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GAELLE MANN - Page 1793

  • La vraie star, c'est le jambon-beurre!

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    Ni casher ni hallal, français!

    Quand la tradition française résiste au fast-food... En France, pour un hamburger acheté, il se consomme dans le même temps huit sandwiches. Et la star reste... l'indétrônable baguette jambon-beurre.

     "La France est le seul pays au monde où le sandwich tient tête au hamburger", souligne Bernard Boutboul, directeur du cabinet Gira Conseil qui a réalisé cette étude à l'occasion du Salon européen du sandwich, qui se déroule mercredi et jeudi à Paris.

    Plus de 2,2 millions de ces jambon-beurre se vendent chaque jour en France. 830 millions d'unités chaque année. Parfois aussi appelés "parisiens", les jambon-beurre constituent 72 % des sandwiches baguette (1,15 milliard d'unités par an). Le sandwich baguette est le préféré des Français. Il représente 64 % des 1,8 milliard de sandwiches mangés chaque année.

     Les 28 % restants sont ceux confectionnés avec du pain de mie et autres pains polaires (ou suédois au seigle), mais aussi les kebabs (250 millions avalés en 2008).

    Repas de midi le plus consommé en France, le jambon-beurre pourrait aussi devenir un nouvel instrument de mesure du pouvoir d'achat dans différentes villes de France. L'European Sandwich and Snack Show et le cabinet Gira conseil ont décidé de créer "l'indice jambon-beurre" pour mesurer  les écarts de prix dans chaque circuit de distribution et dans chaque région de  France.

    C'est l'un des rares secteurs de l'économie à afficher un taux de croissance  à deux chiffres: + 11% en 2008 (avec une forte poussée au second semestre)  contre 5 à 8% par an entre 2003 et 2007, selon ce cabinet. Il apparaît ainsi que Paris est la ville la plus chère avec un jambon-beurre à 3,27 euros en moyenne contre 1, 91 euros à Corte (en Haute-Corse).

    Les sandwicheries qui choisissent du pain ou du jambon de meilleure qualité, sont évidemment les plus chères (3,51 euros).  Si, historiquement, le sandwich s'achetait et se consommait au café du coin,  les bars affichent un prix moyen de 3,13 euros.

    LCI.fr - 3 mars 2009

     

  • Fillette poignardée: c'était la mère, pas le petit frère

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    La maison d'Uckange où habitait cette famille monoparentale

    La petite fille poignardée à Uckange (Moselle) samedi matin l’a été par sa mère. La violence du coup porté au thorax de Khadija*, 9 ans, a étonné les chirurgiens de l’hôpital de Nancy-Brabois. Pour ces médecins, Mehdi*, 5 ans, n’aurait pas eu la force suffisante pour blesser sa soeur de la sorte.

    Hier en début d’après-midi, la mère, Samia G., 37 ans, a été placée en garde à vue par les gendarmes de la brigade de recherches de Thionville. L’audition des deux enfants, lundi soir, avait aussi troublé les enquêteurs.
    Selon le parquet général, Khadija a déclaré à deux reprises lors d’un entretien avec les gendarmes que sa mère était bien à l’origine de ses blessures. Puis en fin de journée, Samia a finalement reconnu avoir « eu un mauvais geste » vis-à-vis de sa fille.
    Travaillant comme serveuse de nuit sur une aire d’autoroute au Luxembourg, tout proche d’Uckange, Samia G. serait rentrée chez elle dans son petit appartement route de Thionville, samedi matin à 3 heures, avant de s’écrouler de fatigue dans sa chambre. Tentant de retrouver un sommeil perdu, Samia aurait été gênée par le bruit des deux enfants en train de jouer en milieu de matinée. C’est à ce moment-là qu’elle aurait frappé sa fille, dans un geste d’énervement. Puis elle aurait convaincu son fils Mehdi de dire qu’il était à l’origine de ce coup. En le culpabilisant.
    Les gendarmes avaient tout envisagé dans ce drame familial lorsqu’ils ont été saisis de l’enquête. Même l’acte autoagressif de la fillette contre elle-même, avant d’exclure cette piste face à l’impossibilité d’étayer l’hypothèse par les constatations. Ils ont ensuite été convaincus de la dispute entre frère et soeur qui aurait mal tourné. La vice-procureur de Thionville, Catherine Gallen, évoquant l’utilisation d’un couteau comme d’« un jouet » lors de ce conflit.


    Les premières auditions de Mehdi par les gendarmes spécialisés d’une brigade de prévention de la délinquance juvénile ont semblé accréditer cette version. Mais pour ces spécialistes de l’écoute des enfants, plusieurs éléments sonnaient faux. « L’intervention d’une tierce personne n’était pas à exclure », évoque une source judiciaire.
    Puis les confrontations des différentes versions ont commencé à semer le trouble. La mère, séparée de son compagnon, avait déjà été entendue dimanche, comme témoin, par les gendarmes. Elle avait expliqué qu’elle dormait au moment des faits et aurait été réveillée par les cris de Khadija avant de retirer le couteau de sa poitrine.
    Hier les gendarmes, après avoir décrypté toutes les auditions, ont placé Samia G. en garde à vue. Puis ils l’ont conduite à son domicile d’Uckange, un appartement loué à un bailleur social, pour procéder à une perquisition. Une heure plus tard, elle quittait les lieux, cachée sous une couverture et entourée par les militaires.


    Samia élève seule ses deux enfants. A deux reprises, elle a rompu avec son ex-compagnon, en 2001 et 2004, notamment à la suite de violences conjugales qui ont aussi marqué les enfants. Lorsqu’elle s’absente la nuit, personne ne les garde. Ils sont livrés à eux-mêmes. « C’est l’aînée qui s’occupe de son petit frère », constate un enquêteur. Lorsque Samia rentre trop tard le matin pour les accompagner à l’école, les enfants n’y vont pas. Un signalement pour absentéisme avait d’ailleurs été effectué à l’inspection d’académie par la direction de l’école Jean-Jacques-Rousseau. « Cette famille, socialement défavorisée, ne nous avait pas été signalée alors que nous disposons de tous les moyens pour les suivre et les aider », proteste Gérard Léonardi, le maire socialiste d’Uckange.

    * Les prénoms des enfants ont été changés.
    Les vrais responsables de ce drame lamentable, ce sont les immigrationnistes!
  • Au 93 rue Lauriston

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    C’est une longue rue paisible en plein coeur du XVIème . Pourtant, il y a plus de soixante ans, la rue Lauriston était synonyme de barbarie. Entre 1941 et 1944, au numéro 93, un groupe de collaborationnistes, connu des historiens sous le nom de « Gestapo française », va torturer et tuer des dizaines de résistants. Un passé lourd qui embarrasse : lors du conseil d’arrondissement de lundi, les élus du XVI e ont adopté un voeu visant à débaptiser le 93, rue Lauriston, en « 91 bis », afin « de ne pas faire peser sur les actuels et futurs domiciliés le poids de ce passé monstrueux », peut-on lire dans le délibéré de séance.



    L’adoption de ce voeu controversé n’a pas fait l’unanimité, y compris au sein de la majorité. Au total, huit conseillers s’abstiendront, dont certains considérés comme des fidèles du maire UMP, Claude Goasguen. « Il y a eu quelques échanges assez vifs, souffle un élu. Beaucoup de conseillers, notamment ceux de confession israélite, ont paru choqués. » A l’issue de la séance, une poignée d’entre eux ira réclamer des explications à Claude Goasguen.
    Mais la paternité du voeu ne revient pas au maire du XVI e . Derrière cette initiative, se trouve Hervé de Charette, ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement Juppé (1995-1997) et député (UMP) du Maine-et-Loire. Depuis septembre, il est président de la chambre de commerce franco-arabe, actuel locataire du 93, rue Lauriston. « Le passé de l’adresse m’a tout de suite embarrassé, surtout que je suis responsable d’un organisme franco-arabe, explique le député. Ma requête partait d’une bonne intention : faire disparaître l’adresse de la honte. Je ne pensais pas déclencher cette controverse. »

    Bien qu’adopté lundi le voeu ne sera pas pour autant présenté au prochain Conseil de Paris. Motif officiel : « Convaincre davantage sur ce sujet difficile. » De son côté, Hervé de Charette prévient : « Si l’adresse n’est pas modifiée, on déménage. » La polémique ne fait que commencer.
    Le Parisien - 04/03/09

     

    Pourquoi ne pas en faire un musée?

  • VIDEOS La cause de l'antisémitisme selon Jacques Attali (3 mars 2009) - Talmud

    http://www.youtube.com/watch?v=xGbWU-77aaw

     

       http://www.youtube.com/watch?v=TEKfBxSa-Hw

  • Fillon: "face à la crise, davantage de civisme!"

    Face à la crise économique, le premier ministre François Fillon a appelé les Français "à être animés d'un véritable esprit de civisme", lors du dîner annuel du CFRIF(Conseil représentatif des institutions juives de France) à Paris.

    "La crise mondiale accroît l'inquiétude diplomatique, excite l'agressivité de groupes extrémistes, rend à l'exclusion et au repli sur soi un attrait dangereux", a affirmé M. Fillon.

    "Quelles doivent être les valeurs d'un pays en crise ? Quelles sont les vertus qui, au plus dur de l'épreuve, restent capables de nous souder contre la peur, la haine et la division ?", s'est-il interrogé. Selon le chef du gouvernement, "aux côtés des mesures prises pour soutenir l'emploi, défendre nos entreprises, relancer l'investissement, sécuriser notre système bancaire, nous devons être animés par un véritable esprit de civisme. Le civisme, c'est le courage de donner à son pays autant que l'on reçoit de lui".

    Le Figaro - 2 mars 2009

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  • Christine Lagarde: "on aura touché le fond au printemps"...

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    Christine Lagarde doit annoncer les nouvelles prévisions de croissance mercredi. À 5% du PIB, le déficit public approchera les 100 milliards d'euros.

    Le nouveau scénario conjoncturel de la France est prêt. Les experts du ministère de l'Économie ont fini de faire mouliner les calculatrices. Mercredi, en Conseil des ministres, Christine Lagarde, la ministre de l'Économie annoncera que l'activité reculera cette année de 1,5%, notamment en raison du fort ralentissement international et de la frilosité des entreprises.

    C'est sur ce chiffre qu'est basé toute la loi de finances rectificative, même si dans le scénario que Bercy va envoyer en fin de semaine à Bruxelles pourrait figurer une fourchette de -1% à -1,5%.

    Une prévision qui pourrait relancer le débat sur la nécessité de davantage de mesures de relance…

    Pour 2010, la France table sur «un retour à la normal après les chocs de 2009», avec une croissance comprise entre 0,5% et 1% proche des prévisions du consensus des économistes. Jusqu'à présent la France tablait officiellement sur une fourchette de croissance de 0,2% à 0,5% pour cette année.

    Après avoir longtemps déclaré que l'Hexagone ne tomberait pas dans le rouge, la ministre de l'Économie avait fini par se rendre à l'évidence. En janvier, lors du sommet de Davos, Christine Lagarde reconnaissait que la croissance serait négative en 2009. Mi-février, elle précisait que l'activité reculerait d'au moins 1 %.

     


       La récession devrait être confirmée au premier trimestre de cette année, «qui sera encore très mauvais», indique-t-on dans l'entourage de Christine Lagarde. «Puis la normalisation devrait être progressive. On aura touché le fond au printemps», ajoute-t-on au ministère, où l'on se félicite que «la consommation ait tenu, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis». Elle devrait continuer à se maintenir grâce à une inflation de 0,4%.

    Dans ce contexte de récession, les destructions d'emplois se poursuivront. Le quatrième trimestre en a comptabilisé 90.000. Bercy ne table pas sur une dégradation supplémentaire, mais pas non plus sur une amélioration, « par prudence ». Les destructions devraient continuer sur le même rythme. Les experts du gouvernement tablent sur 320.000 à 350.000 disparitions au total en 2009.

    En 2010, avec le retour programmé de la croissance, les pertes de postes seraient bien moins importantes : « 50.000 emplois au maximum », indique l'entourage de Christine Lagarde...

    Moins de croissance, c'est aussi davantage de déficit. Sans surprise, la France franchira, une fois encore, la barre fatidique des 3%, que Bruxelles interdit théoriquement de dépasser. Il y a quelques jours, Éric Woerth, le ministre du Budget, avait déjà dit qu'il serait «forcément supérieur à 4,4%». Il devrait être bien plus proche de 5%, selon des sources concordantes. Il tutoierait alors les 100 milliards d'euros.

    (Le Post - Le Figaro - 2 mars 2009)

    Qu'est-ce qu'il leur dit, l'Hexagone, à tous ces nuls?

  • Fillon au dîner du CRIF: l'antisémitisme sera encore plus durement réprimé

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    Fillon a parlé de Mgr Williamson...

    Pour tenter d'endiguer l'antisémitisme sur la toile, M. Prasquier a demandé la création d'"un observatoire du racisme sur Internet, de renforcer les moyens de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de poursuivre systématiquement les hébergeurs de contenus antisémites".

    Peu auparavant, le chef de l'Etat qui avait déclaré avoir tenu "absolument" à être présent pour manifester sa "solidarité" avec les Juifs, a reconnu que "malheureusement, il y a des inquiétudes" concernant l'antisémitisme en France.

    "La question de la sécurité de la communauté juive concerne toute la République française", a-t-il dit. "Quand on s'en prend à un juif parce qu'il est juif, c'est toute la France qui doit se sentir solidaire" de la victime, a-t-il poursuivi.

    "Je dirais la même chose s'agissant de l'islamophobie. Les antisémites, les islamophobes, les racistes n'ont rien à voir, rien à faire sur le territoire de la République française", a-t-il insisté, regrettant que, parfois, "l'actualité internationale provoque des tensions. C'est bien regrettable".

    Quant au Premier ministre, il a rappelé "la détermination du gouvernement à lutter contre l'antisémitisme et toutes les formes de racisme".

    "Une des premières manières de mener cette lutte, c'est de durcir la répression des actes racistes et antisémites; et une fois les condamnations prononcées, d'informer largement l'opinion publique de leur sévérité", a-t-il dit, en dénonçant également les "déclarations abjectes" de l'évêque négationniste Richard Williamson.

    AFP. 02/03/09

     
     
  • Dîner du CRIF: Sarközy exprime sa "solidarité"- Fillon ne supportera pas la "stigmatisation" d'Israël

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    Au dîner du CRIF le 2 mars 2009: Sarközy, Prasquier et Dalil Boubakeur
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Malgré un agenda chargé, le président Sarközy a pu faire un "passage" au dîner du CRI(J)F. Et François Fillon a pu s'exprimer sans détours quant à la conférence de "Durban II"

    PARIS - Le Premier ministre François Fillon a déclaré lundi que la France n'accepterait pas qu'Israël soit "stigmatisé" lors de la conférence de l'ONU dite "Durban II" contre le racisme, qui se tient en avril à Genève, et que si cela se produisait, elle n'hésiterait pas à s'en retirer.

    M. Fillon s'exprimait à Paris lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).

    "Je sais que l'événement vous inspire des inquiétudes légitimes", a déclaré M. Fillon aux responsables du Crif à propos de "Durban II".

    "Je veux vous assurer que si la France participe à ses préparatifs, elle le fait aussi dans l'esprit le plus exigeant. Notre détermination à combattre l'antisémitisme en France se double d'une extrême vigilance vis-à-vis de ses manifestations à l'étranger", a dit le Premier ministre.

    "Si la lutte contre le racisme est impérative, elle ne saurait être le prétexte aux mêmes amalgames et aux mêmes hypocrisies qu'en 2001", a-t-il déclaré, dans une allusion à la première conférence de ce type à Durban (Afrique du Sud), qui avait donné lieu à de prises de position violemment anti-israéliennes et antisémites.

    "Nous n'accepterons pas que l'État d'Israël soit stigmatisé, que sa politique soit calomniée, ni que la communauté juive, dans son ensemble, soit flétrie", a dit le chef du gouvernement français.

    "Nous n'hésiterons pas, dans le cas contraire, en lien avec nos partenaires européens, à en tirer toutes les conséquences, et si nécessaire à nous retirer de cet exercice. Il est hors de question d'être spectateurs à Genève des dérives que nous combattons obstinément à Paris", a assuré M. Fillon.

    Intervenant avant lui, Richard Prasquier, président du Crif, a souhaité que la France ne participe pas à cette conférence au cas où la réunion se transformerait en tribune antisémite, laissant "l'Iran, la Libye et Cuba définir ce que doivent être les droits de l'Homme".

    La conférence "Durban II" doit se dérouler du 20 au 24 avril au Palais des Nations à Genève. Elle doit assurer le suivi de celle qui s'était déroulée en 2001 dans la ville sud-africaine et qui s'était terminée dans la confusion et sur des accusations d'antisémitisme.

    Les Etats-Unis et Israël avaient quitté la conférence en protestant contre le ton anti-israélien de la réunion.

    Après avoir participé aux discussions préparatoires de "Durban II" pendant une semaine en février, les Etats-Unis ont annoncé qu'ils ne participeraient pas à la conférence en raison de désaccords de fond avec le projet de déclaration.

    Selon Washington, ce document "focalise la critique sur Israël" et restreint "de façon inacceptable la liberté d'expression sous couvert de "diffamation de la religion'".

    Israël et le Canada ont déjà annoncé qu'ils boycotteraient la conférence de Genève.

    (©AFP / 02 mars 2009 23h01)

     
  • Plus d'avantages fiscaux en Suisse pour Johnny Hallyday

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    Le 28 février 2009

    Le chanteur français Johnny Hallyday a révélé dans une interview publiée lundi qu'il payait "autour de 900.000 francs suisses" (607.000 euros) d'impôts par an en Suisse mais qu'il garderait son chalet à Gstaad même s'il ne bénéficiait plus d'avantages fiscaux.

    "Je suis d'accord de payer des impôts, mais il y a une limite", a déclaré le chanteur au quotidien populaire suisse Le Matin.

    "Avant (de s'établir en Suisse en 2007, ndlr), je versais plus de 70% (au fisc français). Avec ce que j'ai payé dans ma vie, j'aurais pu faire vivre plusieurs familles pendant des générations", s'est-il plaint au journal.

    Les avantages fiscaux dont bénéficient les riches étrangers résidents dans la Confédération helvétique ont été supprimés récemment dans le canton de Zurich et sont battus en brèche dans d'autres cantons suisses.

    "Si ça doit changer, ça changera. Je ne vendrai pas mon chalet. En dehors de toute considération d'argent, je m'y sens bien", a affirmé le chanteur.

     L'artiste a cependant admis ne pas résider très souvent dans sa résidence de la station huppée de Gstaad. "Je suis en Suisse, mon chez-moi, quand je ne travaille pas. Or je travaille beaucoup", a-t-il dit en précisant posséder une maison à Los Angeles pour ses "activités professionnelles". Il a encore indiqué avoir fait don de sa maison de Marnes-la-Coquette (région parisienne) à son épouse Laeticia.
  • Israël va intensifier la colonisation en Cisjordanie

    Selon la radio militaire israélienne, le ministère de l'Habitat israélien aurait préparé des plans de colonisation intensive visant à quasiment doubler le nombre de colons en Cisjordanie occupée.

    Ces plans de colonisation, qui doivent encore être approuvés par le prochain gouvernement de droite, prévoient la construction de 73000 logements dans les prochaines années, dont 5700 dans des quartiers de Jérusalem-est annexée.


    Au total, les constructions dans les implantations de la Cisjordanie occupée pourraient accueillir au moins 280 000 habitants qui s'ajouteraient aux 300 000 colons actuels.

     


    Le ministère de l'Habitat a souligné dans un communiqué qu'il ne s'agit que de «projets préliminaires» de planification urbaine qui ne deviendraient opérationnels qu'après avoir reçu l'aval de diverses instances gouvernementales.

    Toutefois, selon le mouvement anti-colonisation la Paix Maintenant, qui a révélé ces plans, des projets ont déjà été approuvés pour 15 000 logements dont 9000 sont en cours de construction.

    Les plans prévoient en particulier, selon la Paix Maintenant, la construction d'une nouvelle implantation urbaine dans la région de Bethléem et la construction de 3000 logements reliant l'implantation de Maalé Adoumim à l'est de Jérusalem à la Ville sainte.

    «La réalisation de ces projets rendrait totalement irréalisable la constitution d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël», a déclaré à la radio militaire, le dirigeant de la Paix Maintenant, Yariv Oppenheimmer.

    leparisien.fr -02/03/09

  • Journal Chrétien

    http://resistanceeuropeenne.blogspot.com/2009/02/journal-chretien-et-surtout-talmudique.html

    http://journalchretien.net/article17403.html

    "Le Chef de l’Etat est victime sur Internet d’une vidéo antisémite intitulée « Sarkozy et ses amis ». La vidéo montre que les principaux « amis » de Nicolas Sarkozy, président de la République, sont tous Juifs. Cette vidéo qui affiche en continu noms et photos, annonce : « ils sont Juifs, mais vous ne le savez pas, ils contrôlent la société mais vous ne le voyez pas, ils tiennent la politique, les médias ».

    Avant de préciser : « Ils sont arrivés pauvres dans un pays riche, ils sont aujourd’hui riches dans un pays pauvre... » Et la vidéo de citer plusieurs propos dont ceux de l’épouse de campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, Cécilia Sarkozy disant : « Je suis fière de ne pas avoir une seule goutte de sang français » ou encore Anne Sinclair - Rosenberg, épouse de Dominique Strauss-Khan, l’actuel directeur du Fonds monétaire international FMI, qui a déclaré « Je n’aurais jamais pu épouser un non-Juif ».

    Dominique Strauss-Khan est également mis à contribution dans l’une de ses citations les plus connues : « Je considère que tout Juif de la diaspora, et donc de la France, doit partout où il le peut apporter son aide à Israël. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques ».

    La vidéo se termine par des extraits des Livres Saints des Hébreux ou de livres idéologiques juifs : « Les biens des Goyim (non Juifs) sont des choses sans maître ; elles appartiennent au premier Juif qui passe » etc. L’Union des Etudiants Juifs de France UEJF, la LICRA et l’association J’accuse présidée par Marc Knobel, chercheur au CRIF Conseil représentatif des institutions juives de France, ont mis en demeure l’hébergeur américain de vidéo Youtube en vue d’un retrait rapide ou de rendre l’accès impossible en France, où l’antisémitisme n’est pas une opinion mais un délit.

    Nicolas Sarkozy a accepté d’être l’invité d’honneur du prochain dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France CRIF qui aura lieu à Paris lundi 2 mars 2009, une occasion pour le Chef de l’Etat de « monter en première ligne pour lutter contre l’antisémitisme » et rassurer la communaute juive de France, inquiète des retombées de la guerre entre Israël et la Bande de Gaza et des conséquences d’un scandale sans précédent lié à l’escroquerie de Bernard Madoff."

    Source: Journal Chrétien - 24 février 2009
  • Autriche: progrès de l'extrême-droite

    L'extrême-droite autrichienne est apparue comme la grande gagnante des deux élections régionales partielles organisées dimanche, au détriment des sociaux-démocrates du SPÖ.

     L'Alliance pour l'avenir de l'Autriche (BZÖ) a remporté un large succès en Carinthie, malgré la mort en octobre dernier de son populaire dirigeant Jörg Haider dans un accident de voiture. La formation populiste a largement devancé les sociaux-démocrates dans cette province dont Haider fut le gouverneur dix ans durant. Le BZÖ a reçu 45,5% des voix, tandis que le SPÖ, avec 28,6% des suffrages, reculait de 10 points.

     Les sociaux-démocrates ont également perdu des voix à Salzbourg, mais restent toutefois en tête avec 39,5%, ce qui garantit la réélection du gouverneur Gabi Burgstaller. Le Parti populaire (ÖVP, conservateur), qui partage le pouvoir au niveau fédéral avec le SPÖ dans un gouvernement de grande coalition, a légèrement progressé en Carinthie, mais perdu des voix dans la région de Salzbourg.

    JDD - 01/03/09

  • VIDEO Réactions de Juifs français aux massacres de Gaza - sortie de la synagogue de Bordeaux

    http://www.youtube.com/watch?v=-UnSNzrzZaA

    (Pour ne pas être reconnu, le présentateur de cette vidéo, tournée à la sortie de la synagogue de Bordeaux, s'est mis un bonnet noir et des lunettes à triple foyer)

  • Olmert et l'affaire Talanski: ça fait désordre...

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    Ehud Olmert - février 2009

    Le procureur général israélien Menahem Mazouz a informé dimanche le Premier ministre sortant Ehud Olmert de son intention de l'inculper dans une affaire de transfert illégal de fonds, a-t-on indiqué de sources judiciaires.

    M. Olmert est déjà sur le point d'être inculpé officiellement dans le cadre d'une première affaire concernant des billets d'avion qu'il se serait fait rembourser plusieurs fois pour lui et des membres de sa famille.

    Le Premier ministre sortant est soupçonné de fraude, d'abus de confiance et d'avoir reçu des fonds de façon illégale sous forme d'enveloppes contenant des dizaines de milliers de dollars en liquide de la part de Morris Talansky, un homme d'affaires américain, a-t-on ajouté de mêmes sources.

    Ces faits remontent à l'époque où M. Olmert était maire de Jérusalem entre 1993 et 2003 puis ministre de l'Industrie et du Commerce jusqu'en janvier 2006.

    Le procureur a indiqué que M. Olmert pourrait présenter ses arguments auprès de lui lors d'une audience avant que son inculpation soit officiellement prononcée. L'ancienne directrice du bureau de M. Olmert, Shula Zaken, a également été informée par le procureur général qu'elle était sur le point d'être inculpée.

    AFP. 01/03/09

  • Pierre Lellouche choisi par Sarközy pour s'occuper de l'héroïne afghane

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    Pierre Lellouche - 9 mars 2008
    Afghanistan soldat français et femmes en burqa.jpg
    Soldat français de garde sur une route près de Kaboul - 15 février 2009 
    Afgha - ânes et soldats.jpg
    Soldats du Bataillon des chassseurs alpins - 18 février 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Le député Pierre Lellouche, 57 ans, a été choisi par le président Nicolas Sarközy pour endosser le rôle de représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan, a-t-on appris dimanche auprès de responsables français.

    Cette nomination doit s'accompagner de la création d'une équipe sous l'égide du ministère des Affaires étrangères pour réunir tous les moyens interministériels liés à ce dossier.

    "On est dans une phase de remise à plat de la stratégie" en Afghanistan et "il faut réorganiser l'ensemble du dispositif et travailler avec les alliés", a résumé un responsable français. "Une équipe va être constituée pour réunir tous les spécialistes" de la question afghane et pakistanaise, car "le Pakistan joue un rôle déterminant dans l'affaire", a souligné ce responsable.

    Avocat et universitaire, Pierre Lellouche, né le 3 mai 1951, est un expert des questions de défense et de l'Otan, apprécié aux Etats-Unis. Député de Paris, membre du parti UMP du président Nicolas Sarköy, il est président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Otan et membre de la commission de défense de l'Assemblée nationale.

    A la fin 2008, il avait entrepris avec un député socialiste une mission parlementaire pour évaluer l'engagement militaire français en Afghanistan et la stratégie de l'Otan dans ce pays, où quelque 70.000 militaires étrangers sont déployés.

    La France compte 2.800 hommes au sein de la force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan, dont 300 chargés de former l'armée afghane.

    "La stratégie de l'Otan en Afghanistan est en train d'échouer, l'Otan ne gagne pas la guerre en Afghanistan", avait-il déclaré en septembre.

     Il avait estimé qu'il fallait "parler sans fard de la corruption, du problème de la drogue" dans ce pays. Car "on a réussi à fabriquer le premier narco-Etat de la planète financé par l'argent du contribuable de l'Otan", avait-il ajouté.

    AFP. 01/03/09

  • Les Palestiniens de Jérusalem

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    Israël procède à la plus grande déportation de Palestiniens de Jérusalem.


    La municipalité israélienne de Jérusalem occupée, a remis à plus de 100 familles palestiniennes des notifications de la démolition de leurs maisons dans le quartier Silwan de la région Boustan à Jérusalem occupée, sous prétexte de "construction sans permis".

    La procédure d’expulsion, qui se présente comme la plus grande depuis 1967, va causer le déplacement de plus de 1500 Palestiniens de Jérusalem et le retrait de leur droit de résidence dans la ville.

    Dans le même contexte, l’Organisation chrétienne et islamique pour la protection des lieux saints de Jérusalem a accusé l'occupation de mener une "guerre" contre cette ville afin de la vider des Palestiniens. Elle a également demandé un soutien arabe et international pour sauver la ville sainte des tentatives de "judaïsation".

    Le secrétaire général de l’organisation Hassan Khatir, a déclaré que les habitants du quartier "Hay Al Boustan" au sud de la mosquée d’Al Aqsa sont en grand danger étant donné que leur expulsion est devenue certaine.

    Ce dernier a ajouté que les autorités d’occupation ont réussi à faire fuir des dizaines de milliers de chrétiens à cause des dures conditions de vie imposées aux Palestiniens en général de la ville sainte.

    Il a également déclaré que l'organisation profitera de la visite du pape prévue le 8 mai prochain pour attirer son attention sur le complot sioniste qui vise à vider la terre sainte de toute présence chrétienne.

    23 février 2009

  • La rue Jouffroy-d'Abbans se ghettoïse

    «Depuis quelques années, à chaque fois qu'un magasin ferme, c'est un magasin kasher qui ouvre. Mais cela s'est fait progressivement... raconte Jessica, une mère de famille qui vit rue Jouffroy-d'Abbans, entre Cardinet et Malesherbes, dans le XVII e chic.
    Jusqu'au jour où une copine, qui était venue chez moi, m'a dit : Je ne savais pas que tu habitais dans un quartier juif ! »... Sushis kasher, traiteurs kasher , libraire hébraïque, boucherie kasher , un salon de thé kasher ...
     Depuis quatre-cinq ans, la rue Jouffroy-d'Abbans accueille des commerces juifs les uns après les autres. « Maintenant, sur le trottoir, j'entends de plus en plus souvent des gens qui se saluent en disant Shalom, je vois des kippas... Il manque régulièrement des enfants dans la classe de ma fille les jours de fête... »
     « Une transformation sans flonflons, très discrète et finalement assez rapide, observe Hervé Benessiano, maire adjoint au commerce dans le XVIIème, les commerces kasher sont devenus majoritaires. Cela correspond à l'arrivée massive de la communauté juive dans ce secteur. » Une population aisée, en provenance de banlieue et de l'est de Paris surtout, qui cherchait plus de tranquillité en fuyant les tensions avec d'autres communautés.
    La cohabitation, qui se passe bien, n'est pas du goût de tous. « Il y a de moins en moins de mixité, regrette une autre mère de famille, on peut dire que ça se ghettoïse, oui ! Je trouve dommage que l'équilibre se soit renversé. » « Le samedi, renchérit une autre, les boutiques sont fermées, les opticiens par exemple, ce qui n'est pas très pratique... »

    Le Parisien - 1er février 2009

  • Le XVIIème, un quartier sûr pour Michèle...

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    Michèle, 61 ans, rue Jouffroy-d'Abbans (17ème) 

    La rue Jouffroy-d'Abbans est une rue plutôt chic... et passablement déserte les jours de shabbat. Une de ces artères du XVIIe arrondissement devenue, en quelques années, un refuge pour des familles juives plutôt aisées fuyant l’atmosphère trop lourde de Sarcelles ou de Belleville... « Ici, on est à l’abri », reconnaît Jérémy, 18 ans, cheveux au vent sur son Vélib’.

    « Il n’y a pas de tensions, pas d’agressions, pas de sales réflexions. J’ai des copains qui se font constamment embêter vers Voltaire et Charonne, mais ici... » Il avise les façades bourgeoises et les devantures d’une demi-douzaine d’échoppes casher. « C’est tranquille, forcément. » Traiteur, pâtisserie, librairie... Même le restaurant de sushis de la rue est sous le contrôle du Beth Din de Paris. Tous ont fleuri ces deux ou trois dernières années. Un retour aux sources plus ou moins conscient puisque c’est dans le quartier qu’habitait le capitaine Dreyfus au début du siècle dernier. Ici encore que se sont cachés, pendant la dernière guerre, l’écrivain d’ascendance juive Maurice Druon et son oncle Joseph Kessel.

    « Aujourd’hui, les juifs qui se font du mouron pour leurs enfants se regroupent dans des quartiers qui leur semblent familiers et rassurants », sourit Michèle*, 61 ans, l’une des rares à vivre ici depuis trente ans. L’une des rares aussi à oeuvrer pour que la communauté ne se replie pas trop sur elle-même, pour que la rue conserve cette joyeuse capacité de mélange qui lui rappelle sa Tunisie natale. « Les familles habitaient Sarcelles, puis elles ont fui pour le XIXe , puis elles sont venues ici... J’espère qu’elles n’auront pas à fuir de nouveau. » Ce n’est pas tant l’affaire Williamson qui préoccupe Michèle « il y a des millions de Williamson dans le monde » mais les propos qu’elle entend partout, ici, en France. « Ces juifs ils exagèrent, ils tuent des pauvres Palestiniens. Il y a "diabolisation" d’Israël, amalgame... Beaucoup de juifs de France se demandent : Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi ça revient ? »
     Le curé d’une paroisse voisine ne s’est-il pas lui-même alarmé d’entendre quelques-uns de ses fidèles déplorer qu’il y ait de plus en plus de juifs dans le quartier ?
    « L’antisémitisme a toujours existé et les tensions reviennent par cycles depuis des années dans les quartiers populaires... Je me méfie des statistiques qui parlent d’explosion du phénomène », relativise Philippe, en attachant ses deux petits de 5 et 2 ans à l’arrière de sa voiture. Sa femme, Joëlle, a l’air moins sereine : « Ce n’est pas près de se calmer... » Elle hésite, claque la portière. « Nous, on ne se sent pas en danger... Mais on s’inquiète quand même pour nos enfants. Dans quel monde vont-ils vivre ? »

     

  • Les juifs de France ne sont plus discriminés, mais se sentent "menacés et incompris"

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    Richard Prasquier, président du Crif

    Stables ces deux dernières années, les actes antisémites ont connu une envolée depuis le début 2009, principalement dans les quartiers populaires. S’il faut y voir les conséquences sur le territoire français de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza en janvier, beaucoup craignent aujourd’hui que les causes du mal soient plus profondes et plus durables...

    Demain soir, à l’occasion du dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), son président, Richard Prasquier, reviendra sur les motifs d’inquiétudes que partagent à des degrés divers les 600 000 juifs de France, la plus importante communauté d’Europe.


    Car, au-delà des statistiques, c’est un climat délétère alimenté par les "errances" d’un Dieudonné ou les propos d’islamistes radicaux,il s'inquiète d’une « dérive » antijuive possible à la faveur de la crise économique actuelle.

    "Les juifs en France ne sont plus discriminés, mais ils se sentent menacés et incompris. Ils demandent à l’Etat de les protéger."

    C’est tout l’objet du dîner du Crif, et c’est une rupture avec le modèle républicain classique qui est : vous pouvez être juif dans le privé, mais dans l’espace public, il n’y a que des citoyens français », analyse le sociologue Michel Wieworka (auteur de « la Tentation antisémite », Hachette). « Les juifs ont des raisons objectives de s’inquiéter mais il y a aussi de leur part une dramatisation permanente », poursuit-il.


    Signe du malaise ambiant : ce dîner, au cours duquel Nicolas Sarközy devrait prendre la parole comme il l’avait fait l’an dernier, se déroulera sans les représentants du Parti communiste.

    Le Crif reproche en effet à ses leaders d’avoir comme Olivier Besancenot ou plusieurs élus verts participé à des défilés où des slogans antisémites étaient lancés.

     Ce rendez-vous annuel intervient en plus en pleine affaire Williamson. Les déclarations négationnistes de l’évêque britannique, tenues le 21 janvier, ont évidemment profondément heurté et troublé la communauté juive et de nombreux chrétiens. En ce sens, le prochain voyage du pape en Israël devrait permettre à Benoît XVI de procéder à des clarifications qui deviennent urgentes.

    Et Richard Prasquier continue dans une interview:

    Mgr Williamson, l’évêque d’extrême droite dont le credo négationniste a fait scandale, vient de demander « pardon » à tous ceux que ses propos auraient blessés…

    Ce « pardon » laborieux à l’Eglise et aux familles des victimes de « l’injustice nazie » est un non-événement. On attendra longtemps avant qu’il renie ses déclarations négationnistes. Ce qui me préoccupe dans cette affaire, c’est de m’être rendu compte que, pour les membres de la commission chargée des négociations en vue de la levée de l’excommunication, ces déclarations n’ont pas été considérées comme particulièrement graves. Or la négation du génocide est un énorme mensonge, une manifestation particulièrement abjecte d’antisémitisme, un crime contre la morale.



    Vous voulez dire que, lorsque Mgr Williamson a été réintégré dans l’Eglise, ceux qui ont poussé le pape à cela connaissaient parfaitement ses convictions ?

    Oui. Au Vatican, on ne pouvait pas ne pas connaître les prises de positions anciennes et répétées de Williamson. Cela dit, le dialogue judéo-catholique continuera, et ce n’est pas Williamson qui le brisera. Le pape a dit que la négation de la Shoah est inconcevable. Il a réaffirmé sa solidarité avec les juifs. Et il a demandé aux intégristes d’accepter le concile Vatican II, marqué notamment par la reconnaissance de la filiation entre judaïsme et chrétienté.

    Le projet de béatification du pape Pie XII dont le silence pendant la Seconde Guerre mondiale continue de provoquer polémiques et malaise ne risque-t-il d’être un sujet de conflit ?

    Si l’Eglise prenait la responsabilité de béatifier Pie XII avant que les historiens aient eu accès aux archives complètes du Vatican, elle provoquerait une rupture grave avec le monde juif.

     Avant et pendant la guerre, alors que l’Eglise avait besoin d’un prophète, Pie XII s’est conduit comme un diplomate, et un mauvais diplomate. Après 1945, alors que le nazisme s’était effondré et qu’il n’y avait plus aucun risque ni pour les prêtres ni pour l’Eglise, jamais il n’a parlé de la Shoah, ce qui suggère que, pour lui, il s’agissait d’un événement d’importance secondaire.

    Qu’espérez-vous du voyage de Benoît XVI en Israël en mai ?

    J’espère que ce voyage apportera beaucoup d’éclaircissements et d’apaisement, notamment lorsque le pape ira au mémorial de Yad Vashem. Et qu’il se situera dans la ligne du voyage de Jean-Paul II qui a énormément contribué au rapprochement entre juifs et catholiques.

    (Source: Le Parisien - 1er mars 2009)

     

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