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Blog - Page 1909

  • Une indépendance explosive dont se félicite Kouchner...

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    Le nouveau drapeau du Kosovo indépendant-dépendant des Etats-Unis et de l'UE... 

    Tant attendue par les Kosovars, qui ont laissé éclater leur joie dans les rues de Pristina, la proclamation de l'indépendance pose de sérieux problèmes. Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni d'urgence, sans succès.

    « Bonne chance au Kosovo! », lançait hier depuis Jérusalem Bernard Kouchner, qui fut lui-même administrateur de la province pour le compte des Nations unies, en saluant à distance la proclamation d'indépendance qui venait de se dérouler à Pristina. « Il n'y avait pas d'autres possibilités », ajoutait le ministre français des Affaires étrangères, en parlant curieusement d'un "succès de la communauté internationale et de l'Europe" : il a lâché le morceau, cet imbécile!

    Cette proclamation risque pourtant de poser rapidement en Europe - et bien au-delà - plus de problèmes qu'elle n'en résout.

    En proclamant hier l'indépendance dont ils rêvaient depuis si longtemps, Hashim Taçi, l'ancien chef de l'Armée de libération du Kosovo (UCK), devenu Premier ministre de cette région autonome de Serbie, et ses amis kosovars ont en réalité ouvert la boîte de Pandore avec un double risque : celui de remettre le feu aux poudres dans les Balkans et celui de démultiplier les revendications séparatistes de par le monde.

    Dès hier soir, une explosion d'origine indéterminée a eu lieu à Mitrovica qui, dans le nord du Kosovo, a toujours été une ville emblématique de la coexistence difficile entre Serbes orthodoxes et Kosovars albanophones et musulmans, ainsi que le point de départ des différentes flambées de violences interethniques. En dépit des appels au calme lancés dans les deux communautés, on peut désormais craindre le pire car, si les partisans de l'indépendance laissaient éclater leur joie hier soir à Pristina, leur nouvelle capitale, la minorité serbe du Kosovo (environ 120 000 âmes sur 2 millions d'habitants) a le sentiment d'avoir été mise devant le fait accompli. Le Kosovo n'est-il pas le berceau de la culture et de l'orthodoxie serbes ? 



    Dès hier soir, le président kosovar, Fatmir Sejdiu, a demandé « à tous les pays du monde de reconnaître l'indépendance » du nouvel Etat. Si l'Albanie voisine a applaudi des deux mains, les premières réactions dans le monde sont réservées. Prudents, nombre de pays - y compris européens - se sont contentés de « prendre acte ». Même si, derrière les Etats-Unis, ils pourraient, comme la France, l'Italie, la Grande-Bretagne ou l'Allemagne, franchir le pas dès ce lundi. « La Serbie ne reconnaîtra jamais l'indépendance du Kosovo, a cependant prévenu le président serbe, Boris Tadic (réélu le 3 février). Elle a réagi et réagira par tous les moyens pacifiques, diplomatiques et légaux pour annuler cet acte commis par les institutions du Kosovo. » « Pour la Serbie, il n'y a pas et il n'y aura jamais d'Etat fantoche du Kosovo sur son territoire », a surenchéri à Belgrade le Premier ministre, Vojislav Kostunica, en accusant nommément George Bush d'être « responsable de cette violence ».

    Défenseur farouche des Slaves en général et des Serbes en particulier, la Russie a aussitôt réclamé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité (qui s'est tenue, hier soir à New York, sans succès) en rappelant que cette proclamation d'indépendance constitue « une violation de la souveraineté de la Serbie », ainsi que de la charte des Nations unies et de la résolution 1244 du Conseil qui régissait le statut de la province serbe depuis la fin de la guerre en juin 1999.

    (Le Parisien 18.02)

    120.000 Serbes orthodoxes sont maintenant les OTAGES des Kosovars albano-musulmans!  Dès que les caméras seront parties, les Serbes seront en grand danger!

  • Le footballeur violait et torturait sa fille adoptive (une esclave...)

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    Godwin Okpara

    GODWIN OKPARA, l'ancien footballeur du PSG, et son épouse Linda comparaissent à partir d'aujourd'hui et jusqu'à vendredi devant la cour d'appel d'assises de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour viols, torture et asservissement de leur fille adoptive. En juin dernier, la cour d'assises de Versailles (Yvelines) avait condamné l'ex-joueur à treize ans de réclusion criminelle, tandis que son épouse avait écopé de quinze ans de prison.

    Les faits ont été mis au jour en août 2005, lorsque la fille adoptive du joueur, alors âgée de 17 ans, s'échappe, terrorisée et en larmes, de la maison de Chatou (Yvelines) pour se réfugier chez une voisine à laquelle elle raconte le calvaire que lui font subir depuis quatre années le couple Okpara et la belle-mère du joueur.


    Lors du procès de juin 2007, la victime est revenue en détail sur ces années de souffrance et de terreur. Anna (1) explique les viols de Godwin Okpara, les coups, l'asservissement. Elle témoigne qu'un jour de février 2005 la femme du joueur les a surpris et qu'ivre de colère elle l'a torturée. Après avoir enfermé la jeune femme dans une chambre, Linda et sa mère (2) se sont déchaînées... « Ma mère adoptive m'a rasé la tête », explique Anna. Elle décrit une véritable scène de torture : injection de piments et coups de lame de rasoir dans les parties génitales, brûlure au visage, coups de pied et de cuillère en bois.

    En plus de ces actes de barbarie, Anna explique également les brimades quotidiennes. Cette jeune Nigériane que les Okpara ont adoptée en 2001, alors qu'elle n'avait que 13 ans, ne va pas à l'école, doit s'occuper des quatre enfants du couple et tient la maison de 6 heures à 1 heure. Une esclave qui n'a même pas le droit de se reposer dans la maison, puisque ses parents adoptifs la font dormir sur un matelas humide dans un coin du garage.

    Lors du premier procès, l'avocate générale avait insisté : « La victime était une servante au sens juridique et archaïque du mot. C'est-à-dire quelqu'un en état de servitude. » Elle avait ajouté : « Godwin Okpara avait conscience qu'Anna était sa fille car il l'avait adoptée. Et il a violé sa fille. Quant à son épouse, c'est une femme violentée par son mari. C'est une femme trompée sous son propre toit. Mais elle n'avait pas à réagir avec un tel sadisme et avec une telle sauvagerie. » En plus de sa condamnation, le couple Okpara s'était vu notifier une interdiction définitive du territoire français.

    (Le Parisien 18.02.08) 

    (1) Le prénom de la victime a été modifié. (2) En juin 2007, la belle-mère du footballeur s'était vu infliger cinq ans de prison, dont un an ferme, pour non-assistance à personne en danger.

  • VIDEO La Serbie refuse l'indépendance unilatérale du Kosovo

    http://www.dailymotion.com/video/x4evrn_la-serbie-refuse-lindependance-du-k_politics

  • VIVE LA SERBIE!

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    A Mitrovica le 17 février 2008

  • Violentes réactions à Belgrade et à Mitrovica

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    Georges Bush, le tueur de la Serbie (en tournée en Afrique, 17 février 2008)

    BELGRADE (Reuters) - Les autorités de Serbie se sont engagées dimanche à mener une résistance pacifique de longue haleine après la proclamation de l'indépendance du Kosovo, mais des incidents ont éclaté dans Belgrade et à Mitrovica, bastion serbe du nord du territoire.

    Dans la capitale serbe, quelque 2.000 jeunes gens se sont attroupés devant l'ambassade des Etats-Unis pour laisser cours à leur colère contre le soutien américain à l'indépendance. "Le Kosovo est le coeur de la Serbie", ont-ils scandé. Certains manifestants, qui entonnaient des chants patriotiques, ont réussi à briser des vitres de l'ambassade, dont toutes les lumières étaient éteintes.

    "Tuez-les et pendez-les jusqu'à ce qu'il ne reste plus un seul Albanais", ont hurlé certains d'entre eux.

    Un demi-millier de policiers en tenue anti-émeutes qui protégeaient la mission diplomatique ont chargé pour les disperser. Plusieurs policiers et manifestants ont été blessés.

    A Mitrovica, deuxième ville du Kosovo, dans le nord du territoire, où vit une importante communauté serbe, des bâtiments de l'Union européenne et des Nations unies ont été la cible de jets de grenades. L'une d'entre elles a explosé sans provoquer de dégâts majeurs.

    Les forces françaises de la KFOR ont préparé des barrages de blocs de béton et de barbelés pour fermer en cas d'affrontements les ponts reliant par-dessus la rivière Ibar les quartiers serbe et albanophone de Mitrovica.

    Dans les quartiers nord de la ville, bastion serbe, des adversaires de l'indépendance ont déployé leurs drapeaux aux feux de signalisation. "Nous verrons ce qui se passe cette nuit. Il y aura des tas de gens armés ici", a prédit un Serbe en sortant une grenade de sa poche.

    Les agences de presse locales font également état de protestations à Novi Sad, dans le nord de la Serbie, et à Banja Luka, capitale de l'entité serbe de Bosnie-Herzégovine dont certains dirigeants ont annoncé qu'ils pourraient s'inspirer de l'exemple kosovar pour faire scission du reste de la Bosnie.

    "TANT QUE LE PEUPLE SERBE EXISTERA"

    En Serbie, la classe politique a été unie dans l'expression de sa colère après le vote du parlement de Pristina mais a envoyé des signaux différents sur la façon dont l'indépendance du Kosovo influencerait les relations entre Belgrade et les Occidentaux.

    Dans une allocution télévisée quelques minutes à peine après la proclamation de l'indépendance, le Premier ministre Vojislav Kostunica a dénoncé le soutien apporté par les Etats-Unis et l'Union européenne à la sécession d'une province que les Serbes considèrent comme leur berceau historique et religieux.

    "Tant que le peuple serbe existera, le Kosovo sera la Serbie", a-t-il dit.

    M. Kostunica s'en est pris au président américain George W. Bush et à "ses partisans européens" qui ont encouragé les Albanais à proclamer l'indépendance. "La politique destructrice, cruelle et immorale des Etats-Unis a conduit à cette illégalité sans précédent.

    La proclamation de cet Etat artificiel sous la tutelle des Etats-Unis et de l'UE est le dernier acte d'une politique de force qui a débuté par le bombardement insensé de la Serbie (ndlr, en 1999) et s'est poursuivie avec l'arrivée de troupes de l'Otan au Kosovo", a-t-il ajouté.

    Le président Boris Tadic, pro-occidental, a appelé lui au calme. "La Serbie, a-t-il réagi dans un communiqué, ne reconnaîtra jamais l'indépendance du Kosovo mais vivra cela pacifiquement et dignement." "La Serbie s'obstinera et défendra ses intérêts ainsi que le droit international, quel que soit le temps que cela prendra", a poursuivi Tadic.

    Le président serbe s'est ensuite envolé pour New York où il assistera lundi à une session du Conseil de sécurité de l'Onu. Son ministre des Affaires étrangères, Vuk Jeremic, est attendu lui à Bruxelles pour y rencontrer ses homologues de l'UE.

    Si Tadic souhaite distinguer la question kosovare du rapprochement amorcé avec l'UE, Kostunica insiste lui pour lier les deux dossiers.

    "Tant qu'il y aura des Serbes, nous continuerons de nous battre pour le Kosovo", a prévenu de son côté Tomislav Nikolic, le dirigeant nationaliste du Parti radical serbe (SRS) battu au second tour de la présidentielle( par 0,50% des voix...) par Tadic, le 3 février 2008.

    La réaction la plus extrême est venue de l'évêque orthodoxe du Kosovo, Artemije, qui a reproché aux forces armées serbes de ne rien faire. "La déclaration du chef d'état-major, le général Zdravko Ponos, selon laquelle le Kosovo ne sera pas défendu par l'armée est une honte", a-t-il dit au quotidien Glas Javnosti. "La Serbie devrait acheter à la Russie et à d'autres pays des armes dernier cri et demander à la Russie d'envoyer des volontaires et d'établir une présence militaire en Serbie."

    (Le Monde 17.02.08 - dernière heure)

    Nous espérons qu'il n'y aura pas de bain de sang de part et d'autre. Les Etats-Unis et l'Europe, dont la France , en seraient directement responsables. Si l'on voulait relancer la guerre dans les Balkans, on ne saurait s'y prendre mieux.

  • Anne Wieviorka, spécialiste de la Shoah, choquée puis révoltée!

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    Annette Wieviorka juge ce projet "étrange et malsain"
    Chercheuse au CNRS, l'historienne Annette Wieviorka est l'auteur de nombreux ouvrages sur la Shoah dont Auschwitz expliquée à ma fille (Seuil). La chercheuse estime qu'il n'y a pas de risque d'oubli et que la proposition du chef de l'Etat est même dangereuse pour la démocratie. Ce n'est pas le rôle du président que de s'occuper du contenu de l'enseignement scolaire.

    Un "cadeau"? Ce terme est insultant
    "En entendant la proposition du président de la République, j'ai d'abord été choquée, puis révoltée. Et l'âge évoqué (10 ans) rend cette idée encore plus choquante. Mais mon hostilité aurait été identique à n'importe quel âge. Que veut-on faire? Jumeler un enfant vivant et un enfant mort? Donner au vivant la charge d'un fantôme, l'introduire dans la mort? Doubler sa vie de la mort d'un autre? C'est insupportable. "On ne traumatise pas un enfant en lui faisant ce cadeau de la mémoire d'un pays", a dit vendredi Nicolas Sarkozy. Un cadeau ? Mais ce terme est insultant! La mémoire de ces enfants assassinés n'est certainement pas un cadeau. C'est une tragédie, une charge. Les enfants de 10 ans, on peut leur faire d'autres "merveilleux cadeaux" que celui-là. Alors comme Simone Veil, je trouve cette proposition "inimaginable, insoutenable, dramatique et surtout injuste". Nos enfants, nos petits-enfants n'ont pas à porter des crimes qui ne sont pas ceux de leur génération. Il faut bien mal connaître les enfants pour faire une telle proposition, tout à fait indécente. A ce compte-là, si l'on veut aller plus loin encore dans l'obscénité, pourquoi pas servir la soupe d'Auschwitz à la cantine des écoles une fois par an?

    Lubie ou "coup" mémoriel
    Pourquoi cette proposition? Je ne sais pas. Il n'y a pas eu de demande de la communauté juive. Je pense plutôt à une lubie ou à un "coup" mémoriel, plutôt raté puisqu'il me semble qu'à l'exception de Serge Klarsfeld, qui vit depuis des années en compagnie de ces enfants morts dont il a retrouvé les noms, et pour beaucoup d'entre eux les visages, ce dont nous lui sommes à jamais reconnaissants, la proposition n'a pas rencontré grand succès. Le président de la République avait déjà exigé que les enseignants célèbrent la mémoire de Guy Môquet. Ces injonctions, hors de propos, dont on comprend mal la logique, me semblent néfastes. Elles imposent un usage politique étroit de l'Histoire. De façon curieuse, elles plongent les enfants et les adolescents dans le culte d'enfants et d'adolescents de leur âge morts. Je trouve étrange et malsain que ce Président, qui prétend représenter la jeunesse, ne donne aux jeunes comme modèles que des jeunes assassinés, qui n'ont pas demandé à mourir. Nicolas Sarkozy doit trouver ces thèmes de la déportation et de la Résistance porteurs, moins glissants que d'autres périodes de l'Histoire qui seraient plus conflictuelles. Mais la façon dont il intervient dans le débat aboutit à faire de ces sujets, sur lesquels il y avait accord, des sujets de discorde. Parce qu'il s'agit de sa part d'injonctions qui ne sont ni pensées ni conçues dans la concertation. Encore une fois, ce sont des coups. Il n'y a ni réflexion ni profondeur.

    Il n'y a pas de risque d'oubli
    J'ai écrit Auschwitz expliqué à ma fille en pensant à des enfants de 14-15 ans, l'âge de ma fille à cette époque. Elle était en 3e. Je ne pense pas qu'il y ait un âge idéal pour évoquer la Shoah avec les jeunes. Ce que je sais, c'est qu'il faut attendre. Aborder le génocide des juifs à l'école primaire est selon moi une mauvaise chose. La spécificité de la Shoah n'est guère compréhensible aux écoliers. Il y a la littérature, les visites des survivants dans les classes, des films autant qu'on en veut, autant de moyens d'entrer dans cette Histoire sans ajouter cette surcharge émotionnelle insupportable. L'enseignement de la Shoah en France est très satisfaisant, énormément de choses ont été mises en place. Il est faux de dire, comme Nicolas Sarkozy: "Si vous ne leur parlez pas de ce drame-là, ne vous étonnez pas que cela se reproduise." Il n'y a pas de risque d'oubli. Cette période historique est sans doute celle sur laquelle on insiste le plus au cours de la scolarité, celle pour laquelle les moyens les plus considérables sont déployés.

    Dangereux pour la démocratie
    Les enseignants n'aiment guère cette incursion du politique dans leurs classes. Certes, il leur reste la liberté de travailler selon leur conscience. Mais je trouve la démarche de Nicolas Sarkozy significative d'un manque de confiance à leur égard. Avec lui, l'Etat se mêle trop de l'enseignement de l'Histoire. Cela me choque beaucoup. Que l'Etat organise des célébrations, des commémorations, c'est normal. Mais un président de la République n'a pas à faire le métier des enseignants à leur place. C'est insultant. Il existe des procédures régissant la rédaction des programmes, il existe un ministère de l'Education nationale, avec des enseignants, des inspecteurs... Il n'a pas non plus à délivrer des bouts d'idéologie en permanence. C'est dangereux pour la liberté des historiens et pour la démocratie. Je fais en cela le rapprochement entre la proposition de Nicolas Sarkozy sur la mémoire des enfants juifs morts et ses discours de Saint-Jean-de-Latran et de Riyad sur la religion. On n'a jamais vu ça en France, un président de la République intervenant sans cesse à-propos ou hors de propos dans des domaines qui ne relèvent pas nécessairement de sa fonction. Nous avons en France une séparation entre l'Eglise et l'Etat et c'est très bien comme ça. Et ce n'est pas à lui de la remettre en cause. Ni de décider des enseignements que doivent recevoir les écoliers."
    (JDD - 17.02.08)
    Nous donnons absolument raison à Annette Wieviorka. Sarközy ferait bien de la prendre comme conseillère...

  • Michel Lajoye

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    Une fausse symétrie...
    A quelques jours de distance, Michel Lajoye et Jean-Marc Rouillan ont bénéficié d’un régime de semi-liberté. L’un et l’autre vont quitter (si ce n’est déjà fait) leur centrale, ils pourront travailler dans la journée mais ils devront rejoindre un centre de détention chaque soir pour y passer la nuit. Ils y seront aussi consignés les week-ends et durant toutes leurs vacances.

    Les deux hommes ont passé a peu près le même temps en prison. Ils y étaient tous les deux parce qu’ils avaient cru à la vertu de la lutte armée.

    Adversaire résolu des longues peines, je ne peux que me réjouir de cette double libération.

    Cependant, il serait erroné d’y voir une juste symétrie. Tout au contraire, le système et sa justice font une fois de plus montre, dans cette libération, de leur double standard et de leur injustice intrinsèque.

    Lajoye et Rouillan ont en effet passé une vingtaine d’années chacun derrière les barreaux… Mais leur faute n’était pas la même : l’un a participé à des actions qui ont fait huit morts, l’autre n’a à se reprocher qu’une bombinette qui ne fit qu’un blessé léger.

    Huit morts = 20 ans de prison ; un blessé = 20 ans de prison…

    Mais ce n’est pas tout.

    Libéré, Jean-Marc Rouillan va travailler « pour les siens », il a en effet été embauché par une petite maison d’édition d’extrême gauche (excellente au demeurant…) sise à Marseille : Agone. Il y fera de la relecture de textes politiques ce qui ne le dépaysera pas et il pourra, à sa manière, continuer de lutter politiquement.

    Pour Michel Lajoye, le Tribunal statuant sur sa mise en semi-liberté a bien précisé que celle-ci était exclusive de tout contact avec une organisation politique nationaliste et de tout engagement militant. En clair, Lajoye est libéré, mais avec interdiction de voir et de fréquenter « les siens ». Et, last but not least, ces mesures s’appliqueront jusqu’en 2016, car le TAP a prévu qu’à l’issue de l’année de semi-liberté, il sera en liberté probatoire pour une durée de sept ans.

    Si quelqu’un, quel qu’il soit, trouve où est la justice et l’égalité dans tout cela qu’il me le dise !
    Christian Bouchet - voxnr - 10 décembre 2007

  • "Transmettre la Shoah est essentiel": pas d'amalgames!

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    Emmanuelle Mignon, 38 ans, catholique...
    Emmanuelle Mignon, la directrice de cabinet de Nicolas Sarközy, a joué un grand rôle dans la décision du président de la République de faire "porter par des élèves de CM2 la mémoire" des 11000 enfants juifs français disparus dans les camps de concentration nazis. Emmanuelle Mignon a accepté, pour le Journal du Dimanche, de revenir sur la genèse de cette idée. Entretien.

    Vous avez travaillé avec le président de la République sur le discours du Crif ; comment a-t-il été décidé de confier la mémoire d'un enfant français victime de la Shoah à un enfant de 10 ans?
    Quand Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur, il s'est énormément occupé des questions d'antisémitisme. On a beaucoup travaillé à l'époque sur le sujet, mais il y a un dossier sur lequel on avait du mal à avancer, c'était celui de l'enseignement de la Shoah. Cet enseignement est fondamental, mais l'Education nationale rencontre parfois des difficultés pour le mettre en oeuvre, alors même que certains actes antisémites sont commis par des enfants de 10 ans contre des enfants de 10 ans. Devenu président de la République, Nicolas Sarkozy a souhaité qu'on travaille avec l'Education nationale et des représentants des institutions juives pour voir ce que l'on pourrait proposer sur le sujet.

    Comment recevez-vous les réactions, notamment celle de Simone Veil qui a été très rude?
    On entend bien sûr les critiques. C'est un dossier sur lequel il y a un vrai enjeu politique et éducatif. Certains enseignants ont du mal à aborder la Shoah devant leurs élèves, ne savent pas comment s'y prendre, expriment un désarroi croissant. Des comparaisons avec d'autres conflits surgissent. Le président de la République a la volonté très nette de ne pas céder sur cet enseignement. Non seulement on ne doit pas fléchir devant la difficulté, mais on doit aider les enseignants en leur donnant de nouvelles pistes et empêcher les amalgames entre la Shoah et d'autres drames...

    Mais ils existent aussi...
    Personne ne le conteste, mais ce sont des drames politiques. Les enfants palestiniens, vietnamiens, d'autres encore ont été victimes de conflits politiques, qui doivent et qui sont enseignés; mais avec la Shoah, les enfants ont été victimes du racisme. En enseignant la mémoire de ce génocide, on prémunit toute la société contre ce fléau...

    "La Shoah est le crime raciste absolu"

    Certes, mais pourquoi ne pas confier la mémoire des enfants arméniens, des enfants noirs victimes de l'esclavagisme...?
    Parce que tout le monde reconnaît que la Shoah est le crime raciste absolu. Il est donc logique de faire de l'enseignement de la Shoah l'instrument d'une lutte sans merci contre le racisme sous toutes ses formes et pas seulement contre l'antisémitisme. Ensuite se pose la question de savoir comment on en parle aux enfants et à quel moment. Dans les discussions que nous avons eues avec le Président et Xavier Darcos, nous nous sommes interrogés à ce propos. En plus de l'histoire au secondaire, nous avons pensé qu'il fallait que le drame de la Shoah soit évoqué avant parce que l'on ne touche pas les collégiens de 15 ans de la même manière que les enfants plus jeunes. C'est à eux que nous avons voulu nous adresser en proposant que les enfants soient sensibilisés aux conséquences dramatiques du racisme à travers l'histoire d'enfants du même âge qu'eux, vivant dans le même pays qu'eux.

    Pourtant, quand Simone Veil fait remarquer que c'est lourd à porter pour un enfant "de s'identifier à un enfant mort", n'a-t-elle pas raison?
    C'est vrai. Mme Veil a raison. On va travailler avec la communauté éducative et avec tous ceux qui s'investissent dans la mémoire de ces sujets, pour voir la meilleure manière de faire. Si vous prenez Le Journal d'Anne Frank, des milliers d'enfants ont été marqués par cet écrit. Et c'est un journal qu'on lit quand on a 10 ans. Il ne s'agit ni de traumatiser, ni de culpabiliser les enfants, mais il ne faut pas non plus les infantiliser en permanence. Ces faits dramatiques ont eu lieu, ils ont touché des enfants très jeunes et, comme l'a dit Xavier Darcos, nous faisons confiance à la communauté éducative pour trouver les mots, la manière, les moyens d 'y sensibiliser les enfants. Le discours du Président était très clair : l'enjeu est d'éduquer la victime potentielle comme le citoyen responsable parce nous pouvons tous un jour être victimes d'actes de racisme et nous pouvons tous un jour en devenir les auteurs. La Seconde Guerre mondiale a montré que les choses pouvaient aller très vite dans un sens comme dans l'autre. C'est un enjeu de civilisation que de transmettre la Mémoire et les leçons de ces événements.

    N'y avait-il pas d'autres moyens?
    Je sais qu'il a été suggéré que la mémoire d'un enfant victime de la Shoah puisse être confiée à une classe entière. Nous sommes tout à fait ouverts à ce genre de propositions.

    Ne craignez-vous pas cependant, comme le dit encore Simone Veil, d'attiser les antagonismes religieux?
    Pour moi, c'est un argument qui justifie au carré la proposition qui a été faite. Enseigner la Shoah, c'est combattre toutes les formes de racisme. Les discriminations dont sont victimes aujourd'hui les personnes issues de l'immigration ont la même origine que les crimes dont les juifs ont été victimes: la bête immonde du racisme. Je n'ai aucun doute sur le fait que les enseignants sauront expliquer cela aux enfants et que les parents seront convaincus, quelles que soient leurs convictions, que si l'on n'apprend pas aux gamins que le racisme est quelque chose de monstrueux, on finira un jour par tous en être victimes. L'argument de l'antagonisme religieux va totalement dans le sens du bien-fondé de la mesure.

    Pas question donc de revenir dessus?
    Transmettre la Shoah est essentiel. Soutenir et aider les enseignants dans cet enseignement est une priorité. Cela n'a pas toujours été le cas. Nous sommes au travail pour le faire sans fléchir et d'une manière adaptée à chaque âge.
    (JDD 17.02.08)
    Selon les propos d'Emmanuelle Mignon, la race juive existe! Etre juif, ce n'est donc  pas seulement une identité religieuse comme on le croit généralement.
    Il est ignoble de procéder à cette "sélection" entre les petites victimes, car tous ces enfants ont été et demeurent égaux devant l'horreur et la barbarie.

  • Les Serbes de Paris manifestent contre la trahison de Sarközy

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    17 février 2008 à Paris

    AFP. Plusieurs centaines de Serbes résidant en France se sont rassemblés à Paris pour manifester contre l'indépendance du Kosovo proclamée dimanche et dénoncer la trahisonde Nicolas Sarközy, la France devant reconnaître cette indépendance.

     Le Parlement du Kosovo a voté dimanche par acclamation la proclamation d'indépendance de cette province du sud de la Serbie à majorité albanaise.

    "Trahison: la Corse est française, M. Sarkozy; apprenez que le Kosovo est serbe", proclamait une affichette agitée par des manifestants, dont de nombreux enfants.

    "Pourquoi la France est-elle du côté des félons, pourquoi ce génocide des Serbes du Kosovo?", demandait une autre affichette.

    "Non au Kosovo indépendant", "la terre du Kosovo est serbe", "la Serbie et le Kosovo sont indissociables", ou encore "l'histoire serbe vient du Kosovo", proclamaient de nombreuses banderoles.

     A la tribune, un manifestant a lu une "lettre ouverte" adressée par la communauté serbe de France à M. Sarközy. "Nous sommes persuadés que le peuple français ne sera jamais d'accord avec vous", tranche la lettre avertissant que "les Serbes n'accepteront jamais le partage de leur terre" et que l'indépendance du Kosovo "mettra à nouveau le feu dans la région" des Balkans.

    "Sarközy nous a fait trop mal, aujourd'hui c'est un mal qui ne guérira jamais", a affirmé une manifestante du haut de la tribune.

    "N'oubliez pas la Corse, n'oubliez pas le Pays Basque: la France va être déchirée par la faute d'un seul homme", a-t-elle ajouté à l'adresse des Français.

    A chaque fois qu'il était prononcé, le nom de M. Sarközy était sifflé par les manifestants qui criaient en revanche "vive la Serbie, vive la France".

    Environ 120.000 Serbes vivent en France, dont 80.000 en région parisienne, selon l'ambassadeur de Serbie à Paris, Predrag Simic, présent à la manifestation.

    "La France est un pays à part, c'est le pilier de l'ordre international. Nous ne comprenons pas qu'elle appuie l'indépendance du Kosovo", a-t-il dit à l'AFP.

    Les autorités de Belgrade, fermement soutenues par la Russie, et les Serbes du Kosovo (un peu moins de 10% de la population) sont opposés à l'indépendance de la province. Belgrade a déjà "annulé" par avance toute décision en ce sens des autorités kosovares.

  • Kosovo: la mauvaise action des mondialistes

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    La Boîte de Pandore est ouverte...
    Dimanche 17 février peu avant 16 heures, un nouveau pays est né dans les Balkans. Le Parlement du Kosovo a proclamé l'indépendance de cette province vis à vis de la Serbie. "Un grand jour, un jour historique, un jour de grâce pour un Kosovo souverain et indépendant", avait estimé samedi par le Premier ministre kosovar Thaçi. Les Albanais du Kosovo réalisent leur rêve, après huit ans d'administration de l'ONU qui font suite à deux ans de guerre. "A partir de maintenant, le Kosovo a changé de position politique, nous sommes désormais un Etat indépendant, libre et souverain", a déclaré le  président du Parlement aux députés.

    De son côté, la Serbie, par la voix de son président fraîchement réélu Boris Tadic, a immédiatement réagi en assurant que "jamais elle ne reconnaîtrait l'indépendance du Kosovo". "La Serbie n'aura pas recours à la violence, - et c'est l'unique approche que  nous pouvons utiliser pour continuer notre lutte légitime pour préserver l'intégrité de notre pays", a souligné le président, qui demande "aux institutions internationales au Kosovo d'annuler  immédiatement cet acte qui s'oppose aux principes fondamentaux de la loi internationale". La Serbie a préparé un "plan d'action", récemment adopté au Parlement serbe, pour répondre à la proclamation d'indépendance des Kosovars albanais. Ce plan, dont les détails sont restés secrets, écarte cependant catégoriquement toute option militaire.

    L'UE prendra "note" de la proclamation
     
    Après cette proclamation, plusieurs grands pays de l'Union européenne et les Etats-Unis devraient reconnaître rapidement le nouveau pays, dont les premiers pas seront encadrés par une mission de l'UE, comme le souhaitent George Bush et le Premier ministre kosovar. La première réaction française est venue de Bernard Kouchner, qui depuis Jérusalem a souhaité "bonne chance au Kosovo". Le Royaume-Uni a évoqué un "important développement" pour le Kosovo tandis que l'Albanie a salué cette proclamation d'indépendance comme le jour de "sa renaissance". Les Etats-Unis ont eux "pris note" de la déclaration d'indépendance du Kosovo et ont appelé toutes les communautés au calme.

    Sans surprise, la Russie a vivement critiqué cette déclaration d'indépendance et réclamé une réunion du conseil de sécurité de l'Onu. Réunion qui aura lieu dimanche dans la soirée. Le président tchèque Vaclav Klaus s'est lui inquiété d'un "effet dominos" qui risque, selon lui, de se produire dans d'autres Etats européens. "Certaines parties d'autres Etats peuvent tout à coup réaliser qu'elles ne  se sentent pas tout à fait à l'aise dans le cadre du grand Etat où elles se trouvent aujourd'hui", a-t-il déclaré. Dès la proclamation d'indépendance du Kosovo, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, deux régions séparatistes de Géorgie, ont d'ailleurs annoncé qu'elles allaient demander à la Russie et à l'Onu de reconnaître leur indépendance. De son côté, l'Otan a invité dimanche toutes les parties à faire preuve de retenue et annoncé que ses forces de la Kfor continueraient à assurer la sécurité au Kosovo, "sauf décision contraire du Conseil de sécurité de l'ONU".

    L'Espagne ne devrait pas reconnaître le Kosovo
     
    Samedi, l'UE a donné son feu vert formel à l'envoi d'une mission de quelque 2.000 policiers et juristes, baptisée Eulex chargée d'accompagner l'indépendance du Kosovo. L'UE est divisée sur la question de l'indépendance. Une large majorité de pays européens sont prêts à la reconnaître. Mais six pays membres, craignant qu'une indépendance du Kosovo n'encourage les séparatismes, ne devraient pas le faire dans un proche avenir (Chypre, la Grèce, l'Espagne, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie). 

    Lundi, les ministres des Affaires étrangères de l'UE devraient simplement "prendre note" de cette proclamation dont la reconnaissance se fera pays par pays. La tâche de l'UE s'annonce comme un défi, en particulier dans le Nord, où vivent 40.000 des 120.000 Serbes présents au Kosovo. Leur principal leader, Milan Ivanovic, opposé à toute indépendance, a rejeté samedi la légitimité de cette mission.

    Des Serbes en uniformes empêchés d'entrer au Kosovo

    * Plusieurs centaines d'anciens combattants de  l'armée serbe, vêtus de leurs uniformes militaires, ont été empêchés d'entrer au Kosovo juste avant la proclamation de l'indépendance par les  dirigeants kosovars. Ces anciens combattants, qui avaient participé à la guerre de 1998-1999  contre les séparatistes albanais du Kosovo, entendaient protester contre la proclamation d'indépendance du Kosovo, à laquelle la Serbie reste farouchement opposée.

  • Scénarios de l'après-indépendance kosovare

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    Kosovars musulmans en liesse à quelques heures de l'indépendance proclamée unilatéralement: les drapeaux américains sont de la fête! (16 février 2008)
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    Hashim Thaci et une musulmane albano-kosovare avec son enfant -16 février 2008
    Hashim Thaci, le Premier ministre kosovar et ancien chef de la guérilla de l'UCK, devrait proclamer dimanche l'indépendance de la province serbe à majorité albanaise, administrée par l'Onu depuis 1999, avec le concours de l'Otan pour en assurer la sécurité.

    Cette indépendance devrait être reconnue instantanément par les Etats-Unis et plusieurs pays européens, dont la France. En revanche, la Serbie -et les Serbes du Kosovo- et la Russie ont réaffirmé vendredi qu'elles considéreront une auto-proclamation comme nulle et non avenue.

    Chacun campant sur ses positions, plusieurs scénarios sont envisageables: 
     
    L'indépendance est reconnue
    Sans attendre, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France et l'Italie reconnaissent le Kosovo indépendant. La plupart des Etats membres de l'UE reconnaissent à leur tour le nouvel Etat dans une deuxième vague mais six autres -Chypre, la Grèce, la Roumanie, la Bulgarie, la Slovaquie et l'Espagne- refusent.
     
     Le
    Kosovo adopte un nouveau drapeau, de nouveaux attributs nationaux et un nouvel hymne. Dans les deux semaines, une célébration officielle marquant l'indépendance est organisée à Pristina, en présence de chefs d'Etat et dignitaires étrangers.
     
    Il est probable que la Serbie riposte en rappelant ses ambassadeurs en poste dans des pays qui reconnaîtront le
    Kosovo. Une rupture des relations diplomatiques ne semble en revanche pas envisagée.
       
     
    La partition de facto
    Avec l'appui de Belgrade, les 120.000 Serbes vivant encore au
    Kosovo refuseront la sécession. Dans le nord du territoire, où ils sont majoritaires, ils ont déjà annoncé qu'ils avaient l'intention de créer leur propre parlement autonome, à l'occasion des élections locales en Serbie prévues en mai.
     
    La Serbie renforcerait de son côté le réseau de structures parallèles déjà en place dans la région et apportait aux seuls Serbes des services dans les domaines de l'administration, de l'éducation et de la santé publique. On se dirigerait alors vers une partition de facto.


    La riposte de Belgrade
    La Serbie, bombardée 78 jours durant par l'Otan en 1999, a annoncé qu'elle ne recourrait pas à la force pour empêcher l'indépendance. Le gouvernement serbe a en revanche acté un "plan d'actions". Les mesures pourraient inclure la fermeture des frontières, un embargo sur les échanges commerciaux et la non-reconnaissance des passeports délivrés par les autorités kosovares. La Serbie pourrait aussi réduire ses livraisons en électricité et en eau, de même que les liaisons téléphoniques et internet 
     


    Les violences généralisées
    Les observateurs craignent une provocation isolée, serbe ou albanaise, qui mettrait le feu aux poudres entre les deux communautés, malgré les appels au calme des politiques -c'est par exemple un incident jamais clarifié qui avait déclenché les émeutes antiserbes de mars 2004 (19 morts, 7 villages brûlés).

    Des organisations nationalistes pour l'heure marginales, à la fois serbes et kosovars, ont notamment promis de prendre les armes pour défendre leur cause au cas où. Une inconnue inconnue majeure concerne 'influence que conserve Hashim Thaci sur les ex-combattants de l'UCK. Affirmant contrôler ses anciennes troupes, il a promis la sécurité aux Serbes du Kosovo. Mais pourra-t-il éviter les "règlements de comptes" ? Rien n'est moins sûr...

      
    Pour beaucoup, les Kosovars, tout juste devenus indépendants et "sous surveillance internationale", n'ont aucun intérêt à déclencher des violences "Ils vont devoir montrer au monde qu'ils savent bien se comporter" estiment beaucoup de Serbes du
    Kosovo. La présence de 16.000 soldats de l'Otan dans un territoire de 11.000 km, grand comme deux départements français, devrait également prévenir un embrasement 


     
    Les départs massifs de Serbes
    Le message de leurs leaders est de rester. Les observateurs ont "bon espoir" que la majorité ne partira pas s'il n'y a pas de violences. "Dans la vie quotidienne, la partition est déjà une réalité", remarque une source proche de l'Otan. Les Serbes resteront d'autant plus que Belgrade soutiendra l'administration parallèle qu'ils veulent mettre en place. Beaucoup imaginent que chacun vivra de son côté, comme aujourd'hui. "On aura probablement un Etat dans l'Etat, Si les deux peuvent travailler ensemble c'est OK, on ne peut pas l'éviter", note une source proche de l'Onu. (LCI.fr 16.02.08)

    La responsabilité des Etats-Unis, de la France et des pays européens qui ont poussé à l'indépendance unilatérale du Kosovo, province SERBE, est énorme. Si le sang coule, ils en seront éclaboussés! 

     

  • Ils sont la plaie de l'Europe

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    Des centaines de "jeunes" ont pris part, sans raisons apparentes, à des émeutes cette semaine au Danemark, expression, selon les autorités et des militants de gauche, de leur révolte contre la police et contre le racisme dont certains se disent victimes.

    Le gouvernement a souligné qu'il appliquerait la tolérance zéro contre les fauteurs de trouble après les violences qui secouent le pays.

    Des groupes de jeunes ont incendié des voitures, des bennes à ordures, jeté des pierres et cocktails molotov sur les policiers et les pompiers au cours de six nuits consécutives d'émeutes dans la capitale, qui se sont propagées à d'autres villes.

     

    Plus de 55 personnes, âgées de 15 à 25 ans, ont été arrêtées, inculpées d'incendie volontaire et violences contre agents de la force publique. Alors que l'an passé, des émeutes avaient éclaté en réaction à la fermeture d'une maison de jeunes à Copenhague, les autorités peinent, cette fois, à expliquer l'explosion de violence.

    "Nous ne savons pas exactement ce qu'il y a derrière ça", a déclaré à l'AFP Flemming Steen Munch, porte-parole de la police de Copenhague. Les émeutes ont éclaté dimanche dans les quartiers de Noerrebro et Vesterbro à Copenhague, à forte concentration d'immigrés mais elles ont gagné plusieurs localités dont Aarhus, la deuxième plus importante du Danemark.

    Selon les médias danois, certains émeutiers étaient très jeunes: 10 à 12 ans. Des CPD !

    Certains mettent en cause une nouvelle réglementation qui autorise la police à rechercher de manière aléatoire des armes et aurait abouti à un harcèlement des jeunes de Noerrebro. D'autres accusent la police de "racisme". M. Munch reconnaît que cela peut expliquer ces émeutes tout en avançant d'autres raisons.

    "Ils n'aiment pas que nous soyons présents dans le quartier de Noerrebro et que nous recherchions des armes, ils n'apprécient guère que nous essayons d'enrayer le trafic de cannabis. Quelques uns ont invoqué le problème des caricatures de Mahomet", dit-il.

    Le porte-parole faisait référence à la reparution d'une caricature controversée mercredi dans 17 journaux danois, qui a suscité une nouvelle vague de colère dans le monde musulman.Rasmus Lingnau Amossen, un jeune co-organisateur vendredi d'une manifestation pacifiste anti-raciste, a expliqué au quotidien Politiken que nombre de jeunes se sentaient "harcelés" par la police.

    "J'ai parlé avec quelques uns d'entre eux et je leur ai demandé pourquoi ils faisaient cela. Et ils m'ont répondu que c'était à cause du harcèlement dont ils sont victimes lors des fouilles de police", a-t-il déclaré, supputant que la police se livrait au délit de faciès.

    Les étrangers représentent environ 5% de la population danoise qui s'élève à 5,4 millions d'habitants et les étrangers originaires des pays arabo-musulmans 3,5%.

    M. Amossen a estimé en revanche que les troubles n'ont rien à voir avec l'affaire des caricatures car ils ont démarré avant.

    "Il n'y a pas de racisme au sein de la police à Copenhague ou au sein des forces de police danoises", affirme-t-il, notant que les émeutes touchent des villes où la population étrangère n'est pas significative. Le chef de la police de Copenhague Per Larsen a dit redouter que ces émeutes se propagent comme "un feu de paille".

    (Le Parisien 16.02.08)

     

     

  • L'Arche de Zoë: on est loin de tout savoir...

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    Hervé Morin à N'Djamena au moment des combats contre les rebelles...  
    Même si "L'Arche des Zozos" mérite largement son surnom, on ne peut que souhaiter une issue heureuse à sa ridicule épopée. Le Pouvoir aurait-il toutefois mobilisé ciel et terre et peut-être engagé nos soldats dans une équipée tout aussi aléatoire si cet épisode n'avait été aussi une affaire d'Etat? On se souvient en effet que, dans un premier temps au moins, Bernard Kouchner et Rama Yade avaient doné leur feu vert à l'association  qui bénéficia des services de la force "Epervier" et que le plan de vol de l'avion devant ramener les "orphelins du Darfour" avait été approuvé par Paris et par N'Djamena.
    On se souvient aussi (voir RIV. du 16.11.07) des liens organiques entre L'Arche de Zoë et les laboratoires Biotech, dont la directrice adjointe Stéphanie Lefebvre est également secrétaire générale de L'Arche. Or, l'un des pontes de Biotech  n'est autre que le Dr. François Sarközy, frère de Nicolas dont l'épouse de l'époque, Cécilia, aurait donné son patronage à L'Arche de Zoë, comme devait le révéler à l'automne dernier la nièce de l'un des humanitaires.
    Ceux-ci auraient-ils menacé de parler au cas où ils auraient été maintenus en prison? La question mérite au moins d'être posée...
    (Source: RIVAROL n° 2845- 15.02.08)

  • "L'appel à la vigilance républicaine"! Polémique...

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    L'hebdomadaire Marianne a relancé la polémique en publiant samedi un «appel à la vigilance républicaine», qui accuse, sans toutefois le nommer, le chef de l'Etat de «dérive vers une forme de pouvoir purement personnel confinant à la monarchie élective» et met en cause sa pratique en matière de «laïcité», «d'indépendance de la presse» ou de «politique étrangère  soucieuse de préserver l'indépendance nationale».

    Cette charge, signée par des personnalités aussi diverses que la socialiste Ségolène Royal, le centriste François Bayrou, l'ancien Premier ministre UMP Dominique de Villepin, le Verts Noël Mamère, plusieurs hommes politiques souverainistes ou un ancien directeur de cabinet du général de Gaulle, a fait monter au front les responsables de la majorité. D'autant qu'elle a coïncidé avec une nouvelle polémique sociétale et religieuse, autour de la proposition du président de faire parrainer par chaque écolier de CM2 un enfant juif tué pendant la Shoah. Annonce qui a été vivement condamnée par Simone Veil, autorité morale incontestée...

    et peu suspecte d'hostilité envers Nicolas Sarközy qu'elle avait soutenu à la présidentielle.

    Les sondages personnels du président sont par ailleurs toujours en chute libre et les enquêtes d'opinion prédisent à la majorité des municipales très difficiles dans trois semaines. Le chef du gouvernement, de plus en plus en première ligne dans la bataille pour les municipales, a réagi très rapidement en défense, et en attaque.


    En déplacement de campagne à Laval, François Fillon a dès hier dénoncé une «chasse au président de la République», qui concentrerait sur Nicolas Sarközy des attaques d'une «violence inouïe» avec pour objectif «d'essayer de nous freiner dans notre effort de réforme».

    Il s'est également gaussé d'une sorte de coalition des perdants liés par le seul anti-sarközysme, stigmatisant «l'acharnement que mettent certains responsables politiques qui n'ont pas été élus par les Français, pas été choisis par les Français, à tenter de déstabiliser» celui qui les avait battus politiquement et dans les urnes il y a moins d'un an.


    Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur, abonde dans le même sens, estimant sur France Info «scandaleux d'instrumentaliser la République pour masquer un vide d'idées et un manque de vision de la France au moment où le président de la République est en train de lancer un grand processus de réforme des institutions».

    Réplique du député socialiste Jean-Christophe Cambadélis: «On peut discuter du casting de l'appel mais pas de son contenu. Le bilan moral, social, laïque de Sarkozy est hautement critiquable. Mais la droite sarkozyste en difficulté ne supporte pas la critique et rêve d'un Président intouchable».

    (Le Parisien 16.02.08)

  • Beauté de la nature

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     Mexique (côte Pacifique)

  • Les associations membres du Centre LGBT

    Associations membres du centre Lesbien Gay Bi et Trans:           

              ACGLSF, association culturelles des gays et lesbiennes sourds

              AGLA France, association d'Arméniens LGBT et de leurs amis,

    • AGLH, association de gays et lesbiennes handicapés,
    • AHTP – Homobus, association LGBT de la RATP,
    • AMG, association des médecins gays ,
    • AMINOURS, association conviviale centrée sur les Bears,
    • APGL, association des parents et futurs parents gays et lesbiens,
    • AQUA HOMO, association de natation,
    • ARDHIS, association militant pour le droit du sol des personnes LGBT,
    • ASB, association du syndrome de Benjamin, s'intéresse aux questions trans,
    • ASMF, association SM,
    • ASCM - Association Sportive Coqs Musclés, association de culturisme,
    • ATTITUDE IN,
    • BEIT HAVERIM, association de juifs LGBT et de leurs amis, actuellement adminitratrice du Centre,
    • BI’CAUSE, association conviviale et militante bisexuelle,
    • CARITIG, centre d'étude sur l'identité de genre,
    • CentraleGay, association des LGBT anciens de l'École Centrale de Paris,
    • CONTACT, association fondée sur le lien entre les LGBT et leurs parents,
    • David et Jonathan, association de chrétiens LGBT et de leurs amis,
    • EQUIVOX, cœur gay,
    • FC Paris Arc-en-Ciel, l'un des deux football clubs gays parisiens,
    • FSGL, Fédération Sportive Gai et Lesbienne, regroupe beaucoup d'autres associations sportives LGBT, actuellement administratrice du Centre,
    • Gai Moto Club, association sportive,
    • GAIPAR, association conviviale,
    • Groupe Grimpe et Glisse, association sportive,
    • Helem, association de LGBT libanais et leurs amis,
    • HOMO SWEET HOME, association conviviale,
    • Inter-LGBT, association militante LGBT, chargée de l'organisation de la marche des fiertés et du salon des associations (entre autres),
    • L'Autre Cercle, association de dirigeants et cadres supérieurs LGBT,
    • Les amis de Bonneuil, association offrant un accueil aux autres associations LGBT,
    • Les enrolleres, association sportive,
    • Les Fronts Runners de Paris, association sportive,
    • Les Gais Musette, association festive,
    • Les Gais Retraités, association conviviale, militant pour la reconnaissance des particularités des LGBT âgés,
    • Les Gamme'elles, cœur féminin,
    • Les Jeunes Séropotes, association conviviale et militante regroupant des gays séropos de moins de 30 ans,
    • Les Mâles Fêteurs, association conviviale,
    • Les Meufs, association féminine conviviale non mixte,
    • LONG YANG CLUB, association conviviale, regroupant des personnes issues des pays d'extrême orient et leurs amis,
    • Madison Street, association festive de danse,
    • MEC - Mecs En Caoutchouc, association tournée vers les fétiches,
    • MELO’MEN, cœur masculin,
    • Plongée Arc-en-Ciel, association sportive,
    • Rainbow Synphony Orchestra, association culturelle,
    • Rando’s IDF, association sportive,
    • RAVAD, Réseau d'Assistance aux Victimes d'Agression et de Discrimination,
    • SOS Homophobie, association militant contre l'homophobie, recueillant les appels et aidant les personnes victimes de discriminations liées à l'identité sexuelle ou de genre,
    • TITS, association tournée vers les fétiches,
    • Various Voices, chœur mixte

           (Source: WIKIPEDIA)

          

  • Centre gay et lesbien à Paris

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    Inauguration du nouveau centre gay et lesbien de Paris : incontournable pour Panafieu

    Le centre gay et lesbien s’ouvre aux trans et aux bi et… quitte le XIème arrondissement de la capitale pour emménager dans des locaux “splendides” près du Marais où il remplace le syndicat Force ouvrière.

    La structure massivement subventionnée par la mairie de Paris à hauteur de 100 000 euros pour trois ans (sans compter les subventions des nombreuses associations que le centre fédère) et dont est membre l’adjoint à la culture de Bertrand Delanoë, Christophe Girard, organise un débat dont le thème est “municipales 2008 : un centre LGBT à Paris, quels projets pour quels publics avec quels soutiens et quels partenaires ?” Y sont annoncés les homofous de service Denis Baupin (Verts), François Vauglin (PS), Ian Brossat (PC) mais aussi Roxane Decorte (UMP) et Pierre-Yves Bournazel, porte-parole de Françoise de Panafieu (UMP).

    Cette dernière a par ailleurs annoncé lors d’un chat sur le site du Nouvel Observateur qu’elle rendrait «bien sûr» une visite au centre dont l’objectif est la lutte contre ”toutes les LGBTphobies” (sic).

    Panafieu, une candidate de toute évidence de moins en moins incontournable pour l’électeur parisien de droite…

    (Source: http://e-deo.net/)

    NOVOPRESS. INFO  15.02.08