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GAELLE MANN - Page 1560

  • Isère: excédé par le bruit des scooters, le retraité tire sur des jeunes

    Un adolescent de 15 ans a été blessé par des plombs lundi soir vers 22 h 30 à Crolles (Isère). Le jeune homme faisait du scooter avec des amis quand un coup de feu a retenti et qu’il a été touché.

    Atteint au côté gauche, il n’a pas été sérieusement blessé. Son certificat médical fait état de 7 jours d’ITT. Les gendarmes de Crolles ont mené leur enquête et rapidement interpellé le tireur.

     Lors de sa garde à vue, ce retraité a expliqué aux militaires qu’il était excédé par le bruit des scooters de ces jeunes qui passaient dans l’impasse où il habite. Lors de la perquisition, l’arme et les munitions ont été retrouvées.

    L’homme a été laissé libre à l’issue de sa garde à vue et est convoqué devant le tribunal correctionnel de Grenoble.

    Le Dauphiné libéré - 26/08/10

  • Corse: villa incendiée près d'Ajaccio par un commando de patriotes

    VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/prise-d-otages-et-attentat-dans-une-villa-corse-1300929

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    (Cliquez sur les photos)

    "Les occupants de la villa pour lesquels je travaille et qui n'ont pas été blessés sont M. Lafonta, ancien président du directoire de Wendel, et sa famille", a affirmé le gardien de la villa, joint au téléphone par l'AFP et qui a souhaité garder l'anonymat.

    Le groupe Wendel a confirmé à Paris qu'il s'agissait bien de la villa de M. Lafonta.

    M. Lafonta, qui avait démissionné de la présidence du directoire de Wendel en mars 2009, a été ligoté avec sa femme et deux de ses filles de 13 et 10 ans par "plusieurs personnes, peut-être cinq", a précisé la femme du gardien à l'AFP, qui a fait partie elle aussi des personnes séquestrées. "J'étais chez moi quand ces personnes sont entrées et nous ont dit, à ma fille de six ans et moi, qu'ils faisaient partie du RAID, que des prisonniers s'étaient échappés et qu'ils étaient là pour notre sécurité", a expliqué cette femme.

    Les hommes du commando, encagoulés et vêtus de noir, sont ensuite allés chercher la famille de M. Lafonta et ont ligoté les adultes dans la maison du gardien. "Ils sont alors allés poser les charges", a-t-elle ajouté. Trois explosions ont suivi. L'une des filles de M. Lafonta a alors libéré ses parents et la femme du gardien qui ont pu sortir et prévenir les secours.

    "La maison était déjà en flammes", a-t-elle précisé. La villa de 300 m2 en bois, située en bord de mer sur la commune de Pietrosella, à environ 25 km au sud d'Ajaccio, a entièrement brûlé.

    Sur le mur d'enceinte extérieur, a été inscrit "liberta pa i patriotti in memoria Marcellu Lorenzoni 10 anni soluzione pulitica FLNC" ("liberté pour les patriotes à la mémoire de Marcellu Lorenzoni, 10 ans, solution politique, FLNC). Figure du nationalisme corse, Marcel Lorenzoni est décédé il y a dix ans. 

    AFP. 26/08/10

  • Sourde aux critiques, la France a renvoyé 284 Roms de plus en Roumanie

    Ignorant les critiques internationales et dans l'Hexagone, la France a renvoyé jeudi 284 Roms de plus en Roumanie, le gouvernement voulant même "accélérer" ces reconduites alors qu'un ministre roumain en visite à Paris a mis en garde contre le risque de dérive raciste.

    Après des vols médiatisés la semaine dernière, deux avions "spécialement affrétés" de la compagnie roumaine Blue Air sont arrivés en fin d'après-midi à Bucarest en provenance de Roissy et de Lyon.

    Au total, 284 Roumains roms sont sortis de l'aéroport de Bucarest-Aurel Vlaicu en refusant pour la plupart de parler, certains cachant même leur visage, selon des chiffres de la police roumaine des frontières.

    "Je n'ai pas trouvé de travail pendant trois mois, alors j'ai préféré rentrer", a confié à l'AFP Ion Stancu, 52 ans. "Mais mon Dieu, qu'est-ce que je vais faire maintenant pour pouvoir vivre avec mes huit petits-enfants?", a-t-il lancé, les larmes aux yeux.

    Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, avait annoncé mercredi à l'AFP une "accélération des reconduites de ressortissants bulgares et roumains", sans dire précisément qu'il s'agissait de Roms originaires de ces deux Etats de l'Union européenne.

    Entre le 1er janvier et le 26 août, 8.313 Roumains et Bulgares ont été raccompagnés, en grande majorité "de manière volontaire", contre 9.875 pour toute l'année 2009, selon M. Besson.

    Ces chiffres ont été divulgués en pleine visite de concertation à Paris de deux ministres roumains.

    Valentin Mocanu, secrétaire d'Etat chargé de l'Intégration des Roms, et Dan Valentin Fatuloiu, secrétaire d'Etat chargé de l'Ordre et de la Sécurité publique, ont été reçus mercredi par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux en compagnie de M. Besson et du secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Pierre Lellouche.

    Les deux pays devraient entreprendre une démarche commune auprès de l'UE pour régler la question des Roms, à condition que Bucarest s'engage sur des actions chiffrées pour leur réinsertion, a dit jeudi M. Lellouche.

    Toutefois, M. Mocanu a averti Paris du risque que ses "actions" puissent "dégénérer dans le racisme et la xénophobie".

    La France a été critiquée par l'ONU, la Commission européenne, le Conseil de l'Europe et par le Vatican.

    La Commission a exprimé une "certaine inquiétude" et les socialistes au Parlement européen ont jugé "épouvantables" les renvois de Roms, appelant l'UE à "condamner" la "violation" par la France de la législation européenne sur la libre circulation des personnes.

    Le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France, a regretté la "surenchère verbale" dans la politique gouvernementale contre l'insécurité, tout en estimant "qu'on n'a pas vocation à accueillir tous les Roms en France".

    Un collectif Romeurope, regroupant Médecins du Monde, le Secours Catholique, la Cimade ou le MRAP, a fustigé une "chasse aux Roms" qui sert d'"écran de fumée" pour occulter les "vrais problèmes", comme la crise du logement et l'insécurité.

    Apaisant, le Premier ministre François Fillon avait appelé mardi à agir "avec fermeté, continuité et justice, sans laxisme ni excès" dans le dossier des Roms et à ne pas "instrumentaliser" la lutte contre l'immigration irrégulière.

    Simultanément, M. Hortefeux a annoncé que la délinquance commise par des Roumains avait augmenté de 138% en région parisienne en 2009 sur un an.

    AFP. 26/08/10

  • Georges Soros est contre les expulsions massives de Roms

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    Georges Soros, né György Schwartz à Budapest en 1930
    Le milliardaire américain George Soros a exigé de la France de “cesser les expulsions massives de Roms” tout en demandant à l’Union européenne de mettre en place un vaste plan d’intégration au vu de “l’ampleur des problèmes” touchant cette minorité.

    “Les expulsions de Roms effectuées en ce moment par la France risquent de violer le droit français et européen”, estime M. Soros dans un communiqué. “Des hommes, femmes et enfants en Europe ne peuvent pas être renvoyés en raison de leur origine ethnique sans procès pour déterminer s’ils ont ou non commis des crimes”, ajoute-t-il. La France aurait soit disant durci sa politique contre les Roms d’Europe de l’Est depuis fin juillet, démantelant des dizaines de camps où habitaient ces populations.

    De notre côté, nous aimerions savoir de quoi se mêle ce représentant avarié de la finance mondiale?

    Altermedia info - 25/08/10

  • Le Grand Rabbin de France et le problème des Roms

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    Interrogé le 25 août 2010 sur Europe 1 à propos de l’affaire des Roms, le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim a déclaré : « Accueillir l’étranger certainement, mais cette affaire n’est pas simple elle exige un sens de la mesure et de la fermeté ». Il a dénoncé « toute stigmatisation collective ». Selon lui, il ne faut « tomber ni dans l’excès ni dans l’empathie ». « Je dénonce un amalgame dès lors qu’il y a des Roms qui se comportent bien », a-t-il aussi nuancé. Gilles Bernheim a rappelé que le problème des Roms est ancien et se pose au niveau de l’Europe et a appelé à chercher des solutions cas par cas.
     
    Interrogé sur les déclarations d’hommes politiques qui ont fait des comparaisons avec les rafles contre les juifs pendant la seconde guerre mondiale, le Grand Rabbin de France a parlé d’amalgame et a déclaré : « Je regrette et je condamne ces excès. Il faut poser la question aux tziganes sur ce qui s’est passé dans les camps de la mort et sur ce qui s’est passé au mois d’août ». Le Grand Rabbin a noté aussi qu’une véritable guerre avait été lancée contre la police.
    Il s’est prononcé pour une concertation des religions monothéistes sur le problème des Roms.
     
    CRIF - 25/08/10

  • Encore une famille tabassée à la sortie de Disneyland

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    Route de Chessy

    Dur retour du pays des rêves pour une famille de Jouarre. Alors qu’ils quittaient en voiture le parking de Disneyland, ces visiteurs ont été violemment agressés lundi soir par les occupants d’un autre véhicule. La famille seine-et-marnaise s’était engagée sur la voie de sortie du parking à Chessy quand le conducteur de la voiture suivante s’est mis à klaxonner à tue-tête derrière eux pour exprimer son impatience.

     


    Agacée et craignant que le bruit ne réveille son fils endormi, la mère a alors crié à l’automobiliste de s’arrêter. Mal lui en a pris. Excédé, ce dernier est alors sorti de sa voiture et a rejoint le véhicule de la famille avec les trois hommes qui l’accompagnaient.

    Les quatre agresseurs ont ouvert les portières et violemment frappé le mari, son frère et sa femme, sans toutefois lever la main sur l’enfant. Puis ils ont pris la fuite.
    Souffrant d’une luxation de l’épaule, le père de famille a été hospitalisé à Lagny-sur-Marne. Son frère a été blessé au crâne avec un tesson de bouteille. La femme, quant à elle, s’en est tirée avec des contusions.
    Chargés de l’enquête, les policiers du commissariat de Chessy disposent de quelques indices, à commencer par le véhicule des agresseurs, une voiture Toyota munie d’une fausse plaque d’immatriculation du département du Rhône.
    Selon le signalement fourni par les victimes à la police, les quatre hommes recherchés pourraient appartenir à la communauté des gens du voyage.
     
    Le Parisien- 25/08/10

     

     

  • RSA Jeunes: 1ers versements en octobre

    Les jeunes de moins de 25 ans qui travaillent toucheront, sous condition, le Revenu de solidarité active (RSA) à partir de début octobre, a confirmé le ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives Marc-Philippe Daubresse. Le RSA comporte deux volets: le RSA "socle", qui n'a fait que remplacer automatiquement le RMI, et le RSA "complément d'activité", qui apporte un complément de revenus aux personnes qui ont de petits salaires.

    Jusqu'ici, comme le RMI, il n'était ouvert qu'aux plus de 25 ans. A partir du 1er septembre, il sera ouvert aux jeunes qui auront travaillé au moins deux ans au cours des trois dernières années. Ils devront aller déposer un dossier à leur caisse d'allocations familiales.

    Par exemple, a cité le ministre au cours d'une conférence de presse, "un jeune qui perçoit 500 euros de revenu d'activité par mois recevra 215 euros de RSA".
    Le décret sera publié jeudi, a précisé M. Daubresse. Le gouvernement a prévu "une campagne d'information ciblée" via des affichettes dans les agences Pôle Emploi ou les Missions locales et via la radio et internet. Elle coûtera "un petit peu moins de 500.000 euros", selon Marc-Philippe Daubresse.

    Il a aussi reconnu qu'il pourrait être difficile pour les jeunes de rassembler tous les justificatifs de leurs différents emplois passés. Alors que l'Elysée avait prévu que ce dispositif pourrait concerner 160.000 jeunes, M. Daubresse s'est de nouveau montré sceptique. "Je récuse cette idée qui consiste à annoncer des faux objectifs qui ne sont pas atteignables", a-t-il affirmé, ajoutant que ce n'était "pas un chiffre cible".

    M. Daubresse a aussi indiqué qu'il annoncerait d'autres "réponses pour les jeunes" fin septembre.

    Le Figaro - 25/08/10

  • Sarkozy veut défendre les Etats qui se sentiraient "menacés" par l'Iran

    Nicolas Sarkozy a souhaité aujourd'hui la conclusion d'un accord "crédible" avec l'Iran sur le dossier nucléaire mais, dans le cas contraire, le président estime qu'il faudra s'organiser pour "défendre les Etats qui se sentiraient menacés par Téhéran.

    "Je souhaite qu'un bon accord soit trouvé dans les mois qui viennent, que l'Iran respecte le droit, que les préoccupations internationales soient levées", a déclaré le chef de l'Etat lors de son discours devant la Conférence des ambassadeurs à Paris.

    "Mais si un accord crédible ne pouvait être conclu, alors l'isolement de l'Iran s'accroîtrait inexorablement et face à une menace qui se préciserait, il faudrait aussi nous organiser pour protéger et défendre les Etats qui se sentiraient menacés", a-t-il ajouté.

    Le Figaro - 25/08/10

    Pas les Etats, mais l'Etat au singulier...

  • L'affaire Bettencourt est repartie: possible nouvelle audition de Woerth

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    Eric Woerth le 25 août 2010
     
     
     
    L'enquête sur l'affaire Bettencourt, qui reprend tambour battant, se concentre sur les soupçons de trafic d'influence susceptibles de mettre en cause le ministre du Travail Eric Woerth, avec une nouvelle audition mercredi du gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre.

    Déjà placé en garde à vue à deux reprises au début de l'été, M. de Maistre était de nouveau entendu par les policiers de la Brigade financière à propos de la remise de sa Légion d'honneur, a annoncé à l'AFP son avocat Pascal Wilhelm. On ignorait s'il était entendu comme simple témoin ou dans le cadre d'une garde à vue.

    M. de Maistre s'était fait remettre la Légion d'honneur en janvier 2008 par Eric Woerth, à l'époque ministre du Budget et trésorier de l'UMP alors que l'épouse de ce dernier, Florence Woerth, travaillait depuis trois mois dans la société gérant la fortune de la milliardaire et qu'il dirigeait.

    La décoration lui avait été attribuée dans le cadre de la promotion du 14 juillet 2007 sur le contingent du ministère de l'Economie.

    Fin juillet, le parquet de Nanterre s'était vu remettre par la Grande Chancellerie de la Légion d'honneur le dossier de proposition de M. de Maistre au grade de chevalier de la Légion d'honneur.

    L'audition de M. de Maistre intervient dans le cadre de l'enquête du parquet sur un éventuel trafic d'influence susceptible d'impliquer Eric Woerth.

    Deux proches du ministre du Travail, le banquier Eric de Sérigny et l'avocat Jacques Rossi, ont été entendus durant l'été à propos de leur rôle dans l'attribution de la Légion d'honneur au gestionnaire de fortune, selon Le Point et France Inter.

    Eric de Serigny, proche de M. de Maistre et membre du Premier cercle, qui réunit d'importants contributeurs au financement de l'UMP, a reconnu avoir "soutenu" cette demande.

    Conseiller du ministre depuis 2007, M. de Sérigny assure travailler à titre "bénévole" pour M. Woerth, admettant avoir participé à des réunions des grands donateurs de l'UMP.

    Ces nouveaux éléments pourraient prochainement déboucher sur une nouvelle audition du ministre, déjà entendu par les enquêteurs comme témoin le 29 juillet, qui s'apprête à défendre le projet de réforme des retraites devant le Parlement à partir du 7 septembre.

    Le parquet "a analysé en août l'ensemble de la procédure et a vu quelques zones d'ombre qui devraient l'amener à réentendre le ministre", selon une source proche du dossier.

    Interrogés par l'AFP, l'entourage du ministre et son avocat Me Jean-Yves Le Borgne ont assuré qu'ils n'avaient "pas d'information concernant une éventuelle audition d'Eric Woerth à ce stade".

    Une éventuelle nouvelle audition nécessiterait un feu vert du Conseil des ministres.

    Le Canard enchaîné affirme de son côté que le contenu du dossier de la Grande Chancellerie "montre que la demande de décoration a été traitée à l'origine - soit en mars 2007 - par le cabinet de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur de Jacques Chirac".

    Fin juillet, le ministre du Travail avait récusé devant les enquêteurs tous les soupçons qui pèsent sur lui à propos d'un éventuel conflit d'intérêts et de soupçons de financement politique illégal.

    Il avait notamment répondu aux accusations de financement politique occulte formulées par l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout qui a été réentendue de son côté mardi par les policiers dans le cadre d'une autre enquête préliminaire de cette affaire tentaculaire.

    AFP. 25/08/10

     
  • La France continue à rapatrier des Roms et accueille deux ministres roumains

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    Deux vols "spécialement affrétés" transportant des Roms partiront jeudi, l'un de Paris (Roissy), avec 158 personnes, et l'autre de Lyon, avec 125 personnes, a dit à l'AFP le ministre de l'Immigration, Eric Besson.

    Avec ces deux vols, ce sont 8.313 ressortissants roumains et bulgares "en situation irrégulière" qui auront été expulsés depuis le 1er janvier.

    Sur les 8.030 personnes renvoyées au 25 août, 1.291 personnes ont été reconduites "de manière contrainte" et 6.739 "de manière volontaire" et 27 vols ont été "spécialement affrétés", selon M. Besson.

    "Nous allons poursuivre l'évacuation des campements illicites", a affirmé le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux quelques heures avant de rencontrer les deux responsables roumains en visite à Paris.

     

    Il doit recevoir Valentin Mocanu, secrétaire d'Etat chargé de l'Intégration des Roms, et Dan Valentin Fatuloiu, secrétaire d'Etat chargé de l'Ordre et de la Sécurité publique, en compagnie de M. Besson et du secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Pierre Lellouche.

    "On va leur dire qu'on veut coopérer davantage avec eux" car "la bonne intégration des populations dites Roms à l'intérieur de la Roumanie est d'abord la responsabilité de la Roumanie", a déclaré M. Besson, qui souhaite une meilleure utilisation des moyens financiers accordés par l'UE à Bucarest.

    Le Premier ministre François Fillon doit saisir la Commission européenne sur la question des Roms, en vue d'"approfondir la coordination" avec Bucarest et Sofia et "d'accentuer les initiatives dans le cadre européen".

    Pour M. Hortefeux, qui incarne le nouveau tour de vis sécuritaire du président Nicolas Sarkozy, "il n'est pas question d'expulser des Roms parce qu'ils sont Roms, mais il n'est pas question d'accueillir tous les Roms qui souhaiteraient venir sur le territoire français".

    Les occupants des camps démantelés se voient proposer un "retour volontaire" pris en charge par l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) qui leur verse en plus une aide de 300 euros par adulte et de 100 euros par enfant.

    Pour bien faire comprendre que son action est ancrée dans la lutte contre l'insécurité, le ministre de l'Intérieur a révélé que la délinquance de nationalité roumaine a augmenté de 138% l'année dernière.

    "Depuis deux ans, la délinquance commise par des Roumains sur la région parisienne a augmenté très fortement, c'est un fait", a confirmé M. Besson.

    "Ce plan de démantèlement des campements illicites s'inscrit dans le cadre de procédures de reconduite déjà largement utilisées depuis plusieurs années", a insisté mercredi M. Besson.

    En 2009, 9.875 Roumains et Bulgares en situation irrégulière ont été reconduits dans leurs pays d'origine, dont 6.626 de manière volontaire, et 3.249 de manière contrainte, a rappelé le ministre selon lequel ces procédures se font dans le cadre "de la loi républicaine" et des "règles européennes".

    Fustigeant "les champions de l'autoflagellation", M. Besson estime que la France "n'a pas de leçon à recevoir" car elle mène une politique "particulièrement vertueuse" et "plus généreuse que la moyenne des pays européens" en matière d'accueil des étrangers.

    AFP. 25/08/10 

  • Grenoble: il se noie en voulant sauver une jeune suicidaire

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    Le pont Saint-Laurent - Jean Ferrante
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir et la voir en totalité)

    Il s’appelait Jean Ferrante, mais sa famille et ses copains le surnommaient affectueusement Jeannot. C’était une figure du quartier Saint-Laurent à Grenoble. Cet homme de 53 ans est un héros ordinaire qui n’a pas hésité à plonger dans l’Isère pour sauver une jeune femme suicidaire de 20 ans.

    Mais Jeannot a payé de sa vie son acte héroïque. Il est mort noyé, aspiré par les remous de la rivière, sans doute épuisé par ce sauvetage. La désespérée qu’il a secourue est hors de danger.

     

     Le drame s’est joué dimanche vers 19 h 15, en plein centre-ville, près du pont Saint-Laurent qui surplombe la rivière Isère. Dominique Gangi, un ami de Jean Ferrante, raconte : « On était en train de boire un verre à la terrasse du bar la Cymaise. Des gens ont commencé à s’agiter au bord de l’Isère. Jeannot s’est levé et a vu qu’une jeune femme s’était jetée dans la rivière. Elle commençait à se noyer. Malgré le courant, il n’a pas hésité et s’est jeté immédiatement à l’eau. Je l’ai suivi. Il a réussi à rejoindre la jeune femme et a pu la ramener en direction de la berge. Et puis il a disparu d’un coup dans les remous. Moi aussi, j’ai été à deux doigts de me faire emporter. Sans Jeannot, cette femme serait morte. Mais c’est dur de voir un ami disparaître comme ça devant vous. » Selon des témoins, la jeune femme secourue par Jean Ferrante s’est débattue lors de l’intervention de son sauveur, a tenté de le repousser. C’est à ce moment qu’il aurait été emporté par la rivière.

    Ce sont deux policiers arrivés en urgence qui l’ont finalement ramenée sur la terre ferme. Mais une fois sauvée, la jeune femme s’en est prise à ces mêmes policiers qui ont dû la menotter.

    Une habitante du quartier s’est alors précipitée vers le brancard où avait été placée la jeune femme : « Je l’ai insultée en lui disant qu’elle avait la mort de cet homme sur la conscience », raconte-t-elle. Des proches de Jean Ferrante clament eux aussi leur colère. « Cette jeune femme est une récidiviste. Elle a déjà tenté de mettre fin à ses jours. Jeannot a payé de sa vie son acte de courage », expliquait en pleurs une amie. « Mon frère ne pouvait pas laisser mourir quelqu’un comme ça. Malgré le danger, il y est allé tout de suite », lâche en sanglotant, Annie, sa sœur.

    Hier, les plongeurs des sapeurs-pompiers de Grenoble ont recherché le corps de la victime dans la rivière. En vain. « Il faut le retrouver pour que nous puissions faire notre deuil », confie François Ferrante, son frère.

    Le Parisien - 24/08/10

  • VIDEO Interrogés à la sortie de la messe...

    http://www.youtube.com/watch?v=eBce2Uqifqc

    Alors que plusieurs hommes d'Eglise ont fait part de leurs critiques à l'égard des expulsions de Roms, et que le Pape lui-même a appelé à la «fraternité universelle», les fidèles semblent approuver ces prises de position. Lefigaro.fr en a rencontré quelques-uns à la sortie de l'église Saint-Louis d'Antin, en plein coeur de Paris.

    Paroisse Saint-Louis d'Antin
    63 rue de Caumartin - Paris 9e
    4 rue du Havre - Paris 9e

    24/08/10

  • VIDEO Surprise en train de jeter un chat à la poubelle!

    http://www.youtube.com/watch?v=FObxOfwAvF0

    Prise en flagrant délit de cruauté: une piétonne, qui faisait mine de caresser un chat, profite d’être seule dans la rue pour le mettre dans une poubelle, et ce sans aucun motif apparent.

    Le chat est resté 15 heures bloqué dans la poubelle, selon un internaute.

    Cela s'est passé à Coventry. On ignore qui est cette femme.

    Cette vidéo relance le débat sur l’omniprésence des caméras de surveillance en Grande-Bretagne.

    Le Figaro - 24/08/10

  • Lech Walesa: "Pas d'Europe sans la Turquie"

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     L'ancien président polonais et Prix Nobel de la Paix, Lech Walesa. 
    Il n'y a pas d'Europe sans la Turquie", a déclaré le chef historique du syndicat Solidarité, au cours d'un entretien accordé à l'AFP.

    "La Turquie doit progressivement parvenir au niveau de développement de l'Europe et y entrer demain", a-t-il ajouté.

    Ankara a entamé des négociations d'adhésion à l'UE en 2005, mais le processus n'avance que très lentement, en partie du fait des réticences allemandes et françaises à voir un pays musulman de 75 millions d'habitants entrer dans l'Europe.

    "Les frontières et les divisions ont conduit à des conflits, notamment religieux", a commenté M. Walesa, fervent catholique, estimant que "la religion a été instrumentalisée" à travers l'Histoire.

    "Mais la religion va revenir à sa place et les gens comprendront qu'en réalité Dieu est le même dans toutes les religions mais qu'il y a trop d'enseignants de la foi", a-t-il souri.

    La Pologne, qui présidera l'Union européenne au second semestre 2011, soutient l'adhésion de la Turquie à l'UE.

    AFP. 18/08/10

  • Lettre ouverte à Benoît XVI au sujet des Roms

    Par Michel Chassier, conseiller régional du Loir-et-Cher

    Votre Sainteté,

    Les récents propos qui vous sont prêtés par une agence de presse ont entraîné dans notre pays une récupération politique qui risque de brouiller le message de l’Église, et de ternir son image.

    Je sais qu’il convient d’être prudent car bien souvent ces agences ne se privent pas de déformer ou de tronquer telle ou telle déclaration, nous avons nous-mêmes été trop souvent les victimes de ces procédés malhonnêtes.

    En effet, bien que vos paroles ainsi rapportées ne fassent aucune référence à la situation des Roms en France, elles ont été interprétés dans ce sens.

    Je souhaiterais par conséquent vous rassurer sur cette question, car il est fort possible également que certains de vos conseillers aient été abusés par le discours officiel de MM. Sarkozy et Horfefeux.

    En vérité, les Roms et autres populations nomades sont fort bien traités en France, où ils bénéficient de nombreuses aides : subventions pour l’achat d’une caravane, prestations sociales (RSA, allocations familiales, CMU), aires d’accueil nombreuses et fort bien équipées pour un tarif dérisoire, scolarisation des enfants etc…

    Tout cela bien sûr est payé par le contribuable français, qu’il y consente ou non, ce qui ne correspond pas vraiment à l’esprit des textes liturgiques auxquels vous faites référence.

    Un faux débat est né depuis quelques semaines au sujet de l’expulsion de Roms occupant des terrains de façon illégale.

    En réalité, il s’agit surtout de faire croire à nos compatriotes exaspérés que le gouvernement français agit fermement suite aux multiples exactions commises par certains représentants de ces communautés nomades.

    Dans les faits, rien n’a changé : lorsqu’un terrain est évacué, les familles sont simplement déplacées, à nos frais, vers un terrain mieux adapté, ou vers des centres d’hébergement plus confortables.

    Restent les reconduites à la frontière : vos conseillers ont peut-être omis de vous préciser qu’il s’agit de retours volontaires, avec prime à la clé. D’ailleurs le procédé n’est pas nouveau, il a déjà coûté à la France la bagatelle de 11 millions d’euros en 2009. Et dans la majorité des cas, il ne s’agit que d’un aller-retour, puisque rien dans la législation européenne n’interdit à ces Roms de circuler partout en Europe.

    En conclusion, beaucoup de bruit pour rien, et vous n’avez aucune raison de vous inquiéter.

    Le Front National quant à lui est d’abord soucieux d’aider les Français qui souffrent, dont le nombre augmente toujours, et considère qu’il appartient à chaque pays de protéger ses ressortissants en priorité.

    La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, et si la charité est une vertu théologale, elle s’applique à l’individu, et non à l’État qui est en charge du bien commun.

    C’est pourquoi nous invitons tous ceux qui jugent trop sévères les mesures dérisoires prises par le gouvernement français à pratiquer eux-mêmes cette vertu, en accueillant chez eux et à leurs frais exclusifs ces populations auxquelles ils semblent tellement attachés !

    Restant à votre disposition pour vous apporter toute autre précision sur la situation réelle des Roms et des nomades en France,

    Je vous prie d’agréer, très Saint Père, l’expression de mon immense et très profonde dévotion.

    Source

    NPI - 24/08/10

  • Meurtre d'un septuagénaire dans le XVIIème: le coupable est un "déséquilibré"

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    Un homme de 73 ans a été victime hier d’une agression gratuite à Paris, rue Curnonsky, dans le 17e arrondissement.

    Firmino attendait la visite de sa fille et de sa petite fille. Par malheur pour lui, un trentenaire avait suivi celles-ci jusqu’à l’appartement et n’a pas supporté que le grand-père lui demande ce qu’il faisait là. A coups de poings et de pieds, l’homme à la carrure « imposante » a littéralement achevé le retraité  après l'avoir poignardé...

    Rapidement interpellée, la brute dispose déjà d’une circonstance atténuante toute trouvée : il y plusieurs années, il avait été soigné pour des troubles psychiatriques…

    Le Parisien nous en dit un peu plus sur l’affaire et donne la parole à un voisin qui déclare : « En arrivant en bas de l’immeuble, j’ai vu un Noir, un balèze, neutralisé à terre par plusieurs hommes. Quand je suis rentré, il y avait du sang partout devant la porte ». Un autre relate : « Quelques minutes plus tôt, le même individu a agressé dans le bus une jeune fille qui a réussi à se sauver ».

    NPI - 24/08/10

  • Une dame de France

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    Marie-Rose Eyraud - (Cliquez sur la photo)
    Marie-Rose Eyraud est une des mémoires de Mézères et du hameau de Vioches. Elle y est née en 1931 et avant de partir à Saint-Etienne et de devenir infirmière, cette dame très discrète et attentionnée a grandi là. Elle est ensuite revenue au village à sa retraite et y passe les mois les plus cléments de l’année. Elle est une des rares à se souvenir de la vie du village dans la première moitié du XXe siècle. A une époque où il était beaucoup plus peuplé, où il n’y avait pas encore l’eau et où entre eux, les parents ne parlaient pas français, mais patois.

    Ses parents, comme la plupart des habitants du village étaient de petits paysans. “Ici, les gens n’avaient que trois ou quatre vaches. Les plus gros en avaient seulement une douzaine.” Faute de posséder suffisamment de terres, ils louaient des champs pour y cultiver, là des pommes de terre, ici du blé ou du seigle. Sans machine bien sûr. Les premières faucheuses ne sont arrivées qu’à la toute fin des années 1920, mais elles étaient encore tirées par des vaches et il fallait toujours ramasser les gerbes à la main derrière, se souvient-elle. Les premiers tracteurs ne sont arrivés au village que dans le milieu des années 1950. A l’époque, les moissons étaient encore une “fête” où les gens allaient aider leurs voisins, se souvient-elle.

    Les enfants aidaient beaucoup à la ferme

    La vie à la ferme n’était “pas tous les jours facile”, se souvient-elle. Enfants, ses deux soeurs et elle devaient beaucoup aider dans les travaux quotidiens et aux champs. “On allait garder les vaches dans le communal, raconte-t-elle. Il n’y avait plus beaucoup d’herbe parce que tout le monde y mettait ses quelques vaches. Alors on s’amusait entre enfants, on jouait à cache-cache ou à la marelle, on cherchait des nids d’oiseau dans les genêts. Plus tard on avait appris à tricoter, on faisait des gants ou des bonnets.” Elle n’avait alors que sept ou huit ans. “Je me se souviens même d’une fois où ma sœur était venue me voir à midi alors que je gardais les vaches dans un pré non loin du bourg et moi je n’étais pas assez grande pour aller à l’école, donc je devais avoir moins de cinq ans. A cet âge, c’est plutôt les vaches qui me gardaient”, sourit-elle.

    Toujours très précise dans les dates, elle se souvient que la route qui passe désormais devant chez elle n’a été goudronnée qu’en 1960. Avant, il n’y avait que des chemins ce qui explique que les gens ne sortaient pas beaucoup. Ils se déplaçaient d’un hameau à l’autre mais n’allaient dans les plus gros villages alentour que très rarement. “Si on devait faire des courses au marché, il fallait marcher jusqu’à Rosières”, explique-t-elle. Une grosse heure de marche. Mais les besoins étaient souvent couverts par les jardins et les deux petites épiceries que comptait le village. “Et puis il y avait quelques vendeurs ambulants qui passaient au bourg comme le boucher qui venait après la messe le dimanche et auquel on achetait parfois de quoi cuire un rôti.”

     ”On parlait des histoires du pays”

    Par contre lorsqu’il fallait faire quelques achats plus importants ou aller vendre une bête, il fallait se rendre à Yssingeaux, à une douzaine de kilomètres de là. Encore un trajet qu’il a longtemps fallu faire à pied ou sur un attelage de vaches. Isolés des autres communes, les gens parlaient beaucoup entre-eux. “Ils travaillaient dur à la ferme, alors il fallait bien trouver des moments de détente”, explique-t-elle. Après les deux messes qui avaient lieu tous les dimanches, par exemple. Les jeunes filles se retrouvaient après les vêpres et faisaient une petite promenade ensemble pour partager les potins.

    Et puis tout au long de la journée, lors des pauses, les gens se racontaient les histoires du pays. Ils se racontaient, comme pour mieux s’en souvenir, les histoires des maisons et de leurs habitants ; se disaient qui vivait naguère dans telle ou telle bâtisse aujourd’hui délaissée ou se remémoraient quelque querelle ancestrale. Toutes ces histoires dont elle se souvient encore car son père les lui répétait quand elle allait lui porter à déjeuner alors qu’il travaillait dans un de leurs champs de Planèze, sur le plateau, et qui surplombait toute la commune.

    Le Monde - 24/08/10

  • L'immobilier s'effondre aux Etats-Unis: la crise est loin d'être finie

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    Immeuble presque terminé à Fort Bragg en Caroline du Nord - (Cliquez sur la photo)

    Selon les chiffres de l'Association nationale des agents immobiliers (NAR), le mois de juillet a vu tomber les ventes de logements anciens à 3,83 millions en rythme annuel immobilier soit 27% de moins que le mois précédent.

    Le neuf s'étant raréfié, l'ancien représente actuellement entre 90 et 95% du marché immobilier américain.

    Ce mois de juillet avait tout pour être une catastrophe. L'Etat a mis un terme à un crédit d'impôt pour inciter à l'achat d'un logement, qui supposait d'avoir signé un compromis de vente avant le 30 avril. Ce coup de pouce disparu, le marché est retourné à des profondeurs qu'il n'avait plus connues depuis 1995.

    "Pratiquement toutes les mesures de l'activité dans l'immobilier se sont dégradées depuis que le crédit d'impôt a expiré", ont indiqué les analystes de Nomura Securities.

     

    En juillet, les ménages ont assisté à la lente, mais manifeste dégradation des indicateurs économiques, qui allait pousser la banque centrale (Fed) à réactiver le 10 août un de ses dispositifs de soutien au crédit.

    Le mois d'août a l'air encore plus mal parti. Après la publication jeudi d'un chiffre des nouvelles inscriptions au chômage au plus haut depuis neuf mois, la NAR estimait "imaginable que le taux de chômage puisse atteindre 10% dans quelques mois", contre 9,5% aujourd'hui.

    "La demande de prêts pour un achat immobilier est tombée à son niveau le plus bas depuis 13 ans malgré des taux d'intérêt exceptionnellement bas", se lamentait-elle.

    Le marasme du secteur qui a provoqué une crise financière et une récession mondiales a aujourd'hui de multiples conséquences.

    Il a dévasté un secteur, le BTP, qui pesait 4,9% du produit intérieur brut en 2006, et plus que 4,1% en 2009, et qui a supprimé plus de deux millions d'emplois ces deux dernières années. Selon des chiffres du département du Commerce, il n'y avait jamais eu aussi peu de logements en construction aux Etats-Unis depuis au moins quarante ans (457.000 fin juillet).

    La crise de l'immobilier se traduit aussi dans les prix. Depuis mars 2009, le communiqué de la Fed à l'issue de ses réunions de politique monétaire mentionne systématiquement la "baisse de la valeur du patrimoine immobilier" comme l'un des problèmes irrésolus de l'économie américaine.

    L'expression populaire veut en effet que les ménages "se servent de leur maison comme d'un distributeur de billets" quand les prix de l'immobilier augmentent. En clair, ils consomment grâce à des crédits où elle est présentée comme garantie. Il leur est pratiquement impossible de le faire aujourd'hui, puisqu'elle vaut rarement plus que la dette qu'ils ont contractée pour l'acheter.

    La difficulté à vendre un logement limite la mobilité géographique des Américains, à l'heure où les emplois sont rares. L'un des dirigeants de la Fed, Narayana Kocherlakota, y voit l'une des principales raisons à la persistance d'un chômage élevé.

    AFP. 24/08/10

  • Claire Thibout, l'ex-comptable de Bettencourt, harcelée par la police

    Selon Me Antoine Gillot, l'ex-comptable était entendue depuis 14H00 au siège de la brigade financière, à Paris. Cette audition marque la reprise des actes de procédure dans l'affaire Bettencourt, après plusieurs semaines d'accalmie liées aux vacances judiciaires.

    "D'après ce que je sais, les enquêteurs veulent de nouveau l'interroger sur les 400.000 euros d'indemnités que lui a versés Françoise Bettencourt-Meyers au moment de son départ", a indiqué Me Gillot. Le parquet de Nanterre n'a pu être joint pour confirmer cette information.

    Claire Thibout, à l'origine des accusations de financement politique illégal portées contre le ministre du Travail Eric Woerth, a déclaré en juillet avoir reçu 400.000 euros de la fille de Liliane Bettencourt, Françoise Bettencourt-Meyers, lors de son licenciement par la milliardaire en 2008.

    Selon Me Gillot, cette somme "résulte d'une lettre d'engagement de Mme Meyers-Bettencourt datant de juillet 2007, avant même qu'elle ait entamé toute procédure judiciaire".

    "Elle s'est déjà exprimée à plusieurs reprises sur ce point. Elle ne comprend pas pourquoi on l'interroge à nouveau", a-t-il ajouté.

    Claire Thibout avait évoqué cette indemnité mi-juillet, lors de son audition par la juge de Nanterre Isabelle Prévost-Desprez, qui mène un supplément d'information sur l'affaire opposant Mme Bettencourt-Meyers à l'artiste François-Marie Banier, accusé d'abus de faiblesse sur Liliane Bettencourt.

    Interrogée quelques jours plus tard dans le cadre des enquêtes préliminaires du parquet de Nanterre, l'ex-comptable avait confirmé ce versement. L'avocat de Mme Bettencourt-Meyers, Me Olivier Metzner, avait précisé à l'AFP qu'il s'agissait de respecter les "dernières volontés d'André Bettencourt", mort en novembre 2007, au cas où Mme Thibout perdrait son travail.

    Depuis la publication mi-juin des enregistrements clandestins de conversations entre Liliane Bettencourt et son entourage, le parquet de Nanterre cherche à déterminer dans quelles circonstances plusieurs ex-employés de la milliardaire ont accepté de prêter leur concours à l'action judiciaire initiée par sa fille.

    AFP. 24/08/10