http://www.youtube.com/v/llWGYYSEK4w&hl=en&fs=1
PARSIFAL - PRELUDE. ACT ONE.
WILHELM FURTWANGLER.
BERLINER PHILHARMONIKER.
13/03/1938.
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New York (Altermedia)
L’ambassadeur russe à l’ONU, Vitaly Tchourkine, a accusé, dimanche 10 août, les Etats-Unis d’entretenir un grand nombre de conseillers militaires en Géorgie.
Il a ajouté qu’il espérait que Washington n’avait pas donné son “feu vert” à l’offensive géorgienne contre l’Ossétie du Sud. Le diplomate faisait référence aux manoeuvres qui ont eu lieu en juin et début juillet sur la base de Vaziani, près de Tbilissi : 1 200 soldats américains et 800 géorgiens se sont entraînés pour des exercices prévus de longue date, selon les officiels géorgiens.
Depuis 2002, Washington entretient une présence militaire en Géorgie. En 2005, des marines et des commandos des forces spéciales y ont stationné.
par Michel Chossudovsky, 10 août 2008
Dans la nuit du 7 août, coïncidant avec la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques de Beijing, le Président de Géorgie, Saakashvili, ordonnait d'attaquer militairement tous azimuts la capitale de l'Ossétie du Sud, Tskhinvali.
Les bombardements aériens et les attaques au sol visaient surtout des cibles civiles, notamment des zones résidentielles, des hôpitaux et l'université. La capitale provinciale de Tskhinvali a été détruite. Selon des sources russes et occidentales, environ 1.500 victimes civiles ont résulté des attaques. « Les bombardements aériens et l'artillerie ont laissé la capitale provinciale sans eau, nourriture, électricité et gaz. Les civils horrifiés se sont glissé hors des sous-sols dans les rues pendant que le combat se calmait, pour rechercher des provisions. » (AP, 9 août 2008). Selon les informations reçues, environ 34.000 civils d'Ossétie du Sud se sont enfuis vers la Russie. (Deseret Morning News, Salt Lake City, 10 août 10 2008)
L'importance et le timing de cette opération militaire doivent être soigneusement analysés. Ils ont des implications de grande envergure.
La Géorgie est un avant-poste des États-Unis et des forces de l'OTAN, aux frontières immédiates de la Fédération Russe et à proximité du théâtre de guerre du Moyen-Orient, en Asie Centrale. L'Ossétie du Sud est aussi au carrefour stratégique de l'itinéraire des pipelines pétrolier et gazier.
La Géorgie n'agit pas militairement sans l'assentiment de Washington. Le chef de l'Etat géorgien est un mandataire étasunien et la Géorgie est de fait un protectorat des États-Unis.
Qui est à l'origine de cet ordre du jour militaire ? Quels intérêts sert-il ? Quel est l'objectif de cette opération militaire.
Il est évident que les attaques ont été soigneusement coordonnées par l'armée étasunienne et l'OTAN.
Moscou a accusé l'OTAN d'« encourager la Géorgie. » Le Ministre russe des Affaires Étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné l'impact déstabilisateur de l'aide militaire « étrangère » à la Géorgie :
Tout confirme nos nombreux mises en garde adressées à la communauté internationale sur la nécessité de prêter attention à l'achat massif d'armes de la Géorgie durant plusieurs années. Maintenant, nous voyons comment sont utilisées ces armes et les troupes spéciales géorgiennes, formées par des spécialistes étrangers, » a-t-il déclaré. (Moscou accuse l'OTAN d'avoir « encouragé la Géorgie » à attaquer l'Ossétie du Sud, Russia Today, 9 août 2008.)
Dmitri Rogozine, l'émissaire de Moscou à l'OTAN, a envoyé une note officielle aux représentants de tous les pays membres de l'OTAN :
La Russie a déjà entamé des consultations avec les ambassadeurs des pays de l'OTAN et les délibérations avec les représentants militaires de l'OTAN seront tenues demain. Nous les dissuaderons de continuer à apporter de l'aide supplémentaire à Saakachvili.
C'est une agression non dissimulée, accompagnée d'une guerre de propagande de masse.
Selon Rogozine, la Géorgie avait initialement prévu de :
Commencer une action militaire contre l'Abkhazie. Toutefois, « la région fortifiée abkhaze s'étant avérée imprenable par les formations armées géorgiennes, une autre tactique a donc été choisie, dirigée contre l'Ossétie du Sud, » qui est plus accessible territorialement. L'émissaire n'a aucun doute sur le fait que Mikheil Saakashvili a convenu de ses actions avec les « parrains, » « ceux avec qui il négocie l'adhésion de la Géorgie à l'OTAN. » (RIA Novosti, 8 août 2008.)
Contrairement à ce qui a été transmis par les rapports médiatiques occidentaux, Moscou s'attendait aux attaques. Il était prévu qu'elles coïncident avec l'ouverture des jeux olympiques, surtout pour éviter la couverture médiatique en première page de l'opération militaire géorgienne.
Le 7 août, les forces russes étaient en état de préparation avancée. La contre-attaque a été rapidement menée.
Les parachutistes russes ont été envoyés de Russie, d''Ivanovo, de Moscou et des divisions aéroportées de Pskov. Des tanks, des véhicules blindés et plusieurs milliers de fantassins se sont déployés. Les frappes aériennes russes ont surtout ciblé les installations militaires de Géorgie, notamment la base militaire de Gori.
L'attaque militaire géorgienne a été brisée par la grande démonstration de force des militaires russes.
Cette image de la télévision montre les véhicules militaires russes se déplaçant vers la capitale de l'Ossétie du Sud, Tskhinvali, le vendredi 8 août 2008. (AP/APTN)
Acte de provocation ?
Les militaires et les planificateurs du renseignement étasunien et de l'OTAN examinent invariablement divers « scénarios » pour proposer une opération militaire, c'est-à-dire, dans ce cas, une attaque géorgienne largement dirigée contre des cibles civiles, en vue d'occasionner des victimes civiles.
L'examen de scénarios est une pratique courante. Avec ses capacités militaires limitées, la victoire géorgienne et l'occupation de Tskhinvali étaient une impossibilité dès le départ. Et c'était connu et compris des planificateurs militaires étasuniens et de l'OTAN.
Une catastrophe humanitaire plutôt qu'une victoire militaire faisait partie intégrante du scénario. L'objectif était de détruire la capitale provinciale, tout en infligeant d'importantes pertes en vies humaines.
Si l'objectif était de rétablir le contrôle politique géorgien sur le gouvernement provincial, l'opération aurait été mise en œuvre selon une modalité très différente, avec des forces spéciales occupant les principaux bâtiments publics, les réseaux de communication et les institutions provinciales, plutôt que par un raid de bombardement tous azimuts sur les quartiers résidentiels, les hôpitaux, sans oublier l'université de Tskhinvali.
L'Université de Tskhinvali avant le bombardement
La réponse russe était tout à fait prévisible.
La Géorgie a été « encouragée » par l'OTAN et les États-Unis. Washington et siège de l'OTAN à Bruxelles étaient tous deux extrêmement conscients de ce qui se passerait en cas de contre-attaque russe.
La question est : est-ce une provocation délibérée destinée à déclencher la réponse militaire des Russe, pour les aspirer dans une confrontation militaire élargie avec la Géorgie (et les forces alliées), qui pourrait dégénérer en guerre ?
La Géorgie a le troisième plus grand contingent dans les forces de la coalition en Irak, après les États-Unis et le Royaume-Uni, avec environ 2.000 hommes. Selon les informations reçues, les troupes géorgiennes en Irak sont en train d'être rapatriés sur des avions militaires étasuniens, pour combattre les forces russes. (Voir Debka.com, 10 août 2008.)
Cette décision étasunienne, de rapatrier les troupes géorgiennes, suggère que Washington a l'intention d'aggraver le conflit, en se servant des troupes géorgiennes comme de la chair à canon contre un énorme déploiement de forces russe.
Les Unis, Israël et l'OTAN sont mêlés à la planification des attaques
À la mi-juillet, les troupes étasuniennes et géorgiennes ont tenu un exercice militaire commun dénommé « réponse immédiate, » impliquant respectivement 1.200 Étasuniens et 800 Géorgiens.
Le 12 juillet, une annonce du Ministère géorgien de la Défense déclarait que les troupes étasuniennes et géorgiennes « s'entraînent durant trois semaines sur la base militaire de Vaziani, » près de la capitale géorgienne, Tbilissi. (AP, 15 juillet 2008.) Ces exercices, qui se sont achevés à peine une semaine avant l'attaque du 7 août, étaient la répétition générale évidente d'une opération militaire qui, selon toute probabilité, avaient été planifiée en étroite coopération avec le Pentagone.
La guerre contre l'Ossétie du Sud n'était pas censée être gagnée afin de restaurer la souveraineté géorgienne sur l'Ossétie du Sud. Elle est destiné à déstabiliser la région tout en déclenchant un affrontement des États-Unis et de l'OTAN contre la Russie.
Le 12 juillet, coïncidant avec le début des jeux de guerre de la Géorgie et des États-Unis, le Ministère russe de la Défense a démarré ses propres manœuvres militaires dans la région du Nord Caucase. Le démenti habituel à la fois de Tbilissi et de Moscou fut que : les exercices militaires n'ont « rien à voir » avec la situation en Ossétie du Sud. (Ibid)
Ne nous faisons pas d'illusions. Il ne s'agit pas d'une guerre civile. Les attaques font partie intégrante d'une guerre plus large au Moyen-Orient et en Asie Centrale, qui incluent les préparatifs de guerre des États-Unis, d'Israël et de l'OTAN vis-à-vis de l'Iran.
Rôle des conseillers militaires israéliens
Bien que l'OTAN et les conseillers militaires étasuniens n'aient pas participé à l'opération militaire elle-même, ils ont participé activement à la planification et la logistique des attaques. Selon des sources israéliennes (Debka.com, 8 août 2008), l'attaque terrestre du 7 août 2008 avec des chars et de l'artillerie, a été « aidée par les conseillers militaires israéliens. » Israël a aussi fourni à la Géorgie des véhicules aériens sans pilote Hermes-450 et Skylark, qui ont été utilisés dans les semaines précédant les attaques du 7 août.
La Géorgie a également acquis, selon un rapport dans le journal Rezonansi (6 août, en géorgien, traduction de la BBC) « quelques armes puissantes grâce à l'amélioration d'avions Su-25 et de systèmes d'artillerie en Israël. » Selon Haaretz (10 août 2008), les Israéliens sont actifs dans la fabrication militaire et le conseil en sécurité en Géorgie.
Les forces russes combattent désormais directement contre l'armée Géorgienne, entraînée par les États-Unis et l'OTAN, et associée à des conseillers israéliens. Et l'aviation de guerre russe a attaqué dans la banlieue de Tbilissi l'usine d'avions militaires qui fabrique la version améliorée du jet de combat Su-25, avec l'appui technique d'Israël. (CTV.ca, 10 août 2008.)
Lorsqu'on la regarde dans le contexte plus large de la guerre au Moyen-Orient, la crise en Ossétie du Sud pourrait conduire à l'escalade, notamment à la confrontation directe entre les forces russes et l'OTAN. Si cela devait se produire, nous serions face à la crise la plus grave dans les relations entre les États-Unis et la Russie depuis la crise des missiles de Cuba en octobre 1962.
La Géorgie, un poste avancé des États-Unis et de l'OTAN
La Géorgie appartient à une alliance militaire de l'OTAN (GUAM), depuis avril 1999, au tout début de la guerre contre la Yougoslavie. Elle a aussi un accord de coopération militaire bilatérale avec les États-Unis. Ces accords militaires sous-jacents ont servi à protéger les intérêts pétroliers anglo-américains dans le bassin de la Mer Caspienne ainsi que les itinéraires des pipelines. Les États-Unis et l'OTAN sont présents militairement en Géorgie, et travaillent en étroite collaboration avec les forces armées géorgiennes. Depuis la signature de l'accord GUAM en 1999, la Géorgie a bénéficié d'une considérable aide militaire étasunienne.
Il y a tout juste quelques mois, en mi mai, le Ministère russe de la Défense a accusé Washington, « affirmant que l'assistance militaire à la Géorgie des États-Unis, ainsi que de l'OTAN et des israéliens, déstabilisait la région. » (La Russie affirme que la Géorgie développe son armement, Wired News, 19 mai 2008). Selon le Ministère russe de la Défense :
La Géorgie a reçu 206 chars, dont 175 unités ont été fournies par les États de l'OTAN, 186 véhicules blindés (126 de l'OTAN), 79 canons (67 de l'OTAN), 25 hélicoptères (12 de l'OTAN), 70 mortiers, dix systèmes de missiles sol-air, 8 avions sans pilote de facture israélienne, et d'autres armes. En outre, les pays de l'OTAN ont fourni quatre avions de combat à la Géorgie. Le Ministère russe de la Défense a dit qu'il était prévu de fournir à la Géorgie 145 véhicules blindés, 262 canons et mortiers, 14 avions de combat dont quatre chasseurs Mirazh-2000, 25 hélicoptères de combat, 15 avions étasuniens Black Hawk, 6 systèmes de missiles sol-air et autres armes. (Agence de presse Interfax, Moscou, 7 août 2008.)
L'assistance des États-Unis, de l'Otan et d'Israël, en vertu des accords de coopération militaire, implique un flux constant de matériel militaire perfectionné ainsi que de la formation et des services de conseil.
Selon des sources militaires étasuniennes (du porte-parole des États-Unis en Europe), les États-Unis ont plus de 100 « instructeurs militaires » en Géorgie. Un porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman, « a déclaré qu'il n'est pas envisagé de redéployer les quelque 130 soldats étasuniens et contractants civils, qui, dit-il, sont stationnés dans les environs de Tbiliss. » (AFP, 9 août 2008). En fait, la présence militaire des États-Unis et de l'OTAN en Géorgie est à plus grande échelle que ce qui est reconnu dans les déclarations officielles. L'effectif du personnel de l'OTAN, agissant en Géorgie en qualité de formateur et de conseiller militaire, n'a pas été confirmé.
Bien que n'étant pas officiellement membre de l'OTAN, l'armée de Géorgie est totalement intégrée dans les procédures de l'OTAN. En 2005, le Président géorgien annonçait fièrement l'inauguration de la première base militaire, qui « répond parfaitement aux normes de l'OTAN. » Immédiatement après l'inauguration de la base de Senakskaya à l'ouest de la Géorgie, Tbilissi a annoncé l'ouverture d'une deuxième base militaire à Gori, qui elle aussi « se conformera à la réglementation de l'OTAN aussi bien en termes de besoins militaires que de conditions sociales. » (Ria Novosti, 26 mai 2006).
La base de Gori a servi à former les troupes géorgiennes envoyées pour combattre sous commandement étasunien sur le théâtre de la guerre en Irak.
Il est intéressant de noter que, dans le cadre d'un accord entre Tbilissi et Moscou le 31 mars 2006, les deux bases militaires russes de Géorgie datant de l'ère soviétique, Akhalkalaki et Batoumi, ont été fermées. (Ibid) Le retrait a commencé à Batoumi en mai de l'année dernière, 2007. Les dernières troupes russes ont quitté l'installation militaire de Batoumi en début juillet 2008, à peine une semaine avant le début des manœuvres de la Géorgie et des États-Unis et à peine un mois avant les attaques contre l'Ossétie du Sud.
La connexion israélienne
Israël fait maintenant partie de l'axe militaire anglo-américain, qui sert les intérêts des géants pétroliers occidentaux au Moyen-Orient et en Asie Centrale.
Israël est partenaire dans l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) qui amène du pétrole et du gaz à l'Est de la Méditerranée. Plus de 20 pour cent du pétrole des Israéliens est importé de l'Azerbaïdjan, une grande partie transitant par le pipeline BTC. Dirigé par la British Petroleum, le pipeline BTC a radicalement changé la géopolitique en Méditerranée orientale et au Caucase :
Le pipeline BTC a considérablement change le statut des pays de la région et cimenté une nouvelle alliance pro-occidentale. Ayant influé pour la construction de l'oléoduc vers la Méditerranée, Washington a pratiquement mis en place un nouveau bloc avec l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Turquie et Israël. ( Komerzant, Moscou, 14 juillet 2006)
Bien que les rapports officiels déclarent que l'oléoduc BTC « achemine le pétrole vers le marché occidental, » ce qui est rarement reconnu, c'est qu'une partie du pétrole de la Mer Caspienne serait directement convoyé vers Israël, en passant par la Géorgie. À cet égard, un projet de pipeline israélo-turc a aussi été envisagé, ce qui permettrait de relier Ceyhan au port israélien d'Ashkelon et de là, à travers le principal pipeline d'Israël, vers la Mer Rouge.
L'objectif d'Israël n'est pas seulement de prendre le pétrole de la Mer Caspienne pour ses propres besoins de consommation, mais aussi de jouer un rôle clef dans la réexportation de ce pétrole vers les marchés asiatiques depuis le port d'Eilat à travers la Mer Rouge. Les implications stratégiques de ce ré-acheminement du pétrole de la Mer Caspienne sont d'une grande portée. (Pour plus de détails, voir de Michel Chossudovsky, La guerre contre le Liban et la bataille pour le pétrole, Global Research, juillet 2006.)
Ce qui est envisagé, c'est de relier le pipeline BTC au pipeline trans-israélien d'Eilat à Ashkelon, aussi connu sous le nom de Tipline d'Israël, depuis Ceyhan au port israélien d'Ashkelon.
La Turquie et Israël sont en train de négocier la construction d'un projet de plusieurs millions de dollars sur l'énergie et l'eau, qui transportera de l'eau, de l'électricité, du gaz naturel et du pétrole à travers des pipelines vers Israël, avec renvoi du pétrole d'Israël vers l'Extrême-Orient.
La nouvelle proposition turco-israélienne en cours de discussion verrait le transfert d'eau, d'électricité, de gaz naturel et de pétrole vers Israël grâce à quatre pipelines sous-marins.
Le pétrole de Bakou peut être transporté jusqu'à Ashkelon via ce nouveau pipeline et vers l'Inde et l'Extrême-Orient via la Mer Rouge
Ceyhan et le port méditerranéen d'Ashkelon sont situés à seulement 400 km de distance. Le pétrole peut être transporté vers la ville en navires-citernes ou via un pipeline sous-marin spécialement construit. Depuis Ashkelon le pétrole peut être convoyé à travers des pipelines qui existent déjà vers le port d'Eilat sur la Mer Rouge, et de là il peut être transporté vers l'Inde et d'autres pays asiatiques sur des navires-citernes. (REGNUM)
Israël est susceptible à cet égard de jouer un rôle stratégique majeur dans la « protection » du transport en Méditerranée orientale et des corridors sortant de Ceyhan. Simultanément, Israël participe aussi à la canalisation de l'aide et de la formation militaire vers la Géorgie et l'Azerbaïdjan.
En 1999, un accord bilatéral de coopération militaire de grande portée a été passé entre Tbilissi et à Tel-Aviv, à peine un mois avant que l'OTAN parraine l'accord du GOUAM. Il a été signé à Tbilissi par le Président Chevardnadze et le Premier Ministre israélien de l'époque, Benyamin Netanyu. Ces divers accords de coopération militaire sont en fin de compte destinés à saper la présence de la Russie et son influence dans le Caucase et en Asie Centrale.
Dans une déclaration pour la forme, Tel-Aviv s'est engagé, suite à des discussions bilatérales avec Moscou, le 5 août 2008, à réduire son aide militaire à la Géorgie.
Réponse de la Russie
En réponse aux attaques, les forces conventionnelles russes sont intervenues avec des troupes au sol. Des chars et des véhicules blindés ont été envoyés. L'armée de l'air russe a aussi été impliquée dans une série de contre-attaques aériennes contre les positions militaires géorgiennes, en particulier contre la base militaire de Gori.
Les médias occidentaux ont décrit les Russes comme seuls responsables de la mort de civils, tout en reconnaissant en même temps (confirmé par la BBC) que la plupart des victimes dans la population civile étaient au début le résultat des attaques aériennes et au sol de la Géorgie.
Sur la base des sources russes et occidentales, le nombre des premiers morts en Ossétie du Sud est au moins de 1.400 (BBC), la plupart civils. « Le chiffre des victimes géorgiennes va de 82 morts, dont 37 civils, à environ 130 morts. . . Une frappe aérienne russe sur Gori, une ville géorgienne près de l'Ossétie du Sud, à laissé 60 morts, dont de nombreux civils, a dit un Géorgien. » (BBC, 9 août 2008). Les sources russes évaluent à 2.000 le nombre de victimes civiles en Ossétie du Sud.
Rappelant la guerre froide, un processus d'escalade et de confrontation se déroule entre la Russie et les États-Unis.
Sommes-nous face à un acte de provocation, en vue de déclencher un conflit plus large ? Soutenue par la propagande médiatique, l'alliance militaire occidentale a l'intention d'utiliser cet incident pour affronter la Russie, comme en témoignent les récentes déclarations de l'OTAN.
Original : www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=9788
Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info
MOSCOU, 11 août - RIA Novosti. Le correspondant du journal russe Komsomolskaïa pravda Alexandre Kots, blessé en Ossétie du Sud, a confirmé lundi que les militaires géorgiens tuaient des soldats russes blessés.
La colonne militaire du journaliste a été attaquée par des soldats géorgiens.
"J'ai vu personnellement les géorgiens tuer deux soldats russes blessés", a précisé M. Kots à la chaîne Pervy-Kanal dès son retour à Moscou.
Selon lui, le Géorgien qui l'avait blessé, voulait le tuer, mais le journaliste a été sauvé par un militaire russe. "Je regrette de ne pas savoir son nom", a ajouté M. Kots.
La Géorgie a lancé une offensive contre Tskhinvali, la capitale sud-ossète, dans la nuit du 7 au 8 août, utilisant notamment des lance-roquettes multiples Grad. La ville de Tskhinvali est détruite et beaucoup de villages ossètes sont fortement endommagés. Les autorités sud-ossètes font état de 2.000 victimes civiles, et au moins douze soldats de la paix russes ont été tués. La Russie a dû riposter par voie aérienne et navale, et envoyer des troupes pour appuyer ses forces de maintien de la paix, suscitant de vives réactions chez certains politiques occidentaux qui ont accusé la Russie de recours disproportionné à la force.
Le président géorgien Mikheïl Saakachvili et le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner ont été évacués d'urgence lundi dans deux véhicules en raison de la présence suspecte d'un hélicoptère survolant Gori, une ville géorgienne près de la frontière avec l'Ossétie du Sud.
Par mesure de sécurité, les gardes du corps de Mikheïl Saakachvili l'ont alors poussé dans un véhicule tout terrain noir blindé en criant «go go go !», tandis que Bernard Kouchner était évacué dans un autre véhicule.
Leparisien.fr avec AFP -11 août 2008
"Go!" c'est du géorgien?
Le missilier RAFAEL et ISRAEL AERONAUTICS INDUSTRIES (IAI) quittent officiellement la Georgie. Les chiffres officiels parlent de ventes d’armes de 200 millions de dollars par an par Israël à la Géorgie.
Ce chiffre est peut-être inexact car la censure militaire en Israël veille. Une profonde coopération militaire entre les deux pays, surtout dans le domaine des drones, du matériel de vision nocturne, ainsi que des roquettes existe.
Les exportateurs israéliens d’armes ont récemment protesté car le Gouvernement israélien avait bloqué des deals d’une ampleur considérable.
La Géorgie est considérée à Jérusalem comme un allié important d’Israël. Les liaisons entre les deux pays sont importantes. Poutine a demandé aux Israéliens d’arrêter en urgence la livraison d’armes. Des menaces ont même eu lieu. La Russie peut se servir de la Syrie pour se venger et vendre des armes sophistiquées.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a recommandé un gel des ventes d’armes israéliennes à la Géorgie de crainte de réactions de la Russie.
Selon Kol Israel ce matin : “Les combats entre armées russes et géorgiennes en Ossétie du Sud ont poussé les consultants militaires israéliens qui travaillaient en coopération avec les forces géorgiennes à quitter le pays”. Selon la Russie, au moins 2.000 personnes auraient été tuées depuis le début des combats en Ossétie du Sud. 6.000 soldats russes sont entrés sur le territoire géorgien et 4.000 autres se prépareraient à un débarquement depuis la Mer Noire.
Selon Aroutz 7 : “Plus de 200 Juifs vivant à proximité des zones de combats ont déjà été évacués par l’Agence juive et réinstallés dans la capitale géorgienne de Tbilisi. La plupart d’entre eux sont originaires du village de Gori”.
La Géorgie est un pays eurasien situé sur la côte est de la mer Noire et sur les montagnes du Caucase. La Géorgie a des frontières avec la Russie au nord, et avec la Turquie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan au sud. Sa capitale est Tbilissi.—
Juif.org - Israelvalley - 10 août 2008
Salomé Zourabichvili (en géorgien : სალომე ზურაბიშვილი), est une femme politique et diplomate ayant la double nationalité française et géorgienne.
Elle est née à Paris le 18 mars 1952 dans une famille d'émigrés géorgiens arrivée en France dans les années 1920. Elle est la petite-fille d'Ivan Zourabichvili, qui fut ministre du dernier gouvernement indépendant de Géorgie, avant l'ère soviétique. Elle est la cousine germaine d'Hélène Carrère d'Encausse, née Hélène Zourabichvili.
Elle a suivi les cours d'écoles prestigieuses en France, parmi lesquelles l'Institut d'études politiques de Paris, et commença un programme de master à l'université Columbia à New York au cours de l'année universitaire 1972-1973, suivant notamment des cours de Zbigniew Brzezinski.
Ancienne ambassadrice de France en Géorgie, Salomé Zourabichvili, qui possède la double nationalité, a été ministre des Affaires étrangères de Géorgie de 2004 à 2005, avant d’être limogée pour "non convenance" par Mikhaïl Saakachvili.
Elle est aujourd’hui l’un des "leaders de l’opposition" au président géorgien.
Le Parisien - 10 août 2008
C’EST UN NOUVEAU record du monde en matière de cherté d’acquisition immobilière et il vient d’être établi sur la Côte d’Azur par un milliardaire anonyme de nationalité russe. Il a signé un compromis de vente à hauteur d’environ 500 millions d’euros pour l’achat de la villa Léopolda sur une colline boisée de Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes), entre Nice et Monaco.
Le Parisien -10 août 2008
L'Abkhazie, une région autoproclamée indépendante dans le nord de la Géorgie, se prépare à se joindre au conflit afin d’appuyer l’Ossétie du Sud.
Le président de la région séparatiste a signé un décret plaçant ses troupes en état d'alerte maximale et mobilisant une partie des réservistes. Le gouvernement a annoncé que ses militaires allaient intervenir pour repousser les forces géorgiennes des gorges de Kodori, dont la partie nord est la seule zone encore contrôlée par les Géorgiens.
De son côté, la Russie a intensifié ses efforts militaires contre le Géorgie, en terrain ossète. Devant l'ampleur des bombardements russes, les troupes géorgiennes se sont retirées de Tskhinvali, la capitale de l'Ossétie du Sud, mais demeurent à l'intérieur des frontières de la république sécessionniste. L’armée russe se trouve maintenant plus profondément en Géorgie. Des navires russes ont d’ailleurs été déployés en mer Noire pour bloquer les accès à la côte de Géorgie.
Les affrontements ont débuté vendredi quand les troupes géorgiennes ont lancé une offensive militaire pour reprendre le contrôle de la région séparatiste. Le conflit aurait fait au moins 2 000 morts jusqu'à maintenant.
Après trois réunions infructueuses, le Conseil de sécurité des Nations-Unies doit de nouveau discuter de la situation cet après-midi, à la demande de la Géorgie.
Par ailleurs, le premier ministre russe Vladimir Poutine a visité un hôpital militaire de l'Ossétie du Nord, une république de la fédération russe qui aurait accueilli 34 000 réfugiés de sa voisine, l'Ossétie du Sud. M. Poutine a accusé la Géorgie de commettre un génocide.
Pendant ce temps, Washington demande à la Russie de cesser ses frappes militaires en Géorgie sous peine de voir sa relation avec les États-Unis entachée "de façon significative".
Les forces de l'ordre israéliennes ont récemment utilisé un liquide qui dégage une puanteur insupportable afin de disperser une manifestation. Baptisé "putois", le liquide a reçu les autorisation médicales et légales requises avant d'être considéré comme opérationnel.
Cette nouvelle arme anti-émeutes peut être projetée manuellement ou à l'aide d'un appareil conçu à cet effet. Ceux qui en sont aspergés renoncent généralement à manifester et s'empressent de se doucher et de changer de vêtements.
Jusqu'à présent, les gardes-frontières israéliens tiraient des balles réelles ou caoutchoutées pour disperser les manifestations violentes.
(ats / 10 août 2008 22:23)
Romandie news
MOSCOU, 10 août - RIA Novosti. Le président russe Dmitri Medvedev a chargé dimanche le Comité d'enquête auprès du Parquet général de Russie de recueillir des preuves du "génocide" géorgien des Ossètes en Ossétie du Sud (république autoproclamée sur le territoire géorgien).
Il faut "tout faire pour recueillir des preuves des crimes commis en Ossétie du Sud pour traduire en justice les personnes coupables de ces crimes", a déclaré M.Medvedev lors d'une rencontre avec le président du Comité d'enquête Alexandre Bastrykine.
"La Géorgie a soumis l'Ossétie du Sud à une agression cynique, des civils ont été tués. Il s'agit de nos concitoyens - habitants de l'Ossétie du Sud et soldats de la paix", a indiqué le président russe.
"Les actions géorgiennes ne sont rien d'autre qu'un génocide, parce qu'elles ont un caractère massif et visent les civils et les soldats chargés de maintenir la paix dans cette région", a conclu M.Medvedev.
La Géorgie a lancé une offensive contre Tskhinvali, la capitale de la république autoproclamée d'Ossétie du Sud, dans la nuit du 7 au 8 août, utilisant notamment des lance-roquettes multiples Grad. La ville de Tskhinvali est détruite et beaucoup de villages ossètes sont fortement endommagés. 34.000 réfugiés ont quitté l'Ossétie du Sud. Les autorités sud-ossètes font état de 2.000 victimes civiles. Douze soldats de la paix russes ont été tués et 150 autres blessés, selon le ministère russe de la Défense.
C’EST UN PETIT miraculé qu’un pompier a recueilli endormi au pied d’un arbre, vendredi, en début de soirée dans une prairie située à proximité de son lieu de disparition. Louis, 2 ans, a été récupéré « en vie », « conscient » et « en bonne santé », selon les premiers éléments fournis par les enquêteurs, après plus de 24 heures de recherches intensives.
"J’AVAIS peur des véhicules bleus. » Ce sont les premiers souvenirs livrés par Louis, hier, à sa famille. Réunis sous le soleil, devant le gîte qu’ils louent pour les vacances à Verclause, un petit village de la Drôme provençale, les parents du petit garçon miraculeusement retrouvé vendredi soir savourent leur bonheur.
Que dit son petit frère de 5 ans, qui semble-t-il ne l'a pas vu s'éloigner alors qu'il jouait avec lui?
Louis, âgé seulement de 2 ans et demi, avait été localisé sain et sauf après d’intenses recherches. Pour l’heure, il ne parle guère de ce qu’il a vécu, trente heures durant, seul, dans la montagne. « Cela viendra avec le temps, raconte son père, Philippe. Pour lui, il a tout simplement dormi dans la forêt, rien de plus. » Vêtu d’un tee-shirt rouge et d’un bermuda gris, Louis a l’air insouciant et gambade devant le gîte, sous le regard attentif de sa maman Corinne. « Nous nous sommes reposés tout l’après-midi et avons pris le temps de souffler, en famille », poursuit Philippe. Le soulagement se lit encore sur les visages de ce couple, originaire des Yvelines, comme s’ils ne réalisaient toujours pas que leur petit garçon était là, vivant, à peine égratigné et toujours aussi téméraire. Les parents de Louis tiennent avant tout à rendre hommage à l’ensemble des personnes qui se sont mobilisées pour les recherches : « Le travail fourni est formidable et nous remercions tous ceux qui sont intervenus sur le terrain, civils comme professionnels. »
Hier matin, Louis s’est réveillé tôt. A 8 heures tapantes. « La première chose qu’il m’a demandée : c’est, comme d’habitude, son biberon », précise le papa, tout sourire.
Le bambin a ensuite fait du tracteur avec le propriétaire du gîte où il avait échappé à la "vigilance" de ses parents, vendredi après-midi. René Cornillac a tenté de retracer le chemin de l’enfant le long de la broussaille et des pierres. Perché sur le véhicule, le petit garçon n’a pas cessé de répéter : « On est passé par là, avec Anis », le chien de la maison avec qui Louis s’était volatilisé. « Il a dû avoir peur tout seul dans la forêt avec le bruit des animaux, explique Claudine, l’épouse de René. Même moi, je ne suis pas rassurée, alors la nuit en plus… »
Elle confie, émue, que « dans l’après-midi (d’hier), Louis a quand même dit qu’il voulait retourner dans le ventre de sa maman ». Le matin, il avait joué dans le jardin. « Il a eu peur en faisant de la balançoire mais quand je l’ai pris sur les genoux, tout est rentré dans l’ordre », raconte encore Claudine.
« J’étais dans la montagne »
Selon René, le propriétaire des lieux, l’enfant était en pleine forme dès vendredi soir et ne semblait pas avoir perdu de sa vivacité. « Il n’était pas fatigué plus que cela, renchérit son épouse. Il a même tenu à utiliser ses propres couverts. » Niché sur les genoux de sa maman, l’enfant a mangé de la salade et des pommes de terre tout en répétant : « J’étais dans la montagne », comme si cela semblait naturel. Il s’est ensuite réfugié dans les bras de son papa pour s’endormir vers minuit.
Hier, Verclause avait finalement retrouvé son air paisible. Accrochées au flanc de la colline, les maisons sont restées silencieuses toute la journée. Parmi la population, un sentiment dominait : on a échappé au pire.
Le Petit Poucet n'a pas eu peur, tout seul dans la montagne... Sait-il ce qu'il lui est réellement arrivé?
C'est une histoire bien curieuse, malgré son heureux dénouement.
Que ses parents le surveillent mieux désormais!
Le Parisien - 9 et 10 août 2008
Russie : L’incroyable niveau technologique d’une antique civilisation aryenne vieille de 40 siècles
Les scientifiques ont découvert de mystérieux cercles de pierre dans la région de ce qui fut Arkaim, une antique cité russe située dans le sud de l’Oural et aussi vieille que l’Egypte et Babylone.
En juillet 2005, le président Vladimir Poutine en personne s’est rendu sur un site considéré comme l’un des plus mystérieux de la planète : les ruines de l’antique cité d’Arkaim, dans la banlieue de Chelyabinsk. Les historiens, les archéologues et même les ufologues ont tenté depuis de nombreuses années d’en percer les mystères. Qui donc vivait là, voici plus de quarante siècles ? Comment les représentants d’une civilisation aussi ancienne ont-ils pu accomplir de telles prouesses technologiques, qui nous semblent encore impensables aujourd’hui ? Un groupe de chercheurs russes, dirigé par Vadim Chernobrovy, est retourné dans la mystérieuse région pour tenter d’en savoir davantage.
La vallée d’Arkaim devait être inondée en 1987 afin de permettre la création d’un immense réservoir d’irrigation. Mais des chercheurs ont mis en évidence la présence d’étranges cercles, au centre de celle-ci. Les scientifiques ont alors demandé aux autorités régionales la permission d’étudier ceux-ci et obtenu un délai de douze mois pour mener à bien leur mission. A leur grande surprise, les travaux révélèrent qu’Arkaim avait le même âge que l’Egypte et Babylone et qu’elle était même un peu plus ancienne que Troie et que Rome.
Gennady Zdanovich, le responsable de l’expédition archéologique, dû alors convaincre les autorités régionales de l’importance scientifique que représentait Arkaim. « Nous avons réussi à obtenir ce qui semblait absolument impossible : l’abandon d’un projet de construction dont le coût s’élevait à plusieurs millions de roubles », explique-t-il.
Les fouilles ont démontré que les habitants d’Arkaim représentaient l’une des plus anciennes civilisations indo-européennes, particulièrement celles se rattachant à la branche culturelle aryenne. Arkaim s’est révélée être non seulement une cité, mais également un temple et un observatoire astronomique.
« Survoler Arkaim à bord d’un hélicoptère est une expérience inoubliable», affirme Vadim Chernobrovy. « Les énormes cercles concentriques, qui renferment la ville et ses environs, sont clairement visibles sans qu’on ait pu établir jusqu’à présent quel était leur rôle : défensif, scientifique, pédagogique, rituel ? Certains chercheurs affirment même que ces cercles étaient utilisés comme pistes de décollage pour un antique spatioport » ajoute-t-il.
Les chercheurs ont découvert que la ville était dotée d’un système de drainage permettant d’éviter les inondations. De plus, les maisons et leurs parquets étaient enduits d’une substance spéciale les protégeant du feu ; substance étonnamment résistante dont on trouve encore des traces dans les ruines de la cité.
Chaque habitation était pourvue de ce qu’on nommerait aujourd’hui « tout le confort moderne » : un puits, un four ainsi qu’une espèce de dôme servant de garde-manger. Du puits partaient deux tranchées propulsant de l’air, une dirigée vers le garde-manger, l’autre vers le four, où l’appel d’air pouvait atteindre une telle intensité qu’on y fondait du bronze.
La seule construction carrée de la ville était le square d’Arkaim. A en juger par la façon dont étaient disposés les brasiers, tout porte à croire qu’on y célébrait des cérémonies rituelles.
La ville a été bâtie selon des plans soigneusement pensés, pour être une structure complexe ayant également une fonction d’observatoire astronomique. Alors que les archéologues dépoussièrent consciencieusement chaque pierre et tentent de recréer l’antique mode de vie des habitants d’Arkaim, les ufologues, quant à eux, disent avoir détecté d’étranges phénomènes, en particulier d’inexplicables variations de voltage, de températures et de tension du champ magnétique.
Natalia Leskova pour English Pravda
Traduit de l’anglais par Michelle Favard-Jirard pour Novopress France
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