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Blog - Page 1851

  • La Géorgie a attaqué l'Ossétie du Sud

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    Le premier ministre russe Vladimir Poutine, modifiant son agenda après sa participation à l’ouverture des J.O. à Pékin, est arrivé samedi à Vladikavkaz (Ossétie du Nord, Russie) pour examiner les questions relatives à l’aide à apporter à la population sud-ossète, a annoncé son porte-parole.

    Dans la nuit du 7 au 8 août, les troupes géorgiennes se sont introduites sur le territoire de la république d’Ossétie du Sud et ont soumis sa capitale, Tskhinvali, à des tirs. Les autorités sud-ossètes font état de très nombreuses victimes civiles: le bilan le plus récent porte sur près de 2.000 tués. Le contingent de paix russe déplore 12 morts. Des unités de la 58e armée sont venues en aide à la Force de maintien de la paix.

    Le premier ministre a annulé sa visite dans la colonie de vacances pour jeunes Birioussa, près de Krasnoïarsk, en Sibérie orientale, pour examiner sur les lieux, avec les dirigeants de la république d’Ossétie du Nord et des ministres fédéraux, les questions relatives à l’organisation de l’assistance aux réfugiés sud-ossètes et à l’Ossétie du Nord elle-même qui doit faire face à une arrivée massive d’évacués.

    (Source AMI-France 09.08.08)

  • Poutine et Saakchvili

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    Poutine à Vladikavkaz en Ossétie du Nord-Alanie: "les Ossètes ne forment qu'un seul peuple"
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    Le président géorgien Mikheil Saakchvili a décrété "l'état de guerre" contre la Russie

  • Poutine soutient les séparatistes ossètes et condamne l'action militaire de la Géorgie

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    Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a déclaré samedi que la Géorgie, après son opération "criminelle" contre la république séparatiste d'Ossétie du Sud, qui a déclenché une violente intervention militaire russe, ne pourrait plus rétablir sa souveraineté sur ce territoire.

       "Un coup mortel a été porté à l'intégrité territoriale de la Géorgie, un dommage considérable (a été provoqué) à sa souveraineté étatique: il est difficile de s'imaginer comment il serait possible après tout ce qui s'est passé de convaincre l'Ossétie du Sud de faire partie de l'Etat géorgien", a déclaré M. Poutine à Vladikavkaz, capitale de la république russe d'Ossétie du Nord, voisine de l'Ossétie du Sud.

    Les protagonistes ont continué à publier des bilans contradictoires. Mille six cents personnes ont été tuées à Tskhinvali, selon une responsable des autorités séparatistes, Irina Gagloïeva.

    L'ambassadeur de Russie à Tbilissi a fait état d'"au moins 2.000 civils tués" dans les combats à Tskhinvali, selon l'agence Interfax. M. Saakachvili a démenti, parlant de "mensonges flagrants". Il n'y a "pratiquement pas de civils tués", a-t-il affirmé.

    Plus de 30.000 personnes auraient fui l'Ossétie du Sud, franchissant la frontière avec la Russie, d'après le vice-Premier ministre russe Sergueï Sobianine.

    Alors que le Conseil de sécurité de l'ONU devait tenir une nouvelle réunion sur le conflit entre la Russie et la Géorgie, la France, qui préside l'Union européenne, a annoncé que le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, se rendrait "dès que possible dans la région" pour proposer "une sortie de crise".

    La présidence française a également annoncé une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE "au début de la semaine prochaine".

    Peu avant ces développements, le président géorgien Mikheïl Saakachvili a proposé à la Russie que les forces géorgiennes cessent le feu en Ossétie du Sud si la Russie, intervenue pour soutenir les séparatistes, mettait fin à ses bombardements aériens en territoire géorgien.

    "Nous sommes prêts à cesser le feu immédiatement si l'autre partie cesse de tirer et de bombarder", a déclaré M. Saakachvili sur la chaîne de télévision américaine CNN.

    "Ils (les Russes) nous combattent et nous bombardent partout dans le pays. (...) Ils bombardent des cibles civiles", a affirmé M. Saakachvili. "Cela doit cesser immédiatement. Le monde doit s'unir. Il est temps que le monde réponde sans équivoque à cette violence, parle d'une seule voix pour condamner ces crimes de guerre", a-t-il ajouté.

    Les 2.000 hommes du contingent géorgien en Irak étaient prêts samedi à rentrer en Géorgie pour participer aux combats, mais attendaient le feu vert de Tbilissi, selon un responsable du contingent.

    Plus tôt, M. Saakachvili avait annoncé qu'il avait "signé un décret sur l'état de guerre".

    Dans la journée de samedi, un nouveau front s'est ouvert en Abkhazie, autre république séparatiste de Géorgie soutenue par la Russie.

    Le président abkhaze Sergueï Bagapch a annoncé que ses forces avaient lancé une opération pour chasser les troupes géorgiennes des gorges de Kodori, seul secteur d'Abkhazie qui échappe à leur contrôle.

    Les deux parties ont fait par la suite des déclarations contradictoires sur la situation sur le terrain dans cette zone.

    Par ailleurs, depuis le déclenchement de l'offensive géorgienne en Ossétie du Sud dans la nuit de jeudi à vendredi, la situation reste confuse dans la capitale de cette république séparatiste, Tskhinvali. L'armée russe comme Tbilissi affirmaient à la mi-journée contrôler cette ville.

    Côté géorgien, la télévision a fait état d'un bombardement par l'aviation russe sur la ville de Gori, dans le nord de la Géorgie, qui aurait tué un nombre indéterminé de civils.

    Les forces aériennes russes ont "complètement dévasté le port de Poti sur la mer Noire, site clef pour le transport de ressources énergétiques de la mer Caspienne" vers l'Europe, selon le ministère géorgien des Affaires étrangères.

    Rejetant les accusations de Tbilissi, la Russe a nié avoir voulu le conflit.

    La Russie ne veut pas de guerre avec la Géorgie et s'efforce simplement de restaurer l'ordre en vigueur en Ossétie du Sud avant l'opération militaire lancée par Tbilissi pour reprendre le contrôle du territoire, a déclaré à la BBC le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

    Et le président russe Dmitri Medvedev a assuré que l'opération russe avait pour but "de contraindre la partie géorgienne à la paix".

    Arrivé samedi à Vladikavkaz, en Ossétie du Nord, en provenance de Pékin, M. Poutine a qualifié de "légitime" et "nécessaire" l'action de la Russie pour soutenir l'Ossétie du Sud, dans des déclarations retransmises à la télévision.

    M. Poutine a qualifié de "catastrophe humanitaire" la situation de la population, parlant de "crime contre le peuple ossète".

    Il a également fustigé la volonté de la Géorgie de devenir membre de l'Alliance atlantique.

    Les déclarations de M. Poutine sur l'improbabilité d'un rétablissement du contrôle de Tbilissi sur l'Ossétie du Sud ont été suivies par une réaction de l'Otan.

    "Les négociations auxquelles nous appelons, comme d'autres, peuvent uniquement être fondées sur l'intégrité territoriale de la Géorgie", a déclaré une porte-parole jointe au quartier général de l'Otan à Bruxelles.

    Le représentant permanent de la Russie auprès de l'OTAN, Dmitri Rogozine, a souligné que le retrait des forces géorgiennes était un préalable. "Avant de démarrer des négociations, la Géorgie doit retirer ses forces des zones de conflit de l'Ossétie du Sud et rétablir le statu quo", a-t-il déclaré à l'AFP.

    Annonçant une mission de M. Kouchner dans la région, la présidence française a indiqué que le président Nicolas Sarközy "propose un plan de sortie de crise articulé autour de trois éléments: une cessation immédiate des hostilités; le plein respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Géorgie; le rétablissement de la situation qui prévalait antérieurement sur le terrain".

    La présidence française a annoncé qu'un conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UE "sera réuni au début de la semaine prochaine pour évaluer la situation et développer les perspectives de règlement du conflit".

    M. Sarközy "se réserve la possibilité de convoquer une réunion extraordinaire ultérieure du Conseil européen". AFP.09.08.08

  • Marseille: feux d'origine criminelle dans les calanques

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    Les pompiers ont fixé l'incendie qui avait repris dans la nuit de vendredi à samedi à l'entrée du massif des calanques, à l'est de Marseille, brûlant 60 hectares de pins et de maquis sans menacer d'habitations, a-t-on appris de sources concordantes.

    "Le feu est fixé mais nous sommes toujours attentifs aux fumerolles qui pourraient le faire reprendre", a indiqué à l'AFP une porte-parole des marins-pompiers de Marseille.

    L'incendie a brûlé 60 hectares de pins et de maquis, sur 80 hectares parcourus dans les collines environnant la cité de la Cayolle dans l'est de la ville, non loin de la calanque de Sormiou.

    Vendredi, 10 hectares avaient déjà brûlé dans le secteur. Les pompiers avaient maîtrisé les flammes mais le feu avait repris dans la nuit, attisé par un vent violent qui s'est modéré samedi matin.

    Plus de 200 pompiers restaient mobilisés sur place, assistés de 50 engins, contre 250 et 75 au plus fort de l'incendie. Deux Canadair qui étaient intervenus en début de matinée ont cessé leur ballet aérien, mais trois hélicoptères bombardiers d'eau étaient toujours en action dans les airs.

    Près de 60 hommes intervenaient notamment sur les versants les plus escarpés dominant la mer où ils ont dû être hélitreuillés, les camions ne pouvant pas y accéder.

    De source policière, on privilégiait la piste criminelle pour l'origine de l'incendie, après la découverte sur place, vendredi, d'une boîte d'allumettes. Des riverains ont également déclaré avoir entendu un scooter démarrer sur les lieux de l'incendie, a-t-on ajouté de même source.

     

  • Des musulmans prêchent sur le parking

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    Le parking où priaient et prêchaient les militants de l'islam

    Vêtus de longues djellabas blanches, Coran à la main, les membres du mouvement Tabligh parcourent les quartiers des Yvelines depuis quelques jours . Jeudi soir, c’est à Fontenay-le-Fleury qu’ils ont posé leurs nattes afin de transformer le square Buffon en lieu de culte. Au pied des immeubles, une douzaine de militants, tournés vers l’est (La Mecque) se sont rassemblés dans la prière de 18 h 15 à 19 h 30.

    De leurs fenêtres, les riverains ont observé ces prêcheurs d’un oeil curieux sans pour autant s’en étonner.

    Vêtements traditionnels

    « Je les avais déjà vus l’année dernière sur cette même place publique. J’avais été un peu effrayée par ces hommes à longue barbe qui marchaient avec une canne. Mais en fait, ils s’assoient par terre, discutent avec les passants et prient. Ils ne sont en aucun cas violents. Un de mes voisins, âgé d’environ 22 ans, est d’ailleurs un des leurs. Et il ne nous a jamais causé de soucis », raconte une habitante du square. « Ma femme a vu ces hommes en habits traditionnels. On ne sait pas trop qui ils sont. Si j’avais été là, je serai allé les voir pour prier avec eux », enchaîne un riverain. La pratique de ces fidèles ne le choque pas car « ici, tout le monde est musulman ». Prévenue, la police s’est rendue sur les lieux vers 19 heures. « Ils étaient dans un coin et ne dérangeaient pas l’ordre public. Nous leur avons demandé de partir car ils n’avaient pas d’autorisation. Ils se sont dispersés sans problème, explique-t-on au commissariat.
    Ce sont des prêcheurs itinérants qui parcourent les quartiers du département (Yvelines) pour faire connaître l’islam aux jeunes. » Mercredi soir, ils s’étaient déjà rassemblés à Montigny-le-Bretonneux, place André-Malraux. Les prêcheurs du Tabligh laissent planer le mystère sur leurs destinations. Ils ont cependant l’habitude de s’ancrer dans les banlieues à forte population immigrée.

     

    Le Parisien- 9 août 2008

  • Woinic, le sanglier des Ardennes

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    Plusieurs milliers de personnes ont assisté mardi sur les routes des Ardennes au passage de Woinic, un sanglier en fonte haut de 10 mètres et pesant 50 tonnes, le plus grand du monde, a indiqué le Conseil général du département.

    Le sanglier, qui mesure 14 mètres de long et cinq mètres de large, est destiné à devenir la mascotte du département des Ardennes et sera installé définitivement vendredi sur une aire d'autoroute, sur l'A34 entre Saulces-Monclin et Faissault.

    La statue, achetée par le département au sculpteur ardennais Eric Sleziak pour 600.000 euros, a quitté mardi matin sur un camion-remorque le hangar où elle était entreposée depuis quinze ans à Bogny-sur-Meuse.

    "Woinic est "la mascotte de tout un territoire et un hommage à la métallurgie et à la fonderie ardennaises", selon le Conseil général. Vendredi, le 08/08/2008, "le Jour des Ardennes et de tous les Ardennais" sera célébré avec des événements culturels et sportifs dans tout le département, selon la même source.

     "Merci Woinic, on est fier d'être Ardennais", proclamait une banderole déployée par le public près de Nouzonville, au nord de Charleville-Mézières, a constaté un photographe de l'AFP.

    Animal mythique des Celtes, le sanglier fait partie de la culture collective des Ardennes.

  • Policier tué à la Foire du Trône: le suspect sera jugé

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    ÇA NE RAMÈNERA pas Reynald, mais c’est déjà un soulagement de savoir qu’il y aura un procès… », souffle Jean-Claude Delage, le secrétaire général du syndicat Alliance. Une réaction qui fait suite à la décision du juge d’instruction de renvoyer devant les tribunaux le principal suspect mis en cause dans la mort du gardien de la paix Reynald Caron, le 9 avril 2007 à la Foire du Trône.


    Cet adolescent, âgé de 15 ans à l’époque des faits, comparaîtra devant le tribunal pour enfants pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Il risque dix ans de prison. Trois de ses amis passeront, eux, à la barre pour « violences volontaires en réunion n’ayant pas entraîné une ITT de plus de huit jours » à la suite d’une rixe avec des forains, à l’origine du drame.

    La bande des Dragons

    Il était environ 21 heures ce soir-là lorsque la bagarre a démarré devant le manège Maxximum. Alors que des jeunes tentent de resquiller, des forains s’interposent et une rixe éclate. Des policiers, dont Reynald Caron, interviennent. Le gardien de la paix de 31 ans est-il alors poussé par celui qui se fait appeler Escro dans sa cité ? Ou bien trébuche-t-il ? Ce sera au tribunal d’en juger. Mais il sera percuté de plein fouet par le manège, tué sur le coup.

    Connu des services de police, l’adolescent aurait été interpellé à quinze reprises durant la seule année 2006. Ce jeune homme, qui suivait une formation de pâtissier, était un membre de la bande des Dragons, adepte du coup de poing. Il sera arrêté près de Blois, où il avait trouvé refuge chez une tante.

    En garde à vue, Escro avait avoué avoir poussé tout le monde autour de lui lors de la rixe, Reynald Caron y compris. Mais devant le juge d’instruction il changera de version, niant avoir poussé le gardien de la paix. Ses avocats sont restés injoignables hier, mais ils affirmaient lors de la mise en examen de leur client que « la thèse de l’accident » était « toujours défendable ».

     

    Le Parisien 07.8.08

  • Des clandestins sur le chantier de futurs centre de rétention!

    INFO LE PARISIEN. L'affaire est pour le moins inattendue ! La police a arrêté cette semaine trois travailleurs clandestins qui travaillaient sur le chantier des futurs centres de rétention administrative (CRA) des immigrés sans papiers au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) à quelques centaines de mètres des pistes de l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle.

    Lundi, deux premiers travailleurs sans papiers ont été arrêtés. Deux Turcs d'une trentaine d'années. Un troisième homme devait être appréhendé mais a réussi à s'enfuir. Jeudi, un quatrième ouvrier, un Africain, a été repéré et arrêté. Il a été libéré avec un arrêté de reconduite à la frontière.


    Tous travaillaient pour le compte de l'une des multiples entreprises sous-traitantes de ce chantier chapeauté par le ministère de la Défense. A l'entrée, chaque ouvrier doit présenter un badge et une pièce d'identité ; une exigence du ministère de la Défense pour lutter contre le travail clandestin.


    Aucun des employeurs de ce vaste chantier n'avait, vendredi soir, été inquiété pour avoir recruté une main d'œuvre clandestine. Contactée  la préfecture de Seine-et-Marne n'a pas été en mesure d'indiquer la suite qui serait donnée à cette affaire.

  • Que de petits enfants qu'on ne surveille pas!

    Une fillette de 14 mois, tombée jeudi dans une piscine de Montbrun-Lauragais (Haute-Garonne), à une vingtaine de km au sud de Toulouse, est décédée vendredi matin à l'hôpital de Purpan, où elle avait été hospitalisée, selon la gendarmerie.

    La fillette, qui marchait depuis un mois, avait été confiée à la garde de ses frère et soeur, âgés de 7 et 9 ans, par le père, occupé à effectuer la vidange d'un camping-car.

    De retour du travail, la mère de famille avait constaté la disparition de l'enfant. Celle-ci a été retrouvée inanimée dans la piscine, pourtant recouverte d'une bâche.

    Un massage cardiaque pratiqué vers 19H00 par les secours a permis dans un premier temps de ranimer la fillette, qui a été hospitalisée à Toulouse, où elle est décédée vendredi matin.

    Le Parisien - 08.8.08

    Atroce bêtise et inconscience des parents!

  • Le petit Louis: heureux dénouement, mais des interrogations

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    Louis, 2 ans et demi, photo de passeport
    Le petit Louis, 2 ans et demi et recherché activement depuis sa disparition jeudi après-midi à Verclause (Drôme), a été retrouvé "sain et sauf et conscient" vendredi vers 20H15 à plus de 800m du gîte rural où il passait ses vacances.
    "Il a été retrouvé vers 20H15 dans un rayon de 800 m autour du gîte. Il est sain et sauf et conscient. Il est en bonne santé", a déclaré vendredi soir à l'AFP le commandant Philippe Trinckquel, chef d'escadron de la gendarmerie de Rhône-Alpes.

    "Un short identifié comme celui de l'enfant a été retrouvé dans l'après-midi, donc les recherches ont été intensifiées", a-t-il expliqué sans donner plus de détails.

    La découverte de l'enfant met fin à plus de 24 heures de vive inquiétude chez les parents de Louis et les habitants de Verclause, alors que les enquêteurs et les autorités gardaient jusqu'à la dernière minute l'espoir de le retrouver vivant.

    Pour sa part, le sous-préfet de Nyons, Denis Gaudin, avait indiqué plus tôt que les enquêteurs avaient continué encore vendredi de privilégier "la thèse de la "disparition accidentelle" plutôt "que la thèse de l'enlèvement".

    Depuis la disparition du garçonnet, un important dispositif avait été mis en place jour et nuit pour le retrouver, mobilisant au total une centaine de pompiers et gendarmes mobilisés, une soixantaine de militaires -les spahis basés à Valence- ainsi que deux hélicoptères.

    Une information judiciaire pour "recherches des causes de la disparition" avait été ouverte vendredi "pour donner aux enquêteurs le maximum de moyens pour étendre les investigations", selon M. Emery.

    Une zone de "500 mètres autour du gîte" a été particulièrement fouillée vendredi, avait indiqué à l'AFP le général Jacques Grandchamp, commandant la région de gendarmerie Rhône-Alpes.

    Venu de Muret (Haute-Garonne), un Saint-Hubert, chien de chasse à l'odorat particulièrement développé, a en outre été utilisé.

    De nombreux bénévoles s'étaient également proposés pour aider à la fouille détaillée de cette zone escarpée de la Drôme provençale, propice aux chutes avec son alternance de pierres et de végétation épaisse, sous une chaleur accablante.

    La disparition de Louis, un petit garçon blond de 2 ans et demi, vêtu d'une veste rouge et d'un short vert, avait été signalée jeudi vers 15H00.

    Le garçonnet, qui jouait avec son frère de 5 ans et le chien dans la cour de la maison, dans ce village de 80 habitants, a échappé à la surveillance de ses parents, originaires des Yvelines, qui ont alerté la gendarmerie après l'avoir cherché en vain pendant une heure.

    Le chien, qui était apparemment parti avec l'enfant, est rentré seul vers minuit au logement que louait cette famille, accroissant l'inquiétude des secours.

    Des témoins ont été entendus, le lieu de vacances de la famille et la voiture familiale ont été fouillés pour tenter d'éclaircir les circonstances de la disparition. AFP. 08.8.08

    Ainsi, le petit Louis n'a rien bu ni mangé du jeudi 15h jusqu'à ce soir vendredi 20h15. Soit pendant environ un jour et demi. Il faisait une chaleur accablante... Quelqu'un lui a-t-il donné à boire durant toutes ces longues heures, à manger aussi?

    Avait-il lui-même enlevé son short vert?

    La thèse de l'enlèvement, tels que sont présentés les faits, n'est pas à exclure.

     

  • Mortes au camping

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    Le camping après le passage de l'orage
     Anaïs est morte sur le coup et la petite Victoire est décédée ce vendredi des suites de ses blessures, à cause de la chute d'un arbre sur leur tente. Les deux filles passaient les vacances dans un camp religieux à Mery-es-Bois, dans le Cher.

    Fallait-il évacuer le camp?

    Oui, estime le maire du village, qui s'est rendu au camp prévenir de l'alerte orange déclenchée par Météo France. "Ils ont rangé le matériel, mais ont laissé les enfants sous les tentes". Avant d'ajouter: "Je ne comprends pas pourquoi elles sont restées dehors."

    Non, fait remarquer le substitut  du procureur de Bourges: "Cinq minutes avant le drame, le ciel était clair. Il semblerait que le directeur était en train de faire évacuer les enfants couchés dans les tentes vers un abri en dur quand un arbre est tombé, un seul arbre dans tout le parc, sur une tente dans laquelle il y avait cinq adolescentes."

    Qui est inquiété par la police?
    Personne pour l'instant. Mais la police va entendre le directeur du camp, ainsi que les religieuses qui géraient le camp.

    (Source: Le Parisien, France Soir, Le Post, France Info- 08.8.08)
    Nous non plus, nous ne comprenons pas pourquoi ces jeunes filles sont restées dehors, ou plutôt pourquoi on le leur pas donné l'ordre de d'aller sous l'abri en dur. Quelle méconnaissance de la nature!

  • Bonifacio: les deux ados corses écroués

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    Bonifacio, chemin St Roch au bas de la falaise

    Deux jeunes cousins qui jouaient mardi soir à lancer des pierres du haut des remparts de Bonifacio, ont été mis en examen et placés en détention provisoire dans la nuit de mercredi à jeudi pour avoir provoqué la mort d'un bébé, atteint par un projectile.

    L'un d'eux, âgé de 13 ans et originaire de cette ville à l'extrême-sud de la Corse, a reconnu avoir jeté la pierre qui a atteint le bébé âgé de huit mois. Selon le procureur de la République d'Ajaccio José Thorel, l'adolescent a expliqué qu'il voulait lancer la pierre en direction de la mer mais qu'elle a rebondi sur la paroi avant de heurter la tête du bébé, dans les bras de sa mère.

    Il a été mis en examen pour "violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur un mineur de moins de 15 ans". Le second adolescent, âgé de 14 ans et originaire également de Bonifacio, d'abord poursuivi pour "non empêchement de la commission d'un crime", a finalement été mis en examen pour complicité du même chef que son cousin. Les deux jeunes gens, qui encourent 20 ans de prison, ont été conduits à la la maison d'arrêt de Borgo (Haute-Corse) pour y être placés en détention provisoire dans le quartier des mineurs.

    Le drame est survenu mardi soir vers 20H00 sur la descente Saint-Roch qui mène à la plage en contrebas de la muraille. Le bébé a eu le crâne fracassé et est décédé sur le coup, les secours ne pouvant rien faire à leur arrivée. Ses parents âgés de 28 et 29 ans, originaires de Thiais (Val-de-Marne), sont anéantis.

    La pierre qui n'a pas été retrouvée par les enquêteurs, était de grosse taille d'après le témoignage de la mère, a précisé le procureur. "Les adolescents s'amusaient à un jeu bête et dangereux qui consiste à jeter des pierres dans la mer ou le long de la falaise. Ils ne pouvaient pas ne pas voir les touristes sur le chemin", a déclaré M. Thorel. Ils avaient pris la fuite en entendant les cris de la mère après le jet de pierre avant d'être interpellés un peu plus tard.

    "Ils ont mis délibérément la vie des gens en danger. On ne peut pas laisser passer de tels faits avec une simple remontrance", a ajouté le procureur. Selon lui, les deux adolescents lançaient des pierres depuis dix minutes au moment du drame et des touristes italiens leur avaient demandé d'arrêter, sans effet. Une reconstitution des faits est prévue pour vérifier si l'hypothèse d'un ricochet malheureux est plausible.

    Les deux cousins n'étaient pas connus des services de police et étaient scolarisés normalement. AFP. 08.8.08

  • Plus vite interné que les psychopathes qui tuent des gosses!

    Epilogue rapide dans l'affaire des tags anti-Sarkozy à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

    Dès hier soir, un suspect  qui avait été arrêté le jour même a reconnu les faits et a fait l'objet d'un internement en hôpital psychiatrique. Dans la nuit de mercredi à jeudi, Jean Sarközy avait découvert sur un mur du tribunal d'instance de la ville une inscription "Sarkozy, juifs, voleurs".

    Un tag reproduit au moins trois fois à d'autres endroits. Le fils cadet du président de la République avait déposé plainte dès le lendemain. Très vite, les policiers avaient interpellé un suspect, âgé de 63 ans, qui avait déjà exprimé son antisémitisme à l'égard de certains commerçants de la ville.

     Placé en garde à vue à Neuilly, l'homme a rapidement avoué. L'expertise psychiatrique a conclu à un délire de persécution et à une absence totale de discernement, ce qui a débouché sur un internement immédiat.

     leparisien.fr- 8 août 2008

    Si cet homme a une "absence totale de discernement", sait-il bien ce qu'il raconte? Quelle valeur peuvent donc avoir ses aveux?

    Peut-on interner les gens comme cela, sans jugement préalable? Il a peut-être écrit des tags injurieux, mais il n'a tué personne!

  • David Sémy porte plainte contre le Taser

    Une enquête a été ouverte par le parquet d'Evreux sur les conditions d'utilisation d'un pistolet Taser à impulsions électriques qui a blessé un jeune homme de 26 ans. Dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 août, deux policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Vernon (Eure) procédaient au contrôle d'identité d'un groupe de jeunes qui les auraient insultés, lorsque l'un des fonctionnaires a fait usage de son arme. David Sémy est atteint à la tête par une électrode du Taser, qui se fiche du côté droit de son crâne.

    Le jeune homme parvient à s'enfuir et à rejoindre les urgences de Vernon, d'où il sera transféré vers le CHU de Rouen afin d'y subir une "intervention chirurgicale" selon Elodie Blier, substitut du procureur. Une expertise médicale devra préciser les conséquences exactes de l'impact de l'électrode, qui aurait pénétré de huit millimètres le haut du front.

    David Sémy, qui était connu des services de police, a annoncé son intention de déposer plainte. "Un policier a pris peur et a tiré. J'étais à genoux, à moins de deux mètres de lui", raconte-t-il, cité par le quotidien Paris-Normandie du 6 août.

    Des investigations sont en cours pour tenter de comprendre ce qui s'est passé. Le parquet, et les policiers du commissariat d'Evreux chargés de l'enquête, vont, en particulier, exploiter la bande-son et le film de la caméra dont sont équipés, en France, tous les pistolets à impulsion électrique Taser X-26.

     

    PUISSANTE DÉCHARGE

     

    Ces armes, considérées comme non létales par leurs promoteurs, tétanisent leur cible en leur envoyant deux "dards" qui projettent une puissante décharge. Ces électrodes se composent d'une sorte de petit hameçon, pour s'accrocher aux vêtements, et d'un petit culot. L'une des deux électrodes aurait manqué sa cible, ce qui expliquerait que le jeune homme n'ait pas été paralysé sur l'instant.

    "C'est un accident mineur", tente de relativiser Antoine di Zazzo, le directeur général de Taser France, en comparant le dard à "une grosse écharde". David Sémy "a eu une piqûre métallique, affirme-t-il. La preuve, c'est qu'il est parti en courant."

    Ce fait divers intervient alors que les Taser sont contestés par plusieurs organisations de gauche et humanitaires, qui réclament un moratoire sur leur utilisation. Un premier procès devrait s'ouvrir à Paris le 15 septembre contre le Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'homme (RAIDH), poursuivi en justice pour "dénigrement" par l'importateur français. Un autre est prévu contre le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), Olivier Besancenot, le 20 octobre.

    Le Monde - 8 août 2008