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Blog - Page 1784

  • Ophélie: identité confirmée par les tests ADN - la police hongroise va procéder à de nouvelles expertises

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    Les tests ADN confirment que le corps découvert jeudi dernier sur les bords du Danube à Budapest est bien celui de la jeune étudiante française Ophélie Bretnacher, disparue début décembre, a annoncé lundi la police hongroise.

    "Les résultats des tests obtenus le 16 février confirment sans nul doute que c'est bien le corps de la jeune étudiante française de 22 ans disparue le 4 décembre qui a été retrouvé", a annoncé la police dans un communiqué dont l'AFP a pris connaissance.

    "La police de Budapest a officiellement informé la famille des résultats des tests. La police désire faire appel à des expertises supplémentaires, et en fonction de leurs résultats, rendra le corps à la famille", a précisé la police.

    La police de Budapest a souligné également que l'enquête pour enlèvement et séquestration était toujours en cours. Le parquet de Budapest attend les résultats de ces nouvelles expertises pour décider si elle doit être poursuivie ou suspendue.

    La police a répété que la première autopsie effectuée dans la nuit de jeudi à vendredi dernier n'avait révélé aucun signe d'agression ou d'acte criminel.

    Ophélie Bretnacher, 22 ans, avait disparu dans la nuit du 4 décembre dans la capitale hongroise après avoir passé la soirée dans une discothèque du centre-ville avec des amis.

    Son sac à main, avec ses papiers d'identité et son téléphone portable, avait été retrouvé sur un pilier du pont des Chaînes reliant les deux rives de Budapest.

    Selon l'opinion du médecin légiste, le décès est lié à une suffocation causée par noyade, le drame résultant d'un accident ou d'un suicide.

    AFP. 16.02.09

    Pourquoi est-elle repartie seule en pleine nuit de cette discothèque? Aucun de ses amis ne pouvait-il la raccompagner?

    Le trajet était assez long et elle devait traverser le pont des Chaînes pour se rendre chez les personnes qui l'hébergeaient.

    Aucune ville du monde n'est sûre la nuit pour une jeune femme seule.

    La police hongroise semble écarter d'emblée une "mauvaise rencontre" suivie de viol. Le ou les coupables ont pu se débarrasser ensuite de la jeune fille en la précipitant dans le fleuve. Mais ils auraient oublié son sac, retrouvé ensuite par deux étudiants italiens dont la police ne parle plus.

  • Pierre Vial: il faut se débarrasser de ces sangsues

    http://www.terreetpeuple.com/actualite/chroniques-par-pierre-vial/guadeloupe-et-martinique-il-faut-se-debarrasser-de-ces-sangsues.html?2d4883b0bf7db295e9826020acb22e07=52cc1af3fc6dc1048b22554ece5ca3e1

  • Coucher de soleil sur le Mont Canigou... vu de Cassis

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    Le soleil se couche sur le Mont Canigou, dans les Pyrénées-Orientales, le 14 février 2009.
    Altitude du Canigou: 2.784m
    La photo est prise des hauteurs de Cassis, près de Marseille. Merci à ZL pour cette photo magnifique!

  • Jean-Marie Le Pen: "on n'atteindra pas le port"

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    Jean-Marie Le Pen à Saint-Cloud - 10 février 2009
    Président du Front national, Jean-Marie Le Pen, 80 ans, sera candidat aux européennes en juin en Provence-Alpes-Côte d’Azur et candidat en 2010 aux régionales.

    Politiquement parlant, est-il difficile d’avoir l’âge que vous avez ?
    Jean-Marie Le Pen.
    Non. Même si beaucoup l’ignorent encore, la durée de la vie dans notre pays a augmenté de quinze ans en l’espace de cinquante ans. Autrement dit, avec les critères anciens, j’ai aujourd’hui 65 ans et pas 80. J’ai toujours détesté le mot retraite, aussi bien dans le civil que dans le militaire. Clairement, je ne serai plus champion du 100 m. Mais, pour la politique, je suis suffisamment lucide pour savoir à quel moment il faudra me retirer. Je crois, en France en tout cas, que l’image du père celle du vieux chef n’est pas repoussante.
    De De Gaulle à Pétain, on en a eu déjà pas mal d’exemples.

    Le Conseil représentatif des institutions juives de France et le Conseil français du culte musulman sont scandalisés des « propos antisémites et xénophobes » que vous avez tenus à Marseille en parlant notamment de « M. Ben Gaudin »…
    En quoi est-ce choquant de dire que, s’il y a demain 800 000 musulmans à Marseille, le maire serait forcément musulman ?

    La communauté musulmane est outrée…
    Il n’y a pas de « communauté musulmane ». Il y a juste quelques types qui parlent en son nom.

    Comprenez-vous que le pape ait levé l’excommunication d’un évêque d’extrême droite qui déclare ne pas croire à la Shoah ?
    Je crois à la liberté de penser et à la liberté d’opinion. Je ne vous en dirai pas plus dans une matière où, en France, il n’y a pas de liberté et où on est judiciairement condamné quand on a une opinion qui diverge de celle de l’établissement.

    Pourquoi avez-vous assisté au dernier spectacle de Dieudonné ?

    Je suis le parrain de sa fille. J’ai été une fois le voir au Zénith. Je n’étais pas ce soir-là dans la salle mais au promenoir. Je reconnais à M. Dieudonné, qui est un chansonnier, le mérite de la liberté.

    La crise mondiale, à qui ou à quoi vous l’imputez ?
    Je l’impute à la mise en oeuvre de l’utopie européo-mondialiste. On a voulu détruire les systèmes nationaux, les frontières, les cloisonnements, les règles pour nous imposer un monde libertaire où tout est autorisé, surtout aux puissants. A l’arrivée, on débouche sur une financiarisation de l’économie, sur des jeux de comptes sur la politique raciale des subprimes…

    « Raciale » ?
    Oui. On a voulu fournir des maisons à des gens qui n’avaient pas les moyens de se les payer et on l’a fait parce qu’ils étaient noirs. En pensant ainsi calmer des tensions éventuelles. Aujourd’hui, on n’en est qu’à la première étape de la crise car si les CDS (« credit default swaps ») suivent, ce sont des milliers de milliards de dollars qui peuvent alors faire sauter le système.

    Le « système » capitaliste ?
    Le capitalisme financier aboutissant à la réunion en quelques mains de moyens inimaginables. Quand on sait que M. Madoff a pu escroquer 50 milliards de dollars… et j’en connais en France des petites gens ruinées par Madoff…


    Seriez-vous favorable à la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu ?
    Ce n’est pas une bonne idée. La notion qu’à M. Sarkozy des classes moyennes cela va du salarié au smic jusqu’au portier du Fouquet’s m’apparaît assez farfelue.
    La vérité, c’est que le président Sarkozy, quoi qu’il en dise, a très peu de moyens d’agir sur la crise parce que, dans le Vendée Globe, nous sommes sur un bateau qui a déjà 2 t d’eau dans la coque et la voile déchirée. On n’atteindra pas le port.

    Nicolas Sarkozy réclame une « moralisation »du capitalisme…
    Comment se fait-il que M. Sarkozy, qui connaît très bien ces milieux-là, ne se soit pas aperçu qu’il y avait dans la constitution même de certaines grandes fortunes pas mal d’immoralité ?

    Certains ne sont-ils pas allés trop loin ?
    Sans doute…

    Vous paraissez très sceptique devant l’idée de « moralisation » ?
    Je suis assez sceptique, oui.

    Olivier Besancenot est-il le Le Pen de la gauche ?
    Besancenot est un trotskiste qui a, médiatiquement, le soutien du président et des milieux dirigeants. Parce que ces derniers souhaitent une extrême gauche forte pour qu’elle broute dans les champs du PS. Entre lui et moi, il n’y a rien de commun.

    Encouragez-vous l’idée d’un partage en trois (actionnaires, salariés, investissement) des profits de l’entreprise ?
    Les actionnaires sont des gens libres. S’ils estiment que le rapport de leurs investissements n’est pas suffisant, ils les retireront. Et l’action de l’entreprise chutera verticalement à la Bourse.

    Comment se porte le Front national ?
    En 2007, M. Sarkozy a capté une partie de mon électorat en copiant une partie de mon discours. C’était une arnaque car depuis, comme prévu, il dérive à gauche. Sarkozy répète sans cesse qu’il a tué le FN. Eh bien, il se trompe : le FN n’est pas mort car il chante encore. Les deux tiers de ceux de nos sympathisants qui s’étaient laissés tenter par Sarkozy sont en train de décrocher. Qui trop embrasse mal étreint. M. Sarkozy ne peut pas espérer aller de l’extrême droite à MM. Besson et Kouchner. Maintenant, « l’Huma » est citée dans toutes les revues de presse du matin...

    Le FN sera-t-il présent à la présidentielle de 2012 ?
    La présidentielle est l’élection clé.

    Et vous, vous serez là ?
    Moi ? Non. Sauf circonstances exceptionnelles. Si une campagne électorale devait avoir lieu très vite, seul un homme d’expérience pourrait y aller. Et, dans ce cas seul, j’irais.

    Que vous inspire le sort réservé à Rachida Dati ?
    Cette petite bonne femme ne se défend pas si mal. Elle a une certaine dignité, une certaine allure. Certains sont bien cruels avec elle.

    L’heure est-elle toujours aux réformes ?
    C’est un choix : ou on accepte le bras de fer et on fait respecter sa politique, ou on capitule. Mais, avec Sarkozy, on connaît la réponse : il a enfilé les bottes de Chirac. Il va diriger à gauche, en essayant de conquérir par le charme ce qu’il ne peut plus obtenir par l’autorité. A l’arrivée, ce sera évidemment l’échec.

    Si vous deviez demain choisir, à une présidentielle, entre Nicolas Sarkozy et Martine Aubry…
    Oh, ne me mettez pas, Seigneur, devant ce cruel dilemme ! Mais bon, si je ne peux pas faire autrement, je ne sais pas si je n’essaierais pas Mme Aubry.

    Le Parisien -15 février 2009

  • La France le fait suer!

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     Et après, une bonne douche!
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

     

  • Philémon et Baucis, un couple de la Grèce antique

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    Philémon et Baucis - Tableau d'Adam Elsheimer (1600)
    Dans la mythologie grecque, Philémon et Baucis sont un couple de vieillards phrygiens.
    Leur histoire ne nous est connue que par Les Métamorphoses d'Ovide : Zeus et Hermès, sous les traits de mortels, « frappent à mille portes, demandant partout l'hospitalité ; et partout l'hospitalité leur est refusée. Une seule maison leur offre un asile ; c'était une cabane, humble assemblage de chaume et de roseaux. Là, Philémon et la pieuse Baucis, unis par un chaste hymen, ont vu s'écouler leurs plus beaux jours ; là, ils ont vieilli ensemble, supportant la pauvreté, et par leurs tendres soins, la rendant plus douce et plus légère». La question de l'hospitalité des habitants est d'autant plus importante pour Zeus que celui-ci se doit de prendre sous sa protection tous les voyageurs cherchant logis, ainsi que les hôtes.

    Pour les récompenser de leur bon accueil, les dieux les préservèrent d'un déluge dont ils inondent la contrée (punissant ainsi ses habitants inhospitaliers), et changèrent leur cabane en temple. Philémon et Baucis émettent le souhait d'en être les gardiens et de ne pas être séparés dans la mort. Zeus les exauce: ils vivent ainsi dans le temple jusqu'à leur dernière vieillesse et mourant en même temps, ils sont changés en arbres qui mêlent leur feuillage, Philémon en chêne et Baucis en tilleul. Ovide fait donc ici l'éloge du mode de vie simple et sans excès, préconisé par l'empereur Auguste.

  • Un couple français d'autrefois

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    Devant leur maison à Mérignac - 12 février 2009
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    Andrée montre leur photo de mariage en 1937
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Fêter la Saint-Valentin? Quand on a fêté ses noces d'or voici 20 ans, c'est une question superflue: Jean et Andrée, 106 et 91 ans, vivent l'amour "tous les jours" depuis 71 ans de vie commune sans l'ombre d'un orage.

    "J'avais 34 ans, elle était gosse. J'ai trébuché devant elle et elle m'a ramassé. Voilà!", résume, l'oeil rieur, Jean, les mains appuyées sur le pommeau de sa canne, dans leur maison de la banlieue bordelaise. C'était avant-guerre, en 1937 à Chinon (Indre-et-Loire) et depuis "chaque jour est un beau cadeau".

    Des résultats d'analyses médicales traînent sur la toile cirée, quelques photos de petits-enfants ici et là, une pile de journaux déjà lus. Et les éclats de rire d'Andrée, mariée à 18 ans et demi pour tourner la page d'une enfance malheureuse pavée de deuils.

    "Quand je me suis mariée, ça a été le paradis. Et s'il y avait quelque chose qui ne me plaisait pas, Jean faisait des grimaces dans la glace jusqu'à ce que je me mette à rire", avoue Andrée, chevelure blanche peignée en arrière.

    "On ne s'est pas marié à l'église, le curé n'a pas voulu de nous parce que j'avais refusé de me confesser", se rappelle Jean sans s'émouvoir. La belle robe de mariée est restée dans les rêves d'Andrée, par manque d'argent. "On était en costume de tous les jours", regrette-elle un peu aujourd'hui.

    Un an de séparation pendant la deuxième guerre mondiale, puis deux enfants -Jean l'aîné, âgé aujourd'hui de 70 ans, et Michèle sa soeur cadette de cinq ans- et "pas une dispute" en 71 ans de vie conjugale...

    Comment faire durer l'amour si longtemps ? "Il faut être patient et que chacun se comprenne", répond simplement Andrée, qui passe de temps à autre la main sur le crâne lisse de son "petit mari" et corrige un peu les dates qui s'embrouillent dans la mémoire de Jean.

    Pour l'ancien électricien, à la retraite depuis 1958 après avoir participé à l'électrification des campagnes dans les années 30, la jalousie pourrait pimenter un peu l'affaire: "tous les jours je suis jaloux. Chaque fois que tu vas au portail je regarde à qui tu parles!", reconnaît-il devant sa femme amusée.

    "Je n'ai rien à lui reprocher. Si la soupe n'est pas prête à l'heure, j'attends, je ne dis rien", illustre avec humour le centenaire, en chemise à carreaux. "On s'aime comme au premier jour. On n'a pas vu le temps passer", disent-ils en choeur, les rides du sourire au coin des yeux.

    AFP. 15.02.09

  • Correspondances

    La Nature est un temple où de vivants piliers
    Laissent parfois sortir de confuses paroles:
    L'homme y passe à travers des forêts de symboles
    Qui l'observent avec des regards familiers.

    Comme de longs échos qui de loin se confondent
    Dans une ténébreuse et profonde unité
    Vaste comme la nuit et comme la clarté,
    Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

    Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
    Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
    Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,

    Ayant l'expansion des choses infinies,
    Comme l'ambre, le muse, le benjoin et l'encens,
    Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.

    Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, 1857

  • Face au "cruel dilemme"...

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    Face au "cruel dilemne" entre Nicolas Sarközy ou Martine Aubry en 2012, le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, pourrait pencher plutôt pour la première secrétaire du PS, déclare-t-il dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France à paraitre dimanche.

       Interrogé sur son choix entre M. Sarközy ou Mme Aubry, il déclare que face à ce "cruel dilemne", "si je ne peux pas faire autrement, je ne sais pas si je n'essaierais pas Mme Aubry".

    Il exclut de se présenter à la prochaine présidentielle, "sauf circonstances excceptionnelles". "Si une campagne électorale devait avoir lieu très vite, nuance-t-il, seul un homme d'expérience pourrait y aller. Et dans ce cas seul, j'irais".

    "J'ai toujours détesté le mot retraite. Je crois, en France en tout cas, que l'image du père -celle du vieux chef- n'est pas repoussante", ajoute-t-il, citant "pas mal d'exemples", de "De Gaulle à Pétain".

    Interrogé sur l'opportunité de poursuivre les réformes dans la crise, il répond : "ou on accepte le bras de fer ou on capitule. Mais avec Nicolas Sarkozy on connait la réponse: il a enfilé les bottes de Chirac".

    "Il va diriger à gauche, en essayant de conquérir par le charme ce qu'il ne peut plus obtenir par l'autorité. A l'arrivée, ce sera évidemment l'échec", estime le chef de file du FN.
    AFP.14.02.09
  • Maria Riesch

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     Maria Riesch, reine du slalom à Val d'Isère. (Reuters)
    En tête du classement de la spécialité, Maria Riesch a tenu son rang en décrochant ce samedi 14 février la médaille d'or du slalom des Mondiaux de Val d'Isère. L'Allemande a signé le meilleur temps de la deuxième manche pour devancer la Tchèque Zahrobska et la Finlandaise Poutiainen. Déception pour Sandrine Aubert, 3e temps de la première manche, partie à la faute, tout comme Vonn et Moelgg.

     Tout le clan tricolore y croyait. Sandrine Aubert avait la médaille au bout de la spatule après son troisième temps de la première manche. Portée par tout le public de Val d'Isère, la skieuse des Deux-Alpes a tout donné, trop peut-être puisqu'elle est partie à la faute dans le haut du parcours. Comme Jean-Baptiste Grange lors du super-combiné, la Française n'a pas calculé, un quitte ou double qui lui a finalement été fatal. Le Club France se languit de cette troisième médaille que "JB" et Julien Lizeroux tenteront d'accrocher dimanche, lors du slalom messieurs, ultime épreuve de ces Mondiaux.

    Maria Riesch n'a quant à elle pas manqué son rendez-vous. En embuscade après le premier tracé (6e temps à 0"63 de l'Italienne Manuel Moelgg), l'Allemande a sorti le grand jeu dans le deuxième manche en signant le meilleur temps. La face de Bellevarde, marquée par les passages répétés des skieuses, n'a pas contrarié ses plans. Sa puissance et sa technique hors pair ont fait le reste.
    En tête de la Coupe du monde de la spécialité, Maria Riesch s'est offert à 24 ans un premier titre mondial. Une consécration.
    AFP.14.02.09

  • La destruction de Dresde, appelée aussi la "Florence de l'Elbe"

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      Dans les ruines de Dresde - 1945

    Un site conseillé (nombreuses photographies): http://www.witzgilles.com/dresde.htm

    Lire aussi: LA DESTRUCTION DE DRESDE par David Irving - 1987 (Editions Art et Histoire d'Europe)

     

  • Israël ne veut pas de trêve, il veut l'extermination de Gaza!

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    Sans parole ni honneur
    Israël ne conclura aucun accord de trêve avec le Hamas dans la bande de Gaza sans la libération du soldat israélien Gilad Shalit, a affirmé samedi le Premier ministre Ehud Olmert dans un communiqué.
     

    "L'ordre des priorités sont la sécurité des habitants du sud (du pays) et la libération de Shalit. Israël investira tous ses efforts pour atteindre ces deux objectifs", ajoute le texte, soulignant que toute "décision sera prise en tenant compte des nouvelles circonstances créées par les élections".

    La droite israélienne, tenante d'une ligne dure face au Hamas, est pratiquement assurée de former le prochain gouvernement dans la foulée des élections législatives du 10 février.

    Le caporal franco-israélien Gilad Shalit a été fait prisonnier en juin 2006 par des groupes armés palestiniens, dont le Hamas, dans une opération menée à la frontière de la bande de Gaza.

    "Il n'existe aucun lien entre les deux dossiers" de la libération du soldat et de l'ouverture des points de passage de la bande de Gaza, a réagi auprès de l'AFP le porte-parole de l'administration du Hamas à Gaza, Taher al-Nounou.

    "Les discussions se poursuivent en Egypte avec les Egyptiens. Plusieurs questions sont à l'étude", a-t-il ajouté sans plus de précisions, soulignant: "Il est peu probable qu'une date soit fixée à l'heure actuelle pour l'anonce de la trêve tant que ces questions ne sont pas réglées".

    Plus tôt, le Hamas avait accusé Israël d'être revenu sur ses positions concernant la durée d'un éventuel accord de trêve.

    Le Hamas dénonce "la marche arrière" d'Israël concernant la trêve.

     Ils (les Israéliens) ont demandé une trêve sans limite de temps et non d'un an et demi comme convenu", a déclaré dans un communiqué un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum.

    Les récents raids à Gaza menés par Israël et son "obstination sont des obstacles placés par Israël devant les efforts pour parvenir à une trêve", a-t-il ajouté, soulignant que son mouvement faisait porter à l'Etat hébreu "la responsabilité des conséquences de cette escalade dangereuse".

    Le Hamas avait annoncé jeudi avoir donné son accord pour une trêve de 18 mois dans la bande de Gaza contre la levée du blocus imposé par Israël à ce territoire palestinien. Selon lui, l'Egypte devait annoncer officiellement dans les 48 heures un tel accord.

    Mais le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, avait exprimé dès vendredi à Doha des doutes sur une annonce d'ici dimanche par l'Egypte d'un accord de trêve, faisant part à l'AFP d'une "complication" israélienne dans les négociations.

    Omar Souleimane, chef des services de renseignement égyptiens et homme clé des négociations, a rencontré plusieurs fois les responsables israéliens et du Hamas pour tenter de mettre en place une trêve à long terme sur Gaza.

    L'offensive israélienne dans la bande de Gaza (27 décembre-18 janvier) a fait 1.330 morts palestiniens et des milliers de blessés, dont 65% étaient des civils.

    AFP. 14.02.09

     

     

  • La racaille frappe à Mantes-la-Jolie

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    Lycée Jean Rostand

     Une enseignante du lycée Jean Rostand de Mantes-la-Jolie a été violemment agressée vendredi matin par un inconnu. L'agression s'est déroulée vers 11h30 alors que ce professeur d'anglais donnait cours à une classe de BEP maintenance.

    «Un garçon jeune», selon les témoins, et portant un foulard sur le visage, est entré dans la classe et a donné deux coups de poings au visage de l'enseignante, enceinte.

    Il a pris la fuite. La victime a été transportée à l'hôpital. Après l'incident, les élèves ont été invités à quitter l'établissement pour la journée, les enseignants décidant d'exercer leur droit de retrait.
  • La France s'enfonce dans la récession

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    Croissance en chute libre fin 2008 et récession à la clef en 2009, plongeon des profits dans la filière automobile, suppressions d'emplois tous azimuts, explosion annoncée du chômage : la France entre de plain-pied dans la crise. L'économie française a subi un violent coup d'arrêt au dernier trimestre avec un effondrement de 1,2 % de son Produit intérieur brut (PIB). Faisant exploser au passage le déficit de l'État, privé de rentrées fiscales, à plus de 56 milliards d'euros.

    Contraint de tirer les conséquences de cette chute, la plus forte depuis 1974 et le choc pétrolier, le gouvernement a reconnu que la France n'échapperait pas à la récession qui frappe déjà ses voisins. Après un maigre + 0,7 % l'an dernier, la ministre de l'Économie Christine Lagarde a donc averti que le PIB de la France devrait diminuer d'au moins 1 % cette année. Une prévision qui sera affinée officiellement en mars mais qui reste nettement plus optimiste que celle de la Commission européenne (- 1,8 %) ou du Fonds monétaire international (- 1,9 %).
     Nombre d'économistes estiment, il est vrai, à l'instar du ministère de l'Économie, que la chute du PIB ne devrait pas être aussi forte dans les mois à venir, notant la résistance de la consommation des ménages fin 2008 (+ 0,5 %), traditionnel moteur de la croissance française. Ils soulignent également que l'essentiel de la baisse d'activité au dernier trimestre provient d'un arrêt de la production par les industriels pour écouler des stocks, un phénomène qui ne pourra se poursuivre tout au long de 2009.

    Malgré ces lueurs d'espoir, la récession attendue aura des conséquences sociales inéluctables, comme en témoignent les quelque 89.000 emplois détruits au dernier trimestre 2008. Pour 2009, l'assurance chômage pronostique déjà au moins 282.000 chômeurs supplémentaires. Et les résultats catastrophiques annoncés cette semaine par la filière automobile, première touchée par la crise, en donnent un avant-goût amer.



    Le constructeur PSA Peugeot Citröen a basculé dans le rouge en 2008 pour la première fois depuis dix ans et table sur de nouvelles pertes cette année. Conséquence : suppression de 11.000 postes, dont 6.000 à 7.000 en France. L'autre géant automobile français, Renault, a limité la casse avec un bénéfice de 600 millions pour 2008. Mais celui-ci est en recul de près de 80 % et n'empêchera pas les réductions d'effectifs de se poursuivre : 6.000 départs volontaires prévus en 2009. Leurs sous-traitants ne sont pas épargnés. L'équipementier Valeo a enregistré en 2008 une perte nette de 207 millions d'euros et a lancé un plan de réduction d'effectifs de 5.000 personnes, dont 1.600 en France. Son concurrent Faurecia, contrôlé par PSA, accuse une perte nette de 550 millions d'euros et va supprimer 1.215 emplois en France dans les deux ans à venir, dont 700 dès 2009.
    Quant au groupe de pneumatiques Michelin, il a vu son bénéfice chuter de plus de moitié en 2008 (375 millions) et se prépare à des "perspectives très défavorables pour les mois à venir".

    La crise ébranle d'autres grands groupes emblématiques : Danone et EDF continuent d'afficher des résultats confortables mais en net repli par rapport à 2007, tandis qu'Air France-KLM a annoncé des réductions d'effectifs de 1.000 à 1.200 personnes.
    Autre exception "culturelle" française, le groupe Pernod-Ricard table sur un bénéfice record pour son exercice 2008/2009.
    Le Point -13.02.09

  • Raid aérien sur Gaza: les sionistes ne respecte pas le cessez-le-feu

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    Livni_Olmert_Barak.jpg
    L'enfer, c'est les autres

    Un militant Palestinien a été tué et trois autres personnes blessées vendredi 13 février dans un raid aérien israélien dans le sud de la bande de Gaza, ont indiqué des sources médicales palestiniennes.

    L'armée a confirmé le raid. Un porte-parole militaire a affirmé que l'attaque avait visé "des éléments terroristes qui planifiaient une attaque en Israël".
    Des appareils israéliens ont également bombardé des tunnels de contrebande dans le secteur de Rafah à la frontière avec l'Egypte, selon des témoins.
    Ces nouvelles violences surviennent malgré l'entrée en vigueur le 18 janvier d'un cessez-le-feu ayant mis fin à l'opération militaire israélienne dans la bande de Gaza, où 1.330 Palestiniens ont été tués en trois semaines.

    Le Hamas, qui administre la bande de Gaza, a annoncé jeudi qu'une trêve de 18 mois négociée sous les auspices de l'Egypte devrait être annoncée dans les tout prochains jours.

    En Cisjordanie, un Palestinien de quatorze ans a été tué vendredi 13 février par des tirs de l'armée israélienne à Hébron dans le sud du territoire, ont indiqué des sources médicales et des témoins.

  • Soutien à l'Iran d'Ahmadinejad

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    Mahmoud Ahmadinejad est né le 28 octobre 1956
    Le président Mahmoud Ahmadinejad va se représenter devant les électeurs à l’occasion des prochaines élections présidentielles iraniennes de juin prochain.

      Je tiens à apporter tout mon soutien à Mahmoud Ahmadinejad pour cette élection présidentielle.

      Ahmadinejad a effectué un travail remarquable depuis qu’il est à la tête de l’Iran et tout particulièrement en matière de politique internationale. Ahmadinejad fait partie de ceux qui refusent de se mettre à genoux devant le nouvel ordre mondial. Alors certes, il est islamiste, mais islamiste en terre d’Islam et non sur notre terre. Jamais, l’actuel président iranien ne s’est montré menaçant à l’égard de notre civilisation européenne et chrétienne, jamais il n’a critiqué notre passé et jamais il n’a fait d’ingérences dans nos affaires intérieures.

      Alors qu’actuellement certains non-chrétiens s’attaquent à l’Eglise du fait de la réintégration des traditionalistes, Ahmadinejad, lui, n’a jamais porté de jugements négatifs vis-à-vis de la chrétienté. Mieux, le président iranien a prononcé un brillant message pour les fêtes de Noël à la communauté chrétienne lors d’un entretien réalisée par une chaîne de télévision britannique.

      Concernant les projets nucléaires civils du président iranien, on ne peut que les soutenir (à moins, bien sûr, d’être un opposant à l’énergie nucléaire). Au nom de quoi, l’Iran, ne pourrait-elle pas bénéficier d’une technologie récente en matière énergétique ? L’Iran a parfaitement le droit de disposer du nucléaire civil et même du nucléaire militaire.

    L’arme atomique iranienne ne constituerait en rien une menace pour notre continent, cette arme atomique servait uniquement à défendre le peuple iranien d’une éventuelle attaque venant d’un pays étranger.

      Une victoire d’Ahmadinejad en juin prochain serait synonyme d’un nouvel espoir pour ceux qui refusent la dictature du nouvel ordre mondial, ce serait également une excellente nouvelle pour ceux qui militent pour la paix au Proche-Orient.

    (Source: Kreuzer - Identita Nostra)


  • Les Antilles en route pour "Haïti" avec les mouvements indépendantistes?

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    Manifestation anti-blancs à Fort-de-France
    Officiellement, les Antillais manifestent contre la vie chère, officieusement les antillais luttent contre la « trop forte » présence de blancs parmi les chefs d’entreprise.

      La haine du Blanc ressurgit en Guadeloupe et en Martinique avec la propagation d’un discours dénonçant la trop forte présence de « békés » dans les îles. Les syndicats communautaristes antillais sont en première ligne dans la théorisation du discours anti-blanc.

      Avec un tel comportement, les Antillais prouvent une nouvelle fois qu’ils ne se reconnaissent pas dans l’identité française. D’ailleurs, il est extrêmement rare que les Antillais s’identifient par rapport à la France. Ainsi, la plupart des Antillais préfèrent mettre en avant leur identité afro-antillaise plutôt que de montrer leur attachement à la France.

      Pour ma part, je pense qu’il va bien falloir un jour ou l’autre prendre une décision concernant les Antillais. Pourquoi vouloir conserver à tout prix des populations qui ne se reconnaissent peu, voire pas du tout dans les valeurs nationales ?

    Je ne suis pas défavorable à l’indépendance de la Guadeloupe et de la Martinique. Ces deux îles constituent d’énormes boulets financiers pour le contribuable français, un contribuable français dont une partie de ses impôts finance indirectement des syndicats et partis politiques…indépendantistes !

    (Source: Kreuzer - Identita Nostra - 10 février 2008)

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  • Antillles: un climat de terreur s'est installé...

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    Le secrétaire d'Etat à l'outre-mer Yves Jégo a affirmé vendredi que "l'Etat fera respecter le droit" en Guadeloupe, en dénonçant "un climat de terreur, de pression" sur certains commerçants pour qu'ils ferment leurs magasins.

    "On ne peut pas rester dans une situation de cette nature-là, on ne peut pas accepter que des situations de droit ne soient pas respectées", a-t-il déclaré sur France 2.

    Assurant avoir "apporté 131 réponses à 132 revendications" du collectif contre la vie chère LKP, il a ajouté que l'Etat allait "conforter les entreprises pour qu'elles puissent faire de bonnes négociations salariales".

    "Mais l'Etat sera aussi un Etat de droit qui fera respecter le droit et en sorte qu'en Guadeloupe, comme partout dans notre pays, on puisse circuler librement et qu'un commerçant qui veuille ouvrir sa boutique puisse le faire", a dit le secrétaire d'Etat.

    Affirmant que la crise en Guadeloupe est "une situation que personne n'a vu venir", il a de nouveau assuré qu'il n'avait jamais fait de promesse pour l'augmentation des bas salaires, ce que contestent les élus locaux en s'appuyant notamment sur un message du secrétaire d'Etat et une interview.

    "Je n'ai jamais fait de promesse sur l'augmentation des bas salaires, ce n'est pas un ministre qui augmente les salaires dans une entreprise", a-t-il dit. "Je n'ai jamais évoqué dans les négociations les salaires, le montant des salaires."

    Selon M. Jégo, "si on ne veut pas aller au drame, il faut que les hommes et femmes de bonne volonté arrivent, maintenant qu'il y a des réponses sociales de la part de l'Etat et des collectivités, que les acteurs économiques savent quelles vont être les mesures qui vont être prises pour conforter l'économie qui souffre, se mettent autour d'une table pour arriver à une sortie par un accord négocié".

    Il en appelé à la "responsabilité" des "six représentants des organisations patronales et des six représentants des organisations syndicales". "Les 400.000 Guadeloupéens n'en peuvent plus", a-t-il dit.

    AFP. 13/02/09

     

  • Le corps de la noyée identifié comme celui d'Ophélie Bretnacher

    Le corps découvert jeudi sur les bords du Danube près de Budapest est bien celui d'Ophélie Bretnacher, l'étudiante française disparue le 4 décembre dans la capitale hongroise, a-t-on appris vendredi de source proche de l'ambassade de France.

      "La police hongroise nous a informés que le corps avait été identifié", a déclaré cette source à l'AFP.

    Le porte-parole de la police de Budapest, Laszlo Kago, a toutefois précisé à l'AFP que ses services attendaient le résultat des tests ADN avant de déclarer publiquement le corps comme identifié formellement.

    "Il y a de grandes probabilités" qu'il s'agisse de la jeune Française, a cependant admis M. Kago, en précisant que la morphologie, la dentition, les vêtements et deux bagues, et la durée du séjour dans l'eau correspondaient au cas de la Française disparue.

    Les parents de la victime se sont rendus en début de soirée à l'ambassade de France à Budapest, où ils ont été informés de l'identification de leur fille.

    "Nous n'avons pas vu le corps ni été informés par la police hongroise. Mais l'ambassade nous a clairement dit que le corps avait été identifié", a déclaré à l'AFP Francis Bretnacher, le père de la jeune femme.

    "Maintenant, nous voulons que le corps soit rapatrié en France le plus rapidement possible. Nous voulons pouvoir faire notre deuil", a-t-il ajouté.

    Ophélie Bretnacher, 22 ans, a disparu dans la nuit du 4 décembre dans la capitale hongroise après avoir passé la soirée dans une discothèque du centre-ville avec des amis.

    Son sac à main, avec ses papiers d'identité et son téléphone portable, a été retrouvé sur un pilier du pont des Chaînes reliant les deux rives de Budapest.

    Sa famille avait dans un premier temps privilégié la piste criminelle mais l'autopsie pratiquée dans la nuit de jeudi à vendredi sur le corps découvert jeudi soir en aval de Budapest a exclu cette hypothèse.

    Le médecin légiste n'a relevé "aucun signe d'agression ou d'acte criminel sur le corps", a indiqué la police qui estime que le drame résulte d'un accident ou d'un suicide.

    AFP. 13.02.09 - 21h40

    Y avait-il des caméras de surveillance sur ce pont?

     

  • AREVA répond au reportage de France3


    La thèse du reportage est la suivante: La Cogema, puis Areva, ne se seraient pas préoccupés de la gestion des déchets issus des quelques 210 mines d'uranium dispersées un peu partout en France. Problème: ces résidus contiennent une radioactivité plus importante que la radioactivité naturelle, mais aussi du radon, directement lié, entre autres, au cancer du poumon. Alors que des gens se balladent dans des parcs ou se pensent à l'abri dans leur maison, ils seraient exposés à une dose trop importante de radioactivité.

    Et c'est bien là tout le débat et l'enjeu: à partir de quelle dose, mais aussi à partir de quel délai d'exposition pouvons nous être en danger? Pour la CRIIRAD, la Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité, les doses des déchets d'uranium sont trop élevées et représentent de toutes façons un danger pour ceux qui se rendent sur les lieux qui en contiennent. Pour Areva, ces doses ne sont pas dangereuses, car il faudrait être exposé très, très longtemps pour qu'il y ait des conséquences sur notre santé.



    Sur Le Post, Elise Lucet affirmait dans une interview que "Les Français sont pris pour des imbéciles" alors qu'Areva rétorquait que "l'entreprise n'avait rien à se reprocher".

    Après la diffusion du reportage, Le Post a voulu savoir ce qu'Areva en pensait.

    Yves Dufour, porte-parole des activités minières à Areva affirme qu"il y a une atmosphère de psychose dans le reportage."

    Qu'avez-vous pensé du reportage de France 3 sur les déchets des mines d'uranium?

    "C'est un reportage à charge, clairement militant."

    Les craintes du reportage sont-elles justifiées?
    "J'ai regardé le reportage avec ma famille et des amis et ils n'étaient pas très rassurés, car il y a une telle atmosphère de psychose dans ce reportage..."

    Mais ces craintes sont-elles justifiées?
    "Non, et pour cela je reprendrais les propos d'un interlocuteur du reportage qui affirme qu' on ne s'intéresse pas plus que ça au déchets des mines d'uranium parce à des faibles doses, il n'y a pas de danger, on ne pourrait même pas voir les effets dans des études épidémiologiques."

    Pourquoi mettre des détecteurs de radioactivité aux endroits où la radioactivité est la plus faible?
    "Les positionnements des détecteurs sont décidés par l'IRSN, l'institut de radioprotection et de sûreté nucléaire."

    Pour vous, nous ne sommes donc pas en danger?
    "Ma conviction est faite: la radioactivité telle que nous la subissons ne nous laisse pas de raison de penser que c'est dangereux."

    Pourquoi alors la CRIIRAD ou d'autres dénoncent la dangerosité de ces résidus?
    "Les gens pensent différemment. Ce sont des militants qui oeuvrent pour des causes qu'ils croient justes. Ce sont des contre-pouvoirs qui jouent leur rôle. Mais nous respectons les normes internationales. Mais je trouve dommage que dans le reportage on ne voit pas des groupes d'expertise débattre pendant des heures sur ces sujets. Les journalistes ont filmé la réunion pendant 4 ou 5 heures, et on n'en voit même pas une minute dans le reportage."

    Mais la radioactivité est dangereuse, non?
    "Au fond, je pense que les réactions et les perceptions de ce sujet ne sont pas rationnelles. Nous sommes tous exposés à la radioactivité. Si on restait un an sur les zones montrées dans le reportage, ce serait juste l'équivalent d'un scanner".

    Estimez-vous qu'Areva ait correctement réaménagé les mines d'uranium?
    "Je pense en tout cas qu'il n'y a pas eu de négligences. Comment a-t-on su que le radon était cancérigène? Grâce à des recherches d'Areva. Qui a créé la radioprotection moderne? Areva. Le problème c'est qu'entre les associations et nous il faudrait trouver des interlocuteurs situés dans un juste milieu car tout ce que je vous dit n'est malheureusement pas crédible. Mais Areva a géré ses stockages de déchets de manière raisonnable en prenant en compte la plus grande connaissance à chaque époque. Il faut arrêter de penser que nous sommes des méchants prêts à déverser des saloperies n'importe où."

    Allez-vous tenter une action contre France 3 pour le reportage?
    "Nous allons regarder une nouvelle fois le reportage, mais rien n'est encore décidé pour l'instant."

    Source: Le Post - 12.02.09