Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1905

  • Scandaleux achat de "silence"...

    415952610.jpg
    DGS tout sourire...

    Révélés par l'hebdomadaire Marianne à paraître samedi, les deux accords conclus entre DGS et l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) ont été négociés respectivement début novembre et fin décembre, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.

    Dans la soirée, l'UIMM a confirmé qu'"une transaction a été signée début décembre 2007 pour mettre fin à des différents existant entre les parties. Dans le cadre de cette transaction, un montant de 1,5 million d'euros bruts, soumis à cotisations sociales et à impôts, a été versé à Denis Gautier-Sauvagnac".

    Selon Marianne, un second accord "garantit à M. Gautier-Sauvagnac que toutes les condamnations éventuelles liées à la procédure judiciaire en cours seront financièrement prises en charge par l'UIMM".

    L'UIMM affirme de son côté avoir, après une décision du bureau "à l'unanimité", signé un accord avec DSGS "au terme duquel l'UIMM assumerait les seules éventuelles conséquences fiscales" pour M. Gautier-Sauvagnac de l'affaire des retraits suspects.

    Ce dernier pourrait en effet faire l'objet d'un redressement fiscal pour avoir perçu des primes non-déclarées sur les fonds prélevés en espèces des caisses de l'organisation patronale

    Selon une source proche du dossier, ces accords, négociés avec Michel de Virville, mandaté par le bureau de l'union patronale, auraient pour objectif de s'assurer du silence de M. Gautier-Sauvagnac dans le dossier, pour lequel il a été mis en examen le 15 janvier, notamment pour "abus de confiance".

    Quelque 19 millions d'euros ont au total été retirés entre 2000 et 2007 sous son autorité. Les enquêteurs soupçonnent que la majeure partie de ces sommes a pu servir au financement occulte de syndicats.

    Denis Gautier-Sauvagnac n'en dit rien et se contente d'affirmer qu'il avait procédé, comme ses prédécesseurs, "à des remises de fonds aux représentants des organismes participant à la vie sociale du pays"

    "Je n'ai sur ce sujet aucun commentaire à faire", a déclaré à l'AFP Me Jean-Yves Le Borgne, avocat de DGS.

    Ces deux contrats n'ont pas été versés au dossier instruit par le juge financier Roger Le Loire, selon des sources judiciaires.

    Selon une source proche du dossier, ils pourraient conduire la justice à envisager des poursuites contre l'organisation en tant que personne morale pour "complicité" des chefs reprochés à M. Gautier-Sauvagnac.

    L'ancien président du patronat de la métallurgie reste délégué général de l'organisation et continue de percevoir un salaire d'environ 20.000 euros par mois. Il a annoncé le 11 décembre qu'il quitterait l'UIMM en 2008.

    Selon Marianne, le contrat conclu en novembre stipulerait qu'il "quittera ses fonctions de délégué général au plus tard le 31 janvier 2009".

    Dans ce dossier, le délégué général adjoint de l'UIMM, Dominique de Calan, a lui aussi été mis en examen le 14 février pour complicité et recel d'abus de confiance.

    Selon une source proche du dossier, il pourrait avoir conclu des accords similaires à ceux de Denis Gautier-Sauvagnac, une affirmation démentie de source proche de l'UIMM.

    (AFP 28.02.08)

  • VIDEO Rama Yade défend le "Malodore"!

    http://www.dailymotion.com/video/x4j80o_rama-yade-justifie-lutilisation-du_politics

  • 33%!

    Le chef de l'Etat a perdu en un mois 4 points de bonnes opinions à 33%, à 22 points derrière Fillon, selon l'institut CSA.

    Nicolas Sarközy poursuit sa dégringolade dans l'opinion publique, perdant en un mois 4 points de bonnes opinions à 33% et se retrouvant distancé de 22 points par François Fillon, le record de la Vème République entre un président de la République et un Premier ministre, selon CSA.

    Selon un sondage réalisé pour l'hebdomadaire Valeurs actuelles à paraître vendredi, un Français sur 3 seulement (33%, soit -4 par rapport à janvier) juge que l'action du chef de l'Etat «va dans le bon sens». Ceux ayant une opinion inverse sont 61%, soit un bond de 9 points par rapport au mois dernier.

    En revanche, l'opinion sur l'action du Premier ministre se bonifie : les Français sont 55% (+6) à juger qu'elle «va dans le bon sens». 32% (-1) sont d'un avis inverse. L'écart de bonnes opinions entre le président de la République et son Premier ministre atteint 22 points dans cette enquête.

    C'est le record de la Vème république entre les deux têtes de l'exécutif au détriment du chef de l'Etat. Il a été établi au printemps 1993 entre un François Mitterrand à bout de souffle et son tout nouveau premier ministre, Edouard Balladur. C'était le début d'une période de cohabitation, la gauche venant de subir une défaite historique aux législatives.

    Sur presque tous les tableaux, M. Sarközy rassemble une majorité d'opinions négatives. Les personnes interrogées sont beaucoup plus nombreuses (56%, soit un bond de 11 points) à estimer que M. Sarkozy «incarne mal la fonction présidentielle». 41% (-7) jugent qu'il l'incarne bien. 50% (+10) considèrent qu'il «ne fait pas ce qu'il faut pour réformer la France». 45% (-6) sont d'un avis contraire.

    Pour 65% (+8), le président «ne fait pas ce qu'il faut pour rassembler la France». 32% (-5) jugent le contraire. Seule question posée par CSA où M. Sarkozy garde une majorité positive : 65% (inchangé) considèrent qu'il «défend bien la France à l'étranger».

    La gauche ne prospère pas sur ce désamour : 51% estiment que le PS ne ferait ni mieux ni moins bien que la politique actuelle. 24% pensant qu'il ferait mieux et 21% plus mal.

    Sondage CSA réalisé par téléphone le 20 février auprès de 1003 personnes de 18 ans et plus (Méthode des quotas). Notice complète disponible auprès de la commission nationale des sondages.

    (28.02.08)

  • La "Bête de Jersey"

    537979626.gif
    L'orphelinat dans l'île anglo-normande de Jersey

    Ancien orphelinat de l'île de Jersey, la bâtisse en pierre du Haut-de-la-Garenne était devenue une auberge de jeunesse depuis 2004. Elle avait même servi de décor à la série policière anglaise « Bergerac ». Mais, depuis samedi et la découverte d'un crâne d'enfant dans une cave murée, c'est devenu la maison de l'horreur.

    A Saint-Martin, l'un des petits villages de l'île, les policiers locaux sont peut-être en train d'exhumer plusieurs décennies de viols et de meurtres sordides.

    Sévices réguliers, chambres de torture

    C'est en novembre 2007 que d'anciens pensionnaires du Haut-de-la-Garenne révèlent aux policiers des faits de violences sexuelles et de maltraitances commis depuis les années 1960 jusqu'à la fin des années 1980 dans cet orphelinat devenu ensuite un centre d'accueil pour enfants en difficulté. Après une première phase d'enquête, où les policiers recueillent déjà de nombreux témoignages accablants, ils décident de fouiller la maison. Samedi, un des chiens spécialisés les amène jusqu'à une cavité murée où ils découvrent le crâne d'un enfant. Depuis, les chiens pisteurs auraient également « marqué » au moins sept autres endroits dans les sous-sols de l'ancien orphelinat. De nouvelles fouilles vont rapidement être organisées.

    La macabre découverte de samedi a, semble-t-il, ravivé quelques souvenirs. Près de soixante-dix appels seraient parvenus aux policiers locaux. Une victime aurait même appelé d'Australie. Un autre, Peter Hannaford, 59 ans aujourd'hui, révèle dans le « Jersey Evening Post » qu'il a été violé « depuis son plus jeune âge et jusqu'à 12 ans » et il réclame « justice pour les anciens du Haut-de-la-Garenne ». Certains médias évoquent même le nombre de 150 victimes. Parmi ces révélations, certaines font froid dans le dos. Il y est question de sévices réguliers, de chambres de torture équipées de menottes et de dizaines d'enfants disparus pendant leur séjour sur les lieux.

    Tout aussi inquiétant, les révélations de la presse locale qui rappelle que la « Bête de Jersey », un pédophile qui a sévi sur l'île dans les années 1960, était un visiteur régulier de l'orphelinat, où il venait déguisé en Père Noël offrir des cadeaux aux petits pensionnaires. Il aurait même effectué des travaux de peinture dans le bâtiment. Edward Paisnel, de son vrai nom, est mort en prison en 1994. Il avait été condamné pour une dizaine de faits de viols et d'agressions sur des enfants commis autour de la commune de Saint-Martin. A-t-il emporté d'autres secrets plus terrifiants encore dans sa tombe ? C'est ce que pense Franck Walter, ministre d'Etat de Jersey, qui a déclaré devant des habitants de l'île mardi : « Aujourd'hui, un nuage noir couvre Jersey. »

    (Le Parisien 28.02.08)

  • Deux tentatives de suicide après avoir été poignardée

    Le mari de Karen Montet-Toutain, l'enseignante poignardée en plein cours en décembre 2005 à Etampes, a raconté jeudi devant les assises de l'Essonne la «dépression» et les deux tentatives de suicide de sa femme après l'agression dont elle a été l'objet.

    Face à la cour, qui doit juger Kévani Wansale, accusé de tentative d'assassinat, Frédéric Toutain a raconté les suites de l'agression. «Elle est tombée en pleine dépression», a-t-il expliqué.


    Son épouse, a-t-il poursuivi, a fait une première tentative de suicide alors qu'il avait décidé de l'emmener passer un week-end à la campagne. Il s'est dit bouleversé qu'elle en soit venue à préférer mourir que de vivre avec ses deux petites filles.

    Il a évoqué une deuxième tentative de suicide par absorption de médicaments, selon lui «encore pire». «Les enfants disaient "papa, pourquoi tu cries"», a-t-il rapporté, submergé par les larmes. «Y'a plus rien, plus de travail, plus de projets, plus d'ambition», a-t-il ajouté parlant toujours de sa femme.

    «J'espère pouvoir un jour donner mon pardon», a-t-il dit, faisant allusion à la demande de pardon formulée la veille par l'accusé, précisant: «Le jour où je verrai ma femme sortir la tête de l'eau». «Le mal est toujours là, dans le ventre de ma femme, à côte de...», a-t-il conclu, évoquant implicitement le troisième enfant dont Karen Montet-Toutain est enceinte.

    (Le Parisien 28.02.08)

  • Kévani demande pardon, s'explique...

    753196773.jpg
    Karen Montet-Toutain entre son mari et son avocat au procès. Elle a reçu 7 couups de couteau. 
    1975470498.jpg
    Kévani Wansale en 2005 à l'époque des faits

     Kévani Wansale, 20 ans, poursuivi pour tentative d'assassinat au couteau sur sa professeur d'un lycée professionnel d'Etampes, est revenu hier sur les faits. Devant sa victime, il a reconnu « avoir fait beaucoup de mal ».

    A-T-IL PRÉMÉDITÉ son acte ? Pour la cour d'assises de l'Essonne, l'essentiel des débats tourne autour de cette question. Le procès de Kévani Wansale s'est ouvert hier à Evry et devrait se prolonger jusqu'à samedi matin. Ce jeune homme de 20 ans, qui comparaît en tant que détenu et qui risque la réclusion criminelle à perpétuité, est poursuivi pour tentative d'assassinat.

    Il est accusé d'avoir porté plusieurs coups de couteau à l'encontre de Karen Montet-Toutain, sa professeur d'arts appliqués, alors âgée de 27 ans, en pleine salle de cours au lycée professionnel Louis-Blériot d'Etampes, le 16 décembre 2005.

    « préméditation?»

    De fines lunettes posées sur son nez qui lui donnent l'air d'un étudiant sérieux, Kévani Wansale sort du box, à la demande du président, et s'avance à la barre. D'une voix hésitante, il revient sur les faits. « La veille, ma mère m'a reproché mon comportement de voyou après un entretien avec Mme Montet-Toutain, qui lui a appris que j'avais été exclu une semaine avant. Elle a menacé de me mettre à la porte. J'étais en plein désarroi, j'ai pris un couteau dans la cuisine et j'ai ruminé tous mes soucis dans ma chambre. Je savais qu'il allait se passer quelque chose le lendemain. »

    Une façon d'admettre la préméditation ? Pas directement. « Tout était confus dans ma tête, poursuit l'accusé. Il y avait un cumul de soucis, il fallait que ça explose. Mais ça ne m'a jamais traversé l'esprit d'ôter la vie à quelqu'un, hormis la mienne. Je reconnais que tous les coups que j'ai portés étaient volontaires. » Une version qui évolue par rapport celle donnée au moment de l'enquête, puisqu'il affirmait alors que les derniers coups de couteau avaient été donnés dans la confusion. « Depuis que je suis en prison, j'ai entrepris une thérapie pour comprendre mon geste, confie Kévani Wansale en s'essuyant les yeux, et visiblement sincère. J'ai fait beaucoup de mal, et je demande pardon. Pardon à M m e Montet-Toutain, à son mari, à ses deux filles, mais aussi aux élèves présents en classe. Ce que je leur ai fait vivre est atroce et ça les marquera toute leur vie, comme la mienne. Je demande aussi pardon à ma famille, à mes petits frères. Tous les soirs, je pense à mon geste. Si je pouvais revenir en arrière, je ne referais jamais ça. »

    (Photo AFP: Kévani Wansale en 2005)

     (Le Parisien 28.02.08) 

  • Triomphe de la gauche aux Municipales?

    La gauche paraît en position de ravir à la droite une dizaine de grandes villes, tandis qu'à Paris et Lyon, les socialistes sortants, Bertrand Delanoë et Gérard Collomb, devraient conserver leurs mairies.

     


    Bordeaux, où l'ex-premier ministre Alain Juppé (UMP) est opposé au président (PS) de la région, Alain Rousset, pourrait être l'exception. En conservant la ville dans laquelle il a été réélu au premier tour en octobre 2006, M. Juppé effacerait le camouflet de son échec aux dernières législatives.

     

    La gauche paraît menacée à Belfort, où Jean-Pierre Chevènement a démissionné après son échec aux législatives. Elle l'est aussi à Tourcoing (Nord), qu'elle avait remporté en 2001 à la faveur d'une triangulaire avec le FN. Nicolas Sarkozy y a obtenu 51,5 % des voix au second tour de l'élection présidentielle.

    Marseille. Le troisième mandat de Jean-Claude Gaudin, par ailleurs vice-président de l'UMP, ne paraît plus assuré face au socialiste Jean-Noël Guérini, président du conseil général des Bouches-du-Rhône. Dans la plus à droite des grandes villes de France, le candidat socialiste a, pour la première fois, été donné gagnant mercredi 27 février. Le FN se situe entre 9 et 14 % d'intentions de vote. 

    Selon un sondage TNS-Sofres pour Le Figaro, réalisé les 22 et 23 février auprès d'un échantillon de 700 personnes, M. Guérini l'emporterait avec 51 % des suffrages. En 2001, M. Gaudin avait amélioré de plus de huit points son score de 1995. Les résultats de l'élection présidentielle de 2007 ont été très favorables à la droite à Marseille, avec cinq secteurs remportés sur huit et un score moyen de 55,7 % pour Nicolas Sarkozy.

    Toulouse. Dans la quatrième ville de France, la liste de gauche conduite par le socialiste Pierre Cohen pourrait l'emporter, le 16 mars, avec 51 % des suffrages, selon un sondage Ipsos-Dell réalisé pour 20 Minutes du 14 au 16 février, auprès de 602 personnes. Une autre enquête réalisée quelques jours plus tôt, le 5 février, par TNS-Sofres pour Le Figaro avait déjà donné M. Cohen gagnant face au maire sortant centriste (app. UMP), Jean-Luc Moudenc, qui a succédé à Philippe Douste-Blazy en 2004. A Toulouse, Ségolène Royal a obtenu 57,6 % des voix au second tour de l'élection présidentielle. Une victoire de la gauche confirmée par la défaite du maire sortant dans la première circonscription législative de Toulouse où avaient été élus ses deux prédécesseurs, Philippe Douste-Blazy et Dominique Baudis.

    Strasbourg. La maire UMP sortante, Fabienne Keller, est donnée perdante face à Roland Ries (PS) dans cette ville perdue par la gauche en 2001. Selon un sondage CSA publié le 15 février pour Le Parisien-Aujourd'hui en France, la liste de droite serait nettement distancée le 16 mars (45 % contre 55 % à M. Ries). Nicolas Sarkozy l'a emporté à l'élection présidentielle avec 51 % des suffrages et la droite, en juin 2007, a conservé deux des trois circonscriptions de la ville.

    Rouen. Une enquête TNS-Sofres pour Paris-Normandie, réalisée le 24 janvier auprès de 500 personnes, crédite la gauche, conduite par Valérie Fourneyron, d'une victoire au premier tour, avec 54 % des voix contre 41 % au maire sortant centriste (ex-UDF), Pierre Albertini. Ce dernier est soutenu par l'UMP et le MoDem mais se présente sans étiquette. Dans cette ville ravie à la gauche en 2001, Ségolène Royal l'a emporté avec 53,9 % des suffrages en mai 2007.

    Caen. La maire (UMP), Brigitte Le Brethon, qui aura face à elle, au premier tour, une liste Nouveau Centre conduite par Luc Duncombe, est donnée battue par la gauche. Selon un sondage IFOP pour Paris Match réalisé auprès de 615 personnes les 14 et 15 février, le président (PS) de la région Basse-Normandie, Philippe Duron, l'emporterait avec 52 % des suffrages. Ségolène Royal était arrivée en tête, le 16 mars, avec 55,6 % des voix.

    Blois. En 2001, le centriste Nicolas Perruchot avait d'extrême justesse (par 37 voix d'avance) conquis la ville de l'ex-ministre PS Jack Lang. La gauche espère la reprendre avec la liste de rassemblement des partis de gauche de Marc Gricourt (PS) en mettant à profit les divisions du camp adverse. Ancien proche de François Bayrou, M. Perruchot avait rallié Nicolas Sarkozy entre les deux tours de l'élection présidentielle. Il affrontera, au premier tour, une liste MoDem. Ségolène Royal était arrivée en tête au second tour de la présidentielle avec 50,5 % des voix.

    Périgueux. La partie pourrait être difficile pour le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, dans une ville où il avait été élu au premier tour, en mars 2001, avec 59,7 % des voix mais où Ségolène Royal est arrivée en tête à l'élection présidentielle (54,5 %). Un sondage Ifop pour La Dordogne libre, réalisé les 20 et 21 février auprès de 505 personnes, le donne en tête (53 %). Une autre enquête BVA pour Sud-Ouest, réalisée le 20 février auprès de 603 personnes, prévoit un score serré entre M. Darcos (49 %) et son adversaire socialiste Michel Moyrand (51 %).

  • WATTEAU (1684-1721)

    1783439278.jpg
    Pierrot dit "Gilles" - 1718-1718- Musée du Louvre

  • "Attitudes à connotations nazillonnes"

    La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a annoncé mercredi qu'elle se constituait «partie civile aux côtés du FC Metz» qui a porté plainte contre des supporteurs pour des propos et gestes à connotation nazie à la fin du match de L1 à Lyon samedi.

    «La Licra condamne avec la plus grande fermeté les comportements nazis observés samedi soir à Gerland dans le parcage visiteur à la fin du match Lyon-Metz, qui sont le fait de La Faction, frange radicale de supporters du FC Metz», avance l'organisation antiraciste dans un communiqué, précisant qu'elle s'était déjà portée partie civile dans l'affaire Ouaddou.

    La Licra estime que «les auteurs de ces délits sont déjà connus des services de police et que le groupuscule politico-extrémiste La Faction sévit, de manière organisée, depuis bien trop longtemps dans les tribunes messines.

    L'association souligne qu'aujourd'hui, la loi permet de dissoudre de tels groupuscules, même si ces derniers ne sont pas sous forme associative (groupement de fait)».

    Le directeur de la sécurité du stade Saint-Symphorien de Metz, Jacky Ancel, avait raconté mardi qu'à l'issue du match, «lorsque des joueurs messins sont allés près du carré réservé aux supporteurs messins pour leur offrir les maillots qu'ils portaient avant la rencontre et qui comportaient une inscription contre le racisme, certains individus ont rejeté ces maillots et fait quelques gestes ou affiché des attitudes à connotation nazillonne».

    «Il y a eu un bras tendu, un Sieg heil et une chanson (nazie)», avait-il précisé
    .

     

  • Il avait poignardé son professeur et présente ses excuses

    2137915179.gif
    Karen Montet-Toutain avait prévenu en vain sa hiérachie des menaces de Kévani Wansale...

    Le procès de Kévani Wansale, 20 ans, accusé de «tentative d'assassinat» pour avoir poignardé son enseignante d'arts plastiques Karen Montet-Toutain le 16 décembre 2005 au lycée Louis-Blériot d'Etampes, s'est ouvert mercredi en fin de matinée devant la cour d'assises de l'Essonne.

    Le jeune homme est poursuivi pour avoir porté plusieurs coups de couteau à sa professeure principale qui avait convoqué sa mère la veille en évoquant la possibilité d'une exclusion définitive du lycée.

    Au début de l'audience, Kévani Wansale, portant une fine paire de lunettes, un pull rayé noir et un pantalon beige, a été invité à la barre, hors du box, lors de l'évocation de son parcours chaotique, marqué par de nombreux changements de domicile.


    Dernier d'une fratrie de quatre enfants nés d'une première union de sa mère, son père est mort au Zaïre dans des conditions mystérieuses, vraisemblablement sous la torture.

    Selon l'enquêtrice de personnalité venue déposer à la barre, il ignore l'histoire de sa famille.

    Il n'a pas connu de période de stabilité excédant cinq ans pendant lesquels il a été placé dans un village d'enfants à Villabé (Essonne) à partir de 1996, en raison des difficultés financières de sa mère.

    Décrite comme aimante, mais aussi directive et autoritaire, elle a été incarcérée à deux reprises en 2004. A cette époque, il a été placé dans cinq familles d'accueil différentes en deux mois.

    La famille a même, pendant un temps, vécu d'hôtel en hôtel.

    Un temps déscolarisé après la troisième car son dossier avait été vraisemblablement égaré, il a suivi une formation pour devenir animateur, avant de revenir dans le système scolaire le 7 octobre 2005, dans une classe de seconde BEP vente-action marchande au lycée Louis-Blériot.

    Depuis son incarcération le 19 décembre 2005, il a suivi une formation de technicien en articles de sport. Il a été condamné en mars 2007 à trois mois de prison pour violences sur un surveillant de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, lors d'une altercation concernant un téléviseur.

    Karen Montet-Toutain, qui s'était à l'époque des faits, largement exprimée dans les médias, a refusé mercredi de répondre à leurs sollicitations, tentant de cacher son visage avec le bras devant cameramen et photographes.

    Après son agression, elle avait mis en cause l'Education nationale, expliquant avoir été victime de menaces et alerté sa hiérarchie, sans obtenir de réponse.

    Un rapport de l'inspection générale de l'Education nationale, dédouanant la hiérarchie, qui n'avait jusqu'alors pas été versé au dossier, sera remis aux parties.


    L'examen des faits à proprement parler devrait débuter dans l'après-midi.

    L'accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

  • Etats-Unis: l'ingnorance crasse de la jeunesse

    829682715.jpg
    HITLER ...ET CHRISTOPHE COLOMB... Deux personnages historiques que les jeunes Américains ont du mal à situer dans l'Histoire. Une enquête menée auprès de 1200 jeunes de 17 ans par l'American Enterprise Institute, un centre de recherches conservateur, révèle que près d'un quart d'entre eux ne sait pas qui était Adolf Hitler. 10 % d'entre eux pensaient même qu'il était... fabricant d'arme. Dans la même époque de l'Histoire, 20% des jeunes ignorent qui les Etats-Unis combattaient durant la Seconde Guerre Mondiale.
     
    En remontant un peu plus le temps, l'American Enterprise Institute s'est aperçue qu'un élève sur quatre pense que
    Christophe Colomb a découvert l'Amérique après 1750, soit plus de deux siècles  et demi après sa traversée de 1492. Deux pour cent ont même affirmé que Colomb avait traversé l'Atlantique après 1950, s'étonne le rapport.
     
    "Trop de jeunes Américains n'ont pas les connaissances de base dont ils ont  besoin", s'alarme l'American Enterprise Institute. "C'est inacceptable. Nous pensons que les écoles devraient enseigner à nos étudiants les grandes idées, les polémiques et les grands événements qui ont  formé notre nation", affirme l'auteur du rapport. Même en ce qui concerne l'Histoire proprement américaine, les jeunes sondés montrent des lacunes. Moins de la moitié savent identifier le demi-siècle où a éclaté la Guerre de Sécession (1861-1865), tandis que les personnages bibliques ou mythologiques comme Job ou Oedipe sont des inconnus pour plus de la moitié des interrogés.
     
    En littérature classique, les résultats sont encore plus décevants, les  étudiants pour la moitié d'entre eux n'identifiant pas le roman de George Orwell 1984 tandis qu'un sur quatre ignore que La Case de l'oncle Tom a aidé à la lutte contre l'esclavage. Au rang des bons points, certains événements dépassent 90% de reconnaissance comme ce qui est arrivé à Pearl Harbor et qui a prononcé le discours "I have a dream".
    En France, les résultats ne doivent pas être meilleurs en 2008!

  • HARMONIE: son corps retrouvé

    Le corps d'une jeune femme a été découvert mardi dans une rivière du Loir-et-Cher à proximité de l'endroit où avait disparu Harmonie, une étudiante de 19 ans, le 12 janvier dernier. "Les premiers éléments laissent présumer qu'il pourrait s'agir de cette personne. Mais seule l'autopsie pourra permettre de confirmer ou d'infirmer cette hypothèse", a expliqué une source proche de l'enquête. L'autopsie pourrait avoir lieu en fin de semaine ou en toute début de semaine prochaine.

    Le corps a été découvert par des pompiers lors d'un exercice dans la Sauldre, à Selle-Saint-Denis, près de l'endroit où avaient été retrouvés la voiture et le sac à main de la jeune fille au lendemain de sa disparition. Après la découverte de sa voiture, d'importantes recherches avaient alors été lancées par les gendarmes aidés de plongeurs, d'un maître-chien, de la famille et d'habitants du village.

    Des membres de la famille auraient identifié Harmonie grâce aux bijoux qu'elle portait, a indiqué cette source, selon qui l'autopsie et l'enquête détermineront "s'il s'agit d'un accident, d'un suicide ou d'un homicide". L'étudiante à Orléans avait quitté le 12 janvier son domicile de Dhuizon, au nord de la Sologne, où elle vit avec sa mère et son frère, pour se rendre chez une amie.

    Nous exprimons à la famille et aux proches d'Harmonie toute notre tristesse.

     

  • Mise au point du "Parisien"

    1054157523.gif
    "Je m'appelle Sarközy" !

    L'entretien que le président de la République a accordé lundi matin à l'Elysée à huit de nos lecteurs a été vécu par tous comme un événement. C'est la première fois que Nicolas Sarkozy s'exprimait depuis la chute confirmée de sa cote de popularité. La première fois aussi qu'il évoquait son dérapage de samedi matin au Salon de l'agriculture (« Casse-toi, pauvre con ! »).

    Une interview-événement mais aussi, dans l'incroyable climat électrique qui prévaut en France à dix jours du premier tour des municipales, une interview-polémique.

    En cause, la « petite phrase » que l'Elysée, au moment de la relecture du texte, a rajoutée in extremis, tard lundi soir : « Au Salon, j'aurais mieux fait de ne pas lui répondre. » Or le matin même, questionné par l'une de nos lectrices, le chef de l'Etat, tout en s'expliquant longuement, n'avait pas paru adopter ce registre du regret. Fiévreux (à cause d'une mauvaise grippe, qui avait poussé ses proches à lui conseiller de reporter son rendez-vous avec « le Parisien » et « Aujourd'hui en France »), visiblement embarrassé par l'épisode, Sarkozy suggère ce matin-là que, quand on le cherche, on le trouve et que si on ne veut vraiment pas lui serrer la main, le mieux est de ne pas se trouver sur son chemin.

    Cartes sur table

    « Ce n'est pas parce qu'on est président qu'on devient, d'un coup, de la guimauve, quelqu'un sur qui on peut s'essuyer les pieds », confie-t-il à cet instant à nos lecteurs. Et d'ajouter : « Je m'appelle Sarkozy. Même dans la cour de l'école, il n'y en a pas beaucoup qui peuvent dire que j'ai baissé les yeux quand j'étais dans mon bon droit... » En même temps, on sent, au détour d'une autre phrase, qu'existe chez lui un vague désir d'admettre qu'il est allé trop loin : « Je n'aurais pas dû lui dire Casse-toi si tu veux. J'aurais dû faire, comme je le fais toujours, Pfffff... » Et d'accompagner le tout d'un geste de la main.

    Conformément à ce que nous faisons chaque fois avec les invités du « Face aux lecteurs », Nicolas Sarkozy a eu droit à une relecture du texte avant sa parution compte tenu de l'ampleur des coupes après deux heures d'entretien et de la nécessité de remettre en forme a minima le langage parlé. Mais surprise, lundi soir : lorsque le texte relu et amendé nous parvient, une phrase inattendue y figure. Une phrase qui n'a pas été prononcée le matin : « J'aurais mieux fait de ne pas lui répondre. » Problème : nos lecteurs vont être surpris de retrouver une formule qu'ils n'ont pas entendue telle quelle dans la bouche du chef de l'Etat. Mais récuser cette phrase, qui témoigne d'une évolution en quelques heures de la posture présidentielle, aurait été priver tout le monde d'un éclairage tardif, mais capital. Bref, nous avons, comme d'habitude, privilégié l'info, mais en jouant cartes sur table.

    (Le Parisien 27.02.08)

  • Shoah: l'idée de Sarközy et de Mignon enterrée...

    Les élèves de CM2 n'auront pas à parrainer un enfant juif de France victime de la Shoah. Cette idée était "enterrée avant même qu'on se réunisse, ce n'était pas praticable car il y a 11.400  enfants juifs de France et 600.000 élèves en CM2", a déclaré mercredi l'historien et cinéaste Claude Lanzmann, à la sortie d'une réunion au ministère de l'Education. Mais "la proposition de Nicolas Sarkozy (de travailler sur la Shoah, ndlr) est toujours valable, elle va être rendue praticable", a-t-il souligné.

    Comme Simone Veil ou Serge Klarsfeld, il faisait partie des personnalité invitées par Xavier Darcos pour lancer la réflexion sur la mise en oeuvre du souhait de
    Nicolas Sarközy que chaque enfant de CM2 se voie "confier la mémoire" d'un enfant mort dans la Shoah. Le ministre de l'Education avait assuré un peu plus tôt sur LCI que la "bonne idée" de Nicolas Sarkozy de confier la mémoire d'un enfant juif de France mort en déportation à chaque élève de CM2 devait se "transformer en bonne pratique".
     
    Des propositions d'ici deux mois

    Parmi les pistes de réflexion, Mme Veil a plaidé pour "autoriser, inciter à faire des travaux qui permettent aux enfants de se grouper dans une classe non pas vers un enfant en particulier mais vers telle situation dans telle ville". "Il n'y a rien de très précis de décidé, mais la volonté de tous d'arriver à améliorer ce qui est déjà très bien fait par les professeurs" qui enseignent cette partie de l'Histoire depuis 2002 en primaire, a poursuivi Mme Veil.    

    Hélène Waysbord-Loing, chargée de la mission pédagogique, va faire des propositions d'ici deux mois, Pour celle-ci, "il ne faut pas faire de la commémoration, du rituel, parce que l'école n'est pas le lieu de cela. L'école est le lieu où l'on construit un savoir, où l'on apprend aux élèves à rechercher, à enquêter". "Ce qui va y avoir de nouveau, c'est la mise à disposition de  documents de référence et d'un inventaire de toutes les sources disponibles pour faciliter le travail des enseignants", a-t-elle précisé.

    (LCI 27.02.08)

     

     

  • Quand Victor Hugo parle de...

    Il faut lire ce qu'écrivait Hugo de son temps ...ne trouves-tu pas une ressemblance  curieuse ? ...Mais comme le dit l'Ecclesiaste : il n'y a rien de nouveau sous le soleil .....

    Entretien avec Victor Hugo (1)

    Vous semblez vous tenir très informé de l'actualité politique française. Quel regard portez-vous sur notre nouveau président ?

    Victor Hugo : Depuis des mois, il s'étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue. Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas. Des panégyristes, il en a plus que Trajan. Une chose me frappe pourtant, c'est que dans toutes les qualités qu'on lui reconnaît, dans tous les éloges qu'on lui adresse, il n'y a pas un mot qui sorte de ceci : habilité, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clés bien faites. Tout est là. Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète.

    Derrière cette folle ambition personnelle décelez-vous une vision politique de la France, telle qu'on est en droit de l'attendre d'un élu à la magistrature suprême ?

    Victor Hugo : Non, cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne l'assaisonnait de cette façon. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit, et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve si énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? On décompose l'aventure et l'aventurier. On ne trouve au fond de l'homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l'argent.Faites des affaires, gobergez-vous, prenez du ventre ; il n'est plus question d'être un grand peuple, d'être un puissant peuple, d'être une nation libre, d'être un foyer lumineux ; la France n'y voit plus clair. Voilà un succès.

    Que penser de cette fascination pour les hommes d'affaires, ses proches ? Cette volonté de mener le pays comme on mène une grande entreprise ?

    Victor Hugo : Il a pour lui désormais l'argent, l'agio, la banque, la bourse, le comptoir, le coffre-fort et tous les hommes qui passent si facilement d'un bord à l'autre quand il n'y a à enjamber que la honte.Quelle misère que cette joie des intérêts et des cupidités. Ma foi, vivons, faisons des affaires, tripotons dans les actions de zinc ou de chemin de fer, gagnons de l'argent ; c'est ignoble, mais c'est excellent ; un scrupule en moins, un louis de plus ; vendons toute notre âme à ce taux ! On court, on se rue, on fait antichambre, on boit toute honte.une foule de dévouements intrépides assiègent l'Elysée et se groupent autour de l'homme. C'est un peu un brigand et beaucoup un coquin. On sent toujours en lui le pauvre prince d'industrie.

    Et la liberté de la presse dans tout ça ?

    Victor Hugo (pouffant de rire): Et la liberté de la presse ! Qu'en dire ? N'est-il pas dérisoire seulement de prononcer ce mot ? Cette presse libre, honneur de l'esprit français, clarté de tous les points à la fois sur toutes les questions, éveil perpétuel de la nation, où est-elle ?

    (1) Toutes les réponses de Victor Hugo proviennent de son ouvrage « Napoléon le Petit », un pamphlet contre ... Napoléon III.

  • Alerte à la rage en Seine-et-Marne

    Après la morsure d'un enfant par un chien enragé à Grandpuits-Bailly-Carrois, la préfecture a pris des mesures de précaution.

    La préfecture de Seine-et-Marne a annoncé mardi soir dans un communiqué avoir mis en place un «périmètre de vigilance» et un numéro de téléphone après qu'une fillette de 12 ans a été mordu à la main par son chien, porteur de la rage, à Grandpuits-Bailly-Carrois, le 18 février 2008.

    L'enfant a reçu une vaccination curative très rapidement après la morsure, et a pu rentrer chez elle, a précisé Thierry Baron, sous-préfet de Provins. «Son état ne suscite pas d'inquiétude», a-t-il affirmé.

    Ses parents et ses quatre frères et soeurs, ainsi que leurs voisins, ont également été traités.

    Le chien, un staffordshire de neuf mois, a été euthanasié le 19 février. C'est son autopsie, dont les résultats ont été connus mardi, qui a permis de découvrir la maladie.

    Un périmètre comptant 36 communes rurales a été mis en place, dans lequel les propriétaires d'animaux domestiques sont appelés à une vigilance accrue. Ils sont notamment invités à présenter à un vétérinaire sanitaire tout animal domestique (carnivore) qui présenterait des signes de maladie ou mourrait.

    Par ailleurs, «toute personne ayant été griffée, mordue, léchée par un chien errant dans le périmètre (de vigilance) entre fin janvier et le 19 février 2008 est invitée à contacter» un numéro mis en place par la préfecture (01.64.71.75.14).

    La préfecture n'était pas en mesure de dire mardi soir comment l'animal avait pu être contaminé, ou s'il provenait de l'étranger.

    La rage qui se transmet par morsure, par léchage et par griffure est une maladie mortelle pour l'homme si elle n'est pas traitée avant le déclenchement des premiers symptômes.

    Il est donc impératif d'identifier toutes les personnes en contact avec l'animal porteur du virus avant que la maladie ne se déclare. La période d'incubation va de 2 semaines à plusieurs années chez l'homme. La moyenne est de un à deux mois (80% des cas).

    Le dernier cas répertorié de morsure d'humains par un animal domestique enragé remonte à 2007. Quelques personnes avaient été vaccinées par précaution en Vendée après avoir été mordues ou griffées par un chat porteur du virus de la chauve-souris.

    En 2004, dans la région de Bordeaux, un important dispositif sanitaire avait dû être mis en place, après la découverte de la maladie d'un chiot importé du Maroc. Une quarantaine de personnes avait été traitées dont six mordues par le chien.

    La rage est à l'origine de quelque 50.000 morts annuelles dans le monde, le plus souvent suite à une infection par un chien enragé, selon l'Institut Pasteur.

    Aucun cas de rage humaine acquise sur le territoire français n'a été rapporté depuis 1924, selon l'Institut.

    (le Parisien 27.02.08)

  • Les médias et le "droit de censure" du pouvoir

    AFP. 26.02.08.Une phrase de regret de Nicolas Sarközy sur l'algarade qui l'a opposé à un visiteur du salon de l'agriculture a été ajoutée par l'Elysée dans un entretien avec les lecteurs du Parisien, de l'aveu d'un responsable du quotidien, suscitant mardi quelques remous.

      La phrase en question, "J'aurais mieux fait de ne pas lui répondre", sert de titre à l'article publié mardi. Elle se trouve également dans une réponse du chef de l'Etat à une lectrice qui l'interroge sur sa réplique ( "Casse-toi, pauvre con" ) lancée samedi à un homme l'ayant insulté au salon de l'Agriculture.

    "Cette phrase n'a pas été prononcée" devant les lecteurs du Parisien, a expliqué mardi sur différents médias Dominique de Montvalon, directeur adjoint de la rédaction du quotidien. Elle a été ajoutée par l'Elysée tardivement lundi soir après relecture de l'entretien original.

    Interrogé sur cette modification, l'Elysée a expliqué qu'on "était passé d'un entretien de 2H15 à trois pages" de journal. "Le texte nous est parvenu hier (lundi) soir tard et a été amendé et corrigé comme ça se fait habituellement. On dit la même chose, l'état d'esprit est le même", a assuré Franck Louvrier, responsable de la communication.

    "A 23h45, dans les ultimes délais de notre bouclage, on s'est retrouvé avec une phrase qui n'avait pas été prononcée, une phrase qui devient le titre, car elle est très intéressante et très percutante", a raconté pour sa part M. de Montvalon.

    Selon lui, le président "n'avait pas exprimé le moindre regret" lors de son entretien lundi matin, et la nouvelle citation "marquait un changement de ton, on était dans le registre cette fois du regret sinon du remords". "J'en déduis qu'au cours de la journée (de lundi), l'Elysée a fini par prendre la mesure de l'ampleur des secousses provoquées par cette affaire", a-t-il estimé.

    Mais le fait que les lecteurs du Parisien qui ont rencontré M. Sarkozy "retrouvent dans le journal quelque chose qu'ils n'ont pas entendu" pose "quand même problème, et on s'en expliquera demain (mercredi) à l'intention de nos lecteurs", a observé M. de Montvalon, promettant de publier la version originale.

    Les lecteurs ayant participé à l'interview, et interrogés par l'AFP, réagissaient diversement à cette affaire. Nicolas Sarkozy "n'a pas prononcé cette phrase. Cela pose un petit problème: il nous a dit 25 fois au cours de la rencontre qu'il ne mentait pas. Pourquoi cette phrase et en gros titre ? Ce n'est pas terrible franchement", a réagi Michel Augagneur, retraité de Lagny (Seine-et-Marne).

    Cette affaire soulève plus largement la question de la relecture des entretiens. "Les journaux français, je pense au Monde, aux Echos, à des titres très respectables, ont une politique qui consiste à faire relire les interviews, alors que déjà, je trouve que c'est critiquable", souligne François Malye, secrétaire général du Forum des Sociétés de journalistes.

    Un journal, quel qu'il soit, a-t-il les moyens de dire non au président de la République ? Pour M. Malye, "la marge de manoeuvre vis-à-vis des politiques ou des puissants en général est de plus en plus faible".

    Cela s'appelle la censure! Nous ne vivons pas dans une Démocratie. La preuve et l'aveu en sont faits grâce au problème soulevé par Le Parisien.

  • La justice anglaise

    664243447.jpg

    Un ancien videur de discothèque de 39 ans, Levi Bellfield, reconnu coupable lundi du meurtre de deux jeunes femmes dont l'étudiante française Amélie Delagrange, a été condamné mardi à Londres à la réclusion à perpétuité.

    Le jury du tribunal londonien de l'Old Bailey l'avait reconnu coupable du meurtre d'Amélie Delagrange, en août 2004, et de l'étudiante britannique Marsha McDonnell, 19 ans, ainsi que de tentative de meurtre en mai 2004 sur une autre étudiante, Kate Sheedy, 18 ans.

    Mardi, Levi Bellfield, a été condamné à trois peines de prison à vie incompressibles pour ces crimes, sans possibilité de libération anticipée. Il a choisi de ne pas assister au prononcé du verdict.

    «Vous avez plongé trois familles dans un chagrin inimaginable», a commenté la juge, Anne Rafferty, en annonçant la sentence. «Les sentiments terribles qui vous ont traversé la tête lorsque vous avez attaqué et par deux fois abrégé une jeune existence, dépassent l'entendement».



    «Vous ne pourrez prétendre à une libération anticipée et vous passerez le reste de votre vie en prison», a-t-elle ajouté.

    Mardi en début de matinée, les familles des victimes ou leurs avocats avaient lu des déclarations résumant l'impact de ces meurtres sur le cours de leur existence.

    «Notre monde s'est écroulé le 19 août 2004», a déclaré la mère d'Amélie, Dominique Delagrange. «Nous souffrirons toujours de ne pas savoir ce que serait devenue Amélie si sa vie n'avait pas été interrompue de cette façon. Sa perte est une blessure ouverte qui ne cicatrisera pas. Nous ne nous en remettrons jamais».

    Mme Delagrange et son époux, Jean-François, ont ensuite quitté la salle d'audience en larmes.

    Originaire d'Hanvoile, en Picardie (nord), Amélie Delagrange, étudiante en Langues étrangères appliquées (LEA), séjournait à Londres depuis avril 2004 afin de parfaire son anglais.

    Elle avait manqué l'arrêt de son autobus alors qu'elle rentrait d'une soirée chez des amis, le 19 août 2004. Elle avait alors dû rebrousser chemin à pied. L'étudiante, alors âgée de 22 ans, avait été attaquée près du terrain de cricket de Twickenham (sud-ouest de Londres).

    Levi Bellfield, père de onze enfants de cinq femmes différentes, est également le principal suspect du meurtre de Milly Dowler, une adolescente de 13 ans mystérieusement disparue à son retour de l'école en 2002 dans le Surrey (sud de Londres). Le corps décomposé de la jeune fille avait été retrouvé dans un champ six mois plus tard.

    (Le Parisien 26.02.08)

  • Sondage: 80% des Français favorables à la loi Dati...

     Que signifie en fait les résultats de ce sondage? Que 81% des Français seraient favorables au rétablissement de la peine de mort pour les criminels dangereux! Monstres et serial killers qui ne doivent plus jamais récidiver! Pour les en empêcher, il existait la peine de mort. La plus sûre des dissuasions pour ceux qui n'hésitent pas à ôter la vie, mais qui prennent des avocats pour défendre la leur devant les tribunaux.

    La peine capitale, c'est horrible! Mais un enfant violé et martyrisé, c'est encore bien plus horrible et lui était innocent! Tous les meurtres sont des abominations, bien plus grandes que l'exécution d'une "bête humaine" qui a pris plaisir à TUER ! 

    La peine capitale ayant été abolie (par Badinter et par Sarközy!) dans notre Constitution, les personnes interrogées se rabattent sur un euphémisme: "la rétention de sûreté"... 

      Selon un sondage Ifop pour Le Figaro, 80 % des Français approuvent la loi sur la rétention de sûreté. L'opinion est également favorable à une appliccation immédiate du texte.

    Après cinq jours de controverses politiques et judiciaires autour de la loi de rétention de sûreté, le premier sondage réalisé sur cette question amène une photographie sans équivoque de l'opinion : «On note une approbation massive qui transcende les clivages politiques traditionnels», explique Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département d'opinion publique à l'Ifop. «L'adhésion au texte est portée par la certitude que la mesure peut éviter des crimes.»

    Avant même le débat sur la mission confiée par Nicolas Sarközy au premier président de la Cour de cassation, 80 % des personnes interrogées se disent favorables à la loi en elle-même. Dans le détail, selon l'Ifop, «ceux qui ont voté pour Nicolas Sarkozy sont massivement pour. Les réserves les plus fortes viennent des électeurs du Parti socialiste et des Verts».

    L'opinion estime que, dans l'ordre, la rétention de sûreté «va diminuer le taux de récidive en maintenant en détention les criminels toujours dangereux à l'issue de leur peine» (81 % des sondés) et qu'elle «va être dissuasive à l'égard des criminels» (56 % des sondés). Enfin, pour 39 % d'entre eux, l'instauration de la rétention de sûreté «est une atteinte aux libertés car elle condamne de nouveau des individus ayant déjà effectué leur peine de prison».

    Concernant la censure partielle de la loi par le Conseil constitutionnel, l'opinion des Français interrogés montre que le principe de non-rétroactivité des lois apparaît comme un enjeu secondaire par rapport à l'urgence d'appliquer le texte pour éviter des cas de récidives. 64 % des personnes interrogées estiment, comme le président de la République, qu'«il faut appliquer dès maintenant la rétention de sûreté à ces personnes pour éviter qu'elles récidivent».

    Sur cette question de la rétroactivité, les différences sont bien plus marquées selon les personnes interrogées : «Sur la question des principes supérieurs du droit, il y a un vrai clivage socio-culturel», souligne Jérôme Fourquet : «La non-rétroactivité de la loi est mise en avant par 52 % des artisans ou des commerçants mais par 31 % des ouvriers

    (Le Figaro- 26.02.08)