
Cette nouvelle provocation de la dictature du FLN s’inscrit aussi dans la mouvance des partisans de la « conquête criminelle » de l’Algérie par la France. Ces voix dénombrent un total de 500 000 Maghrébins qui seraient des victimes directes de la colonisation française, commencée en 1830. Or, ce déficit n’est dû ni à la guerre, ni à des exactions de l’armée française, mais à une famine touchant tout le Maghreb entre 1865 et 1868.
Pour Alix Ducret, rédactrice en chef d’historia-nostra.com, l’accusation « de crime ne tient donc pas ». La journaliste souligne dans l’ouvrage « Mythes et polémiques de l’histoire », que « la France, se révélera un soutien essentiel pour le pays en accordant quelque 660 00 francs de crédits et en approvisionnant, de manière massive, l’Algérie en blé, riz ou pommes de terre. Des denrées sans lesquelles la mortalité eut été autrement plus élevée ».
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L’Algérie vient de fêter le 55e anniversaire du début des attentats terroristes du FLN en novembre 1954. A cette occasion, le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, également ministre d’Etat et représentant personnel du président Bouteflika, a exigé de la France «des excuses et des réparations pour les crimes barbares et génocidaires commis durant 132 ans par le colonialisme en Algérie».
Le dirigeant de ce parti au pouvoir depuis 47 ans, a ajouté que « la période de destruction coloniale fut la plus difficile et la plus horrible jamais vécue par notre peuple ». Dans un communiqué diffusé samedi dernier, le FLN enfonce le clou : « L’Algérie ne cessera pas d’exiger la reconnaissance par la France de ses crimes coloniaux à l’endroit du peuple algérien ».
Ce chantage permet au FLN de faire pression sur la diplomatie française et d’occulter ses nombreux crimes. L’exigence de repentance d’Alger est une insulte à la mémoire des Pieds noirs, ces colons européens qui contribuèrent à mettre en valeur l’Algérie depuis la fin du XIXème siècle : construction d’infrastructures (routes, ponts, chemins de fer, ports, aéroports…), aménagement et création de villes modernes, développement de l’agriculture et de l’industrie, création de systèmes sanitaires et éducatifs performants, etc. Des progrès qui -au lieu d’un génocide comme le dit Abdelaziz Belkhadem- ont permis à la population d’Algériens d’être multipliée par sept pendant les 132 ans de colonisation !
C’est aussi une insulte à la mémoire des européens soumis pendant des siècles à un esclavage particulièrement sanguinaire au Maghreb, esclavage qui n’a cessé justement qu’avec… la colonisation française. Mais l’Algérie n’a pas exprimé la moindre repentance envers les Européens !
NOVOPRESS INFO - 05.11.09