la foulée du plan de relance, Obama annonce l'envoi de 17 000 soldats supplémentaires en Afghanistan

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    Soldats US en Afghanistan (sur cette photo, deux au moins sont des Noirs)

    Barack Obama a annoncé mardi 17 février 2009 dans un communiqué l'envoi de deux brigades supplémentaires en Afghanistan d'ici à l'été, soit, selon un responsable de la Défense Guerre, environ 17 000 soldats. Ces renforts, qui seront envoyés «au printemps ou à l'été», seront composés d'une brigade de l'Armée de Terre (3 500 à 4 000 hommes) et d'une brigade expéditionnaire de Marines comprenant environ 8 000 hommes.

     

    Le président américain pourrait autoriser l'envoi de troupes supplémentaires au-delà de ces renforts, a ajouté ce responsable, mais les ordres de déploiement sur le point d'être signés par le Pentagone concernent ces 17 000 hommes. Le Pentagone compte déjà 38 000 soldats en Afghanistan sur les 70 000 au total de la force internationale.

    Le secrétaire à la Défense Guerre américain, Robert Gates, avait affirmé la semaine dernière qu'Obama prendrait une décision «dans les prochains jours» concernant l'Afghanistan, la guerre dont il a fait sa priorité. Le commandement des forces américaines en Afghanistan a demandé jusqu'à 30 000 troupes supplémentaires, dont trois brigades de combat en plus, pour combattre l'insurrection des taliban.

    Le Parisien- 17/02/09

  • MAM, ministre de l'Outre-Mer, appelle "au calme et à la retenue"...

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    Barrage routier sur la N.1 en Guadeloupe
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    Le meneur du LKP Elie Domata
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    Un grand magasin d'accastillage nautique a été entièrement détruit par les émeutiers
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    Voitures calcinées à Pointe-à-Pitre
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    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    La ministre de l'Intérieur et de l'Outre-mer, Michèle Alliot-Marie, a appelé mardi "chacun au calme, à la responsabilité et à la retenue", après les dégradations et les affrontements qui se sont produits la veille en Guadeloupe.

    Dans un communiqué, Mme Alliot-Marie a estimé qu'il était "indispensable de rappeler que chacun a un droit légitime à s'exprimer, y compris au travers de manifestations, mais que ce droit ne doit en aucun cas porter atteinte à la sécurité de tous et à la paix publique".

    La situation en Guadeloupe, désormais à sa cinquième semaine d'une grève paralysante "contre la vie chère", se détériorait mardi après une nuit de désordres et de violences, alors que le collectif LKP a appelé à accentuer la mobilisation.

    Jugeant qu'il était "légitime d'exprimer des aspirations à une amélioration des conditions de vie des salariés et des habitants", la ministre a estimé "nécessaire que les négociations en cours entre patronat et salariés reprennent et aboutissent dans les meilleurs délais".

    "Dans un climat marqué à la fois par des revendications salariales, des insatisfactions sociales et des tensions sociétales", Michèle Alliot-Marie a appelé "chacun au calme, à la responsabilité et à la retenue".
    Sarközy pourrait offrir une Rolex en or à chaque membre du LKP âgé de moins de 50 ans...
  • Obama signe le début de la fin

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    Avec Joe Biden à Denver le 17 février 2009
    Le président américain Barack Obama a signé mardi un gigantesque plan de relance de 787 milliards de dollars qui représente selon lui le "début de la fin" de la profonde crise économique traversée par les Etats-Unis.
    "Je ne vais pas prétendre que ce jour marque la fin de nos problèmes économiques. Il ne représente pas non plus la totalité de ce que nous allons faire pour renverser la situation économique", a déclaré M. Obama peu avant de signer le texte.

    "Mais ce jour marque le début de la fin. Le début de ce que nous devons faire pour créer des emplois en faveur d'Américains qui se débattent face aux licenciements; le début de ce que nous devons faire pour soulager des foyers inquiets de ne pas pouvoir payer le loyer du mois prochain; le début, les premiers pas nécessaires pour replacer notre économie sur des fondations plus solides et pour ouvrir la voie à la croissance et à la prospérité à long terme", a-t-il dit.

  • En Russie, on punit les "Madoff"

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    Mikhaïl Khodorkovski en prison - 2005

    Le parquet général russe a transmis à un tribunal de nouvelles accusations visant l'ex-patron du pétrolier Ioukos Mikhaïl Khodorkovski, ouvrant la voie à un nouveau procès, a annoncé mardi le bureau du procureur.

    Le ministère public a fait savoir dans un communiqué que M. Khodorkovski et son ancien associé, Platon Lebedev, condamnés en 2005 à huit ans de prison, allaient être poursuivis pour "détournement de biens", "détournement de fonds" et pour des "opérations financières illégales".

    "Aujourd'hui (mardi), l'affaire criminelle avec les conclusions définitives de l'accusation ont été transmises au tribunal Khamovniki de Moscou pour être étudiée sur le fond", a indiqué le comité d'enquête du parquet dans un communiqué.

    "Je suis sûr que les preuves rassemblées ne laissent planer aucun doute sur la culpabilité de Khodorkovski et Lebedev", a pour sa part dit le Procureur général de Russie, Iouri Tchaïka, dans un entretien à paraître mercredi dans le journal Rossiskaïa Gazeta et dont Interfax a publié des extraits mardi.

    Les avocats de MM. Khodorkovski et Lebedev ont pour leur part indiqué avoir reçu les 14 volumes de l'acte d'accusation signé par le procureur général adjoint, Victor Grinia.

    "Les bureaucrates des forces de l'ordre ont perdu plusieurs années, d'énormes sommes d'argent appartenant à l'Etat et une énorme part de leur réputation pour fabriquer ces accusations notoirement ridicules", commente la défense des deux détenus dans un communiqué.

    MM. Khodorkovski et Lebedev sont accusés d'avoir effectué des opérations illégales pour un montant total de 896 milliards de roubles (environ 25 milliards de dollars) entre 1998 et 2003.

    "Ce sont des crimes particulièrement graves", a estimé M. Tchaïka.

    Le parquet avait annoncé avoir ouvert cette nouvelle enquête en février 2007 contre l'ex-homme le plus riche de Russie.

    En août dernier, un tribunal de la ville sibérienne de Tchita, proche du lieu de détention de M. Khodorkovski, a refusé de lui accorder une libération anticipée alors même qu'il avait purgé plus de la moitié de sa peine de prison pour fraude fiscale.

  • VIDEO Le cerveau, cet inconnu


  • Les parents d'ophélie veulent comprendre comment leur fille a pu se noyer

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    Le transport vers la France du corps de l'étudiante française Ophélie Bretnacher, disparue début décembre à Budapest, a été retardé car la police hongroise voulait certifier l'identification de la dépouille avec des tests ADN. Une certification nécessaire au transport du corps vers la France.

    Lundi après-midi, ces tests ADN sont venus confirmer qu'il s'agissait bien du corps de l'étudiante française. Il a été retrouvé dans le Danube jeudi dernier. Reste donc à savoir quand les autorités hongroises comptent faire rapatrier le corps. "Après avoir reçu le rapport final d'autopsie, nous prévoyons d'intégrer d'autres experts médicaux dans la procédure", ajoute la police.

    C'est "urgentissime" afin de procéder à une "autopsie complémentaire", affirme Me Chouraqui, l'avocat des parents Bretnacher qui veut relancer au plus vite l'enquête en France. Car "la piste criminelle reste ouverte", selon l'avocat (dans le JDD : lire notre article), alors que l'autopsie hongroise n'a révélé aucun signe d'agression ou d'acte criminel sur le corps.

    L'autopsie en a conclu ainsi, nonobstant certains éléments, selon le défenseur. Comme la présence d'un hématome sur la cuisse droite. Et le témoignage d'une femme ayant vu la nuit du drame une voiture à l'arrêt sur le pont, à peu près à l'endroit où le sac d'Ophélie a été retrouvé...

    Ophélie Bretnacher, 22 ans, a disparu dans la nuit du 4 décembre dans la capitale hongroise après avoir passé la soirée dans une discothèque du centre-ville avec des amis. Son sac à main, avec ses papiers d'identité et son téléphone portable, a été retrouvé sur un pilier du pont des Chaînes reliant les deux rives de Budapest.

    "Pas une bonne publicité"

    L'hypothèse d'un suicide est "réfutée" par les parents, qui voient dans la dernière vidéo d'Ophélie (celle prise par les caméras de surveillance juste avant sa disparition : voir la vidéo) la preuve d'une jeune femme en forme, marchant d'un pas rapide et assuré. Quant à la piste d'un accident, elle est "extrêmement improbable", explique l'avocat, rappelant la présence sur le pont des Chaînes de parapets assez hauts, de croisillons de protection et d'une margelle. Sans vouloir directement mettre en cause la police hongroise, le défenseur estime que cette dernière a "pendant six semaines traité ce dossier avec une certitude originelle que c'était un suicide ou un accident". 
     
    Pour l'avocat, les conclusions de la police hongroise s'expliquent par la volonté  de "couper court à toute rumeur". "Budapest est une ville très ‘secure', où il y a des milliers d'étudiants, énormément de touristes : l'idée qu'il puisse y avoir des petits malfrats nocturnes qui puissent errer dans Budapest, la violer, la jeter dans le fleuve, évidemment ce n'est pas une bonne publicité", analyse-t-il. Les parents, qui résident à Vienne, en Autriche, où le père est employé par Gaz de France, "veulent savoir ce qui a pu se passer ce soir-là", insiste-t-il.

    LCI.fr - 16.02.09

  • L'article diffamatoire de Jean Guisnel - Chauprade et le 11-septembre

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    "Chauprade, l'homme qui forme les officiers et déforme l'histoire" par Jean Guisnel, paru dans le Point  du 04/02/09

    << Aymeric Chauprade est un géopoliticien qui ne cache pas ses convictions. Directeur de campagne de Philippe de Villiers aux européennes de 2004, en charge de la Revue française de géopolitique , il est très réservé sur l' adhésion de la Turquie à l'Union européenne , et a planché en juillet 2007, parmi d'autres intervenants aux idées affirmées, lors des Universités d'été du mouvement Renaissance catholique sur le thème : " le nationalisme est-il un péché ? " Il s'est montré critique sur le récent Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, ce qui ne manque pas de courage pour un enseignant censé se trouver en phase avec la politique de défense nationale.

    Chroniqueur expert au Figaro , auteur prolifique dont les livres sont acquis chaque année à des centaines d'exemplaires par nombre d'écoles militaires, il a récemment publié un gros ouvrage très illustré sur le thème du choc des civilisations cher à l'Américain Samuel Huntington décédé le mois dernier. Logiquement, s'agissant d'un spécialiste de géostratégie, Aymeric Chauprade s'intéresse au monde de "l'après-11-septembre", dont il décline les évolutions d'une manière conforme à sa conception politique. Certes, c'est son droit. C'est tout juste si l'on se demande s'il est logique que le ministère de la Défense confie à un idéologue aux convictions aussi affichées, la chaire de géopolitique du CID ( Collège interarmées de défense , anciennement École de guerre).

    Rappelons que tous les officiers français promis à un avenir d'encadrement dans les armées, mais aussi de très nombreux officiers étrangers, soit
    plusieurs centaines de cadres militaires chaque année , suivent son enseignement à l'École militaire, à Paris.


    Or, il se trouve que ce professeur affiche dans son livre une perception pour le moins
    curieuse des attentats du 11-septembre. Dans son introduction générale qui s'étend sur dix pages, il présente les théories du complot qui foisonnent autour de cet événement, comme "une hypothèse qui ne manque pas d'argument à défaut de forcément convaincre". Cette "hypothèse" étant en réalité la vision de "ceux qui pensent qu'un machiavélique complot américano-israélien a été le point de départ d'une guerre américaine contre le reste du monde". Le point de vue est-il balancé, les sources contradictoires ? Non. Des recherches personnelles de celui qui se présente comme ayant "puissamment contribué à la renaissance des études géopolitiques en France" viendraient-elles conforter des sources inédites, des travaux scientifiques incontestables, sur ce prétendu complot ? Pas davantage. Le lecteur a seulement le droit à une compilation complaisante et sans recul, le plus souvent à l'indicatif.

    Autorité "scientifique"

    L'attaque des tours jumelles du World Trade Center de New York et du Pentagone par des terroristes préparés par al-Qaïda ? "Le nouveau dogme du terrorisme mondial", une "version officielle", donc sujette à caution. Au World Trade Center, "l'incendie n'a pas été si violent que le prétend la commission d'enquête". "L'onde de choc n'a pas pu provoquer l'effondrement. Seule une démolition contrôlée par des explosifs permet d'obtenir un effondrement aussi rapide et parfait."


    Ce qui pose problème sous la plume de cet enseignant qu'on penserait enclin à une certaine rigueur, c'est qu'il conforte de son autorité "scientifique" ces théories complotistes qu'il ne conteste pas, avec lesquelles il ne prend pas de distance. Un seul exemple : il prend à son compte la fable accusant George W. Bush et/ou les services secrets américains d'avoir organisé les attentats pour justifier une entrée en guerre. Cette version voudrait qu'il existât un "mystère" autour de l'effondrement du bâtiment 7 du World Trade Center, lequel a été détruit sans avoir été touché par un avion.

    Alors que les services officiels américains ont pris la peine de répondre à ces questions, dans un document publié le 21 août dernier , le professeur Chauprade ne cite pas cette source dans son ouvrage imprimé en décembre 2008 ! Comment s'en étonner, puisque la bibliographie qu'il propose sur ce sujet comprend sept sources univoques, toutes favorables à la thèse du complot ?
    À la fin de ces dix pages intégralement biaisées, l'auteur se pose une question : "Comment une telle conspiration n'a-t-elle pas pu être démasquée dans un pays où tant de contre-pouvoirs peuvent jouer ?" Mais c'est tout simple, professeur : elle n'a pas existé ! >>

  • Un scandale de plus: l'épuration d'Aymeric Chauprade

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     Chauprade porte plainte contre Morin pour "discrimination" devant la Cour de Justice de la République

    Il avait promis de "la bagarre", nous y sommes. Aymeric Chauprade, qui a été congédié le 5 février du Collège interarmées de Défense à la suite de la parution d'un texte mettant en doute ce qu'il appelle la "version officielle" des attentats du 11 septembre, estime que le ministre de la Défense Hervé Morin "a commis un acte de discrimination au sens des dispositions des articles 225-1 et 225-2 du Code Pénal qui punit de trois ans de prison le fait de sanctionner autrui pour ses idées".

    Son avocat, Maître Antoine Beauquier, va saisir la Cour de Justice de la République pour obtenir des sanctions à l’encontre du ministre de la Défense.


    Se définissant lui-même comme appartenant à la "droite conservatrice", très hostile au courant "néo-conservateur", Aymeric Chauprade affirme que "ses opinions politiques et ses convictions religieuses déplaisaient à  Hervé Morin. Croyant plaire à l’entourage du Président de la République, monsieur Morin, qui n’a pas caché que sa décision avait été prise en considération de ce que monsieur Chauprade, de religion catholique, était critique à l’égard de la politique américaine devra répondre de son comportement devant la juridiction compétente" peut-on lire dans un communiqué qu'il publie ce matin.

    Il ajoute qu'Hervé Morin "a manqué à ses devoirs de ministre, au mépris des principes élémentaires qui gouvernent notre droit public, notamment le droit au débat contradictoire".

    Par ailleurs, Chauprade devrait attaquer Le Point en diffamation. La décision du ministre a été prise à la suite de la lecture d'un article de Jean Guisnel sur le site Défense ouverte du Point.fr. Cette affaire devrait également avoir un volet devant le tribunal administratif.

  • Un ministre italien propose de castrer les violeurs

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    Roberto Calderoli
    ROME (AFP) — L'Italie doit pouvoir recourir dans certains cas à la castration chirurgicale des personnes coupables d'agression sexuelle, a estimé lundi Roberto Calderoli, ministre de la Simplification administrative et membre de la Ligue du Nord, le parti anti-immigration du gouvernement Berlusconi.

    "Face à certains cas, je ne pense pas qu'une réinsertion soit possible, je crois que la castration chimique peut être insuffisante et qu'il ne reste que la castration chirurgicale. La société doit se défendre", affirme le ministre dans une interview au quotidien La Stampa.

    L'Italie a été confrontée à trois affaires de viols ces derniers jours, notamment celui d'une adolescente samedi dans un parc de Rome.

    Le gouvernement a réagi en annoncent qu'il présenterait dans les jours qui viennent un décret-loi pour que les auteurs d'agression sexuelle soient systématiquement mis sous les verrous et qu'ils ne puissent être assignés à résidence dans l'attente de leur jugement.

    Une autre mesure envisagée serait, selon la presse, l'autorisation donnée aux maires de former des groupes de "citoyens volontaires non armés" pour surveiller les zones à risque.

    L'opposition de centre gauche a immédiatement rejeté cette hypothèse. "Elle risque surtout d'entraîner plus de violence. Le monopole de la sécurité doit rester à l'Etat", a déclaré lundi dans La Repubblica Marco Minniti, ministre de l'Intérieur du cabinet fantôme du Parti Démocrate (PD) de Walter Veltroni.

  • Territoires palestiniens occupés: une odeur d'argent

    Veolia, Alstom, Dexia... Colonies illégales, tramway colonial...Quand des entreprises françaises financent l’occupation ou y participent.

    Cela rappelle étrangement des situations vécues déjà sous d’autres cieux, c’est-à-dire là où l’argent est roi et qu’il n’y a pas de place pour les états d’âme. Au nom d’une logique aussi inhumaine que froide, des pays ferment les yeux dans des cas de flagrante injustice, en contradiction avec un discours supposé défendre les droits de l’homme.

    C’est ainsi que trois multinationales et une PME françaises sont accusées d’avoir tiré économiquement profit de la colonisation de la Cisjordanie par Israël. « . Les multinationales Alstom et Veolia comptent transporter leurs habitants à travers Jérusalem. La PME Manitou participe à la construction du mur de séparation. Toutes font du business en totale violation du droit international », indique une La banque franco-belge Dexia finance plusieurs coloniesONG (organisation non gouvernementale) française sur son site. Ainsi apprend-on, « en 2003, le gouvernement israélien a lancé un plan de financement des communes qui ont du mal à boucler leurs budgets. 67 municipalités israéliennes, dont une dizaine de colonies, bénéficient d’un emprunt auprès de Dexia Israël ».

    « L’implantation de colonies israéliennes en Cisjordanie viole la Convention de Genève, ratifiée par Israël, et plusieurs résolutions de l’Onu, notamment la résolution 446 du 22 mars 1979 », ne cesse t-on de rappeler y compris aux gouvernements qui se montrent d’une extrême complicité avec leurs milieux économiques.

    Cette résolution considère que la politique et les pratiques israéliennes consistant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 n’ont aucune validité en droit et font gravement obstacle à l’instauration d’une paix générale, juste et durable au Moyen-Orient. L’ONG « Intal », avec une trentaine d’organisations belges, vient de lancer une campagne « Dexia, out of Israel », contre le financement des colonies israéliennes par la banque franco-belge. Plusieurs communes belges ont déjà adopté des motions allant dans ce sens.

     Deux multinationales françaises sont impliquées dans le consortium Citypass aux côtés d’entreprises et de banques israéliennes : Veolia transport et Alstom, pour la réalisation du tramway d’El Qods, devant relier El Qods-Ouest, aux colonies israéliennes d’El Qods-Est, en Cisjordanie palestinienne. Alstom doit fournir 46 rames de tramway et a obtenu une concession de 30 ans pour l’exploitation de la ligne et c’est fort logiquement que l’Autorité palestinienne a porté plainte contre les deux multinationales.

     

    De nombreuses ONG ont dénoncé la participation des deux groupes à la réalisation de ce projet. Grâce à leur travail, Veolia a directement pâti de sa participation au consortium.

    En effet, le conseil municipal de Stockholm a annoncé, le 20 janvier, que Veolia, en charge du métro de la capitale scandinave depuis dix ans, était évincée au profit d’un autre opérateur. « Un contrat de 3,5 milliards d’euros est parti en fumée officiellement pour des raisons commerciales mais sur fond d’une intense campagne médiatique », rappelle-t-il.

    La dernière entreprise directement impliquée auprès des colonies israéliennes n’est pas une multinationale mais une société de taille moyenne. « Manitou » se présente comme « leader mondial de la manutention tout terrain », au chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros, fournit machines et bulldozers pour la construction et l’entretien du mur de démarcation, érigé par le gouvernement israélien, dont le tracé empiète largement sur le territoire palestinien. Et ces entreprises n’ont jamais été rappelées à l’ordre dans leur pays d’origine.

    AFPS - 16 février 2009

  • Le Conseil d'Etat déclare la France coupable dans la déportation des juifs - La question des indemnités

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    Mémorial de la Shoah à Paris

    Le Conseil d'Etat a solennellement affirmé que «la responsabilité» de l'Etat français était engagée dans les déportations pendant la Seconde Guerre mondiale mais qu'il avait depuis réparé globalement les préjudices.

    Pour la première fois de manière aussi solennelle, le Conseil d'Etat a estimé lundi que la «responsabilité» de l'Etat français était engagée dans la déportation des Juifs sous le régime de Vichy. Une décision dans la lignée de ses précédents avis sur ce sujet, mais qui cette fois-ci a valeur historique, puisqu'il sera publié au Journal Officiel.

    Le Conseil cite ainsi l'exemple «des arrestations, internements et convoiements à destination des camps de transit, qui ont été, durant la Seconde Guerre mondiale, la première étape de la déportation de ces personnes vers des camps dans lesquels la plupart d'entre elles ont été exterminées».

    La plus haute juridiction administrative a estimé que la «responsabilité» de l'Etat est «engagée en raison des dommages causés par les agissements qui, ne résultant pas d'une contrainte directe de l'occupant, ont permis ou facilité la déportation à partir de la France de personnes victimes de persécutions antisémites».

    «C'est une décision qui me satisfait», réagit Serge Klarsfeld, président de l'association des Fils et filles des déportés juifs de France, et vice-président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, contacté par lefigaro.fr.

    «La France montre maintenant qu'elle est à l'avant-garde des pays qui assument leur passé, ce n'était pas le cas jusque dans les années 90», souligne-t-il.

     

    «Indemnisation satisfaisante»

     

    Dans son avis, le Conseil d'Etat précise aussi que l'Etat a réparé, «autant qu'il était possible, l'ensemble des préjudices». Ces indemnisations ont été prises «dans le respect des droits garantis par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales», et sont «comparables» à celles prises par les autres Etats européens dans la même situation, estime le Conseil d'Etat.

    Pour Serge Klarsfeld, les indemnisations sont effectivement «tout à fait convenables». Il rappelle qu'il existe différents dispositifs, issus de la commission Mattéoli, qui avait été créée en 2000 pour faire la lumière sur le sort des biens juifs: «une rente pour les orphelins, une commission des spoliations, qui, par exemple, a indemnisé cette année à hauteur de 500 millions d'euros, ainsi que la Fondation pour la mémoire de la Shoah, qui a reçu cette année une dotation de l'Etat de 393 millions d'euros ». Par ailleurs, les déportés reçoivent une «pension convenable, une des plus importantes d'Europe», précise Serge Klarsfeld. « Les personnes qui demandent actuellement d'autres indemnisations ont souvent déjà obtenu quelque chose avec le dispositif existant», précise-t-il.

    Saisi par le tribunal administratif de Paris du cas de la fille d'un déporté, le conseil d'Etat ferme par sa décision un peu plus la porte aux éventuelles autres demandes d'indemnisations. C'est maintenant au tribunal administratif de juger cette affaire.

    Le Figaro - 16 février 2009

  • Obama: ce sera Geithner qui gérera directement la crise de l'iindustrie automobile...

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    Tim Geithner à Washington le 11 février 2009

    Le président américain Barack Obama va charger son secrétaire au Trésor Timothy Geithner de piloter directement la restructuration de l'industrie automobile, toujours au bord de l'abîme malgré l'aide de l'Etat, a-t-on appris lundi.

    La Maison blanche a décidé de ne pas nommer d'administrateur fédéral unique pour superviser le redressement des constructeurs renfloués par l'Etat comme envisagé jusqu'ici, a indiqué à l'AFP une source ayant requis l'anonymat.

    Il n'y aura pas de "tsar de l'automobile"", a assuré cette source à la veille de la présentation par General Motors (GM) et Chrysler de leurs plans de restructuration, qui nécessitent l'aval de Washington.

    A la place, le président Obama va confier cette tâche à son grand argentier, Timothy Geithner, flanqué du conseiller économique à la Maison Blanche Lawrence Summers.

    Le secrétaire au Trésor, déjà au coeur des chantiers de redressement d'une économie américaine au plus mal depuis les années 30, aura sous sa coupe une équipe d'experts venant de diverses agences gouvernementales (Economie, Travail, Transports, Commerce, Energie).

    Toujours selon la même source, Ron Bloom, ex-banquier d'affaires et expert des restructurations, devenu proche conseiller du président du syndicat de l'industrie United Steelworkers, fera partie des troupes. AFP. 16.02.09