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GAELLE MANN - Page 1825

  • Mme Albanel restitue un tableau de Matisse à la Magen David Adom

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    Stewart Glyn pose devant la toile de Matisse

    Un tableau d'Henri Matisse, volé par des nazis à son propriétaire juif en 1941 en Allemagne et conservé depuis 1951 en France, a été officiellement rendu jeudi à ses héritiers mais il reste encore des centaines d'oeuvres qui n'ont toujours pas retrouvé leur légitime propriétaire.

    Le tableau "Le Mur rose, de l'hôpital d'Ajaccio" (1898) a été remis par la ministre de la Culture Christine Albanel à Stewart Glyn, président de la branche londonienne de la Magen David Adom, l'équivalent israélien de la Croix Rouge, héritière du collectionneur Harry Fuld Jr.

    L'oeuvre, de petit format, était conservée au Centre Pompidou sous l'étiquette MNR (Musées Nationaux Récupération) qui signale ces oeuvres d'art amenées en Allemagne pendant la dernière guerre, et volées pour certaines à leurs propriétaires juifs.

    Mme Albanel a indiqué que cette restitution "témoignait du long travail de mémoire et de justice accompli" ces dernières années notamment, par des expositions, la publication d'un livre et la mise en place d'un site internet, initiatives demandées par la "mission Mattéoli" en 1997.

     

    M. Glyn a remercié la France, indiquant que le tableau allait être exposé au musée juif de Berlin, puis à Francfort chez son ancien propriétaire. Il a ensuite "espéré qu'un bienfaiteur" l'achète et l'offre à un musée d'Israël.

    Le Matisse avait d'abord été acheté en France en 1914 et ramené à Francfort, portant de ce fait un tampon des douanes françaises.

    Acquis ensuite par Harry Fuld Sr, il avait été volé par les nazis en 1941 et retrouvé, sans documentation, en 1948 dans une cache constituée par l'officier SS Kurt Gerstein. (L'histoire de ce personnage ambigu a été portée à l'écran par le film "Amen" de Costa Gavras).

    Le tableau avait été ramené en France en raison de la présence du tampon des douanes.

    Le travail d'une historienne allemande, Marina Blumberg, avec l'aide de la base de données MNR mise sur pied, a permis de retrouver la trace de son propriétaire, aujourd'hui décédé, de son héritière également décédée "et qui n'a jamais su qu'elle possédait un Matisse", selon M. Glyn, et de la succession de cette dernière...

    Les "Musées Nationaux Récupération", terme sous lequel ils sont conservés et pour certains exposés, sont des tableaux, objets d'arts, pièces de mobilier, etc, partis de France sous différents scénarios, récupérés après la guerre et confiés à la garde des musées français.

    Immédiatement après la guerre, quelque 60.000 pièces avaient été récupérées, 45.000 rendues rapidement et 13.000 de moindre valeur vendues.

    Restent aujourd'hui 2.000 "MNR", dont un millier de tableaux signés Vlaminck, Delacroix, Ernst, Courbet, Fragonard ou de maîtres plus ou moins connus.

    On estime que 10% de ces 2.000 pièces relèvent de spoliations avérées envers des familles juives, sans que l'on connaisse leur possesseur, indique Isabelle le Masne de Chermont, commissaire d'une récente exposition sur le sujet.

    Depuis 1997, 41 de ces oeuvres ont été rendues parmi lesquelles des tableaux signés Picasso, Léger, Monet ou Cézanne. Restent un Utrillo, un Hubert Robert et des maîtres plus ou moins connus. "Au fur et à mesure que le temps passe, les oeuvres qui restent sont celles les moins documentées, donc plus difficiles à reclasser", dit la conservatrice.

    Des 90% restants, pour certaines, on ne sait rien, d'autres ont été achetées légalement par les Allemands sur le marché de l'art.  Restituées comme indemnité de guerre, elles resteront en France, tout en conservant l'estampille "MNR".

     

  • Obama croit au père Noël

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    Obama et sa femme en visite surprise le 26 novembre dans une école de Chicago
    Que fait-on dans cette école? Apparemment on y jette des paquets blancs dans des poubelles... Ils doivent contenir des dons alimentaires pour les pauvres...
    (Cliquez sur la photo pour le voir en totalité)

    Barack Obama a tenté mercredi de rassurer les Américains sur l'état de l'économie juste avant le week-end de Thanksgiving, début traditionnel de la saison des achats de fin d'année, tout en complétant l'équipe de conseillers qui l'accompagnera à la Maison Blanche.

    "Au cours des derniers mois, il est devenu de plus en plus manifeste que nous sommes confrontés à une crise économique aux proportions historiques", a déclaré le président élu, lors d'une conférence de presse à Chicago, en annonçant la création d'un "Conseil du président pour la reconstruction économique".

    Evoquant le long week-end de Thanksgiving, la fête américaine d'action de grâce, qui marque le début de la saison des courses de fin d'année, M. Obama a dit comprendre les craintes des Américains pour leur avenir. En période de crise, les commerçants craignent que les consommateurs ne rognent sur leurs achats et préfèrent se serrer la ceinture. Les dépenses de consommation des ménages américains ont de nouveau baissé en octobre, reculant de 1,0% par rapport à septembre, soit leur plus forte baisse depuis septembre 2001, selon des chiffres officiels publiés mercredi.

     

    "Je pense que, de manière tout à fait compréhensible, les familles sont préoccupées par la situation économique", a reconnu Barack Obama. Mais "je pense qu'il est important que les Américains gardent confiance, nous avons déjà vécu des récessions, nous avons traversé des temps difficiles par le passé et mon administration entend remettre l'économie sur les rails", a-t-il asséné.

    Se voulant rassurant, le futur président a évoqué son plan de création de 2,5 millions d'emplois au cours des deux prochaines années. "Nous avons toujours les meilleurs travailleurs du monde, nous avons toujours la meilleure capacité d'innovation au monde", a-t-il ajouté.

     Donnant l'exemple, le futur président a confié que lui-même et sa famille iront "faire des courses de Noël", confiant même que ses filles avaient fait leur liste au père Noël.

    "Alors que les gens pensent aux courses de Thanksgiving et qu'ils pensent aux fêtes de Noël, j'espère que chacun comprendra que nous allons parvenir à traverser cette mauvaise passe mais que nous allons devoir faire les bons choix", a-t-il dit. M. Obama a démarré sur les chapeaux de roue sa période de transition, jusqu'à sa prise de fonction le 20 janvier, en nommant avec un rare empressement les principales figures de son équipe économique.

    Au cours de cette troisième conférence de presse en trois jours, il a mis en place un "Conseil pour la reconstruction économique", composé d'"éminentes personnalités de différents horizons hors du gouvernement".

    Dans la foulée de la désignation de son futur secrétaire au Trésor et de ses principaux conseillers économiques, il a nommé mercredi l'ancien président de la réserve fédérale américaine Paul Volcker, 81 ans, à la tête de ce Conseil. Ce dernier sera aidé de Austan Goolsbee, l'un des principaux conseillers économiques d'Obama.

    Le président élu a comparé son futur "Conseil pour la reconstruction économique" à celui des services de renseignement étranger mis en place par Eisenhower pendant la guerre froide. "Il fonctionnera de manière similaire dans mon administration", a expliqué M. Obama. Le futur locataire de la Maison Blanche avait annoncé lundi la nomination de Timothy Geithner, actuel président de la Banque de réserve fédérale de New York, au poste de secrétaire au Trésor, une désignation qui a rassuré les marchés financiers.

    Il a également désigné l'ex-secrétaire au Trésor du président Bill Clinton, Lawrence Summers, à la tête du Conseil économique national, afin de coordonner la politique économique de l'administration.

     

  • VIDEO Nadine Morano a trouvé l'arme imparable!

    http://fr.youtube.com/watch?v=cE6fQwWggVM

    Ce film, vulgaire et outrancier, pour mettre en garde les familles "contre les dangers du Net" sera diffusé à la télévision pendant la période de Noël.

    Admirez la caricature du vieux pédophile "bourgeois"! 

    Le ridicule ne tue plus, mais le grotesque?

     

  • La "Tricheuse" des Jeux perd son procès...

    La Française des Jeux (FDJ) a perdu mercredi le procès en diffamation qu'elle avait intenté à Robert Riblet, un ingénieur à la retraite qui dénonce "le manque d'intégrité" des jeux de grattage en France.

      En quelques années, ce sexagénaire est devenu le cauchemar de la FDJ. Selon lui, l'opérateur de jeux n'aurait pas hésité à lui proposer 450.000 euros pour acheter son silence, ce que la FDJ a démenti.

    L'histoire est d'autant plus sérieuse pour la FDJ qu'une instruction est en cours à Nanterre pour "escroquerie et abus de confiance", à la suite d'une plainte de M. Riblet.

    A Paris, le retraité était poursuivi pour avoir déclaré en février 2006, sur Europe 1 ainsi que dans des entretiens au JDD et à 20 Minutes, que les joueurs étaient "victimes de discriminations", certains d'entre eux "grattant parfois sans avoir aucune chance de gagner". A ses yeux, la Française des Jeux est responsable d'une "tricherie organisée".

    Jugeant ces propos "diffamatoires" et "blessants à l'égard des 900 collaborateurs, 39.000 détaillants et 29 millions de joueurs" de France, la Française des Jeux avait assigné M. Riblet en justice.

    En 2007, les jeux de grattage ont représenté 3,4 milliards d'euros, soit 36% de son chiffre d'affaires.

    Mercredi, la 17e chambre correctionnelle a relaxé M. Riblet, tant dans le dossier Europe 1 que dans le dossier JDD et 20 Minutes.

    Le tribunal, présidé par Joël Boyer, lui a accordé le bénéfice de la bonne foi, estimant que le propos, "pour vif qu'il soit, ne dépasse pas les limites admissibles de la liberté d'expression dans une telle controverse".

    Concrètement, Robert Riblet reproche à la Française des Jeux de court-circuiter le hasard, en proposant des gains qui n'ont plus rien d'aléatoire.

    Lors de l'audience du 22 octobre, deux buralistes avaient d'ailleurs témoigné avoir constaté que seul un lot significatif était présent par livret. Certains accros du jeu, au courant de la faille, augmentaient ainsi leurs chances de gagner en leur demandant de ne piocher que dans les livrets n'ayant pas fourni le précieux ticket.

    Dans son jugement, la 17e chambre relève que l'ensemble des éléments de preuve apportés par M. Riblet "confère un assez large crédit aux faits objectifs" qu'il a relevés.

    "Sans doute, écrit le TGI, la FDJ peut-elle s'irriter de constater qu'en donnant le plus large écho à sa découverte et à la rupture d'égalité entre les joueurs, Robert Riblet contribue, ce faisant, à élargir le cercle des initiés, et donc les risques de collusion  

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     entre joueurs et commerçants", toutefois, relève-t-elle, M. Riblet "n'évoque nullement dans les articles mis en cause des manoeuvres ou une escroquerie de la part de la Française des Jeux".

    Alors que M. Riblet se disait "très satisfait" de cette décision, la FDJ elle préférait relever que le jugement souligne qu'elle respectait bien "les textes qui lui sont applicables, lesquels autorisent depuis 2002 un hasard qui ne serait que prépondérant".

    AFP.26.11.08

     

     

  • Le chômage partiel s'étend en France

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    Carte des principaux sites d'entreprises qui ont recours au chômage partiel pour faire face à la dégradation de la conjoncture économique.
    (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)
    Nicolas Sarközy veut relever le montant minimum de l'indemnisation pour la porter au niveau du Smic.

    Mais, en échange, il propose d'assouplir les conditions de recours au chômage partiel.

    Ventes en baisse, stocks en hausse. Les constructeurs automobiles n'en finissent plus de payer la crise économique. Peugeot a annoncé une réduction de 3.550 postes supplémentaires en France, après 15.000 ces 18 derniers mois. Surtout, comme beaucoup d'entreprises provenant de tous les secteurs, l'entreprise a recours au chômage partiel.

    Le phénomène explose en France. Et la tendance n'est pas prête de s'inverser. Nicolas Sarközy ne veut pas aller contre, au contraire. "L'activité partielle, c'est préférable au chômage total", a lancé le chef de l'État mardi alors que le secrétaire d'État à l'Emploi fait état de "très mauvais chiffres" pour l'emploi au mois d'octobre.

     Le chef de l'État se prononce pour le relèvement du plafond des heures de chômage partiel autorisées, "de 600 à 800, voire à 1.000 dans les secteurs le plus en difficulté" et souhaite "porter de quatre à six semaines la durée consécutive d'activité partielle" autorisée.

    En contrepartie, pour les salariés touchés par la mesure qui ampute leur pouvoir d'achat, il propose "de relever le montant minimum de l'indemnisation pour la porter au niveau du Smic". Il a ainsi demandé aux partenaires sociaux d'"augmenter le taux de prise en charge des rémunérations perdues qui n'est aujourd'hui que de 50 %".

    Le Point - 26.11.08

    Ce "chômage partiel" sonne, hélas, comme un euphémisme...

     

     

     

  • VIDEO "Le Falcon volait trop vite"

    Dix-huit mois de suspension de la licence de pilote et 1.500 euros d'amende ont été requis contre Xavier Thiry au tribunal correctionnel de Versailles.
     Le 28 septembre dernier, ce pilote d''avion de tourisme avait frôlé le Falcon transportant François Fillon.
     Mais, selon l'avocat de M. Thiry, Me Gilles Khaiat, le Falcon du Premier ministre «était en vitesse très largement excédentaire, il s'est mis lui-même en infraction». Pour lui, cette affaire renvoyée en correctionnelle est donc «disproportionnée».



     

     

  • Redevance TV pour les ordinateurs récents?

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    Les propriétaires d'ordinateurs récents pourraient être soumis à la redevance TV (116 euros par an) parce qu'ils peuvent aussi recevoir la télévision.
    Un amendement dans ce sens pourrait être définitivement adopté lors de l'examen du projet de loi audiovisuelle à l'Assemblée nationale (actuellement débattu au palais Bourbon). "Cet amendement permettrait de dégager 50 millions d'euros de rentrées fiscales dans le budget de l'État", explique son auteur, le député Jean Dionis du Séjour (Nouveau Centre) après son adoption mercredi en commission à l'Assemblée nationale. "Il est anormal que des personnes privées qui ont accès aux programmes des services nationaux de télévision grâce à leur ordinateur ou un autre dispositif ne soient pas assujetties à la redevance audiovisuelle", argumente le député-maire d'Agen.

    Cet amendement ne concerne pas les propriétaires d'un ordinateur trop vieux pour recevoir la télévision. "La redevance audiovisuelle constitue l'impôt le plus légitime pour compenser la perte de recettes de France Télévisions. Or, la période économique que nous traversons ne permet que difficilement d'en augmenter le montant, pour des raisons évidentes de pouvoir d'achat", ajoute le député. Les 50 millions attendus permettraient de "baisser le montant des taxes prévues" dans le projet de loi : d'abord, la taxe modulable sur les recettes publicitaires des chaînes privées peut varier entre 1,5 % entre 3 % ; ensuite, la taxe de 0,9 % sur le chiffre d'affaires des opérateurs télécoms. Ce sont des taxes auxquelles s'oppose Jean Dionis du Séjour.
    Le Point- 26.11.08

  • La bague volée

    Une bague estimée à 635.000 euros a été volée "par ruse" vendredi dernier chez Cartier à Paris. La Brigade de répression du banditisme (BRB) a été saisie de l'enquête.

    Selon les premiers éléments recueillis par les policiers, un couple de prétendus touristes qataris s'est présenté vendredi vers 16h dans le magasin Cartier situé rue François 1er dans le VIIIe arrondissement. La femme était notamment vêtue d'un habit traditionnel et coiffée d'un voile.

    Le couple a demandé à voir plusieurs bijoux d'une grande valeur. Profitant de l'inattention de la vendeuse, ils ont réussi à subtiliser une bague précieuse pourvue d'un diamant de 5,5 carats en la remplaçant par une fausse. Un vol dit "par ruse" découvert plus tard par les responsables de la boutique alors que les malfrats étaient déjà loin.
  • Obama va faire des sacrifices

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    Peter Orszag sera directeur du Budget - 25 novembre 2008
    Le président élu Barack Obama a annoncé mardi les noms de ses collaborateurs qui auront pour mission de passer au peigne fin le budget des Etats-Unis, en vue d'affronter plus efficacement la crise économique.
     

    "En ces temps difficiles, alors que nous faisons face à des déficits en hausse et à une économie en déclin, la réforme du budget n'est pas une éventualité, c'est un impératif", a déclaré M. Obama lors de sa deuxième conférence de presse consacrée en deux jours à l'économie et à la présentation de sa future administration.

    Pour cette tâche cruciale, il a annoncé son intention de nommer Peter Orszag, 39 ans, actuellement directeur du bureau du budget du Congrès américain (CBO), comme directeur du Budget à la Maison Blanche. M. Orszag sera secondé à ce poste par Rob Nabors.

    Lors de la conférence de presse tenue depuis son fief de Chicago, M. Obama a qualifié ses deux futurs collaborateurs de "fonctionnaires hors du commun".

    "Nous allons devoir examiner notre budget fédéral page par page, ligne par ligne et faire des coupes dans les dépenses non nécessaires", a-t-il répété mardi. Lundi, il avait même évoqué des "sacrifices" budgétaires.

    En prenant l'exemple de la couverture santé, M. Obama a déclaré: "nous ne voulons pas poursuivre des mesures qui ne fonctionnent pas et qui n'aident pas les gens à se soigner".

    La même chose est vraie pour l'éducation, la défense et les dépenses sociales, a-t-il dit.

    "Nous allons devoir faire redémarrer l'économie et il y a un consensus qui se dessine en faveur d'un plan ambitieux pour investir pour l'avenir, mais nous devons nous assurer que ces investissements sont intelligents", a dit le futur président.

    Lors d'un entretien télévisé sur la chaîne CBS le 16 novembre, M. Obama avait déclaré: "Nous ne devons pas nous inquiéter du déficit cette année ni même l'année prochaine".

    Mardi, il a réaffirmé que la priorité reste la lutte contre la récession et que son objectif était de créer ou sauver rapidement 2,5 millions d'emplois en mettant en place un plan de relance économique massif, quitte à laisser filer le déficit.

    Toutefois, il a refusé de se prononcer sur le coût d'un tel plan, alors que selon la presse américaine, le Congrès pourrait donner son feu vert pour débloquer jusqu'à 700 milliards de dollars (545 milliards d'euros).

     
  • Comment s'en débarrasser?

    McDonald's.gif

    Dimanche après-midi, une employée du McDonald's d'Epinal, dans les Vosges,  fait un malaise.

    Le médecin qui l'examine s'aperçoit que la jeune femme âgée de 28 ans a accouché récemment, selon Le Parisien.

    Mais la jeune femme nie cette grossesse.

    Conduite à l'hôpital, elle est rapidement placée en garde à vue.


    Les policiers d'Epinal ont été avertis par les secours.

    Dimanche, en fin de soirée, la jeune femme passe aux aveux.

    Elle précise aux policiers qu'elle a accouché la veille, dans les locaux du fast-food, et qu'elle s'est débarrassée du nouveau-né en le jetant dans une poubelle du McDonald's.


    Les policiers se rendent sur place, et découvrent le bébé mort dans une poubelle de la salle des vestiaires.

    L'autopsie du nouveau-né devra déterminer s'il était né viable ou non.

    Le Post - 26.11.08

     

  • VIDEO Salah Hamouri oublié par la France

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    Liberté pour Salah Hamouri, franco- palestinien détenu en Israël
    publié le mercredi 7 novembre 2007

    F. Leroux
     
    Accusé par l’occupant israélien de préparation d’un enlèvement, sans l’ombre d’une preuve, un jeune franco-palestinien est détenu sans jugement en Israël depuis 2 ans et demi. Depuis plusieurs mois l’A.F.P.S, par ses démarches et interpellations, a voulu faire connaître cette détention illégale qui a trop duré.

    L’ inégalité de traitement réservée par les autorités françaises à ce jeune franco-palestinien de Jérusalem-Est arrêté par l’occupant le 13 mars 2005 puis transféré et détenu dans une prison israélienne depuis 33 mois est évidente.

    Malgré les sollicitations de sa famille,le jeune homme n’a pas eu droit aux démarches que les présidents Chirac puis Sarkozy , leur ministre des Affaires étrangères et d’autres représentants de la France ont entreprises , très rapidement puis à plusieurs reprises, pour faire libérer Gilad Shalit . Ce dernier, tankiste d’origine franco-israélienne , participant à l’encerclement et aux bombardements meurtriers et destructeurs de la bande de Gaza en juin 2006 a été capturé par le Hamas à Gaza il y a 16 mois. Les parents de Shalit ont été reçus en France par nos dirigeants, ainsi que par nos ministres lors de leurs passages en Israël.

    Rien de tout cela pour la famille de Salah Hamouri.

    Les autorités françaises ont même pris en charge 2 autres soldats israéliens, sans le moindre lien familial avec la France, détenus par le Hezbollah depuis juillet 2006 , avec réception des familles à Paris … !

    En revanche aucune démarche ou pression sur l’état israélien pour libérer les 11 000 prisonniers palestiniens, dont 45 députés ou ministres, et 360 mineurs détenus illégalement par Israël.

    Et la Mairie de Paris vient d’oser afficher, dans le 12ème arrondissement, (square Rabin) le portrait de ces 3 soldats d’une armée qui occupe la Cisjordanie, avec Jérusalem-Est, la Bande de Gaza et le Golan et exige leur libération !

    Nos dirigeants se sont démenés pour faire libérer les infirmières bulgares et le médecin palestinien injustement détenus et torturés en Lybie. Ils agissent pour la libération d’Ingrid Bettancourt et pour celle des « compatriotes » détenus au Tchad ou ailleurs.

    Pourquoi ce silence et ce « deux poids –deux mesures » pour Salah Hamouri , sauf à se soumettre aux arguments et aux conditions de la puissance occupante?  

    L’Afps a depuis des semaines alerté nos médias. Son envoyé spécial devrait couvrir les audiences au tribunal militaire israélien d’Ofer (en Cisjordanie occupée). Nous avons aussi alerté certains députés et nos autorités.

    Salah est passé ce 4 novembre au tribunal en présence d’un représentant du consulat Français.

    La prochaine audience doit avoir lieu le 14 novembre à Ofer.

    Association France Palestine Solidarité

  • VIDEO Le soldat Shalit - Neuilly-sur-Seine


    Plusieurs centaines de personnes, parmi lesquelles se trouvaient le cinéaste Elie Chouraqui, le chanteur Patrick Bruel, alias Benguigui, se sont rassemblées dimanche 23 novembre devant la mairie de Neuilly-sur-Seine (92) pour réclamer la libération du franco-Israélien, Guilad Shalit. Soldat de Tsahal, Guilad Shalit a été enlevé il y a deux ans, par une faction armée du mouvement islamiste palestinien. Ses amis, sa famille demeurent sans nouvelles.



     http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafYtMp.html 

    Marek Halter ne devrait pas parler ainsi du Moyen Age français... Non, vraiment, il vaudrait mieux qu'il s'abstienne dans son ignorance crasse de l'Histoire de France...

     

  • La chapelle Sainte-Anne en Colombie

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    En construction dans un bidonville colombien, la chapelle Sainte-Anne, dédiée à la mémoire d'Anne-Lorraine Schmitt
    "Cette chapelle, c’est Anne-Lorraine qui nous a aidés à la faire. Elle nous porte." Un an jour pour jour après le drame du RER D, le nom d’Anne-Lorraine Schmitt est associé à un projet plein d’espoir. Ce matin, les travaux auront repris dans le bidonville de Barrancabermeja, en Colombie. D’ici deux semaines environ, devrait être inaugurée une chapelle, construite par l’association oisienne Caminos de Esperanza. Ce lieu de recueillement sera dédié à sainte Anne.
    Au-delà du patronage, c’est bien le souvenir d’Anne-Lorraine Schmitt qui va ainsi traverser la moitié du globe. La jeune étudiante de 23 ans, catholique pratiquante, semble continuer à transmettre sa foi et son énergie au-delà de la mort. Car c’est en se rappelant le discours de leur fille que les parents d’Anne-Lorraine ont décidé de s’associer à Caminos de Esperanza.

    Sitôt après la tragédie, la famille Schmitt avait en effet reçu de nombreux dons provenant de citoyens émus. « Quelques jours seulement après l’assassinat d’Anne-Lorraine, sa maman nous a appelés », se souvient Béatrix Peix, de Caminos de Esperanza. Cette association de Courteuil oeuvre pour les familles pauvres de Colombie depuis que la jeune Stéphanie Peix, la fille de Béatrix, a décidé de leur consacrer sa vie. Lorsqu’elle était au lycée, Anne-Lorraine avait rencontré Stéphanie, venue présenter son association aux élèves senlisiens. « Elle avait apparemment été très touchée par cette action et en avait parlé à ses parents », poursuit Béatrix Peix.

    Ceux-là se sont donc tournés sans hésiter vers Caminos de Esperanza à la mort de leur fille. La famille Peix a tout de suite fait le lien entre cette promesse de dons inattendue et son projet de chapelle. « Nous avions cette idée depuis plusieurs années, mais il y avait tant d’autres choses à faire, d’abord un dispensaire, une maison d’accueil, le développement d’activités sportives et culturelles, raconte Béatrix. Cette chapelle correspondait vraiment à la personnalité d’Anne-Lorraine qui était trèscroyante. »

    La récolte d’autres dons, et notamment ceux de la paroisse de Senlis, a permis de finaliser le dossier et de réunir les quelque 30 000 € nécessaires au chantier. En construction depuis janvier 2008, la chapelle colombienne devait être inaugurée dimanche dernier, au moment même où une messe était dite pour Anne-Lorraine à la cathédrale de Senlis. Mais des inondations ont retardé les ultimes étapes. Le chantier a normalement repris ce matin et la livraison est attendue dans une quinzaine de jours. « Nous avons voulu que cette chapelle soit en plein coeur du bidonville. C’est important », note Béatrix Peix, en contact permanent avec la famille Schmitt qui suit de près les travaux. « Ce drame nous a beaucoup rapprochés. »

     

    Le Parisien - 25.11.08

  • Le combat d'un père - La douleur d'une famille française

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    Il y a un an, Anne-Lorraine Schmitt, une étudiante de 23 ans, mourait assassinée dans le RER D par Thierry Deve-Oglou, un criminel d'origine turque déjà condamné et relâché sur la foi d'avis d'experts. Depuis, Philippe Schmitt, 57 ans, s'implique auprès de l'Institut pour la justice afin de faire évoluer les lois. L'histoire de son combat,et de celui de sa fille, est retracée dans un livre qui paraît mardi : «Anne-Lorraine, un dimanche dans le RER D» (CLD éditions).

    Tous les dimanches, depuis un an, c'est pareil. Mais personne ne dit rien. Rassemblés avec leurs quatre enfants autour de la table de la cuisine, M. et Mme Schmitt achèvent leur petit déjeuner en silence. Hanté par le temps qui passe, leur regard fuit pudiquement pour se poser sur les aiguilles, à la dérobée. «On vit avec la pendule, dit le père. Chacun de nous y pense, comme si c'était hier». 9 h 58 : Anne-Lorraine monte dans le RER D. 10 heures : elle téléphone à son petit-frère, François-Xavier. Elle sera là pour la messe. Promis. 10 h 15 : le train se vide, file vers Goussainville. 10 h 20 : le type monte. Il l'aborde, le souffle court. Lui dit qu'il va lui «faire l'amour». 10 h 22 : Anne-Lorraine crie, se débat. Il la fait taire à coups de couteau. Trente-deux au total. 10 h 30 : elle agonise. Lui, le récidiviste, blessé, descend du train. Vingt-quatre heures plus tard, Elisabeth et Philippe Schmitt retrouveront leur fille aînée à la morgue. «C'était elle et aussi plus elle», diront ses frères et sœurs. Il n'y avait plus son rire, il n'y avait plus sa vie. Son grand-père paternel en deviendra mutique.

    C'est vrai. Pour étouffer en vain sa douleur, Philippe Schmitt aurait pu "se contenter de lire la procédure et d'éplucher les procès-verbaux", bien à l'abri dans le cabinet de son avocat, à Senlis. Il aurait pu, des années encore, ne rien faire d'autre que s'occuper de son jardin le week-end, tondre la pelouse de son pavillon d'Orry-la-Ville (Oise), l'esprit libre, en repensant à ces matinées où Anne-Lorraine, de retour de Saint-Denis, «surgissait par derrière en disant “Coucou Papa !”». Mais «l'inaction est infâmante», considère le colonel Schmitt, ancien de la cavalerie blindée et habitué des postes d'état-major.

    Sur le cercueil de sa fille de 23 ans, il avait fait la promesse d'être digne d'elle et de ce «sacrifice pour lequel elle n'a pas eu le choix». Il s'y tient depuis sa mort, il y a un an, lancé à corps perdu dans un combat contre «les aberrations du système judiciaire». En juin dernier, l'Institut pour la justice lui a confié la présidence de son comité d'orientation. À lui de faire œuvre de pédagogie pour sensibiliser M. et Mme Tout-le-Monde aux rouages parfois «fumeux» de la machine pénale, ou de dégoter quelque ficelle susceptible d'éviter «une accumulation croissante de textes inapplicables et inappliqués». «À la disparition de sa fille, il s'est dit qu'il fallait qu'il se batte à son tour, témoigne Damien Theillier, directeur des études à l'Institut et professeur de philosophie. Il savait qu'il allait prendre des coups, qu'on l'accuserait de mener une croisade personnelle. Son courage, c'est d'avoir relevéla tête.»

    Alors, un peu comme on entre en guerre, Philippe Schmitt a commencé par démarcher les parlementaires de tout bord, entamant avec eux «un dialogue poli mais difficile». Comme on se frotte à l'ennemi, il a - pour la première fois - feuilleté les journaux en s'arrêtant net sur les pages consacrées aux faits divers. Il ne lisait jamais cette rubrique avant l'assassinat d'Anne-Lorraine ; il en détestait même jusqu'au nom. «Je tombe des nues et ça continue», lâche-t-il. Pourquoi ne pas voter la suppression des délais de prescription dans les affaires criminelles, rendus caduques grâce aux progrès de l'ADN ? Pourquoi ne pas offrir aux parties civiles l'opportunité de faire appel d'un verdict ? Pourquoi ne pas «expliquer aux gens qu'un accusé condamné à dix-huit ans de réclusion n'en fera que neuf», qu'«un criminel odieux peut quand même sortir» ?

    Philippe Schmitt, lui, aimerait que ses filles, toutes les femmes et jeunes femmes, «puissent aller et venir, tranquillement, sans tomber sur un repris de justice». Il rêverait que les politiques soient «humbles et courageux», qu'ils «admettent que, pour certains individus, il n'y a plus rien à faire».

    En attendant, il tremble avec sa femme dès lors que Béatrice et Bénédicte, les jumelles de la fratrie décapitée, envisagent le moindre déplacement. Le couple confesse une légère paranoïa et dit s'en vouloir un peu. Mais «ça arrive tellement vite, vous savez…». Si peu de temps s'écoule avant qu'on ne se dise, inconsciemment, «qu'on n'a pas été là quand il l'aurait fallu, qu'on n'a pas été capable de protéger son enfant alors qu'on est son père».

    Dimanche dernier, Elisabeth Schmitt avait gardé une place à la messe pour son mari. La même - mais elle ne le savait pas - que celle qu'il avait occupée ce 25 novembre 2007, en attendant qu'Anne-Lorraine appelle d'une cabine ou d'un commissariat, pour dire «qu'on lui avait volé son sac ou son portable». Pour finir, M. et Mme Schmitt se sont décalés d'une rangée.

    Tout à l'heure, lors de la messe donnée en la cathédrale de Senlis à la mémoire d'Anne-Lorraine, son père n'aura pas le réflexe de regarder si tout le monde est présent : la hiérarchie militaire et sa «solidarité sans faille», la surintendante et le chancelier de la Maison d'éducation de la Légion d'honneur, soutiens «discrets mais réels», les amies d'Anne-Lorraine qui - régulièrement encore - transforment les déjeuners dominicaux des Schmitt en buffets improvisés. Pour sa «thérapie», sa lutte «sans haine ni vengeance», Philippe Schmitt continue de préférer «l'action au cimetière».

    En douze mois, une chapelle a été érigée dans un bidonville colombien grâce aux dons spontanément versés à la famille d'Anne-Lorraine. L'édifice a été baptisé Saint-Anne. Pour la plus grande fierté du colonel, qui «ne voyait pas l'intérêt d'accumuler les fleurs».

    Le Figaro - 25.11.08

  • Anne-Lorraine Schmitt - 25 novembre 2007

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    Philippe Schmitt

    Il y a un an jour pour jour, Philippe Schmitt perdait sa fille, Anne-Lorraine, 23 ans, sauvagement poignardée un dimanche matin dans le RER D entre les gares de Louvres et Fosses (Val-d’Oise). Le meurtrier présumé dont a été victime l’étudiante en journalisme originaire d’Orry-la-Ville avait déjà été condamné par la cour d’assises de l’Oise en 1996 pour un viol, également commis dans le RER D.

       Alors qu’un livre de témoignages vient de sortir sur Anne-Lorraine, Philippe Schmitt nous parle de son combat pour éviter la récidive des délinquants sexuels.

    Dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?


    Philippe Schmitt. On vit avec notre douleur et notre chagrin. On est entouré par la famille, les amis. Perdre un enfant, c’est comme une amputation sans prothèse possible. J’ai des nuits courtes et beaucoup d’insomnies. Dès que je n’ai pas l’esprit pris par quelque chose, j’y pense.

    Un livre est sorti vendredi dernier. Est-ce un hommage à votre fille ?

    Les deux auteurs de l’ouvrage ont collecté des témoignages. Nous avons découvert plein d’anecdotes sur notre fille et des facettes d’elle que nous ignorions : elle avait son jardin secret, elle était espiègle et avait beaucoup d’humour. Pour nous, ce livre s’est révélé bouleversant. Les témoignages les plus forts sont ceux des étudiants du Celsa (NDLR : l’école de journalisme d’Anne-Lorraine). Ils nous ont offert un DVD sur lequel sont enregistrés leurs exercices radio et télé et où l’on voit ma fille.

    Quel est votre combat pour éviter la récidive des délinquants sexuels ?

    Nous avons été révoltés de nous rendre compte que la République avait remis en liberté quelqu’un de violent et dangereux : il a recommencé le même acte, au même endroit, dans le RER D. Nous avons rencontré sa première victime qu’il a violée et blessée. J’ai quatre autres enfants dont deux filles et je veux qu’elles puissent prendre les transports en commun sans risques. On doit rediscuter des remises de peine : on ne négocie pas avec les criminels, et il faut envisager une véritable perpétuité à leur encontre.

    Comment comptez-vous agir ?

    Avec l’association l’Institut pour la justice, nous avons lancé une consultation début septembre sur la réforme du système judiciaire. Nous avons reçu 25 000 réponses. Nous en publierons les résultats et les transmettrons au garde des Sceaux.

     

    Le Parisien - 25.11.08

  • Un peu d'humour!

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    La famille d'Obama en route pour Washington

  • Faut-il recoloniser l'Afrique, incapable d'assumer son indépendance?

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    Migrants africains au large de Lampedusa... en route vers l'Eldorado blanc

    L'Afrique a réclamé mardi à la 2ème conférence euro-africaine sur la migration et le développement une plus grande ouverture des frontières de l'UE tandis que les dirigeants européens ont plaidé pour leur Pacte qui prône une immigration choisie.

    L'adoption en octobre du Pacte européen sur l'immigration et l'asile "a semé le doute", a affirmé le ministre sénégalais de l'Intérieur Cheijk Tidiane Sy.

    "Dans l'esprit des fervents militants du processus euro-africain sur la migration, ce pacte est perçu comme une volonté des Européens de se bunkériser", a-t-il dit avant de demander "un effort d'explication et de clarification".

    Le ministre français de l'Immigration Brice Hortefeux, qui a porté le concept d'immigration choisie, avait auparavant plaidé en faveur du dialogue avec l'Afrique et du Pacte européen qu'il a inspiré.

    "L'objectif du pacte européen, c'est d'éviter une Europe bunker et une Europe passoire", a-t-il déclaré à l'ouverture de la conférence devant quelque 80 délégations européennes et africaines.

    Le Pacte, adopté le 16 octobre à l'unanimité, appelle à une régulation des flux migratoires en fonction des besoins de main-d'oeuvre des Etats de l'UE.

    Jacques Barrot, vice-président de la Commission européenne, a également plaidé pour le Pacte qu'il juge "très équilibré".

    Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, s'est félicité de l'adoption du Pacte, tout en reconnaissant qu'"il était difficile d'imaginer, il y a deux ans, que la politique française d'immigration aurait recueilli son assentiment". Bernard Kouchner fait partie des personnalités de gauche qui ont rejoint le président de droite Nicolas Sarközy après son élection en 2007.

    "Le Pacte, a-t-il dit, a été la première des réussites consensuelles des 27 pays" de l'UE.

    Cette unanimité européenne a été battue en brèche par plusieurs dirigeants africains. Ainsi le ministre marocain des Affaires étrangères, Taïeb Fassi Fihri, a appelé l'Europe à davantage de "réalisme".

    "Tant qu'il y aura des divergences entre une politique de migration européenne restrictive et les demandes des migrants, les flux d'immigration irrégulière continueront", a-t-il dit.

    "Nous demandons, nous exigeons auprès de nos partenaires du Nord une logique constructive et ouverte qui aille bien au-delà de cette volonté de se fermer", a-t-il ajouté demandant d'"ouvrir des passerelles de migration régulière pour tempérer les velléités des clandestins".

    Le ministre burkinabé des Affaires étrangères Alain Bédouma Yoda a également plaidé pour des projets de développement dans les pays d'origine tout en demandant d'"assouplir les conditions d'entrée" en Europe, sous peine de voir les problèmes perdurer.

    Cette conférence est une nouvelle étape d'un processus engagé à Rabat en juillet 2006 pour établir un "partenariat étroit" entre pays d'origine et pays de destination face au flux d'immigration ouest-africaine vers l'Europe.

    Elle faisait suite à une crise dramatique* dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla (nord du Maroc), à l'été 2005, lorsque des milliers de candidats africains à l'émigration s'étaient heurté aux murs dressés à la frontière.

    Depuis, l'Europe est confrontée au drame* d'immigrants africains qui, au péril de leur vie, cherchent à gagner ses côtes sur des embarcations de fortune... 

    A l'issue de cette deuxième conférence, Européens et Africains devraient adopter un programme sur trois ans pour progresser vers une gestion concertée des flux migratoires, combinant aide au développement, organisation de la migration légale et lutte contre l'immigration irrégulière.

    AFP. 25.11.08

    *Il y a en effet une dramatisation éhontée de l'émigration noire vers l'Europe  alors qu'on sait sur quel pied vivent les potentats africains!

  • La France coule bas...

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    Eric Woerth, en cravate rose, garde le sourire... 

    La France subira de plein fouet l'impact de la crise internationale l'an prochain, avec une économie en nette récession, un retour en force du chômage et une rapide dégradation du déficit et de la dette, a averti mardi l'OCDE.

    D'après l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), la croissance française serait de seulement 0,9% en 2008, "les gains enregistrés au premier trimestre" ayant été annulés "dans une large mesure par une dégradation marquée de la situation durant le reste de l'année".

    Selon ses prévisions, le PIB reculerait ensuite de 0,4% l'an prochain, pour se redresser nettement en 2010 (+1,5%), tout comme la moyenne des 30 pays les plus industrialisés.

    Le gouvernement français table, lui, dans son projet de budget sur une croissance entre 0,2 et 0,5% en 2009 et de 2% en 2010.

    "Ce repli de l'activité se répercute rapidement sur le marché du travail, puisque les pertes nettes d'emplois au second semestre 2008 devraient faire grimper le taux de chômage aux alentours de 7,5% d'ici à la fin de l'année", estime encore l'OCDE.

    Le taux de chômage continuerait ainsi de grimper en flèche en 2009 (8,2% de la population active), atteignant 8,7% en 2010.

    Jusqu'à présent, la remontée du chômage a surtout touché les jeunes et les intérimaires "mais elle va probablement prendre un caractère plus généralisé dans un avenir proche" et pèsera sur la consommation des ménages, principal moteur de la croissance française, prévient l'OCDE.

    Autre pilier de la croissance, l'investissement des entreprises pâtira quant à lui de la "perte de confiance" et du "resserrement de l'accès au crédit" provoqués par la crise financière, ajoute l'organisation.

    Selon l'Insee, le moral des industriels français a en effet chuté en novembre à son plus bas niveau depuis 15 ans, confirmant les craintes d'un fort ralentissement.

    Le bâtiment devrait être l'un des secteurs les plus touchés par la crise, tous les indicateurs publiés mardi étant au rouge et risquant encore de se dégrader.

    Les mises en chantier de logements sont ainsi en net recul en octobre et les ventes de logements neufs ont chuté de 44% au troisième trimestre. Du jamais vu même au début des années 90, relèvent des experts.

    Ce "repli marqué de l'activité en 2008 et 2009 devrait entamer sensiblement les recettes budgétaires", tandis que "la montée du chômage exerce des pressions à la hausse sur les dépenses sociales", analyse l'OCDE.

    Le déficit public (Etat, sécurité sociale et collectivités locales) devrait donc passer de 2,9% du PIB cette année à 3,7% l'an prochain, puis 3,9% en 2010, bien au-delà de la limite de 3% autorisée par la Commission européenne.

    Dans le même temps, la dette publique devrait dépasser 70% du PIB d'ici 2010 alors que le pacte de stabilité européen préconise 60% au plus.

    L'objectif du gouvernement français est de ramener le déficit public à 2,7% du PIB en 2010, après l'avoir laissé se creuser à 3,1% en 2009.

    "Il serait préférable que les autorités maintiennent le cap sur la maîtrise des dépenses publiques et la réforme de l'administration", recommande l'OCDE, soulignant que les "marges de manoeuvre" budgétaire du gouvernement pour soutenir l'économie en temps de crise apparaissent "limitées".

  • Tous ensemble!

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    Timothy Geithner avec Nicolas Sarközy

  • Maintenant, des cantines halal!

    C'est le nouveau casse-tête de certaines municipalités. Alors qu’elles proposent un service de restauration scolaire, depuis peu, des parents qui utilisent la cantine souhaitent qu’aucune viande ne soit servie à leur enfant. Cette situation embarrasse les élus. Pour eux, ces demandes s’apparentent à des rites particuliers et, de ce fait, le plus souvent, ils s’opposent à cette exigence.


    Ce cas de figure est notamment survenu à Carrières-sous-Poissy. Trois familles musulmanes ont formulé une requête dans ce sens au maire. Eddie Aït (PRG) a donc évoqué le sujet en commission des menus. « Nous avons choisi de ne pas répondre à la demande de viande halal et de repas confessionnels qui sont basés sur les croyances religieuses et qui sont du ressort de la sphère privée, indique l’édile. Notre but est de rester dans le cadre strict du service public laïc. » Il s’appuie notamment sur les mesures de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) préconisées pour l’organisation de la restauration scolaire. « Des repas spécifiques sont prévus pour les élèves dont l’état de santé nécessite un régime particulier, précise-t-il. Et cela sur présentation d’un certificat médical. »

    A Poissy où le sujet est aussi d’actualité, Frédérik Bernard (PS), le maire, est sur la même ligne. « Si les enfants qui mangent à la cantine ne souhaitent pas manger de viande, ils peuvent prendre plus de légumes ou encore du poisson », suggère-t-il. Opposé aux demandes particulières, l’élu rappelle également que les scolaires peuvent apporter leur déjeuner à l’école. Le menu est alors cuisiné à domicile par la famille de l’enfant. « Les parents assument la pleine et entière responsabilité du contenu », prévient le maire. Toutefois, ce mode de préparation doit être en conformité avec les règles du projet d’accueil individualisé, notamment les normes d’hygiène et de sécurité.
    La chaîne du froid doit aussi être impérativement respectée. Le repas est déposé dans un réfrigérateur le matin à l’arrivée de l’élève. Il sera réchauffé dans un four prévu à cet effet...

    Même si les demandes spécifiques, répondant à des rites particuliers, sont relativement faibles, cette disposition peut provoquer des remous.

    La ville de Lyon, qui a mis en place des menus sans viande dans 130 cantines depuis la rentrée 2008, en a fait l’expérience. Une association, jugeant cette décision contraire à la laïcité, a déposé un recours devant le tribunal administratif dans le but d’obtenir son annulation.

     

    Le Parisien - 24.11.08