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Blog - Page 1911

  • UNE GUERRE ATOMIQUE PREVENTIVE ?

    L'OTAN veut-elle la guerre totale? D'anciens généraux de l'OTAN exigent de pouvoir recourir à la guerre atomique préventive.

    Cinq anciens militaires de haut grade des pays de l’OTAN, venant des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Alle­magne et des Pays-Bas, ont, selon un article du quotidien britannique «The Guardian» du 22 janvier 2008, («Preemptive nuclear strike a key option, Nato told») rédigé un manifeste de 150 pages, envoyé dans ces dix derniers jours, pour consultation, tant au Pentagone à Washington, qu’au secrétaire général de l’OTAN. Il s’agit des cinq militaires suivants:
    •    John Shalikashvili (USA), ancien commandant de l’OTAN en Europe et de 1993 à 1997 à la tête de l’état-major interarmées;
    •    Klaus Naumann (Allemagne), commandant de l’armée allemande de 1991 à 1996 et ancien président du Comité militaire de l’OTAN;
    •    Peter Inge (Grande-Bretagne), maréchal britannique, ancien chef d’état-major de 1992 à 1994 et chef de l’état-major de la défense entre 1994 et 1997;
    •    Henk van den Breemen (Pays-Bas), ancien chef d’état-major néerlandais;
    •    Jacques Lanxade (France) ancien chef des forces navales françaises et ancien chef de l’état-major de la défense française.
    Ces anciens militaires dressent un sombre tableau de menaces pour les «valeurs occidentales» et le «style de vie occidental», qui présente l’Occident comme victime de forces ténébreuses. Ce qu’ils préfèrent ignorer c’est précisément le rôle néfaste de cet «Occident» dans le monde d’aujourd’hui. Ils exigent donc dans leur manifeste le droit pour l’OTAN de porter un coup préventif avec des armes nucléaires, même contre des pays ne possédant pas cette arme, de plus ils veulent une réorientation de l’OTAN. Cette dernière doit être dirigée par un nouveau «directoire» de chefs américains, européens et de l’OTAN elle-même, afin d’être capable de réagir rapidement en cas de crise; à l’avenir il s’agira d’empêcher une «obstruction» de la part de l’UE. Il ne devra plus être nécessaire d’avoir l’accord unanime lors d’interventions de l’OTAN, une décision à la majorité devra suffire. Des restrictions nationales comme par exemple lors de l’intervention de l’OTAN en Afghanistan ne seraient plus acceptables et les Etats membres de l’OTAN, qui ne participeraient pas à de futures guerres de l’alliance ne devraient plus avoir de droit de co-décision. L’OTAN doit pouvoir engager des guerres sans l’aval des Nations Unies et pas seulement en matière défensive.
    Les propositions du manifeste devront être discutées en avril prochain lors de la réunion de l’OTAN à Bucarest.
     

     

    La politique de domination des Etats-Unis connaît des revers. Son économie de guerre va vers un fiasco. La résistance dans le monde entier envers la politique de guerre, d’exploitation et de puissance du gouvernement américain et des profiteurs de la mondialisation grandit de jour en jour. On reconnaît même en Europe, petit à petit, dans quelle voie catastrophique on s’est engagé. De quoi rendre nerveux et Washington, et Wall Street et la Cité de Londres. On voit se dessiner clairement la face hideuse du régime totalitaire et de la guerre. «La crédibilité de l’OTAN est en jeu en Afghanistan», a déclaré le Néerlandais van den Breemen, au lieu d’exiger le retrait de l’OTAN de cette guerre d’occupation brutale. Le général allemand Naumann critique son propre gouvernement parce qu’il pose des conditions pour accepter la mise en œuvre de la Bundeswehr en Afghanistan. Maintenant qu’on joue le tout pour le tout, il s’agit de déclencher la guerre totale ou, pour le moins, d’en brandir la menace. Il va de soi que toute discussion, et surtout les contradictions, ne sont pas de mise. Il s’agit maintenant de «mener» (ordonner) et de «suivre l’ordre» (obéir).  Faut-il mettre une laisse aux «alliés» pour les soumettre aux plans américains jusqu’à ce qu’on arrive à la catastrophe? Il faut donner une bonne réponse aux cinq anciens militaires: nous n’accepterons pas que le monde soit mené une fois de plus au carnage!

    (Source: Alterinfo 12.02.08)

  • HENRI-EDMOND CROSS (1856-1910)

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    Les Iles d'or  (vers 1892)
    (Porquerolles, Port-Cros et l'Ile du Levant en face d'Hyères)

  • Si ce n'est pas le poulain, c'est le fils!

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    Jean Sarközy , le fils de son père (à droite de l'écran)
    Envie de voter pour eux?
    Après le retrait lundi de la candidature de David Martinon à Neuilly-sur-Seine, le secrétaire général de l'UMP, Patrick Devedjian, a annoncé dans la soirée qu'une décision concernant la liste UMP pour les municipales dans cette ville avait été prise "à l'unanimité", sans toutefois annoncer le contenu de cet accord. Celui-ci doit encore être approuvé par la commission d'investiture du parti, et ne devrait donc être rendu public que mardi à 10h30.

    La réunion était organisée lundi soir à Neuilly avec trois des colistiers de David Martinon, dont Jean Sarközy, fils du président, de la République. Ils avaient annoncé dimanche qu'ils lâchaient le porte-parole de l'Elysée et qu'ils lançaient leur propre "liste de rassemblement". Conséquence de ce désaveu, David Martinon a annoncé lundi matin qu'il renonçait à sa candidature, dont les conditions n'étaient selon lui "plus réunies". Un retrait salué par Yves Jégo, porte-parole de l'UMP. "C'est un geste très digne, à la hauteur de ce qu'il est, de l'intelligence qui est la sienne. L'avenir lui en sera reconnaissant", a-t-il déclaré. Ce qui veut dire quoi, en clair?

    De son côté, la tête de liste PS à Neuilly-sur-Seine, Lucienne Button, a pourfendu dans un communiqué "la monarchie héréditaire" et "les systèmes féodaux" dans le fief de Nicolas Sarközy, en exprimant son "indignation" et sa "colère". "L'UMP offre à la France l'image d'une ville qui frise le ridicule, l'image de la ville d'un homme, l'image de la ville des petites magouilles entre amis", a-t-elle écrit. "Ceux qui pensaient en avoir fini avec la monarchie et les systèmes féodaux doivent se réveiller avec la gueule de bois".

    En visite en Guyane, Nicolas Sarközy a dit qu'il n'avait "pas de commentaire pour l'instant" à faire sur cette affaire. Le président de la République s'était pourtant personnellement investi dans l'affaire en intronisant lui-même David Martinon à Neuilly. L'échec électoral qui semblait se profiler aurait donc d'autant plus rejailli sur le chef de l'Etat, qui ne pouvait accepter une telle défaite dans son propre fief. Selon Le Figaro de samedi, un sondage confidentiel prévoyait en effet la défaite du "poulain" du président Nicolas Sarközy.

    (LCI.fr 11.02.08)

     

     

  • La SOCGEN devrait remercier Jérôme Kerviel!

    Jérôme Kerviel avait fait gagner 1,4 milliard d'euros à la Société générale en 2007!

    Le trader à qui la Société Générale impute une perte de 4,9 milliards d'euros, avait réalisé un gain de 1,4 milliards d'euros à la fin de 2007, selon un responsable de la banque.

    Pendant les trois premières semaines de janvier 2008, il a accumulé pour 50 milliards d'euros de nouvelles positions.

    Le trader avait parié sur la hausse des indices boursiers, mais avec la baisse des Bourses européennes, ces positions se sont retrouvées perdantes.

    La liquidation de ces positions par la direction de la Société Générale s'est soldée par une perte de 6,3 milliards d'euros.

    La perte de 4,9 milliards d'euros annoncée au moment de la révélation de la «fraude» correspond donc à la différence entre la perte liée au débouclage des positions de Jérôme Kerviel (6,3 milliards) et le gain qu'il avait réalisé à la fin 2007 (1,4 milliard).

    La Société Générale va payer l'impôt sur les sociétés au titre de 2007 sur les 1,4 milliard d'euros gagnés fin 2007, a précisé ce responsable, sans en chiffrer le montant.

    En revanche, la perte qui résulte de la vente des montants investis par Jérôme Kerviel sera déduite de l'impôt que la banque devra acquitter en 2008.

    La banque a annoncé aujourd'hui que son résultat net 2007 devrait atteindre 947 millions d'euros.

    La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde avait indiqué que ses services allaient examiner le traitement fiscal de la perte attribuée aux opérations de Jérôme Kerviel, «pour vérifier si l'imputation des pertes doit être effectuée sur l'exercice 2007 ou sur la date à laquelle ont été constatées les pertes», soit en janvier 2008.

    Si la perte avait été imputée sur 2007, Bercy aurait dû rembourser à la banque un trop-perçu de l'ordre d'un milliard d'euros.

  • Sarközy: nouvelle chute

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    La cote de popularité du président de la République continue de s'effriter.

    Dans un sondage exclusif CSA/Le Parisien-Aujourd'hui en France/I-Télé*, à paraître demain dans notre journal, Nicolas Sarközy recule encore de six points par rapport au mois de dernier, avec 42 % des Français disant avoir confiance en lui pour affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays.

    Pour la première fois dans ce baromètre mensuel, ils sont même une majorité à affirmer qu'il ne lui font pas confiance (52 %, contre 45 % le mois dernier).

    A contrario, le Premier ministre François Fillon regagne des points de confiance (+ 5), avec 47 % ce mois-ci.

    *Baromètre exclusif réalisé les 6 et 7 février 2008 au domicile des personnes interviewées. Echantillon national représentatif de 1004 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas, après stratification par région et taille d'agglomération.

  • Révision des lois bioéthiques

    La décision de la Cour de cassation sur les "enfants sans vie" a suscité une petite tourmente dans les services d'état civil. Réunions, notes internes, échanges de mails : perplexes, magistrats et officiers d'état civil se sont longuement interrogés sur la portée des arrêts rendus le 6 février par la haute juridiction. Ces décisions permettent de déclarer à l'état civil, sous la forme d'un "acte d'enfant sans vie", tous les foetus mort-nés ou non viables, quel que soit leur niveau de développement.

    La notion d'"enfant sans vie" est apparue en 1993 : depuis cette date, les enfants mort-nés et ceux qui ne sont pas viables sont inscrits sur les registres de décès. "Ces "actes d'enfants sans vie" aident les parents à faire leur travail de deuil et permettent d'entretenir la mémoire familiale, note Frédérique Granet, professeure de droit à l'université Robert-Schuman de Strasbourg. Auparavant, ces enfants n'étaient pas enregistrés à l'état civil, comme si la grossesse et la naissance n'avaient pas existé."

    Les "actes d'enfants sans vie" ne sont pas des actes de naissance : ils se contentent d'énoncer le jour de l'accouchement ainsi que le nom, la profession et le domicile des parents, qui bénéficient dès lors d'un congé. Les "enfants sans vie" peuvent recevoir un prénom, figurer dans le livret de famille et être inhumés mais ils n'acquièrent pas pour autant une personnalité juridique : ils n'ont ni droits, ni filiation, ni nom de famille.

    Jusqu'à l'arrêt de la Cour de cassation, seuls les enfants viables au sens de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) - les foetus de plus de 500 grammes ou de plus de 22 semaines - pouvaient être reconnus comme des "enfants sans vie". Parce que ces seuils étaient fixés par une simple circulaire, la Cour de cassation les a supprimés. Désormais, c'est donc aux parents, et à eux seuls, de décider s'ils souhaitent un "acte d'enfants sans vie".

    Cette décision a été saluée par les opposants à l'avortement. "Si l'on reconnaît à l'enfant mort-né une humanité intrinsèque, comment peut-on alors militer pour l'avortement ?", demande le député (UMP) Jean-Frédéric Poisson. "C'est une brèche importante dans le front du refus actuel de reconnaître un statut juridique au foetus", renchérit l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne (Agrif).

    Le Mouvement français pour le planning familial se dit en revanche inquiet : "Si la douleur des femmes ou des couples vivant des fausses couches tardives doit être entendue, cela ne doit pas pour autant ouvrir la brèche aux dérives potentielles remettant en cause le droit à l'avortement pour l'ensemble des femmes." Quant à Choisir, le mouvement de Gisèle Halimi, il regrette que la Cour "semble indiquer que la vie commence à la conception de l'embryon".

    Cet arrêt permettra-t-il à des parents de demander un acte "d'enfant sans vie" pour une fausse couche ou un avortement, thérapeutique ou non ? Nul ne peut aujourd'hui l'exclure. Dans ses conclusions, Alain Legoux, avocat général près la Cour de cassation, l'a lui-même suggéré, évoquant de tels actes pour des foetus mort-nés, "mais également de simples embryons dans le même état, sans limite minimum de poids ou de durée d'aménorrhée".

    Ces hypothèses n'ont rien de fantaisistes : à Paris, les services d'état civil ont déjà été confrontés à des demandes d'actes d'"enfants sans vie" pour des avortements thérapeutiques. Le code civil précise que ces actes énoncent le lieu de l'"accouchement", ce qui semble exclure les fausses couches et les avortements, mais aucune définition de l'accouchement ne figure dans le code civil, ce qui rend la jurisprudence à venir très incertaine.

    Lors des débats à la Cour de cassation, l'avocat général a clairement appelé les parlementaires à intervenir dans ce débat : il invitait alors le législateur à "faire oeuvre d'harmonisation". Pour le moment, la chancellerie se montre prudente - "il faut se donner un peu de temps" -, mais la révision des lois de bioéthique offrira bientôt aux parlementaires une occasion de débat : un nouveau texte doit être rédigé en 2009.

    (Le Monde 11.02.08)

  • "Comme pour le Kosovo..."

    Sur le blog de Roberto Fiorini:

    Puisque le Kosovo  soutenu "officiellement" par la France et d'autres pays Européens  s'apprête  à déclarer son indépendance, demandons officiellement l'indépendance de la Seine St Denis, sur la base des mêmes critères que ceux retenus dans cette province Serbe, et qui sert de base à tout règlement Démocratique : la densité Ethnique, et le droit des peuples à disposer d'eux mêmes.

    Ainsi les populations lâches et "non concernées" par ce qui se passe là bas, commenceront à comprendre quel destin les attend !
    L'avenir de l'Europe connaîtra avec cette Indépendance "forcée" un tournant, qui éloignera la Russie de l'Europe, l'éloignant encore un peu plus de son destin CONTINENTAL.

    Elle replacera certainement la question énergétique au centre des préoccupations...

    Extraits d'un article qui laisse espérer qu'il n'y aura pas de violences entre communautés au moment de cette déclaration unilatérale :

    http://www.robert-schuman.eu/entretien_europe.php?num=22

    http://robertofiorini.blog4ever.com/blog/lirarticle-84180-640173.html

     

     

  • Discours de Poutine le 8 février 2008

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    Vladimir Poutine à Moscou le 8 février 2008

    MOSCOU (AFP) - Le président Vladimir Poutine, traçant la voie pour son successeur, a averti vendredi que la Russie répondrait au "défi" de la "course aux armements" et, louant la "stabilité" retrouvée sous sa présidence, a appelé à s'attaquer à "l'inertie" de l'économie russe.

    Prenant la parole dans le cadre solennel du Kremlin devant les plus hauts responsables politiques russes, des ministres aux gouverneurs, il a présenté la stratégie de la Russie à l'horizon 2020, en montrant au passage qu'il restait le chef à moins d'un mois de la présidentielle à laquelle il ne peut se présenter.

    "La Russie a et aura toujours une réponse aux nouveaux défis", a-t-il lancé dans un discours en forme de programme électoral pour son dauphin Dmitri Medvedev, sagement assis au premier rang au point d'en paraître effacé, et qui a construit toute sa campagne sur l'héritage Poutine.

    Le président sortant, qui a donné pendant 50 minutes l'impression d'être lui-même candidat, est d'autant mieux à même de parler d'avenir qu'il a promis de devenir Premier ministre de M. Medvedev, dont la victoire à la présidentielle du 2 mars ne fait guère de doute.

    "Une nouvelle spirale de la course aux armements est lancée dans le monde (...) La Russie doit développer de nouvelles armes dont les caractéristiques seront les mêmes ou plus sophistiquées que celles dont disposent plusieurs Etats", a-t-il dit.

    Artisan d'une politique étrangère russe musclée, un domaine dans lequel M. Medvedev reste pour l'heure très discret, M. Poutine a insisté sur "l'autorité internationale" retrouvée de Moscou après l'effondrement de l'URSS et la crise financière des années de son prédécesseur Boris Eltsine.

    Il s'en est pris aux Etats-Unis et à l'Otan qui étendent leur influence militaire aux portes de la Russie. "Nous avons liquidé nos bases à Cuba et au Vietnam. Qu'avons-nous eu en échange ? De nouvelles bases américaines en Roumanie, en Bulgarie", a-t-il lancé.

    Sur le front intérieur, M. Poutine s'est félicité d'avoir mis fin au "séparatisme", fait rentrer la Tchétchénie dans le giron de la Russie et mis fin à la toute puissance des oligarques. "On a rétabli l'état de droit dans tout le pays", a-t-il insisté.

    "Nous avons débarrassé le pays de la pratique vicieuse qui consistait à prendre des décisions étatiques sous la pression de monopoles financiers, de magnats des médias, de cercles étrangers et de populistes effrénés", a-t-il lancé.

    La Russie a retrouvé le chemin de la croissance -8% en 2007-, mis fin à l'évasion de capitaux et même dégagé dans ce domaine un flux positif net record de 82 milliards de dollars l'an dernier, a-t-il énuméré.

    Pour autant, l'équipe au pouvoir ne doit pas s'endormir sur ses lauriers, a-t-il averti. "On ne peut pas se contenter de ce qu'on a", a-t-il dit, en insistant sur la nécessité de poursuivre la "modernisation de l'économie".

    Dans un louable aveu d'impuissance au milieu d'un bilan élogieux, il a déploré que la corruption continue de gangrener la société, même s'il l'a avant tout liée à la difficulté de créer de petites entreprises.

    "Des mois sont nécessaires pour lancer sa propre affaire. Il faut se rendre partout avec un pot-de-vin: chez les pompiers, les services sanitaires, les gynécologues. C'est l'horreur!", s'est-il exclamé.

    Il a aussi déploré la faible productivité du travail et mis en garde contre une "inertie" qui laisserait le pays à la traîne de la concurrence mondiale et trop dépendant de ses hydrocarbures.

    "Si on suit un scénario d'inertie, nous ne pourrons garantir ni la sécurité du pays ni son développement normal. Nous mettrons en péril son existence même", a-t-il insisté.

    Fidèle à sa vision d'un système politique spécifiquement russe, loin de la démocratie à l'occidentale, il a prôné un "multipartisme" au service des citoyens, "sans démagogie" et surtout "sans ingérence étrangère", autre obsession des années Poutine.

    (YAHOO -11.02.08) 

  • Ayaan Hirsi Ali menacée de mort

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    Ayaan Hirsi Ali le 10 février 2008
    L'ex-députée néerlandaise Ayaan Hirsi Ali, menacée de mort en raison de ses critiques de l'islamisme, a demandé, dimanche 10 février, à la France de lui accorder la nationalité française. "J'ai besoin d'aide", a déclaré l'ancienne députée à Paris lors d'un meeting de solidarité organisé en son honneur à l'Ecole normale supérieure, rue d'Ulm. Elle a cité la phrase de campagne qu'avait prononcée le candidat Sarközy :"A chaque femme martyrisée dans le monde, je veux dire que la France offre sa protection en lui donnant la possibilité de devenir française." "Je serais honorée d'avoir la possibilité de devenir française", a-t-elle ajouté, en français.

     Menacée de mort depuis l'assassinat en 2004 du réalisateur néerlandais Theo Van Gogh avec qui elle avait réalisé Submission, un film sur des femmes musulmanes, violent réquisitoire sur les excès de l'islam rigoriste, Mme Hirsi Ali a vécu ces dernières années sous protection judiciaire, protection offerte par les Pays-Bas. Mais elle a récemment décidé de partir vivre aux Etats-Unis. Les autorités néerlandaises ont alors mis fin à sa protection début octobre, en indiquant que celle-ci ne pouvait être assurée qu'à l'intérieur des Pays-Bas. "Les Américains ont pourtant expliqué qu'ils ne pouvaient prendre le relais : ils n'assurent que la sécurité des non-Américains dotés d'un statut officiel, pas celle d'une simple citoyenne", expliquait-elle à l'automne lors d'un entretien au Monde, dans lequel elle demandait déjà à la France d'intervenir. "Mais c'est aux Etats-Unis que je veux vivre aujourd'hui. Mon expression y sera plus libre et plus efficace. Car la vérité, c'est qu'il est devenu impossible de parler librement de l'islam sur le continent européen. L'état d'esprit actuel de l'élite implique d'éviter tout débat par peur d'offenser les musulmans, et conduit à satisfaire les exigences des islamistes, même s'il s'agit de faire taire les gens comme moi."

     

    Dimanche soir, le gouvernement français lui a alors apporté son "soutien", par la voix de Rama Yade, sans s'engager sur sa demande de naturalisation. "Nous sommes vos amis." La France éternelle, celle de 1789, de Hugo, de De Gaulle", vous a entendue", a assuré la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme. "Nous réfléchissons à la manière de vous faire accéder à la France, à la naturalisation", a-t-elle ajouté avant de lire un message personnel du président de la République. Dans ce message, M. Sarközy fait part de sa détermination à "agir avec les Européens pour que se mette en place un fonds communautaire pour assurer la protection des personnes menacées", lorsque la France prendra la présidence de l'Union européenne au second semestre 2008.

    Pour les organisateurs de la campagne de mobilisation (parmi lesquels des parlementaires européens, la journaliste Caroline Fourest et Bernard-Henri Lévy), Mme Hirsi Ali, qui défend le concept de laïcité à la française, incarne "la liberté d'expression et de conscience" menacée par les intégristes. Née en Somalie en 1969, excisée à 5 ans, exilée avec sa famille au Kenya, elle s'est réfugiée aux Pays-Bas en 1992 pour fuir un mariage forcé. Elle a obtenu l'asile politique, puis la nationalité néerlandaise cinq ans plus tard, et est devenue députée du parti libéral (VVD) en 2002. Elle n'hésite pas à qualifier l'islam de "culture rétrograde", ou à l'assimiler, dans un récent entretien avec le quotidien britanniqueThe Independent, à un "nouveau fascisme", ni à traiter, comme en 2004, Mahomet de "pervers" et de "tyran". Elle dit avoir conscience d'être souvent provocante, mais le faire pour "déclencher le débat".

    Dans une tribune publiée dans Le Monde du 5 février 2008, où elle plaidait pour que l'Europe soutienne Ayaan Hirsi Ali, Rama Yade (musulmane) écrivait  : "Elle vous enchante, Ayaan, autant qu'elle vous glace", soulignant qu'"on n'est pas obligé d'être en accord avec ses propos, mais qu'elle doit  avoir le droit de les tenir".

    (le Monde 11.02.08)

    Pour Rama Yade, l'histoire de la France  commence seulement en 1789! Mais le pavillon de la Lanterne à Versailles, où Sarközy abrite ses amours, a été construit avant la Révolution, sous cet Ancien régime qui leur fait horreur!

    Autre chose: Mme Ayaan Hirsi Ali veut être citoyenne française mais aller vivre aux Etats-Unis: la France "éternelle" n'est vraiment plus rien, juste un vieux parapluie!

  • HENRI-EDMOND CROSS (1856-1910)

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    Après-midi à Pardigon - 1907
    (Henri-Edmond Cross s'appelait de son vrai nom Delacroix)

  • Bush finance un logiciel de cauchemar

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    Un dangereux malade est le maître du monde... pour quelque temps encore

    Bush finance un logiciel pour traquer la presse anti-américaine

    10.10.2006


    (lexpansion.com) Les Etats-Unis financent le développement d'un logiciel capable de détecter les opinions exprimées contre eux dans des articles de presse parus à l'étranger. Un projet au nom de la lutte anti-terroriste et qui inquiète les associations de défense des libertés.

    Soucieux de protéger leur territoire, les Etats-Unis financent depuis l'été le développement d'un logiciel capable d'analyser les opinions exprimées sur eux dans les journaux ou d'autres publications à l'étranger, et bien sûr Internet. Le but: jauger la dangerosité de ces propos pour déceler le plus tôt possible les menaces qui pèsent sur un pays en guerre contre le terrorisme.

    Trois universités américaines, Pittsburgh, Cornell et Utah  ont reçu du ministère de la Sécurité intérieure une enveloppe de 2,4 millions de dollars sur trois ans. "Leur objectif est de développer des logiciels plus simples et plus efficaces, des algorithmes et des architectures mathématiques pour qu'ils soient utilisés dans une vaste gamme d'applications informatiques", explique Christophe Kelly, un porte-parole du ministère.

    Théoriquement, le programme pourra distinguer chaque nuance d'un article, de la haine à l'admiration. Un véritable défi pour les scientifiques qui s'essayent depuis des décennies à l'analyse informatique du langage humain et des sentiments. Pour s'aguerrir, l'université de Pittsburgh confrontera donc son logiciel à plus 270.000 articles parus entre juin 2001 et mai 2002 qui évoquent plusieurs sujets chauds, comme les discours de Georges Bush sur l'axe du mal, les détentions de détenus à Guantanamo, la ratification du protocole de Kyoto... Une fois sa fiabilité assurée, le logiciel notera chaque opinion détectée dans la presse. Un article clairement anti-américain pourra ainsi se retrouver rapidement sur le bureau des officiels.

    Mais le système ne se limitera pas à cette classification au coup par coup. En principe, le gouvernement américain pourra aussi sélectionner dans les archives toutes les données d'une source précise, qu'il s'agisse d'un forum de discussions, d'un organe de presse (180 dans le monde sont analysés pour l'instant)... ou d'un journaliste. Ce qui ne manque pas de susciter la polémique chez les associations de défense des libertés de la presse, qui craignent de voir certains journalistes catalogués "anti-patriotes". La loi interdit de constituer des données personnelles sur des citoyens américains, rétorque le ministère. En revanche, rien n'interdit les journalistes étrangers et, plus largement, toute parution, y compris américaine, d'être la cible du futur Big Brother de la revue de presse.
    Avec ce logiciel, le président pourrait savoir si c'est  bien "lui" qui a envoyé le SMS compromettant...  

                        


  • Une affaire bizarre qu'on a oubliée...

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    Louis Sarkozy, 10 ans, avec sa mère 
    Mercredi 9 janvier 2008, le jour même où sortaient en librairie les trois livres sur Cécilia, l'ex-épouse du président de la République était entendue au 36, quai des Orfèvres par la section antiterroriste de la brigade criminelle.

    Objet de cette audition : des menaces de mort proférées à l'encontre de son fils Louis, âgé de 10 ans. L'une de ses filles, Jeanne-Marie, sera également interrogée dans le cadre de cette affaire.

    Tout commence en août dernier, lorsqu'un salarié de la société de téléphonie Orange met la main sur la précieuse liste VIP de l'opérateur. Y figure le numéro de mobile de Cécilia. Pour fanfaronner, le jeune homme, rugbyman à ses heures, le communique à l'un de ses copains de vestiaire, sapeur-pompier de son état. Ce dernier compose le numéro, et, surprise, tombe sur Louis, à qui sa mère a donné le téléphone. Plusieurs fois de suite, le sapeur-pompier va rappeler l'enfant, qui finit par se confier à l'une de ses demi-soeurs, Jeanne-Marie, laquelle envoie un texto à l'importun pour lui dire "d'arrêter d'embêter" son petit frère. En vain.

    Le week-end du 5 janvier, tout s'accélère. Le sapeur-pompier rappelle Louis, alors en déplacement à l'étranger avec sa mère. Cette fois, il le menace : "Maintenant, tu vas mourir !" Paniqué, le petit garçon en parle à sa mère, Cécilia, qui lui demande d'envoyer un texto à son père. Dès que Nicolas Sarközy reçoit le SMS, c'est le branle-bas de combat : le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, saisit immédiatement la Crim', la brigade criminelle. Les fins limiers ne mettront que quelques jours pour identifier et interpeller l'employé d'Orange, ainsi que le pompier. Les deux hommes, âgés de 21 et 22 ans, doivent être jugés en comparution différée le mois prochain au TGI de Bobigny.
    (Source Le Point- 14 janvier 2008)
    Déjà, une affaire de portable...




  • Une affaire d'Etat - les "charognards" de Yade - Le portable est dangereux pour la santé

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    Le président de la République en plein travail !

    Une enquête de police préliminaire a été ouverte vendredi après la plainte du président Nicolas Sarközy contre Le Nouvel Observateur, auquel il reproche d'avoir fait état d'un SMS à son ex-épouse Cécilia qu'il n'aurait jamais envoyé, annonce le parquet de Paris.

    Cette procédure a été confiée à deux services de police, la Brigade de répression de la délinquance contre la personne et la Brigade d'enquête sur les fraudes aux technologies de l'information, ont précisé les services du procureur.

    Le second service est composé de spécialistes de l'informatique, ce qui suppose des investigations techniques poussées.

    L'enquête fait suite à la plainte déposée par le chef de l'Etat pour "faux, usage de faux et recel", inédite sous la Ve République.

    Nicolas Sarközy nie dans cette plainte avoir envoyé à son ex-épouse Cécilia un SMS lui proposant de revenir en échange de l'abandon du mariage avec Carla Bruni. Le SMS en question est un "faux", dit Me Thierry Herzog dans la plainte déposée au parquet de Paris jeudi, et l'hebdomadaire est selon lui juridiquement "receleur" de ce faux.

    C'est la première fois qu'un président de la République dépose plainte au pénal contre un organe de presse. Le "faux" est passible de trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.

    "On ne peut pas considérer que le président de la République doit être mieux traité qu'un autre citoyen, mais il ne doit pas non plus être moins bien traité", a déclaré Me Herzog sur RTL.

    Il accuse l'hebdomadaire de pratiquer "la calomnie pour vendre et pour obtenir des connexions".

    Dans un article publié sur son site internet mercredi 6 février, Le Nouvel observateur affirme que pendant les préparatifs de son mariage avec Carla Bruni, le chef de l'Etat a écrit à Cécilia dans un SMS : "Si tu reviens, j'annule tout."

    Le président de la République, qui a divorcé d'avec Cécilia en octobre, a épousé le top model devenu chanteuse samedi dernier lors d'une cérémonie civile à l'Elysée.

    "CHAROGNARDS!", DIT YADE DANS SON SAFARI CONTRE LES JOURNALISTES!

    Vendredi sur RTL, la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, Rama Yade, a vivement condamné ce qu'elle qualifie d'"attaques personnelles" de la presse contre Nicolas Sarközy.

    "On a l'impression de voir des charognards qui ont humé l'odeur de leur proie et qui fondent sur lui, qui s'acharnent, parce que je trouve que c'est une véritable chasse à l'homme", a-t-elle ajouté.

    "Il n'y a plus de morale, personne ne recule devant aucune bassesse, aucun scrupule, personne n'a rien appris, tout oublié du choix démocratique des Français. Ceux qui veulent la peau de Nicolas Sarközy sont des gens qui veulent leur revanche parce qu'ils n'ont pas accepté qu'il préside aux destinées de ce pays", a-t-elle ajouté.

    En marge d'un déplacement à Astana, au Kazakhstan, François Fillon, s'est refusé à commenter les propos de Rama Yade, soulignant qu'il n'avait que des mots gentils pour la profession.

    "Je n'ai aucun mot dur à dire aux journalistes, je n'ai que des mots gentils", a déclaré le Premier ministre à des journalistes.

    Dans un communiqué, l'association Reporters sans frontières s'inquiète de la nature des poursuites engagées par le président.

    "Nous regrettons que Nicolas Sarkozy ait choisi la voie la plus dure pour attaquer en justice le site du Nouvel Observateur. Le chef de l'Etat poursuit sur la base du code pénal, alors qu'il aurait très bien pu engager des poursuites civiles pour atteinte à la vie privée", note RSF.

    "Le chef d'accusation de 'faux et usage de faux' retenu par son avocat prévoit une peine d'emprisonnement. Même si nous faisons confiance à la justice pour faire preuve d'équité, cette manière de procéder suscite notre inquiétude. En plus, engager une poursuite au pénal permet de faire convoquer le journaliste incriminé devant la justice et éventuellement de lui demander de révéler ses sources. Ce qui n'est pas le cas dans le cadre d'une affaire civile", ajoute l'organisation.

  • Sodome et Gomorrhe de retour en Israël?

    La justice israélienne a formellement reconnu dimanche l'adoption d'enfants par des couples de gays ou de lesbiennes, apprend-on de source officielle.

    Le Conseiller juridique du gouvernement Menahem Mazouz qui fait fonction d'avocat général de l'Etat, a annoncé que l'Etat ne s'opposait pas dans l'avenir à de telles adoptions.

    L'Etat "n'a aucune opposition à ce que des couples du même sexe adoptent un enfant", a déclaré M. Mazouz lors d'une rencontre avec les responsables des services de l'adoption, selon un communiqué du ministère de la Justice.

    Le "seul critère est le bienfait de l'enfant" compte tenu des capacités de la famille adoptive, a ajouté M. Mazouz, qui a donné des consigne pour que cette adoption soit traitée comme pour celle de couples hétérosexuels.

    Le ministre des Affaires sociales Yitzhak Hertzog s'est félicité de cette mesure.

    L'Etat d'Israël avait déjà reconnu en février 2006 le statut de parents légitimes à un couple de femmes dont l'une était la mère naturelle des enfants qu'elle élevait.

    Cette reconnaissance était survenue après une longue bataille juridique qui avait été tranchée en faveur des deux femmes par la Cour suprême en 2005.

    La justice israélienne a déjà reconnu par ailleurs de facto en décembre 2004 la validité des mariages homosexuels pour tout ce qui concerne les questions de propriété et d'héritage.

    Des groupes de défense des homosexuels s'étaient félicités de ce changement de politique dénoncé par des rabbins, qui avaient averti que l'Etat juif risquait de connaître le sort de Sodome et Gomorrhe, les villes détruites pour leurs péchés selon la Bible.

    Cette reconnaissance de facto, ne signifie pas pour autant que l'Etat reconnaisse formellement la légalité de telles unions.

    Car en Israël, seul le mariage religieux est reconnu!

    (Le Monde 10.02.08)

  • Tsahal va donner du Viagra à ses pilotes de l'air!

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    Décollage pour le 7ème ciel. Les pilotes de l'air de l'armée israélienne pourraient se voir prescrire du Viagra, selon l'hebdomadaire de l'armée Ba Mahahné. Tsahal l'envisagerait parce que le dérivé de ce médicament leur permettrait d'augmenter leur performance en vol.
     
    Rien de sexuel dans tout ça! Le sujet est sérieux. Ce projet a en en effet été examiné à la suite de recherches qui ont permis de mettre en évidence que des alpinistes consommant un dérivé du Viagra font preuve d'une meilleure résistance en haute altitude. Ils sont notamment moins sujets à la fatigue et moins affectés par la diminution de l'oxygène.
     
    L'étude a été dirigée par le docteur et colonel de réserve Yéhezkiel Ken, directeur de l'hôpital Herzog à Jérusalem. "L'expérience a permis de prouver que la pression sanguine dans les poumons a augmenté chez les sujets prenant un dérivé du Viagra par rapport à ceux qui n'en prenaient pas", a affirmé le docteur Ken. Les résultats de cette expérience seront présentés lors d'un prochain colloque de médecine militaire organisé par l'armée de l'air en Israël, a poursuivi le journal. 

    (D'après agence)

  • Le SMS à Cécilia: le rédac'chef du Nouvel Observateur confime et accuse!

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    Le rédacteur en chef du Nouvel Observateur Airy Routier, auteur d'un article faisant état d'un SMS que le chef de l'Etat aurait adressé à son ex-épouse Cécilia, a affirmé samedi qu'il "confirmait" son information.

    "J'ai mes sources, je confirme" l'information parue mercredi sur le site nouvelobs.com, a indiqué M. Routier, interrogé dans l'émission "+Clair" sur la chaîne Canal+.

    "Je n'ai pas fait de faux ni usage de faux et il faut me prouver que j'ai fait un faux et un usage de faux", a-t-il ajouté.

    Nicolas Sarközy a déposé jeudi une plainte au pénal pour "faux, usage de faux et recel" à l'encontre du nouvelobs.com, après que le site eut affirmé que le chef de l'Etat aurait envoyé à son ex-épouse, huit jours avant son mariage samedi avec Carla Bruni, un SMS indiquant: "si tu reviens, j'annule tout".

    Cette information, "pour moi, c'est du béton. Et d'ailleurs, je sais que Sarkozy n'a pas cessé d'envoyer des messages, des SMS à Cécilia, son ancienne épouse", a ajouté le journaliste, précisant qu'il ne dirait "rien qui puisse découvrir (sa) source ou (ses) sources".

    M. Routier, qui estime "ne pas avoir franchi la ligne jaune" entre vie publique et vie privée, a ajouté que la "nouvelle vie du président de la République, qui mélange sa vie publique et sa vie privée, brouille les cartes".

    C'est une "information privée qui a un sens sur la vie publique et sur la vie du président", a affirmé le journaliste, pour qui la vie privée de Nicolas Sarkozy "est moins protégeable que celle d'un quidam parce qu'il a le doigt sur le feu nucléaire".

    "Je pense que je suis aujourd'hui instrumentalisé dans une stratégie beaucoup plus globale, qui concerne tous les journalistes en ce moment, de reprise en main et de rapport de force avec la profession", a-t-il conclu.

    Sa conclusion est la nôtre!

  • David Martinon: la petite marionnette!

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    David Martignon, candidat à Neuilly avec Jean Sarközy qui vient de le lâcher!

    La sortie de David Martinon à Neuilly-sur-Seine a ressemblé à un vol d'étourneaux affolés. Un pas chassé sur la gauche, un demi-tour vers la droite, un autre à gauche, avant d'entamer la dernière longueur : le porte-parole de l'Elysée, candidat menacé à la mairie de Neuilly, a surgi sur l'avenue Achille-de-Peretti à midi... avant de repartir très rapidement.


    Immédiatement cerné par la foule, qui l'attendait depuis plus de deux heures sur le tout proche marché des Sablons, David Martinon a remonté l'artère résidentielle à toute allure, réservant trois mots à ses militants.


    Sur les trottoirs, un sourire de marbre accroché au visage, il ne répond à aucune question sur l'imbroglio et les incertitudes.


    Après avoir parcouru 300 mètres en zig-zag, Martinon s'engouffre dans une Mercedes grise immatriculée à Paris, qui démarre au quart de tour en faisant rugir le moteur.

    Armés de leurs tracts et de leurs téléphones portables, ses militants se retrouvent seuls en ligne pour expliquer cette éclipse. Et jurer que les habitants qui voient en David Martinon un parachuté qui n'a pas su, depuis l'automne, convaincre une ville pourtant acquise à Nicolas Sarközy (Ndlr: il en fut le maire de 1983 à 2002), «font de l'intox'». «Il ira jusqu'au bout avec nous, avec toute son équipe, veut croire mordicus un jeune UMP. Ca fait cinq mois qu'on est en campagne, on ne va pas arrêter aujourd'hui».

    Sur le marché, où tous les candidats excepté Martinon sont venus tracter, Jean-Christophe Fromantin, «tombeur» de Martinon dans le sondage qui a mis le feu aux poudres, ne boude pas son plaisir. « Ravi, bien entendu» que son travail de terrain soit reconnu par les habitants, il prend soin, en répétant son attachement à Nicolas Sarközy, de ne fermer aucune porte.

    (Le Parisien 10.02.08)

  • Pour lui, c'est un "succès"!

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    Dimanche 10 février 2008

    AFP. En chute libre dans les sondages, Nicolas Sarközy a tenté dimanche soir de redorer son blason présidentiel en se prévalant, lors d'une brève allocution télévisée, d'un "succès" du traité de Lisbonne grâce auquel "la France est de retour en Europe".

    S'exprimant durant cinq minutes depuis l'Elysée, juste avant de s'envoler pour la Guyane, le président de la République s'est félicité que le Parlement ait autorisé l'exécutif, dans la nuit de jeudi à vendredi, à ratifier le traité européen.

    Selon l'Elysée, cette ratification sera effective une fois publiée, jeudi 14 février, au Journal officiel. La France sera le premier pays fondateur de l'Europe à donner son accord au traité, 21 mois après le non des Français qui avait scellé le sort du projet de Constitution européenne.

    "Par ce succès, car c'est un succès, la France est de retour en Europe", a affirmé le chef de l'Etat. "Elle y a retrouvé son influence, sa capacité à faire valoir son point de vue, ses valeurs et le rôle moteur qui avait toujours été le sien par le passé".

    Il a souhaité que la France "donne l'exemple" et "qu'elle soit de nouveau en Europe une force de proposition et d'entraînement".

    Cette allocution, annoncée seulement dans l'après-midi par l'Elysée, est intervenue au terme d'un week-end mouvementé dans le fief sarkozyste de Neuilly-sur-Seine, et alors que plusieurs sondages ces dernières semaines ont marqué une forte baisse de la popularité du chef de l'Etat.

    Alors que la gauche et les souverainistes de droite réclamaient un référendum, M. Sarkozy a justifié la ratification par voie parlementaire en affirmant notamment que "si cette condition n'avait pas été remplie, aucun accord n'aurait été possible".

    "Pour convaincre tous nos partenaires d'accepter ce nouveau traité "simplifié" que nous leur proposions et qui n'était plus une Constitution, il fallait qu'en cas d'accord nous nous engagions à le faire approuver par voie parlementaire", a-t-il dit en rappelant aussi son engagement de candidat à passer par le Parlement.

    Alors que la France présidera l'UE au second semestre 2008, le chef de l'Etat a souhaité que cette période soit "l'occasion d'avancer" dans la voie d'une Europe "grande puissance".

    "C'est dans cet esprit que je proposerai à nos partenaires comme priorité de travailler sur une stratégie de développement durable, une politique commune de l'immigration, une défense européenne et une refondation de la politique agricole", a-t-il insisté.

    Enfin, il a plaidé pour que l'Europe puisse "parler de tout", notamment de la monnaie qui n'est "pas un sujet tabou".

    "Maintenant, l'enjeu est de remettre de la politique en Europe, de ne plus abandonner l'Europe au seul jeu de règles automatiques qui ne laissent aucune place à la décision et à la responsabilité politique", a déclaré le chef de l'Etat.

    "Il faut pouvoir parler de tout comme dans n'importe quelle démocratie: de la monnaie qui n'est pas un sujet tabou, de la politique commerciale, de la politique industrielle, de la réciprocité en matière de concurrence ou des dérives du capitalisme financier", a-t-il ajouté.

    On va parler de tout? C'est bien vrai, ce nouveau mensonge?

  • Lourdes condamnations pour RIVAROL

    Le Pen, Galic et Bourbon lourdement condamnés !

    Le 8 février 2008, la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris présidée par Jean-Philippe Draeher a rendu son jugement dans l’affaire de l’interview accordée à notre journal par le président du Front national, qui confiait notamment qu'en “En France du moins, l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 km2

    La XVIIe a condamné pour apologie de crimes de guerre et contestation de crime contre l’humanité Camille Galic à 5 000 euros d’amende. Pour complicité d’apologie de crimes de guerre et de contestation de crimes contre l’humanité Jean-Marie Le Pen a été condamné à 10000 euros d’amende et 3 mois de prison avec sursis et Jérôme Bourbon à 2000 euros d’amende.

    Par ailleurs, Galic, Le Pen et Bourbon sont condamnés à verser solidairement 10501 euros de dommages et intérêts ainsi répartis : 3001 euros à l’association des Fils et Filles de déportés juives de France de Serge Klarsfeld (qui avait pourtant dit à l’audience vouloir se satisfaire de l’euro symbolique !), 2500 euros au MRAP de Mouloud Aounit, 2500 euros à la Ligue des droits de l’homme et 2500 à la Fédération nationale de déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP).

    Enfin, Galic, Le Pen et Bourbon sont condamnés à insérer à leurs frais la publication du jugement dans les journaux Le Monde, Le Figaro, Libération dans la limite de 5000 euros par insertion, soit 15 000 euros supplémentaires. Le communiqué du jugement doit également être puiblié dans RIVAROL.

    En revanche, la mairie de Villeneuve d’Ascq (qui n’était pas nommée) est jugée irrecevable en sa constitution de partie civile.

    Les Editions des Tuileries sont déclarées civilement responsables.

    L’ensemble des amendes, dommages et intérêts et frais d’insertion pour les trois condamnés approche les 70 000 euros soit presque 500 000 francs, un demi-million de centimes !

    Rivarol.com