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GAELLE MANN - Page 1827

  • "Que Maille qui m'aille" (1747)

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    Le groupe Amora Maille (Unilever) a annoncé la fermeture de trois sites de production, dont celui de son usine historique de Dijon, d'ici le 31 décembre 2009 et la suppression de 296 emplois, selon les syndicats, alors que la direction en annonce 265.

    Selon ce projet, «les activités industrielles seraient concentrées à Chevigny (Côte-d'Or), entraînant la fermeture des (deux) établissements de Dijon et d'Appoigny (Yonne)», explique la direction dans un communiqué,  et «la réduction de 265 postes (296 selon les syndicats) qui seraient compensés par des reclassements et des créations d'emplois en Bourgogne».

     Toujours selon la direction, la «production de l'usine de Dijon a baissé de près de 42% depuis 2002» et le site d'Appoigny «n'est utilisé qu'à moins d'un quart de sa capacité.

    Pour les syndicats, cette annonce «est une véritable bombe. La fermeture de l'usine historique de Dijon, du centre logistique et de l'usine d'Appoigny entraînera la suppression de 296 emplois», a déclaré à l'AFP Sylvain Pépin (CFDT).

    leparisien.fr -20.11.08

     
  • Le juge Garzon est un ancien séminariste comme Joseph Staline...

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    Baltasar Garzon cherche à diviser l'Espagne
    Baltasar Garzon, le «médiatique juge qui dérange les Espagnols», renonce finalement à un projet d'envergure : conformément à l'avis du parquet, il n'instruira pas lui-même son enquête sur les disparus du franquisme. Mardi, il a annoncé qu'il s'en dessaisissait au profit des tribunaux locaux compétents.

    Mi-octobre, le juge Garzon avait ouvert une instruction controversée sur les républicains espagnols victimes des exécutions sommaires des franquistes pendant la guerre civile (1936-39) et les années de la dictature (1939-75), inscrites selon lui dans «un contexte de crimes contre l'humanité».

    Le 7 novembre, l'Audience nationale, le tribunal madrilène dont il dépend, avait bloqué son enquête sur ces quelque 114.000 disparus enterrés dans des fosses communes, le temps d'examiner un appel du parquet contre sa compétence. Le parquet estimait que les «enlèvement illégaux» visés par le juge Garzon dans son instruction n'étaient pas du ressort de l'Audience nationale mais des tribunaux des provinces où avaient disparu les victimes des franquistes. Il contestait en outre la volonté du juge d'enquêter sur les crimes des franquistes, jugeant qu'ils étaient couverts par une loi d'amnistie votée en 1977, deux ans après la mort du dictateur Francisco Franco, et que la notion même de crimes contre l'humanité ne pouvait être retenue car elle était postérieure aux faits.

    Ndb: Faisant preuve d'une partialité éhontée, ce juge marxiste ne s'intéresse qu'aux victimes républicaines en "oubliant" tous les crimes commis par les Rouges! 

         
  • Le syndrome de la guerre du Golfe est bien réel

    C'est un pavé de 450 pages qui va faire beaucoup de bruit. Le rapport le plus complet jamais établi sur le syndrome de la guerre du Golfe a été publié lundi, et présenté au secrétaire américain aux Anciens combattants James Peake.

     Ce document , rédigé par le Comité consultatif de recherche sur les maladies des anciens combattants de la guerre du Golfe, composé de scientifiques et de vétérans, affirme que le syndrome de la guerre du Golfe est bien réel, et que plus d'un quart des 700.000 anciens combattants du conflit du début des années 1990 en souffrent.

    Le syndrome de la guerre du Golfe est un terme générique pour désigner une série de maladies qui ont affecté les soldats américains à leur retour de l'opération Tempête du désert lancée en 1991 pour libérer le Koweït et repousser les troupes irakiennes. Il se manifeste par des problèmes de mémoire et de concentration, des maux de tête persistants, une fatigue inexpliquée et des douleurs généralisées, mais parfois aussi par des symptômes respiratoires, des problèmes de digestion et une irritation de la peau, précise le rapport.

    Exposition neurotoxique

    L'étude explique que ce mal, longtemps nié par les responsables de l'armée américaine, est dû à une exposition à des substances chimiques toxiques dont des pesticides - utilisés notamment contre les mouches des sables - et à un médicament prescrit pour protéger les soldats contre des gaz neurotoxiques. Pour les auteurs du rapport, "le syndrome de la guerre du Golfe est réel, il est la conséquence d'une exposition neurotoxique durant la guerre du Golfe et avec le temps peu d'anciens combattants en sont guéris ou sont en voie de guérison".

    "Les vétérans de la guerre du Golfe de 1990-1991 ont eu le mérite de servir leur pays au cours d'une opération militaire qui a été un immense succès, accomplie rapidement".

    Mais beaucoup ont eu le malheur de présenter des séquelles durables sur leur santé qui ont été peu comprises et qui ont été niées ou minimisées pendant trop longtemps", explique notamment le rapport, qui dénonce la baisse "significative" des fonds fédéraux destinés à la recherche sur la guerre du Golfe au cours des dernières années, et demande 60 millions de dollars annuels afin de mener à bien ces études. "Un engagement fédéral renouvelé est nécessaire", estiment les auteurs de l'enquête, qui élèvent cette recherche au rang "d'obligation nationale".

    Des conclusions sans appel, donc, qui tombent alors que le débat sur le retrait des troupes américaines actuellement engagées en Irak fait rage aux États-Unis.

    Le Point - 20.11.08

    Barack Obama a annoncé leur retrait d'Irak pour 2011, ceci afin de les redéployer, augmentées de troupes fraîches, en Afghanistan et au Pakistan...

  • Le Figaro a "retouché" à la Une la photo de Dati

    La Une avec la photo retouchée -19 novembre 2008
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    Photo originale
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    La bague "Liens" du bijoutier Chaumet

    Le mercredi 19 novembre, le Figaro fait sa Une sur Rachida Dati, avec une interview de la ministre de la Justice. Mais entre la photo originale et la photo publiée, un petit détail a changé...

      Le quotidien publie une photo réalisée, le 17 juin 2008 au Sénat, par l'un de ses journalistes. Mais, surprise, il a pris soin de la modifier...  
    La ministre portait un bijou au doigt... qui a disparu à la Une du quotidien!
    Il s'agit de la bague "Liens", de Chaumet (en or gris pavé diamants, avec deux liens pavés diamants, prix : 15 600 euros).
     La rédactrice en chef du service photo du Figaro, Debora Altman, nous précise : "On a bouclé dans l'urgence. On assume. On ne voulait pas que la bague soit l'objet d'une polémique bling-bling, alors que le vrai sujet était la pétition des magistrats. Rachida Dati n'a rien à voir avec ça."

    (Le Post - blog du service politique de L'Express.)

  • Un torque en or de l'Age du fer

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    Un rare collier en or datant de l'âge du Fer, d'une valeur estimée à 350.000 livres (414.000 euros), a été découvert dans un champ du centre de l'Angleterre par un chercheur de métaux amateur, a rapporté jeudi le Guardian.

    Présenté par un expert comme la plus belle découverte d'un objet de cette époque depuis un demi-siècle, ce collier vieux de 2.200 ans se trouvait dans un champ où un avion s'était écrasé pendant la Deuxième guerre mondiale, près de Newark.

    Maurice Richardson, élagueur de profession, a expliqué au journal que son détecteur lui avait d'abord signalé un débris datant de la guerre. Lorsqu'il s'est approché pour ramasser cette pièce, l'engin a émis un signal plus fort. Alors qu'il s'attendait à découvrir un morceau du fuselage de l'avion, il est tombé sur le collier en or.

    "C'est quelque chose de fabuleux, la plus belle découverte datant de l'âge du Fer depuis 50 ans", a estimé JD Hill, responsable de la section consacrée à cette période au British Museum.

     "Ce qui est fascinant, c'est qu'il a été trouvé dans un endroit où aucun torque (collier métallique ancien) n'est censé se trouver", a-t-il ajouté. "Le moins qu'on puisse dire, c'est que la région de Newark n'est pas réputée pour être un haut-lieu des découvertes de l'âge du Fer".

    M. Richardson a reçu une récompense, d'un montant non divulgué, pour cette découverte qui a été acquise par le musée local de Newark, selon le Guardian.

    Selon la BBC, ce collier est la pièce de collection la plus chère jamais découverte par un amateur depuis une décennie dans ce pays.

     

  • Simone Veil élue à l'Académie

    "Rescapée de la shoah... Auteur de la loi sur l'avortement... Conscience de notre temps..." Toutes les brosses à reluire des médias et du Figaro fonctionnent!
    L'ancienne ministre et présidente du Parlement européen Simone Veil a été élue jeudi à l'Académie française, au premier tour de scrutin, a annoncé l'institution.
    Mme Veil, 81 ans, a été élue au fauteuil de l'ancien Premier ministre Pierre Messmer, décédé le 29 août 2007, avec 22 voix sur 29 votants, cinq bulletins blancs et deux marqués d'une croix signifiant le refus de tous les candidats.

    Née le 13 juillet 1927 à Nice, Simone Jacob a été déportée à Auschwitz en 1944 avec sa famille. Entrée en politique en 1974 comme ministre de la Santé dans le gouvernement de Jacques Chirac, elle a fait voter un an plus tard la loi qui porte son nom légalisant l'interruption volontaire de grossesse (IVG).

    Pendant plus de 30 ans, Mme Veil a été ensuite une figure majeure de la vie politique française et européenne et "l'une des personnalités les plus populaires auprès des Français." Plusieurs fois ministre de 1974 à 1993, elle a présidé le Parlement européen de 1979 à 1982 et siégé au Conseil constitutionnel de 1998 à 2007. Simone Veil est aujourd'hui présidente d'honneur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.

    L'Académie avait également enregistré les candidatures au fauteuil de Pierre Messmer de quatre auteurs "confidentiels", qui n'ont obtenu aucune voix. *
    Après l'élection de Simone Veil, un seul fauteuil reste à pourvoir à l'Académie française, qui compte normalement 40 membres: celui de l'écrivain Alain Robbe-Grillet, décédé le 18 février 2008.
    * Les auteurs "confidentiels" sont: Jean-Claude Barreau, Michel Borel ,Olivier Mathieu et Pierre Driout.
  • Braves marins!

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    Le "pot au noir" ou la hantise des marins... Toujours en tête du Vendée Globe mercredi, Loïck Peyron (Gitana Eighty) approche de cette zone intertropicale extrêmement instable où les vents passent sans transition du calme au grain orageux.  Alors qu'il jouait au coude à coude depuis plusieurs jours avec Loïck Peyron, Jean Le Cam se trouve, lui, relégué à la huitième place dans la course autour du monde à la voile en monocoque sans escale et sans assistance.
     
    Sur la toile
    Le parcours de la course en direct

     


    Classement mercredi à 20h00 (1 mille = 1,852 km):

    1. Loïck Peyron (FRA/Gitana-Eighty) à 21.123,7 milles de l'arrivée

    2. Sébastien Josse (FRA/BT) à 25,3 milles du premier

    3. Jean-Pierre Dick (FRA/Paprec-Virbac) 47,8

    4. Armel Le Cléac'h (FRA/Brit Air) 49,0

    5. Vincent Riou (FRA/PRB) 56,9

    6. Yann Eliès (FRA/Generali) 70,0

    7. Mike Golding (GBR/Ecover) 94,5

    8. Jean Le Cam (FRA/VM-Matériaux) 98,6

    9. Jérémie Beyou (FRA/Delta Dore) 109,9

    10. Roland Jourdain (FRA/Veolia Environnement) 123,9

    leparisien.fr -19.11.08

  • "Vous n'êtes qu'un esclave noir au service des Blancs"

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    Capture d'écran d'Al-Qaïda le 19 novembre 2008
    Al-Qaïda Malcolm X.jpg
    Malcolm X le 26 mars 1964, assassiné en 1965

    Le numéro 2 d'Al-Qaïda, Ayman Zawahiri, a traité le président élu des Etats-Unis, Barack Obama, d'"esclave noir" au service des Blancs, dans un message diffusé mercredi sur l'internet.

    Dans sa première intervention depuis la victoire électorale de M. Obama au début du mois, l'adjoint d'Oussama ben Laden, cité par le centre américain de surveillance de sites islamistes SITE, dénonce également l'envoi de renforts américains en Afghanistan, promis par le prochain président.

    L'enregistrement intitulé "le départ de Bush et l'arrivée d'Obama" qualifie le premier Noir à accéder à la présidence et d'autres Noirs occupant ou ayant occupé d'importantes fonctions aux Etats-Unis "d'esclaves noirs domestiques", qui vivaient dans la maison de leurs maîtres blancs.

    "Ce que Malcolm X disait au sujet des esclaves employés de maison s'applique à vous et à des gens comme vous", a dit Zawahiri mentionnant l'ancien secrétaire d'Etat Colin Powell et son successeur Condoleezza Rice.

    Le message est accompagné d'une photo de Malcolm X, un militant musulman noir américain qui fut assassiné en 1965.

    L'équipe de transition du président élu n'a pas voulu commenter ces déclarations. Mais le département d'Etat a déclaré que "ce n'étaient que des commentaires abjects de plus de la part d'un terroriste".

    "Si quiconque avait besoin de faire la différence entre les valeurs démocratiques de l'Occident et des Etats-Unis et les valeurs des terroristes, il n'a pas besoin d'aller beaucoup plus loin", a dit le porte-parole Sean McCormack.

    Le message est aussi illustré d'un portrait de Zawahiri portant un turban blanc à côté d'une photo de M. Obama priant au mur des Lamentations lors d'une visite en Israël cette année, avant son élection.

    Le numéro deux d'Al-Qaïda reproche au prochain président américain d'"avoir choisi d'être un ennemi de l'islam et des musulmans", déclarant que la communauté musulmane "avait réagi avec amertume" à la promesse de M. Obama de soutenir Israël.

    "Vous avez choisi de rejoindre les rangs des ennemis des musulmans et de dire la prière des juifs, bien que vous affirmiez que votre mère était chrétienne", a-t-il dit.

    Sur la guerre d'Afghanistan, un dossier auquel M. Obama a dit vouloir donner la priorité, le No2 d'Al-Qaïda avertit: "Ce que vous avez annoncé, que vous retirerez des soldats américains d'Irak pour les envoyer en Afghanistan est une politique vouée à l'échec".

    "Si vous continuez à vous entêter dans l'échec américain en Afghanistan, souvenez-vous du sort du (président américain George W.) Bush, de (l'ancien président pakistanais) Pervez Musharraf et du sort des Soviétiques et des Britanniques avant eux", en Afghanistan, a-t-il ajouté.

    "Méfiez-vous, les chiens (errants) d'Afghanistan ont goûté la chair de vos soldats, alors envoyez-les par milliers", dit-il, ajoutant que M. Obama allait "hériter d'un lourd passé d'échecs".

    Quelque 150.000 militaires américains sont encore en Irak, contre 32.000 en Afghanistan, où le conflit avec les insurgés taliban fait rage.

    Commentant l'élection du 4 novembre, Zawahiri estime qu'"en votant Obama, le peuple américain a manifesté sa peur du sort qui pourrait lui valoir des politique comme celles de Bush."

    Selon un responsable américain du contre-terrorisme, "le message contient peu de surprise, sinon aucune. S'il faut vraiment le commenter, il montre combien Al-Qaïda est déconnectée du reste du monde. Mais ne nous y trompons pas, c'est toujours un groupe qui peut infliger de sérieux dégâts".

    AFP.19.11.08

  • Dati démission!

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    Incompétence... faux diplômes... grossièreté...

    Plus de 500 magistrats ont transmis lundi à la Chancellerie une "motion" dans laquelle ils dénoncent l'"incohérence des politiques pénales" et demandent des "excuses publiques" à la ministre de la Justice, Rachida Dati, pour la convocation en pleine nuit du procureur de Sarreguemines et de son substitut.
     
    Selon le quotidien Le Figaro de mercredi, il s'agit de 534 magistrats, dont "des dizaines en milieu de carrière" et "parfois même, haut placés dans la hiérarchie judiciaire". Parmi eux figurent des présidents et vice-présidents de tribunaux de grande instance, des procureurs adjoints ou des présidents de chambres de cours d'appel. Dans leur pétition, ils dénoncent "les pressions personnalisées exercées par la garde des Sceaux", qu'ils jugent "inadmissibles". Par ailleurs, ils stigmatisent les "injonctions paradoxales" d'une politique qui développe les peines planchers.

    Convoqués en pleine nuit

    Enfin, ils demandent à Rachida Dati d'exprimer des "regrets et des excuses publiques à l'égard de la subsitut de Sarreguemines injustement critiquée". Le 8 octobre, deux jours après le suicide par pendaison d'un adolescent de 16 ans à la prison de Metz, cinq inspecteurs judiciaires avaient débarqué en pleine nuit à la Cour d'appel de Metz, où ils avaient convoqué, en dehors de tout cadre légal, le procureur de Sarreguemines et son substitut et les avaient interrogés jusqu'à tôt le matin, selon le Syndicat de la Magistrature (SM, gauche).
     
    Interrogée par le Figaro, la garde des Sceaux a répondu au contenu de la motion en estimant "que des magistrats veuillent faire polémique sur des choses qui ne sont pas justes me paraît troublant".  "A aucun moment, je n'ai critiqué cette décision de justice. A aucun moment dans l'affaire de Metz, je n'ai rencontré le magistrat qui a pris la décision d'incarcération", a-t-elle ajouté. "Pour autant, si je comprends les difficultés des magistrats", a expliqué Mme Dati, "je ne peux accepter les mises en cause". "En tant que garde des Sceaux, je mets en oeuvre une politique pénale ferme, souhaitée par les Français, votée par le parlement, qui a essentiellement pour objet la protection des citoyens et la lutte contre la récidive en réinsérant les personnes détenues", a-t-elle précisé.

    LCI.fr. 19.11.08

    (D'après agence)

  • Nuits d'émeutes à Cavaillon: la racaille s'est déchaînée!

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    En une semaine, Cavaillon dans le Vaucluse a vécu, par deux fois, au rythme d'émeutes urbaines.

    Que s'est-il passé?

    Mercredi soir, dans le quartier de la cité du Docteur-Ayme, une trentaine de personnes mettent le quartier "à sac" : cabines téléphoniques cassées, abri-bus détruits, voitures retournées, poubelles incendiées, selon Le Dauphiné Libéré.

    À la suite de cette nuit d'émeute, une vingtaine de policiers sont mobilisés aux abords du quartier.

    Et ensuite?
    Samedi soir, vers 21 heures, des groupes d'individus jetent sur les forces de l’ordre des pierres, des fusées de détresse ainsi que des bouteilles contenant de l’acide, selon Le Dauphiné Libéré.

    Puis ils incendient des voitures, détériorent des cabines téléphoniques, allument un feu près d'un magasin discount.

    Un drapeau tricolore est brûlé devant les forces de l'ordre.

    Dépassés, les policiers de Cavaillon reçoivent en renfort des collègues venus d'Avignon : il faut près d'une heure d'affrontements entre émeutiers et policiers pour que le calme revienne enfin dans le quartier, toujours selon Le Dauphiné Libéré.

    Dimanche soir, un dispositif important de forces de l'ordre stationnait toujours dans le quartier, afin d'éviter une nouvelle flambée de violence.

    Contacté par Le Post, le commandant William Van Duc indique : "La cité est désormais sous contrôle. Les policiers de Cavaillon ont reçu des renforts conséquents, notamment des CRS qui maintiennent le calme au sein du quartier."

    "5 jeunes ont été interpellés, parmi eux, 2 mineurs. Tous sont déjà connus des services de police. Un d'entre eux était recherché pour délit de fuite après avoir renversé un jeune garçon en moto. Il roulait sans permis. Un autre était déjà poursuivi pour vol avec violence."

    "Ils ont été présentés au parquet d'Avignon. Une information judiciaire va être ouverte."

    Le Post - 19.11.08

    Que risquent-ils? Pas grand'chose, comme d'habitude!

  • ORANIA

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    Oraniaday.jpg
    Concert pour l'Orania Day

    Orania est une petite ville d'Afrique du Sud située dans la province du Cap-du-Nord, dans la région du désert du Karoo.

    Orania est une exception sud-africaine car elle est une enclave uniquement blanche et afrikaner. Fondée à partir d'une petite concession abandonnée d'une dizaine de maisons répartie sur 3 000 hectares, elle a été rachetée au gouvernement sud-africain par Carel Boshoff en 1990, au moment où le gouvernement de Frederik de Klerk entamait des négociations constitutionnelles avec le congrès national africain afin d'abroger les dernières lois d'apartheid encore en vigueur.

    Lire la suite sur

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Orania

    ou mieux encore sur ce blog

    http://henridefersan.blogspot.com/2006/08/orania-terre-promise-editorial-du.html

  • Photo d'Obama enfant avec son père

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    Barack Obama avec son père en 1970. Si la date est exacte, il aurait donc 9 ans et son père 46 ans.  

  • Les taliban menacent Paris si les Français ne se retirent pas

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    Le mollah Omar, chef suprême et insaisissable des taliban

    Un chef militaire des taliban a menacé d'entreprendre des actions contre Paris si les Français ne se retiraient pas d'Afghanistan, dans une vidéo apparemment vieille de trois mois montrant des images d'une attaque en août contre des militaires français.

    Cette vidéo a été diffusée lundi soir par la télévision satellitaire Al-Arabiya, à capitaux saoudiens et basée à Dubaï. La vidéo contient une revendication de l'embuscade du 18 août au cours de laquelle 10 soldats français avaient été tués en Afghanistan.

    Par ce document filmé, les taliban entendaient "prouver qu'ils sont bien les auteurs de l'attaque du 18 août, revendiquée alors par le groupe de Gulbuddin Hekmatyar", un chef de guerre afghan, a affirmé à l'AFP le chef de la rédaction d'Al-Arabiya, Nabil Khatib. Il a cité à l'appui de ses propos "une source des talibans" qui a fait parvenir l'enregistrement à sa chaîne.

    La vidéo, qui n'est pas récente, semble avoir été réalisée peu après l'attaque, donc en août.

     "Nous n'avons tué cette fois que dix Français, ce qui envoie un message aux Français: s'ils ne reviennent pas sur leur erreur et ne se retirent pas d'Afghanistan, notre réaction se fera entendre dans Paris", lance dans la vidéo un chef militaire des taliban, Farouq Akhoun Zadeh, dont la voix est doublée en arabe.

    La France, qui participe à la Force internationale d'Assistance à la Sécurité (Isaf) de l'Otan et à l'opération américaine "Enduring Freedom", a déployé 2.600 hommes en Afghanistan même, et quelque 700 autres dans les pays voisins et dans l'océan Indien. Le responsable taliban revendique dans cette vidéo l'opération du 18 août, qui avait fait 10 tués et 21 blessés parmi les forces françaises à une soixantaine de kilomètres de Kaboul.

    Cette action avait déjà été à l'époque attribuée aux taliban et la presse française avait publié des photos de taliban portant des uniformes de soldats français tombés au combat.

    Des photos des victimes de l'embuscade du 18 août ont aussi été trouvées début septembre sur un homme arrêté alors qu'il préparait un attentat en Afghanistan, selon un responsable afghan.

    AFP.18.11.08

  • "La référence au terrorisme est disproportionnée" selon Me Dominique Vallès

    Des neuf personnes mises en examen samedi pour des faits à visée « terroriste », cinq ont été placées en détention provisoire : Julien Coupat, présenté comme la tête pensante de la bande, son amie Yldune L., Gabrielle H., Benjamin R. et Manon G. Les trois premiers se voient reprocher des dégradations sur les lignes TGV.

    Bertrand D., Elsa H., Mathieu B. et Aria T. ont été libérés sous contrôle judiciaire. Tous sont poursuivis pour « associations de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».

    En début de semaine dernière, la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, présentait ces neuf jeunes gens comme les membres d’un réseau « anarcho-autonome » qui auraient joué un rôle dans les actions de sabotage de début novembre sur les lignes de TGV. Selon le parquet, les enquêteurs ont trouvé au domicile de certains d’entre eux des « pinces coupe-boulons, des manuels relatifs à l’action violente, des guides sur le réseau » ferré. Mais pour les avocats de la défense, cela ne tient pas. Aucune preuve directe, comme des empreintes digitales ou des traces ADN, qui permettrait d’établir le lien entre leurs clients et les fers à béton posés sur les caténaires, n’a été recueillie. La qualification de terrorisme les fait bondir. « Il n’y a aucune proportionnalité entre des faits reprochés, qui ne sont en rien établis, et qui, quand bien même, ne seraient que des dégradations qui n’ont pas mis en danger de vies, et une procédure terroriste », estime Me Irène Terrel, avocate de Julien Coupat et de trois autres personnes. Me Steeve Montagne, avocat de Yldune L. dénonce de son côté une « instrumentalisation par le pouvoir de l’appareil judiciaire ». Me Dominique Vallès, conseil de Bertrand D., 22 ans, et d’Elsa H., 23 ans, conteste elle aussi les qualifications retenues.

    Dans quel état d’esprit sont vos clients ?

    Me Dominique Vallès.
    Ils sont sous le choc. La garde à vue qu’ils ont subie est un régime dur : quatre jours avec des interrogatoires nombreux. Ils ne comprennent pas très bien ce qui s’est passé, notamment ces interpellations un peu brutales… Eux contestent totalement les faits reprochés et la qualification elle-même. Ce qui reste, c’est vraiment peu de chose.

    Justement, que leur reproche-t-on ?

    En l’état de l’information, on ne sait pas encore. En tout cas, les deux personnes que je défends ne sont pas concernées par les dégradations à la SNCF. Elles sont mises en examen pour « association de malfaiteurs à visée terroriste ». Notre position est de dire que cette qualification, par rapport à leur participation et à leur action réelle, est totalement disproportionnée. Cela me paraît contestable. Il y a quand même une obligation de faire coïncider la qualification juridique retenue, lourde de conséquences parce que la peine encourue est tout de même de dix ans ! et les faits tels qu’on peut les stigmatiser. Est-ce que cela va aboutir à un renvoi devant le tribunal ? A une ordonnance de non-lieu ? On verra.

    Quels liens entretiennent-ils avec Julien Coupat ?

    Je ne peux rien en dire. Je ne peux rester que sur des éléments globaux. Pour le contenu du dossier, il faut attendre.

    Pouvez-vous nous parler un peu de vos clients ?

    Bertrand est en licence de sociologie à la faculté, il a 22 ans. Elsa est en master 1ère année d’anglais et donne des cours de soutien à des enfants en difficulté. Lui est garçon d’orchestre à l’opéra de Rouen pour gagner un peu d’argent. Ils font des petits boulots comme ça. Quand on dit qu’ils sont coupés de la société, c’est faux, ils sont complètement intégrés. Ils mènent au contraire leur vie pour être en situation de lien et d’aide avec les autres. Ils vivent chacun dans une communauté différente à Rouen. Des groupes de quatre ou cinq étudiants avec un mode de vie un peu alternatif, où ils mettent leurs revenus en commun. Il y a chez eux une volonté de vivre avec les autres. Et ils sont engagés, c’est vrai, politiquement à gauche.

    Le Parisien - 17.11.08

    ndb: On dit que MAM était hantée par le résurgence d'un terrorisme de gauche... Si ces jeunes gens sont coupables, ce qui reste à prouver, il y a peut-être en ce moment d'autres saboteurs des lignes SNCF qui continuent à courir, trop heureux qu'on ait arrêté des "intellos" qui jouaient aux activistes de papier...  

  • Le "groupe Coupat" est -il vraiment passé aux actes? Des éléments troublants mais pas de preuves formelles

    Ceux que l’on soupçonne d’être « le cerveau » du groupe est un certain Julien Coupat (34 ans) et sa compagne Yildune (25 ans). Issu d’une famille bourgeoise, Coupat, qui roule en Mercedes et réside dans la ferme de Tarnac tout en disposant d’un appartement à Paris, est un ancien doctorant en histoire et civilisation à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS).

    Influencé par le situationnisme de Guy Debord, il était membre du comité de rédaction de la revue Tiqqun et on le soupçonne d’être l’auteur du livre inquétant "L’Insurrection qui vient".


    Le Parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur Coupat dès le 16 avril 2008 sur la base de renseignements fourni par le FBI. Coupat et son amie aurait pénétré clandestinement le territoire américain à partir du Canada. Dans leur sac à dos abandonné, la police trouve des documents anarchistes en anglais et des photos d’un centre de recrutement des forces armées américaines situé à Times Square, à New York. Le FBI signale aussi la présence du couple lors de réunions anarchistes dans cette ville. Deux mois plus tard, le 6 mars 2008, le centre de recrutement en question est dévasté par une grenade qui ne fait que des dégâts matériels. Seule certitude : Coupat n’était plus sur le continent américain.


    Si de nombreux éléments (cartes du réseau ferré, matériel d’escalade, gilets pare-balle, etc.) ont été retrouvés chez certains suspects, beaucoup de questions restent sans réponse pour l’instant.
    En premier lieu se pose la question de l’origine des fonds, puisque peu de membres du « Groupe Coupat » semblent impliqués dans un travail rémunéré. Ensuite, on s’interroge sur l’acquisition de l’expertise technique indéniable pour installer de tels dispositifs de sabotage. Les enquêtes sur les ramifications internationales livreront certainement quelques secrets.

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    Deux villages corréziens dans la mire des enquêteurs
    LE MONDE | 13.11.08 | 13h36 • Mis à jour le 13.11.08 | 13h36


    La ferme dite Le Goutailloux, à Tarnac, en Corrèze, où se trouvaient six des dix personnes interpellées dans le cadre de l'enquête sur les actes de malveillance commis contre la SNCF, n'était pas inconnue de la police.
    Située sur le plateau des Millevaches, cette ferme avait été enregistrée en Société civile immobilière le 18 mars 2005, avec un capital de 2 000 euros, par Benjamin Rosoux. Né à Seraing, en Belgique, mais de nationalité française, cet homme de 30 ans, fils d'un médecin, aurait milité à la Fédération des jeunes écologistes européens.

     Pour les enquêteurs, c'est aujourd'hui l'un des membres actifs du groupe Coupat - du nom du chef de file de jeunes autonomes soupçonnés d'avoir saboté des voies SNCF le 26 octobre et le 8 novembre. La police s'intéresse aussi à un autre lieu-dit, dans le petit village tout proche de Viam, où certains résidaient.


    Dans cette "communauté" figurent quatre femmes, Yldune L., présentée comme la compagne de Julien Coupat, Gabrielle H., Elsa H. et Manon G., ainsi que deux autres hommes, Mathieu B. et Bertrand D. La plupart sont âgés d'une vingtaine d'années. Tous étaient surveillés depuis plusieurs mois. Selon un policier, il s'agit d'un noyau homogène, qui avait adopté une attitude de groupe clandestin, se méfiant de tout, préférant les cabines téléphoniques plutôt que les portables. Quasiment une fois par mois, ils se seraient réunis avec des jeunes grecs, allemands, italiens et anglais, lors de rencontres "de nature conspirative". L'une d'entre elles se serait tenue cette année sur le territoire français, à Metz.


    Julien Coupat et sa compagne avaient été signalés à la police française par le FBI après qu'ils se sont soustraits à un contrôle d'identité à la frontière canadienne en 2007, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire. Ils auraient participé à une manifestation contre un centre de recrutement de l'armée à New York.


    Voilà pour la partie renseignement, antérieure aux interpellations. Mais la justice doit aujourd'hui faire la démonstration de la responsabilité individuelle de chacun dans les actions contre la SNCF. Ce qui ne sera peut-être pas chose aisée. Pour l'heure, les membres du groupe se sont montrés peu diserts lors des auditions.

    Reste les perquisitions. Au Goutailloux, la police a saisi un arsenal hétéroclite : gilets pare-balles, pinces de forge, fumigène SNCF, matériel d'escalade, horaires de train, instructions pour cocktails Molotov et tracts appelant à manifester à Vichy, lors de la réunion des ministres européens de l'intégration, le 3 novembre. Ils ont également trouvé des tubes métalliques de 2,20 mètres à Paris. Toutes les gardes à vue ont à nouveau été prolongées jeudi 13 novembre.

    Isabelle Mandraud
    Article paru dans l'édition du 14.11.08


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    Saisies troublantes aux domiciles de plusieurs suspects
    Anne-Cécile Juillet | 13.11.2008, 07h00

    Les membres du « groupe Coupat », comme les ont surnommés les enquêteurs, vivent volontiers les uns chez les autres. Les perquisitions ont conduit les enquêteurs en Corrèze chez Benjamin R., un Belge de 30 ans, Manon G., 25 ans, Gabrielle H., 29 ans, et à l'un des domiciles de Julien Coupat. Ils ont retrouvé des éléments susceptibles de nourrir l'enquête à Paris, chez la petite amie de Julien, Yldune L.
    , 25 ans, à Limoges et à Rouen, chez les benjamins du groupe, aux domiciles de Bertrand D., 22 ans, et Elsa H., 23 ans.

    Du matériel d'escalade. A Tarnac (Corrèze), au lieu-dit Javaud, trois coupe-boulons ont été retrouvés. Yldune L. stockait, dans un domicile du XXème arrondissement de Paris, une grande pince de forge ainsi que deux tubes métalliques de 2,20 m, avec un dispositif permettant de les réunir. En outre, aux domiciles rouennais d'un des couples, du matériel d'escalade a éveillé la curiosité des enquêteurs. Ces cordes, mousquetons et lampes frontales auraient pu permettre aux saboteurs présumés de poser leur engin de sabotage. Par ailleurs, un fumigène, appartenant à la SNCF, a été retrouvé chez Elsa H., à Rouen.

    L'équipement de l'activiste. Cela n'en fait pas des preuves formelles, mais les enquêteurs de l'antiterrorisme ont retrouvé, chez les uns et chez les autres, de parfaits petits attirails de militants aux méthodes pour le moins musclées. Disséminés aux différentes adresses des suspects, des gilets pare-balles, des schémas et documents utiles à la fabrication de cocktails Molotov, trois talkies-walkies... Une perruque châtain, retrouvée chez Yldune L., a également intrigué les forces de l'ordre.

    Des documents explicites. A Limoges, où habite Manon G., lorsqu'elle ne vit pas avec son ami Benjamin R., les policiers ont mis la main sur un document portant sur la nécessité d'attaquer les voies de communications et de transport. Un carnet, manuscrit, rédigé par Julien Coupat mais retrouvé chez Benjamin R., devrait aussi livrer ses secrets. Un plan de Paris, sur lequel a été inscrit le numéro de la plaque d'immatriculation d'une voiture de la brigade anticriminalité du VIIème arrondissement, intrigue la SDAT. Charge désormais aux enquêteurs de faire parler les cinq unités centrales d'ordinateurs, mais aussi neuf ordinateurs portables, disques durs et clés USB perquisitionnés chez les suspects. Si toutefois ils ont quelque chose à dire.

    Source BOURSORAMA

  • Le père de Julien Coupat dénonce une arrestation pour "délit d'opinion"

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    Julien Coupat, 34 ans

    Le père de Julien Coupat, chef présumé du groupe soupçonné d'avoir provoqué des dégradations sur des lignes TGV, a décidé de parler. Mardi matin sur Europe 1, Gérard Coupat dénonce "une exagération de tout ce qui a été dit et de tout ce qui a été fait". Son fils est actuellement sous les verrous, et mis en examen pour direction d'une structure à vocation terroriste. "On est en train de mettre en prison des gens pour délit d'opinion", estime-t-il, rejetant les accusations de terrorisme qui pèsent sur les neuf personnes interpellées le 11 novembre.
     
    Selon lui, ce groupe "a décidé de mener une vie différente, ils préfèrent avoir moins que d'accepter le consumérisme et la compromission". "C'est au minimum être citoyen que de manifester et quelquefois d'être vraiment coléreux", juge ce médecin à la retraite et ancien cadre de l'industrie pharmaceutique.
     
    Il réfute la possibilité que son fils et ses amis soient à l'origine de ces sabotages : "Je ne vois pas comment ils arriveraient à faire ce genre de truc. Ça me paraît un peu inimaginable". Interrogé sur le fait qu'un manuel contenant des indications sur le comportement à adopter lors d'une garde à vue pour résister au mieux à la pression des policiers a été retrouvé sur le lieu d'habitation des mis en examen, il a expliqué qu'"ils lisaient tout ça les nourrissait". "Ils ne vont pas utiliser ces moyens-là mais ils veulent les connaître", a-t-il conclu.
     
    D'après agence

  • Pétrolier géant: aussi facile de s'en emparer que de voler une sucette à un bébé!

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    Le Sirius Star

    L'armée américaine elle-même s'est dite surprise par ce détournement sans précédent, et surtout mené aussi loin en haute mer. En plein océan Indien, un superpétrolier saoudien a été pris d'assaut par des pirates. A son bord, 2 millions de barils de brut, pour une valeur de 100 millions de dollars environ. Le navire détourné - le Sirius Star, jaugeant 318.000 tonnes et - et sa cargaison d'hydrocarbures se trouvent actuellement ancré au large du port somalien de Harardere, au nord de Mogadiscio. mesurant près de trois fois la taille d'un porte-avions américain

    Le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, a dû reconnaître lundi avoir sous-estimé le rayon d'action des pirates ayant détourné le supertanker, qui naviguait lors de l'attaque à plus de 450 milles nautiques (soit 800 km) au sud-est de la ville de Mombasa au Kenya. L'armée américaine, qui avec certains de ses alliés occidentaux maintient une présence navale au large de la Somalie, avoue désormais la difficulté d'une intervention armée contre les pirates. "Une fois qu'ils sont parvenus au stade de monter à bord, il devient très difficile de les déloger, parce que, évidemment, ils ont des otages", souligne l'amiral Mullen.

    Les membres d'équipage sont sains et saufs

    Les 25 membres d'équipage - originaires du Royaume-Uni, de Croatie, de Pologne, d'Arabie saoudite et des Philippines - sont "en bonne santé, personne sur le navire n'a été touché", a-t-on affirmé du côté de la Vela International Marine Ltd, l'opérateur du tanker qui appartient au géant pétrolier saoudien Aramco. Aucune indication n'a été obtenue sur les revendications des pirates et on ignore notamment s'ils ont demandé une rançon. Dans un communiqué, l'opérateur a indiqué avoir formé une cellule de crise qui travaille à la libération des membres d'équipage et du navire.

    Cet assaut inédit en haute mer s'est produit loin du golfe d'Aden et de la mer d'Arabie où se sont multipliés les actes de piraterie attribués à des hommes armés basés en Somalie, pays livré au chaos depuis le début d'une guerre civile en 1991. Au moins 83 bateaux étrangers ont été attaqués par des pirates somaliens dans l'océan Indien et le golfe d'Aden cette année, le double du bilan de 2007, selon le Bureau maritime international. Dimanche encore, des pirates somaliens ont détourné au large du golfe d'Aden un cargo japonais, tandis qu'un chimiquier japonais et ses marins, otages depuis six mois, ont été libérés et qu'un patrouilleur russe a mis en fuite des pirates qui tentaient de prendre d'assaut un navire saoudien.

    D'autres retiennent depuis le 25 septembre un cargo ukrainien, le Faina, chargé de chars.

    ndb: N'y-a-t-il pas de patrouilles armées à bord de ces bateaux? Les pirates semblent ne se heurter à aucune résistance...

  • Le béret basque n'est pas un foulard islamique de substitution!

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    Le tribunal administratif de Cologne a donné tort à une enseignante musulmane de 33 ans sur une question se rapportant à la laïcité.

      Depuis que les professeurs des écoles publiques de Rhénanie-du-Nord Westphalie se sont vu interdire les signes extérieurs religieux, elle se présentait en cours avec un béret basque français lui couvrant entièrement les cheveux.
     
    Tout en reconnaissant qu'elle avait adopté ce béret pour des raisons religieuses, l'enseignante avait plaidé que ce type de chapeau était perçu par le public comme un accessoire de mode et non pas comme l'expression d'une conviction religieuse.
     
    L'argumentation n'avait pas convaincu les autorités régionales qui l'avaient sommée de retirer son béret. La professeur s'était alors tournée vers la justice administrative, qui n'a donc non plus suivi ses arguments. "En portant ce béret basque, la requérante fait clairement comprendre qu'elle se reconnaît dans l'islam et qu'elle se considère tenue d'en respecter les prescriptions vestimentaires", font valoir les juges. "C'est également ainsi que le perçoivent les élèves et les parents car elle a remplacé du jour au lendemain son foulard par un béret", ajoutent-ils. En conséquence, un béret basque utilisé comme "succédané" de foulard islamique doit être considéré comme un symbole religieux. A ce titre, il peut "perturber la paix scolaire", conclut la justice.

    D'après agences