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  • Echec scolaire: 22% des élèves ne comprennent ce qu'on leur demande de faire à l'école

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    Une classe de primaire en France
    Chaque année 150.000 jeunes d'au moins 16 ans sortent du système scolaire sans qualification. Cela représente un million d'élèves tous les six ans. Plusieurs organisations, dont les étudiants de l'Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev), organisent ce mercredi une "première journée de refus de l'échec scolaire" afin d'alerter les pouvoirs publics. Pour cette première édition le thème retenu est le lien "famille-école", car la famille est considérée comme l'une des clés de la réussite scolaire, notamment dans les milieux "défavorisés". A l'occasion de cette journée, l'Afev publie les résultats d'un baromètre réalisé par le cabinet d'études "Trajectoires-reflex" sur le rapport à l'Ecole des enfants issus des quartiers défavorisés. 700 enfants du CP à la 3e en difficultés scolaires et recevant du soutien bénévole ont été interrogés par des étudiants de l'Afev.

    Il en ressort notamment que 22% des élèves en difficulté scolaire, soit un élève sur cinq, ne comprennent pas ce qu'on leur demande de faire à l'école. A la question "en classe, est-ce que tu comprends toujours ce que l'on te demande de faire ?", seulement 15 % des élèves interrogés répondent "toujours", 63% "pas certaines fois" et 22% "souvent, je ne comprends pas".

    Près de 30% des élèves interrogés "ne lèvent jamais" ou "pas très souvent le doigt en classe". Parmi eux, 56% l'expliquent par "la peur de se tromper ou la méconnaissance des réponses", selon l'étude. 26% des élèves en difficulté disent faire "beaucoup" de fautes d'orthographe  (plus de 10) et 41% "un peu" (moins de 10).
      
    1/3 des élèves s'ennuient en classe
     
    Un tiers des élèves interrogés disent qu'ils s'ennuient souvent, voire tout le temps à l'école. Ils sont également 33% a déclarer avoir mal au ventre avant d'aller à l'école, à cause du stress ou du manque d'envie.

    A la question "tes parents te demandent-ils comment s'est passée ta journée à l'école/au collège?", 15% répondent "non, jamais" et 43% "oui, quelquefois". Par contre, 61% des élèves déclarent que leurs parents leur demandent "tous les jours" s'ils ont des leçons ou devoirs à faire, mais seuls 22% affirment qu'ils les aident pour leurs devoirs.
       
    Autre enseignement : 75% des élèves interrogés ne pratiquent pas une activité culturelle ou artistique en dehors de l'école, mais 33% font du sport en club. Plus d'un tiers dit ne "jamais lire ou rarement un livre à la maison". Par ailleurs, 42% des élèves interrogés ne prennent pas ou rarement un petit déjeuner le matin avant la journée scolaire. 20% des jeunes sondés disent se coucher après 22 heures. 

    Et si on parlait aussi des aptitudes intellectuelles innées?

  • L'avocate faisait une fellation à un détenu!

    Une avocate du barreau de Nancy a été jugée à Epinal pour avoir accordé ses faveurs à un détenu dans un parloir de la maison d'arrêt d'Ecrouves (Meurthe-et-Moselle) en octobre 2007.

    Un gardien a affirmé à la barre du tribunal correctionel d'Epinal, où l'affaire était dépaysée, avoir surpris la pénaliste, 57 ans, assise face à son client, 24 ans, le pantalon baissé, alors que les deux personnes "conversaient" au parloir.

    "Au bout d'un moment, je n'ai plus entendu de bruit. Je me suis aperçu que l'avocate était en train de pratiquer une fellation. Quand elle m'a vu, elle a reculé vivement. Elle avait l'air gênée", a-t-il raconté.

    Les deux partenaires présumés, poursuivis pour exhibition sexuelle, nient. "Il ne s'est rien passé", a tonné le détenu, condamné à 16 ans de prison pour vol avec violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

    "Je conteste formellement les faits", a renchéri l'avocate. "J'entends ce genre d'insultes depuis trente ans", a-t-elle dénoncé, se déclarant "écoeurée par le côté sexiste de l'administration pénitentiaire".

    "A la prison d'Ecrouves, l'envie et le souci de me briser est constant", a expliqué cette avocate, défenseur véhément du droit des détenus au sein de l'Observatoire international des prisons (OIP). "Si le tribunal retient que la seule parole d'un fonctionnaire en l'absence de tout élément de preuve est suffisant pour inverser la présomption d'innocence, la sécurité juridique des avocats est en danger" dans les prisons, a averti son avocat Me François Saint-Pierre, qui a plaidé la relaxe.

    "Les gens de robe doivent garder leur robe propre", a lancé le procureur d'Epinal, Bernard Marchal, qui a requis un mois d'emprisonnement avec sursis, 3.000 euros d'amende et trois mois d'interdiction d'exercer à l'encontre de l'avocate, et un mois ferme pour le détenu.

    L'ancien bâtonnier de Nancy, Me Stéphane Massé, avait classé l'affaire sans suite, faute de preuve. La prévenue est "quelqu'un d'entier, qui va au fond des choses", a-t-il tenu à commenter...

    Le délibéré sera rendu le 28 octobre.

    Le Figaro - 23.09.08

  • Antoine, disparu à Issoire

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    Les gendarmes perquisitionnent mercredi après-midi à Issoire (Puy-de-Dôme) le domicile de la mère du petit Antoine, enfant de 6 ans recherché depuis près de deux semaines.

    La jeune femme, son concubin et six autres personnes ont été placées en garde à vue.

    La mère, prénommée Alexandrine, est arrivée encadrée de nombreux militaires.

    Parmi eux des spécialistes de l'Identité judiciaire et des techniciens d'identification criminelle. Ils sont équipés de matériel leur permettant de sonder les canalisations.

    Signalé disparu par sa mère depuis le 11 septembre, Antoine n'a cependant pas été revu à son école depuis le mardi 2 septembre. Alexandrine, 23 ans,  n’a pas renvoyé en classe son fils le jeudi 4 septembre en raison d’une gastro-entérite.  

     Ces derniers jours, plusieurs perquisitions avaient eu lieu dans l'entourage proche de la mère. Sans résultat.

    leparisien.fr- AFP 24.09.08

     
  • Le scandale Tapie: Lagarde dans ses petits souliers...

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    Elle n'a pas convaincu...

    La ministre de l'Economie Christine Lagarde a répété mardi devant des députés visiblement incrédules qu'elle n'avait reçu aucune instruction de l'Elysée au sujet de l'arbitrage controversé qui a condamné l'Etat à une lourde amende dans le litige l'opposant à Bernard Tapie.

    Auditionnée pendant près de trois heures par les membres de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, la ministre a défendu la décision du Consortium de réalisation (CDR), organisme placé sous la tutelle de Bercy, de dessaisir la justice ordinaire au profit d'un tribunal arbitral. Une décision qu'elle a une nouvelle fois pleinement assumée.

    Formé de trois personnalités "au-dessus de tout soupçon", selon Mme Lagarde, ce tribunal a condamné début juillet le CDR, la structure publique chargée de liquider le passif du Crédit Lyonnais, à verser 285 millions d'euros (400 millions avec les intérêts) aux liquidateurs du Groupe Bernard Tapie dans le cadre de l'affaire Adidas.

    La décision de recourir à un arbitrage ne procédait pas d'une "inspiration soudaine", ni n'était mue par un "réflexe de droit privé, de juriste", a assuré cet ancienne avocate d'affaires, alors que le député (apparenté PCF) Jean-Pierre Brard lui avait reproché d'avoir traité cette "affaire d'Etat" comme une "affaire privée".

    "Je crois franchement, en conscience, que c'était la bonne décision", a affirmé posément la ministre.

    Il était temps de mettre un terme à cette "furie judiciaire", soit neuf procédures en cours depuis 1994, a-t-elle plaidé. Car, non seulement cette affaire a déjà coûté 10 millions d'euros de frais d'avocat au CDR, mais l'Etat français risquait d'être condamné par la Cour européenne des droits de l'Homme en raison de la "durée de la procédure", a-t-elle souligné.

    La ministre a également fait valoir que "la partie adverse" avait accepté de plafonner à 345 millions d'euros sa demande d'indemnité dans le cadre de l'arbitrage, alors qu'elle réclamait auparavant 7 milliards d'euros en réparation du préjudice qu'elle estimait avoir subi lors de la vente d'Adidas par le Crédit Lyonnais en 1993-1994. "Au moins, on avait un plafond, on revenait à des risques chiffrables au maximum", a-t-elle  justifié.

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    Une affaire qui pue...
    Pressée de questions sur le rôle de l'Elysée dans cette affaire qui a suscité une vive polémique, elle a répété à plusieurs reprises qu'elle n'avait pas "agi sur instruction".

    Mais elle n'a visiblement pas convaincu  les députés. "400 millions d'euros, c'est un sujet élyséen, madame la ministre, vous ne m'en ferez pas démordre!, a réagi le député socialiste Jérôme Cahuzac.

    "Si vraiment, quand l'enjeu est de 400 millions d'euros, la ministre des Finances n'en parle pas au président de la République, alors je m'inquiète pour l'avenir de la République", a lancé le président du MoDem, Francois Bayrou,

    L'affaire pourrait rebondir. Le député (NC) Charles de Courson a ainsi indiqué qu'un "recours était en cours" contre cette décision "illégale".

    Le député UMP François Goulard a jugé pour sa part qu'il "faudrait aller plus loin dans les auditions et entendre les gens sous la foi du serment au sein d'une commission d'enquête", réclamée par le PS et le MoDem. AFP. 24.09.08

    Les contribuables paieront!

  • François Villon

    Ballade des Dames du temps jadis

    Dites-moi où, n'en quel pays,
    Est Flora la belle Romaine,
    Archipiades, ne Thaïs,
    Qui fut sa cousine germaine,
    Echo, parlant quant bruit on mène
    Dessus rivière ou sur étang,
    Qui beauté eut trop plus qu'humaine ?
    Mais où sont les neiges d'antan ?

    Où est la très sage Héloïs,
    Pour qui fut châtré et puis moine
    Pierre Esbaillart à Saint-Denis ?
    Pour son amour eut cette essoine.
    Semblablement, où est la roine
    Qui commanda que Buridan
    Fût jeté en un sac en Seine ?
    Mais où sont les neiges d'antan ?

    La roine Blanche comme un lis
    Qui chantait à voix de sirène,
    Berthe au grand pied, Bietrix, Aliz,
    Haramburgis qui tint le Maine,
    Et Jeanne, la bonne Lorraine
    Qu'Anglais brûlèrent à Rouen ;
    Où sont-ils, où, Vierge souvraine ?
    Mais où sont les neiges d'antan ?

    Prince, n'enquerrez de semaine
    Où elles sont, ni de cet an,
    Que ce refrain ne vous remaine :
    Mais où sont les neiges d'antan ?

    Le Testament (vers 1461-1462)

  • Quoi de neuf à New York? Sarközy a reçu deux prix, Carla fait du jogging.....

    Les quatre jours de Nicolas et Carla Sarközy à New York, dans l'épicentre de la crise financière internationale, n'ont pas seulement été consacrés à recevoir des experts et à réfléchir aux conséquences du big bang financier qui secoue l'économie mondiale.

     Nicolas Sarkozy a aussi profité des nouveaux liens qu'il a établis avec l'establishment américain pour recevoir coup sur coup deux prix.

    Le premier, celui de la Fondation Elie Wiesel pour l'humanitaire, réunissait plus de huit cents personnes dans le décor monumental du restaurant Le Cipriani.

    Dans cette ancienne banque au décor Renaissance, entre les colonnes de marbre et sous un plafond à caisson d'où descendaient de gigantesques lustres en bronze, s'est retrouvé mardi le gratin de la communauté juive américaine, et plusieurs patrons et amis du chef de l'État, dont Martin Bouygues, Philippe Camus - nouveau patron d'Alcatel-Lucent -, le président de la SNCF, Louis Gallois, Anne Lauvergeon (Areva), Henri de Castries (AXA), Jack Lang ou Philippe Douste-Blazy.

    Nicolas Sarkozy, accompagné de son épouse, y a été accueilli au son des trompettes de Händel et couvert d'éloges par Elie Wiesel. L'ancien Prix Nobel de la paix a créé sa fondation en 1986 et avait déjà récompensé le roi d'Espagne Juan Carlos, George Bush senior, Hillary Clinton, ou encore Danielle Mitterrand. L'un des hôtes de la soirée, l'acteur Michael Douglas, a ouvert la salve des compliments en soulignant qu'il était «difficile dans un pays comme la France d'être populaire, c'est peut-être plus facile dans un pays étranger. Il a été aux côtés des États-Unis plus que son prédécesseur» .

    Elie Wiesel a loué un président qui préfère «l'autorité du pouvoir plutôt que le pouvoir de l'autorité», en revenant sur la liste des initiatives du chef de l'État en matière diplomatique : «Il a libéré les infirmières bulgares, empêché le sang de couler en Géorgie, plaidé pour la libération du soldat Shalit à Damas (…) tant d'actions en si peu de temps.» Peu habitué à une telle profusion d'éloges, Nicolas Sarkozy a répondu par un discours improvisé très personnel. «J'aime l'Amérique, et apparemment cela ne m'a pas empêché d'être élu» , a-t-il lancé. «Nous vous avons tellement rêvé, c'est pour cela que nous sommes déçus quand vous n'êtes pas complètement à la hauteur de nos espérances» , a-t-il ajouté. Sans préciser s'il pensait à la guerre en Irak ou au récent effondrement du système financier. L'occasion de dire clairement ce qu'il pense de la crise, dans cette assemblée de personnalités «riches et célèbres» , en robes longues et smokings. «La façon la plus élaborée de mentir est de ne pas aller au cœur des choses», a-t-il lancé, avant de s'expliquer : «Que ceux qui sont responsables du désastre soient sanctionnés et rendent des comptes. Et que nous, les chefs d'État, assumions nos responsabilités.»

     

    «La belle de Big Apple»

     

    Mardi soir, Nicolas Sarközy devait recevoir le «prix de l'homme d'État de l'année», remis par le rabbin Arthur Schneier, président de la Fondation Appeal of Conscience, devant un nouveau parterre de sept cents VIP. Le chef de l'État avait commencé la journée dans un état de tension extrême, lors de la première conférence des Nations unies sur le développement de l'Afrique. Très irrité, d'abord, par la diatribe échevelée du Nicaraguayen Miguel d'Escoto, président de l'Assemblée générale, contre les États-Unis. Nicolas Sarkozy manifeste à son entourage son mécontentement d'être là, à attendre la fin du discours fleuve de l'ancien sandiniste, alors qu'il a d'autres chats à fouetter.

    Pendant ce temps, Carla Bruni-Sarközy fait la une des tabloïds de Manhattan. «Carla Bruni était la belle de Big Apple mardi à New York», annonçait le New York Post, en détaillant son programme : visites de musées, déjeuner avec Laura Bush et 80 premières dames sur les problèmes d'alphabétisation dans le monde et promenades à deux avec son mari dans les rues de New York...

    Mais la chanteuse ex-mannequin ne passe pas son temps à l’ONU, contrairement à son président de mari. Balade sur Madison Avenue, jogging à Central Park, déjeuner ce lundi 22 au Metropolitan Museum avec Laura Bush, la première dame américaine... « Carlita » passe du bon temps. Elle a fait le déplacement avec le photographe ex-paparazzi qui la suit depuis son mariage avec Sarko, Pascal Rostain, ainsi qu’avec son maquilleur et sa coiffeuse.

    La dolce vita new-yorkaise en somme. (Source: Backchich.info)

  • VIDEO Sarközy annonce le Nouvel Ordre Mondial

    http://www.dailymotion.com/video/x34ynu_sarkozybush-nouvel-ordre-mondial

    Discours du 25 septembre 2007

     

     

     

  • Jacques Attali , auteur de théâtre

    A partir du 16 septembre, pour 13 représentations, sera présenté Du cristal à la fumée, une pièce de Daniel Mesguich sur un texte de Jacques Attali, censée retracer une réunion ultre-secrète du 13 novembre 1938, trois jours après la "Nuit de cristal", où aurait été décidé par les dignitaires nationaux-socialistes la "solution finale". Une date jusqu'alors quasi inconnue des historiens.

    Pour l'ancien conseiller privé de François Mitterrand, "il s'agit de l'une des réunions politiques les plus importantes du XXème siècle, celle où des salauds prennent la pire décision qui soit".  

     Faits & Documents - n°261 - 15 au 30 septembre 2008

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    Pour THEÂTRE online.com , il ne s'agit pas d'une oeuvre créée par Jacques Attali, mais d'une reconstitution historique fondée sur des documents, des archives, des témoignages qu'aurait recueillis l'auteur et qu'il a mis en scène pour le théâtre.

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    DU CRISTAL À LA FUMÉE
    ROND-POINT
    du 16 au 28 septembre 2008

    Places disponibles : Complet

    "Jacques Attali reconstitue le contenu d'une réunion tenue le 12 novembre 1938 entre hauts responsables nazis. Ou comment l'ordre du jour sur la gestion des dégâts causés par la Nuit de Cristal a mené à la décision d'exterminer les Juifs d’Europe... Servi par d'excellents interprètes et mis en scène par Daniel Mesguich, c'est un des événements théâtraux les plus importants de la rentrée".
  • Montélimar: profanation du drapeau tricolore

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    Le drapeau tricolore incendié, son mât plié en deux, des inscriptions à caractère injurieux et raciste...
    Voilà ce qu'ont découvert, ce lundi 22 septembre au matin, les enseignants de l'école maternelle du quartier populaire de Pracomtal, à Montélimar. Depuis le début de l'année, c'est la 3e fois que ce type d'incident se produit.
    Depuis plusieurs années, dans la cité des Adhémar, le maire tient à ce que le drapeau français, symbole de la République, figure sur le fronton de chaque école publique.
    Atterrés, les enseignants de l'école ont pris hier à témoin les parents d'élèves. Ceux-ci, toutes origines confondues, ne cachaient pas "leur colère" de voir écrit "nike la France" (sic) sur le drapeau à moitié consumé.
    La directrice de l'établissement, Michèle Balussou, tout comme l'adjoint au maire chargé de l'éducation, Christian Marchal, s'entendent d'ailleurs sur un point : le drapeau doit être remplacé. C'est d'ailleurs ce qui a été fait dans l'après-midi, une nouvelle fois. La municipalité de Montélimar a également déposé plainte auprès de la police nationale.
    D. B.

    Paru dans l'édition 26C du 23/09/2008

    Le Dauphiné libéré

  • C'est la mafia de l'héroïne qu'il faudrait combattre en Afghnistan

    MOSCOU, 23 septembre - RIA Novosti.

    Des fonctionnaires afghans, y compris au sein du gouvernement, sont impliqués, au même titre que les leaders talibans, dans la production d'héroïne et le trafic de drogue international, a déclaré mardi le directeur du Service fédéral de contrôle des stupéfiants (FSKN), Viktor Ivanov.

    "Nous proposons dans cet ordre d'idées d'établir des "listes noires" internationales des barons de la drogue et des fonctionnaires afghans", a-t-il noté.

    Selon le directeur du FSKN, cette question a été examinée il y a deux ans avec des représentants de l'UE et des Etats-Unis.

    "Avec le temps, la position de nos collègues américains a subi des modifications pour des raisons inconnues, ils refusent d'établir ce genre de listes affirmant que les personnes qui y figureront ne quitteront jamais l'Afghanistan pour qu'on puisse les arrêter. Cette position ne résiste pas à la critique", a noté le directeur du FSKN.

    Selon lui, les services secrets russes possèdent des informations montrant l'implication de plus de 40 ressortissants afghans dans le trafic de drogue à partir du territoire afghan. La Russie reçoit annuellement 18 tonnes d'héroïne afghane, la mafia de la drogue tire de ce trafic jusqu'à 16 milliards de dollars. "Ces sommes alimentent en partie le réseau terroriste, y compris dans le Caucase du Nord", a poursuivi le responsable.

    Les stupéfiants d'origine afghane suivent trois itinéraires pour atteindre l'Europe. "La voie balkanique est la plus sollicitée, elle passe par l'Iran et la Turquie", a indiqué le directeur du Service fédéral de contrôle des stupéfiants.

    La deuxième - on l'appelle celle de la soie, en raison de la perméabilité des frontières centrasiatiques, part vers la Russie. La voie du sud passe par le Pakistan et l'Inde et a pour objectif final la mer, par laquelle la drogue est transportée vers le reste du monde.

    "Vous savez comment sont protégées les frontières européennes et vous n'êtes pas sans connaître comment le sont les nôtres. Raison pour laquelle nous constituons la destination de 20% de la "récolte" afghane", a poursuivi M. Ivanov, insistant sur la nécessité de raffermir les frontières des membres centrasiatiques du Traité de sécurité collective (OTSC).


  • La crise financière au service de la propagande mondialiste de l'ONU

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    Avec Carla Bruni - The Elie Wiesel Foundation For Humanity
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    Bla-bla-bla à l'ONU le 23 septembre 2008...
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    Ban-Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, 23 septembre 2008

    La crise financière américaine dominait les premiers discours mardi aux Nations unies, le chef de l'ONU Ban Ki-moon appelant à un leadership mondial pour y faire face et le président français Nicolas Sarközy proposant un sommet avant la fin de l'année.

    Enumérant les défis auxquels fait face la planète - crises financière, énergétique, , alimentaire, blocage des négociations commerciales multilatérales, réchauffement climatique - M. Ban a affirmé qu'aujourd'hui le monde était également confronté à un manque de "leadership mondial" pour y faire face.

    "Il y a un danger que les nations se replient sur elles-mêmes, plutôt que d'envisager un avenir partagé", a-t-il averti dans son discours d'ouverture du débat annuel de l'Assemblée générale de l'ONU.

    "Ce serait tragique", a-t-il averti, exhortant les quelque 120 chefs d'Etat ou de gouvernement qui l'écoutaient à bâtir ce "leadership mondial" pour mieux faire face à ces crises, résistant ainsi à la tentation de l'égoïsme national.

    A propos de la bourrasque financière, M. Ban a affirmé la nécessité de "rétablir l'ordre sur les marchés financiers internationaux" et d'en assainir les principes.

    "Nous avons besoin d'une nouvelle conception de la gouvernance et de l'éthique des affaires, avec davantage de compassion et moins de foi aveugle en la "magie" des marchés," a-t-il dit.

    Premier chef d'Etat à s'exprimer, le président brésilien Luiz Inacio "Lula" da Silva a appelé à "rebâtir" les institutions financières internationales "sur des bases entièrement nouvelles" afin qu'elles puissent prévenir à l'avenir des crises financières.

    "Les institutions économiques internationales n'ont aujourd'hui ni l'autorité, ni les instruments dont elles ont besoin pour empêcher l'anarchie de la spéculation", a-t-il estimé.

    "Le caractère mondial de cette crise implique que les solutions adoptées soient également mondiales et prises dans un cadre multilatéral légitime et reconnu, sans impositions", a-t-il estimé.

    Son homologue français Nicolas Sarkozy a proposé à ses pairs de se réunir avant la fin de l'année pour "réfléchir ensemble aux leçons à tirer" de la crise financière internationale.

    "Ma conviction, c'est que le devoir des chefs d'Etat et de gouvernement des pays les plus directement concernés est de se réunir avant la fin de l'année pour réfléchir ensemble aux leçons à tirer de la crise financière la plus grave qu'ait connue le monde depuis celle des années 30", a déclaré M. Sarkozy, sans préciser le format de la réunion qu'il souhaite.

    "Reconstruisons ensemble un capitalisme régulé où des pans entiers de l'activité financière ne sont pas laissés à la seule appréciation des opérateurs de marché, où les banques font leur métier qui est de financer le développement économique plutôt que la spéculation", a-t-il ajouté.

    M. Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, a répété qu'il souhaitait que des "sanctions" soient prononcées contre "ceux qui mettent en danger l'argent des épargnants", sans préciser lesquelles.

    Pour sa part, le président américain George W. Bush a déclaré que les Etats-Unis, son administration et le Congrès allaient approuver un plan massif de sauvetage du secteur financier, "avec la rapidité requise".

    Dans un discours surtout consacré à la lutte contre le terrorisme pour sa dernière apparition à la tribune de l'ONU en tant que président, M. Bush a déclaré: "Je peux vous assurer que notre administration et notre Congrès coopèrent.Je suis convaincu que nous allons agir avec la rapidité requise".

    AFP. 23.09.08

  • VIDEO A 3 ans, Jack sauve sa mère en appelant les secours

    http://tf1.lci.fr/infos/monde/europe/0,,4095759,00-jack-.html

    Il a 3 ans, il s'appelle Jack Thomson et vit à Lochgelly en Ecosse. Lorsqu'il a vu sa mère allongée sur le sol à cause d'une crise d'épilepsie, il n'a pas hésité à appeler les secours sur un téléphone portable.

    Selon l'officier de police Duncan Ormiston, " les bons réflexes  de l'enfant ont sauvé sa mère".

     L'attitude de l'enfant est d'autant plus surprenante qu'il a été confronté à quelques difficultés. Dans un premier temps, Jack a attrapé le  téléphone de sa mère, Leanne Thomson, pour contacter les secours mais il est tombé en panne de batterie. Il a alors cherché le téléphone de son père puis a recomposé le 999.

    Intelligence!

  • Paris: le braquage des petits commerces explose!

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    Les vols à main armée contre les petits commerces à Paris ont augmenté de 76% pour les huit premiers mois de l'année a-t-on appris lundi auprès de la préfecture de police (PP), confirmant un chiffre donné par RTL.

    Selon la PP, pour les huit premiers mois de l'année 2008, 141 vols à main armée contre les petits commerces ont été enregistrés, contre 80 pour la même période de 2007.

    Le total des méfaits de ce type, avec parfois de très petits préjudices dérobés, avait atteint 149 en 2007, contre 117 en 2006. De 2001 à 2007, les vols à main armée ont diminué de moitié dans la capitale, passant de 775 à 301 avec une forte baisse des agressions contre les établissements bancaires, «de mieux en mieux protégés», selon la PP.

    Face à la forte augmentation des agressions enregistrées contre les petits commerçants, la PP entend jouer la carte de la prévention auprès d'eux et une quinzaine de réunions ont déjà été organisées ces derniers mois. Les missions prévention communication des commissariats parisiens ont été mobilisées pour délivrer des informations de sécurité et les moyens de se prémunir contre ce genre d'agissements.

    De plus, un plan hold-up, impliquant fortement les motards de la préfecture de police, a été récemment mis en place en Ile-de-France pour tenter d'interpeller des individus venant de commettre un vol à main armée, comme ce fut le cas dimanche matin dans le XIIe arrondissement de Paris où deux motards de la PP ont pu interpeller deux hommes auteurs présumés d'une tentative de vol à main armée dans un commerce du Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne).

     

    Leparisien.fr avec AFP -22.09.08

  • Rachida Dati en Israël

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    Discours de Rachida Dati, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice - Université Herzliyya, Israël le 21 septembre 2008

      Monsieur le Professeur REICHMAN,
    Monsieur l’Ambassadeur AVI PRIMOR
    Mesdames et Messieurs les Professeurs,
    Mesdames et Messieurs,

    Ce matin, je me suis recueillie au Mémorial de Yad Vashem. Cela restera pour moi l'un des moments les plus forts de ma venue en Israël.

    Dans la salle des Enfants, je me suis posée beaucoup de questions sur notre monde.

    J'ai pensé à la Shoah, au peuple juif, à sa souffrance, à son martyre.

    C'est aussi dans ces moments que l'on mesure la responsabilité de l'engagement politique. On s'engage en politique pour construire un monde meilleur. Un monde de paix, de justice et de fraternité.

    C'est ce message d'espoir que je suis venue porter sur cette terre d'Israël et dans cette prestigieuse Université d'Herzliyya. Je tiens tout particulièrement à remercier le Professeur REICHMAN pour l'excellent accueil qu'il m'a réservé. C'est aussi un véritable plaisir de rencontrer l'une des grandes figures de la cause des droits de l'Homme.

    Je suis aussi venue à Herzliyya pour vous parler de la France. De cette France amie d'Israël. De cette France qui, depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, est en train de se réformer, de se moderniser, de s'adapter aux enjeux du XXIè siècle.

    De cette France qui devient plus forte chez elle pour mieux travailler pour la paix dans le monde.

    Depuis près de dix-huit mois, la France est en mouvement, une France qui change.


    Pendant de longues années, la France est restée immobile. On parlait de réformes : elles étaient sans cesse repoussées. On parlait de rapprocher les Français : on laissait le communautarisme se développer. On parlait de solidarité : l'exclusion s'accentuait.

    Nicolas Sarkozy a donné un nouveau souffle à la France. Il l'a aidée à retrouver ses vraies valeurs.
    Ces valeurs universelles qui ont fait la richesse de la France. Ces valeurs qui font aussi la grandeur de l'Etat d'Israël.

    La Nation française s'est construite au fil des siècles sur le courage des hommes et des femmes qui étaient ses enfants. Elle a aussi accueilli, au nom de la liberté et des droits de l'Homme, ceux qui à travers le monde cherchaient une protection.

    Aujourd'hui, la France a mille visages. Elle est multiple.

    Et je vous le dis avec force : cette diversité est la richesse de mon pays. La France est pleine de talents, pleine d'idées, pleine d'énergies qui ne demandent qu'à s'épanouir.

    Il y a ceux qui font le choix du repli sur eux-mêmes, du communautarisme, du rejet de l'intégration républicaine.

    Il a aussi ceux qui rejettent l'autre et ses différences. Je vous le dis sans détour : ça, ce n'est pas la France, ni sa tradition.

    C'est pour cela que Nicolas Sarkozy a souhaité mettre en place une nouvelle politique.

    Une politique dans laquelle les valeurs de notre République occupent une place centrale.

    Une politique dans laquelle le travail est encouragé, où la liberté d'entreprendre est facilitée, où l'esprit d'entreprise est valorisé.

    Une politique qui fixe des repères, des règles et un cadre de vie.

    Une politique où chacun, sans distinction de race, de religion, de couleur de peau, peut trouver sa place.

    Il faut rétablir le respect, l'égalité, la solidarité avec les plus pauvres. Il faut toujours défendre l'esprit d'ouverture, l'humanisme et la liberté. Vous en êtes l'exemple.

    Il faut privilégier la créativité, l'inventivité et la tolérance.

    Cela commence dès l'école : aujourd'hui l'école redevient un lieu de savoir, de culture et de pensée. Un lieu où l'on apprend à aimer la France, à respecter l'autorité et à vivre ensemble dans le respect des autres.

    Cela passe aussi par la réforme de nos universités, par des services publics plus performants, par un meilleur respect de l'environnement....

    La Justice est l'un des piliers de la démocratie et de l'Etat de droit. Je sais que vous, les Israéliens, vous êtes profondément attachés à la justice de votre pays. Vous avez raison.

    Comme ministre de la Justice, j'ai voulu que la Justice protège mieux les Français. Le droit à la sécurité est le premier des droits.

    C'est pour cela que nous avons mis en place des centres fermés qui permettent de prendre en charge les criminels toujours dangereux après la fin de leur peine.

    C'est pour cela aussi que nous avons mis en place un régime de peines minimales pour les récidivistes.

    J'ai aussi voulu que la justice apporte davantage d'humanité, qu'elle soit plus attentive aux victimes. Je pense en particulier aux personnes qui subissent au quotidien l'antisémitisme, le racisme et les discriminations.

    Dans une démocratie, chacun a les mêmes droits. Ils sont fixés par la loi et ne dépendent pas de l'origine, des croyances ou du mode de vie. En France, la discrimination est une infraction pénale. Elle n'était pas suffisamment sanctionnée. Depuis plus d'un an, chaque tribunal de France dispose d'une équipe chargée de la lutte contre les discriminations. J'ai demandé à tous les Procureurs Généraux de lutter fermement contre l'antisémitisme. Nous avons triplé le nombre de condamnations en 6 ans.

    L'antisémitisme, la discrimination, c'est la négation du principe de l'égalité, c'est la négation de la dignité, c'est la négation de toute humanité.

    On ne peut pas assumer sa différence quand on n'est pas respecté.

    On ne peut pas s'ouvrir aux autres quand on se sent humilié.

    La discrimination engendre la haine. Et on ne bâtit jamais rien sur la haine.

    Hier, je suis allée à RAMALLAH, à la rencontre de jeunes Palestiniens. Ils m'ont parlé de leur souffrance et d'un sentiment d'injustice. Ils m'ont aussi parlé de la colère d'un peuple qui se sent prisonnier derrière des murs et des postes de contrôle.

    Je leur ai répondu qu'ils ne doivent pas renoncer à la vie mais à la violence. La France aime et respecte Israël. J'aime et je respecte Israël. J'aime les israéliens. Quand on parle entre amis, je crois que l'on peut se dire ouvertement certaines choses.

    Israël est une grande démocratie qui connaît le poids des souffrances et des injustices.

    Le peuple israélien doit pouvoir vivre dans la paix et dans des frontières sûres et reconnues. Cela ne sera possible que lorsque le peuple palestinien aura le sentiment d'être respecté et traité avec justice.

    C'est l'injustice qui attise la violence. C'est le sentiment d'humiliation qui pousse les peuples à se réfugier dans le fanatisme et l'extrémisme. Il n'y aura pas de paix au Proche-Orient sans égalité des peuples.

    C'est un principe que nous voulons défendre.

    Car la France souhaite contribuer à la paix dans le monde.

    La France a toujours cherché à défendre la liberté, les droits de l'homme et la démocratie.

    Pendant trop longtemps, la France est restée en retrait de la scène internationale, faute d'ambitions, faute d'engagement. Nicolas Sarkozy a souhaité rompre avec cette politique souvent source de malentendus. Israël le sait très bien.

    Aujourd'hui, la France est de retour en Europe : depuis le 1er juillet, la France préside l'Union européenne. C'est l'occasion de donner un nouveau souffle à cette institution, de lui donner une nouvelle ambition.

    L'Union pour la Méditerranée est une priorité du Président de la République. Il s'agit d'une véritable main tendue à tous les peuples de la région. C'est un projet généreux au service de l'amitié et de la confiance. Lors du sommet historique du 13 juillet à Paris, la quasi-totalité des dirigeants des pays arabes étaient assis aux côtés de votre Premier ministre. C'est le signe que l'on peut aujourd'hui discuter et sortir le Proche-Orient de la crise.

    La France est enfin de retour dans le monde. Nicolas Sarkozy parle avec tous les dirigeants de la scène internationale, sans préjugés.

    La France est avec ses alliés. Elle s'est engagée aux côtés des Etats-Unis et de l'OTAN en Afghanistan. C'est un combat difficile : 10 soldats français ont trouvé la mort au mois d'août dernier lors d'une embuscade.

    Mais c'est un combat nécessaire, pour une cause juste : la lutte contre le terrorisme, la lutte pour nos valeurs, la lutte pour la liberté.

    En 1986 et en 1995, la France a été victime du terrorisme. Ce sont des moments tragiques et douloureux dans la vie d'un pays.

    Je dis cela sur cette terre d'Israël qui a tant de fois été frappée et meurtrie par le terrorisme.

    Vous le savez comme moi, il n'y a ni excuse, ni justification au terrorisme. On ne discute pas avec les terroristes. On se bat contre eux.

    La France soutient toujours le peuple israélien quand sa sécurité et son intégrité sont menacées. La France s'oppose toujours à ceux qui veulent détruire Israël. Je l'ai dit hier dans les Territoires palestiniens.

    Le peuple israélien a le droit de vivre dans la paix et la sécurité.

    Et le peuple palestinien a le droit d'avoir un Etat et d'y exercer sa souveraineté dans la paix et le respect de ses voisins.

    La sécurité du peuple israélien passe par le dialogue avec le peuple palestinien.

    Sans cette condition, il n'y aura pas de paix au Proche-Orient. Il faut s'ouvrir au dialogue et à l'échange. Il faut aller au-delà de ses propres blessures. Il faut regarder ce qui rapproche et non ce qui sépare. Il faut que le rapport de force s'efface et laisse sa place au droit et à la justice.

    La paix se gagne par des efforts réciproques et simultanés, comme les peuples allemand et français ont réussi à le faire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

                                                      *
                                                     * *


    Mesdames et Messieurs,

    La France change, c'est aujourd'hui une réalité. Cette évolution se fait dans la sérénité et avec la détermination du Gouvernement.

    La France affiche clairement sa relation privilégiée avec Israël. Elle ne cache pas non plus les liens qu'elle entretient avec le peuple palestinien. Nous menons une politique transparente, d'équilibre et sans a priori. Nous tenons un seul discours, celui de la franchise et de la paix, comme le Président de le République Nicolas Sarkozy l'a dit à la Knesset et à Bethléem.

    La paix au Proche-Orient est toujours incertaine. Beaucoup d'événements s'enchaînent en ce moment : l'arrivée d'un nouveau Gouvernement en Israël, les prochaines élections dans les Territoires palestiniens, l'élection du futur président américain...

    Ce sont des tournants importants. Je souhaite qu'ils soient porteurs de paix et d'espoir pour les peuples d'Israël et de Palestine.

    C'est l'avenir du monde qui est en jeu.

    Car la sécurité du monde dépend, en grande partie, de la paix au Proche-Orient.

    Je vous remercie.

    Source: Ministère de la Justice

  • VIDEO "Entre les murs", film de propagande

    http://www.dailymotion.com/video/x5u10v_entre-les-murs-palme-dor-2008_shortfilms

    La bêtise!

  • "Ce n'est pas un rapport... mais un compte-rendu"...

    Hervé Morin nie le rapport de l''otan.jpg
    Empêtré dans ses mensonges...
    «Ce n'est pas un rapport» a nuancé le ministre de la Défense, Hervé Morin, qui dément un sous-équipement des soldats français. Le quotidien canadien qui a révélé l'information maintient ses affirmations.

    Pas un rapport mais un compte rendu. Le ministre français de la Défense l'a reconnu lundi matin sur RTL : il existe un document émanant de l'Alliance atlantique et décrivant l'impréparation des soldats français tués le 18 août dernier dans une embuscade produit après cette attaque. Il existe «un compte rendu parcellaire» émanant «d'un officier du JOC (Joint Operation Center, ndlr), le centre opérationnel» de l'Otan effectué «le lendemain ou dans les 48 heures après l'attaque», a indiqué le ministre. Dimanche soir, un responsable de l'Otan s'exprimant sous couvert de l'anonymat avait aussi révélé qu'un courrier électronique rédigé par un officier de l'Isaf à l'adresse du QG de la force de l'Otan à Kaboul et dans lequel il exprimait son avis sur l'embuscade contre l'unité française avait fait l'objet d'une fuite.

    Pour le ministre de la Défense, ce document n'était le fruit ni d'une «enquête» ni d'une «analyse contradictoire» du déroulé des événements. «Ce n'est pas un rapport», a ajouté Morin, contrairement aux affirmations du quotidien canadien Globe and Mail, «c'est un compte rendu, un mail avec un certain nombre d'éléments faux». Parmi ceux-ci, le ministre a démenti un éventuel sous-équipement des soldats français engagés dans l'opération du 18 août. Hervé Morin a regretté «la faiblesse de l'opinion publique occidentale». «Les talibans ne peuvent pas gagner militairement, ils cherchent à gagner la bataille de la communication pour que des pays (engagés dans la coalition, ndlr) flanchent».

     

    «Nous ne cachons rien»

     

    Confirmant les propos du ministre, le chef d'état-major des armées, le général Georgelin, a déploré peu après sur Europe 1 qu'«on essaie de faire passer pour un rapport», «des éléments de compte rendu» réalisés à chaud par un des participants. Il a précisé que ce compte rendu, «normal dans la vie militaire», émanait précisément d'un «élément des forces spéciales américaines». «À aucun moment l'ensemble du dispositif n'a manqué de munitions», a également souligné le général. «Nous ne cachons rien».

    Dimanche soir, le quotidien canadien Globe and Mail a maintenu son information. «Le Globe and Mail a obtenu le rapport en question d'une source fiable et a vérifié son authenticité avec d'autres sources», a précisé un responsable du journal, en ajoutant que le document porte la mention «NATO ISAF SECRET». L'auteur de l'article, le journaliste Graeme Smith, a déclaré que le document en sa possession n'était pas un courrier électronique. «C'est un document sur papier qui m'a été remis, il s'agit d'un examen par l'Otan des événements du 18 et 19 août», a-t-il dit depuis Kaboul. Il a en outre fourni une photo de la première page du document à l'appui de ses dires.

    «La source qui m'a donné le document m'a spécifiquement demandé de ne pas le partager avec d'autres médias», pour éviter d'être identifiée, a-t-il ajouté. «Ce qui est intéressant, c'est la sémantique utilisée par le démenti. Ils disent qu'un rapport spécial n'existe pas. C'est exact : c'est un rapport tout à fait ordinaire», a-t-il déclaré à un journaliste de France 24.

    L'annonce de l'existence de ce document est intervenue la veille du vote du Parlement français sur la présence militaire de la France en Afghanistan. Le ministre de la Défense s'est d'ailleurs interrogé sur RTL de la concomitance des faits.

    Le Figaro - 22.09.08

  • L'Assemblée vote pour la sale guerre

    L'Assemblée nationale a donné lundi son feu vert au maintien des troupes françaises en Afghanistan, auxquelles François Fillon a promis des moyens supplémentaires, en pleine polémique sur l'embuscade dans laquelle ont péri en août dix soldats français à l'est de Kaboul.

      Le maintien des forces a été approuvé par 343 voix (UMP, Nouveau centre) contre 210 (PS, PCF et Verts). Deux UMP ont voté contre, quatre PS pour.

    Introduisant le débat sur la présence militaire française en Afghanistan, en ouverture de la session extraordinaire, le Premier ministre a affirmé tirer "les enseignements" du drame en annonçant des moyens renforcés (hélicoptères, drones, moyens d'écoute, mortiers), "dans quelques semaines".

    Après la diffusion d'un document confidentiel d'un officier de l'Otan sur l'embuscade du 18 août, pointant un sous-équipement français face aux talibans, M. Fillon a fustigé "le mensonge et la désinformation".

    Ce n'est qu'un "compte-rendu à chaud qui ne recoupe pas les informations complètes que nous avons recueillies", a martelé M. Fillon. Selon lui, lors de l'embuscade, les forces françaises n'ont manqué ni de munitions ni de moyens de communication.

    Plus tôt, son ministre de la Défense, Hervé Morin, avait déjà admis l'existence d'un "compte-rendu d'un officier" de l'Otan comprenant des "éléments faux". Mais il a démenti qu'il s'agisse d'un "rapport", comme le maintient le Globe and Mail, quotidien canadien qui l'a publié.

    Plaidant pour "un consensus national", M. Fillon a prévenu que la France n'est "pas à l'abri du terrorisme" et invoqué la nécessité de respecter "l'engagement" pris en 2001 devant l'ONU par le président Jacques Chirac et son Premier ministre socialiste Lionel Jospin.

    Ce choix n'ira pas "sans probables pertes", a admis M. Fillon, rejetant néanmoins l'idée, avancée par la gauche, d'un calendrier de retrait.

    Dans une réponse, datée du 19 septembre et publiée lundi, à un courrier du PS et du PRG, Nicolas Sarközy avait aussi jugé qu'"un calendrier artificiel ne ferait que servir les intérêts des terroristes", et réclamé un "soutien clair" des parlementaires aux soldats français.

    Pour épargner les civils, M. Fillon a encore appelé les alliés à la "vigilance" contre les talibans. Ceux-ci ne doivent être poursuivis au Pakistan qu'avec "l'autorisation" d'Islamabad, a-t-il dit, critique implicite des frappes américaines contre les zones tribales pakistanaises.

    Dans un climat tendu, le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault, a justifié le "non" socialiste: le PS "n'accepte plus la dérive à l'oeuvre" qui conduit à un glissement "vers une guerre d'occupation".

    "Nous refusons que soit versé le sang de nos enfants au nom d'une cause qui n'est pas la leur", a renchéri l'écologiste Noël Mamère, au nom du groupe GDR (PCF, Verts).

    Le départ des Français serait un "signe dramatique" adressé à la communauté internationale mobilisée contre le terrorisme, a répliqué M. Morin.

    "Il ne faut pas abandonner nos amis afghans", a appuyé Bernard Kouchner (Affaires étrangères), à l'unisson de Jean-François Copé (UMP).

    Le maintien des troupes françaises est refusé par 62% des Français et approuvé par 34%, selon un sondage BVA-Orange-L'Express du 16 septembre.

     

  • VIDEO Robert Spieler en direct de Cologne

    http://www.dailymotion.com/video/x6t1ac_robert-spieler-manifestation-cologn_news

  • La Mosquée de Cologne et l'invasion musulmane

    La construction, sur les bords du Rhin, du plus grand centre musulman du pays est critiquée par la population.

    Qualifiée d'événement « quasi historique » lors de sa première édition l'année dernière, la réunion au sommet des principaux acteurs de l'immigration en Allemagne, qui se tient aujourd'hui à Berlin sous la présidence d'Angela Merkel, pourrait bien tourner au vinaigre. Les principales associations turques, qui représentent la principale communauté d'immigrés, ont décidé de la boycotter. Motif : les restrictions apportées par le gouvernement Merkel à l'immigration et notamment au regroupement familial.
     L'association turco-islamique Ditib s'insurge contre des mesures « discriminatoires ». En parallèle, elle milite pour la construction d'une mosquée au coeur de Cologne, un projet qui suscite une controverse.

    « C'EST UN PAS en avant, se réjouit Fatma. Et pas seulement pour les musulmans. » Aux abords de la mosquée d'Ehrenfeld, quartier de Cologne où un lieu de culte flambant neuf devrait remplacer le vieux bâtiment délabré, on est plutôt enthousiaste. La nouvelle mosquée, au style d'inspiration ottomane, attirera les visiteurs et renforcera la « communication » entre les groupes qui se côtoient, affirme Fatma.

    Mais, jusqu'à présent, le projet a plutôt suscité l'opposition et le scepticisme d'une partie des riverains et conservateurs locaux. « Les gens ont peur », souligne le maire de Cologne, Fritz Schramma (CDU). Non sans mal, l'Allemagne prend conscience que les « travailleurs invités » venus contribuer à la reconstruction du pays dans les années 1950 s'installent durablement. Sur plus de 80 millions d'habitants, le pays compte désormais 15 millions de personnes d'origine étrangère, dont 2,5 millions d'origine turque. À l'occasion du premier sommet sur l'intégration l'année dernière, la chancelière Angela Merkel avait qualifié son pays de « terre d'immigration », une réalité longtemps ignorée. Les querelles provoquées par le projet de mosquée à Cologne en sont un signe.

    Crainte d'une société parallèle
    Malgré les hésitations, le maire est catégorique. « La mosquée viendra, c'est sûr », affirme Fritz Schramma. Au plus tôt, la décision définitive serait prise à l'automne. Actuellement, Fatma et les autres musulmans d'Ehrenfeld disposent d'un vaste hangar en guise de salle de prière. Les murs ont été rachetés par l'association turco-islamique Ditib au début des années 1980. En plus de la mosquée, on y trouve un salon de thé, une agence de voyages, des services sociaux et une salle de jeux pour les jeunes du quartier.

    Pour les autorités locales, reste à arrêter la forme du nouveau lieu de culte. Les deux minarets de 55 mètres et la coupole de verre d'une hauteur de 34 mètres prévus par l'architecte sont loin de faire l'unanimité. Agrémentée d'un centre culturel et commercial pour une surface totale de 22 000 m², ce qui en ferait le plus grand établissement musulman d'Allemagne, la nouvelle mosquée financée par les dons et les revenus de location pourra accueillir jusqu'à 4 000 personnes. « Je trouve le projet un peu trop imposant », confie cette habitante d'Ehrenfeld. « Du moment qu'elle ne dépasse pas la cathédrale !», réplique Tarek Abulzahab, qui soutient la construction sans être pratiquant.

    De l'avis du maire, le Ditib devrait « faire un pas en direction des riverains » et réduire la voilure. Outre les questions soulevées par l'aspect monumental du futur établissement, la crainte de voir se constituer une société parallèle est fréquente. Elle est devenue un thème central pour le parti Pro-Köln (« Pour Cologne »), formation d'extrême droite qui dispose de cinq sièges au conseil municipal. « La taille du bâtiment conférera de facto une grande autorité aux imams, qui pourront alors exercer un pouvoir quasi juridique », dénonce Manfred Rouhs, de Pro-Köln.

    Le maire entend pour sa part « poursuivre le dialogue » avec le Ditib afin d'éviter la constitution d'un « club fermé », d'« une ville dans la ville ». Le Ditib se dit d'accord pour ouvrir le centre commercial à des enseignes non turques. « Nous n'avons rien contre !», affirme le porte-parole de l'association Bekir Alboga.
    La volonté de s'intégrer doit en effet venir des deux côtés, souligne le maire, Fritz Schramma. En outre, le processus ne peut réussir qu'avec une « connaissance suffisante de la langue ». Or, « il est difficile de maintenir un niveau convenable » dans les établissements scolaires où la majorité des élèves est d'origine étrangère.


    Autre inconvénient, les traitements spéciaux exigés pour les jeunes filles de confession musulmane : les autorités allemandes attendent du Ditib qu'il soutienne activement la participation des filles aux cours de sports et voyages de classe. « Notre société ne connaît pas une telle séparation homme-femme », souligne le maire.

    Enfin, les actes de violence intervenus dans certains établissements - notamment à Berlin - ont poussé le gouvernement à placer éducation et alphabétisation au coeur du dispositif d'intégration. À ce titre, le Ditib a l'intention de développer un véritable centre de formation au sein de la nouvelle mosquée d'Ehrenfeld. Reste que l'association doit encore « gagner à sa cause le tiers des habitants qui est encore sceptique », reconnaît Bekir Alboga. À cela s'ajoute déjà le tiers qui s'est dit favorable. Un dernier tiers, sur le million d'habitants que compte Cologne, s'y oppose catégoriquement

    LE FIGARO - 14.10.2007