Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

GAELLE MANN - Page 1789

  • Un déplacement impérial... Témoignage...

    Ce mardi 03 mars à 11h00, l'empereur SARKOZY 1er était chez nous, dans la Drôme.

    A l'heure des économies, à l'heure où il faut se serrer la ceinture, il aura encore "claqué" des millions d'euros pour sa propagande !!!
    1265 gendarmes déployés !!! Oui, vous avez bien lu 1265 !
    Nous montons la garde 24h/24 à l'aérodrome de Chabeuil et à la gare TGV. Son altesse ne voulant pas venir en Falcon république, il vient en Airbus (plus spacieux et nettement plus "digne" de son rang, du moins le pense-t-il).
    Seulement, il n'y a pas de rampe pour le faire descendre de l'avion ; ce n'est pas grave, on en fait venir une, vite fait, par convoi exceptionnel depuis Lyon !!!
     Ce soir, je prends le boulot à 19h30, jusqu' à demain 15h30... C'est ma troisième nuit ! Pour ne pas être gêné, l'Empereur aura la voie rapide Valence/ Romans coupée dans les deux sens pendant 30 mn. - 60 voitures d'usagers de la SNCF (sur son passage) seront mises à la fourrière. Si jamais il y avait un contretemps, ce ne serait pas grave : un hélico Puma est tenu à sa disposition ainsi qu'un hélico Gazelle en appui....
     Il va donc aller faire le beau sur deux sites (Ecole de Chatuzange-le-Goubet et salle polyvalente d'Alixan) et pour se faire
    mousser, il a invité 3000 (TROIS MILLE) personnes à un petit vin d'honneur avant de remonter dans son avion à 14h00. Je vous laisse faire le calcul de la facture à l'adresse des contribuables que nous sommes...
    Dire que la France est au bord de la faillite et lui, il nous met une balle dans la nuque!
     En 26 ans, j'en ai fait des services de ce genre (sous Mitterand et sous Chirac) mais jamais je n'ai vu un tel déploiement et surtout un tel coût !
    Pour info, c'est une évidence, mais il est bon de le dire... au moindre sifflet, au moindre tag, à la moindre banderole hostile, le
    préfet saute ainsi que le Commandant de Groupement de gendarmerie....Pauvre France, nous sommes tombés bien bas avec un tel
    imposteur !

    Je suis non seulement écœuré mais révolté que tant d'argent soit claqué et que mes voitures de service affichent 250.000 km au compteur...


    Signé : Un vieux commandant militaire de la Gendarmerie, qui en a pourtant vu d'autres et c'est peu de le dire.

  • Haïti: la vérité en quelques chiffres

    drapeau_haiti.png
    Drapeau haïtien
    Haiti-beach -déforestation.jpg
    Plage à Haïti - Déforestation
    Carte et photo des Gonaïves Haïti.jpg
    Aux Gonaïves - mars 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    8,6 millions de personnes vivent en Haïti, le pays le plus pauvre du continent américain.

    Moins de la moitié de la population a accès à l’eau potable.

    1% seulement de la couverture forestière originelle du pays demeure.

    Les Gonaïves, 200 000 habitants, a été la ville la plus touchée par le cyclone Jeanne (2 000 morts en 2004), les ouragans Fay, Gustav, Hanna et Ike (600 morts en 2008).

    600 000 m 3 de boue (sur 2,5 millions de tonnes) ont été dégagés en six mois.
    Aux Gonaïves, ville sinistrée par la déforestation et les ouragans.

    Quand l’eau a commencé à monter, Chimène Fisaimé et sa famille se sont réfugiées dans un hôtel voisin. Puis, durant trois mois, tous ont vécu chez des proches, sur les hauteurs des Gonaïves. Vendeuse de cosmétiques, cette mère de trois enfants a tout perdu lors des cyclones Fay, Gustav, Hanna et Ike, qui se sont abattus sur Haïti à l’automne. Envahie par un mètre trente de boue, la maison qu’elle loue a été déblayée par le propriétaire. Pour les abords, Chimène a recruté un journalier qui travaille à crédit. « Je le paierai quand j’aurais de l’argent. J’aimerais reprendre mon commerce mais je ne veux pas m’endetter davantage. Mon mari est chauffeur mais ne trouve pas de véhicule à conduire. Je n’ai pas grand-chose à donner à manger à mes enfants. Un jour oui, un jour non… » Dans la cour, elle montre leur ancien puits, obstrué et hors d’usage. A deux pas, une pompe à main fraîchement réhabilitée fournit de l’eau gratuite : c’est l’une des raisons qui a décidé Chimène à rentrer chez elle.

    Les Gonaïves cumulent les drames

    Dans les nuées de poussière soulevées par les camions, un monument dédié « aux victimes des catastrophes naturelles » se dresse à l’angle d’un boulevard. Depuis 2004 et le cyclone Jeanne, les Gonaïves et ses quelque 200 000 habitants cumulent les drames liés aux changements climatiques et à la dégradation environnementale.
     
    Surplombée de monts aux versants vides d’arbres et de végétation, cette ville plate située au niveau de la mer reçoit les eaux qui s’écoulent comme dans une cuvette.

    Les travaux engagés il y a cinq ans avec l’aide de la communauté internationale pour tenter de canaliser les flots n’ont pas eu le temps d’aboutir. Les nouveaux ouragans ont dévié le cours de la rivière La Quinte et inondé la ville de millions de mètres cube de boue. La « terre du cyclone » a séché, bouchant les canaux jusqu’à en effacer certains. Parfois, d’immenses trous emplis d’eau des « piscines » ironisent les habitants coupent la chaussée.

    La catastrophe a privé la population d’« eau pour boire » comme on dit en créole. Fournir les habitants en eau potable a donc été la priorité d’une coordination d’ONG étrangères. La phase des distributions d’urgence achevée, l’association française Action contre la faim (ACF) a, par exemple, oeuvré à la réhabilitation de 300 points d’eau et d’une quinzaine des kiosques du réseau public de la Société nationale d’eau potable (Snep).
     De 25 à 40 % des habitants, selon les sources, auraient aujourd’hui accès à une quantité suffisante d’eau potable (15 litres par personne et par jour), gratuite ou payante. Près d’un kiosque du quartier Bienac, Isma Sylène, 36 ans, marchande d'eau ambulante, proteste au regard du prix fixé par la Snep. Le comité local, qui se sert peut-être au passage, vend ici 2 gourdes le bokit d’eau (0,04 € les 20 litres), soit le double d’avant les cyclones.
    « J’ai huit enfants, j’utilise beaucoup d’eau, surtout pour mon dernier. Tout ce que je gagne dans la journée y passe parfois », se plaint cette maman. « Pompage, distribution, réparations… Nous connaissons les difficultés mais avons besoin de rentrées financières », défendent les ingénieurs du Snep. Certains habitants pourtant jugent cette eau chlorée du réseau public « mauvaise » parce que « salée » et préfèrent acheter à ces petits commerces qui vantent « eau miracle » ou « courage eau » à 20 gourdes le seau (40 centimes d’euro) sous prétexte de traitement purificateur par « osmose inversée ».

    Quelques averses créent des inondations

    La saison des pluies débute bientôt et des averses ont provoqué des inondations il y a dix jours. L’inquiétude gagne les habitants. « Ce qu’il faudrait, c’est déplacer les Gonaïves sur les hauteurs », défend Prosper Saint-Louis, responsable technique pour ACF et expert en agronomie. « Mais où va-t-on avec 300 000 personnes ? » interroge Roosevelt Compère, régisseur à la Direction de la protection civile. « Réhabiliter et réduire les risques aux Gonaïves demanderait vingt ou trente ans de travaux colossaux. Or la capacité d’investissements est insuffisante », reconnaît son collègue Jean-Arsène Constant. L’évacuation reste le seul moyen de protéger les populations : l’orientation de 100 000 personnes vers des abris provisoires est envisagée pour la prochaine saison cyclonique. Chimène Fisaimé s’y prépare : « Cette fois, je partirai avant l’eau des ouragans. »
     Le Parisien - 16 mars 2009
    Haïti devint en 1804 la première république de population majoritairement noire indépendante après la Révolution haïtienne (1791-1803) qui conduisit l'armée de Napoléon à abandonner l'île.

     

     

  • Les Mureaux: le jeune arrêté s'enfuit!

    Un mandat d'arrêt a été lancé  mardi à l'encontre de l'adolescent arrêté lors des échauffourées aux Mureaux (Yvelines). Le garçon âgé de 14 ans "a échappé à la garde" de l'éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse lundi, alors qu'il venait d'être mis en examen. ..

    L'adolescent était censé regagner le foyer où la justice l'avait placé. «L'éducateur n'a pas les pouvoirs d'un policier, il ne peut pas entraver un mineur, par exemple», a rappelé le procureur de la République de Versailles, Michel Desplan.

    Lorsqu'il sera arrêté, l'adolescent, déjà «connu défavorablement des services de police et de la justice», risque de voir son «contrôle judiciaire révoqué» et «être placé en détention provisoire», selon le procureur....


    Le parisien- 17/03/09

    On l'a laissé volontairement s'échapper! 

  • La mort civile de Dieudonné

    Dieudonné - annulé dans plusieurs villes.jpg

    L'humoriste français de Dieudonné, qui avait provoqué un tollé en conviant sur scène dans un de ses spectacles le négationniste de la Shoah Robert Faurisson, a vu quatre de ses représentations annulées lundi et mardi dans le nord et l'est de la France.

     

    Une "conférence" de l'humoriste prévue le 24 mars à Villeneuve d'Ascq (nord) a été annulée par l'hôtel où elle devait se tenir, en raison de "risques de troubles à l'ordre public", a-t-on appris mardi auprès du directeur de l'établissement.

    Le directeur, Christophe Sarzi, a décidé de dénoncer le contrat signé avec la société de production de Dieudonné, qui selon lui ne mentionnait pas l'identité du conférencier.

    Le maire de Villeneuve d'Ascq, Gérard Caudron (divers gauche), a fait savoir qu'il approuvait cette décision. "A titre personnel, le citoyen Gérard Caudron et les élus de Villeneuve d'Ascq ont le plus profond mépris pour les méthodes et les discours de ce personnage (Dieudonné, ndlr)", a-t-il déclaré à l'AFP.

    Le Casino de Dunkerque (nord) a lui aussi annoncé l'annulation d'une représentation de Dieudonné, prévue le 23 mars, au motif que la société de production n'avait pas "communiqué le programme et les horaires définitifs".

    Des arguments juridiques également invoqués par le groupe Novotel, qui a annulé lundi deux représentations de l'humoriste à Belfort et Besançon (est) parce que la société de production n'avait pas fourni la licence nécessaire.

    D'autres spectacles de Dieudonné ont été annulés depuis janvier. Fin décembre l'humoriste avait invité sur la scène du Zénith de Paris le négationniste Robert Faurisson, plusieurs fois condamné pour ses thèses niant l'existence des chambres à gaz. Il lui avait fait remettre le "prix de l'infréquentabilité et de l'insolence" par une personne déguisée en déporté juif.

    Le parquet de Paris avait ouvert une enquête.

    L'humoriste, qui s'est rapproché ces dernières années de l'extrême droite, a déjà été condamné pour des propos sur la mémoire de la Shoah, qualifiée de "pornographie mémorielle", et pour avoir comparé les juifs à des "négriers".

    AFP. 17 mars 2009

  • La "madone" de la jungle demande le divorce à son second mari, Juan Carlos Lecompte

    Betancourt et son second mari après sa libération en 2008.jpg
    Avec son second mari, Juan Carlos Lecompte, après sa libération en juillet 2008

    C'est son  publicitaire de mari qui a organisé toute la campagne autour de la libération de sa femme, incluant aussi les enfants du premier mariage de sa femme.

    Il s'est plaint qu'Ingrid ne lui était pas reconnaissante de ses efforts, et qu'elle avait une attitude distante depuis sa libération qui présageait cette rupture.

    Ingrid Betancourt, elle, demande le divorce à cause de la séparation de corps de 6 ans, révèle la revue colombienne Semana.

    Mais va-t-elle l'obtenir? Pas sûr! Car les avocats de son plus ou moins ex-mari font valoir que la séparation de corps était tout sauf volontaire, et entrait plutôt dans la catégorie des cas de force majeure.

    Par ailleurs les denières révélations des ex-otages américains des FARC, libérés en même temps qu'elle, pourraient inverser la demande, dans la mesure où ceux-ci affirment qu'elle a  eu une relation avec un des ex-otages.


    (Source: ZeroHora) 17 mars 2009
    Veut-elle se remarier une troisième fois? - Pas très belle, mais fatale!
  • Les Mureaux en état de siège - Tout le gouvernement est responsable de ces émeutes à répétition!

    Aux Mureaux, MAM 15 mars 09 vers 23 h.gif
    MAM aux Mureaux dimanche soir vers 23h

    Hier soir, le ministère de l’Intérieur a déployé les grands moyens aux Mureaux. Environ 300 hommes étaient mobilisés, et un hélicoptère, équipé d’un projecteur, surveillait les rues. Un dispositif nécessaire, selon Michèle Alliot-Marie, présente sur place, au vu des violences qui durent depuis une semaine dans la ville.

    Celles-ci ont d’ailleurs franchi un cap dans la nuit de samedi à dimanche : 21 policiers ont été touchés, dont 10 blessés en recevant quatre ou cinq tirs de plomb de calibre 12, lors d’affrontements avec des bandes, notamment dans le quartier des Musiciens. Sept interpellations ont été effectuées, mais un seul mineur de 15 ans a été maintenu en garde à vue pour des faits de caillassage.


    Depuis sept jours maintenant, la ville est, presque chaque nuit, le théâtre d’affrontements après la mort d’un jeune Muriautin de 29 ans. Ce dernier a été abattu le 7 mars au péage de Courtevroult (Seine-et-Marne) lors d’une course-poursuite avec la police sur l’autoroute A 4. C’était une figure du quartier des Musiciens.
    Médiateur de la ville, il totalisait déjà 35 condamnations... (De qui se moque-t-on? Des Français qui paient pour ces racailles!)

    Hier matin, les habitants des Mureaux étaient sous le choc en découvrant les stigmates d’une nuit d’une intense violence. A quelques mètres des pierres et des cartouches de grenades lacrymogènes qui jonchent l’axe principal de la ville, l’avenue Paul-Raoult, Dienaba confie son angoisse : « En ce moment, dès que je finis les cours, je rentre chez moi parce que, ce qui se passe, c’est n’importe quoi. Le soir, j’observe ça depuis ma fenêtre. »
    Certains policiers confient leurs craintes : « Avec une telle tension, on n’est jamais loin de la bavure. Surtout qu’on est persuadé que le pire est à venir. Pour l’instant, on nous tire dessus avec du plomb, mais on sait que certains ont des armes bien plus dangereuses. Ils hésitent encore, c’est tout. » Dès hier matin, les syndicats (Unsa, SGP et Alliance) montaient au créneau pour faire part de leurs inquiétudes.
    Le parisien - 16/03/09
  • Guerilla urbaine aux Mureaux: ça continue!

    Guerilla urbaine aux Mureaux.jpg
    Aux Mureaux, dimanche soir 15 mars 2009

    Au lendemain d’une nouvelle nuit de violence aux Mureaux, environ 300 hommes ont été déployés, hier, et un hélicoptère a été mobilisé pour la surveillance des rues. La ministre de l’Intérieur s’est rendue sur place peu après 22 heures. Saluant le sang-froid des fonctionnaires de police, Michèle Alliot-Marie a tenu à adresser un message de fermeté en visitant l’impressionant dispositif déployé dans les quartiers : " C’est choquant de voir qu’on peut tirer sur des hommes qui ne font que faire respecter la loi."

    "Nous ne laisserons pas des bandes venir perturber la vie des gens. Je comprends que le démantèlement de l’économie souterraine puisse déplaire à certains, mais nous ne laisserons pas faire cela."
    Depuis lundi dernier, le quartier des Musiciens est le théâtre de violences urbaines presque tous les soirs. Ces échauffourées interviennent après la mort d’un homme de 29 ans, originaire de la ville. Ce dernier a été abattu le 7 mars au péage de Courtevroult (Seine-et-Marne), lors d’une course-poursuite avec la police sur l’A 4. C’était une figure du quartier...

    Médiateur de la ville, il totalisait une trentaine de condamnations!

    Vive tension dans les rangs

    Depuis son décès, une rumeur court dans les quartiers : ses deux frères auraient annoncé leur intention de « tuer un flic pour se venger ». Dans la nuit de samedi à dimanche, dix policiers ont été légèrement blessés par un homme armé d’un fusil. L’un de ces fonctionnaires touchés raconte.
    C’est avec cette menace en tête que les CRS et les policiers des Yvelines ont pris leur service samedi soir. Vers 20 h 30, les forces de l’ordre sont appelées pour protéger les pompiers alors qu’une voiture brûle dans le quartier des Musiciens. Dans une des allées de la cité, les fonctionnaires tombent dans un guet-apens.

     « Une quarantaine de jeunes cagoulés nous ont accueillis avec des pierres et des cocktails Molotov. Puis on a vu un type surgir sur un talus. Il avait le visage bien camouflé et il brandissait un fusil. Il était assez près de nous, environ 30 ou 40 mètres. Il a tiré au moins 4 ou 5 fois. Nous formions une ligne et des plombs se sont abattus sur nous. Moi, j’ai été touché au bas-ventre. Les plombs ont rebondi sur mes protections. »
    Lorsque le tireur est apparu, la tension était vive dans les rangs. « C’est impressionnant ! Mais nous avons tenu nos positions, explique le policier. Il faut comprendre qu’on nous tire dessus avec une arme à feu alors que nous ne sommes équipés que de matériel de maintien de l’ordre (NDLR : fusil à balle en caoutchouc et grenades lacrymogènes), ce qui ne nous place pas à armes égales. » Au total, 24 CRS et policiers des Yvelines ont été touchés par les projectiles mais seuls 10 ont été blessés au ventre et aux jambes. « Ce sont surtout des hématomes provoqués par le choc de plomb, précise le fonctionnaire. Tous les blessés ont été soignés sur place. »

     Dans la soirée, sept personnes ont été interpellées. Un peu plus tard, d’autres affrontements ont éclaté dans le quartier de la Vigne-Blanche. Il y avait une quinzaine de jeunes armés de pierres et d’engins incendiaires. Vers 22 h 30 le calme était rétabli.

    A Montgeron (Essonne), le commissariat a été attaqué dans la nuit de samedi à dimanche. Vers 2 heures, des coups de feu ont été tirés sur la porte principale, vraisemblablement avec un fusil de chasse. Plus de 140 impacts de petits plombs ont été dénombrés sur la porte vitrée. Le ou les tireurs ont pris la fuite. Personne n’a été blessé. Hier, le syndicat de policiers Alliance ainsi que Gérald Hérault, le maire PS de la ville, ont dénoncé cette attaque.

    Le parisien - 16/03/09

     

  • Avez-vous le niveau d'un CM2 en Histoire?

    http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/02/20/01001-20080220ARTFIG00623-avez-vous-le-niveaud-un-cm-en-histoire.php

  • Israël: accord de coalition entre Netanyahu et Avigdor Lieberman

    Avigdor Lieberman coalition.jpg
    Avigdor Lieberman le 19 février à Jérusalem
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Le Premier ministre pressenti Benjamin Netanyahu (Likoud) semblait se résigner lundi à un cabinet restreint de droite après un accord avec le parti ultra nationaliste "Israël Beiteinou", une alliance qui a suscité des réactions inquiètes dans le monde.

    "Nous sommes d'accord sur tous les principes et questions ainsi que sur la répartition des ministères et sur l'option d'un cabinet d'union", a affirmé à la presse le député du Likoud (droite, 27 élus) Guidéon Saar, après avoir paraphé dans la nuit de dimanche à lundi un accord de coalition avec Israël Beiteinou (15 députés sur 120).

    Aux termes de ce premier accord de coalition, "Israël Beiteinou" obtiendra le ministère des Affaires étrangères, attribué à son chef Avigdor Lieberman, ainsi que la Sécurité intérieure, les Infrastructures, le Tourisme et l'Intégration (des immigrants).

    AFP. 20 Adar 5769 (16 mars 2009)
  • VIDEO Sarközy n'aime pas la Princesse de Clèves parce qu'il a trop souffert "sur elle"!

    Un excellent article de Rue89 avec vidéo:

    http://www.rue89.com/mon-oeil/2008/07/25/nicolas-sarkozy-kaercherise-encore-la-princesse-de-cleves

     

     

  • C'est Carla Bruni qui a vendu la mèche au Daily Telegraph!

    Qui a bien pu payer le week-end de 50 000 euros de Nicolas et Carla Sarközy dans une résidence de luxe du sud-ouest mexicain avant la visite officielle à Mexico?

    C’est la question que se pose légitimement la presse française après que Carla Bruni ait maladroitement révélé dans le “Daily Telegraph” que le couple avait séjourné dans un luxueux complexe hôtelier appartenant au banquier milliardaire Roberto Hernandez Ramirez, l’une des plus grosses fortunes mexicaines.

     RTL a affirmé d’ailleurs que le couple aurait d’abord séjourné dans l’hacienda du milliardaire, membre du conseil d’administration de Citigroup (une des plus grandes institutions financières de la planète) selon le site «Mediapart» généralement très bien informé, le séjour aurait couté 50 000 euros. L’Elysée a affirmé que ce séjour privé s’est déroulé «à l’invitation du président Calderon» ce qui ne semble pas être possible juridiquement au Mexique pour les réceptions en dehors des résidences d’Etat... Puis déclare maintenant qu'ils ont été invités par un groupe d'entrepreneurs mexicains...

    Le journal 20minutes pose la question: le couple a-t-il été invité aux frais de Roberto Hernandez Ramirez? Lequel serait soupçonné, selon Rue89, de s’être livré à des activités de narcotrafiquant dans les années 1990.

    Séguela fera évidemment remarquer que 50 000 euros c’est à peine plus que le prix de la montre que le président à au poignet (une Patek Philippe de 43 000 €).

     Les Français, eux, regardent médusés ce couple présidentiel m’a-tu-vu se vautrer dans une malséante exhibition bling-bling...

    (Source: altermedia.info)

  • Ukraine: manifestations pour rétablir l'union avec la Russie

    drapeaux-russie-et-ukraine-300x184.jpg
    Drapeaux de l'Ukraine et de la Russie
    Au moins 2.500 manifestants se sont rassemblés samedi 14 mars devant le Conseil suprême de Crimée, à Simferopol (Ukraine), pour réclamer le rétablissement de l’union avec la Russie et la Biélorussie, ainsi que le départ du président, du premier ministre et du gouvernement ukrainiens, selon la police.

    “Il y a déjà 5 millions de chômeurs en Ukraine, les gens n’ont pas assez d’argent pour combler leurs besoins fondamentaux. La situation ne s’améliorera pas en Ukraine sous le diktat des États-Unis. L’Ukraine est perdue. L’union avec la Russie et la Biélorussie est le seul moyen de survivre”, a déclaré Natalia Vitrenko, présidente du Parti socialiste progressiste d’Ukraine, pendant la manifestation organisée à l’occasion du 18e anniversaire du Référendum soviétique sur le maintien de l’URSS (17 mars 1991).

    Samedi à midi, les manifestants portant des banderoles On ne peut plus vivre ainsi”, “A bas les cochons oranges, vive l’unité slave!” et ” Vivre en amitié avec notre frère russe et pas à la botte de l’OTAN!” se sont dirigés vers la place Lénine, la plus grande à Simferopol. Ils ont scandé “Renversons le pouvoir orange!”, “A bas Iouchtchenko et “Valise-gare-Amérique” en passant devant la représentation du président ukrainien en Crimée.

    “Les habitants de l’Ukraine ont voté pour la conservation de l’Union soviétique en mars et en décembre 1991. Aucun président ou fonctionnaire n’a le droit d’annuler le résultat d’un référendum. Les autorités cherchent à nous faire oublier que nous n’avons pas renoncé à l’union avec la Russie et la Biélorussie”, a indiqué Mme Vitrenko.

    Des manifestations se déroulent samedi à Lougansk, à Zaporojie, à Nikolaïev et à Kharkov dans le cadre de l’action ukrainienne “On ne peut plus vivre ainsi”.

    Altermedia.info. 15 mars 2009

  • Un sondage commandé par SOS Racisme donne des réponses inattendues...

    Une majorité de Français (55%) ne jugent «pas efficace» la mise en place de statistiques ethniques pour lutter contre le racisme, l’antisémitisme ou les discriminations, selon un sondage CSA-UEJF-SOS Racisme.

    Voulant mesurer les préjugés ethno-raciaux, le sondage va jusqu’à poser des questions totalement interdites:
    Ainsi, on apprend que 48% des Français trouvent que les étrangers savent mieux profiter du système de protection sociale, 38% que les Juifs ont plus d’influence que les autres dans la finance et les médias, 24% que les noirs sont plus forts physiquement, 12% que les arabes sont plus voleurs.

    Globalement les Français sont 71% à tomber d’accord avec au moins un des préjugés qui leur sont soumis.

    Altermedia.info - 15 mars 2009

  • Bernard et Ruth Madoff menaient une vie luxueuse au détriment de leurs victimes

    Madoff - Ruthe - au Mexique Cabo san lucas.jpg
    Les Madoff au Mexique, au Cabo san Lucas
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Le financier new-yorkais déchu Bernard Madoff, en prison depuis jeudi en attendant sa condamnation, menait avec sa femme une vie luxueuse. Le montant de leurs biens s'élevait à 823 millions de dollars, selon des documents rendus publics par le tribunal. Ces documents font partie du dossier transmis à la cour d'appel par la défense de Madoff.
    Ses avocats demandent la remise en liberté sous caution du financier en attendant que sa condamnation soit fixée le 16 juin.

    Selon ces documents, Madoff et sa femme Ruth possédaient pour 22 millions de dollars de biens immobiliers fin 2008, dont leur appartement de Manhattan (7 millions de dollars), une maison d'une valeur d'un million de dollar au Cap d'Antibes, dans le sud de la France, une autre dans l'État de New York et une maison de 11 millions de dollars à Palm Beach, en Floride.
    La liste montre aussi que Madoff possédait à cette date 10 millions de dollars de meubles et d'oeuvres d'art, un yacht de 7 millions de dollars et son anneau (1,5 million de dollars) dans le sud de la France.

    Le couple Madoff possédait encore 2,6 millions de dollars en bijoux, un piano Steinway (39.000 dollars) et 65.000 dollars d'argenterie dans son appartement new-yorkais. Ruth Madoff serait la propriétaire unique d'une grande partie de ces biens. Madoff a plaidé coupable jeudi de onze chefs d'inculpation dans une gigantesque fraude portant sur quelque 50 milliards de dollars, au détriment d'institutions caritatives, personnalités fortunées, universités et banques, qui espèrent récupérer une partie de leur argent.
    Le Point - 14.03.09

  • Autriche: la capitale de la Carinthie tombe aux mains des nationalistes

    klagenfurt_cu_austrian_airlines.jpg
    Kalgenfurt
    Ce dimanche 15 mars, avait lieu le deuxième tour des élections municipales à Klagenfurt, capitale de la Carinthie.
    Le candidat du BZÖ, Christian Scheider, gagne le scrutin avec 64 % des voix face à la candidate du Parti social-démocrate (SPÖ) qui obtient 36% des voix.

    C’est la première fois depuis 36 ans que Klagenfurt n’est pas dirigée par un maire conservateur de l’ÖVP.

    Le nouveau maire nationaliste a 45 ans et a déclaré avoir beaucoup appris de son mentor Joerg Haider.

    C’est la première fois, sous la Deuxième République, qu’un maire nationaliste est élu dans la capitale d’un des Länder d’Autriche.

    Dans les 35 autres municipalités de Carinthie où avait lieu un second tour, cinq maires nationalistes (BZÖ) sont également élus ou réélus, à : Albeck, Hüttenberg, Maria Wörth, Pörtschach, Straßburg.

    (Source Lionel Baland -Altermedia.info)

    Heureuse Autriche!

  • "Les ânes" de Gabriel Grovlez - Poème de Tristan Klingsor


    podcast
    "Les ânes", extrait de L'Album aux images de Gabriel Grovlez (1879-1944)

    Pianiste: Jean-Paul Sévilla

    A écouter en lisant le poème de Tristan Klingsor, poète, musicien, peintre et critique d'art français (1874-1966):

    Les ânes

     

    Les ânes aux oreilles de trèfle parées,

    Les ânes qui vont au long des ruisseaux clairs entendre

    L’angélus ou la musette dans le vent,

    Et manger le feuillage encore tendre

    Aux branches légères de l’oseraie,

    Les ânes sont de vieux sorciers savants.

     

    Ils se souviennent d’avoir mené des fées

    Aux noces de leurs filleules,

    Ils se souviennent

    D’avoir aussi porté des sorcières,

    Des nains, des culs-de-jatte et des bohémiennes,

    Le soir, en croupe sur le derrière,

    Aux carrefours où les mendiants sont en prière.

     

    Et quand je viens à l’aube ils croient sans doute

    Que je suis le mage à blanc collet fourré

    Qui doit les guider par la bonne route

    Jusqu’à l’étable de bois où souriait

    Jésus, la mignonne rose de Nazareth.

    Tristan Klingsor

     

     

  • Ceux qui ne paient pas leur loyer ne pourront plus être expulsés- Déclarations aberrantes de Christine Boutin qui porte directement atteinte au droit de propriété

    La ministre du Logement a assuré, hier  qu'il n'y aurait « plus d'expulsion sans solution de remplacement », mais les mesures annoncées paraissent insuffisantes aux associations, qui maintiennent leur appel à manifester dimanche.

    A trois jours de la fin de la trêve hivernale, durant laquelle nul ne peut être expulsé de son logement pour cause de loyer impayé, Christine Boutin a voulu adresser, hier, un signal fort aux familles et aux associations. La ministre du Logement a promis, dans une interview au « Parisien », qu'« il n'y aurait plus d'expulsion sans solution de remplacement ». « Désormais, un préfet ne mettra plus à exécution un jugement d'expulsion sans proposer un relogement ou un hébergement pour les locataires dans l'impossibilité de payer leur loyer », a-t-elle affirmé.

    Une proposition a priori séduisante pour les 10.000 foyers menacés d'expulsion (avec recours à la force) pour défaut de paiement. Mais que les associations du secteur, qu'elles défendent les mal-logés ou les propriétaires, ont accueilli avec circonspection.

    « Nous sommes déçus. La ministre a fait une déclaration forte et nous ne doutons pas de ses bonnes intentions, mais les mesures qu'elle a détaillées pour sa mise en oeuvre sont insuffisantes », regrette Patrick Doutreligne, délégué de la Fondation Abbé-Pierre. « Il s'agit d'effets d'annonce pour prévenir toute manifestation d'associations d'aide au logement », affirme Jean Perrin, le président de l'Union nationale de la propriété immobilière.

    Deux leviers d'action

    Le plan, détaillé hier par Christine Boutin, prévoit d'agir sur deux leviers. En amont, sa nouvelle loi « de mobilisation pour le logement » prévoit la généralisation des commissions de prévention des expulsions, qui existent déjà depuis une dizaine d'années dans certains départements et permettent de réunir autour de la table les préfectures, le conseil général et la caisse d'allocations familiales, pour aider les ménages les plus en difficulté. Selon Emmaüs, quelque 500.000 personnes seraient en situation d'impayés de loyers. La loi prévoit aussi que les bailleurs sociaux pourront, à la demande des préfets, régler le loyer de personnes en situation délicate, comme le font déjà certaines associations (« l'intermédiation locative »).

    Demande de moratoire

    En aval, la ministre du Logement a exhorté, hier, les préfets à piocher dans leurs quotas de logements réservés (25 % du parc, soit environ 50.000 par an) pour tenter de résoudre les cas critiques. « Mais ils n'ont plus de logements disponibles ! Déjà l'an passé, ils ne sont arrivés qu'à satisfaire 4.000 des 50.000 demandes formulées dans le cadre du droit au logement opposable. Alors, 10.000 demandes supplémentaires... », remarque, dubitatif, Patrick Doutreligne. Faute de places, notamment dans les grandes villes, des associations, comme Droit au logement, redoutent que les « solutions de remplacement » promises par la ministre ne se limitent, in fine, à un hébergement temporaire de quelques jours, y compris pour les locataires qui ne font pas partie des « mauvais payeurs ». Elles maintiennent leur exigence de moratoire sur la trêve et leur appel à manifester dimanche.

    Les Echos - 13 mars 2009

    Interrogée par le Parisien-Aujourd'hui en France sur le sort qui sera réservé aux locataires dits de "mauvaise foi", sous le coup d'un jugement d'expulsion, la ministre a répondu: "Mon objectif est clair : personne ne doit se retrouver à la rue à la suite d'une expulsion. Mauvaise foi ou pas, ils auront droit au moins à une solution d'hébergement".

    Christine-boutin-assure-qu-il-n-y-aura-plus-d.jpg
    Christine Boutin le 12 mars 2009
  • Le style, c'est l'homme! Visite du chef de l'Etat à Rambouillet

    Sarkozy à Rambouillet.jpg
    A Rambouillet avec Gérard Larcher - 13 mars 2009

    Vendredi, le chef de l'État a rappelé sa détermination à réformer « jusqu'à la fin » de son mandat.

    Au pied de la croix de Lorraine en granit rose, les forces de l'ordre contiennent quelque 200 manifestants. Les salariés du site Continental de Rambouillet, où 382 suppressions de postes sont annoncées, souhaitent rencontrer Nicolas Sarközy. En vain : une délégation est invitée à rejoindre des représentants du gouvernement à l'écart du déplacement présidentiel.

    Au même moment, le chef de l'État s'entretient avec une autre délégation, celle de la CGT des personnels du centre hospitalier de Rambouillet. Rencontre glaciale. Les syndicalistes ne veulent pas lui serrer la main. Réplique du président : « Ce n'est pas toujours très lumineux ce qu'ils m'ont dit ».

    Venu avec Roselyne Bachelot visiter un site pilote de la nouvelle organisation hospitalière, Nicolas Sarközy s'est retrouvé hier au carrefour des inquiétudes des Français. Accompagné du président du Sénat et maire de Rambouillet Gérard Larcher et de ses ministres yvelinois, Christian Blanc, Valérie Pécresse et Christine Boutin, le chef de l'État a voulu rassurer.

    « Je m'énerve pas, j'explique », a-t-il lancé devant les 800 personnes réunies pour une table ronde sur la réforme du système de santé. « L'hôpital, c'est 23 milliards débloqués et 100 000 embauches depuis dix ans », a-t-il dit avant de déplorer que « malgré tous ces efforts, le malaise s'est aggravé ». « L'hôpital est le grand absent de toutes les réformes depuis vingt-cinq ans », a-t-il poursuivi, lançant, sourire aux lèvres : « Quelle preuve de confiance que de nous avoir laisser gérer cette question ! »

    « Cette réforme, j'y crois et je l'assume », a-t-il expliqué, multipliant les compliments envers Roselyne Bachelot et Gérard Larcher, dont le rapport a inspiré le projet de loi. Le texte, qui prévoit de renforcer les pouvoirs des directeurs d'hôpitaux et la création d'agences régionales de santé, a été vivement contesté à l'Assemblée, y compris à droite. « Il ne faut pas que vous craigniez la réforme », dit-il, promettant que « si il y a des modifications à faire ensuite, on les fera. » Mais Sarközy ne se laissera pas « prendre par les lobbys des grands patrons ou ceux des petits ».

    La question hospitalière a été l'occasion de réaffirmer sa volonté de poursuivre les réformes. « Le rôle d'un chef d'État, c'est d'engager les réformes dès le début de son mandat et n'arrêter son travail qu'à la fin de son mandat. » Ce rôle, il souhaite l'assumer sans se «  cacher derrière les ministres pour faire un petit coucou si ça marche ». Sans prendre, non plus, la crise pour prétexte. « Avant la crise, explique-t-il, il ne fallait pas faire de réformes, car elles allaient amener la crise. Pendant la crise, il ne faut pas en faire non plus puisque c'est la crise. Et après la crise, on se reposera de la crise. »

    Sarközy affiche sa conviction : « Le vrai conservatisme est beaucoup plus celui des élites que celui du peuple français. Ce sont elles qui ont freiné les réformes ces dernières années. » Pour l'avenir il promet : « Je ferai bien d'autres réformes ».

    Le Figaro

    Qu'est-ce qu'il a contre les élites?

  • La remise du prix de l'Ethique 2008...

    Amad Ly Amara Veil.jpg
    Amad Ly, Fadela Amara, Schwartz, Veil... Remise du prix de l'Ethique (Cliquez sur la photo)
    Bertrand_Schwartz_2006.jpg
    Bertrand Schwartz

    La Lettre du Cadre Territorial a eu le grand privilège de remettre le prix de l'Ethique 2008 à Bertrand Schwartz et Amad Ly.

    La cérémonie, présidée par Jacques Guy, président directeur général du Groupe Moniteur et par Hugues Périnel, directeur éditorial du Groupe Territorial, a eu lieu hier à l'occasion du Salon des Maires. C'est avec beaucoup d'émotion que Simone Veil, présidente du jury, a remis son prix à Bertrand Schwartz, elle a notamment souligné le parcours exceptionnel de cet homme qui a toujours choisi de s'occuper des autres, des plus en difficulté. " Bertrand Schwartz a insisté sur les règles indispensables à toujours observer, si l'on voulait gagner le Pari de la formation des personnes les plus en difficulté : racontant une de ses premières expériences en la matière, avec les mineurs de Moselle, il a insisté sur l'obligation d'écoute de ceux que l'on forme et d'une co-construction des parcours professionnels entre formateurs et formés.

    Tous les participants ont senti chez cet homme une grande ouverture aux autres, une générosité hors du commun et une grande vivacité intellectuelle.

    Le second prix a été remis à Amad Ly par Fadela Amara. Lauréate comme Simone Veil d'un précédent prix de l'Ethique, la secrétaire d'Etat à la politique de la ville a tenu à souligner chez Amad Ly la volonté de toujours dialoguer et de privilégier les mots et la parole dans les combats qu'il a mené à Clichy-sous-Bois.

    Dans sa réponse, Amad Ly a enthousiasmé par sa modestie, plaçant son action dans le sillage de ses prédécesseurs et de ses anciens, soulignant combien il se sentait proche de l'action de Bertrand Schwartz, qu'il n'avait pourtant jamais rencontré. Ce prix de l'Ethique est finalement une histoire de rencontres.

     Rencontre entre un jury, largement composé de territoriaux, et des lauréats qui incarnent les valeurs de service public, d'égalité, de fraternité.

     Rencontre aussi entre des lauréats qui même s'ils, comme Bertrand Schwartz et Amad Ly, comme Simone Veil et Fadela Amara, appartiennent à des générations et à des mondes différents, se trouvent et se parlent avec une évidente facilité, comme s'ils étaient déjà frères et soeurs.

    Il est permis de sourire!