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  • Suicide du professeur mis en garde à vue à la suite de l'accusation d'un élève

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    Un professeur de l'Aisne, placé quelques heures jeudi en garde à vue après la plainte d'un élève qui l'accusait de lui avoir donné un coup de poing, a été retrouvé pendu à son domicile vendredi, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

      Enseignant au collège César-Savart de Saint-Michel, le professeur, retrouvé vendredi par les pompiers et les gendarmes, avait "de gros problèmes familiaux", a indiqué à l'AFP le procureur de Laon Olivier Hussenet, qui a toutefois estimé que la garde à vue avait pu être "un élément déclencheur" du suicide.

    Le professeur de sciences, âgé de 38 ans, aurait eu un différend mardi avec un élève de 15 ans, arrivé en retard en classe.

    Lors d'une explication sans témoin, à la fin de la classe et dans la salle de cours, il aurait donné un coup de poing à l'élève, lequel, muni d'un certificat médical établi le jour des faits, avait porté plainte avec ses parents mercredi. 

    Le professeur, qui a toujours nié les faits, avait été placé en garde à vue jeudi matin pour violences ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) inférieure à huit jours par une personne chargée d'une mission de service public. Sa garde à vue avait été levée jeudi en fin d'après-midi.

    Installé "depuis 15 ans" dans la région, il avait ensuite été raccompagné chez lui par le principal du collège.

    Le suicide, qui a eu lieu "dans la nuit de jeudi à vendredi", "ne fait aucun doute", selon le procureur.

    Le professeur avait laissé un mot annonçant qu'il allait mettre fin à ses jours, et dans lequel "il n'y a rien sur les raisons de son geste", a ajouté M. Hussenet, qui s'est dit "consterné par ce drame".

    La vie privée de cet enseignant, qui avait mis en vente son domicile, "était en train de se défaire", selon le magistrat qui a évoqué notamment "une séparation de couple", sans autre précision. "Ca a pu avoir une incidence sur le plan professionnel", a-t-il estimé.

    Si, de fait, "l'action publique est éteinte", l'enquête sur les faits présumés de violence "va se poursuivre discrètement, une fois que l'émotion sera retombée", selon le procureur, qui indique que d'autres élèves, d'autres parents et d'autres professeurs seront entendus.

    AFP. 20.09.08

  • VIDEO La Marche de Radetzky - Johann Strauss Sr. - Karajan

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    http://fr.youtube.com/watch?v=FHFf7NIwOHQ

     

    Joseph Wenzel Radetzky von Radetz, couramment appelé comte Joseph Radetzky, était un maréchal autrichien d'ascendance tchèque, né le 2 novembre 1766 à Trebnitz (auj. Trebenice, Bohême), mort le 5 janvier 1858 à Milan.

    Commandant en chef de l'armée autrichienne en Lombardo-Vénitie, il fut chargé du rétablissement de l'ordre suite aux révolutions de 1848 qui ébranlèrent l'empire d'Autriche. Il mena plusieurs batailles en 1848 et 1849 (Santa Lucia, 6 mai 1848 ; Vicenza, 10 juin 1848 ; Custoza, 25 juillet 1848 ; Mortara et Novare, mars 1849). Le français Georges de Pimodan sera son aide de camp.

    (Source Wikipedia)

     

     

  • VIDEO "Le Pouvoir, c'est nous"

    http://www.wntube.net/play.php?vid=626

    Michel Drucker, né en 1942 à Vire, est le fils d’Abraham Drucker, juif natif de Davideni en Autriche-Hongrie (aujourd'hui en Roumanie), et de Lola Schafler, juive d'origine viennoise, arrivés en France en 1925 et naturalisés Français dans les années 1930.

    Son père s’est installé comme médecin de campagne à Saint-Sever-Calvados puis à Vire dans le Calvados. Pendant la seconde guerre mondiale, il a été médecin-chef du camp de Drancy.

    Il est le frère de Jean Drucker et l’oncle de la journaliste Marie Drucker ( fille de Jean ) et de l’actrice Léa Drucker ( fille de son autre frère Jacques , professeur de médecine à Washington ). Marié à Las Vegas à l’actrice Dany Saval, il est le beau-père de Stéphanie, décoratrice de plateau de télévision (notamment ceux de Michel), que Dany Saval a eu d'une première union avec le compositeur Maurice Jarre.

    (Source Wikipedia)

  • Fillon jette Borloo: "les taxes vertes, c'est fini!"

    "Il a fait son travail de chef du gouvernement et je l'en remercie vraiment".

    Désavoué par le premier ministre, Borloo fait profil bas devant les caméras.

    Le ministre de l'Ecologie avait souhaité instaurer le même système sur les produits électro-ménagers... Puis on a parlé de "taxe pique-nique", une taxe supplémentaire sur la vaisselle en plastique.

    "Pas question d'étendre pour l'instant le bonus-malus à d'autres produits que la voiture. Le contexte économique n'est pas favorable." a répondu François Fillon.

    Le ministre de l'Ecologie, qui s'exprimait à l'issue d'une visite à Monaco, a salué l'arbitrage du Premier ministre sur ce sujet. "Il a fait son travail de chef du gouvernement et je l'en remercie vraiment".
    Le Post- 19.09.08


  • Ici, le tchador, ça ne passe pas!

    C'est ce qu'on aurait répondu à cette jeune femme qui voulait s'inscrire dans une auto-école...

    "Je me suis sentie rabaissée, comme si, parce que j'étais une femme musulmane prtaiquante, j'étais indigne de passer mon permis." déclare sur France 3, Sabeh Kadi, 26 ans, qui s'est vu refouler d'une auto-école, au prétexte que les "tchadors" et "foulards" étaient "interdits".

    L'auto-école, elle, invoque le règlement intérieur de l'établissement et la "République". Illégal répond Me Yassine Bouzrou, sur France 3.

  • La femme de BHL réalise un film porno hautement intellectuel

    arielle-dombasle-2256834.jpg

    Canal+ diffusera le 25 octobre, à partir de minuit, cinq court-métrages à caractère pornographique réalisés par les actrices Arielle Dombasle, Héléna Noguerra, Lola Doillon et Mélanie Laurent, et la réalisatrice Laetitia Masson, avec la volonté de révolutionner le genre par un regard féminin.
     
    Produits avec la participation de Canal+ et du Centre national de la Cinématographie, ces films qui se veulent d'un genre nouveau, baptisé "X-plicit films", sont "à l'écoute du plaisir féminin, en prenant en compte ses critères esthétiques", assure la société de production SecondSexe.
     
    Les principaux critères des "X-plicit Films" sont "une montée progressive du désir, un parti-pris esthétique, des acteurs et actrices naturels et des sensations justes où la libido féminine est au centre de la proposition", a expliqué à l'AFP Sophie Bramly, fondatrice de SecondSexe.
     
    Les 5 films (interdits aux moins de 18 ans) que diffusera Canal+ le 25 octobre sont: "Peep-Show Heros" d'Héléna Noguerra, "Le bijou indiscret" d'Arielle Dombasle, "Se faire prendre au jeu" de Lola Doillon, "Enculées" de Laetitia Masson et "A ses pieds" de Mélanie Laurent.

    Seront-elles devant ou derrière la caméra?

  • Un prof en garde à vue: il aurait donné un coup de poing à un élève

    Un professeur d'un collège de l'Aisne a été brièvement placé en garde à vue jeudi 18 après une plainte d'un de ses élèves qui l'a accusé de lui avoir donné "un coup de poing", a indiqué vendredi le parquet de Laon. Enseignant au collège César-Savart de Saint-Michel, dans l'Aisne, le professeur aurait eu un différend mardi avec l'élève, âgé de 15 ans, arrivé en retard en classe. C'est lors d'une explication "sans témoin, à la fin de la classe" et dans la salle de cours, que l'enseignant aurait donné un coup de poing à l'élève, lequel a porté plainte avec ses parents mercredi, a précisé le parquet.
     
    Le professeur, qui "nie les faits", a été placé en garde à vue jeudi matin pour "violences ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à huit jours par une personne chargée d'une mission de service public", selon le parquet.

    Sa garde à vue "a été levée jeudi en fin d'après-midi, l'enquête se poursuit" et une décision sera prise "sans doute la semaine prochaine" sur les suites à donner à cette affaire, toujours selon le parquet qui ajoute que le collège n'a pas la réputation d'être particulièrement sensible.

  • Une Algérienne brûle la main de sa fille pour l'empêcher de se marier avec un Français chrétien

    RACISME ANTICHRETIEN

    Une peine de six mois de prison avec sursis a été requise par le parquet de Mulhouse contre une Algérienne qui avait brûlé la main de sa fille pour l'empêcher de se marier avec un Français chrétien, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
     
    Cette mère musulmane de 49 ans avait demandé à maintes reprises à sa fille de 20 ans de mettre fin à sa liaison avec son ami français. Lundi soir, la jeune fille est rentrée à la maison avec un suçon. Le lendemain matin, la mère a chauffé à blanc un couteau et d'abord tenté de marquer sa fille au bras avant de lui brûler la main au 2e degré. La jeune fille, qui a subi une interruption temporaire de travail de trois jours, a porté plainte.
     
    A l'audience jeudi en comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel de Mulhouse, la mère a reconnu des menaces de mort contre sa fille mais a assuré qu'elle n'avait jamais voulu aller jusque là et qu'elle regrettait ses violences.
     
    "Ma mère a rencontré les parents de mon ami et je pensais que tout allait s'arranger, mais finalement, elle a estimé que même s'il se convertissait, il aurait toujours du sang chrétien dans les veines", a déclaré sa fille en affirmant qu'elle était "embarrassée" par cette affaire, car elle aimait sa mère.
     
    Le parquet a requis six mois avec sursis, une mise à l'épreuve de trois ans et une obligation de soin contre la prévenue. L'affaire a été renvoyée au 24 octobre après son expertise psychiatrique.

    LCI.fr - 19.09.08
     

  • Poutine et Fillon veulent des "liens étroits" entre la Russie et l'Europe

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    Vladimir Poutine et François Fillon, les Premiers ministres russe et français, ont insisté ensemble vendredi sur la nécessité de "liens étroits" entre la Russie et l'Europe pour garantir "la stabilité et la paix".

    "Plus l'Europe et la Russie se parleront, entretiendront des relations confiantes, auront des liens économiques étroits, plus la stabilité et la paix seront faciles à construire", a affirmé M. Fillon à son arrivée à la résidence officielle de son homologue russe à Sotchi.

    "Je suis absolument d'accord avec vous", a aussitôt répondu M. Poutine, lors d'un bref entretien devant la presse, en préambule à un dîner des deux dirigeants.

    Ces propos interviennent au lendemain de vives critiques exprimées contre la Russie par la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.

    La rencontre Poutine - Fillon a lieu dans le cadre d'un séminaire gouvernemental franco-russe prévu de longue date, mais qui était resté en suspens ces dernières semaines en raison de la crise géorgienne.

    "Nous avons tenu à ce que cette rencontre puisse avoir lieu à la date qui avait été fixée", a souligné vendredi M. Fillon, "car nous attachons une grande importance au renforcement du partenariat entre l'Union européenne et la Russie".

    M. Poutine a loué en retour "la ténacité, le talent diplomatique, la patience" de Nicolas Sarkozy dans la crise, et reconnu que la France avait "une grande responsabilité" en conduisant actuellement la diplomatie de l'UE.

    Il a également réaffirmé que "tous les accords obtenus grâce aux efforts du président français vont être réalisés".

    Lors d'un sommet extraordinaire tenu le 1er septembre, les pays de l'UE avaient décidé de geler les négociations pour un nouveau partenariat stratégique UE-Russie, destiné à resserrer les liens politiques, économiques et énergétiques. II s'agit de la seule mesure prise par les Européens à l'encontre de la Russie, depuis le début du conflit avec la Géorgie.

    La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice avait appelé jeudi les Européens à l'unité face à une Russie qu'elle jugeait de plus en plus "autoritaire" et "agressive". AFP. 19.09.08

     

  • MAM se ridiculise avec Edvige

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    Sévèrement recadrée par Fillon, MAM refera sa copie autant de fois qu'il le faudra pour satisfaire la gauche et le lobby homosexuel

    Après l'annonce de la refonte d'Edvige, les opposants à la création de ce fichier de police ont crié victoire, mais ils restent vigilants, évoquant notamment le maintien du fichage des mineurs. Le principal syndicat du monde enseignant, la FSU, a ainsi salué un "indéniable premier succès pour tous ceux qui se sont mobilisés". "Nous, nous attendons de voir pour y croire", a pour sa part indiqué Emmanuelle Perreux, présidente du Syndicat de la magistrature. "Mais ce qui nous inquiète énormément, c'est le fichage des mineurs. Avec un droit à l'oubli à leur majorité certes, mais l'oubli de quoi lorsque l'on n'a rien fait ?", ajoute-t-elle.

    Pour Aides, membre du collectif d'associations qui avait déposé un recours auprès du Conseil d'Etat contre le fichier, "il semble y avoir des avancées", principalement sur la question de l'inscription de l'orientation sexuelle et de l'état de santé, mais "ce n'est pas encore limpide et on a besoin de garanties". "Nous maintenons notre volonté d'abrogation du décret", explique Olivier Dénoue, directeur délégué de Aides.

    Même son de cloche chez Act UP, où Emmanuel Chateau, chargé de la prévention, regrette l'absence de concertation "contrairement à ce que nous avait promis Nicolas Sarkozy".

    Plusieurs formations politiques ont également manifesté leur mécontentement, face à cette nouvelle mouture du fichier. Les sénateurs communistes, jugeant "inadmissible" la présentation d'un nouveau décret sur le ficher de renseignement Edvige, demandent "instamment que toute question qui relève des libertés publiques fasse l'objet d'un débat et d'un vote au Parlement". La Ligue communiste révolutionnaire d'Olivier Besancenot a aussi réclamé "le retrait et le non-remplacement" du fichier de renseignement, estimant que dans les projets du gouvernement "le fichage des mineurs à partir de 13 ans, simplement suspectés de pouvoir troubler l'ordre public, va rester".

    AMERTUME DE LA POLICE

    Le député Nouveau Centre Jean-Christophe Lagarde s'est quant à lui félicité de la présentation d'un nouveau décret sur le fichier Edvige, mettant en avant "l'intervention décisive" du ministre de la défense et président du NC, Hervé Morin. "Face à la mobilisation des associations et suite à l'intervention décisive d'Hervé Morin et des parlementaires du Nouveau Centre, le gouvernement a pris conscience que le contenu du fichier Edvige n'était pas acceptable", déclare-t-il dans un communiqué.

    Cette version édulcorée du fichier de police a été accueillie avec amertume par les syndicats de policiers. David Barras secrétaire national du Syndicat national des officiers de police (SNOP, majoritaire), a estimé à propos de la polémique suscitée par la création d'Edvige qu'il s'agissait "d'une polémique politicienne qui a touché le rôle et les missions des services de renseignement, et au-delà toute l'institution policière". Bruno Beschizza, secrétaire général du syndicat Synergie, second syndicat des officiers de police, a pour sa part fustigé "un débat philosophique entre bobos parisiens dont 95 % n'avaient pas lu les 54 lignes concernant Edvige".

    LE MONDE - 19.09.08

  • La Corée du Nord réactive son réacteur nuclaire

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    La Corée du Nord a confirmé vendredi 19 septembre qu'elle se préparait à redémarrer le réacteur nucléaire de Yongbyon qu'elle s'était engagée à démanteler, en vertu d'un accord international, avant de renoncer, en représailles au refus américain de la retirer de sa liste des Etats soutenant le terrorisme.

  • L'Espagne en crise propose à ses immigrés un "plan de retour"

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    Poussé par la crise économique et la montée du chômage, le gouvernement socialiste espagnol a approuvé vendredi un plan de retour volontaire pour les immigrés souhaitant rentrer chez eux, confirmant un durcissement après des années de politique de quasi portes ouvertes.

    Ce plan de retour au pays "a un caractère volontaire", a déclaré le ministre du travail, Celestino Corbacho, lors d'une conférence de presse à l'issue du conseil des ministres.

    L'idée est de permettre aux ressortissants de certains pays de pouvoir toucher l'intégralité de leurs droits aux indemnités de chômage, en deux fois, en échange de la promesse de partir et de ne pas revenir pendant trois ans. 40% des indemnités seront versées au moment du choix du départ, et 60% un mois plus tard dans le pays d'origine.

    "Les conditions sont d'être un citoyen extra-communautaire, venir d'un pays qui a passé un accord avec la Sécurité sociale espagnole, être en situation légale de chômage et avoir droit à percevoir les indemnités", a expliqué le ministre.

    Le plan concerne des immigrés originaires des "19 pays avec lesquels l'Espagne a déjà souscrit des accords bilatéraux en matière de Sécurité sociale, et d'autres pays qui ont des mécanismes de protection similaire", a déclaré sa vice-présidente, Maria Teresa Fernandez de la Vega.

    Parmi ces pays figurent notamment le Maroc et l'Equateur, les deux plus gros pourvoyeurs d'immigrés en Espagne.

    Ce projet, annoncé de longue date, est un nouvel avatar du pragmatisme du gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero en matière migratoire: ouvrir les portes en période de croissance, les refermer à l'heure de la crise, tout en enrobant le tour de vis actuel d'une augmentation de l'aide au développement.

    Ainsi, en 2005, alors que l'économie espagnole était à son apogée, avec un taux de croissance très élevé, le gouvernement a massivement régularisé près de 580.000 travailleurs clandestins, s'attirant les critiques de l'opposition et de plusieurs pays européens craignant un appel d'air au sein de l'UE.

    Mais depuis le début de l'année, le panorama économique a viré au gris. Frappée par le retournement de son marché immobilier, l'envolée du prix des matières premières et la crise financière, l'Espagne est au bord de la récession et le chômage, après avoir touché un plancher historique à 7,95% à l'été 2007, est reparti à la hausse, s'établissant à 10,44% cet été.

    Et ce alors que le nombre d'immigrés y a explosé en une décennie, passant de 500.000 en 1996 à 5,22 millions (dont 2,2 millions d'extra-communautaires), actuellement, sur une population totale de 45 millions de personnes.

    Récemment, le ministre Corbacho a provoqué un mini-tollé en déclarant qu'il n'y allait pratiquement plus avoir de recrutement d'étrangers dans leur pays d'origine pour certains postes de travail comme c'était le cas auparavant car il fallait d'abord trouver du travail aux chômeurs résidant en Espagne.

    L'immigration est devenue à la faveur de la crise un sujet d'empoignade politique en Espagne, alors qu'une forte majorité d'Espagnols (68,6%), pense qu'il y a trop d'immigrés dans le pays, selon un sondage de juillet.

    Le chef de l'opposition de droite Mariano Rajoy a critiqué le fait que 180.000 étrangers touchaient les allocations chômage alors que 20.000 Andalous étaient poussés par la crise à traverser les Pyrénées pour faire les vendanges en France, se faisant taxer de "xénophobe" par la gauche.

    L'efficacité du plan de retour volontaire annoncé vendredi est controversée. Le gouvernement estime qu'un maximum de 100.000 personnes pourraient en bénéficier. AFP. 19.08.09

     

  • Dans l'oeil du cyclone financier...

    Confirmant l'euphorie constatée toute la journée sur les places boursières après l'annonce d'un plan de sauvetage du secteur bancaire américain de plusieurs centaines de milliards de dollars, les bourses européennes ont clôturé en très nette hausse vendredi 19 septembre. Paris et Londres ont connu des progressions considérables.

    Le CAC 40 s'est envolé de 9,27 %, sa plus forte progression quotidienne depuis la création de l'indice il y a vingt ans par rapport à la clôture de jeudi soir. Le précédent record à la hausse sur une séance datait du 14 mars 2003 (+7,25 %). A Londres, l'indice Footsie-100 a connu une hausse historique de 8,84 %, Francfort gagnant 5,56 %. Wall Street restait également en progression, avec le Dow Jones à +3,37 % et le Nasdaq à +3,28 %.

    Quelques minutes avant la clôture des Bourses européennes et pour la troisième fois de la semaine, le président américain George Bush s'était voulu rassurant, réaffirmant dans une déclaration à la Maison Blanche, sa volonté d'intervenir pour aider les marchés, alors que le pays traverse sa plus grave crise financière depuis des décennies. Evoquant un moment "crucial", "l'érosion de la confiance" et les risques pesant sur la consommation et l'activité économique, il a affirmé la nécessité d'agir immédiatement face à la crise : "En conséquence, c'est maintenant que nous devons agir pour préserver la santé économique de notre pays de graves risques", a-t-il dit dans son allocution depuis la Maison Blanche. "Etant donné la situation, l'intervention des pouvoirs publics n'est pas seulement justifiée, elle est essentielle", a-t-il ajouté.

    1 000 MILLIARDS DE DOLLARS

    Le président américain a également indiqué vendredi que le plan d'intervention gouvernementale face à la crise financière réclamait l'engagement d'un "montant considérable sur les dollars du contribuable". Cela "comporte des risques", a-t-il admis. Mais "nous comptons que cet argent sera remboursé au bout du compte", a-t-il ajouté, cherchant cependant à rassurer ses concitoyens : "A terme, les Américains ont de bonnes raisons de garder confiance dans la solidité de notre économie. Ce pays est le meilleur endroit du monde pour investir et faire des affaires", a-t-il déclaré.

    Jeudi, le secrétaire au Trésor, Henry Paulson, a estimé que les mesures en faveur des banques envisagées par le gouvernement américain allaient coûter "des centaines de milliards" de dollars. Quelques heures plus tôt, un influent sénateur républicain Richard Shelby avait avancé que le coût de ce plan pourrait atteindre 1 000 milliards de dollars.

    La veille, un précédent discours du président américain prônant l'intervention de l'Etat avait été suivi par une annonce du Trésor américain d'une levée de 100 milliards de dollars pour aider la Réserve fédérale (Fed) à faire face à la crise, plusieurs heures après que la Fed et plusieurs Banques centrales mondiales, dont la BCE ont lancé une opération commune pour permettre aux banques de se refinancer.

    Peu avant l'ouverture de Wall Street, de nouvelles mesures étaient encore venues rassurer les marchés. La Banque de réserve fédérale de New York, intermédiaire traditionnel entre la Banque centrale américaine et les marchés, a en effet annoncé la tenue d'une nouvelle opération exceptionnelle de refinancement, pour aider les banques à passer le week-end. La Fed (Réserve fédérale) de New York précise qu'elle pourra organiser d'autres opérations de ce genre plus tard dans la journée si la nécessité s'en faisait sentir. Le Trésor américain a par ailleurs indiqué vendredi qu'il allait garantir les actifs des fonds monétaires jusqu'à 50 milliards de dollars, afin d'en assurer la solvabilité et de maintenir la confiance dans ces produits financiers, normalement considérés comme très sûrs.

    LE MONDE - 19.09.08

  • Le déclin des abeilles: premiers effets sur l'agriculture américaine

    Abeilles - rayon de cire.jpg
    Les populations d'abeilles domestiques déclinent partout dans le monde. Pourquoi ? Les causes possibles de cette érosion sont au centre de vifs débats. Mais, alors que scientifiques et apiculteurs en discutent, les premiers effets sur la production de fruits et légumes se font d'ores et déjà sentir aux Etats-Unis.
     
    L'activité des insectes pollinisateurs est évaluée à 153 milliards d'euros
    .................................................................

    LA SURVIE

    et l'évolution de plus

    de 80 % des espèces végétales de

    la planète et la production de 84 %

    des espèces cultivées en Europe

    dépendent, au moins en partie, de la pollinisation par les insectes.

     

    100 000 ESPÈCES D'INSECTES

    (abeilles, bourdons, papillons), d'oiseaux (colibris et passereaux)

     et de mammifères (chauves-souris)

    servent à la reproduction sexuée

    de la plupart des plantes à fleurs.

     QUELQUES CULTURES

    sont presque intégralement dépendantes des pollinisateurs : le cacao, la vanille, les courges

     et les potirons, les melons et les pastèques, les fruits de la passion, ainsi que les noix du Brésil et de macadamia.

    Sans pollinisateurs, l'homme doit

    effectuer l'opération manuellement.

     

    SEULES DE RARES ESPÈCES VÉGÉTALES

    dépendent exclusivement du vent ou des cours d'eau pour se reproduire.  
    ..................................................................................

    Dennis van Engelsdorp, 39 ans, chercheur au département d'agronomie de l'université de Pennsylvanie, est l'un des premiers scientifiques à avoir décrit, à l'automne 2006, ce que les Américains ont baptisé le Syndrome d'effondrement des colonies (Colony Collapse Disorder, ou CCD).

     

    Comment définir le Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles ?

     

    Disons qu'il s'agit d'un phénomène caractérisé par la disparition brutale - quelques jours à quelques semaines - de la quasi-totalité d'une colonie. On ne retrouve dans la ruche que la reine et les individus les plus jeunes. Quant aux cadavres des individus adultes, ils ne sont pas retrouvés dans la ruche, ni même à proximité.

     

    L'érosion des populations d'abeilles ailleurs qu'aux Etats-Unis est-elle caractérisée par de tels phénomènes ?

     

    Dans plusieurs pays européens, en tout cas, des situations similaires ont été rapportées. Mais au-delà de ce que nous nommons CCD, nous constatons une surmortalité annuelle supérieure à 30 % dans tous les pays où il existe une documentation correcte de la mortalité des abeilles. Ce rythme ne pourra pas être supporté longtemps.

     

    Quelles sont pour l'heure les répercussions économiques de cette situation ?

     

    Aux Etats-Unis, la problématique est particulière, parce que nous avons de très gros apiculteurs, dont certains gèrent jusqu'à 40 000 colonies. En Europe, un apiculteur s'occupe de quelques centaines de colonies tout au plus.

    Surtout, aux Etats-Unis, un apiculteur sur deux ne vit pas du commerce de miel, mais de la transhumance de ses ruches. C'est, à la différence de ce qui se passe en Europe, une véritable industrie, avec des apiculteurs qui chargent plusieurs centaines de colonies par camion et qui parcourent le pays pour vendre aux grandes exploitations de fruits et légumes un service de pollinisation.

     

    Par exemple ?

     

    Par exemple, un apiculteur de Pennsylvanie commencera la saison sur les plantations d'oranges de Floride, puis il reviendra en Pennsylvanie poser ses ruches dans les plantations de pommes, puis chez les producteurs de myrtilles du Maine, puis en Californie dans les grandes plantations d'amandes...

    A chaque fois, il loue aux producteurs les services de pollinisation de ses abeilles. La question économique ne se limite donc pas à la production de miel, mais se répercute largement sur les coûts de production des fruits et légumes.

     

    L'impact se fait-il déjà sentir ?

     

    Jusqu'à présent, les apiculteurs ont globalement réussi à répondre à la demande de pollinisation. Mais si l'on continue encore trois ou quatre hivers avec des mortalités d'abeilles de plus de 30 %, on va commencer à voir des apiculteurs mettre la clé sous la porte.

    Il y a un vrai risque. La Californie, par exemple, produit 80 % des amandes consommées dans le monde. Aujourd'hui, il faut la moitié des 2,4 millions de colonies d'abeilles américaines pour polliniser ces plantations d'amandiers. En 2012, si tout continue au même rythme, il n'y aura plus suffisamment d'abeilles aux Etats-Unis pour polliniser ces seules cultures.

    Déjà, la réduction des populations d'abeilles se fait sentir : auparavant, les apiculteurs louaient la colonie d'abeilles entre 45 et 65 dollars (32 à 46 euros). Cette année, le prix payé par les producteurs d'amandes se situe autour de 170 dollars (120 euros) par colonie. Globalement, le coût de la pollinisation a augmenté pour tous les types de producteurs.

    Et, pour la première fois, des producteurs de concombres de Caroline du Nord ont réduit leur production jusqu'à 50 % simplement parce qu'ils n'ont pas trouvé suffisamment de colonies disponibles pour assurer la pollinisation.

     

    Et les pollinisateurs sauvages ?

     

    Aux Etats-Unis, il y avait trois principales espèces de bourdons (qui, comme les abeilles domestiques, comptent parmi les insectes pollinisateurs) : l'une est éteinte et les deux autres sont menacées. En Europe, une étude récente a montré que les insectes pollinisateurs sauvages sont aussi en déclin, ce qui provoque celui de plusieurs plantes sauvages qui en dépendent.

     

    Y a-t-il aux Etats-Unis un débat sur les pesticides et leur implication dans le déclin des abeilles ?

     

    Oui. L'une de nos priorités est d'ailleurs d'analyser les résidus de pesticides dans les ruches. Mais quand nous relevons des échantillons dans les ruches, atteintes ou non par le CCD, nous ne trouvons pas de traces conséquentes de résidus chimiques. Cependant, il n'est pas exclu que les pesticides aient des effets sublétaux plusieurs semaines après l'exposition, provoquant par exemple un affaiblissement du système immunitaire des insectes.

     

    Et les ondes électromagnétiques émises par les antennes-relais ou encore les cultures génétiquement modifiées...

     

    Les auteurs de la seule publication suggérant un lien éventuel avec la téléphonie mobile se sont rétractés. Quant aux endroits aux Etats-Unis où il y a le plus de cultures de maïs Bt, ils ne correspondent pas aux zones où les plus fortes mortalités sont relevées... Seule une étude européenne a suggéré que des abeilles exposées à des cultures génétiquement modifiées pouvaient être plus sensibles à certains pathogènes. Nous savons une chose : nous retrouvons chez beaucoup d'abeilles touchées par le CCD une sorte de virus grippal nommé Israeli Accute Paralysis Virus (IAPV). Mais toute la question est de savoir pourquoi il devient mortel dans certaines colonies et pas dans d'autres... En l'état des connaissances, on ne peut qu'attribuer le déclin des abeilles à un ensemble de causes, et non à une en particulier.

    Propos recueillis par Stéphane Foucart
    LE MONDE - 19.09.08
  • Croissant de lune sur la baie des Lecques

    Lune lecques.JPG
    Photo Gaëlle Mann - 08.09.08

  • VIDEOS La noce à Jessica

    http://www.dailymotion.com/video/x6pw3o_jean-sarkozy-mariage_news

    http://www.dailymotion.com/video/x6qe7r_jean-sarkozy-cest-marie-avec-jessic_news

  • Antoine: le témoignage du restaurateur du "Saïgon"

    Témoignage Le Post. Le patron du restaurant chinois où la mère d'Antoine et son compagnon ont dîné avant de signaler la disparition de l'enfant raconte.

     
    Tandis que les enquêteurs cherchent toujours "tous azimuts" la moindre petite piste permettant de comprendre la disparition d'Antoine, à Issoire, dans le Puy-de-Dôme, tout le monde s'interroge.

    Fugue? Enlèvement? Séquestration? Noyade? Chacun y va de sa propre thèse, mais l'enquête piétine. Les enquêteurs se demandent notamment pourquoi l'enfant n'a plus été vu après le 6 septembre...

    Le patron du restaurant Le Saïgon, lui non plus, ne sait pas quoi penser.

    Le soir où la mère d'Antoine a annoncé la disparition de son fils, c'est dans cet établissement situé 46 rue du Palais qu'elle dînait avec son compagnon.

    Elle a déclaré aux enquêteurs que son fils de 6 ans et demi était resté à la maison devant le DVD de "Ratatouille".

    Sur Le Post, le restaurateur, qui connaît bien le couple et l'enfant, raconte:

    Depuis combien de temps les connaissez-vous?
    "Depuis longtemps. Au moins 2 ou 3 ans. La mère d'Antoine a l'habitude de venir manger chez moi chaque semaine. Avant d'être avec son nouveau compagnon, elle venait souvent avec de la famille, des copines, et Antoine."

    Vous connaissez donc Antoine aussi?
    "Oui, bien. C'est un petit attachant. Il s'amuse, il parle beaucoup avec tout le monde. Il est sociable et agréable. Mais depuis quelques temps je ne le voyais plus."

    Depuis quand?
    "Depuis que sa mère sortait avec son nouveau copain, ça fait environ 2 mois maintenant. Avant, elle emmenait toujours Antoine. Depuis qu'elle était avec lui, je n'ai pas vu le petit une seule fois. J'avoue que j'ai trouvé ça bizarre."

    Vous lui avez demandé des nouvelles de son fils?
    "Oui, à chaque fois, elle me répondait qu'il était chez sa mère, chez sa soeur, chez une copine..."

    Et son copain vous le connaissez aussi?
    "Oui. Lui aussi est un client depuis longtemps. Avant de sortir avec la mère d'Antoine, il venait souvent avec des copains. Après il ne venait plus qu'avec elle. Il est sympathique, mais un peu spécial. On peut rigoler avec lui, mais pas trop. Il est un peu réservé."

    Jeudi 11 septembre, comment ça s'est passé?
    "Comme d'habitude. Ils sont entrés vers 20h-20h30, se sont installés à leur table habituelle. Ils ont mangé, sans boire d'alcool. Ils ne boivent toujours que du jus de fruit. Et après ils sont partis."

    Ils avaient l'air bien?
    "Oui, très amoureux. Ils s'embrassaient, se tenaient par la main. Elle avait changé depuis qu'elle était avec lui."

    (Source: Le Post- 18.09.08)

  • Un enregistrement qui accuserait la Russie, mais qui arrive un peu tard!

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    Char russe en Géorgie après l'agression de l'Ossétie du Sud

    Un magnifique exemple de désinformation contre la Russie
    Le 7 août au soir, l'armée géorgienne passait à l'offensive en Ossétie du sud. Dès lors, pour la communauté internationale, Tbilissi a été tenu pour principal responsable du conflit qui s'en est suivi avec la Russie. Mais des enregistrements de conversations téléphoniques entre militaires ossètes transmis au New York Times, par la Géorgie, tendraient à prouver le contraire...

    Troupes russes prépositionnées

    Ce dialogue, intercepté par les services de renseignements géorgien, est sans équivoque : «L'armement est-il entré ?» «L'armement et les hommes». «Quand sont-ils entrés ?» «Quand je vous ai appelé la première fois, ils étaient déjà sortis du tunnel, il y a environ vingt minutes.» «Il y avait beaucoup d'armement ?» «Et bien, des chars, des véhicules blindés et ces choses-là...» Il s'agirait d'un extrait d'une conversation, intercepté le 7 août 2008, à 3 h 52 du matin, entre un officier basé au tunnel de Roki, à la frontière avec la Russie, et son supérieur à l'état-major des gardes-frontières à Tskhinvali. En somme, il signifie purement et simplement que la Russie avait prépositionné des troupes en Ossétie du sud avant le début de l'offensive géorgienne.

    Dans la bataille acharnée qui oppose la Géorgie à la Russie sur la question de la responsabilité du déclenchement du conflit, la publication de ces conversations, mardi 16 septembre, dans le quotidien américain, vise à désigner Moscou comme le responsable de la guerre, et à renverser l'opinion selon laquelle c'est la décision irréfléchie du président géorgien Saakachvili qui a mis le feu aux poudres. Dans la version émise par les enregistrements géorgiens sur la base de cette conversation, c'est l'entrée des Russes qui suscite la réaction de Tbilissi. Le président géorgien a en effet donné l'ordre à ses troupes d'aller au combat à Tskhinvali, à 23 h 30, le 7 août. Le 8 août, il déclarait qu'il avait pris en compte dans sa décision des informations de ses services de renseignement mentionnant le passage d'une colonne militaire dans le tunnel de Roki dès le 7 août. L'enregistrement, dont la véracité est jugée «crédible» par le New York Times, tend à lui donner raison.

    Rotation des forces de maintien de la paix

    Le Kremlin ne conteste pas l'existence de ces conversations. Dans le New York Times, des responsables militaires russes soulignent en effet que les mouvements de troupes vers l'enclave avant le début du conflit faisaient partie de la rotation normale des forces de maintien de la paix basées sur place. «Dans la mesure où nous avons sur place un bataillon, il a besoin d'essence, de produits. Naturellement, vous avez des mouvements de troupes», explique un porte-parole du ministère de la Défense.

    Mais à Tbilissi, les responsables contestent ces affirmations. Le porte-parole du ministère de la Défense, Shota Utiashvili, souligne qu'«en accord avec les missions de paix», les rotations ne s'effectuent «que de jour, pas à trois heures du matin», qu'elles doivent être dûment annoncées aux autorités et aux autres forces de maintien de la paix, et que la précédente rotation ayant eu lieu en mai juin, la suivante «devait avoir lieu» en décembre. «Ces enregistrements montrent que cette guerre ne peut se résumer au caractère d'un président Saakachvili au sang chaud ».

    Quand Moscou parle de "réflexes" de guerre froide

    La visite à Tbilissi du secrétaire-général de l'Otan constitue un geste anti-russe et montre que l'Alliance atlantique en revient à ses réflexes du temps de la Guerre froide, a estimé mercredi le ministère russe des Affaires étrangères. Le numéro un de l'Otan, Jaap de Hoop Scheffer, a présidé lundi dans la capitale géorgienne une réunion du Conseil de l'Atlantique nord. Il a à cette occasion réaffirmé le soutien de l'Alliance à la Géorgie, tout en évitant de se prononcer sur un calendrier d'adhésion éventuelle à l'Otan. "Nous pensons que, dans la situation actuelle, la réunion de Tbilissi n'était pas opportune et ne contribue pas à la stabilisation de la région", a déclaré le ministère russe de la Défense.

    LCI.fr - 17 septembre 2008
  • A Ground Zero, on oublie les morts...

    Ground zero reste un trou béant.jpg

    Sept ans après la catastrophe qui a fait 2 749 victimes, Ground Zero reste un trou béant de six hectares et demi.

    Les habitués de la ligne E du métro new-yorkais ne remarquent plus depuis longtemps l'étrangeté de la situation et pourtant leur destination finale est inexistante. Sept ans après les attentats du 11 Septembre, la dernière station de la ligne E, World Trade Center, débouche sur le même trou béant de six hectares et demi. Malgré le vacarme des grues et des pelleteuses, pas un seul des ambitieux projets de reconstruction n'a émergé à quatre ans de la date officielle de finalisation.

    Pour ajouter à l'embarras des autorités, qui ont officiellement reconnu, cet été seulement, d'importants retards et des dépassements de budget, Ground Zero sera jeudi sous le feu des projecteurs avec la visite commune de Barack Obama et de John McCain. Si les deux hommes ont promis de ne pas faire de politique, l'ancien président Bill Clinton prononcera, lui, un discours sur la sécurité nationale. Le thème est cher au cœur des New-Yorkais mais ne saurait éclipser d'autres préoccupations plus immédiates. À commencer par le Mémorial consacré aux 2 749 victimes, originaires de plus de 90 pays, qui aura au minimum un an de retard. La première poutre n'a été posée que vendredi.

    Pour Theresa Mullan, qui a perdu son fils Michael, pompier, l'évocation du Mémorial suscite un mélange d'indignation et de désolation. La guide du Tribute Center du WTC, organisateur de circuits pour les touristes, s'est battue en vain avec des dizaines d'autres parents de victimes contre le puissant maire de New York, Michael Bloomberg, pour que figurent les rang et fonction des victimes sur les plaques commémoratives. Le maire n'a rien voulu savoir. Le futur Mémorial, composé de deux bassins carrés à l'emplacement des deux tours jumelles, ne mentionnera que leurs noms.

     «Il y a des gens qui étaient de simples employés et d'autres comme mon fils qui se sont sacrifiés pour sauver des vies, mais ça, personne ne le saura», soupire-t-elle. Le sourire forcé face aux touristes, Theresa avoue cependant ne plus vraiment s'intéresser au Mémorial depuis qu'elle peut raconter l'histoire de son fils, mort à l'hôtel Marriott, écrasé par l'effondrement de l'une des tours. «C'est ma façon à moi de faire mon deuil», confie-t-elle dans un sanglot étranglé.

     

    «Honte nationale»

     

    Son collègue, John Henderson, n'a perdu aucun proche dans l'attentat. Mais, ingénieur de formation, il relève l'immense complexité de reconstruction d'un Mémorial mais aussi de cinq gratte-ciel, d'un métro et d'un immense centre culturel, le tout sans empêcher le quartier de continuer à fonctionner normalement. «Manhattan est le cœur intellectuel et financier de notre pays. Pour l'instant, c'est une plaie, mais un jour ou l'autre ce ne sera plus qu'une cicatrice», rassure le guide, après avoir tenu en haleine pendant plus d'une heure un groupe de touristes venus du monde entier. «Je n'y étais pas, mais j'ai tout lu dessus et je connais des dizaines de gens qui l'ont vécu», explique le quadragénaire, flatté de sa popularité.

    Malgré les nombreuses pressions et critiques, les retards dans la reconstruction du WTC, qualifiée dans un blog du New York Times de «honte nationale» et généralement expliquée par des problèmes techniques et des conflits d'intérêts, ne sont pas la première préoccupation des survivants. Ainsi, Leokadia Glogow­sky, qui se trouvait au 82e étage de la tour nord, aurait préféré que le site devienne un cimetière. D'autres exigent que la priorité soit donnée aux soins médicaux des volontaires souffrant aujourd'hui de maladies respiratoires.

    D'autres encore, comme Diane Horning, qui a perdu son fils Matthew, 26 ans, réclament la recherche des restes de quelque 1 100 victimes, dont on n'a jamais retrouvé les traces. Certains restes seraient toujours enfouis dans l'ancienne décharge publique de Staten Island.

     «Je refuse d'aller à la commémoration jeudi, alors que mon fils et beaucoup d'autres, publiquement déclarés héros, ont été jetés sur une décharge.»

    Le Figaro - 11.09.08