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GAELLE MANN - Page 1829

  • Vanneste: les gays saisissent la CEDH

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    Les associations homosexuelles qui s'étaient portées parties civiles contre le député Christian Vanneste pour dénoncer les propos pour lesquels il a été blanchi mercredi par la Cour de cassation vont saisir la Cour européenne des droits de l'Homme.

    Le député avait été poursuivi pour avoir déclaré que l’homosexualité «était inférieure moralement à l’hétérosexualité», et avait ajouté: «Si on la poussait à l’universel, ce serait dangereux pour l’humanité. 

    SOS-Homophobie, Act-Up Paris et le Syndicat national des entreprises gays (Sneg) "m'ont mandatée pour saisir la CEDH contre cet arrêt de la Cour de cassation", a confirmé l'avocate Caroline Mécary, contactée par le Figaro.fr. Cette saisit pourrait se faire «dans les quinze jours» a-t-elle précisé. «La CEDH a la possibilité de contecarrer la jurisprudence de la Cour de cassation, puisque les décisions de la CDEH prévalent sur la juridiction française» explique-t-elle. 

    Elle se dit confiante : «je pense que la Cour européenne peut avoir une analyse complètement inverse de celle de la Cour de cassation. Car pour elle, "au niveau européen, les juges sont plus sensibles que les juges français aux discriminations, en particulier celle de l’homophobie". "La Halde, (Haute autorité de lutte contre les discriminations, ndlr), résulte d’ailleurs d’une transposition d’une directive européenne", rappelle-t-elle. 

    L’avocate fustige une décision de la Cour de cassation rendue "rapidement", "alors que les deux précédentes juridictions , qui avait considéré qu’il s’agissait de propos injurieux, le TGI de Lille et la Cour d ’appel de Douai, l’avait rendu après 6 heures de débats et après avoir écouté de nombreux témoins", soulignent-elle. 

    Cette décision «va largement au delà des discriminations homosexuelles», ajoute l’avocate. «C’est un blanc-seing donné à un Jean-Marie Le Pen qui voudrait affirmer que les Juifs sont inférieurs moralement aux catholiques».  «La Cour n’a sans doute pas mesuré à quel point sa décision concernait la société tout entière et pas que les homosexuels", poursuit-elle. "Elle touche tous ceux qui présentent une différence qui leur a valu d’être stigmatisés comme les femmes, les juifs, les noirs, les handicapés". 

    Carolyne Mecary avait précédemment obtenu de la CEDH la condamnation de la France pour discrimination à l’encontre d’une homosexuelle, qui s’était vu refusé le droit à adopter en tant que célibataire.

    Le Figaro - 13.11.08

  • Entretien du président Medvedev avec le Figaro: main tendue à Obama

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    Entretien à Gorki

    ENTRETIEN EXCLUSIF - Le chef de l'État russe est prêt à abandonner sa décision de déployer des armes nucléaires à Kaliningrad si le nouveau président américain renonce à implanter en Pologne un bouclier antimissile.

    LE FIGARO. - M. le Président, vous accordez au Figaro votre première interview à la presse étrangère depuis l'élection de Barack Obama à la présidence des États-Unis. Vous avez menacé de déployer des missiles à Kaliningrad. N'était-ce pas placer vos relations avec le nouveau président américain sur un mode conflictuel ?
    Dmitri MEDVEDEV. - Je tiens à dire que mon intervention du 5 novembre devant le Parlement n'est pas liée aux élections aux États-Unis ou à des événements internationaux particuliers. Il s'agit d'un message en premier lieu à usage interne. La décision de l'actuelle Administration américaine de déployer un système de défense antimissile sans avoir obtenu le consentement de l'Europe ni de ses partenaires de l'Otan est un vrai problème. Nous avons posé à plusieurs reprises des questions claires à nos partenaires américains : à quoi vous sert ce système ? Qui vise-t-il ? Sera-t-il efficace ? Nous n'avons pas reçu de réponse appropriée. Mieux, nous avons fait des propositions sur un système de sécurité globale, nous avons offert d'utiliser nos systèmes radar ainsi que les systèmes de nos proches alliés comme l'Azerbaïdjan, sans être entendus. Nous ne pouvons pas ne pas réagir au déploiement unilatéral des missiles et des radars.

    Mais nous sommes prêts à abandonner cette décision de déployer des missiles à Kaliningrad si la nouvelle Administration américaine, après avoir analysé l'utilité réelle de système pour répondre à des «États voyous», décide d'abandonner son système antimissile. La première réaction des États-Unis montre que la nouvelle Administration réfléchit là-dessus. Nous sommes prêts à négocier sur une «option zéro». Nous sommes prêts à réfléchir à un système de sécurité globale avec les États-Unis, les pays de l'Union européenne et la Fédération de Russie.

    Quant à mes relations personnelles avec le président élu Barack Obama, je peux dire que j'ai eu un bon entretien au téléphone avec lui. Nous espérons bien créer des relations franches et honnêtes et résoudre avec la nouvelle Administration américaine les problèmes que nous n'avons pas réussi à régler avec l'Administration actuelle.

    Le nouveau président américain bénéficie d'un très grand capital de confiance. Il a été élu dans une période très compliquée et je lui souhaite beaucoup de chance dans l'exercice de ses fonctions.

    Aurez-vous l'occasion de rencontrer Barack Obama en marge de la réunion du G20 ce week-end à Washington ?
    C'est une question de cuisine interne américaine. Aux Américains de décider de l'opportunité pour le président élu de participer à la réunion. En tout cas, nous nous sommes mis d'accord pour nous rencontrer sans tarder.

    Demain, vous serez à Nice pour un sommet Russie-Union européenne. Certains pays membres sont toujours préoccupés par le maintien d'effectifs militaires russes en Ossétie du Sud et en Abkhazie plus importants qu'avant le 7 août. Allez-vous réduire ces effectifs ?
    Aucun texte, y compris notre accord avec le président Sarkozy, ne réglemente nos contingents militaires. Lorsqu'il s'agissait de débloquer la situation, nous parlions du retrait de nos forces de maintien de la paix. Mais cette étape est terminée. À présent, les effectifs et la localisation des bases militaires sont définis par les accords de coopération bilatéraux signés par la Russie avec ces deux pays, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud. Cela dans le but de préserver la vie des habitants et d'éviter une catastrophe humanitaire. Ce qui justifie un certain effectif.

    L'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud est-elle irréversible ?
    Notre décision de reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie est irréversible. Du point de vue du droit international, ces deux entités existent.

    Le président Sarkozy a convaincu ses partenaires européens de reprendre les négociations pour établir un partenariat stratégique entre l'UE et la Russie. Qu'en attendez-vous ?
    Je voudrais rendre hommage aux efforts du président Sarkozy pour renforcer les relations entre l'UE et la Russie dans tous les domaines. Nous avons besoin des investissements réciproques. L'Europe est le plus grand consommateur de l'énergie russe, nous sommes de grands acheteurs des technologies et produits européens. Rien qu'avec la France, nos échanges s'élèvent à 16 milliards de dollars par an et progressent. Nous avons besoin de fondations solides à nos relations, c'est l'objet de ce nouvel accord. La Russie a été, demeure, et restera une partie intégrante de l'Europe. Notre intérêt est d'avoir des relations aussi étroites que possible.

    Vous participez ce week-end au sommet de Washington sur la crise. Arrivez-vous à Washington avec des propositions précises ?
    Non seulement je vais arriver avec des propositions mais je les ai déjà envoyées au président Sarkozy, au premier ministre Berlusconi, à la chancelière Merkel, au premier ministre Brown. Ce n'est pas un secret, nous partageons la même vision de la genèse et de la nature de la crise. Nous devons trouver des solutions pour stabiliser durablement le système financier et le réformer. Comment minimiser les dégâts de la crise actuelle ? Comment éviter la répétition d'une telle crise ? Nous devons trouver les réponses à ces deux questions clés.

    La nouvelle architecture financière mondiale doit être en premier lieu plus transparente, plus prévisible. Il faut jeter les bases d'un nouveau Bretton Woods qui comprendra de nouvelles institutions internationales de crédit, un nouveau système de comptabilité, un nouveau système d'assurance du risque. Nous avons proposé l'idée d'un système d'alerte préalable des risques, qui doit être repris à leur compte par tous les pays.

    La Russie n'est pas à l'abri de la récession économique mondiale. Êtes-vous prêts à un plan massif de relance comparable par exemple à celui qui a été annoncé par la Chine ?
    C'est un défi majeur. Tous les dirigeants du pays sont prioritairement chargés de minimiser les conséquences de cette crise globale. Nous avons déjà adopté une série de mesures importantes, notamment dans le secteur bancaire dont nous avons augmenté les liquidités, et dans le secteur productif. Nous continuons de suivre la situation très attentivement, ainsi que les décisions de nos partenaires européens et chinois. Cependant, bien qu'il s'agisse d'une crise mondiale, il n'y a pas de recette universelle, et chaque économie est différente.

    Pourriez-vous être amenés à nationaliser les banques, dès lors qu'une partie de l'argent que vous injectez part à l'étranger ?
    Il y a effectivement une fuite de capitaux à l'étranger. Pour autant, la nationalisation n'est pas la solution. Il faut sauvegarder les banques clés du système, celles qui assurent la circulation financière dans le pays. Il faut également protéger l'épargne des citoyens qui est garantie par l'État. Si nécessaire, nous pouvons prendre des mesures telles que des prises de participation par l'État, comme cela a été fait avec succès aux États-Unis ou en Grande-Bretagne. Mais même si une partie du capital des banques est transférée à l'État, cela doit être provisoire. Ces actions seront revendues sur le marché. J'ai dit dans mon message au Parlement que nous n'avons pas besoin d'une économie étatisée. Nous avons besoin d'une économie efficace, d'une économie de marché fondée sur la propriété privée.

    La forte baisse du prix du pétrole va peser lourdement sur le budget de la Russie. Imaginez-vous que le pétrole puisse remonter rapidement ?
    Les baisses considérables des cours comme les hausses spéculatives déstabilisent la situation. Bien sûr, nous ne pouvons nous réjouir quand les prix plongent en deçà d'un seuil jugé raisonnable par tous les pays producteurs de pétrole. Mais notre budget est bien protégé contre cette baisse grâce à notre fonds de réserve qui permet de maintenir les dépenses budgétaires sociales et économiques. À long terme, je suis sûr que la tendance du prix du pétrole sera orientée à la hausse. Dans l'immédiat, personne n'est capable de le dire. La science économique en est réduite à être transformée en art.

    Le Figaro - 13.11.08

  • Les saboteurs du rail: l'ADN parlera - Eventuelles complicités avec des cheminots

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    A Tarnac, en Corrèze

    La garde à vue des dix personnes soupçonnées d'avoir saboté les caténaires de a SNCF a été prolongée de 24 heures jeudi matin. Mené par un fils de cadre supérieur, le groupuscule suspecté, en lien avec la gauche radicale européenne, était surveillé depuis onze mois.

    L'interrogatoire des saboteurs présumés de la SNCF a été prolongé de 24 heures jeudi matin. Neuf personnes sont en garde à vue dans les locaux de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), à Levallois (Hauts-de-Seine) et une dixième personne interpellée à Baccarat (Meurthe-et-Moselle) et mère d'une des gardées à vue, est en garde à vue à Nancy. Leurs gardes à vue peuvent être prolongées une dernière fois vendredi matin. Ces personnes se sont jusqu'à maintenant montrées «peu disertes», selon une source judiciaire.

    Qui est le mystérieux «cerveau» du groupuscule d'ultragauche ? Présenté comme le «principal mis en cause» dans la campagne de sabotages ayant visé la SNCF, Julien Coupat n'a rien de la caricature du squatter alternatif ou du marginal hirsute. Au contraire, cet ultra de 34 ans aurait pu avoir une vie sociale parfaitement intégrée s'il n'en vomissait pas les règles. Se réclamant de l'héritage d'Action directe, des Brigades rouges italiennes et d'un esprit libertaire post-soixante-huitard assez paranoïaque, ce fils de cadre supérieur a confortablement grandi à Paris où il a suivi ses études jusqu'à intégrer l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Fasciné par le romantisme de la clandestinité, le jeune intellectuel, taiseux au téléphone, vivotait reclus dans une ferme communautaire de Tarnac (Corrèze). Un mode de vie altermondialiste, qu'il mettait volontiers entre parenthèses lorsqu'il revenait sur Paris. Il y dispose d'un coquet appartement dans le XXe arrondissement, qu'il partage avec sa compagne, Yldune. Âgée de 26 ans, cette dernière y a été interpellée lors du coup de filet. Le petit-bourgeois en rupture de ban - mais roulant en Mercedes - est connu pour violences et dégradations.

    Depuis combien de temps le groupe était-il surveillé ?

    Depuis au moins onze mois pour son noyau dur, sinon plus : Julien Coupat et au moins un de ses «compagnons de lutte» ont été repérés à New York dès la fin janvier 2008, lors d'une manifestation violente contre un centre de recrutement de l'armée à Times Square. Le FBI avait alors demandé des renseignements à ses homologues français. Un mois plus tard, alors que le même bâtiment était la cible d'un attentat, trois inconnus avaient pris la fuite lors d'un contrôle à la frontière canadienne en abandonnant sur place des papiers d'identité français. Les services de renseignement étaient remontés sur des «activistes en lien avec l'extrême gauche allemande et divers réseaux européens». Comme en témoigne le ballet de voitures immatriculées de toute la France et de l'étranger décrit par les riverains de la ferme corrézienne, les «anarcho autonomes» disposaient de «relais» à l'extérieur du pays.

    Lors de leur coup de filet, les policiers ont interpellé Benjamin Rouzot, un Franco-Belge de 30 ans qui avait quitté le royaume en 1984, un autre suspect né en Belgique ainsi qu'une femme originaire de Suisse. La présence du groupuscule aurait été remarquée en marge de sommets internationaux, comme les récents G8 organisés en Allemagne et en Grèce. Ils ont été vus aussi lors des manifestations anti-CPE en 2006, des mouvements lycéens de décembre 2007 ou, plus récemment, des défilés contre le fichier de police Edvige.

    Les perquisitions ont-elles été fructueuses ? Policiers et magistrats restent discrets sur le degré d'implication des suspects tant que les gardes à vue menées par la sous-direction antiterroriste (SDAT) ne sont pas achevées. Les enquêteurs ont cependant retrouvé en perquisition à Paris, à Tarnac ou vers Nancy du matériel d'alpinisme susceptible de permettre de grimper jusqu'aux caténaires, des cylindres de fer forgé ou encore un manuel sur le «comportement à adopter lors d'une garde à vue». Aucun indice matériel n'autorisait cependant mercredi de les rattacher directement aux sabotages. Diverses comparaisons génétiques sont en cours avec l'échantillon d'ADN recueilli par les gendarmes lors d'un sabotage. Elles décideront du sort des suspects.

    Le groupuscule aurait-il pu être démantelé plus tôt ? Les policiers n'avaient aucun motif pour appréhender le groupe. Pourtant, dans la nuit du 7 au 8 novembre, ils avaient pris en filature Julien et sa compagne alors en «repérage» le long des voies de chemins de fer, du côté de Dhuisy, en Seine-et-Marne. Pour une obscure raison, le couple avait réussi à se volatiliser. Quatre actes de sabotage ont été découverts le lendemain, dont un à Coulombs-en-Valois, commune vers laquelle les «anarcho-autonomes» se seraient volatilisés quelques heures auparavant.

    Ont-ils bénéficié d'une complicité éventuelle avec des cheminots ou des relais syndicaux ?Les enquêteurs n'ont laissé filtrer aucun élément permettant de l'affirmer. Les gardes à vue devraient permettre de déterminer s'ils ont pu accomplir ce travail de spécialistes sur des installations où courent 25 000 volts alors qu'aucun cheminot ne figure parmi les gardés à vue. A priori, ces derniers sont censés être peu loquaces face aux policiers, assimilés à des représentants de l'«État impérialiste et bourgeois». Mais les langues peuvent parfois se délier au terme d'une garde à vue de 96 heures, surtout quand des suspects d'à peine 25 ans sont sur le gril.

    Le Figaro - 13.11.08

  • ISLAM... Hors de France!

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    Coran turc

    Après avoir accouché en cachette, la jeune femme de 20 ans s'était débarrassé de l'enfant, de peur d'être mise au ban de sa famille musulmane pratiquante.

    La jeune femme frêle est tombée dans les bras de ses deux soeurs après l'énoncé du verdict. Helam Righi, qui avait reconnu avoir tué son nouveau-né de peur d'être mise au ban de sa famille musulmane pratiquante, a été condamnée jeudi à 4 ans de prison avec sursis par la cour d'assises du Val-d'Oise. Elle évite l'emprisonnement qu'elle redoutait.

    La peine est assortie d'une mise à l'épreuve avec obligation d'exercer une profession et de se soumettre à un traitement médical. Elle correspond aux réquisitions de l'avocat général qui avait en outre demandé le suivi d'une formation citoyenne.

    L'accusée comparaissait libre depuis mercredi devant la cour d'assises du Val-d'Oise pour meurtre de mineur de moins de 15 ans. Elle encourait la réclusion à perpétuité.

     

    Le 13 septembre 2005, Helam Righi, qui ne pensait pas être enceinte malgré «quelques doutes», a accouché en cachette dans les toilettes du domicile familial de Persan dans le Val d'Oise. Agée de 20 ans, non mariée, elle a ensuite jeté sa petite fille par la fenêtre du troisième étage de peur d'avoir à révéler qu'elle n'était plus vierge.

    «La peine d'Helam a déjà commencé par la découverte des faits, par la honte, par la réaction de sa famille. Je ne compte pas accentuer cette peine mais un enfant est bien mort par son action», avait déclaré l'avocat général pour expliquer ses réquisitions.

    L'avocat de la défense, Nicolas Fondaneche, avait demandé à la cour de ne pas envoyer sa cliente en prison. «Ce serait un non-sens, une injustice» au vu «de ses souffrances, de sa solitude et de son désespoir», avait-il dit. Il avait aussi ouvert la voie à un acquittement. «Helam a-t-elle donné la mort à son enfant ? Oui, c'est elle. Mais était-ce volontaire ?», avait-il demandé. Selon lui, Helam était «écrasée» par les règles strictes de sa famille comme l'interdiction de fréquenter des garçons avant le mariage.

    L'avocat général avait lui même insisté sur la «chape de plomb» qui couvrait cette famille composée de trois filles et des trois fils, l'empêchant de voir la «réalité» en face. La jeune femme a dit «regretter» son geste. «Mes deux soeurs sont enceintes, elles me rappellent ce que je n'ai pas pu être. Pour l'instant, selon moi, je n'ai pas d'avenir. J'ai gâché ma vie. Je n'attends plus rien de mes parents. Maman, elle ne comprendra jamais», avait-elle ajouté.

    Jeudi, avant de se retirer pour délibérer, la cour avait condamné le père de l'enfant tué à 300 euros d'amende pour ne s'être pas présenté au procès où il devait être entendu comme témoin.

     

  • ISLAM... Elle jette son nouveau-né par la fenêtre

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    La jeune femme qui a reconnu avoir tué son nouveau-né de peur d'être mise au ban de sa famille musulmane pratiquante, Helam Righi, a été condamnée jeudi à 4 ans de prison avec sursis par la cour d'assises du Val-d'Oise, évitant l'emprisonnement qu'elle redoutait.

    La peine est assortie d'une mise à l'épreuve avec obligation d'exercer une profession et de se soumettre à un traitement médical. Elle correspond aux réquisitions de l'avocat général qui avait en outre demandé le suivi d'une formation citoyenne.

    L'accusée qui comparaissait libre depuis mercredi devant la cour d'assises du Val-d'Oise pour meurtre de mineur de moins de 15 ans, encourait la réclusion à perpétuité.

    La jeune femme frêle, qui n'avait jamais fait de prison depuis les faits, est tombée dans les bras de ses deux soeurs après l'énoncé du verdict.

    Le 13 septembre 2005, Helam Righi, qui ne pensait pas être enceinte malgré "quelques doutes", a accouché en cachette dans les toilettes du domicile familial de Persan. Agée de 20 ans, non mariée, elle a ensuite jeté son bébé par la fenêtre de peur d'avoir à révéler qu'elle n'était plus vierge.

    "La peine d'Helam a déjà commencé par la découverte des faits, par la honte, par la réaction de sa famille. Je ne compte pas accentuer cette peine mais un enfant est bien mort par son action", avait déclaré l'avocat général pour expliquer ses réquisitions.

    L'avocat de la défense, Nicolas Fondaneche, avait demandé à la cour de ne pas envoyer sa cliente en prison. "Ce serait un non-sens, une injustice" au vu "de ses souffrances, de sa solitude et de son désespoir", avait-il dit.

    Il avait aussi ouvert la voie à un acquittement. "Helam a-t-elle donné la mort à son enfant ? Oui, c'est elle. Mais était-ce volontaire ?", avait-il demandé. Selon lui, Helam était "écrasée" par les règles strictes de sa famille comme l'interdiction de fréquenter des garçons avant le mariage.

    L'avocat général avait lui même insisté sur la "chape de plomb" qui couvrait cette famille composée de trois filles et des trois fils, l'empêchant de voir la "réalité" en face. "Ce n'est pas des principes religieux qu'on juge, c'est leur interprétation", a-t-il dit.

    Plus tôt, Helam Righi était revenue sur les circonstances précises de son accouchement en cachette dans les toilettes de l'appartement familial, à quelques mètres de l'endroit où se trouvaient son père et son frère.

    Selon elle, l'accouchement a duré cinq minutes et le bébé n'a ni crié, ni pleuré, ni bougé. Selon le rapport du médecin légiste, il a pourtant respiré. "L'avez-vous regardé une fois ?", lui a demandé le président de la cour, Pierre Vallée. "Très rapidement au moment où il est sorti", avait-elle répondu.

    Après cet accouchement "sans mal" Helam Righi s'est rendue dans la cuisine où elle a jeté la petite fille par la fenêtre du troisième étage. Elle a dit "regretter" son geste: "Je me dis qu'elle n'avait rien demandé à personne".

    "Mes deux soeurs sont enceintes, elles me rappellent ce que je n'ai pas pu être. Pour l'instant, selon moi, je n'ai pas d'avenir. J'ai gâché ma vie. Je n'attends plus rien de mes parents. Maman, elle ne comprendra jamais", avait-elle ajouté.

    Jeudi, avant de se retirer pour délibérer, la cour avait condamné le père de l'enfant tué à 300 euros d'amende pour ne s'être pas présenté au procès où il devait être entendu comme témoin.

    AFP. 13.11.08

  • Antoine: une décharge fouillée près d'Issoire

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    Dans le cadre de l'enquête sur la disparition d'Antoine, 6 ans et demi, des fouilles sont en cours ce jeudi dans une décharge située à Saint-Diéry, dans le Puy-de-Dôme, selon LCI.

    Le garçonnet est recherché, sans succès, depuis le 11 septembre dernier, date à laquelle sa mère a signalé sa disparition.

    D'après une source judiciaire, il s'agit de vérifier, à l'aide de chiens renifleurs,  l'éventuelle présence d'un corps dans cette décharge de la région d'Issoire.

    Selon un responsable de l'enquête, cette fouille « n'est pas liée à des éléments nouveaux. »

    Il s’agirait en fait, de « fermer une porte » en s’assurant que le corps de la petite victime ne se trouve pas dans ce lieu « où sont reçus les déchets d’Issoire et de sa région. »

    Le Post - 13.11.08

    Cette affaire devient insoutenable...

     

  • Tête-de-choco et bonbons tête-de-nègre Haribo

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    Il ne faut plus demander des "têtes-de-nègre", mais des "têtes-de-choco"...
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  • VIDEO Christian Vanneste

    http://www.dailymotion.com/video/x2aiy5_christian-vanneste

    "L'homosexualité est dangereuse et inférieure à l'hétérosexualité": cette phrase prononcée en 2005 par le député UMP Christian Vanneste lui avait valu une condamnation de 3.000 euros en janvier 2006. Condamnation confirmée en janvier 2007 par la cour d'Appel de Douai.

    Mais ce mercredi, changement de cap : la cour de cassation a blanchi le député du Nord. Elle estime que ces propos ne sont pas injurieux envers la communauté homosexuelle. Christian Vanneste n'a pas dépassé les limites de la liberté d'expression selon la justice.

    La Cour de cassation annule du même coup les condamnations de Christian Vanneste.

    Le député avait prononcé cette phrase au cours d'interviews publiées début 2005 dans la presse lilloise. Il avait également dit : "L'homosexualité est une menace pour la survie de l'humanité", phrase pour laquelle Christian Vanneste n'était pas jugé.

    Jean-Luc Romero, conseiller régional d'Ile-de-France UMP, et homosexuel - Aujourd'hui autrement, qui avait notamment témoigné au procès, estime sur 20 minutes que  que "C’est de la folie. Christian Vanneste ne va plus se sentir. Ça veut dire qu’on peut proférer des insultes homophobes en toute tranquillité. Pour moi, c’est un coup sur la tête. Je suis sidéré!". 

    Le Post - 12.11.08

     

     

  • Mutineries de 1917: Roger Holeindre répond à Sarközy

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    Roger Holeindre est né le 21 mars 1929 en Corse

    La commémoration du 90e anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918, a, une fois de plus, permis à M. le Président de la République de jongler dangereusement avec l’histoire de France.
    En effet, cette date fête une victoire, quel que soit le prix dont elle fut payée.
    Il aurait donc été plus honorable qu’en ce jour soit saluée la mémoire de tous ceux qui ont tenu jusqu’au bout.


    Les soldats du Cercle National des Combattants sont les tous premiers à comprendre combien ces terribles combats furent meurtriers. Mais, grâce à ceux qui ont tenu, nous avons gagné !


    Il est regrettable que des soldats aient été contraints de fusiller des hommes qui, la veille encore, étaient leurs frères d’arme.
    Mais il est honteux de falsifier une nouvelle fois l’histoire. Si les émeutiers avaient gagné, ils auraient pu continuer, comme ils l’ont fait, à tuer et à pendre des gendarmes qui, eux non plus, n’étaient pas des lâches.


    Ils auraient pu, comme ils commençaient à le faire, saisir des trains et foncer sur Paris. Si tout n’avait pas été stoppé net, cela se serait passé comme sur le front russe, où les Bolcheviks, en trahissant leur pays, permirent la victoire de l’Allemagne sur ce front La réussite des mutins, c’était la marche sur la capitale de notre armée révoltée, suivie par les armées allemandes invaincues alors. C’était, en un mot comme en cent, le désastre total, la guerre civile, et l’asservissement de la France.


    Après l’affaire Guy Môquet, qui fait déjà tache sur la réalité de la trahison communiste en 1940, cette réhabilitation de ceux qui n’étaient peut-être pas des lâches… mais qui ont failli et qui ont retourné leurs armes contre leur patrie, n’est pas à l’honneur du pays.


    M. le Président de la République doit cesser de caviarder notre histoire, même pour complaire à son épouse et à ses amis de la gauche caviar, sinon il faut qu’il nous explique très rapidement comment il compte continuer à envoyer au combat de jeunes soldats dont, avec juste raison, il exige l’obéissance aveugle aux ordres de leurs chefs légitimes qui, sur le terrain, tiennent leurs pouvoirs de lui.

     

    Roger HOLEINDRE
    Président du Cercle National des Combattants
    Premier Vice-président du Front National
    Ancien député FN – Conseiller régional d’Ile de France
    Médaillé militaire - cinq citations – 2 fois blessé
    Classé parmi les plus jeunes résistants de France

    www.fnsevran.com
              www.fnsevran.fr.st

    Mèl : fnsevran@free.fr

    Source nations presse info - 12.11.08

  • Le changement: les vieux vont pouvoir travailler pour les jeunes!

    Après avoir travaillé le dimanche, les Français travailleront jusqu'à 70 ans! (s'ils le veulent, bien sûr...)

    Ils se reposeront au cimetière!

    La possibilité de travailler jusqu'à 70 ans "met fin à une absurdité" sans remettre en cause le "droit" de partir en retraite à 60 ans, a assuré mercredi le ministre du Travail Xavier Bertrand, se disant aussi "confiant" sur une issue des discussions sur la pénibilité du travail.

    "On met fin à une absurdité parce que, dans certaines entreprises, on estimait qu'à 65 ans vous étiez trop vieux et, quel que soit l'âge de début de votre activité, on pouvait vous mettre dehors", a déclaré le ministre sur Canal+.

    Près de deux tiers des Français estiment que le recul de 65 à 70 ans de l'âge jusqu'auquel un salarié peut refuser d'être mis à la retraite d'office est "plutôt une mauvaise chose", selon un sondage CSA publié lundi dans le Parisien/Aujourd'hui en France.

    Le Sénat doit examiner à partir de mercredi dans le cadre du PLFSS (projet de loi de financement de la sécurité sociale) un amendement "permettant aux salariés qui le souhaiteraient de travailler jusqu'à 70 ans". L'âge de mise à la retraite d'office est actuellement fixé à 65 ans.

     Interrogé sur ce sondage, M. Bertrand a répondu: "Tel que c'est présenté, quand on dit retraite à 70 ans, moi aussi spontanément, je ne suis pas pour la retraite à 70 ans. Il faut bien montrer que ceux qui veulent partir à 60 ans, l'âge légal, le peuvent".

    "La retraite à 60 ans, c'est un droit, mais il y a un choix qui correspond à du bon sens. Pourquoi on vous fait sortir de l'entreprise d'office à 65 ans? Vous êtes encore jeune, vous avez un crédit à rembourser, des enfants qui font des études, vous voulez continuer et on vous dit vous sortez !", a-t-il ajouté.

    "Pour certains, qui ont le sentiment d'être cassés physiquement avant 60 ans, il faut pouvoir trouver des solutions", a jugé M. Bertrand, "confiant de faire aboutir enfin les discussions sur la pénibilité" au travail.

    "Pendant trois ans, les partenaires sociaux n'ont pas pu se mettre d'accord. J'ai repris ce dossier et je vois les partenaires sociaux toutes les semaines. Au final, il faudra bien prendre en compte la différence d'espérance de vie entre un cadre supérieur et un ouvrier", a-t-il dit.

    AFP.12.11.08

     

  • Une famille palestinienne expulsée de sa maison où elle vivait depuis 52 ans!

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    Des soldats israéliens empêchent des Palestiniens de s'approcher de la maison des expulsés. 
    Jérusalem-est - 9 novembre 2008

    Israël a expulsé dimanche de son domicile de Jérusalem-est la famille al-Kurd, des réfugiés devenus le symbole du combat palestinien contre la colonisation juive dans cette partie de la Ville sainte.

    L'expulsion a mis fin à une bataille de plusieurs mois de la famille, qui avait reçu le soutien de plusieurs diplomates étrangers. La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice avait protesté en juillet auprès du gouvernement israélien.

    Mi-juillet, la Cour suprême israélienne a tranché en faveur de colons israéliens qui exigeaient l'expulsion de cette famille, vivant dans une maison du quartier arabe de Cheikh Jarrah depuis 52 ans.

    La police israélienne, qui a bouclé entièrement le quartier, "est arrivée à 03H30 (01H30 GMT). Ils ont pénétré dans la maison en brisant la porte et nous ont expulsés de force, sans aucune humanité", a affirmé à l'AFP Fawzia al-Kurd, qui a trouvé refuge chez des voisins.

    "Les colons occupent notre maison et maintenant on les entend faire la fête", a-t-elle ajouté. "J'en appelle au roi Abdallah II de Jordanie, au secrétaire général de l'ONU (Ban Ki-moon) pour qu'ils nous viennent en aide et nous apportent une protection", a-t-elle encore dit.

    "La police a évacué cette maison selon une décision de justice émise il y a plusieurs mois. Nous avons interpellé sept touristes, en fait des militants étrangers présents, pour les interroger", a précisé Micky Rosenfeld, le porte-parole de la police.

    International Solidarity Movement, une organisation pro-palestinienne, a confirmé que sept de ses membres, qui dormaient dans la cour de la maison pour essayer d'empêcher une expulsion, avaient été interpellés.

    M. Rosenfeld a souligné que l'évacuation s'était faite dans le calme et "n'avait aucun rapport avec les élections municipales" en Israël, qui se tiendront mardi.

    Venu à Cheikh Jarrah, le directeur du bureau du président palestinien Mahmoud Abbas, Rafik al-Husseini, a condamné une expulsion "inhumaine et inacceptable en violation de toutes les lois et de la convention de Genève".

    "C'est du racisme en puissance. Le peuple américain a élu un président noir et je pense que c'est aussi un message à Israël: l'apartheid sera vaincu, nous le combattrons par tous les moyens", a-t-il ajouté, appelant la communauté internationale à agir.

    "Ce problème n'est pas juridique mais politique. Il s'agit d'expulser les Palestiniens de Cheikh Jarrah pour les remplacer par des colons, c'est une escalade avant les municipales", a indiqué sur les lieux Hatem Abdelkader, le conseiller pour Jérusalem du Premier ministre palestinien Salam Fayyad.

    Réfugiés à Jérusalem-est après la création d'Israël en 1948, les al-Kurd, à l'image d'autres familles, avaient emménagé huit ans plus tard dans leur maison construite par l'Unrwa, l'Agence de l'ONU pour les réfugiés, sur des terres administrées à l'époque par la Jordanie.

    Après la guerre de 1967, qui a vu la conquête de Jérusalem-est par l'Etat hébreu, des organismes juifs étaient parvenus à faire enregistrer à leur nom près de trois hectares de terres à Cheikh Jarrah, sur la base d'un document ottoman datant de la fin du XIXe siècle. Ce document a été présenté comme un faux par la famille al-Kurd.

    L'affaire avait rebondi il y a une dizaine d'années lorsqu'une association de colons, "Nachlat Shimon", avait racheté les "titres de propriété" et installé dix familles juives dans le quartier.

    AFP. 12.11.08

  • Les "ultragauche" saboteurs avaient déjà été signalés aux autorités françaises par le FBI!

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    New York - Centre de recrutement militaire - cible d'un attentat à la grenade le 6 mars 2008

     L’affaire des présumés saboteurs des lignes du TGV prend une curieuse coloration transatlantique. L’enquête préliminaire ouverte le 16 avril par le parquet de Paris sur le groupuscule anarchiste aurait notamment démarré… sur la base de renseignements du FBI adressés aux autorités françaises.

    Julien Coupat, présenté par les enquêteurs comme la tête pensante de ce groupuscule, a effectué en compagnie de sa petite amie Yildune, un voyage en Amérique du Nord, entamé au Canada et poursuivi aux Etats-Unis après un franchissement clandestin de la frontière.

    Le couple laisse des traces de ce voyage : un sac à dos abandonné côté canadien avec, à l’intérieur, des documents en anglais liés à des groupes anarchistes, des photographies d’un centre de recrutement des forces armées américaines situé à Times Square, à New York. Le FBI signale également que ces jeunes gens ont participé à des réunions d’anarchistes à New York.
     
    Deux mois plus tard, le 6 mars 2008, ce même centre de recrutement new-yorkais, objet de la curiosité des deux Français, est la cible d’un attentat à la grenade qui n’a fait aucune victime. Pour l’heure, aucun lien n’a été établi entre le couple de Français et la destruction de cet établissement. Une certitude : Julien Coupat n'était pas aux Etats-Unis durant ce mois de mars 2008.

    ndb: MAM peut se pavaner! Elle n'a pas agi alors qu'elle savait! Mais on s'occupait alors de Marina Petrella, ex-terroriste des Brigades rouges... 

    Coupat: patronyme occitan signifiant "coupé" ou "châtré"- sobriquet ironique

     

    leparisien.fr -12.11.08

  • Nomination d'un préfet issu de l'immigration africaine

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    Le Franco-Camerounais Pierre N'Gahane

    Pierre N'Gahane, d'origine camerounaise, a été nommé préfet de Alpes-de-Haute-Provence mercredi en Conseil des ministres, a indiqué à la presse la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie.

    Agé de 44 ans et père de deux enfants, il est arrivé en France à 20 ans. Il résume son parcours d'une formule : «La réussite, c’est un peu de grâce et beaucoup de travail». La fonction de préfet "pour l'égalité des chances" avait été créée au lendemain de l'embrasement des banlieues, en novembre 2005, dans le but d'améliorer l’intégration des populations immigrées et les conditions de vie dans les quartiers dits «sensibles». 

    "Ce n'est naturellement pas le premier préfet noir que nous avons, mais c'est sans doute le premier préfet d'origine étrangère, les autres étant d'origine antillaise et donc français depuis Louis XIV", a dit le numéro un de l'UMP Patrick Devedjian, interrogé sur cette nomination, lors de l'émission Questions d'info (LCP-France Info-AFP).

    Le ministère de l'Intérieur a également indiqué qu'il y avait eu des préfets antillais.

    Comme on demandait, à la sortie du Conseil, à Mme Alliot-Marie si cette nomination était suscitée par l'effet Barack Obama, la ministre a répondu: "c'est simplement la reconnaissance des qualités d'un homme qui exerçait déjà les fonctions de préfet".

    M. N'Gahane est en effet préfet "à l'égalité des chances" dans les Bouches-du-Rhône.

    "Je ne pense pas que Nicolas Sarközy" ait compté sur "un quelconque effet en quoi que ce soit et de quiconque pour pouvoir faire ces actions volontaristes pour que l'élite, pour que la France d'en haut ressemble à la France d'en bas", a pour sa part déclaré Rachida Dati, interrogée sur cette nomination.

    "C'est une politique volontariste d'intégrer une population qui au départ de la vie a plus de difficultés, c'est d'aider beaucoup plus ceux qui ont beaucoup moins au départ. Regardez son gouvernement, je crois qu'on semble l'oublier. Peut-être qu'Obama s'est inspiré du gouvernement français", a encore assuré la garde des Sceaux.

  • SNCF Actes de terrorisme d'une nébuleuse d'extrême-gauche

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    Coup de filet à Tarnac (Corrèze) le 11 novembre 2008

    Après le coup de filet opéré mardi à l'aube dans la mouvance "ultra gauche" et des perquisitions présentées comme fructueuses, les policiers enquêtant sur le sabotage de caténaires SNCF tentent de confondre les dix personnes dont la garde à vue se poursuit mercredi.

    Les dix activistes présumés de la mouvance "ultra-gauche" étaient toujours interrogés mercredi, dont six femmes, interpellés mardi dans le cadre de ces actes de malveillance ayant gravement affecté le trafic SNCF samedi, notamment sur la ligne Paris-Lille (TGV, Thalys, Eurostar) où 150 trains avaient été retardés.

    Neuf, dont cinq femmes, sont en garde à vue dans les locaux de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), à Levallois (Hauts-de-Seine), la dixième, une femme de 64 ans, à Nancy. Ces gardes à vue peuvent durer jusqu'à 96 heures s'agissant d'un dossier de terrorisme.

    La surveillance de ce groupe s'était déjà resserrée la semaine dernière à l'occasion du passage d'un "train Castor" transportant des déchets nucléaires de Cherbourg à Strasbourg. Police et gendarmerie avaient mis en place plusieurs dispositifs de contrôles pour prévenir toute tentative visant à bloquer le convoi.

    C'est dans ce cadre que les policiers de la DCRI et de la SDAT (sous-direction antiterroriste, de la direction centrale de la police judiciaire), ont notamment procédé à la filature du chef du groupe, un homme de 34 ans, Julien C.  et de son amie, Ydun . Ils ont ainsi pu les voir en Seine-et-Marne, dans la nuit de vendredi à samedi, aux abords d'une ligne TGV, descendre de leur véhicule et observer les lieux, avant de repartir.

    Presque dans le même temps, "au petit matin de samedi", selon une source proche du dossier, les gendarmes ont effectué une série de contrôles routiers en Meurthe-et-Moselle. Parmi les personnes contrôlées "à proximité de l'endroit où le 26 octobre un dispositif semblable à ceux utilisés pour les sabotages avait été découvert sur une caténaire", selon la même source, figurent trois des dix interpellées de mardi matin.

    Ces personnes, des Français, dont un né en Belgique et une femme née en Suisse, ainsi qu'un Franco-Belge, ont été arrêtées mardi à la faveur d'une opération ayant mobilisé 150 policiers et un escadron de gendarmerie, conduites dans la Meuse, à Paris (20e), Rouen, Baccarat (Meuse) et à Tarnac (Corrèze), où le chef de file présumé du groupe vivait dans une communauté libertaire.

    Parallèlement, des perquisitions se sont révélées fructueuses, donnant du grain à moudre aux enquêteurs dans les interrogatoires.

    Selon une source proche de l'enquête, les policiers de la Sous-direction anti-terroriste (SDAT) de la Police judiciaire ont retrouvé des documents consignant les heures de passage des trains, commune par commune, avec horaire de départ et d'arrivée dans les gares. Ils ont également mis la main sur du matériel d'escalade dont ils se demandent s'il n'aurait pas été utilisé par les "saboteurs" pour poser sur des caténaires ces fameux fers à béton, en forme de crochet doté d'un système de verrouillage afin de résister au premier choc et provoquer le maximum de dégâts possible.

    Autre trouvaille lors des perquisitions: un manuel contenant des indications sur le comportement à adopter lors d'une garde à vue pour résister au mieux à la pression des policiers.

    Aucun cheminot ne figure parmi les personnes arrêtées, avait souligné Michèle Alliot-Marie mardi, au grand soulagement du président de la SNCF, Guillaume Pepy, et des syndicats.

    Par ailleurs, une enquête a été ouverte, mercredi après qu'un train régional reliant Caen à Tours a dû s'arrêter après avoir heurté des plaques de béton posées sur la voie, près d'Alençon.

  • VIDEO Interview d'Edgar Mitchell - révélation ou manipulation?

    http://www.dailymotion.com/video/x7dcor_edgar-mitchell-la-revelation_news

    Le Dr. Edgar Mitchell est le 6ème astronaute à avoir marcher sur la Lune (mission Apollo 14 en 1971).

    Sous-titres français

     

     

     

  • Clip audio Europe n°1: "Il n'y a pas de nègres parmi mes ancêtres! "

    Fort de ces informations données sur Wikipédia, reprises par l'Alsace et par Le Parisien-Aujourd'hui en France , Laurent Ruquier s'amuse au téléphone à retourner sur le gril une vieille dame, Mme Gutknecht, pour finalement la traiter de raciste!

    "Selon les affirmations de Lynne Cheney à la télévision le 17 octobre 2007, Barack Obama aurait aussi une ancêtre commune avec le vice-président des États-Unis Dick Cheney : une Française, à la 8e génération. Il compterait d'autres ancêtres français, originaires d'Alsace, Christian Gutknecht né en 1722 et Maria Magdalena Grünholtz, tous deux nés à Bischwiller."

    Voici:  http://fr.youtube.com/watch?v=85ndUrXLZgg

  • Antoine: une Peugeot blanche est recherchée

    La mère d'Antoine et son compagnon, qui affirment ne pas savoir conduire, auraient été vus roulant seuls dans une voiture.

    Consultation des registres d'immatriculation, vérification des garages, réquisitions auprès des péages autoroutiers : deux mois après la disparition du petit Antoine à Issoire, les gendarmes multiplient les investigations avec l'espoir de retrouver une voiture blanche de marque Peugeot dans laquelle un témoin affirme avoir aperçu la mère de l'enfant et son compagnon roulant aux environs de la petite ville, seuls, quelques jours avant le déclenchement de l'alerte.

    Considéré comme « fiable » par les enquêteurs de la cellule « Disparition 63 », ce témoignage pourrait, s'il était confirmé par des éléments matériels, faire progresser le dossier. Car depuis qu'elle a signalé la disparition de son fils le 11 septembre à 21 h 47, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, qui n'a ni voiture, ni permis, soutient en effet qu'elle ne sait pas conduire - tout comme son compagnon, Sébastien Ribière. « Depuis le début, leur système de défense repose notamment sur cette affirmation, relève une source proche du dossier. Si le corps de l'enfant n'a pas été découvert à Issoire malgré les très nombreuses fouilles, il faut admettre que quelqu'un l'a transporté en dehors de la ville, vraisemblablement dans un véhicule à moteur - ce dont ils s'affirment incapables. » Troublante, cette zone d'ombre s'ajoute aux diverses interrogations que nourrit la justice.

     

    Sacs poubelle

     

    Dans les jours qui ont suivi la disparition de l'enfant, les gendarmes se sont demandés pourquoi Alexandrine Brugerolle s'est procuré, le 10 septembre, un paquet de sacs poubelle de 100 litres qui n'ont pas été retrouvés à son domicile. En garde à vue, elle a certes indiqué avoir fait cet achat par erreur avant de retourner les échanger au Monoprix contre des sacs de 30 litres. Pour autant, les vérifications faites auprès du supermarché n'ont pas permis de confirmer cette version, les caisses enregistreuses n'ayant conservé aucune trace de l'échange.

    Explorant toutes les pistes, dont celle d'un enlèvement crapuleux, les enquêteurs se sont aussi intéressés à une dette de « plusieurs dizaines de milliers d'euros » que le compagnon d'Alexandrine aurait contractée auprès de trafiquants de drogue près de Clermont. « Pour l'heure, cette hypothèse n'est étayée par aucun fait concret », explique cependant une source proche de l'enquête. Enfin, plusieurs gendarmes continuent de travailler sur la thèse selon laquelle l'enfant aurait pu être soustrait à sa mère par un tiers désireux de lui offrir une vie « meilleure ».

    Dans ce cadre, des vérifications sont intervenues dans l'entourage d'Alexandrine, pour l'heure sans résultat. La mère d'Antoine, âgée de 23 ans, a récemment trouvé un logement à Clermont-Ferrand. « Avant cela, elle s'était un temps réfugiée chez son père qui, parti peu après sa naissance, s'est tout récemment réinstallé dans le Puy-de-Dôme, explique son conseil, Me Anne-Laure Lebert, qui résume : "Ma cliente, qui se sent injustement soupçonnée depuis le début, essaie de conserver l'espoir de revoir son fils vivant - mais elle a peur que le retard pris au début de l'enquête ne puisse être rattrapé. "

    Le Figaro - 10.11.08 

     

     

  • Portrait de Philippe Pétain

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    Philippe Pétain, Maréchal de France
    par André Devambez (1867-1944)
    Huile sur toile - 1932
     au Musée national du Château de Versailles