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Blog - Page 1785

  • Hongrie: le corps découvert est-il celui d'Ophélie?

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    Un corps de femme a été découvert jeudi soir sur les bords du Danube, près de Budapest. Et selon la police, il pourrait s'agir de celui de l'étudiante française disparue en décembre dernier dans la capitale hongroise. "Selon nos informations, nous ne pouvons pas exclure qu'il s'agisse du cadavre" d'Ophélie, a déclaré un porte-parole de la police de Budapest.

    La police a été alertée vers 18 heures, heure locale, par des bateliers qui ont aperçu un corps de femme sur les bords du fleuve à Csepel, dans le sud de Budapest. Selon l'édition en ligne du quotidien hongrois Nepszabadsag, la police pense qu'il y a de "grandes chances" qu'il s'agisse de la jeune Française. Le journal citait jeudi soir le commandant de police Gabor Toth déclarant "que vue la forme du corps et les vêtements, il y a de grandes chances que ce soit le corps d'Ophélie Bretnacher". "La seule chose visible, c'est que le corps a séjourné dans l'eau pendant plus de deux mois", a déclaré l'officier de police. La police a demandé une autopsie à des médecins légistes ainsi que des tests d'ADN pour identifier la victime et déterminer les circonstances de sa mort.

    Ophélie Bretnacher, 22 ans, avait disparu dans la nuit du 4 décembre dans la capitale hongroise après avoir passé la soirée dans une discothèque du centre de Budapest avec des amis. Son sac à main, contenant ses papiers d'identité et son téléphone portable, avait été retrouvé sur un pilier du pont des Chaînes, reliant les deux rives de la capitale hongroise. La jeune Française achevait à Budapest un master de finances dans le cadre du programme européen d'études Erasmus.

    LCI.fr - 12.02.09

  • LUTETIA URBS PARISIORUM

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    "Lutèce, ville des Parisiens" au début du XVIIème siècle

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    Plan de la cité gauloise des Parisii - gravure de Nicolas de Fer en 1705
    Lutèce plan en 508 - Clovis Ier en fait sa capitale.jpg
    Plan de Lutèce en 508
     Après l'avoir conquise contre les Romains en 496, Clovis 1er en fit sa capitale au début du VIème siècle 
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  • Questions critiques - Un autre regard sur le monde

    Sitehttp://questionscritiques.free.fr/index.htm

    Le gazage des Kurdes: http://questionscritiques.free.fr/Jude_Wanniski/SPDG.htm

    Massacres à Gaza:

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    http://questionscritiques.free.fr/edito/haaretz/Gideon_Levy/guerre_de_Gaza_echec_Israel_220109.htm

    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

  • Dati maire de Lutèce?

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    Maire du VIIème arrondissement...

    Pour ses collaborateurs, ce n’est plus un secret : Rachida Dati veut être maire de Paris.

    « La capitale en 2014, c’est un vrai objectif pour elle, confie un de ses proches. Elle a l’idée de conquérir l’Hôtel de Ville. » L’une des plus fidèles de la ministre de la Justice, sa conseillère Emmanuelle Dauvergne, confirme ce projet : « Elle veut s’investir à Paris, c’est ce qu’elle fait déjà dans le VII e arrondissement. En effet, elle m’a confié que la mairie de Paris en 2014 l’intéresse vraiment. »


    Une ambition que la garde des Sceaux ne souhaite pas crier sur les toits car d’autres échéances l’attendent. Numéro deux sur la liste UMP en Ile-de-France lors des élections européennes de juin, derrière Michel Barnier, elle doit d’abord mener campagne pour ce scrutin avant de nourrir d’autres ambitions. « Aujourd’hui, sa vraie priorité, ce sont les européennes », tient à préciser Emmanuelle Dauvergne. « Si elle dit aujourd’hui : je suis candidate pour la mairie de Paris, à cinq ans de l’échéance, on dira qu’elle fait des plans sur la comète et qu’elle ne prend pas les européennes au sérieux », détaille un autre membre de son entourage.


    Alors que la droite parisienne se cherche un leader pour reprendre la mairie à Bertrand Delanoë, Dati se verrait donc bien endosser le costume du candidat providentiel. « Vous savez, ce n’est pas un hasard si lors des deux derniers Conseils de Paris, elle est intervenue sur des sujets tels que le Grand Paris et le budget de la Ville, explique un conseiller de Paris. Elle a choisi des sujets de premier plan pour s’opposer à la politique de la municipalité en place. » Analyse que rejoint le conseiller de Dati place Vendôme, Pierre-Yves Bournazel : « Elle doit faire cela échelon par échelon. Première étape : les européennes. Cela va lui permettre de voir les élus, les associations et les acteurs locaux. Les Parisiens vont se dire : la droite à Paris, c’est Dati. »


    Mais ce plan n’est pas du goût de tout le monde. « La présidence de l’UMP Paris lui était offerte sur un plateau, critique Roxane Decorte, conseillère du XVIII e arrondissement de Paris. C’eût été un boulevard pour entrer dans Paris. On n’a pas compris pourquoi elle n’y est pas allée », conclut-elle.


    « Quelle que soit la candidature, elle est prématurée et ne serait pas crédible, lâche Jean-François Lamour, président du groupe UMP à l’Hôtel de Ville. Elle travaille, elle vient au Conseil de Paris, mais on va voir comment elle va gérer son emploi du temps européen.»

    L’Elysée, qui suit de près la question, songeait plus à François Fillon pour être le leader de la droite à Paris il y a quelques mois. « Sarkozy pensait que Fillon pouvait être le bon choix. Surtout qu’après Matignon il lui faudra un nouveau champ de bataille », détaille un proche du président. Rachida Dati, qui devra quitter le gouvernement en juin, a déjà clamé dans le passé sa volonté de jouer les premiers rôles dans la capitale.

    Le Parisien -12.02.09

    Quelle Française immigrée sera maire d'Alger?

  • Martinique: Jégo condamne les propos "ignobles" d'un béké

    En pleine grève générale contre la vie chère, qui paralyse l'île, le reportage de Canal + sur le pouvoir des békés ou des  créoles, qui sont des Blancs descendants des premiers colons, suscite des réactions en cascade depuis sa diffusion vendredi dernier.

    Yves Jégo, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, arrivé jeudi matin à Fort-de-France, a jugé «parfaitement ignobles» les propos de l'un des békés interrogés dans le documentaire.

     Alain Huygues-Despointes explique ainsi «vouloir préserver sa race», déclarant : «Quand je vois des familles métissées avec des Blancs et des Noirs, les enfants naissent de couleurs différentes, il n'y a pas d'harmonie.»

     «On a des lois qui protègent et qui interdisent ce genre de choses dans la République», a souligné le secrétaire d'Etat, interrogé sur Europe 1. Dès lundi, le parquet de Martinique a d'ailleurs ouvert une information judiciaire pour «apologie de crime contre l'humanité et incitation à la haine raciale».

    Autre conséquence des déclarations de l'entrepreneur fortuné : le déménagement du préfet Ange Mancini. Ce dernier, qui préside les négociations sur l'île, a annoncé mercredi qu'il avait quitté son logement appartenant à la famille... Despointes. Il loge depuis à l'hôtel.

    Des gendarmes à «Békéland» !

    Cette demeure ainsi que la propriété d'Alain Huygues-Despointes sont situées à Cap Est, près du François, dans la partie Est de la Martinique, surnommée «Békéland». C'est là que vivent la plupart des békés, qui représentent entre 1 et 2,5% de la population martiniquaise. Ils descendent d'aristocrates français qui avaient colonisé l'île au XVIe siècle. Plusieurs de ces familles dirigent aujourd'hui des sociétés prospères.

    Depuis deux jours, des gendarmes ont été déployés dans cette zone résidentielle pour prévenir toute manifestation de violences. Des appels au boycott des produits commercialisés par ces entrepreneurs ont été lancés.

    Selon Yves Jégo, les propos de M. Despointes «montrent quel est le climat» aux Antilles, marqué par «des problèmes culturels profonds qu'il faut essayer de dénouer». Il a jugé nécessaire de «mettre en place des moyens pour que les Guadeloupéens et les Martiniquais d'origine, les originaires comme on dit, puissent accéder aux responsabilités».

    (Source leparisien.fr -12.02.09)

    Les "originaires" sont originaires d'Afrique et non des Antilles

     

  • L'amour et le respect des femmes sont-ils nés en Occident?

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    Leila* aura attendu plus de huit ans pour que son affaire soit jugée. Mariée de force et contrainte à des relations sexuelles à l’âge de 14 ans, la « gamine » est devenue une jeune femme, aujourd’hui âgée de 23 ans.

     
    Hier, après de multiples problèmes de procédure, le tribunal correctionnel d’Evry a examiné son affaire malgré l’absence des deux principaux accusés.

    En cavale, le « mari » a été condamné à trente mois de prison ferme et un mandat d’arrêt a été délivré contre lui. Quant au père de la victime, un ancien imam de Grigny qui avait organisé son mariage, il sera jugé plus tard. En revanche, deux complices étaient à la barre : Fatima, la belle-mère de Leïla, qui ne se serait pas opposée au mariage, et Nas’r Eddine, frère du « mari » et intermédiaire.
    La première a été condamné à deux mois avec sursis et le deuxième à six mois avec sursis.


    Eté 2000. Leïla pose ses valises chez son père, qu’elle connaît peu. Elle confie « trouver mignon » Hafidallah, 21 ans, qu’elle a aperçu depuis sa fenêtre. Son père saute sur l’occasion. « Ma fille était chaude, déclarera-t-il aux policiers. Elle fumait. Il fallait la marier avant qu’elle ne fasse une bêtise. » Hafidallah a justement besoin de papiers. Il verse 300 € à l’imam. Une rencontre entre les « mariés » est organisée, une robe achetée. Deux semaines plus tard, le mariage religieux est célébré.


    A l’époque un peu déboussolée, Leïla accepte l’union bon gré mal gré. « Je voulais ma liberté… Je ne réalisais pas. Mon père m’a dit Tu verras ce sera une belle vie… A l’époque, je ne savais même pas ce que c’était un garçon. J’en veux surtout à mon père, il m’a livrée. » La nuit de noces est un cauchemar. Il va durer vingt-deux jours, le temps que Leïla réussisse à se réfugier chez sa grand-mère. « Il m’a forcée à le faire matin et soir, quotidiennement », explique Leïla. Le mari se montre, en plus, très violent.


    Aujourd’hui, Leïla a refait sa vie, loin de Grigny. Elle a un fils de 2 ans, mais « toujours des séquelles psychologiques », comme l’ont prouvé ses pleurs hier. Elle dit finalement ne pas en vouloir à Nas’r Eddine, qui a plaidé la bonne foi, ni à Fatima, qui avait tenté de la protéger d’une grossesse en lui donnant la pilule. « Elle était soumise. Elle a dû obéir à mon père. »


    * Le prénom a été modifié.

     Le Parisien -12.02.09

  • eBay pense aux collectionneurs

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    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

  • Ruth Madoff avait retiré 15,5 millions de dollars avant l'arrestation de son mari...

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    Andrew Madoff, son fils, et Ruth Madoff
    Ruth, l’épouse de Bernard Madoff a retiré 15,5 millions de dollars, juste avant l’arrestation de son mari le 11 décembre 2008.

    Des retraits effectués en deux fois : 5,5 millions de dollars, le 25 novembre et 10 millions de dollars le 10 décembre.

    Des retraits effectués à la « Cohmad Securities », la société de courtage dont Bernard Madoff était co-actionnaire.

    Bernard Madoff, âgé de 70 ans, est accusé d’une gigantesque fraude de plus de 50 milliards de dollars.

    Ancien patron du Nasdaq, la bourse américaine spécialisée en nouvelles technologies, Bernard Madoff avait créé un fonds d'investissement où il proposait aux grosses fortunes ou à des banques de placer leur argent en Bourse de manière à en gagner beaucoup plus. Il promettait jusqu'à 17% de rendement...

    Il est actuellement assigné à résidence dans son luxueux appartement de Manhattan, d'une valeur de 7 millions de dollars.

    Le parquet vient de repousser jusqu'au 13 mars la décision d'inculper ou non le financier, âgé de 70 ans.

    (Source: Les Echos - Le Post - 11 février 2009)

  • Carla au Burkina Faso - en solo elle lutte contre le sida...

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     Que tient-elle à la main? Un paquet de préservatifs?
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    Pour 24 heures à Ouagadougou... C'est supportable...
    «Première dame, c'est une responsabilité. Ce n'est pas seulement une fonction, une expérience. C'est d'abord une responsabilité.» Crédits photo : AFP

    INTERVIEW - Ambassadrice du Fonds mondial contre le sida, l'épouse du président de la République a effectué mercredi son premier déplacement au Burkina Faso. Un voyage en solo pour "la première dame" alors que son mari se trouvait au même moment dans le Golfe.

    LE FIGARO.- Qu'est-ce qui vous le plus impressionnée tout au long de cette journée passée au Burkina Faso ?

    Carla BRUNI-SARKÖZY.- Je retiens des choses très positives. Comme l'engagement des médecins, des infirmières et de toutes les ONG qui luttent contre le sida, le paludisme et la tuberculose, ces trois maladies qui «assassinent» dans ce pays. Je relève aussi que le nombre de gens, et surtout de femmes, qui acceptent de se faire soigner est en augmentation. Ca, c'est très encourageant. Ca veut dire qu'ici les gens ont confiance dans la santé et les soignants qui les prennent en charge. Ici au Burkina Faso, tout le monde est réuni, gouvernement, Fonds mondial contre le sida et ONG pour se battre contre cette maladie. Je tire un bilan très positif de ma première visite de travail en tant qu'ambassadrice du Fonds mondial contre le sida.

    Pourquoi avez-vous choisi cet engagement humanitaire ?

    Première dame, c'est une responsabilité. Ce n'est pas seulement une fonction, une expérience. C'est d'abord une responsabilité. Je veux aider les autres. Le Fonds mondial me permet de le faire à l'étranger mais je compte aussi m'engager en France. Cet engagement humanitaire est un honneur, une occasion d'apporter quelque chose aux autres avec le soutien de mon mari.

    En acceptant d'être la vitrine du Fonds mondial contre le sida, est-ce que c'est compatible avec l'image de la première dame de France ?

    J'ai été désignée ambassadrice le 1er décembre mais je suis en fonction réellement depuis le 1er janvier. Je ne compte pas être une simple vitrine. Je ne prends du tout à la légère cet engagement. Je veux être efficace. Mon objectif est de sensibiliser l'opinion publique mondiale. Mon action s'inscrit dans la lignée de l'engagement de la France qui est le deuxième donateur du Fonds mondial et le premier en Europe.

    Avec la crise économique, les fonds versés à la lutte contre le sida risquent de baisser...

    C'est inquiétant. Il ne faut pas relâcher les efforts. Les pays ne doivent pas baisser leurs aides malgré les perspectives économiques.

    Nicolas Sarkozy est en voyage dans le Golfe. Vous vous êtes ici. Vous prenez votre autonomie ?

    Petit à petit, je prends effectivement mon autonomie. J'essaie de remplir cette fonction de première dame. Je tâtonne encore mais j'espère qu'au fil du temps, je vais être plus efficace. Grâce au terrain humanitaire, je prends une indépendance. Mon mari ne peut pas tout faire.

    Voulez-vous être une «first lady» à l'américaine ?

    Je n'ai pas étudié ce qu'elles ont fait. Moi, je n'étais pas programmée pour ça. Quand j'ai rencontré mon mari, il était déjà président. Je n'ai pas vraiment de modèle. Je suis plutôt un électron libre qui s'adapte aux situations. Dans ce premier voyage, j'ai essayé de réunir mes deux fonctions : première dame et ambassadrice.

    Souhaitez-vous avoir une action politique un jour ?

    Vraiment pas ! Je sais fondamentalement que la politique est un métier de terrain et d'actes. Pas de paroles. La politique pour moi, c'est être élue. Quand je regarde la trajectoire de Madame Bernadette Chirac, c'est celle d'une femme politique qui est une élue.

     Je ne suis pas de ces femmes qui pensent qu'en épousant un violoniste, on peut jouer dans l'orchestre.

    La Première dame de France", Carla Bruni-Sarközy, a affirmé mercredi lors d'un déplacement au Burkina Faso n'être "pas prête pour une carrière politique", en expliquant devant la presse que "ce n'est parce qu'on a épousé un violoniste qu'on peut jouer dans l'orchestre".

     

  • Vous êtes invité à une soirée poker chez les Zeitoun!

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    Paris 1er, le 30 janvier. Chez les Zeitoun, l’ambiance est très détendue autour de la table à poker. De gauche à droite : Sandra Zeitoun, la maîtresse de maison, Dove Attia, Christophe, Caroline Diament, Valery Zeitoun, Kool Shen et Bruce Toussaint.

    Un bel appartement à un jet de bouchon de champagne de la place Vendôme (Paris 1er). Entre une oeuvre dédicacée de Guy Pellaert et les photos des enfants, on cherche du regard la discothèque de Valery Zeitoun, que l’on imagine fournie. Le patron du label AZ, révélé au grand public comme juré de l’émission « Popstars », n’a pas encore sorti ses CD des cartons de déménagement.

    Mais les bouteilles d’apéro, elles, sont déballées et la table du salon couverte de tomates cerises, de délicieux biscuits et de bonbons.
    Chez les Zeitoun, on sait recevoir. Et dans la salle à manger, c’est soirée poker. « Comme tous les vendredis, annonce Sandra Zeitoun, coiffée d’un chapeau de cow-boy. On est des mordus de poker. Mais on joue entre copains, on boit, on se marre… » « Et ça peut faire une super-émission ! » s’est dit un soir l’une des joueuses, Catherine Comte, qui, le jour, est directrice de Jimmy.

    Aussitôt dit, aussitôt fait : la chaîne du câble a pris ses quartiers dans la salle à manger. Dans la cuisine, Valéry Zeitoun se fait maquiller pendant que son petit dernier, Dino en hommage à Dean Martin , finit son biberon. Les chambres des enfants sont envahies par la régie, avec aux manettes Serge Khalfon, qui a déjà capté des parties de poker pour Paris Première.


    Cette « Soirée poker chez les Zeitoun », qui sera diffusée fin mars sur Jimmy, mise sur une table iconoclaste : l’animatrice Caroline Diament, joueuse réputée, Kool Shen, moitié de NTM, le producteur Dove Attia, le journaliste de Canal + Bruce Toussaint, et le chanteur Christophe, « imbattable quand il a du jeu » et qui a fait nettoyer sa veste fétiche pour la télé. « Kool Shen et Toussaint à la même table, c’est génial, applaudit Valery Zeitoun. Au poker, un maçon peut jouer avec Bill Gates et le battre. C’est le jeu le plus social du monde. » « Et les soirées chez les Zeitoun sont les plus délirantes de France », assure Bruce Toussaint.

    Mais le patron, que l’on découvre facétieux, s’impatiente : « Alors on joue ? » Entre réglages et babillages, la partie ne commence qu’à 22 h 30. Evidemment, elle se joue à la parlante. Les dialogues naviguent entre « La vérité si je mens » et Audiard, les vannes passent de Jean-Pierre Pernaut à Ségolène Royal. Croupière sexy et extravertie, Sandra Zeitoun s’évertue à faire passer les dialogues sous la ceinture. On en oublierait qui sort le premier du jeu, à la surprise générale, et qui gagne à 2 h 30 du matin le gros lot, un jeton serti de diamants à 7 000 €.
     Dans le salon, Catherine Comte est pliée en deux : « Si on se débrouille bien, ça peut devenir culte ! »
  • Le peuple historique de Marseille n'a pas été consulté

    Grande Mosquée : n’oubliez pas les Marseillais! 

     

    Communiqué de Stéphane RAVIER

     

     

    On reparle de la Grande Mosquée qui est, nous dit La Provence, en très bonne voie puisqu’il semblerait qu'elle fasse l’unanimité.

     

    Monsieur Gaudin est le véritable père de ce projet, qui a forcé la main des musulmans les plus réticents et s’en fait une gloire à chaque instant.

     

    Monsieur Guérini, jusque là assez discret sur le sujet, vient de morigéner l’Algérie qu’il accuse de se montrer lente à délier sa bourse pour aider au financement de cet édifice hors norme. Ainsi, à contre-courant des assurances données jusque là de non-ingérence d’Etats étrangers dans ce projet, l’Algérie est, elle, encouragée à s’ingérer plus massivement.  Comprenne qui pourra…

     

    On nous parle de 200 000 musulmans très heureux et impatients d’entendre le premier cri du muezzin prévu pour 2011.

     

    On nous parle de tous les élus qui, du PC à l’UMP y sont favorables, y compris Monsieur Teissier  qui n’a de cesse de se racheter d’un passé d’extrémiste de droite  a désormais son Monsieur Mosquée !

     

    On nous parle même d’un éminent  ministre algérien qui souhaite que cette mosquée soit la plus grande de France ! De quoi j’me mêle !...

     

    En somme, il semblerait que tous aient donné leur avis sur la question ; tous,  sauf le principal concerné : le peuple historique de Marseille.

     

    Ces 700 000 qui professent une autre religion que la « deuxième » n’ont pas été consultés sur ce délirant projet. Messieurs Gaudin et Guérini, les « deux frères musulmans », ont interdit d’évoquer le sujet pendant la campagne des municipales, privant ainsi les électeurs et contribuables (intéressés malgré eux puisque la mairie cède un terrain municipal immense en contrepartie d’un loyer sous-évalué) d’un vrai débat. Comment peuvent-ils se prévaloir d’un soutien qu’ils n’ont ni quantifié ni même sollicité ?

     

    La vérité est qu’ils se moquent du peuple et qu’ils n’ont pas l’intention de lui  demander son avis.

     

    Stéphane RAVIER rappelle que rien n’est encore joué. Ce projet est encore sous la menace d’un recours déposé par le Front national et dont le délibéré peut encore  l’annuler. Tous  feignent  de l’ignorer, et leurs annonces périodiques sur cette grande mosquée  n’ont d’autre but que d’exercer une pression sur les juges pour contraindre leur décision. Mais les juges n’aiment généralement pas le chantage.

     

    Ils soutiendront le  Front national qui va se mobiliser et envisager toutes les voies de recours possibles, juridiques comme politiques, pour lui faire échec.

     

    La Justice nous a déjà écoutés. Le peuple nous entendra et enverra un premier signe fort en votant massivement pour les listes conduites par Jean-Marie Le Pen aux élections européennes du 7 juin prochain.

     

    Le 11 février 2009

     

  • Les merveilles de la Nature

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    Des techniciens de la réserve biologique d'Abufari dans l'Etat d'Amazonas (nord du Brésil), ont découvert deux petites tortues albinos parmi les 380.000 bébés tortues nés récemment sur ce site protégé de 280.000 hectares, à quelque 600 km de Manaus à vol d'oiseau.

    "C'est un phénomène rare. Sur les centaines de milliers de tortues qui naissent tous les ans dans la réserve, cinq au maximum sont albinos", a déclaré mardi à l'AFP Elmano Augusto du service de presse de l'Institut Chico Mendes de conservation de la biodiversité (ICMBio, public) responsable de la réserve.

    Comme c'est le cas chez les humains, les tortues atteintes d'albinisme -une affection qui se caractérise par une absence de pigmentation de la peau, due à l'absence de mélanine- sont plus sensibles aux rayons du soleil et plus fragiles.

    "Elles sont aussi plus facilement localisables par les animaux prédateurs, comme les caïmans, et par les braconniers qui les vendent plus cher", a précisé M. Augusto.

    Le responsable de la réserve biologique, Fernando Weber, a décidé d'élever pendant un an en captivité les tortues albinos "jusqu'à ce qu'elles soient assez résistantes pour être relâchées dans la réserve".

  • Israël a peur

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    Gaza Khan Younès ruines et drapeau palestinien.jpg

    Que l’atmosphère était étrange à Jérusalem, la ville trois fois sainte, une semaine avant les élections législatives du 10 février ! Point de grandes banderoles bleu et blanc-les couleurs du drapeau-aux carrefours, peu d’affiches électorales, pas plus de jeunes qui distribuent des tracts pour une des 34 listes participant au scrutin. Les réunions électorales sont peu nombreuses et ne font pas recette. Quant aux programmes des candidats, nul ne les connaît et, d’ailleurs, nul ne s’en soucie. Israël a la tête ailleurs. Comme si tout était déjà joué.

    Depuis deux semaines, les sondages mettent invariablement en tête Benyamin Netanyahou, le leader du Likoud (la droite nationaliste), qui devrait redevenir le Premier ministre de l’Etat hébreu. Il l’a déjà été de 1996 à 1999. Mais si les Israéliens boudent les spots électoraux à la télévision, ils ne rateraient pour rien au monde leur émission satirique préférée, « Erezt neederet » (« Un pays formidable »). La dernière en date a mis en scène trois acteurs pour un faux débat entre les trois grands candidats, Benyamin Netanyahou, Tzipi Livni, l’actuelle ministre des Affaires étrangères (Kadima, centre-droit), et Ehoud Barak, le ministre de la Défense travailliste. L’émission tire sur tout ce qui bouge, et le public adore...

    Mais il va très probablement voter à droite. Et plus à droite encore, car pour la première fois Avigdor Lieberman, le patron d’un parti russophone d’extrême droite, "Israël Beitenou", arrive en troisième position. « Dans un pays qui se sent mal, les gens votent toujours pour l’opposition, qui, espèrent-ils, leur apportera un changement positif », constate Reuven Pedatsur, professeur de stratégie à l’université de Tel-Aviv.

    Pour le patron du Likoud, ce terrible mois de janvier que viennent de vivre Palestiniens et Israéliens après trois semaines d’une guerre sanglante à Gaza est du pain bénit. « Qui a vu, en 2005, ce que nous allions comprendre en 2009 ? C’est Netanyahou ! » assène une de ses affiches électorales. Que savait donc Netanyahou, l’homme au physique de sexagénaire bon chic bon genre, dès 2005 ? Qu’Ariel Sharon, alors Premier ministre, avait le tort de retirer l’armée et les colons de la bande de Gaza, car les roquettes pourraient ensuite s’abattre sur le sud d’Israël. Benyamin Netanyahou sait qu’il a le vent en poupe le 17 janvier, lorsque ses deux grands rivaux, Tzipi Livni et Ehoud Barak, appellent au cessez-le-feu. « Bibi », comme le surnomment les Israéliens, proteste violemment. « C’est une erreur. » « Il faudra en finir avec le Hamas et le Hezbollah », affirme-t-il le 22 janvier à Jérusalem, se faisant applaudir par ses fans.

    La droite israélienne ne pense qu’à la guerre, au moins en période électorale. Et la mort d’un soldat israélien dans une explosion et les quatre roquettes qui se sont abattues sur le sud d’Israël, entraînant deux nouveaux bombardements israéliens-l’un sur un commissariat du centre de Gaza, l’autre tuant un Palestinien et en blessant trois autres à Rafah-ne peuvent qu’amener une surenchère verbale de la classe politique. « Notre réplique sera sévère et disproportionnée », a annoncé le Premier ministre, Ehoud Olmert. Tzipi Livni a réclamé une « réplique dure ».

    Angoisse

    Des réactions prévisibles lors d’une campagne électorale qui se déroule à l’ombre de Gaza. Le pays est malade de l’occupation de la Palestine, à laquelle il ne parvient pas à se décider de mettre fin.

    Le pays est mal dans sa peau. Israël a peur, il craint l’avenir d’une angoisse diffuse. Jeune mère de famille d’origine française qui s’est installée et mariée à Tel-Aviv il y a dix ans, Armelle résume la situation : « Le monde entier nous voit comme des monstres. Nous ne sommes pas aimés par nos voisins et nous avons l’impression que nous ne savons pas ce que nous ferons demain. C’est dur de se sentir isolé. Le pays est dans une grande souffrance morale. » Elle affirme pourtant qu’elle votera pour Tzipi Livni, « une femme honnête qui n’a pas voulu se compromettre avec les partis religieux ».

    Par réflexe sécuritaire, le pays se replie sur lui-même. La peur des voisins palestiniens y devient incontrôlable. Il est vrai que les deux peuples ne se connaissent plus. La muraille de béton construite autour de la Cisjordanie les a coupés l’un de l’autre. Gaza n’est plus qu’un ghetto depuis 2005 et les ouvriers palestiniens en Israël ont été remplacés par des Philippins ou des Thaïlandais. La crispation droitière du pays s’étend même aux Arabes israéliens, comme on les appelle en Israël.

     Il y a quelques mois, des députés-y compris un travailliste-ont demandé que deux des quatre partis arabes de la Knesset, le Balad et la Liste arabe unifiée-Taal, ne puissent présenter de candidats aux législatives. La Cour suprême, ce bastion de l’Israël démocratique et non religieux, les a déboutés. Mais cette tentative, la seconde en quelques années, jette un froid - plus de 50 % des Israéliens juifs y étaient favorables- et met les Arabes israéliens mal à l’aise. Descendants des Palestiniens qui sont restés dans l'Etat hébreu en 1948, ils refusent d’être vus comme des étrangers sur leur propre terre.

    Que va-t-il se passer demain ? Quel que soit le vainqueur, dans ce pays qui est une « mosaïque de ghettos », selon l’expression d’André Chouraqui, le futur Premier ministre devra composer avec les petits partis. Si Netanyahou l’emporte, fera-t-il alliance avec les partis religieux ou ceux de l’extrême droite laïque ? Il affirme vouloir composer un gouvernement avec Tzipi Livni et Ehoud Barak. Deux raisons : d’une part, il ne veut pas être sous l’épée de Damoclès des petits partis, qui le menaceront sans cesse de quitter le gouvernement ; d’autre part, il n’entend pas se heurter de front avec Barack Obama, qui déclare vouloir régler définitivement le conflit israélo-palestinien par la création de deux Etats. L’Etat palestinien indépendant devant être viable et bénéficier d’une continuité territoriale.

    Paix économique

    Chantre du grand Israël de la Méditerranée au Jourdain, Netanyahou ne veut pas des deux Etats. Il refuse le démantèlement des colonies de Cisjordanie et le partage de Jérusalem. « Il va offrir aux Palestiniens une paix économique », explique Dore Gold, directeur du Jerusalem Center for Public Affairs. Ce proche de Netanyahou qui porte kippa était hier le directeur de cabinet d’Ariel Sharon. On voit mal comment l’installation de zones industrielles palestino-israéliennes pourrait faire oublier quarante ans de lutte pour l’indépendance. « Netanyahou changera peut-être d’avis s’il est aux manettes », suppute Avi Primor, ancien ambassadeur d’Israël. « Premier ministre, il avait évacué Hébron et signé les accords de Wye Plantation avec Yasser Arafat », rappelle-t-il. Les optimistes estiment qu’il est un homme sur lequel les Américains peuvent faire pression.

    « En Israël, c’est toujours la droite qui fait la paix », expliquait Nicolas Sarközy à Angela Merkel, mi-janvier, lors de leur visite à Jérusalem. Le président français, qui se dit proche de Netanyahou, n’aura pas trop de toute son énergie pour convaincre son ami d’aller vers la paix.

    (Source Le Point - 5 et 10 février 2009)

  • Du sang palestinien dans l'isoloir

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    Tzipi Livni
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    Dans un bureau de vote le 10 février 2009
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    Juif orthodoxe
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    Avigdor Lieberman, chef du parti d'extrême-droite "Israël Beiteinu"

    Le parti Kadima de Tzipi Livni arrivait mardi soir légèrement en tête des législatives en Israël, devant le Likoud de Benjamin Netanyahu, qui reste néanmoins le plus à même de former une coalition gouvernementale, selon des sondages sortie des urnes obtenus par l'AFP.

    Selon ces sondages, dont les résultats ont été donnés par des responsables au sein des partis, le Kadima au pouvoir (centre-droit) obtient 30 sièges, contre 28 pour le Likoud (droite) de l'ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu.

    Néanmoins, avec le soutien de l'extrême droite et des formations religieuses, M. Netanyahu apparaît en meilleure position pour former une coalition gouvernementale en s'appuyant sur une majorité de 63 députés sur 120.

    Le parti d'extrême droite "Israël Beiteinou" d'Avigdor Lieberman est en effet devenu la troisième force politique israélienne, devant le parti travailliste qui enregistre le score le plus bas de son histoire, selon des sondages sortie des urnes des chaînes de télévision.

    Selon ces sondages, "Israël Beiteinou" obtient entre 14 et 15 sièges, contre 13 pour le parti travailliste du ministre de la Défense Ehud Barak.

    Le parti orthodoxe sépharade Shass, qui devrait faire partie d'une coalition de droite dirigée par Netanyahu, obtient quant à lui une dizaine de sièges, selon les sondages.

    La bataille était donc serrée entre M. Netanyahu et Mme Livni, ministre des Affaires étrangères.

    Plus de 5,2 millions d'Israéliens étaient appelés à voter lors de ce scrutin pour lequel la poussée de l'extrême droite était annoncée, dans la foulée de la guerre de Gaza.

  • La France dans la tempête

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    Sur la plage d'Andernos juste avant que la tempête se déchaîne

  • VIDEOS Saddam: la mort d'un homme

    http://www.dailymotion.com/video/xw2y7_saddam-hussein-pendu_events

    http://www.youtube.com/watch?v=AfJrZSRj-fE  (vidéo complète - caméra cachée)

     Le président Saddam Hussein a fait preuve devant la mort d'un calme et d'une dignité qui forcent l'admiration.

    Qu'il repose en paix dans le pays de ses ancêtres et que ses véritables bourreaux soient châtiés!

     

  • SADDAM HUSSEIN

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    Saddam Hussein, dernier Président de l'Irak laïc et souverain
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    Né en Irak le 28 avril 1937, à Aouja près de Tikrit, assassiné à Bagdad par les américano-sionistes le 30 décembre 2006
    Rappelons que la condamnation à mort par un tribunal fantoche et une justice parodiée ne peut légitimer un assassinat. Car il s’agit bien d’un assassinat, en l’absence d’un procès juste et équitable, une condamnation à mort ne peut être qualifiée d’exécution, mais bien d’assassinat.
    Le jour de son assassinat, celui de l'Aid El Kébir, fête du sacrifice, n’est certes pas le fruit d’un hasard et ce crime s’inscrit dans la logique impérialiste, une mise en garde aux dirigeants arabes qui oseraient contrarier les plans de l’Empire.
     
    Les Etats-Unis  ont choisi cette date pour marquer les esprits, endeuiller la plus grande fête musulmane: la fête du sacrifice. Le choix de ce jour a aussi pour objectif de pousser à son paroxysme les ressentiments des partisans de Saddam, mais également d’irriter leurs sensibilités et pousser encore plus l’Irak vers un chaos qui déjà apporte son lot d’attentats et de meurtres au quotidien. Comme si la violence initiée à ce jour par l’Empire n’ait atteint l’objectif secrètement visé ?

    Au lieu d’utiliser Saddam pour rétablir un semblant d’ordre, les Américains l’ont assassiné lâchement. Ils espèrent que la violence augmente au point de déstabiliser tout le Moyen-Orient.

    Les pseudo analystes et mass media corrompus aimeraient faire croire que les Etats-Unis ont raté leurs objectifs en envahissant l’Irak ?
    Cela relève de la désinformation et du résultat de la propagande politico-médiatique.
     

    Nous ne le soulignerons jamais assez, les Etats-Unis ont envahi l’Irak non pas pour leurs propres intérêts, mais pour ceux du régime sioniste.

    Le but de cette guerre était de diviser l’Irak en trois entités, et cette nouvelle géopolitique du Moyen-Orient est en cours de réalisation. Le destin de la Région doit être compatible avec les projets sionistes et de leur rêve du ‘’Grand Israël’’.

    Avec l’assassinat de Saddam, la violence et les meurtres vont en effet s’abattre sur toute cette Région comme ils ne l’auront jamais été et pour la plus grande satisfaction d’Israël !

    Quant à la joie et l’extase des Chiites et tous les opposants à Saddam, elles sont révélatrices de leur lecture superficielle et erronée des événements et de leur portée.

    Au-delà des réjouissances déplacées provoquées par cet assassinat politique, et quelle que fut la personne de Saddam et les crimes supposés qu’il ait commis ou accusé d’avoir commis, sa condamnation à mort est le résultat d’une parodie de justice.
    (Source Alter Info - 30 décembre 2006)

     

  • Sarközy est allé vendre ses tapis à Bagdad

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    A Bagdad avec le président Jalal Talabani le 10 février 2009

    Nicolas Sarközy a donné mardi à Bagdad son feu vert aux entreprises françaises pour qu'elles investissent en Irak, lors d'une visite suprise, la première d'un chef de l'Etat français dans ce pays.

     
    "Ma venue ici, c'est pour dire aux entreprises françaises: "c'est le moment, venez investir!", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki.

    Jusqu'à présent, pour des raisons de sécurité et par crainte des enlèvements, les compagnies françaises n'avaient pas le droit de venir en Irak, mais la sécurité s'est nettement améliorée depuis un an.

    Le président français a par ailleurs annoncé la construction prochaine d'une nouvelle ambassade de France à Bagdad et de deux consultats, l'un à Erbil (Kurdistan), l'autre dans la ville portuaire de Bassorah (sud), véritable poumon économique du pays, "afin d'aider ces entreprises qui viendront investir".

    Parmi les domaines envisagés, le président français a cité la défense, le secteur pétrolier avec Total et l'eau. "Nous sommes à l'écoute des demandes que nous feront les Irakiens", a-t-il dit.

    Qualifiée d'"historique" tant par M. Sarközy que par son homologue irakien Jalal Talabani, cette visite est également la première d'un président européen depuis l'invasion conduite par les Etats-Unis, qui a renversé Saddam Hussein en 2003.

    "Je suis venu avec Bernard Kouchner pour dire au peuple irakien la solidarité de la France", a affirmé le président français à la presse en présence de M. Talabani.

    "C'est maintenant qu'il faut aider l'Irak, c'est maintenant qu'il faut s'engager", a-t-il ajouté, soulignant que sa venue à Bagdad était "la concrétisation de l'engagement de la France à vos côtés".

    "La France croit à l'unité de l'Irak. Le monde a besoin d'un Irak uni, démocratique, souverain et fort. Notre appui sera constant et sans ingérence", a-t-il assuré. "La France souhaite votre réinsertion dans la région et dans le monde".

    M. Sarközy s'est aussi engagé à une collaboration "sans limites" de la France à la reconstruction de l'Irak.

    "Je suis venu marquer la volonté de la France de participer au développement économique de l'Irak, à la réhabilitation des infrastructures", a-t-il déclaré. "Notre collaboration n'a pas de limites".

    "Nous pouvons vous aider à former vos élites, nous pouvons vous aider s'agissant des forces de police et de sécurité, nous pouvons collaborer, former et équiper aussi l'armée irakienne", a-t-il poursuivi.

    "Et nous pouvons également vous aider sur le plan diplomatique", a-t-il encore dit. "Notre appui sera constant et sans ingérence".

    La France s'était résolument opposée à l'invasion de l'Irak en 2003, ce qui avait tendu ses relations avec les Etats-Unis.

    Après l'Irak, Nicolas Sarközy devait s'envoler pour Oman, Bahreïn et Koweït, pour une tournée visant à renforcer la position de la France dans ces trois pays du Golfe.

    Cette visite est la troisième en Irak pour Bernard Kouchner en tant que ministre des Affaires étrangères, qui s'y était déjà rendu en août 2007 et juin 2008.

    AFP.10.02.09