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Blog - Page 1848

  • Les troupes russes se retirent

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    MOSCOU, 18 août - RIA Novosti. La Russie a entamé le retrait du contingent de paix de Géorgie, conformément au plan élaboré par le président russe Dmitri Medvedev et son homologue français Nicolas Sarkozy, a rapporté lundi le chef adjoint de l'Etat major général des Forces armées russes, Anatoli Nogovitsyne, lors d'une conférence de presse à RIA Novosti.

    "Aujourd'hui, conformément au plan de paix, les soldats de la paix russes ont commencé à réintégrer leur zone de déploiement habituel, déterminée en 1999 par décision de la Commission mixte de contrôle chargé du règlement du conflit osséto-géorgien ", a déclaré M. Nogovitsyne.

    "La Russie a terminé l'opération de répression de l'agression contre l'Ossétie du Sud et sur ordre du Haut commandant des forces armées russes nous achevons aujourd'hui cette mission", a ajouté le général Nogovitsyne.

    Selon lui, la situation dans les zones de responsabilité des soldats de la paix russes est entièrement contrôlée.

    "Les conditions sont favorables au retrait des troupes vers les zones déterminées Cependant, nous nous rendons compte que la partie géorgienne est susceptible de lancer à tout moment des provocations à l'encontre de nos troupes, aussi bien que de la population civile", a poursuivi le chef adjoint de l'Etat major général.

     


  • Les parents de Camille veulent comprendre pourquoi leur enfant est mort

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    Maître Aymeric Beauchêne

    La cour d'appel de Bastia a décidé lundi de remettre en liberté Antoine et Marc-Antoine, les deux adolescents mis en examen en Corse pour avoir provoqué début août la mort d'un bébé par un jet de pierre, à Bonifacio. "Les deux garçons âgés de 13 et 14 ans vont être libérés dans la soirée et placés dans un foyer éducatif, au Belvèdère à Bastia, et ce pendant toute la durée de l'instruction", a expliqué le procureur d'Ajaccio, José Thorel, joint par leParisien.

     
     
    "On ne parle pas d'une vraie remise en liberté, mais d'un régime de la liberté surveillée préjudiciaire", a-t-il précisé. Un "recadrage" qui devrait durer au moins six mois.  Ce centre d'action éducative de la Protection judiciaire de la jeunesse est un service placé sous l'égide du Ministère de la justice.  

     

    "Les deux cousins devront répondre à leurs obligations scolaires en attendant la fin de l'instruction. L'enquête a en effet révélé que les jeunes Corses étaient des adolescents livrés à eux-mêmes, " en carence de surveillance". "Ce sont des enfants dont les parents sont séparés. Leurs mères respectives travaillent toutes les deux. D'ailleurs, l'un des deux garçons rentrait assez tard au domicile familial", précise José Thorel.  

    La demande de remise en liberté des deux garçons de 13 et 14 ans avait été déposée par leur défense. Le parquet avait requis leur maintien en détention. «Le parquet a maintenu sa position», a déclaré à la sortie de l'audience Me Antoine Sollacaro, avocat des deux adolescents. «Nous compatissons, nous comprenons tout à fait la douleur des parents mais on ne répond pas au malheur par une injustice», a-t-il dit.

    Pour Me Aymeric Beauchêne du barreau du Val-de-Marne qui défend les parents de la victime, «il n'y a pas de haine particulière mais simplement la volonté de comprendre» de la part de ses clients.  «Les parents de Camille n'ont aujourd'hui qu'une intention, c'est la recherche de la vérité parce qu'ils sont venus dans cette région avec un enfant en pleine santé et qu'ils sont repartis avec ce même enfant dans un petit cercueil de 50 cm dans une soute d'avion», a poursuivi l'avocat.  «Concernant la détention des enfants, a-t-il poursuivi, il est bien évident qu'ils seront de retour chez eux pour Noël. Camille, il ne connaîtra jamais Noël».

     Leparisien.fr avec AFP - 18 août 2008

  • Bébé tué à Bonifacio: les deux ados corses sont libres

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    La cour d'appel de Bastia a décidé lundi de remettre en liberté les 2 adolescents mis en examen en Corse pour avoir provoqué début août la mort d'un bébé par un jet de pierre, à Bonifacio.

    Dans la matinée, le parquet avait requis le maintien en détention.

    "Je suis satisfait qu'ont ait mis un terme à la détention" réagit sur Le Post Maître Antoine Sollacaro, avocat des deux adolescents, à l'annonce de la nouvelle. "Nous passons d'une mesure coercitive à une mesure éducative. Je pense que c'est un sas nécessaire vers une remise en liberté totale" a-t-il ajouté.

    Quelle mesure éducative?
    "A partir de maintenant, ils sont tous les deux en liberté surveillée. Dès ce soir, ils vont être placés au foyer Belvédère de Bastia, un centre d'action éducative de la Protection judiciaire de la jeunesse. Après, reste à voir de quelle manière seront définis les droits de visites des parents..."

    Ils vont rester au foyer combien de temps?
    "Pour l'instant c'est pour 6 mois. Mais cette durée peut être prolongée ou abrégée" conclut l'avocat sur Le Post.

    Quoi d'autre?
    La décision de la chambre d'instruction prévoit aussi une enquête sociale. Les deux ados seront également suivis psychologiquement.

    Qu'en pensent les familles des deux ados?
    "Elles ne préfèrent pas s'exprimer directement de peur que leurs propos soient mal interprétés, mais elles sont satisfaites. Si elles ne se sont jamais opposées à une mesure éducative, elles estimaient en revanche que l'incarcération n'était pas nécessaire. Elles n'oublient pas la gravité des faits, et sont à moitié soulagées" rapporte leur avocat sur Le Post.



    C'était quoi l'histoire? Antoine et Marc-Antoine, 2 cousins de 13 et 14 ans, sont en prison à Borgo (Corse) depuis plus d'une semaine. Ils ont été placés en détention préventive après avoir lancé des pierres depuis le haut d'une falaise et dont l'une a tué un bébé sur le coup.

    Interrogée sur RTL, ce lundi matin, Nathalie, la mère d'un des ados, explique qu'un collectif a vu le jour pour demander la libération des deux adolescents, son fils Antoine et son neveu Marc-Antoine. "Il ne s'agit pas de les soustraire à la justice. Mais en France, la justice doit trouver une alternative. Je n'arrive pas à croire qu'en 2008, la justice en France n'ait pas une autre solution pour les cas comme celui-là..."

    Et à propos du bébé tué ?
    "Je me sens coupable", explique Nathalie. "Je passe mon temps à pleurer, à penser à cette famille, à écrire 10 lettres par jour qui leur sont adressées et que je détruis ensuite..." Mais cette mère ajoute: "Je n'ai aucun doute sur le fait que ce soit un accident, je connais très bien mes enfants et je sais que ce ne sont pas des voyous, qu'ils n'ont pas visé ces pauvres gens..."

    (Sources: Le Post, RTL) 18 août 2008
    La solidarité corse n'est pas un vain mot... On parlait d'une reconstitution pour savoir s'il y avait eu ricochet de la grosse pierre contre la falaise... On n'en parle plus maintenant. Ils sont libres, ils ont tué un bébé non-corse, le bébé d'un couple de touristes français, mais ils sont LIBRES!
    La dénommnée Nathalie, mère du petit voyou, ne peut pas autant pleurer que la maman du bébé de 8 mois dont le crâne a été fracassé! On ne veut pas de ces larmes hypocrites! Qu'elle pleure sur son fils qu'elle a si mal élevé!


  • Les affaires sont les affaires

    Les combats qui ont éclaté ce week-end entre la Géorgie et la Russie risquent de refroidir les Israéliens qui souhaiteraient investir dans cette région instable. Les projets et les investissements en cours semblent cependant ne pas souffrir de la situation.

    "La crise actuelle entre la Géorgie et la Russie aura une influence sur le nombre de nouveaux investissements israéliens en Géorgie", affirme en effet Itsik Moshé, le président de la chambre de commerce israélo-géorgienne.

    Et d'ajouter : "Les combats n'ont pas particulièrement surpris les investisseurs israéliens actifs dans la région. Environ la moitié des 50 investisseurs israéliens ont décidé de rester sur les lieux, tandis que l'autre moitié a préféré partir. Nous ne pensons pas que la situation va nuire aux investissements actuels. Ici, à Tbilissi, l'atmosphère peut être comparée à celle qui règne à Tel Aviv : les affaires se poursuivent comme d'habitude – même lorsque Sdérot est touchée par des roquettes ou qu'Israël annonce une incursion dans la bande de Gaza."

    Moshé a ajouté que la chambre de commerce n'avait pas reçu la moindre demande d'Israéliens souhaitant annuler leurs investissements ou retirer leurs fonds des banques de Géorgie.

    Les investissements et projets israéliens en Géorgie sont évalués par la chambre de commerce à 700, voire 800 millions de dollars.

    "Les trois plus importants projets immobiliers israéliens en Géorgie se poursuivent, y compris celui d'Eyal Ofer qui travaille sur un centre commercial d'une valeur de 100 millions de dollars dans le centre de Tbilissi", ajoute Moshé.

    Le conseiller économique de l'ambassade de Géorgie à Tel Aviv, Alexander Kipiani, affirme que les activités économiques comme le traitement de divers produits se poursuivent autant que possible.

    "La situation est dure, mais nous espérons que c'est temporaire. Les investissements en Israël ne sont pas liés aux activités militaires", affirme Kipiani. Et d'ajouter : "Nous ne pensons pas qu'il y ait de risques. Nous sommes convaincus que ces investissements sont sûrs."

    D'après l'Institut israélien des exportations, le commerce bilatéral entre Israël et la Géorgie s'élevait à 56 millions de dollars en 2007, dont 54 millions de dollars d'exportations.

    AROUTS 7 - 18 août 2008

  • "Les Russes, nos frères, sont venus nous défendre"

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    Dans les décombres de Tskhinvali, capitale de l'Ossétie du Sud
    A Tskhinvali, les femmes parlent dans les gravats de leurs appartements des crimes commis par les soldats géorgiens. L'armée russe a emmené les journalistes occidentaux sur place en convoi pour qu'ils voient.
     

    Tskhinvali, capitale de l’Ossétie du Sud. Pour tous les habitants, les soldats géorgiens sont les seuls coupables.

    Dans des décombres, une vieille dame en noir vagabonde. «Pourquoi ne suis-je pas morte?» chuchote Verena, 70 ans. Encore sous le choc, elle cherche de l'aide. Tremblante, confuse, elle vient de sortir de la cave où elle a passé sept jours blottie dans le noir. A Tskhinvali, la capitale de l'Ossétie du Sud attaquée par l'armée géorgienne puis reprise par les forces russes, les combats ont cessé deux jours plus tôt. «Mais j'avais peur», sanglote Verena qui n'a retrouvé la lumière du jour que samedi matin. «Regardez ce que Saakachvili (ndlr: le président géorgien) a fait pour moi...»

    Devant la vieille dame, dans son petit appartement près du centre de Tskhinvali, vêtements, photos et boîtes de médicaments se perdent dans les gravats. Le mur extérieur est crevé. Il donnait sur la place de la Gare où les combats ont fait rage. Ce trou a sans doute été causé par un tank. Le tir a été si puissant qu'à l'intérieur, un deuxième mur a été percé. Derrière, le piano est défoncé. «Les Russes, nos frères, sont venus nous défendre», tente de rassurer une voisine auprès de Verena. «Maintenant, ils vont nous aider à tout reconstruire...»

    Il est impossible de dire qui est responsable de chacune des destructions, résultats de combats de rue entre forces géorgiennes d'un côté, russes et sud-ossètes de l'autre. Mais, pour tous les habitants, les soldats géorgiens sont les seuls coupables. Pourquoi avoir visé ce quartier résidentiel situé près de la place de la Gare mais aussi d'une des bases militaires russes? «Ce sont des fascistes...» répond Mzia Mameeva, 40 ans, une autre voisine. Chez elle, les murs sont démolis, les vitres brisées, les sols couverts de débris, les meubles partiellement détruits.

     

    Comme la veille dans un camp de réfugiés près de Vladikavkaz, la plus proche ville en Russie, ces femmes dénoncent les crimes commis par les soldats géorgiens contre les civils.  es grenades auraient été lancées dans les sous-sols des immeubles pour tuer ceux qui s'y étaient blottis.  «Il y a des preuves d'un nettoyage ethnique. Les Géorgiens voulaient chasser les Sud-Ossètes pour occuper leur territoire», affirme un enquêteur du Parquet russe dans un camp de réfugiés.

    Pour toutes ces femmes, il n'est «plus jamais question» de faire partie de la Géorgie. «Nous voulons être le plus loin possible d'eux. Comment faire confiance à Saakachvili? Quinze minutes avant l'attaque, il avait publiquement dit qu'il n'utiliserait pas la force... Nous ne croyons que les Russes», explique Manana Tedeeva, 35 ans. Avec un sourire glacial, elle prévient: «Aux Géorgiens, nous leur rendrons la monnaie!» Un désir de revanche à peine voilé chez cette jeune femme qui, avec fierté, parle de son frère parti «pour défendre notre territoire».

    (Source: la Tribune de Genève - 18 août 2008)

  • Des mercenaires à l'apparence slave...

    Ossétie du Sud: Tbilissi se livre à la subversion (armée russe)

    17:44 | 18/ 08/ 2008
     

    MOSCOU, 18 août - RIA Novosti. La Géorgie a intensifié ses activités de sabotage sur le territoire de l'Ossétie du Sud et semble recourir à des mercenaires à l'apparence slave, a affirmé lundi à Moscou un haut responsable de l'armée russe.

    "Les forces armées géorgiennes prennent des mesures pour rétablir leur capacité opérationnelle. Parallèlement, les activités subversives et terroristes s'intensifient contre les militaires russes et les civils en Ossétie du Sud", a souligné le général Anatoli Nogovitsyne, chef adjoint d'Etat-major général des forces armées russes, lors d'une conférence de presse.

    "Nous n'excluons pas des provocations de la part de mercenaires à l'apparence slave et vêtus d'uniformes russes qui semblent se livrer à la subversion aussi bien sur le territoire ossète que sur le territoire géorgien", a souligné le général russe.


  • Sarközy hausse le ton avec la Russie...

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    Bâtiments détruits par la Géorgie à Tskhinvali (Ossétie du Sud)

    Le président français Nicolas Sarközy a prévenu dimanche son homologue russe Dmitri Medvedev, lors d'un entretien téléphonique, des "conséquences graves qu'une non-exécution rapide et complète de l'accord de paix aurait sur les relations de la Russie avec l'Union européenne", a indiqué la présidence française.

      M. Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne (UE), a souligné que "la signature de l'accord de cessez-le-feu en six points signé par toutes les parties concernées, en dernier lieu par le président de la Fédération de Russie, doit se traduire par un retrait sans délai de toutes les forces militaires russes entrées en Géorgie depuis le 7 août".

    En réponse, le président Medvedev a annoncé à son homologue "que le retrait des troupes russes commencera demain lundi 18 août en milieu de journée", ajoute le communiqué.

    Les deux chefs d'Etat "se sont accordés sur le déploiement dans les meilleurs délais d'observateurs internationaux de l'OSCE".

    Ils sont également convenus d'"avoir chaque jour un entretien téléphonique concernant la mise en oeuvre de l'accord de cessez-le-feu", ajoute le communiqué.

    L'accord de cessez-le-feu entre la Russie et la Géorgie, obtenu à l'initiative de M. Sarkozy, prévoit le retour des forces géorgiennes dans leurs cantonnements et le retrait des troupes russes sur leurs positions d'avant le début du conflit en Ossétie du Sud le 8 août. AFP. 17.08.08
  • Ségolène veut aller au Tibet pour faire bouger les choses

    Ségolène Royal a rencontré le dalaï-lama ce samedi matin à Nantes, "entre 8h40 et 9h30" précise au Post Jean-Louis Bianco, proche de Ségolène Royal et vice-président du groupe France-Tibet à l'Assemblée nationale.

    "L'échange était d'une très grande densité, très riche, vraiment" retient Jean-Louis Bianco.

    Qu'a dit le dalaï-lama?

    Il a souligné que la cause tibétaine était "une cause pour la vérité et la justice", lors d'un entretien accordé samedi matin à Nantes à l'ex-candidate PS à la présidentielle Ségolène Royal.

    S'adressant brièvement à quelques journalistes présents à cette rencontre, le chef spirituel tibétain a affirmé qu'il "appréciait vivement" le soutien de Mme Royal, selon un enregistrement de ses déclarations obtenu par l'AFP auprès de l'un des rares médias admis à l'occasion de cette entrevue.

    "La cause du Tibet est une cause pour la vérité et la justice. Je considère que ceux qui soutiennent notre cause n'apportent pas un soutien pro-tibétain mais pour la justice", a ajouté le prix Nobel de la Paix avant son entretien avec Mme Royal qui s'est déroulé à huis clos.

    Qu'a dit Ségolène Royal?
    Elle a notamment annoncé son intention de se rendre au Tibet.

    Comment le dalaï-lama a -t-il réagi?
    "Quand elle lui a annoncé son souhait de se rendre au Tibet, le dalaï-lama a été un peu surpris. Il a eu un instant de surprise, et l'a ensuite chaleureusement approuvée" raconte au Post Jean-Louis Bianco, proche de Ségolène Royal et vice-président du groupe France-Tibet à l'Assemblée nationale, présent lors de la rencontre.
     
    "Il (le dalaï-lama ndlr) a trouvé que c'était une bonne idée" a ensuite déclaré Ségolène Royal sur France Info.

    La responsable socialiste a souligné de son coté que le dalaï lama était "un exemple pour la paix", selon le même enregistrement.

    "J'ai rencontré un homme qui souffre avec son peuple, le Tibet. Tous les pays démocratiques doivent bouger aujourd'hui" a aussi déclaré Ségolène Royal sur France Info.

    "Si très modestement ma présence peut servir à faire progresser la cause du Tibet, à faire reculer les souffrances, reculer la terreur, reculer la violence, je suis très très honorée qu'une éminente personnalité comme vous qui symbolise la paix et la non violence puisse m'accorder quelques instants", a-t-elle ajouté.

    "Dès la semaine prochaine je vais demander un visa pour me rendre au Tibet, je crois que les choses pourront ainsi bouger", a encore indiqué Mme Royal.

    "Nous allons effectivement déposer une demande de visa dès la semaine prochaine, après, nous verrons" poursuit Jean-Louis Bianco.

    Quoi d'autre?
    "Lorsque Ségolène Royal a demandé des conseils au dalaï-lama sur les éventuelles initiatives de pays démocratiques envisageables, il lui a répondu qu'il allait lui envoyer un de ses deux négociateurs, à ce sujet, pour la tenir informée de l'état des négociations. J'ai trouvé ça fort" poursuit sur Le Post le vice-président du groupe France-Tibet à l'Assemblée nationale.

    Et le fait que maintenant d'autres politiques veuillent le rencontrer après l'avoir boudé?
    "Si, du coup, ça débloque un peu tout le monde, tant mieux" confie au Post Jean-Louis Bianco.

    Qu'en pense l'UMP?
    "L'UMP constate avec surprise que madame Royal vient juste de découvrir le dalaï lama et qu'elle souhaite se rendre prochainement au Tibet, qu'elle avait superbement ignoré lors de son passage en Chine à l'occasion de sa campagne présidentielle", a déclaré samedi Dominique Paillé, un des porte-parole du parti présidentiel.

    Le dalaï lama se trouve depuis lundi en France pour une visite de douze jours présentée comme d'ordre "spirituel" durant laquelle il a déjà visité plusieurs centres bouddhiques en région parisienne et dans l'ouest. Il entame samedi à Nantes un cycle d'enseignements de cinq jours.

    (Sources: Le Post, AFP, France Info, France 2)

  • Les Blancs seront en minorité aux Etats-Unis

    Les "wasps" (pour white anglo-saxon protestants : protestants anglo-saxons blancs) seront minoritaires aux Etats-Unis d'ici à 2042, d'après une étude rendue publique, jeudi 14 août, par le Census Bureau (Office du recensement fédéral). Les prédictions précédentes tablaient sur 2050 comme échéance.

    La population des Etats-Unis est aujourd'hui d'environ 305 millions de personnes, dont deux tiers de "Blancs". Elle atteindrait 439 millions d'Américains d'ici à 2050, selon l'agence gouvernementale.
     Les Hispaniques passeraient de 15 à 30 %, les Noirs de 14 à 15 % et les Asiatiques de 5 à 9 %. Les "minorités" représenteraient donc au total 54 % de la population américaine.

    Ces nouveaux chiffres sont susceptibles d'être révisés, en fonction notamment des futures politiques d'immigration.

     

     

    La population américaine est par ailleurs vieillissante : le nombre de personnes âgées de 85 ans et plus aura triplé d'ici à 2050, pour atteindre 19 millions.

    (Le Monde -14 août 2008)

  • Le PIB est en recul de 0,3%

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    Nulle...

    Le PIB français a reculé au deuxième trimestre pour la première fois depuis fin 2002, conséquence du ralentissement économique mondial, ce qui met à mal les prévisions de croissance du gouvernement et alimente les craintes de récession.

     Le produit intérieur brut s'est contracté de 0,3%, selon une première estimation de l'Insee annoncée jeudi et susceptible d'être révisée. Les économistes interrogés par Dow Jones Newswires attendaient une hausse de 0,2%.

    La croissance du premier trimestre a par ailleurs été revue en légère baisse, à +0,4%.

    "Ce sont des chiffres auxquels on s'attendait et qui ne sont pas bons", a commenté la ministre de l'Economie, Christine Lagarde. Mais "ce n'est pas un phénomène propre à l'économie française", a-t-elle ajouté.

    Subissant le ralentissement économique mondial, le PIB de la zone euro s'est aussi contracté de 0,2% au deuxième trimestre.

    Comme ses voisins, la France est frappée de plusieurs maux: un baril de pétrole tutoyant les 150 dollars en juillet, un euro élevé face au dollar, une dégradation du marché immobilier et une inflation à des niveaux record depuis près de vingt ans.

    "Ne le cachons pas, le risque d'une récession est désormais très grand pour l'économie française", estime Alexander Law, chez Xerfi.

    Une menace balayée par Christine Lagarde: "Toute personne qui crierait au loup et à la récession aurait un trimestre d'avance", a-t-elle déclaré, rappelant qu'une récession correspond à une contraction du PIB durant deux trimestres consécutifs. 

    La dernière récession en France remonte à l993.

    La hausse des prix explique en partie la stagnation de la consommation, premier moteur de l'économie française (+0,1%).

    "La dégradation du PIB tient surtout au plongeon de l'investissement" des ménages et des entreprises, souligne Marc Touati, chez Global Equities.

    L'emploi salarié dans les entreprises a diminué de 0,1% et le creusement du déficit commercial a ôté 0,5 point à la croissance entre avril et juin.

    "Ce qui m'intéresse, c'est ce qui va se passer demain", a dit Mme Lagarde, qui espère retrouver des marges de manoeuvre grâce au récent reflux des prix du pétrole.

    "Attention à ne pas sur-interpréter les chiffres", relativise Alain Chappert, directeur des synthèses économiques de l'Insee, qui souligne le caractère volatil de l'activité économique dans cette période.

    L'acquis de croissance, c'est-à-dire le niveau de croissance que l'économie française est garantie d'atteindre en 2008 si la croissance des deux derniers trimestres est au moins égale à zéro, s'établit pour le moment à 0,9%.

    "Notre prévision centrale d'une hausse du PIB de 1,7% pour 2008 n'est plus du tout tenable", en conclut Alexander Law, pour qui l'hypothèse sur laquelle a été bâti le budget (2,25% de croissance) est aujourd'hui "chimérique".

    Le gouvernement table désormais sur une croissance de 1,7 à 2,0%, et plutôt dans le bas de cette fourchette.

    Pour le premier secrétaire du PS, François Hollande, "ce n'est pas 2% de croissance que nous aurons", mais "au mieux un peu plus de 1%". "Les déficits publics seront en fin d'année au-dessus de 3% du PIB. Le gouvernement n'aura pas d'autre choix que de laisser filer les déficits, prendre des mesures de réduction des dépenses ou augmenter les impôts", a-t-il averti.

    Le Premier ministre François Fillon, selon qui "la portée de cette estimation provisoire d'activité ne doit pas être exagérée", réunira lundi les ministres de la sphère économique pour identifier les réponses à apporter au recul du PIB. AFP. 17.08.08

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  • Les Américains ont-ils marché sur la Lune?

  • L'ex-chancelier allemand accuse Tbilissi

    16:02 | 16/ 08/ 2008
     

    BERLIN, 16 août - RIA Novosti. Les hostilités qui ont éclaté le 8 août dernier dans le Caucase ont été provoquées par "l'invasion géorgienne de l'Ossétie du Sud", a estimé l'ex-chancelier allemand, Gerhard Schröder, chef du conseil des actionnaires du consortium Nord Stream, dans une interview que le journal allemand Spiegel publiera lundi prochain.

    M. Schröder a qualifié le président géorgien Mikhaïl Saakachvili de "joueur frénétique" et a mis en garde contre l'admission rapide de la Géorgie à l'OTAN, lit-on samedi dans l'annonce de l'interview dans Spiegel online.

    Selon l'ex-chancelier allemand, "les chances de Tbilissi d'adhérer à l'Alliance de l'Atlantique Nord ont été repoussées par les derniers événements".

    Lors du sommet otanien d'avril dernier à Bucarest, les membres de l'Alliance n'ont pas accédé à la demande de la Géorgie et de l'Ukraine d'intégrer le Plan d'action pour l'adhésion (MAP) établi par l'OTAN, en remettant l'examen de cette question à décembre prochain.

    M. Schröder salue l'intension du gouvernement allemand de participer à une mission de maintien de la paix de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en Ossétie du Sud et Abkhazie, mais à condition que la Russie l'accepte explicitement. Cette semaine, l'OSCE a décidé d'augmenter de 200 à 300 hommes le nombre de ses observateurs militaires en Géorgie.

    "Mais si la mission y est envoyée sans l'aval explicite de la Russie, je ne voudrais pas que des soldats allemands y participent", a dit l'ex-chancelier allemand, cité par Spiegel online.

    "M. Schröder a manifesté (dans l'interview) sa parfaite conviction que la Russie ne menait pas de politique d'annexions dans le Caucase ", dit l'annonce.

    Il ne croit pas, non plus, correct de renoncer à la conception du partenariat stratégique entre Berlin et Moscou à cause des derniers événements.

    "Je n'apprécie pas du tout les tentatives de diaboliser la Russie. Je considère la Russie comme une partie de l'Europe", a indiqué l'ex-chancelier allemand.


  • Un culot monstre!

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    WASHINGTON, 16 août - RIA Novosti. La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice se rendra la semaine prochaine à Bruxelles dans le cadre de toute une "série de démarches tendant à manifester la solidarité de l'Amérique avec le peuple de la Géorgie", a annoncé samedi le président américain George W. Bush.

    "La semaine prochaine, la secrétaire d'Etat Rice se rendra à Bruxelles où elle rencontrera les ministres des Affaires étrangères de nos alliés de l'OTAN et des officiels de l'Union européenne, en poursuivant nos efforts de mobilisation du monde libre dans la protection de la Géorgie libre", déclarera M. Bush dans son discours hebdomadaire qui sera diffusé à la radio samedi, mais dont le texte a déjà été publié vendredi 15 août par la service de presse de la Maison Blanche.

    Selon le président américain, "le comportement de la Russie en Géorgie soulève de sérieuses questions quant à son rôle et ses intentions en Europe du 21e siècle".

    "Depuis ces dernières années, la Russie a aspiré à intégrer les structures économiques, politiques, diplomatiques et sécuritaires de l'Occident. Les Etats-Unis soutiennent ses efforts. Mais à présent, la Russie a remis en cause ses efforts, en effectuant en Géorgie des actes qui ne correspondent pas aux principes des institutions évoquées", a prétendu M. Bush.

    Et d'ajouter que "pour rétablir ses bonnes relations avec les Etats-Unis, l'Europe et le reste du monde et rétablir sa position dans le monde, la Russie doit tout faire pour désamorcer la crise actuelle".

  • Des similitudes avec le meurtre de Valentin

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    Eric Boisseranc et sa fille Marine

    L’ARRESTATION de Stéphane Moitoiret, meurtrier présumé du petit Valentin, sauvagement poignardé d’une quarantaine de coups de couteau le 28 juillet dernier à Lagnieu (Ain), pourrait relancer d’autres affaires similaires restées sans suites. A l’instar de celle de Marine Boisseranc, retrouvée poignardée à son domicile de Chazay-d’Azergues (Rhône), le 11 octobre 2005, à l’âge de 20 ans.

    Malgré une cellule spéciale d’enquêteurs entièrement dédiée à cette affaire, aucune piste sérieuse n’a jamais permis d’arrêter l’assassin. Aujourd’hui, le père de Marine et son avocat, M e Portejoie, font un lien avec l’assassinat de Valentin et espèrent enfin connaître la vérité.

    Qu’est-ce qui vous fait croire qu’il existe un rapport entre le meurtrier de votre fille et celui du petit Valentin ?

    Eric Boisseranc. «En fait, je viens d’apprendre que le procureur de Bourg-en-Bresse, en charge de l’affaire du petit Valentin, a établi des similitudes entre les deux homicides, le meurtre de Valentin et celui de ma fille, notamment au niveau des coups de couteau portés. C’est étonnant car il existe environ 1 700 affaires de ce type non élucidées en France et le procureur fait quand même le lien avec la mort de ma fille. Donc, on veut que cette piste soit explorée à fond. Si elle n’aboutit pas, tant pis, mais tout doit être entrepris pour connaître la vérité. » «

    Même mode opératoire »

    De quel éléments disposez-vous pour établir une corrélation entre l’affaire du petit Valentin et celle de Marine ?

    Il en existe plusieurs. D’abord, le mode opératoire est le même. Ma fille a été sauvagement poignardée d’une douzaine de coups de couteau. On sait qu’il s’agit d’un homme d’environ 1,80 m, droitier. A quelques mètres de notre maison, il y avait un centre pour marginaux, nommé l’Abri, où des gens de passage pouvaient résider. Peut-être que le meurtrier présumé de Valentin y a séjourné… Les enquêteurs doivent vérifier cette piste, surtout que les deux affaires sont géographiquement proches l’une de l’autre. D’autant que, d’après les déclarations du procureur, l’homme arrêté pour le meurtre du petit garçon, Stéphane Moitoiret, se serait bien trouvé dans la région au moment de la mort de ma fille et il y a eu d’autres crimes commis à ce moment-là dans ce secteur.

    En réalité, vous misez tout sur cette nouvelle piste ?

    Le juge en charge de notre affaire a réalisé 3 000 auditions en deux ans et demi. Il y a eu jusqu’à dix-sept gendarmes à temps plein pour mener l’enquête et il y en a encore quatre actuellement. Avec mon avocat, nous avons fait appel à une criminologue pour tenter de faire avancer le dossier, car la scène de crime n’a pas été analysée correctement. Résultat, on est toujours dans le flou et il n’y a rien eu de nouveau depuis plus d’un an. Aujourd’hui, le meurtrier présumé de Valentin est la piste la plus sérieuse que nous ayons eue. Il y a enfin un espoir, même s’il est fragile. J’ai promis aux deux frères de Marine de ne pas laisser sa mort impunie. Ma détermination reste entière. »

     

    Le Parisien - 16 août 2008

     
  • Des blindés russes à l'entrée de Gori?

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    Le président russe Dmitri Medvedev a signé samedi le plan négocié par la France en vue de cesser les combats avec la Géorgie, a annoncé le Kremlin.

    Dmitri «Medvedev a informé les membres du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie qu'il avait signé le document», a déclaré Natalia Timakova, porte-parole de la présidence.

    Le président Géorgien Mikheïl Saakachvili avait également signé ce document, vendredi.

     

    L'accord de cessez-le-feu signé par Tbilissi et Moscou ne fixe cependant pas de limites de temps ni en nombre pour le contingent de maintien de la paix russe qui restera «aussi longtemps qu'il le faudra» en Géorgie, a expliqué samedi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

    Les forces russes demeureront «aussi longtemps qu'il le faudra» en Géorgie et se retireront «au fur et à mesure» de la mise en place du contingent de maintien de la paix prévu par l'accord, a dit M. Lavrov.  Ce document «ne précise pas de plafond pour le contingent de maintien de la paix» qui restera en place en Ossétie du Sud à l'issue de ce retrait, a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse transmise à la télévision.

    Leparisien.fr avec AFP - 16 août 2008