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GAELLE MANN - Page 1561

  • La fille adoptive de Chirac estime que les Roms "vivent comme des rats"

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    Anh-Dao Traxel
     

    "Les Roms n'ont pas d'avenir en France: non seulement ils n'y trouvent pas de travail mais de toutes façons, ils ne cherchent pas à s'intégrer", affirme l'ex-réfugiée vietnamienne.

    "Ils ne parlent pas notre langue, ils n'ont pas de quoi vivre et ils n'éduquent pas leurs enfants qui sont peu scolarisés. Ils vivent comme des rats et c'est intolérable de fermer les yeux là-dessus", assène la fille adoptive de Chirac.

    La France est "une terre d'accueil dont j'ai moi-même bénéficié", reconnait Anh-Dao Traxel, mais "elle ne peut pas accueillir toute la misère du monde".

    Prenant la défense du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, elle fait remarquer que "le problème ne se pose pas seulement en France: il existe en Italie, en Espagne, partout en Europe". "J'entends les critiques actuelles, notamment de la gauche et du PS. Mais où sont leurs propositions ?", s'interroge-t-elle.

    AFP. 24/08/10

  • Louis XIV et les Bohémiens

    En France, dès 1666, Louis XIV décrète que tous les Bohémiens de sexe masculin doivent être arrêtés et envoyés aux galères sans procès. Par la suite, lors de l'ordonnance du 11 juillet 1682, il confirme et ordonne que tous les Bohémiens mâles soient dans toutes les provinces du Royaume où ils vivent, condamnés aux galères à perpétuité, leurs femmes rasées, et leurs enfants enfermés dans des hospices.

    Une peine était en outre portée contre les nobles qui donnaient dans leurs châteaux un asile aux bohémiens; leurs fiefs étaient frappés de confiscation.

    (Wikipédia)

  • Deux soldats français morts en Afghanistan

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    (Cliquez sur la photo)

    Deux soldats français, dont un officier, ont été tués et trois autres blessés lundi lors de combats en Afghanistan. L'Elysée a annoncé la triste nouvelle en début d'après-midi lundi. Ces deux décès portent à 47 le nombre de militaires français tués dans ce pays depuis décembre 2001. Le lieutenant Lorenzo Mezzasalma, 43 ans, et le caporal Jean-Nicolas Panezyck, 25 ans, étaient tous deux arrivés en Afghanistan début juin.

     

    L'officier et le soldat, qui appartenaient au 21ème Régiment d'infanterie de marine de Fréjus (Var), ont été grièvement blessés par balles lors d'une opération au sud de Tagab (nord-est de Kaboul) et sont décédés des suites de leurs blessures, a précisé l'Elysée dans un communiqué. Les trois autres soldats «ont été blessés au cours de la nuit, au début de l'opération».

    Le Parisien - 23/08/10

  • Suisse: référendum sur la peine de mort

    Libres propos d’Oriane Borja
     
    Il existe en Suisse un système de démocratie directe qui permet de voter sur des sujets polémiques, du moment que ladite « initiative » est déclarée valable techniquement et que 100 000 signatures valables ont été récoltée en l’espace de 18 mois. Cette possibilité, voire cette obligation, de faire appel au peuple est un des piliers du programme du Front national avec l’instauration d’une république référendaire, qui ne ferait d’ailleurs pas appel à des solutions d’exception mais s’appuierait sur les textes constitutionnels, législatifs et réglementaires qui existent déjà.

    L’article 11 de la Constitution de 1958 permet au Président de la République de soumettre un projet de loi directement à l’ensemble des électeurs sur les sujets qu’il juge dignes d’intéresser le peuple : l’immigration est de ceux-là (cf. Discours du 27/01/2002 sur l'Immigration et la Souveraineté).

    Notre conception du rôle du peuple, se situe à l’opposé même de l’« hyper démocratie » préconisée et même imposée par les mondialistes qui, utilisation de la Novlangue nominaliste oblige, et par un renversement du sens des mots, usent de termes dont la réalité recouvre l’exact opposé de ce qu’elle devrait recouvrir.

    Ainsi, plus les pouvoirs de décision sont éloignés du peuple, plus ils sont transférés à des instances non élues (OCDE, OMC, Banque mondiale, FMI), plus le système parlera de « démocratie ».
     
    Un comité d’initiative suisse vient de déposer son texte dont l’intitulé est « Peine de mort en cas d’assassinat en concours avec un abus sexuel ». L’administration fédérale va devoir examiner si l’initiative est valable techniquement, puis, le cas échéant, publier la date du début de la période des 18 mois.

    La recevabilité sur le fond n’est étudiée qu’une fois que les 100 000 signatures sont déposées et validées. C’est là qu’entre en jeu toute la subjectivité juridico-politique partisane, qui peut virer à la malhonnêteté anti-démocratique.

    A peine déposée, l’initiative a évidemment mis en branle le ban et l’arrière ban de la pensée qui sied bien au système dominant, et dont le journal, Le Matin se fait l’écho en prenant position dès le gros titre en annonçant « Une initiative qui fait froid dans le dos  », en faisant preuve d’une grande neutralité journalistique dont la presse de la pensée unique a le secret.

    Ce qui fait froid dans le dos, c’est le manque de considération pour les victimes futures des assassins multirécidivistes (évasion, libération anticipée et conditionnelle, internement psychiatrique) que l’on a manqué de condamner à mort.

    Plusieurs fois ces dernières années, la gauche a appelé à invalider les résultats des votations qu’elle a perdues, révélant ainsi toute sa filouterie anti-démocratique, allant même jusqu’à déposer des recours dans des institutions étrangères telle la cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg, comme en 2009 lors du succès de l’initiative contre les minarets, acceptée à 58 %.

    Mais certains Suisses comme certains Français ne sont pas dupes, voici ce qu’en pense un de leurs concitoyens libre-penseur, Stephan R. :

    « Concernant la peine de mort, ces mêmes milieux (partis politiques dominants NDLR), renforcés par les cuistres centristes, voire un représentant de la droite des valeurs qui tourne sa veste, Oskar Freysinger, cherchent à tuer dans l’œuf la nouvelle initiative, avec des argumentaires plus fallacieux que jamais, avant même le début de la récolte des signatures. »

    La démocratie, c’est quand ça les arrange. Mépris pour tous.

    Voir l’article hostile du Matin.

    NPI. 23/08/10

  • Hortefeux se défend et va recevoir le cardinal Vingt-Trois - Et la laïcité républicaine?

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    "Je suis tout a fait disposé à recevoir, s'il le souhaite, le président de la conférence épiscopale, le cardinal Vingt-Trois, accompagné de ceux qu'il souhaitera", a déclaré M. Hortefeux sur Europe 1.

    Interrogé par l'AFP, le cardinal André Vingt-Trois s'est pour sa part dit "tout disposé" à rencontrer le ministre de l'Intérieur "dans les prochaines semaines".

    Le cardinal Vingt-Trois a rappelé qu'il "rencontre régulièrement" le ministre de l'Intérieur. "La position de l'Eglise est claire, et elle a été rappelée dimanche par le pape, a-t-il poursuivi, c'est de rappeler que le respect des personnes est impératif, qu'il faut être disponible à une solidarité effective".

    "Je suis ministre des cultes", a quant à lui rappelé Brice Hortefeux et "si certains souhaitent me rencontrer, je serais tout à fait heureux de le faire pour écouter ce qu'ils ont à me dire" et "rappeler que nous agissons dans le cadre de textes prévus par la Commission européenne".

    "Nous sommes respectueux des droit individuels car nous reconduisons (les Roms) sur la base du volontariat et avec un concours financier", a-t-il fait valoir.

    Il a ajouté que "88 camps ont été démantelés" et qu'il va recevoir, sans doute mercredi, les ministres de Roumanie concernés par ces questions en compagnie d'Eric Besson notamment. "Je vais leur demander d'aider à la réinstallation chez eux, dans leur pays, des membres de cette communauté". "La France fait un effort: il appartient naturellement aux autorités roumaines d'accompagner cet effort", a dit le ministre.

    M. Hortefeux répondait aux critiques formulées dimanche par le pape Benoît XVI et deux hommes d'Eglise français qui ont exprimé leur désapprobation, après les expulsions de Roms par les autorités françaises dans le cadre de la politique sécuritaire renforcée du président Nicolas Sarkozy.

    Devant des pèlerins français, dimanche à sa résidence d'été de Castel Gandolfo, le pape a appelé à l'accueil des hommes de toutes origines.

    Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur s'est déclaré "stupéfait de la distance qui existe entre la générosité des mots et l'égoïsme de l'inaction". "C'est assez facile pour un tout petit milieu médiatico-parisien" qui " ne s'émeut absolument pas qu'il n'y ait aucune aire d'accueil qui soit installée à Paris en bas de chez eux"

    "Qu'ils donnent donc leur adresse puisque cela ne pose aucun problème", a-t-il poursuivi et "on pourra demander à ce qu'il y ait des aires en bas de chez eux".

    "Il y a un petit milieu qui considère que, pour eux, il n'y a pas besoin de changer quoi que ce soit mais, que, pour les installations des camps et autres, c'est bon pour les autres", a conclu le ministre.

    AFP. 23/08/10 

  • Evacuations de camps de Roms: un haut responsable policier émet des critiques

    Dans un document daté du 16 août, parvenu lundi à l'AFP, ce haut responsable policier estime que l'objecif fixé par le président de la République Nicolas Sarkozy de démanteler 300 camps de Roms "semble difficile à mettre en oeuvre".

    A l'adresse de sa hiérarchie - la direction centrale de la sécurité publique (DCSP) - ce directeur départemental de police, qui a souhaité gardé l'anonymat, fait référence au discours sécuritaire du chef de l'Etat le 30 juillet à Grenoble et à la circulaire du 5 août du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, sur les modalités des évacuations de campements illégaux de Roms.

    "Cet objectif ambitieux, dans le cadre de notre droit positif, me semble difficile à mettre en oeuvre", écrit ce responsable, exemples à l'appui, au moment où la France est critiquée à l'étranger et par l'Eglise catholique pour des évacuations et expulsions de Roms que la police est chargée d'organiser.

    Les Roms, Roumains ou Bulgares, donc citoyens de l'Union européenne, "peuvent séjourner trois mois sur notre territoire", argue le haut fonctionnaire, avant de détailler l'arsenal juridique en vigueur qui lui semble difficile à appliquer sur le terrain.

    Ainsi, la police peut procéder à des auditions et/ou des gardes à vue dans le cadre d'une enquête préliminaire sur un stationnement prolongé, mais "quid de la prise en charge des enfants pendant la garde à vue?", s'interroge-t-il.

    Le traitement de reconduite des enfants "présente des difficultés" s'ils "ne sont pas inscrits sur le passeport des parents", relève aussi le policier.

    Quant aux obligations de quitter le territoire français (OQTF), prises par les préfets contre des illégaux, il cite, là encore, des "difficultés d'adaptation".

    Rien n'empêche de franchir une frontière "un court laps de temps et d'y revenir pendant une nouvelle période de trois mois", écrit ce responsable, ni "d'apporter la preuve qu'ils ont quitté le territoire  tout en restant sur place, moyennant corruption de fonctionnaires" dans le pays où ils sont censés retourner.

    Justement, afin d'empêcher des allers et retours de Roms expulsés, le ministre de l'Immigration Eric Besson a annoncé jeudi une "adaptation de la législation pour lutter contre l'abus de droit au court séjour".

    Allant plus loin que le gouvernement, le policier se demande carrément s'il ne faudrait pas "centraliser les OQTF" dans le fichier des personnes recherchées (FPR).

    Il est aussi dubitatif sur les 300 euros d'aide au retour humanitaire (ARH) donnée par le gouvernement, un "appel d'air supplémentaire à cette immigration".

    "Le prix du billet Bucarest-Paris s'élève à 60 euros, les 300 euros représentent donc le prix du voyage pour notre pays de cinq personnes", conteste-t-il. Il plaide donc pour une "interdiction de territoire pendant une durée indéterminée" et une "sanction pénale" en cas de non respect d'une OQTF afin "d'empêcher un retour rapide" en France.

    Toutes ces critiques formulées par écrit traduisent des réserves exprimées par d'autres responsables policiers, a confié à l'AFP une source policière.

    L'un d'eux a par exemple expliqué à l'AFP que toute "mesure d'expulsion" pouvait être "suspendue" si la personne visée faisait une demande d'aide juridictionnelle.

    AFP. 23/08/10

  • LLibération des deux otages espagnols retenus depuis 9 mois par les terroristes d'Aqmi

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    "Aujourd'hui est un jour de fête", s'est félicité le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, dans une brève déclaration pour annoncer cette libération. Il n'a pas fait mention d'une rançon dont plusieurs journaux ont affirmé le versement.

    Aqmi a affirmé lundi avoir libéré les deux otages espagnols parce que certaines de ses revendications avaient été satisfaites, sans préciser lesquelles, selon le quotidien El Pais qui cite un message enregistré du groupe.

    C'est "une très bonne nouvelle" qui "met fin à une action terroriste qui n'aurait jamais dû se produire", a poursuivi M. Zapatero avant de "remercier les différents gouvernements, surtout ceux de la zone où s'est produite cette prise d'otage".

    Il a précisé que les deux ex-otages, Roque Pascual et Albert Vilalta, étaient attendus dans la nuit de lundi à mardi à Barcelone dans un avion spécial en compagnie de la secrétaire d'Etat à la Coopération, Soraya Rodriguez, qui s'est rendu au Burkina Faso.

     

    Les deux otages libérés sont arrivés à Ouagadougou à 17H51 (heure locale et GMT) à bord d'un hélicoptère de l'armée burkinabè, qui a atterri à 100 mètres de la présidence du Burkina Faso, a constaté un journaliste de l'AFP.

    Roque Pascual et Albert Vilalta, visiblement épuisés et l'un d'eux se déplaçant avec une béquille, ont été accueillis sur place par Mme Rodriguez.

    Les épouses des deux hommes, ainsi qu'un médecin, un psychologue et plusieurs fonctionnaires se trouvaient à bord de l'avion spécial qui a quitté Ouagadougou peu après 19H30 en direction de l'Espagne.

    Les deux volontaires de l'ONG catalane Accio Solidaria ont été enlevés le 29 novembre en Mauritanie alors qu'ils participaient à un convoi humanitaire.

    Leur libération intervient quelques jours après l'extradition par Nouakchott vers le Mali du Malien Omar Sid'Ahmed Ould Hamma, dit "Omar le Sahraoui", condamné pour avoir enlevé les deux Espagnols.

    Le retour au Mali d'"Omar le Sahraoui" et à terme sa libération était une des exigences d'Aqmi pour la libération des deux otages.

    Les quotidiens espagnols El Mundo et ABC ont affirmé que le processus de libération des deux Catalans ne s'est enclenché qu'après cette extradition.

    Ces deux journaux indiquent en outre qu'une rançon, évaluée à 3,8 millions d'euros par El Mundo et de 5 à 10 millions d'euros par ABC, a été versée par Madrid.

    L'exécutif avait nié farouchement en mars le versement d'une rançon lors de la libération d'Alicia Gamez, autre volontaire d'Accio Solidaria, capturée en même temps que ses deux collègues.

    Dans son message enregistré, Aqmi souligne que la libération des deux otages espagnols constitue une "leçon adressée aux services secrets français", après l'échec d'un raid franco-mauritanien mené le 22 juillet pour libérer l'otage français Michel Germaneau dont Aqmi a revendiqué le 25 juillet l'exécution.

    Ce raid avait provoqué l'inquiétude de Madrid sur le sort des deux otages espagnols qui étaient aux mains d'un groupe d'Aqmi dirigé par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, alias Belawar.

    Accio Solidaria avait indiqué le 16 août que les familles avaient reçu des "preuves de vie", que les otages se portaient bien et que les négociations se poursuivaient pour leur libération.

    Le directeur de l'ONG Francesc Osan a fait part lundi de son soulagement et de sa joie. "Nous sommes très contents après neuf longs mois de tension et d'abattement", a-t-il déclaré tandis que le maire socialiste de Barcelone Jordi Hereu a félicité l'exécutif espagnol pour cette "fin heureuse".

    AFP. 23/08/10 

  • 2012: DSK est déjà président de la République selon les sondages!

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    (Cliquez sur la photo)
    Dominique Strauss-Kahn (PS) est plébiscité à 44% pour être le prochain président, loin devant Martine Aubry (31%) et Ségolène Royal (25%) ainsi que le locataire de l'Elysée Nicolas Sarkozy (24%), selon un sondage Viavoice pour Libération à paraître demain. Les autres personnalités sont successivement le PS François Hollande (21%), le MoDem François Bayrou (18%) et Eva Joly d'Europe Ecologie (16%), laquelle obtient "un bon score compte tenu du caractère très récent de son implication officielle en vue de la présidentielle", note François Miquet-Marty, directeur associé de l'institut.

    Les personnes interrogées pouvaient répondre, favorablement ou non, pour chacune des personnalités proposées par le sondage. "Ces scores de présidentiabilité globalement favorables à la gauche sont étayés par la progression de la plupart des popularités de leaders de l’opposition", selon Viavoice. Ainsi, la popularité du directeur général du FMI gagne 4 points, à 58%, à égalité avec Bertrand Delanoë (+3). Celle de la première secrétaire du PS progresse de deux points (51%).

    Quatrième du classement, l'ancien numéro un socialiste François Hollande atteint un record à 43% (+1). Daniel Cohn-Bendit voit sa popularité augmenter de quatre points (42%), tout comme Eva Joly (38%), Ségolène Royal (37%) et François Bayrou (37%).  Cécile Duflot (Verts) capitalise également fortement (29%, +7) mais reste largement devancée par la PCF Marie-George Buffet (42%, +2) et le NPA Olivier Besancenot (40%, +2).

    Sondage réalisé du 18 au 20 août par téléphone auprès d'un échantillon de 1.003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
     
    Le Figaro - 22.08.10
     
    Ndb: On peut remarquer que les sondeurs de Viavoice ne posent jamais de questions sur Marine Le Pen ou Bruno Gollnisch. Le FN, ils n'en ont sans doute jamais entendu parler...

     

     



  • Paris: un septuagénaire battu à mort à son domicile dans le XVIIème

    Le vieil homme n'a pas pu résister à la violence des coups. Frappé à plusieurs reprises, un septuagénaire a succombé à ses blessures, victime d'un homme probablement déséquilibré qui s'était introduit dans son immeuble du XVIIe arrondissement de , a annoncé dimanche une source policière.

      Les faits remontent à samedi en fin de journée quand un homme d'une trentaine d'années «visiblement agité» a pénétré dans le bâtiment au moment où une mère et sa fille y entraient. Il les a ensuite suivies jusqu'à l'appartement du père de la femme, venue lui rendre visite, a expliqué la police.

    Le jeune homme aurait frappé le septuagénaire à coups de pied et de poing «avec une très grande violence» quand la fille de la victime a ouvert la porte. Elle a tenté sans succès de s'interposer, pendant que la petite fille, âgée d'une douzaine d'années, alertait les voisins qui ont appelé la police.

    L'agresseur a été interpellé dans le hall de l'immeuble. Il a été conduit à l'hôpital Sainte-Anne (XIVe arrondissement) car «il semblerait que ce soit un déséquilibré», a encore indiqué la police précisant qu'il «n'y avait a priori pas de lien entre la victime et son bourreau».

    Le Parisien - 22.08.10

  • L'Eglise nous demande d'accueillir les immigrés

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/roms-un-pretre-prie-pour-la-mort-de-sarkozy-1282898

    22.08.10

     

  • Les forces russes ont tué le cerveau des attentats du métro de Moscou

    VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/le-cerveau-des-attentats-de-moscou-tue-1282478

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    29 mars 2010: 40 morts et une centaine de blessés
     
    (Cliquez sur la photo)
    22.08.10
    
  • Il incendie une voiture "pièce à conviction" dans l'enceinte du commissariat de Nanterre

    Samedi à l'aube, l'homme a pénétré dans les locaux du commissariat sans avoir été repéré par le personnel, puis a incendié une voiture. Le feu s'est ensuite propagé à deux voitures de police, calcinant les trois véhicules.

    "Nous n'avons vu l'homme que lorsqu'il partait", a ajouté la même source.

    L'incendiaire pourrait être lié à des trafiquants de drogue, a indiqué Le Parisien. La voiture brûlée avait en effet été saisie dans le cadre d'une enquête pour suspicion de trafic de résine de cannabis, a indiqué la source policière. C'était une pièce à conviction.

    Une enquête administrative a été ouverte pour tenter de comprendre comment un inconnu a pu pénétrer dans un commissariat soumis au plan Vigipirate sans éveiller la vigilance des policiers.

    AFP. 22.08.10

  • Roms: un prêtre lillois rend sa décoration et regrette d'avoir prié pour la mort de Sarkozy

    Le père Arthur, prêtre lillois et défenseur des Roms, a renvoyé dimanche sa médaille du Mérite, affirmant qu'il allait jusqu'à "prier" pour une "crise cardiaque" de Nicolas Sarkozy afin d'arrêter "la guerre" que subit selon lui la communauté Rom, avant de regretter ces propos.
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    Le père Arthur Hervet - (Cliquez sur la photo)

    "Mon désir, c'est que Dieu parle à son coeur. Je ne veux pas sa mort, je veux simplement que Dieu parle à son coeur. Je regrette mes propos", a déclaré quelques heures après son allocution le père Arthur Hervet, très engagé dans la défense des Roms.

    "Je prie, je vous demande pardon, pour que M. Sarkozy ait une crise cardiaque", avait déclaré le prêtre à des journalistes après la messe dominicale.

    "Je ne sais plus quoi faire", avait confié cet homme d'église qui a acheté des tentes, de la nourriture et des vêtements aux Roms de l'agglomération lilloise.

    "J'en suis là, je sais que je n'ai pas le droit de le faire, mais je dis "Seigneur, il n'y a plus que toi qui peux arrêter quelque chose", avait-il dit. "C'est pas bien, j'en suis là, mais priez pour moi", avait-il ajouté.

    Interrogé par l'AFP sur les propos du curé, l'Elysée n'a pas souhaité faire de commentaire.

    Mgr Philippe Barbarin, Primat des Gaules et chef de l'Eglise de France, actuellement en déplacement en Bretagne, n'a pas souhaité non plus commenter les déclarations du prêtre lillois.

    Avant de s'en prendre au chef de l'Etat, le père Arthur a longuement expliqué pourquoi il renonçait à sa décoration, devant l'église Saint-Martin d'Esquermes de Lille, où il venait de participer à la célébration de l'office.

    "J'ai trouvé à Lille une situation déplorable pour les Roms et leurs enfants. J'ai essayé, comme dit l'Abbé Pierre, de les aimer et de les aider. Et depuis trois mois, c'est une guerre que cette communauté subit", a déclaré le père Arthur. "J'ai réfléchi très longuement pour savoir si je pouvais accepter ce grade de Chevalier de l'Ordre national du Mérite. J'avais si peu de choses à mon actif quand je pense à l'engagement de l'Abbé Pierre, mon maître en Humanité".

    "Aujourd'hui, M. le ministre (de l'Intérieur, ndlr), je déclare forfait. Je n'ai plus de force, si ce n'est de pleurer", a-t-il ajouté.

    "Aujourd'hui, comment arrêter cette violence injuste? Il ne me restait plus qu'une dernière balle: la décoration de Chevalier de l'Ordre national du Mérite", a-t-il dit en brandissant le courrier qui a inscrit officiellement sa nomination.

    L'homme d'église explique qu'il a écrit au chancelier de l'Ordre national du Mérite pour être radié, mais tenait à "prévenir" Brice Hortefeux. "C'est vous qui pouvez réveiller en vous un peu d'humanité", déclare-t-il au ministre dans son courrier.

    Membre de la communauté assomptionniste, le père Arthur Hervet, 71 ans, s'est engagé depuis son arrivée dans la métropole lilloise dans la défense des communautés Roms du Nord et l'amélioration de leurs conditions de vie.

    Dimanche matin, lors de la prière de l'Angelus, le pape Benoît XVI a exhorté des pèlerins français à accueillir les hommes de toutes origines.

    AFP. 22.08.10

  • Pas de nourriture halal à la colonie de vacances qui a tourné mal en Hongrie

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    Claudine, la mère de Fayçal et Mohammed, raconte...
     

    Fayçal, 14 ans, et son frère Mohammed, 13 ans, domiciliés à Condé-sur-l'Escaut, ont été embarqués dans le camp qui s'est transformé en cauchemar, du côté du lac Balaton, en Hongrie. Une organisation partie en vrille, des gamins pas tous faciles, la colo est allée de mal en pis. Claudine s'est rendue au commissariat. Pour porter plainte.

    Cette année, Claudine avait décidé de faire un break. Pas de vacances en Égypte pour ses cinq fils, dans le pays d'origine de leur papa. La colo pour les quatre derniers, et pour elle, du repos. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est que la colo dégottée pour deux de ses garçons la mette aux quatre cents coups. Pendue à son mobile, avec, venues de Hongrie, des bribes de nouvelles toujours plus inquiétantes. Jusqu'à l'apothéose du 15 août, dix jours après le départ de Lille, sous la houlette de la Fédération unie des auberges de jeunesse, la FUAJ. Un SMS de Fayçal, un SOS plutôt. « Envoie le numéro de l'ambassade ». En Hongrie, les deux Condéens, avec une vingtaine d'autres ados, ont passé une nuit dehors. À dormir sur leurs valises dans un hall de magasin. « Avec des clochards », ponctue Claudine. À ce moment-là, elle est prête à prendre le premier avion pour rechercher ses fils, là-bas à Budapest. Finalement, le groupe, exténué et à cran, rentrera trois jours plus tard.

    « On n'est pas des cas sociaux »

    « Excusez-les, ils font ramadan. Ils se sont levés à 5 h », dit Claudine. Faycal et Mohammed sont assis sur le sofa, dans l'appartement de la résidence Lecomte. Modeste mais propre comme un sou neuf. Leur mère les pousse à en dire plus. Ils racontent, bribe par bribe, le camp parti en vrille. La galère d'entrée, Le train à reprendre après les 20 h de bus jusqu'à Budapest, le directeur qui les fait errer, et ne trouve pas le centre d'accueil. L'hygiène douteuse, la nourriture pas prévue halal pour la moitié du groupe, de confession musulmane, l'argent de poche qui sert à manger, les activités absentes. Ils n'omettent rien, les deux frères, car le camp ira de mal en pis. La tension monte. Propos aigres doux, gestes déplacés, bagarre générale avec des Suédois. Expulsion. Dans un hôtel de repli, ça se gâte encore. Dans le groupe de Français, certains vandalisent alors les chambres. « Moi je suis resté tranquille, dit Faycal, je voulais être rapatrié. Mais un policier m'a giflé quand j'ai voulu remonter chercher mon chargeur ». Dans le bus hongrois du retour, ce sont les chauffeurs qui prendront divers projectiles.

    Dans son fauteuil, elle tient à rester calme, mais ça l'énerve, Claudine. Elle apostrophe Fayçal. « Pourquoi ils s'en sont pris à l'hôtel, hein ? C'était pas de la faute de l'hôtel ». Quart de tour vers le journaliste. Ça l'énerve aussi, ce qu'on a pu dire sur les jeunes du camp. « Moi personne ne me l'a jamais présenté comme une colo pour enfants difficiles. C'est une assistante sociale de Condé qui m'avait donné l'adresse de la FUAJ. Leur catalogue était beau. On n'est pas des cas sociaux. Vous pensez que j'aurais envoyé mes fils dans une bouillotte ? Si à Lille ils le qualifiaient comme ça, le camp, alors pourquoi ils ont mis un directeur avec 2 de tension (sic) ? Une monitrice elle-même me l'a dit, que tout était de la faute de ce dernier ».

    Claudine n'a pas trouvé réconfort au commissariat. « Le policier m'a demandé le prospectus du camp. Pourquoi ? Je ne voulais pas porter plainte pour défaut de prestations. Mais pour mise en danger de la vie d'autrui, Des enfants de moins de 15 ans. Mes fils ». •

     

    Repères

    - Le camp incriminé devait se dérouler du 5 au 19 août. Finalement, les enfants sont revenus à Lille le 18. Après intervention du consulat de France.

    - A priori, un coin rêvé. La petite ville de Zanka, sur le lac Balaton, perle naturelle au coeur de l'Europe. Les ados n'en ont guère profité.

    - Claudine avait bénéficié d'un tarif social pour le séjour. 70 €. Ça la vexerait presque. « Je n'ai pas choisi la colo pour ça, mais parce que le prospectus était bien. J'ai payé bien plus cher les billets pour l'Égypte de mon aîné. »

    La Voix du Nord - 21/08/10

  • L'Italie veut expulser des Roms

    Le gouvernement italien va demander à l'Union européenne l'autorisation d'expulser des ressortissant d'Etats membres tels que les Roms lorsque leurs conditions de vies sont jugées inadéquates, annonce le ministre de l'Intérieur, Roberto Maroni.

    Dans un entretien publié aujourd'hui par le Corriere della Sera, Roberto Maroni applaudit l'initiative de Paris, mais juge les départs volontaires insuffisants et prône l'expulsion des Roms qui ne répondent pas à certaines exigences minimales.  "Oui, des expulsions comme pour les immigrés clandestins, pas des retours volontaires ou assistés. Naturellement, juste pour ceux qui enfreignent les règles de la vie dans un autre Etat membre: avoir un revenu minimum, un logement adéquat et ne pas être un fardeau pour le système social du pays d'accueil", dit le ministre, membre de la Ligue du Nord, le parti xénophobe d'Umberto Bossi.  "Beaucoup de Roms sont citoyens de l'Union européenne mais ne répondent pas à ses exigences", affirme-t-il.

    Bruxelles s'est déjà opposé à de tels projets en Italie, mais cela n'empêchera pas Rome de chercher à nouveau à obtenir gain de cause, poursuit Maroni, précisant qu'il évoquera le sujet lors d'une réunion des ministres de l'Intérieur de plusieurs Etats membres, le 6 septembre.  "Les expulsions doivent concerner tous les citoyens de l'UE qui ne répondent pas à certains critères, pas seulement les Roms", poursuit-il, prié de dire si ses projets ne risquent pas d'être jugés discriminatoires.

    Le gouvernement de centre-droit de Silvio Berlusconi a souvent été taxé de racisme lors de précédentes campagnes contre l'immigration clandestine et l'insécurité. "En tout état de cause, le problème est ailleurs: à la différence de la France, beaucoup de Roms possèdent la nationalité italienne. Ils ont le droit de rester ici. On ne peut rien faire", conclut Maroni, dont les propos ont aussitôt suscité de vives réactions dans l'opposition.

    Le Figaro - 21/08/10

  • Pour Israël, la centrale iranienne est "totalement inacceptable"

    Israël juge "totalement inacceptable" le chargement en barres de combustibles de la première centrale nucléaire iranienne et il réclame davantage de pressions internationales pour forcer Téhéran à cesser tout enrichissement d'uranium, a déclaré aujourd'hui un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

    Dans un communiqué de presse diffusé samedi, Yossi Levy dit qu'il "est totalement inacceptable qu'un pays qui viole si ouvertement" les traités internationaux "jouisse des fruits de l'utilisation de l'énergie nucléaire".

    Le Figaro - 21/08/10

  • Cap-Ferret: un jeune homme de 17 ans agressé sauvagement pour son vélo

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    Charles refusait de se laisser voler. Il a reçu un parpaing en pleine tête avant d'être opéré d'urgence. 

    Le Cap-Ferret, langue de terre protégeant le bassin d'Arcachon, est plus généralement évoqué aux pages tourisme qu'aux pages faits divers. On y déplore bien quelques vols de vélo, mais ils se déroulent quand leur propriétaire a le dos tourné. La violence gratuite ne fait en tout cas pas partie du paysage. Pourtant, lundi 3 août, elle a fait irruption sans prévenir.

    Ce soir-là, vers 1 h 15, Charles, 17 ans, et deux de ses camarades, amis d'enfance en vacances sur la presqu'île, rentrent de boîte de nuit à vélo. «On était sur la route principale, la route du cap Ferret, alors on se sentait en sécurité, explique Clément, âgé de seize ans. Arrivés au village de La Vigne, on a été arrêté par un groupe de trois garçons et deux filles, habillés type “racaille”.» Les jeunes demandent la route du phare, puis ordonnent : «Prêtez-nous vos vélos pour y aller.» Les trois garçons refusent. Deux d'entre eux démarrent immédiatement mais Charles reste en arrière. Au moment où il proteste qu'il est désolé mais qu'il ne prêtera pas son vélo, un membre du groupe, situé à quelques mètres de lui, saisit un parpaing et le lui jette à la tête. Charles s'effondre. «Nous avons entendu sa chute, raconte Clément, et nous l'avons vu se relever, la tête en sang. Il a essayé de s'enfuir parce qu'il avait peur qu'ils l'achèvent. Ça coulait de partout. Là, une des filles s'est approchée. J'ai cru qu'elle venait pour voir la blessure, pour nous aider, mais elle s'est penchée, elle a pris le vélo et ils sont partis.»

    Le garçon est conduit au centre médical de Lège-Cap-Ferret, où les médecins constatent l'ampleur de la plaie. «Ils nous ont dit qu'ils n'avaient jamais vu ça, explique la mère d'un des garçons. Sur la radio, on aurait dit une balle de ping-pong frappée par un marteau.» Charles est immédiatement transféré au CHU de Bordeaux pour une opération au service de neurochirurgie. Elle durera trois heures. Par miracle, le projectile, qui s'est brisé sous le choc, n'a pas touché le cerveau, et le garçon s'en sort sans séquelle autre qu'une impressionnante cicatrice. La gendarmerie du Petit Piquey, chargée de l'enquête, prend la déposition des jeunes gens, mais leur déclare qu'il y a peu de chances pour que les agresseurs soient retrouvés. «Ils ont plusieurs fois pris des nouvelles de Charles, constate son père, mais on sentait une forme d'impuissance.»

    Interrogé, le commandant de la brigade de gendarmerie relativise : «Tout cela est très exagéré. Il ne s'agit que d'une rixe entre gamins. Il n'y a pas de délinquance ici. » Le maire UMP de Lège-Cap-Ferret, quant à lui, refuse de banaliser l'incident. Pour Michel Sammarcelli, «ce n'est pas une rixe, c'est de la voyouterie. Mais l'autorité supérieure pour traiter ce genre d'agression est la gendarmerie, et elle n'informe pas toujours la mairie.» La violence est rarissime sur la presqu'île, mais le maire observe : «Depuis 15 ans, j'ai vu les jeunes boire de plus en plus, le haschich est arrivé. Et depuis deux ans, on peut parler d'une montée, non pas de la violence, mais de l'agressivité. Elle n'est pas forcément le fait des jeunes des cités, mais aussi de nos propres enfants. » Son regret : les parents portent rarement plainte. Ceux de Charles l'ont fait, sans grande illusion, mais en se disant qu'ils ont eu de la chance.

    La gendarmerie estime qu'il y a peu de chances pour que les agresseurs soient retrouvés .

    Le Figaro - 20/08/10

  • Désormais, la Nouvelle-Calédonie a son hymne, sa devise et ses billets

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    L’AFP nous apprend par une dépêche que douze ans après la signature de l’accord de Nouméa, la Nouvelle-Calédonie s’est dotée mercredi 18 août de trois des cinq signes identitaires (les moins controversés, à savoir son hymne, sa devise et ses billets) prévus dans ce texte fondateur.

    C’est pour nous l’occasion de convier nos lecteurs à méditer ce texte d’Aymeric Chauprade :

    « Les grandes puissances riveraines du Pacifique ne souhaitent pas voir la France y rester. C’est notamment le cas de l’Australie qui voudrait assoir sa puissance sur l’ensemble des archipels de l’Océanie. Canberra soutient ouvertement l’action du séparatisme canaque et utilise plusieurs relais d’influence.

    L’Australie peut d’abord compter sur la géopolitique du fait religieux. Les grandes confréries protestantes œuvrent en effet à créer un axe Vancouver-Sydney arrimant l’ensemble des États insulaires océaniens à « l’action civilisatrice » de l’Australie et de l’Amérique du Nord. Elles jouent en Calédonie un rôle d’aiguillon du projet séparatiste. On voit ainsi l’Église évangélique de Calédonie entretenir des liens avec les universités de Suva (Fidji) et de Port-Moresby (Papouasie-Nouvelle-Guinée)

     L’activisme séparatiste se nourrit aussi des appuis venant des anciennes possessions britanniques et australiennes qui constituent autant de relais anti-français. Le soutien à l’Australie des pays mélanésiens (Papouasie-Nouvelle-Guinée, Salomon, Vanuatu et Fidji) ou d’ethnies polynésiennes (Samoa occidentales, îles Cook, Kiribati, Nauru, Tonga, Tuvalu et Niue) s’explique par la forte dépendance économique de ces États à l’égard de Canberra.

    Le Forum du Pacifique qui rassemble treize pays de la zone, coalise toutes les velléités de lutte contre la présence française. A Suva, en 1986, le Forum a ainsi demandé à l’ONU l’inscription de la Nouvelle-Calédonie à décoloniser. L’offensive était renforcée par les efforts visant à faire mettre à l’index la puissance nucléaire française dans le Pacifique. Le contexte bipolaire poussait également l’URSS et la Libye à alimenter les thèses marxistes chez les Canaques [qui ont déjà, si je ne m'abuse, de fortes inclinations pour une sorte de communisme primitif]. Toutes ces tentatives anti-françaises ont conduit à la mise en place d’une coalition onusienne hostile à la France, et au vote d’une résolution de l’Assemblée générale favorable à l’inscription de la Nouvelle-Calédonie sur la liste des pays à décoloniser.

    Étrange paradoxe que d’entendre l’Australie, qui en son temps fut très peu soucieuse du sort des aborigènes, donner des leçons de droit des peuples à l’autodétermination ! N’est-il pas tout aussi étrange d’entendre les mêmes leçons de la part d’un pays comme l’Indonésie qui a rejoint la coalition anti-française, et qui a réprimé sévèrement les velléités d’indépendance du Timor-Est et de l’Irian Jaya ?  »

    Extrait de Aymeric Chauprade, Géopolique ; constantes et changements dans l’histoire, Ellipses, 2007, pages 145/146).

    NPI. 21/08/10