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Blog - Page 1906

  • La loi sur le rétention de sûreté a été promulguée

    Le texte, qui prévoit l'enfermement des délinquants dangereux dans des centres fermés après leur peine, a été publié au Journal Officiel.

    «Je ne céderai pas», répétait encore Nicolas Sarközy mardi matin. Mais la loi Dati «relative à la rétention de sûreté et à la déclaration d'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental» a été promulguée en l'état, mardi au Journal Officiel.

    Ce texte, qui comporte 18 articles, prévoit la création de centres fermés dans lesquels les criminels dangereux, condamnés à des peines de plus de 15 ans pour les crimes les plus graves, pourront être enfermés à leur sortie de prison, après avis d'une commission et si la demande en a été faite lors de leur procès. Le Journal Officiel publie, outre le texte, les modifications apportées par le Conseil constitutionnel. Les Sages ont censuré un volet essentiel de la loi en invalidant son caractère rétroactif. En l'état, le texte ne s'appliquera donc au mieux que dans 15 ans, lorsque les condamnés futurs sortiront de prison.

    La mission de Lamanda précisée

    Mandaté par le chef de l'Etat pour trouver un moyen de revenir sur cette décision, le premier président de la Cour de cassation, Vincent Lamanda, qui représente le sommet de l'ordre judiciaire, a fait savoir lundi qu'il était prêt à accepter cette mission de réflexion sur la récidive. Mais il a insisté sur le fait qu'il ne remettrait pas en cause la décision du Conseil constitutionnel.

    Il a reçu a reçu lundi soir une lettre de mission de Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat reconnaît que la décision du Conseil constitutionnel, comme le prévoit l'article 62 de la Constitution, «s'impose à tous». Il explique cependant que «l'objectif légitime de la protection des victimes» ne saurait se satisfaire de cette décision, et demande à Vincent Lamanda de faire «toutes propositions utiles d'adaptation de notre droit pour que les condamnés, exécutant actuellement leur peine et présentant les risques les plus grands de récidive, puissent se voir appliquer un dispositif tendant à l'amoindrissement de ces risques».

    Nadine Morano prête à réviser la Constitution

    Sur la question de l'application immédiate du texte, le chef de l'Etat semble avoir l'approbation de l'opinion. Un sondage Ifop pour Le Figaro montre que 64% des Français y seraient favorables. Nadine Morano, l'une des porte-paroles de l'UMP, a annoncé sur France Info mardi qu'elle allait «saisir le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, pour que nous puissions créer une commission parlementaire, pour qu'on puisse imaginer dans quels cas d'exception la loi pourrait être rétroactive».

    «Ça veut dire que ça pourrait engendrer une révision constitutionnelle, et pourquoi pas?», a lancé la députée de Meurthe-et-Moselle. La Constitution reconnaît en effet dans son préambule son attachement à la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Laquelle prévoit dans son article 8 que «nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit».

    Cette sortie de Nadine Morano a provoqué l'ire de l'opposition. Julien Dray a dénoncé «une monstruosité juridique» qui «ne répond en rien au problème qui est posé».

    (Le Figaro - 26.02.08)

    Le danger des lois rétroactives est tellement évident que la non-rétroactivité des lois est un PRINCIPE ESSENTIEL DU DROIT DES NATIONS CIVILISEES.
    Il est étonnant qu'un président qui parle tant de "civilisation" ne le comprenne pas! C'est un primaire, un ignorant qui parle comme au bistrot du coin! Sans aucune conscience de ses responsabilités de "gardien de la Constitution"! Quant à Rachida Dati, elle a trouvé ses diplômes dans une pochette-surprise ou sur Internet! Ce n'est pas une juriste.

     

  • Revu et corrigé par les censeurs de l'Elysée!

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    Les lecteurs du Parisien invités hier matin 25 février à l'Elysée
    Extraits de l'entretien

    C'est un entretien exceptionnel que le président de la République a accordé aux lecteurs du « Parisien » et d'« Aujourd'hui en France », hier à l'Elysée. Chute dans les sondages, mariage avec Carla, panne du pouvoir d'achat, affaire de la vidéo...

    IL Y A PLUS de trois mois que l'Elysée avait dit oui - sans qu'une date ait été fixée - à l'idée d'un face-à-face entre un panel de nos lecteurs et le président de la République. Il y a une semaine, soudain, les choses se sont précisées. Et le mardi 19 février en fin de journée une date a été fixée : ce serait le lundi matin 25 à l'Elysée.

    Vite, nous avons constitué un panel, et rendez-vous a été pris. Le tout n'a donc strictement rien à voir avec l'affaire de la vidéo tournée samedi au Salon de l'agriculture, et qui bat tous les records sur le site du Parisien.fr. Avant d'être reçus par Nicolas Sarközy à l'Elysée, nos lecteurs - compte tenu des horaires - ont préparé l'entretien en sélectionnant leurs questions dans une salle du palais mise à leur disposition. Alors que cette phase de préparation s'achevait hier matin, qui ont-ils vu surgir ? Carla Bruni-Sarkozy en personne, presque timide et souriante. Ayant appris leur présence, elle tenait, dit-elle, à saluer les lecteurs qui s'apprêtaient à questionner son mari.

    Tard hier soir, l'Elysée nous a fait parvenir sa version amendée et corrigée de cet entretien. La voici.

    NARCISSE EBONGUE MAKOLLE. Comment réagissez-vous devant le manque de confiance des Français à votre égard, dont témoignent les derniers sondages ?

    Nicolas Sarközy. Avec lucidité et avec calme.

    Pour devenir président, il faut en passer des collines, des vallées, des montagnes ! Il ne faut pas croire, quand les sondages sont bons, que tout va bien et quand les sondages sont mauvais, que tout va mal. Si on réagit comme ça, on n'arrive jamais au bout ou d'un projet. Mais je me dois d'être lucide et d'en tenir compte. Des épreuves, j'en ai connu dans ma vie comme tous les Français. J'ai été élu pour cinq ans pour transformer la France. C'est mon travail, c'est ce que je vais faire. On élit quelqu'un pour qu'il affronte les épreuves. Je m'y étais préparé. J'observe également le décalage immense entre ceux que le gouvernement met en oeuvre sur le fond des choses et la caricature qui en est parfois présentée. Je vais m'attacher à mieux présenter notre politique afin qu'elle soit mieux comprise.

    ANNE KAMINSKY. Vous déclenchez des sentiments exacerbés chez les Français, de l'admiration jusqu'à l'animosité, voire la « sarkophobie ». Vous sentez-vous responsable de ces sentiments ?


    Oui. Ce serait malhonnête de dire : quand je suscite des sentiments de grand amour je le dois à mon supposé charisme, et quand je suscite des sentiments de grand rejet, ce serait la faute des autres. Ma conception du rôle du chef de l'Etat, ce n'est pas de cultiver la sympathie, d'être le copain qu'on rêverait d'avoir. Pendant des décennies la France n'a pas fait les choix qu'elle aurait dû faire. Mon travail c'est d'affirmer des convictions et d'avancer. Forcément vous touchez des gens, en positif ou en négatif. Je suis donc responsable même s'il m'arrive de penser qu'il y a de l'outrance. Ainsi, me présenter comme raciste parce que je veux une véritable politique d'immigration dont la France a besoin. Ce n'est pas du débat, c'est de l'outrance. Quand le journal « Marianne » titre en couverture : « Sarkozy est-il fou ? ». Cela me blesse et c'est de l'outrance encore une fois.

    CLAUDE-SOPHIE GUIRAUDET. A propos de la vidéo qui circule sur Internet, avec votre apostrophe « Casse-toi, pauvre con », la mère que je suis se pose la question : le président peut-il se comporter comme Monsieur-tout-le-monde ? Cela me rappelle le « coup de boule » de Zidane...


    Il est difficile même quand on est président de ne pas répondre à une insulte, j'ai sans doute les défauts de mes qualités. Ce n'est pas parce qu'on est le président qu'on devient quelqu'un sur lequel on peut s'essuyer les pieds. Cela étant, j'aurais mieux fait de ne pas lui répondre.

    « Hyper médiatisé ? Je vous demande de me croire : je ne le cherche pas »

    PHILIPPE LARATTE. Est-il possible d'être hyperactif et aussi productif que vous l'êtes aujourd'hui sans être hyper médiatisé ? Ne faut-il pas prendre plus de recul ?


    Hyperactif, c'est mon devoir pour réveiller un pays qui sommeillait. Je ne porte pas de jugement critique sur ce qu'ont fait, ou pas, les autres. Hyperactif, je le dois à la France parce que, si le président ne s'engage pas, ça ne bouge pas. De cette pièce où nous sommes pour prendre des décisions, à l'arrivée dans les administrations, quand je demande 100, j'obtiens 10. Si je ne tape pas du poing sur la table, si je n'exige pas des résultats, il ne se passe rien. C'est normal, les gens ne veulent pas d'ennuis. J'aurais moins d'ennuis dans l'inertie mais dans ce cas je ne ferai pas ce que j'ai promis aux Français. Hyperactif, il faut donc que je le sois car les Français ont le sentiment qu'on n'a pas tout fait pour obtenir des résultats. Hyper médiatisé ? Je vous demande de me croire : je ne le cherche pas. Je ne vois pas d'ailleurs comment je pourrais empêcher la publication de ces photos.

    MARIE-THÉRÈSE DESJARDINS. Aujourd'hui, c'est l'état de grâce pour votre Premier ministre François Fillon. Comment le vivez-vous ?


    C'est moi qui ai choisi le Premier ministre, c'était donc une bonne décision.

    L'évolution n'était peut-être pas prévisible cependant ?


    Dans les couples président-premier ministre, il y a toujours eu des épisodes comme ça. Mais ce n'est pas un problème pour moi, c'est plutôt une solution. Ça prouve que la politique qui est mise en oeuvre est la bonne et que le décrochage est dû non pas à la politique, mais à des événements qui sont apparus dans ma vie et que j'ai dû gérer. Par ailleurs, la raison de continuer avec un Premier ministre ne réside pas dans les sondages, mais dans la qualité du travail qu'il accomplit.

    NICOLAS TEINDAS. En Arabie saoudite, vous avez dit « Dieu est dans le coeur de chaque homme ». Est-ce votre opinion personnelle où vous exprimiez-vous en tant que chef d'Etat ?


    En Arabie saoudite se joue une partie absolument essentielle. C'est le pays gardien des lieux saints, la Mecque, et l'Arabie saoudite doit tenir face aux extrémistes. Le roi Abdallah d'Arabie saoudite, quelques semaines avant mon voyage, est allé voir le pape, ce qui est un geste extraordinaire pour le gardien des lieux saints de l'Islam. Il lui a dit: « Ce que nous avons en commun, les religions, est beaucoup plus important que ce qui nous divise ». C'est un geste considérable ! J'ai donc fait un discours sur les religions en disant qu'il était scandaleux de tuer, d'exclure au nom des religions. J'ai dit qu'il n'y a pas un mot de la Torah, pas un mot de la Bible, pas un mot du Coran qui prône la violence, la haine et l'extrémisme. Et que tout devait être fait pour éviter la guerre des religions entre l'Islam et l'Occident. Voilà pourquoi j'ai parlé des religions. Pour le croyant, Dieu est en chaque homme. C'est une phrase que j'ai reprise d'une homélie de Jean-Paul II quand il est venu parler aux JMJ à Longchamp. Je ne dis pas que la religion est la réponse à tous nos problèmes. Mais je constate que quand on a abandonné la morale religieuse, on a abandonné également la morale laïque, et on n'a plus du tout fait de morale. Je respecte ceux qui ne croient pas. Moi-même je ne suis pas pratiquant. Mais Malraux a dit « Le XXI e siècle sera religieux ou ne sera pas ». Le grand problème du monde, c'est d'éviter que les extrémistes fassent basculer le monde dans une guerre des religions. Je crois profondément à la laïcité, mais je ne pense pas que la laïcité doive être une laïcité de combat. La laïcité, c'est reconnaître un droit, le droit de croire ou de ne pas croire. La politique, ça sert à organiser la vie entre la naissance et la mort. Mais ce n'est pas la politique qui répond à la question « Pourquoi la naissance et quoi après la mort ? » C'est ce qu'on appelle la quête de sens. Je ne dis pas qu'il n'y a que le spirituel qui peut y répondre, mais pour beaucoup ça compte. Chaque fois qu'on va à l'enterrement d'un membre de sa famille ou d'un ami, on se dit : la seule chose dont on est sûr, c'est que ça nous arrivera. Je ne suis pas le seul à y réfléchir.

    RAJA YAGOUBI. Quand vous étiez ministre de l'Intérieur, vous avez décidé de supprimer la police de proximité. Il y a quelques semaines, votre ministre de l'Intérieur a annoncé de nouvelles mesures réinstallant cette police.


    Regrettez-vous votre décision de l'époque et quels seront les plus de cette police ? 1997-2002, la délinquance augmente de 15 %. 2002-2007, elle a reculé de 14 %, avec le même appareil statistique. Je ne veux pas rentrer dans la polémique, mais ça n'a pas du être tout à fait inutile ce que j'ai fait. Et d'ailleurs les gens sentent que ça va mieux. Il y a 25 % de délinquance en moins dans les trains. Tout n'est pas réglé, mais on a obtenu des résultats. 

     

     

  • L'Elysée corrige la presse!

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    Sarközy au Parisien : le mini-mea culpa a été rajouté!

    France Info

    26.02.08. Le quotidien Le Parisien/Aujourd’hui en France a organisé une rencontre entre un groupe de lecteurs et le président de la République. Dans l’entretien publié ce matin, Nicolas Sarközy admet qu’il n’aurait pas dû répondre au visiteur du salon de l’agriculture. En réalité, ce passage a été rajouté après relecture par l’Elysée.

    C’est le directeur de la rédaction du Parisien/Aujourd’hui en France lui-même qui le révèle. L’esquisse de mea culpa publiée ce matin dans son journal n’a en réalité jamais eu lieu. Le quotidien a organisé une rencontre entre un panel de huit lecteurs et le président de la République pour un entretien à bâtons rompus.

    A la question d’une lectrice qui fait allusion à l’incident survenu avec un visiteur du salon de l’agriculture samedi matin, Nicolas Sarközy commence par objecter qu’“il est difficile même quand on est président de la République de ne pas répondre à une insulte”. Puis, quelques phrases plus loin, on peut lire : “Celà étant, j’aurais mieux fait de ne pas lui répondre”.

    Cet aveu, les lecteurs du Parisien invités à l’Elysée ne l’ont en fait jamais entendu! L’entretien a été relu par l’Elysée, puis corrigé, avant d’être envoyé hier soir au journal. Et au passage, le mea culpa présidentiel a été rajouté pour adoucir la réponse : “Cette phrase n’a pas été prononcée” devant le panel de lecteurs du Parisien qui a interrogé le chef de l’Etat, a expliqué Dominique de Montvalon, le directeur de la rédaction. “Ils retrouvent dans le journal quelque chose que le président n’a pas dit, qu’ils n’ont pas entendu.

    Du coup, Le Parisien/Aujourd’hui en France va publier demain l’entretien original, non amendé, avec ses lecteurs.

  • Edelweiss

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  • Mères de famille nombreuses à Epinal

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    A Epinal (Vosges), sur les 7 mères de famille nombreuses médaillées, 6 étaient musulmanes
    (Source: Quotidien La Liberté de l'Est)
    En 1974, à la tribune de l’ONU, le président de la République Algérienne, Houari Boumediene, a déclaré : « Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère sud pour aller dans l'hémisphère nord. Et ils n'iront pas là-bas en tant qu'amis. Parce qu'ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C'est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire ». Dans le Figaro du 19 décembre 2006, notre grand ami Mouammar Kadhafi déclarait : « Sans épée, sans fusil, sans conquêtes, les 50 millions de musulmans  en Europe la  transformeront bientôt en continent musulman ! »   C’est ainsi…  L’ « extrémisme », sans doute, consiste à prévenir nos compatriotes de ce qui les attend :  Un pays où les Français d’origine européenne seront minoritaires.  Les démographes indépendants prévoient ce basculement pour le milieu du XXIème siècle.

     Est-ce bien cette France-là que vous souhaitez ?

  • Ces Américains qui soutiennent Jean-Claude Gaudin

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    (Capture d'image sur le site de Jean-Claude Gaudin, maire UMP de Marseille)
    Le bon vieux clicheton marseillais. Depuis que Marcel Pagnol a immortalisé la cité phocéenne dans ses œuvres, on imagine, naïvement, qu’ils s’appellent tous Marius, Fanny, Marcel ou autres prénoms qui fleurent bon la Provence de nos grands-parents. Jean-Claude Gaudin, maire UMP sortant et candidat de son parti, n’a cure de cet héritage. Pour lui, les Marseillais s’appelleraient plutôt Jim, John ou Kimberley!
    Affabulation? Pas vraiment. Sur son site de campagne et ses affiches, avec ce slogan à faire vibrer un stade Vélodrome en entier: «La réussite de Marseille vous réussit», à côté de Renaud Muselier (1er en bas à gauche), numéro deux, et de lui-même, des visages. Et à première vue, on s’aperçoit que ces hommes, de femmes et d’enfants n’ont pas l’air très… provençaux. Comme cet homme à droite de Gaudin avec son brushing impeccable, qui ressemble étrangement à un acteur des Feux de l’amour. On sait que Zinédine Zidane, l’enfant chéri de la cité phocéenne en est un grand fan, mais quand même…

    La raison est simple, révélée par Marseille l’Hebdo: tous ces visages sont issues de Getty Images, une banque d’images américaines. L’agence Leaders et opinion, qui a élaboré la campagne de Gaudin, le confirme dans La Provence: «Cela n’a pas d’importance qu’il s’agisse d’Américains. Nous, on ne se pose pas autant de questions: l’essentiel, c’est le message pas les gens

    Les Marseillais apprécieront!

    (Libération 25.02.08)

     

  • La maladie de Gilles de la Tourette

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      LE PARISIEN EXPLOITE LA MISERE HUMAINE

    Le journal Le Parisien n'a pas hésité à diffuser sur Internet une vidéo montrant le Président Sarkozy en pleine crise de coprolalie, un des symptômes les plus douloureux de la maladie de la Tourette dont il souffre en silence depuis des années.

    Samedi, alors que Nicolas Sarkozy salue patiemment les visiteurs du Salon de l'Agriculture, il se retrouve avec une trace de lisier sur le bras droit et un homme âgé lui fait remarquer qu'il risque de le salir.

    Le stress intense de la situation provoque une légère crise de coprolalie que Nicolas arrive cependant à maîtriser douloureusement sans pouvoir empêcher un "casse toi, sale con" de s'échapper de sa bouche, avec toutefois un ton amical et bienveillant.
    (Source: 20minutes.fr.25.02.08. - Blog: Avec Agence - Décalé... pas tant que ça...)
  • Balkaniser les Balkans

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    Photo prise en 1999

      Il paraissait impossible de réduire encore plus l’ ex-Yougoslavie déjà réduite à la portion congrue, mais non: avec la reconnaissance immédiate des USA et de la majorité de l'Union Européenne, la soi-disant indépendance du Kosovo est chose faite. Peu importe que cet acte viole le droit international, la Charte des Nations Unies et les résolutions de son Conseil de Sécurité. Le fait décisif est qu’ainsi l’ont voulu les « faucons-poulets » de Washington avec le soutien d'une portion bien armée de l'OTAN et une ONU qui regardait ailleurs. Les conséquences sont inimaginables et on se souvient de la prophétique phrase d'Otto von Bismacrk à la fin du XIXe siècle : « Si la Grande Guerre éclatera, ce sera par la faute d’une quelconque maudite chose dans les Balkans ». Il en fut ainsi.

     


    L'Espagne et d'autres pays européens ont repoussé l'autoproclamation. Ainsi que la Russie, la Chine, l'Indonésie et d'autres pays avec des mouvements séparatistes que l'exemple pourrait encourager. Même la Turquie s'est plainte: si la sécession du Kosovo est bienvenue, pourquoi n'appuie t-on pas la zone turque de l'île de Chypre? Mais la Russie craint en outre qu'elle ait une portée plus vaste: le faible Kosovo indépendant se soumettrait complètement à la politique des USA qui auraient l'intention d'établir là un autre segment du bouclier anti-missiles afin de renforcer ceux de Pologne et de République Tchèque. Le Kremlin est convaincu qu'il s'agit là d'un cercle dangereux pour la sécurité de la Russie. Ne le sera t-il pas également, à tout moment, pour la sécurité de l'Europe occidentale? Le centre européen permet de surveiller aussi bien à droite qu’à gauche.

    Les USA ont commencé le travail kosovar il y a des années déjà. Belgrade a combattu contre le bras armé des séparatistes serbo-albanais, l'Armée de Libération du Kosovo (UCK), une créature de la CIA, comme Oussama Ben Laden. Cela a été reconnu par l'agence d'espionnage elle-même, qui lui a fournit entraînement, armes et argent, en particulier en 1998 et 1999, peu avant que les USA et l'OTAN bombardent l'ex-Yougoslavie durant 11 semaines. Le Département d'État qualifia officiellement l'UCK de « mouvement insurgé », bien que ses hauts fonctionnaires disaient hors micro qu'il s'agissait de terroristes. Bien sûr Milosevic n'était pas un saint, mais la minorité serbe du Kosovo n'oubliera pas le 17 mars 2004: l'UCK attaqua, tua une vingtaine de civils, brûla toutes les églises orthodoxes et laissa à la rue 60.000 serbo-kosovars. Tout cela dans l'indifférence des forces de paix de l'ONU stationnées dans la capitale Pristina et dans la province.

    W.Bush a félicité chaleureusement le Premier ministre de la nouvelle République kosovar, Hashim Thaci, leader de l'UCK converti en Parti Démocratique du Kosovo (PDK), bien que ses références ne soient pas particulièrement recommandables. « Le PDK, dirigé par Hashim Thaci, a pris le contrôle de beaucoup de municipalités à la suite de la guerre. Le parti a des liens étroits avec le crime organisé dans la province » (The Observer, 29-10-00). « L'UCK est liée à tous les cartels de la drogue connus du Moyen et Extrême-Orient. Interpol, Europol et la plupart des organismes de sécurité et de lutte contre le narco-trafic en Europe possèdent des dossiers des syndicats de la drogue qui conduisent directement à l'UCK », a souligné Michael Levine, un ancien fonctionnaire de la DEA. On estime en outre que Hashim Thaci contrôle de 10 à 15% des diverses activité délictueuses du Kosovo: contrebande d'armes et de cigarettes, vol de voitures, prostitution et autres broutilles.

    De nombreux journaux du monde ont reproduit ces derniers jours une photo célèbre prise en 1999: on y voit le chef terroriste Hashim Thaci, l'observateur de l'ONU au Kosovo et aujourd'hui ministre des Relations Extérieures de France, Bernard Kouchner, Mike Jackson, alors commandant des troupes d'occupation de l' OTAN au Kosovo, Agim Ceku, chef militaire albano-kosovar accusé de crimes de guerre par les militaires canadiens, et le général Wesley Clark, à l'époque commandant suprême de l'OTAN, unissant leurs mains pour jurer qu'ils obtiendraient l'indépendance du Kosovo. Les activités d'Hashim Thaci étaient déjà bien connues.

    Le très français Observatoire Géopolitique des Drogues a informé que l'UCK a aidé à introduire en Europe occidentale de l'héroïne et de la cocaïne pour une valeur annuelle de 2000 millions de dollars. Les agents allemands qui combattent les narco-trafiquants ont affirmé que ceux du Kosovo « lavent annuellement 1500 millions de dollars par l'intermédiaire de 200 banques privées et bureaux de change » (The Washington Times, 4-5-99). Ce sont les alliés de W. Bush dans la prétendue mission d'étendre la démocratie et la liberté dans le monde. Au passage, ce dernier a annoncé qu'il mettra son veto à tout projet de loi qui interdirait aux forces de sécurité usaméricaines d'appliquer la torture. Pourquoi pas.


     

    Source : http://www.pagina12.com.ar/diario/contratapa/13-99491-2008-02-24-html

    Article original publié le 24 février 2008

  • La liberté de pensée n'existe pas à l'Université de Poitiers

    BORDEAUX (Reuters) - Le conseil d'administration de l'université de Poitiers (Vienne) a demandé lundi au président de la République de ne pas y affecter comme professeur Benoît Fleury, l'ancien président d'une organisation universitaire d'extrême droite, le Gud.

     

    "Compte tenu de l'opposition de la communauté universitaire (enseignants-chercheurs, chercheurs, personnels Biatos, étudiants) et afin d'apaiser les tensions, le conseil d'administration de l'université de Poitiers demande au président de la République de ne pas procéder à la nomination et à l'affectation à Poitiers de Benoît Fleury", indique la présidence de l'université dans un communiqué.

    La décision a été prise à l'unanimité.

    Sorti major du concours de l'agrégation 2008 en Histoire du Droit, Benoît Fleury, 31 ans, présida le Gud (Groupe union défense) de 1995 à 2000. Ce groupuscule radical créé en 1968 a été dissout au début des années 2000.

    Environ 150 étudiants et enseignants se sont rassemblés lundi après-midi à Poitiers devant les locaux où se réunissait le conseil d'administration.

    Une pétition contre l'affectation de Benoît Fleury, représentant d'"une droite extrême nauséabonde", selon le texte, a reçu un demi-millier de signatures.

    L'Unef, Sud-Education, le MJS l'ont signée, ainsi que des personnalités comme la députée européenne Bernadette Vergnaud, les députés socialistes Jean-Michel Clément, Catherine Coutelle et Alain Claeys, et Jean-François Macaire, vice-président du Conseil régional de Poitou-Charentes.

    (Le Monde 25.02.08)

  • Sommes-nous devenus la risée de l'Europe?

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    C’est un véritable article au vitriol qu’a publié le quotidien espagnol « El pais » sur Nicolas Sarközy. Le quotidien se moque tellement du chef de l’état qu’on peut légitimement se demander quelle est aujourd’hui l’image de la France dans le monde.

    El Pais n’y va pas avec le dos de la cuillère puisque le quotidien compare Sarkozy à un grand malade : « Les Français ont un problème. Ils croyaient avoir un superprésident, un hyper­dirigeant capable de les sortir de la dépression et de la décadence, et voilà qu’ils ont écopé d’un président comme ils en ont déjà connu beaucoup d’autres : à savoir malade, limité, qu’il faut dorloter et protéger tout en s’organisant pour que la France tourne et que le gouvernement et les institutions fassent leur devoir. Nicolas Sarkozy est d’évidence atteint d’une hypertrophie probablement incurable. « 

    Pire : El Pais en vient même à se demander si la France n’a pas élu un monarque en mai dernier : « Il s’est installé sur le trône élyséen porté par son ambition personnelle et sa conception égotique de la présidence : il a par le fait encore accru les pouvoirs de la présidence. Et, une fois parvenu à ses fins, il s’est consacré à lui-même, comme un ado narcissique obnubilé par ses sentiments et ses plaisirs. Certes, le pouvoir peut en apporter beaucoup, mais la prudence conseille de ne pas trop en faire étalage. Sarkozy le téméraire fait tout le contraire et se vautre dans l’exhibitionnisme. »

    Enfin, concernant la vie privée du chef de l’état et son récent mariage avec Carla Bruni, la comparaison qu’entreprend « El Pais » parait audacieuse : «  Il n’a pleinement triomphé que dans le rôle de sultan, seigneur en son sérail, paré des atours qui passionnent un certain public – et manifestement aussi ses pairs. Mais ce triomphe-là a le don de déprimer beaucoup de Français car il rabaisse la République au niveau de la principauté de Monaco. »

     
  • Nouveau revers pour Dati et Sarközy: la rétention de sûreté

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    Vincent Lamanda et Nicolas Sarközy en mai 2007 

    Appelé à la rescousse par Nicolas Sarközy, le premier président de la Cour de cassation a accepté de se pencher sur la question de la rétention de sûreté mais a fermé la porte à toute remise en cause de la décision du Conseil constitutionnel, qui en a rejeté la rétroactivité.

      Le premier magistrat de France, Vincent Lamanda , "a accepté le principe d'une réflexion sur le problème de la rétention de sûreté et de la protection des victimes, mais il est bien évident qu'il n'est pas question de remettre en cause la décision du Conseil constitutionnel", a expliqué lundi Vincent Vigneau, chargé de mission de la première présidence.

    Le Conseil constitutionnel a estimé jeudi que la rétention de sûreté "ne saurait être appliquée à des personnes condamnées avant la publication de la loi" ou "pour des faits commis antérieurement" à cette publication.

    Ainsi, les premières rétentions de sûreté ne pourraient être prononcées que dans 15 ans au minimum. Le principe de l'enfermement à vie dans des centres spécialisés des criminels réputés les plus dangereux, après l'expiration de leur peine, n'est en effet applicable qu'aux détenus condamnés à plus de 15 ans.

    Un camouflet pour l'Elysée qui a réagi dès vendredi soir: "l'application immédiate de la rétention de sûreté aux criminels déjà condamnés (...) reste un objectif légitime pour la protection des victimes". Le chef de l'Etat a donc demandé à Vincent Lamanda "de faire toutes les propositions nécessaires pour l'atteindre", avait alors annoncé son porte-parole, David Martinon, relayé le lendemain par le président lui-même au Salon de l'Agriculture.

    "On ne contourne pas la décision du Conseil constitutionnel", "il s'agit pour nous d'améliorer" le projet de loi "sans remettre en cause la décision du Conseil constitutionnel", a expliqué lundi matin la garde des Sceaux, Rachida Dati. Elle a fait valoir que, sur la base de propositions de M. Lamanda, les modalités pourraient être "ajustées" ou "modifiées par la voie d'une circulaire, d'un décret ou peut-être par la loi".

    La fin de non-recevoir affichée lundi par Vincent Lamanda était pourtant plus que prévisible, dès lors que l'article 62 de la Constitution stipule que "les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours" et "s'imposent aux pouvoirs publics et à toute autre autorité administrative et juridictionnelle", Cour de cassation comprise.

    Il n'est pas rare que le gouvernement ne soit pas satisfait par les décisions du Conseil constitutionnel, note pour sa part Frédéric Rolin, professeur de droit public à Paris X-Nanterre.

    Mais, ajoute-t-il, "c'est la première fois qu'on saisit officiellement une autorité pour lui dire "Trouvez-moi un moyen de dire exactement le contraire de ce que vient de dire le Conseil constitutionnel". Ça, je n'ai jamais vu, ça ne s'est jamais fait dans des termes aussi frontaux."

    "Le Conseil constitutionnel a dit non de manière absolue et on cherche à rayer ce non de la carte", s'étonne l'expert, qui parle d'un comportement d'enfant "capricieux: "on ne me donne pas ce que je veux, donc je trépigne".

    Côté UMP, on tentait lundi de calmer le jeu. En saisissant M. Lamanda, Nicolas Sarközy ne voulait que "vérifier les modalités juridiques d'application" de la rétention de sûreté, a affirmé le porte-parole, Yves Jego.

    M. Lamanda, lui, s'il n'a pas suivi le conseil de l'ancien garde des Sceaux socialiste Robert Badinter, de "refuser" cette mission, a veillé à en tracer les limites.

    Selon une source judiciaire, la mission de conseil de ce haut magistrat, réputé à droite mais reconnu pour son indépendance, devrait durer trois mois.

    AFP - 25.02.08

  • Qui est Misha Defonseca?

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    Mathilde Goffart, la jeune actrice belge qui incarne Misha Defonseca

    «Survivre avec les loups» Drame de Véra Belmont avec Mathilde Goffart, Yaël Abecassis, Guy Bedos, Michèle Bernier. Durée : 1 h 58

    Juive russo-allemande, née en Belgique, Misha Defonseca est une rescapée de la Shoah au destin singulier. Partie de Bruxelles, sa ville natale, à la recherche de ses parents, déportés par les nazis, elle a traversé, seule, l'Europe et a été recueillie par des loups. Le récit autobiographique de son périple, Survivre avec les loups (Éditions XO), est porté à l'écran par Véra Belmont.

    1941: fille de Reuven (joué par Benno Fürmann), juif allemand, et de Gerusha (Yaël Abecassis), juive russe, Misha (Mathilde Goffart) a 7 ans lorsque ses parents sont déportés. Placée dans une famille qui la martyrise, elle trouve refuge chez Ernest (Guy Bedos) et Marthe (Michèle Bernier), de braves paysans qui sont arrêtés par la police française pour avoir réalisé de faux papiers. Seule, livrée à elle-même, Misha décide de partir vers l'est à la recherche de ses parents. Elle s'oriente à l'aide d'une petite boussole offerte par Ernest. Pendant quatre ans, elle va parcourir la Belgique, l'Alle­magne, la Pologne et arriver jusqu'en Ukraine. Elle vit dans les forêts, à l'abri de la fureur des hommes, volant de la nourriture et des vêtements sur son passage. Blessée, morte de froid et de malnutrition, elle est sauvée par un couple de loups qui l'intègrent à leur meute.

    Misha Defonseca a aujourd'hui 74 ans. C'est une grande dame blonde aux yeux clairs, chaleureuse, toujours intrépide, le verbe haut, des bagues à tous les doigts et un rire cristallin. Émue, elle passe sa main dans la cheve­lure poil de carotte de Mathilde Goffart, la gamine belge qui l'incarne à l'écran. Guy Bedos, qui campe Ernest, le juste qui l'a recueilli enfant, vient la saluer avec respect. Elle sort alors une pochette en soie indienne dont elle extrait un minuscule coquil­lage : la fameuse boussole donnée par Ernest qui lui a permis de trouver l'Est et son chemin.

    Exorciser ce drame

     

    «C'est mon plus précieux talisman , mon porte-bonheur, avoue Misha Defonseca. Sans cette petite boussole, je ne serais peut-être pas là pour voir mon histoire à l'écran. Véra Belmont a fait un travail d'adaptation admirable. Je me retrouve complètement dans le film. Mon côté “petit soldat” capable de s'adapter et de se débrouiller pour survivre, ma relation avec les loups, les enfants échappés des ghettos polonais rencontrés sur ma route, fusillés par les nazis, le jeune Russe qui m'a secouru en Ukraine… tout est rigoureusement exact. Véra Belmont a aussi trouvé un acteur allemand, Benno Fürmann, pour jouer le rôle de mon père, qui lui ressemblait étonnamment.»

    Soixante ans plus tard, Misha Defonseca a exorcisé ce drame à travers son livre. Elle conserve toujours au fond d'elle-même les blessures du passé: «Lorsque je suis partie sur les routes, j'avais l'espoir que j'allais retrouver mes parents et qu'ils seraient fiers de moi, avoue-t-elle. J'ai ensuite poursuivi mon chemin pour ne pas les trahir . J'étais une révoltée, détestant l'injustice. Je n'ai jamais porté l'étoile jaune. Sans ce caractère insoumis, je n'aurais probablement pas pu aller au bout de ce voyage.»

    À son arrivée en Ukraine, elle apprend que Bruxelles est libéré. Elle rentre en Belgique: «Seule, sans argent et sans parents, j'ai vécu dans la rue. Si, durant mon périple à travers l'Europe, je n'ai jamais été malade, je me suis tout de suite retrouvée à l'hôpital, atteinte de tous les maux. C'est là qu'Ernest, qui s'occupait des enfants des rues m'a retrouvée. Nous ne nous sommes plus quittés jusqu'à sa mort, un an plus tard. Devenue institutrice, je suis partie enseigner au Congo belge. Rentrée en Belgique, j'ai fait toutes sortes de petits boulots. En 1968, j'ai rencontré Maurice, mon mari. Après cinq ans passés en Hollande, je vivais toujours dans la crainte que le nazisme recommence. En 1985, mon mari et moi avons émigré aux États-Unis pour couper avec mon passé trop douloureux.»

    Misha Defonseca vit à présent dans une petite maison au fond des bois, au milieu du Massachusetts, où elle élève toutes sortes d'animaux, des chats, des chiens, des putois, des renards, des coyotes, des crabes et des bernard-l'hermite dans un terrarium.

  • Fantastique Allemagne...

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    Le lac de Königssee l'hiver dans la brume

  • Raul succède à Fidel: la dictature rouge en famille

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    QUE DE SANG SUR LEURS MAINS!

    Son "rival", le vice-président Carlos Lage, avait peu de chance de l'emporter. Le favori Raul Castro, 76 ans, a été désigné dimanche par la nouvelle Assemblée pour remplacer à la présidence de Cuba son frère Fidel, 81 ans. Ce dernier a renoncé mardi à briguer un nouveau mandat à la tête de l'Etat communiste, après 49 ans de pouvoir sans partage.

    La surprise est venue d'ailleurs. L'Assemblée a désigné au poste de vice-président, non pas l'actuel vice-président, mais l'idéologue du Parti communiste José Ramon Machado Ventura, ancien compagnon d'armes des frères Castro âgé de 77 ans. Les commentateurs s'attendaient à voir le poste de "numéro deux" revenir à Carlos Lage, 56 ans, artisan de réformes économiques limitées dans les années 1990. La désignation de Machado laisse penser que les changements à attendre ne seront pas spectaculaires.

    Fidel "consulté" sur les  "décisions majeures"

    Dans son premier discours devant le Parlement, Raul Castro a annoncé qu'il "assumait la responsabilité" de la succession confiée par son frère qui est "unique", "irremplaçable". Il continuera donc à le "consulter" pour les "décisions majeures". "Je sollicite que cette Assemblée, comme organe suprême de l'Etat, sur les décisions de grande importance pour l'avenir de la nation, surtout celles liées à la défense, la politique étrangère et le développement économique du pays me permette" de consulter Fidel Castro, a déclaré Raul Castro. Soumise à un vote immédiat, la proposition a été approuvée à l'unanimité à main levée par l'Assemblée sous les applaudissements.

    Le nouveau président a aussi dit étudier "la mise en oeuvre des idées de Fidel sur la réévaluation progressive et prudente du peso cubain". Cuba vit dans un système de double monnaie, le peso cubain "ordinaire" et le peso convertible, 25 fois plus élevé, indispensable pour nombre de produits de première nécessité. Les salaires sont payés en pesos cubains ordinaires qui en moyenne s'élèvent à l'équivalent de 12 à 15 dollars.

    L'attente des pays occidentaux

    Le président du Venezuela, Hugo Chavez, grand ami de Fidel Castro, a été le premier chef d'Etat à féliciter dimanche le nouveau président cubain. Qui à son tour l'a appelé pour saluer le peuple et les Forces armées du Venezuela. Un entretien retransmis en direct à la radio et télévision vénézuéliennes.

     Les pays occidentaux, Washington en tête, attendent du nouveau président cubain qu'il démocratise un régime communiste monolithique, en commençant par la libération des quelque 240 prisonniers politiques. Dimanche, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, évoquant "l'héritage de cinq décennies de tyranie", a pressé La Havane "d'entamer un processus de changement démocratique pacifique." Dans son discours, Raul Castro a qualifié "d'injurieuses" et ouvertement interventionnistes" ces déclarations. Plus tard, le responsable américain du département d'Etat chargé de l'Amérique latine, Tom Shannon, a jugé que la nomination de Raul Castro représentait "un potentiel de changement" pour Cuba.

    Tout en promettant des changements à Cuba pour relever son économie étouffée par la bureaucratie et un dur embargo américain, Raul Castro avait toutefois prévenu : rien de "spectaculaire". En politique, il oeuvrera à maintenir la continuité du régime et l'héritage de son frère, malgré les appels à la démocratie et à la libération des prisonniers politique de la communauté internationale et de la dissidence. Le vieux chef révolutionnaire avait déjà dû céder les rênes du pouvoir à son frère Raul, ministre de la Défense depuis 1959, il y a 19 mois, après une violente hémorragie intestinale et plusieurs opérations qui l'ont fait passer entre la vie et la mort.

    LCI.fr 24.02.08

  • "SURVIVRE AVEC LES LOUPS": UNE GIGANTESQUE ESCROQUERIE?

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    MENSONGE ?
     Une petite fille de 8 ans parcourt l'Europe nazie à la recherche de ses parents.Elle s'appelle Misha. Elle est juive. Son père et sa mère viennent d'être déportés. Elle ne sait qu'une seule chose : ils sont à l'est. A l'aide d'une simple petite boussole, elle quitte sa Belgique natale et rejoint l'Ukraine à pied, traversant l'Allemagne et la Pologne, dans l'espoir de les retrouver.Pour survivre, elle vole de la nourriture et des vêtements.Pour survivre, elle évite les hommes et leur violence.Pour survivre, elle intègre une meute de loups. Et devient l'une des leurs.
    Note de voxnr.com : cet article est paru sur le site sioniste Regards. Sa lecture s'impose pour comprendre ce qu'il en est de la sidération de nos peuples face à certains faits, aussi invraisemblables puissent-ils être...

    Edité en 18 langues et vendu à plusieurs millions d'exemplaires, objet du film "Survivre avec les loups", de Véra Belmont, le livre de Misha Defonseca ou « la vraie histoire d’une rescapée de la Shoah » pourrait refaire parler de lui. Pour l’historien de la déportation Maxime Steinberg et le spécialiste des enfants-loups Serge Aroles, « il s’agit tout simplement d’une escroquerie ! ». L’éditrice elle-même vient de se désolidariser de l’auteur…

    Déjà en 2005, dans un article de Regards (n°601) consacré à l’auteur, nous demeurions avec plusieurs questions sans réponse. Près de trois ans plus tard, et après un succès médiatique et public unanime, nous avons souhaité revenir sur ce qu’il conviendrait peut-être d’appeler aujourd’hui « une des grosses manipulations de l’Histoire ».

    C’est en tout cas l’avis que partagent Maxime Steinberg, historien belge de la Shoah, et Serge Aroles, auteur de L’Enigme des enfants-loups (Publibook) qui analyse le phénomène sur sept siècles, par la consultation d’archives et un minutieux travail de terrain. « Le cas de Misha Defonseca ne figure pas dans mon livre, il était tellement délirant que je ne m’y suis pas attardé, pensant que tout le monde s’en rendrait vite compte » confie le spécialiste, encore stupéfait de l’ampleur prise par les événements. Et blessé d’être aujourd’hui repris par des sites extrémistes pour dénoncer « le business de l’Holocauste » !

    « Des sites tels que www.loup.org, ou liés à la nature m’ont d’abord contacté pour analyser le cas de Misha Defonseca » explique-t-il. « J’ai ensuite tenu à prévenir les médias qui avaient accrédité cette supercherie (Le Monde, Le Nouvel Obs, Le Figaro, etc.), mais ils n’en ont pas tenu compte, craignant sans doute, comme je l’ai été, d’être traités d’antisémites ».

    Si le livre et le film, qui disent s’inspirer d’une histoire vraie, ont reçu tous les éloges, quelques éléments semblent en effet suffire à en contester l’authenticité.

    Enfant-loup : Serge Aroles est formel. « La louve en mal d’adoption peut présenter une « grossesse nerveuse » et se retrouver les mamelles gorgées de lait. Il est très probable, par accident statistique, que des nourrissons, cachés en forêt à la suite de guerres, famines ou abandon, aient pu être allaités sur une courte durée. Mais cela ne concerne que les nourrissons. Et si cela a sans aucun doute alimenté le mythe des enfants-loups, Mowgli n’existe pas ! Quand Misha Defonseca explique qu’une louve l’a réprimandée parce qu’elle urinait comme un mâle en levant la patte, ou qu’elle s’est retrouvée à faire du baby-sitting dans la meute, personne n’est allé si loin dans le délire ».

    Déportation : Maxime Steinberg rappelle que les déportations juives ont commencé en Belgique le 4 août 1942. « Il n’y a donc aucune raison pour les Juifs de se cacher ou de fuir au printemps 41, Misha Defonseca anticipe les faits d’un an et demi ! En plus, elle part « à l’Est » alors qu’il s’agira du nord de l’Allemagne ! ». Avant de s’étonner du refus de l’auteur de révéler son identité : « A la limite, on pourrait croire qu’elle s’invente une filiation juive ! La démarche des victimes a toujours été de faire reconnaître la déportation des leurs en présentant les « transport list ». Cacher son vrai nom n’a aucun sens lorsqu’on revendique un rattachement à cette persécution. Sa traversée de l’Europe sans assistance, sinon celle des loups, est tout aussi invraisemblable. C’est symptomatique d’une manière de refuser la singularité de ce qui est arrivé aux Juifs pour entrer dans une singularité encore plus forte et totalement fantasmée ».

    Le Pont d’Anderlecht : Loin d’être un détail de l’histoire, le pont constitue un élément majeur dans le récit de Misha Defonseca. C’est de lui que dépendra sa fuite « vers l’Est » pour retrouver ses parents. Serge Aroles, à l’époque à Bruxelles, s’est rendu sur place pour vérifier ces informations. « Le dentiste qui l’aurait recueillie et menacé de la livrer aux Allemands n’a jamais existé. Pas plus que ce pont bombardé qu’elle décrit minutieusement. Les archives ne mentionnent qu’un pont saboté en 40, rien de plus. Aucun pont n’a été bombardé entre 1941 et 1943 à cet endroit ».

    La liste des « aberrations » dressée par Serge Aroles est encore longue, telle cette boussole qui indique inexorablement le ghetto de Varsovie à l’aller, et Anderlecht au retour. La facilité avec laquelle Misha aurait encore traversé le Danube, serait entrée et ressortie du ghetto, et aurait parcouru quelque 6.000 kms !

    Alors que nous écrivons ces lignes, son éditrice américaine, suite à une longue querelle judiciaire et financière finalement perdue, diffuse sur Internet l’extrait d’un registre de l’année scolaire 1943-1944, attestant qu’à l’époque où l’héroïne (de son vrai nom Monique Dewael !) se disait dans les forêts de Pologne, adoptée par une meute de dix loups, elle était en réalité scolarisée à Schaerbeek ! Un document accablant, accompagné de l’extrait d’acte de baptême catholique de « Misha », née en 1937 à Etterbeek, et aucunement juive, ni de père, ni de mère… Reste à espérer que son récit ne rentre définitivement dans la mémoire collective. Et que la réflexion sur l’enseignement de la Shoah se poursuive car ce genre d’affabulation ne sert qu’une seule cause : celle des négationnistes.
    (Voxnr - 21.02.08)

  • "Pauvre con!" La honte et la polémique!

    Le Président de la République fait honte à la France et fait rire de lui! Il perd le contrôle de ses nerfs et répond comme un voyou à un quidam qui refuse de lui serrer la main!

    Réactions diverses:

     En visite samedi matin au Salon de l'agriculture, Nicolas Sarközy a mené la visite au pas de charge, à peine plus de deux heures, alors que son prédécesseur Jacques Chirac pouvait y rester plus de six heures. Mais au-delà d'un discours sur la refondation des modalités de mise en oeuvre de la Politique agricole commune (PAC), c'est surtout l'algarade avec un visiteur que l'on retiendra de cette visite.

    La scène, filmée et diffusée depuis samedi soir sur notre site internet, montre le chef de l'Etat en train de s'abondonner à un écart de langage auprès d'un visiteur qui refusait de lui serrer la main : «Touche moi pas, tu me salis», lui dit ce visiteur.

    «Casse-toi alors, pauvre con !», lui répond Nicolas Sarközy, rappelant ainsi son échange vigoureux avec un marin-pêcheur au Guivilnec (Finistère), en novembre dernier.

    Dimanche soir, la vidéo du Parisien.fr avait été consultée plus de 800.000 fois ! (Vidéos également sur Youtube et DailyMotion)

    Dans la classe politique, l'incident suscite en tout cas des réactions vives et passionnées. A l'image de l'ancien garde des sceaux Robert Badinter qui, sur France Inter, a estimé que «la présidence de la République est une fonction qui appelle de la part de celui qui l'exerce réserve, distance et modestie. Vous n'empêcherez jamais ces provocations et ces insultes. Vous devez vous préparer à avoir la réponse convenable tout de suite».

    Dans le même registre, le député PS Jean-Christophe Cambadélis a estimé dimanche soir sur son blog que «tout semble indiquer symboliquement que Nicolas Sarközy ne se maîtrisant pas, ne maîtrise pas la situation». Le premier secrétaire du PS, François Hollande, a jugé de son côté «insupportable», dimanche sur Canal +, que «le président ne soit pas exemplaire», jugeant qu'il manque «à tous ses devoirs».

    A droite, les avis sont forcément différents. Invité du Grand rendez-vous Europe 1/TV5 Monde/Le Parisien-Aujourd'hui en France, Jean-Pierre Raffarin a affirmé pour sa part qu'il s'agissait «d'un dialogue privé, d'homme à homme, direct et viril». «Je ne commente que le dialogue politique, c'est un dialogue privé, d'homme à homme», selon le vice-président de l'UMP

     Pour Raffarin, la grossièreté est virile!

    Ami de trente ans de Nicolas Sarközy, Brice Hortefeux, le ministre de l'Immigration, a lui aussi volé au secours de son patron, prétextant sur BFM TV que «les hommes politiques, ce ne sont pas des carpettes sur lesquelles on doit systématiquement s'essuyer les pieds», avant d'ajouter : «Nicolas Sarkozy s'est exprimé de manière à ce que son interlocuteur le comprenne, eh bien moi je trouve ça très bien que le président de la République s'exprime comme chaque Français». 

    Encore plus maladroit dans la défense de "son" président: non, "chaque Français" ne s'exprime pas ainsi! - Quel mépris, au passage, pour le peuple de France! - On s'en souviendra...

     

  • Selon que vous serez Carla ou Valérie...

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     Nouvelles photos topless de Valérie Bègue sur une plage de La Réunion dans le dernier n° de CHOC: Geneviève de Fontenay jubile et crie au scandale: " cette fille manque de toute dignité!"
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    VOGUE/DT - février 2008 - deuxième photo parmi les moins osées...
    Carla Bruni, épouse du président de la République française, "Première dame de France"!
    Mme de Fontenay n'oserait pas lui dire "qu'elle manque de toute dignité"! Car elle est riche et puissante!

  • Sarközy est-il encore digne de la fonction présidentielle?

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    (Photo Nordenstar)

    Insulte lancée à un visiteur au salon de l'Agriculture, débat autour d'une loi controversée: le chef de l'Etat Nicolas Sarközy est accusé par ses opposants de remettre en cause la fonction présidentielle, tant par son style que sa pratique institutionnelle.

     Une vidéo mise en ligne sur Internet dans la nuit de samedi à dimanche, montrant le chef de l'Etat traiter de "pauvre con" un homme qui refusait de lui serrer la main au salon de l'Agriculture, a suscité de vives critiques de la part de l'opposition.

    Le chef de file des socialistes François Hollande a jugé "insupportable" que "le président ne soit pas exemplaire", estimant qu'il ne devait "pas se comporter comme n'importe quel citoyen".

    En tant que président de la République, "on ne rentre pas dans un conflit avec quelqu'un qui ne vous serre pas la main", a-t-il souligné.

    Le secrétaire général de l'Union pour un mouvement populaire (UMP, au pouvoir) Patrick Devedjian a réagi à ces critiques en dénonçant la "mauvaise foi" de ceux qui reprochent à la fois au chef de l'Etat français "une dérive monarchique" et un "manque de majesté".

    Cet épisode est intervenu en pleine polémique autour de l'application d'une loi controversée sur la rétention de sûreté, alors que le président français connaît une forte chute de popularité, à deux semaines d'élections municipales redoutées par la majorité.

    Nicolas Sarközy est accusé par la gauche et le monde judiciaire de mettre à mal "l'Etat de droit" en tentant de "contourner" l'avis du Conseil constitutionnel, qui a refusé l'application immédiate d'une loi permettant l'enfermement à vie de criminels susceptibles de récidiver.

    Détonateur de ce tollé: la demande faite par le chef de l'Etat au premier président de la Cour de cassation, plus haute juridiction de l'ordre judiciaire en France, de lui soumettre "toutes les propositions nécessaires" en vue d'une application sans délai de la loi.

    Le chef de file des socialistes à l'Assemblée nationale Jean-Marc Ayrault a aussitôt dénoncé une "stupéfiante atteinte à l'Etat de droit". La Conférence des bâtonniers, représentant les avocats français, a également critiqué "une violation du respect dû aux principes constitutionnels", tandis qu'un syndicat de magistrats s'alarmait d'un "coup de force inacceptable".

    Le chef de l'Etat, qui avait voulu cette loi après des faits divers dramatiques, dont le viol d'un petit garçon par un pédophile récidiviste en 2007, a réaffirmé samedi que l'important était "qu'on ne laisse pas des monstres en liberté après qu'ils ont purgé leur peine".

    L'algarade entre Nicolas Sarközy et un visiteur du salon de l'Agriculture, une séquence de 45 secondes, a été visionnée dimanche par des centaines de milliers d'internautes.

    Le 6 novembre, une altercation avait déjà opposé le président français à un marin-pêcheur du Guilvinec qui, perché sur une terrasse de la criée du port, l'avait invectivé. M. Sarközy lui avait demandé de descendre s'expliquer. "Si je descends, je te mets un coup de boule", avait répliqué le jeune homme, sautant une barrière avant d'être arrêté par les services de sécurité.

  • "Je veux un procès, je veux la vérité" déclare Dominique de Villepin

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    Dominique de Villepin le 23 février 2008

    "Je veux un procès" car "je veux la vérité" a déclaré dimanche sur Canal+ l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin affirmant avoir été "sali" dans l'affaire Clearstream où il est mis en examen.

    "Je veux un procès, pour la vérité et pour la justice. J'apporterai la vérité des choses, l'ensemble des victimes y ont droit" et "c'est un combat que je veux mener", a-t-il affirmé.

    M. de Villepin a estimé avoir "été sali" et a mis en cause "l'instruction qui a été faite par la rumeur". Il a notamment cité "un DVD crypté" trouvé lors d'une perquisition à son domicile sur lequel "au terme d'une enquête extrêmement longue et coûteuse" on a trouvé "mes discours diplomatiques".

    Il a également cité la découverte d'un ordinateur "dans les sables à Beyrouth". "Cet ordinateur devait m'accabler, il ne contient rien qui me concerne", a-t-il affirmé.

    "Je veux savoir deux choses dans cette affaire, qui a falsifié les listings et pourquoi? et je veux savoir aussi qui a instrumentalisé le dossier, qui a fait pression sur ce dossier", a-t-il lancé.

    "Ce n'est pas une affaire politique, c'est une affaire financière et industrielle" a-t-il assuré.

    Les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons ont notifié vendredi la fin de leur enquête sur l'affaire de dénonciation calomnieuse Clearstream, dans laquelle l'ancien Premier ministre est mis en examen. Ils le soupçonnent d'avoir participé à une tentative de déstabilisation en 2004 de l'actuel chef de l'Etat, Nicolas Sarközy, partie civile dans le dossier.

     

  • OPERATION "DES RADIOS POUR LE KOSOVO"

    Si vous voulez vraiment aider les Serbes du Kosovo et la Métochie, lisez ce qui suit : « Solidarité Kosovo » a décidé de venir en aide en urgence aux populations serbes vivant dans les enclaves du Kosovo. Depuis l’indépendance du Kosovo et de la Métochie, les familles des enclaves* serbes sont les personnes les plus exposées aux risques et les plus isolées.

    Pour garantir la sécurité de ces villages il y a un besoin urgent de liaison radio qui permettrait de relier les différentes maisons des enclaves ainsi que les différentes enclaves entre elles. L’association « Solidarité Kosovo » a donc décidé d’apporter du matériel de télécommunication au Kosovo et la Métochie dans les jours à venir.

    Cette action d’envergure permettra de sécuriser autant de familles que nous pourrons acheter d’appareils. Chaque appareil est un relais grâce auquel les personnes isolées vont être prévenues des attaques ennemies. Chaque appareil peut sauver la vie d’une famille.

     

    Pour réaliser cette action exceptionnelle nous avons besoin de l’aide de chacun d’entre vous. Un appareil de télécommunication coûte cher et les familles à fournir sont nombreuses. Nous vous demandons donc de vous mobiliser, de mobiliser vos amis, votre famille et de faire parvenir un don le plus rapidement possible à l’association « Solidarité Kosovo ». Une aide, aussi faible soit-elle devient une fortune quand plusieurs centaines voir milliers de personnes se mobilisent. POUR NOUS AIDER : - chèque à l’ordre de « Solidarité Kosovo » à l’adresse suivante : Solidarité Kosovo BP 15 38560 JARRIE (Nous rappelons que chaque don donne droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 % du montant du don)

     

    - Virement bancaire : Code BIC : CEPAFRPP382 Code IBAN : FR76 1382 5002 0008 7707 2878 125 - Transmettez ce communiqué, informez les gens autour de vous du drame qui se joue en Serbie. Nous vous remercions par avance de votre générosité au nom des familles serbes du Kosovo et de la Métochie. Arnaud Borella *enclave : village serbe, situé dans une zone occupée par des Albanais, duquel on ne peut sortir sans escorte militaire de la KFOR. www.solidarité-kosovo.com

     

    contact@solidarite-kosovo.com

     

    Solidarité Kosovo - BP 15 - 38560 JARRIE - France

    Communiqué de TERRE ET PEUPLE - Pierre Vial - 24.02.08