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Des centaines de milliers de personnes, venues de toute la Serbie, étaient attendues jeudi à Belgrade pour une manifestation de masse contre l'indépendance du Kosovo, considéré par les Serbes comme le berceau de leur histoire.
Les protestataires scandaient le "Kosovo est le coeur de la Serbie" et brandissaient des drapeaux serbes ainsi que des portraits du président russe Vladimir Poutine, allié de la Serbie qui rejette également l'indépendance proclamée dimanche par la majorité albanaise de cette province du sud de la Serbie.
A Belgrade, dans l'après-midi, des centaines de milliers de personnes étaient attendues pour une manifestation de masse sous le slogan le "Kosovo est la Serbie".La manifestation, organisée par les autorités, aura pour slogan "le Kosovo est la Serbie" et doit débuter à 17H00 (16H00 GMT) au coeur de la capitale, devant le Parlement où un grand podium a été installé pour permettre à divers orateurs de s'adresser à la foule.
Opposé comme tous les dirigeants serbes à l'indépendance du Kosovo, M. Tadic est favorable à une entrée dans l'UE, un cap difficile à tenir alors que les autorités serbes ont présenté les Etats-Unis et l'Europe des 27 comme les principaux instigateurs de l'indépendance kosovare.
Le principal orateur du rassemblement sera le Premier ministre nationaliste Vojislav Kostunica, qui a fait de la lutte contre l'indépendance kosovare la pierre angulaire de sa politique. "Manifestation organisée par l'Etat sans le président Tadic", a titré le quotidien Danas, "Kostunica va parler, Tadic est en Roumanie", a noté le journal Blic, "Désunion au meeting de l'union", a interprété Politika.
L'ultranationaliste Tomislav Nikolic, rival malheureux de M. Tadic à la présidentielle de février, et chef du Parti radical serbe (SRS), la formation la plus représentée au Parlement, doit également intervenir tandis que des dirigeants des Serbes de Bosnie et du Monténégro ont été invités.
Le célèbre metteur en scène Emir Kusturica, lauréat de deux palmes d'Or au Festival de Cannes, figure parmi les orateurs prévus tandis que la gloire du tennis serbe, le numéro 3 mondial Novak Djokovic, devrait s'adresser à la foule par téléphone.
Conduite par MM. Kostunica et Nikolic, la foule doit ensuite se rendre à l'imposante cathédrale blanche de Belgrade, Saint Sava, pour une "prière pour le Kosovo" avec les dignitaires de l'Eglise orthodoxe serbe.
Les compagnies nationales de chemin de fer et d'autocars achemineront gratuitement depuis diverses villes de province ceux qui souhaitent assister au rassemblement dont les dirigeants espèrent qu'il prendra une dimension historique. Les écoles seront fermées et certaines entreprises publiques ont accordé un jour férié à leurs employés. "La Serbie paralysée à cause du meeting", a résumé le journal Alo.
M. Kostunica a indiqué que la manifestation à Belgrade serait la première d'une série de plusieurs autres qui seront organisées dans des villes du pays. L'indépendance du Kosovo, proclamée dimanche dernier par les leaders kosovars, a donné lieu à des manifestations violentes à Belgrade où des pierres et des torches ont été lancées contre les ambassades des Etats-Unis et de Slovénie, l'ancienne république yougoslave qui assure actuellement la présidence tournante de l'UE.
Les dirigeants serbes ont mis en garde contre tout débordement lors du rassemblement de jeudi. "Les seuls arguments qui nous donnent le droit de défendre notre Kosovo sont la paix et des actions raisonnables", a dit M. Tadic.
Cette manifestation intervient dans un climat tendu, après la destruction par des Serbes du nord du Kosovo de deux postes-frontières qui ont été rouvert mercredi par la Kfor, la force de l'OTAN au Kosovo.Cette attaque a revêtu un caractère symbolique de défi au nouvel Etat kosovar pour démontrer qu'il ne doit y avoir aucune frontière entre la Serbie et sa province.
La Serbie a ordonné lundi à ses ambassadeurs présents dans les pays qui ont reconnu l'indépendance du Kosovo dont la France et la Turquie, de rentrer, a annoncé l'agence Beta.
Le Premier ministre serbe Vojislav Kostunica venait d'annoncer au Parlement que la Serbie avait ordonné à son ambassadeur à Washington de quitter d'urgence les Etats-Unis en raison de la reconnaissance par ce pays de l'indépendance du Kosovo.
Vojislav Kostunica annoncait qu'il s'agissait «de la première mesure urgente du gouvernement qui va être appliquée à tous les pays qui reconnaissent l'indépendance unilatérale» du Kosovo.
Andrée Mallah-Sarközy, mère du chef de l'Etat, soutient Arnaud Teullé, candidat dissident aux municipales.
Candidat dissident aux élections municipales de Neuilly-sur-Seine, l'ancien patron de l'UMP locale, Arnaud Teullé, vient de recevoir le soutien appuyé de ....Andrée Mallah-Sarközy.
La mère du chef de l'Etat, 81 ans, participait mardi soir à une réunion d'appartement au domicile d'une colistière de Teullé, Renée Michelangeli-Peretti, la fille d'Achille Peretti (ancien maire de la ville de 1947 à 1983). Devant une centaine de personnes «Dadu», comme on la surnomme, a encouragé le candidat Teullé à tenir bon : «Je le connais depuis longtemps, il fera un très bon maire, je voterai pour lui».
Voila qui ne devrait pas enchanter le président de la République qui affirme ne plus vouloir se mêler des élections dans son ancien fief, même s'il a reçu, lundi, les deux principaux concurrents, Jean-Christophe Fromantin et Arnaud Teullé.
(Le Parisien 20.02.08)
Elle s'en prend également à la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Questionnée par VSD sur l'éventuelle suppression de cette organisation chargée de surveiller les sectes et leur évolution en France par le gouvernement actuel, elle répond : "Non, mais plutôt la transformer en quelque chose de plus efficace et en finir avec le bla-bla. A part publier des rapports annuels, la Miviludes ne fait rien.""Quant à la Scientologie [qui figure sur la liste des sectes], je ne les connais pas, mais on peut s'interroger. Ou bien c'est une dangereuse organisation et on l'interdit, ou alors ils ne représentent pas de menace particulière pour l'ordre public et ils ont le droit d'exister en paix", souligne Emmanuelle Mignon.
Emmanuelle Mignon a écrit certains des discours les plus contestés de Nicolas Sarközy sur la religion et la laïcité, en particulier celui de Latran, et inspiré sa dernière initiative, également contestée, concernant le "parrainage" par chaque élève de CM2 d'un enfant juif français tué par les nazis. Elle a démenti les propos parus dans VSD précisant qu'"interrogée de manière informelle sur les positions du président de la République dans ce domaine", elle se serait contentée de rappeler"la position constante de Nicolas Sarkozy sur ce sujet". Mais la direction de VSD a maintenu mercredi après-midi que les "propos cités dans l'entretien ont bien été tenus, dans le cadre [d'un] rendez-vous" de quarante-cinq minutes qu'a eu le journaliste Emmanuel Fansten avec Mme Mignon, à l'Elysée, le 6 février.
Ces propos ont en tous cas déclenché une salve de critiques mercredi. "Même amendés, [ces propos] relèvent au minimum, d'une méconnaissance totale du sujet" s'est emporté le député UMP Alain Gest, auteur du rapport de la commission d'enquête sur les sectes de 1995 et membre du conseil d'orientation de la Miviludes."C'est ignorer les difficultés et les souffrances rencontrées par de très nombreuses familles confrontées à des déviances sectaires. C'est limiter à quelques mouvements très médiatisés un phénomène qui concerne, en réalité, une multiplicité de petits organismes qui manipulent nombre de nos concitoyens", a déploré le député, ajoutant "c'est, une fois de plus, commettre l'erreur, en parlant de liberté de conscience, de rapprocher sectes et religions... comme le souhaitent les mouvements sectaires les plus connus."
LA SCIENTOLOGIE SE RÉJOUIT DES PROPOS DE MME MIGNON
Julien Dray, porte-parole du Parti socialiste, a déclaré mercredi que "dans les mois à venir, l'ensemble du camp laïque va devoir descendre dans la rue pour exprimer cette nécessité et cet impératif" de défendre la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat. François Bayrou, président du MoDem, a lui jugé mercredi "infiniment troublants" les propos sur la Scientologie d'Emmanuelle Mignon.
La Scientologie s'est, elle, félicité des propos de Mme Mignon : "La France évolue dans le bon sens, a estimé Danielle Gounord, du service de communication du mouvement. Elle s'aligne désormais sur la majorité des pays européens." La Scientologie est considérée comme une secte dans les rapports parlementaires français, mais bénéficie du statut de religion dans d'autres pays comme les Etats-Unis.
(Le Monde 20.02.08)
Qui est Obama ? Le candidat à la présidence des USA, Barak Hussein Obama, est né à Honolulu, Hawai, de Barak H O, le père, un Noir musulman du Kenya et de Anne Dunham, athée et blanche, de Wichita, Kansas.
Les parents d’Obama se sont connus à l’université d’Hawaï. Quand Obama eut 2 ans, ils divorcèrent. Son père retourna au Kenya et sa mère se remaria avec Loro Soetero, un musulman radical d’Indonésie, où s’installa la famille lorsque Obama eut 6 ans. On l’envoya dans une école musulmane de Jarkarta. Il passa aussi deux ans dans une école catholique.
Obama cacha très soigneusement le fait qu’il était un musulman. Rapidement, il souligne le fait qu’il fut autrefois musulman, mais qu’il alla aussi dans une école catholique.
Les assesseurs politiques de Obama essayent de faire apparaître l’introduction de Obama à l’islam comme le fait de son père, et que de beaucoup, son influence fut temporaire. En réalité, son père retourna au Kenya après le divorce et n’eut jamais beaucoup d’influence dans ce sens sur l’éducation de son fils.
Ce fut Loro Soetero, le second mari de sa mère, qui introduisit son beau-fils à l’islam. Obama fut envoyé dans une école Wahabi à Jakarta. Le mouvement wahabi est un enseignement radical suivi par les terroristes musulmans qui actuellement se livrent au jihad contre le monde occidental.
Etant donné qu’il est politiquement plus favorable d’être chrétien quand on postule pour un poste officiel majeur aux USA, Barak Hussein Obama s’est affilié à l’Eglise de l’Unité du Christ dans l’intention d’"effacer" son passé de musulman.
Il faut tenir compte aussi que lorsqu’il a prêté son serment professionnel, il ne l’a pas fait sur la Bible mais sur le Coran (utilisé comme équivalent mais avec des croyances très différentes).
Nous resterons en alerte par rapport la candidature présidentielle de Obama. Les Musulmans ont dit qu’ils ont projeté de détruire les USA de l’intérieur vers l’extérieur ; quelle meilleure manière que de commencer au niveau le plus haut : la Présidence ?
Voulez-vous que cet homme dirige les Etats-Unis?
Il est effrayant de penser à tous ces mensonges à son sujet.
Il est dit que les Etats-Unis sont une nation sous la protection de Dieu, mais non du Coran.
AFP 20.02. 08. Huit personnes, dont au moins une a été mise en examen, ont été déférées mercredi au tribunal de Pontoise pour tentative d'homicide sur un commissaire de police, l'incendie de son véhicule et de bâtiments publics, dans le cadre des violences entre jeunes et forces de l'ordre survenues fin novembre à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise).
C'est la mort de deux adolescents lors de la collision de leur mini moto avec un véhicule de police qui avait déclenché cette flambée de violence.
L'enquête, qui a conduit à une vaste opération de police, très médiatisée et très controversée, lundi à l'aube dans la commune où plus de trente personnes ont été interpellées - 14 ont été relâchées depuis -, a notamment pu aboutir grâce à plusieurs témoignages anonymes contre rétribution, un recours peu courant en France, hors affaires terroristes.
Début décembre, la police avait distribué dans la commune des tracts appelant d'éventuels témoins de "coups de feu tirés contre des policiers" à témoigner anonymement et contre une rémunération à hauteur de "plusieurs milliers d'euros".
Selon des sources proches de l'enquête, au moins trois témoignages anonymes ont permis aux enquêteurs de cibler dans un premier temps deux frères, domiciliés à Villiers. Ils ont été surveillés, mais, selon ces mêmes sources, ces deux suspects, qui feraient partie des objectifs de l'opération de lundi matin, ont été très discrets.
Parmi les personnes déférées au tribunal de Pontoise se trouve le frère d'un des deux adolescents morts, Lakamy, 16 ans, selon la procureure de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry.
Mme de Givry a indiqué qu'elle avait requis la mise sous contrôle judiciaire de celui-ci pour qu'il ne soit pas placé sous mandat de dépôt. Elle avait répété à plusieurs reprises depuis lundi que le fait qu'il soit le "frère d'un défunt" serait pris en compte et que sa situation serait étudiée "avec humanité".
Le frère de Lakamy est suspecté d'avoir participé à la destruction par incendie du véhicule du commissaire de police, Jean-Claude Illy, qui avait été roué de coups quelques instants après la mort des deux adolescents.
Il avait été interpellé lundi à la mi-journée, après l'opération de police menée à Villiers-Le-Bel, dans des conditions houleuses, selon la procureure. "Une machette a été brandie et il y a eu une certaine agitation", avait-elle expliqué lundi.
Concernant l'opération de police et sa médiatisation, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a saisi l'Inspection générale de la police nationale (police des polices) à la suite de la publication dans l'hebdomadaire Paris-Match de photos prises à l'intérieur d'un appartement perquisitionné par les forces de l'ordre.
L'hebdomadaire publie une série de photos montrant l'intervention de la police jusque dans un appartement, l'interpellation d'un homme en slip et la perquisition de son logement, avec un matelas retourné par un policier.
Mme de Givry a jugé, devant quelques journalistes, que ces photos portaient "gravement atteinte à la dignité humaine".
Patrick Bloche (PS), directeur de campagne de Bertrand Delanoë, a fustigé mardi «les accusations calomnieuses et extrêmement graves» lancées, selon lui, par Jean-Marie-Cavada dans la polémique consécutive à des propos sur le «vote juif».
Ceux-ci avaient été tenus en présence du candidat UMP dans le XIIe arrondissement de Paris, lors d'une réunion publique.
Une vidéo diffusée sur internet montre Jean-Marie Cavada assister sans réagir à cette réunion, où les subventions municipales à des associations juives et homosexuelles ont été dénoncées par l'auteur d'un livre sur la gestion de la capitale.
Dans un entretien paru dans Métro, la tête de liste UMP affirme qu'il n'a «pas réagi, car (il n'a) pas entendu ce propos».
Il accuse ses «adversaires politiques dans le XIIe arrondissement» de vouloir «capturer le martyrologue du peuple juif pour essayer d'en faire un argument électoral» et de se livrer à une «manipulation extrêmement dangereuse dans la relance de l'antisémitisme».
Selon Patrick Bloche, «ce sont des insinuations inacceptables». «Nous ne pouvons ni tolérer cette rhétorique douteuse, ni laisser accuser de responsabilité dans le développement des sentiments antisémites ceux qui précisément en condamnent l'expression», ajoute le député de Paris.
Patrick Bloche observe d'autre part que «quiconque prend la peine de regarder la vidéo incriminée constate que M. Cavada est parfaitement attentif aux propos de M. (Yvan) Stefanovitch», l'auteur du livre, de sorte qu'«il ne peut pas prétendre ne pas les avoir entendus».
Le directeur de campagne de Bertrand Delanoë «demande à M. Cavada de s'expliquer, non seulement sur son silence stupéfiant devant les déclarations de M. Stefanovitch, mais sur les accusations calomnieuses et extrêmement graves qu'il a formulées contre ses adversaires politiques».
Nicolas Sarközy perd neuf points dans la sixième vague du baromètre BVA-Orange-L'Express et chute à 36% d'opinions positives, ce que l'hebdomadaire qualifie "d'effet toboggan". En trois mois, le chef de l'Etat a perdu 19 points de bonnes opinions et "gagné" 10 points de mauvaises opinions, à 58%, soit un différentiel de 22 points.
Il s'agit d'un niveau d'impopularité rare pour un président de la République, souligne BVA. Ce fut le cas de François Mitterrand après trois ans de mandat (36% de bonnes opinions contre 54%) en 1984 et de Jacques Chirac (36% contre 56%) en octobre 1995. Selon l'institut, dans les trois cas, la chute de popularité résulte pour l'essentiel de résultats décevants sur l'enjeu majeur des élections précédentes et d'une attitude présidentielle interprétée par l'opinion comme un revirement.
Peut-il redresser la barre avant les municipales ?
Dans le baromètre BVA, le Premier ministre, François Fillon, gagne un point de bonnes opinions, à 44%, tandis que le nombre des mécontents de son action baisse de trois points, à 40%. Selon L'Express, le locataire de Matignon est désormais plus populaire que le chef de l'Etat, y compris chez les sympathisants de l'UMP, et tente "de ne pas donner la moindre prise à la jalousie élyséenne".
"Est-il encore possible pour Nicolas Sarközy de redresser la barre avant le scrutin municipal ?", s'interroge l'hebdomadaire. A l'en croire, Nicolas Sarközy a convié lundi à déjeuner dans un restaurant parisien François Fillon, les ministres Jean-louis Borloo, Michèle Alliot-Marie et Xavier Bertrand, ainsi que Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, pour discuter de la pédagogie à mettre en place afin que le projet présidentiel soit mieux compris.
Face à un pouvoir présidentiel décrié, le leader centriste François Bayrou (+4) et le porte-parole trotskyste de la Ligue communiste révolutionnaire, Olivier Besancenot (+4), tirent leur épingle du jeu, à en croire le sondage BVA. Le premier apparaît comme un recours pour les "déçus du sarkozysme" (+13 points à droite) et le second comme fer de lance de l'opposition (+4 points parmi les sympathisants de gauche).
(Sondage BVA réalisé les 15 et 16 février auprès d'un échantillon national représentatif de 967 personnes âgées de 18 ans et plus)
(LCI.info - 19.02.08)
Les enquêteurs ont été mis d’abord sur la piste des deux frères C., suspectés d’avoir tiré au plomb sur des CRS et d’avoir «organisé ces attaques par armes à feu». Puis d’autres émeutiers ont été identifiés. Sous la direction de deux juges de Pontoise, les enquêteurs ont «ciblé 37 objectifs» et monté l’opération qui a permis d’arrêter 33 garçons de 20 à 31 ans à Villiers-le-Bel, Sarcelles et Arnouville-lès-Gonesse.
Dont le frère de Lakamy, un des deux ados victimes de l’accident avec la mini-moto. Selon la procureure de Pontoise, il pourrait être impliqué dans l’incendie et le vol du véhicule du commissaire Illy, roué de coups après la collision mortelle. «C’est œil pour œil, dent pour dent, mais avec des moyens légaux. Qu’on ne vienne pas nous reprocher une réponse policière et judiciaire, pensée et construite», lance un patron de police.
Mais QUI leur reprocherait une "réponse policière et judiciaire pensée et construite"? C'est justement ce que leur demandent les Français! Ces coups médiatiques ne servent que le pouvoir chancelant de Sarközy!
Deux autres personnes, déjà en prison, ont aussi été placées en garde à vue. «Compte tenu du nombre d’interpellations, des moyens de communication actuels, les méthodes d’intervention étaient à la hauteur des faits criminels extrêmement importants de Villiers-le-Bel», a justifié Marie-Thérèse de Givry, la procureure de Pontoise, qui a déploré les «fuites» aux médias : «Notre crainte était que la présence de la presse n’alerte les objectifs précis qui avaient été déterminés.»
La direction centrale de la PJ, prévenue d’«indiscrétions» à propos de l’opération, redoutait que «les suspects l’apprennent et organisent des guets-apens». La ministre de l’Intérieur a elle-même «regretté profondément la médiatisation de cette opération qui pouvait nuire à sa réalisation». Son cabinet a attribué les «fuites» aux syndicats de police, lesquels ont renvoyé la balle sur le ministère de l’Intérieur ou l’Elysée...
(Libération 18.02.08)
33 personnes interpellées sur 38 ciblées. Trente-trois personnes, soupçonnées d'avoir participé aux violences contre les forces de l'ordre fin novembre 2007 à Villiers-le-Bel, ont été interpellées lundi 18 février lors d'une opération de grande ampleur qui a mobilisé près d'un millier de policiers dans cette ville du Val-d'Oise.
Trente-trois personnes sur les 38 «ciblées» par les enquêteurs, ont été interpellées à Villiers, Sarcelles, Gonesse et en Seine-Saint-Denis, selon un bilan de la police, peu après 08H00.
«Je n'ai jamais vu une opération de police de cette envergure», a commenté la procureure de Pontoise Marie-Thérèse de Givry devant la presse. «Je ne pense pas qu'il y aura trop de traumatisme dans la cité», celle de «derrière les murs de Monseigneur» à Villiers, cible principale des policiers.
«J'espère, a-t-elle ajouté, que les habitants comprendront que nous sommes là pour rétablir l'ordre et la paix».
Environ 1.000 policiers du RAID, de l'Office central de lutte contre le crime organisé, de la police judiciaire de Versailles et d'Ile-de-France, notamment, ont participé à cette opération, suivie par de nombreux médias.
Royal et Bayrou dénoncent une opération à grand spectacle. L'ancienne candidate PS à la présidentielle Ségolène Royal s'est insurgée contre cette «opération policière médiatisée» avant les municipales, tandis que François Bayrou, président du MoDem, a appelé à «ne pas mélanger la justice et la mise en scène».
Le déroulé de l'opération. A 6H00, des membres des CRS, du RAID et de la PJ ont pénétré dans une dizaine d'immeubles à Villiers, par petits groupes de trente.
Quatre à cinq d'entre eux attendaient au pied de chaque immeuble, tandis que leurs collègues, dont certains portaient un bélier pour ouvrir les portes en cas de résistance, montaient dans les étages.
Ce déploiement massif s'est déroulé silencieusement. A la sortie des immeubles, ceux qui partaient à leur travail étaient éberlués de tomber nez à nez avec des policiers.
Un véhicule de la brigade de recherche et d'intervention (BRI, «anti-gang») de la PJ parisienne a servi de PC. Unique en son genre et surnommé «Robocop», il résiste aux balles et au feu.
Le rappel des faits Du 25 au 27 novembre 2007, Villiers avait connu des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre après la mort de deux adolescents lors d'une collision entre leur mini moto et une voiture de police.
Ces violences avaient fait 119 blessés parmi les policiers. Plusieurs dizaines d'entre eux avaient été blessés par du plomb et de la grenaille tirés notamment avec des fusils de chasse.
Début décembre, la police avait distribué des tracts appelant d'éventuels témoins de «coups de feu tirés contre des policiers» à témoigner anonymement et contre une rémunération.
Selon des sources proches de l'enquête, au moins trois témoignages anonymes ont permis aux enquêteurs de cibler dans un premier temps deux frères, domiciliés à Villiers. Ils ont été surveillés, mais, selon ces mêmes sources, ces deux suspects, qui feraient partie des objectifs de l'opération de lundi matin, ont été très discrets.
A deux reprises, les enquêteurs ont programmé cette opération, mais ont préféré surseoir «en attente d'éléments nouveaux et déterminants».
«Mettez les moyens que vous voulez, ça ne peut pas rester impuni», avait lancé aux policiers, fin novembre, le président Nicolas Sarközy.
Mais la montagne a accouché d'une souris!
Un lycéen sur deux ignorerait ce qu'est la Shoah. C'est en tous cas ce qu'a affirmé sur RTL le ministre de l'Education Xavier Darcos. Un sujet d'«inquiétude» qui justifie, selon lui, «l'intuition» présidentielle de confier aux élèves de CM2 la mémoire des enfants juifs déportés.
«Ce qui m'inquiète moi, c'est que, aujourd'hui, au lycée, un élève sur deux ne sait pas ce qu'est la Shoah. Il est pour moi criminel que des adolescents ignorent ce qu'est la Shoah», a déclaré Xavier Darcos, en réponse aux inquiétudes d'enseignants et psychologues sur le traumatisme possible de la prise en charge par des 10-11 ans de la mémoire d'enfants morts.
«Dès la rentrée prochaine nous allons proposer une démarche pédagogique pour répondre à l'intuition du Président de la République», a assuré le ministre, annonçant qu'il allait réunir «mercredi matin des responsables du monde de la Mémoire et des éducateurs» pour y travailler.
Il a assuré avoir vouloir «associer» Simone Veil à cette préparation» : «Je prendrai son conseil sur la manière de faire évoluer les choses (...) nous allons faire que ce qui est proposé soit recevable, pédagogique et pas traumatisant».
Simone Veil, présidente d'honneur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et ancienne déportée, avait jugé "inimaginable, insoutenable et injuste" la proposition de Nicolas Sarközy.
"Pour l'instant les choses se présentent de manière un peu confuse et maladroite", a tout de même reconnu M. Darcos.
(Le Parisien - 19.02.08)
Le candidat de la gauche aux municipales de Colombes (92), Philippe Sarre (PS), a dénoncé mardi des propos tenus par Rama Yade, numéro 3 de la liste UMP.
Lors de cette réunion à Colombes samedi, Rama Yade raconte sa version de sa visite improvisée en septembre dernier à des squatteurs qui avaient monté un campement en plein air à Aubervilliers, expulsés après que le maire eut obtenu de la justice qu'ils soient délogés. Cette démarche lui avait valu un rappel à l'ordre du Premier ministre François Fillon.
«Je suis allée voir et j'ai découvert que le maire qui avait fait ça, c'était un maire communiste», explique la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme.
«Cette gauche qui dit défendre les modestes, les minorités et les immigrés, c'est cette gauche qui s'en prend à moi, qui ne suis que numéro 3 de la liste, je le rappelle, qui s'en prend à moi parce que je suis noire», ajoute Mme Yade.
Dénonçant des propos d'une «rare violence», Philippe Sarre «trouve désolant que l'UMP en soit rendue à ce niveau et qu'un membre du gouvernement de la République n'ait pas d'autres arguments à faire valoir en direction des Colombiens».
«Il m'a par ailleurs été rapporté par des personnes présentes à cette réunion que Mme Yade s'était plainte du fait que la gauche à Colombes mettait en cause la validité de ses diplômes parce qu'elle était noire et que la gauche n'aimait pas que les noirs réussissent», ajoute encore M. Sarre, dans un communiqué.
(Source Le Parisien 19.02.08)
http://www.dailymotion.com/video/x4eout_attirer-le-vote-juif_politics
Le candidat soutenu par l’UMP dans le XIIème arrondissement de Paris, s’est attiré hier de vives critiques pour avoir assisté sans réagir à une réunion pendant laquelle un écrivain, Yvan Stefanovitch, accuse la mairie de Paris d’attribuer d’importantes subventions à des associations juives pour s’attirer le «vote juif». Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) «regrette que Jean-Marie Cavada, présent lors de cette réunion publique, ne soit alors pas intervenu pour dénoncer les propos de M. Stefanovitch». Le PS a dénoncé le «silence ahurissant et totalement inacceptable de la part d’un élu de la République» face à ces «propos odieux». Contacté samedi par l’AFP, Cavada n’avait pas souhaité réagir. Son attachée de presse avait indiqué qu’il n’avait «aucun commentaire à faire», soulignant que les propos incriminés «n’engagent que leur auteur"et qu’il «ne se solidarise évidemment pas»...
(Libération 18.02.08)
Voir la vidéo "Cavada et les subventions aux juifs"
Frère Pierre-Etienne, membre de la communauté des Béatitudes dans l'Aveyron, a reconnu avoir sexuellement agressé une cinquantaine d'enfants en quinze ans. Selon des courriers que nous nous sommes procurés, sa hiérarchie était au courant depuis 1998.
Après plus de vingt ans de silence, Pierre-Etienne A., 57 ans, tente aujourd'hui de soulager sa conscience. En août 2007, cet ancien frère de la communauté des Béatitudes installée à Comps-la-Grand-Ville en Aveyron se confie à une amie. Il la prie d'aller le dénoncer auprès de la justice, parce qu'il n'en « a pas le courage ».
Le 4 février dernier, placé en garde à vue, l'ancien religieux affirme avoir, entre 1985 et 2000, procédé à des attouchements sexuels sur des enfants, garçons et filles, âgés de 5 à 14 ans. Selon plusieurs témoignages, auxquels nous avons eu accès, la hiérarchie de cette communauté aurait été informée des agissements de frère Pierre-Etienne au moins dès 1998. Sans jamais rien en dire à la justice. Le 5 février, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Rodez pour agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité à l'encontre de frère Pierre-Etienne. Parallèlement, une autre information judiciaire, contre X cette fois, est ouverte pour non-dénonciation de mauvais traitements ou atteintes sexuelles sur mineurs de 15 ans.
Une cinquantaine d'actes. Selon Pierre-Etienne A., ses victimes étaient « souvent endormies » lorsqu'il exécutait ses méfaits. Certaines, en revanche, « étaient tout à fait conscientes, et avaient manifesté leur désaccord ». La cinquantaine d'actes confessés ont eu lieu dans les divers établissements de la communauté où Pierre-Etienne A. a été successivement affecté aux quatre coins de la France. L'une de ses proies, la jeune P., aurait subi des attouchements pendant « environ trois ans ». Quelque temps plus tard, elle tente de se suicider. Les enquêteurs cherchent aujourd'hui à retrouver toutes les autres victimes.
« Ne pas se faire juger par les païens ». Le 23 janvier dernier, un prêtre des Béatitudes, responsable d'une de ses maisons, adresse une lettre sans ambiguïté au parquet de Rodez : « J'ai reçu personnellement l'information de délits de pédophilie commis par M. Pierre-Etienne A., vers l'année 1998, en juillet-août », information qu'il tient de la bouche même des trois plus hauts dignitaires de la communauté de l'époque. Il poursuit : « L'information était plutôt une confidence et la crainte de voir l'affaire ébruitée et transmise à la justice, ceci pouvant mettre à mal la communauté des Béatitudes de n'avoir pas pris assez tôt la mesure des torts commis. En effet, des plaintes étaient alors remontées jusqu'au Modérateur général (NDLR : le plus haut responsable) avec risque de plaintes en justice. »
Une crainte confirmée récemment par le frère Ephraïm, fondateur de la communauté. Dans un courrier adressé il y a un mois à l'ensemble des membres des Béatitudes, il explique son peu de foi dans la justice des hommes, et cite la Bible : « Lorsque vous avez un différend entre vous, comment osez-vous le faire juger par des païens et non par les saints ? »
Une plainte avait déjà été déposée, sans suite. En 2001, Pierre-Etienne A. fait l'objet de poursuites. Une plainte est déposée, puis une information judiciaire ouverte au tribunal d'Avranches (Manche). Le religieux n'est entendu que deux ans plus tard. Les juges d'Avranches ont finalement conclu en se déclarant territorialement incompétents et en estimant les faits prescrits.
Des demi-mesures d'éloignement. A la fin de l'année 2000, les responsables de l'abbaye de Bonnecombe (Aveyron) prennent des dispositions pour « encadrer » frère Pierre-Etienne et lui interdisent tout contact avec des enfants, quoique cette abbaye accueille beaucoup de jeunes. En 2005, Pierre-Etienne est « relevé de ses voeux religieux ». Pourtant, la communauté l'héberge toujours.
(Le Parisien 18.02.08)